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Éric Ciotti, Président fondateur de l'union des droites pour la République et député des Alpes-Maritimes, était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.

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Transcription
00:00Bonjour Éric Ciotti, et bienvenue à la grande interview sur CNews Europe 1.
00:05Vous êtes le président fondateur de l'Union des droites pour la République et député des Alpes-Maritimes.
00:09Nous allons parler dans quelques instants de ce qui est en jeu évidemment aux États-Unis, c'est le jour J,
00:13mais tout d'abord en France. Nous avons assisté ces derniers jours, Éric Ciotti, à des faits de déchaînement de violence
00:18qui se sont enchaînés, le meurtre de Nicolas, la fusillade à Poitiers,
00:22puis ce qui s'est passé hier matin dans le RERE à Osward-la-Ferrière avec des actes d'une grande sauvagerie.
00:28Deux individus ont été gravement blessés à la hache.
00:31Une rigue, sur fond, semble-t-il, de rivalité entre bandes impliquant des mineurs.
00:35Comment vous qualifiez ce matin de tels faits ?
00:38Ce qui s'est passé ce week-end de la Toussaint est tout simplement terrifiant.
00:43C'est une Toussaint orange mécanique.
00:46C'est une Toussaint qui est sombre parce qu'elle l'a tuée.
00:51Elle a mis à feu et à sang le pays.
00:54On a vu de Rennes à Osward-la-Ferrière, en passant par Poitiers,
00:59et naturellement avec le meurtre de Nicolas à Saint-Péret,
01:04on a vu ce déchaînement de violence qui est insupportable et qui doit,
01:09au-delà de la condamnation, parce que la condamnation ne suffit pas,
01:13elle est impuissante, mobiliser une action extraordinairement déterminée.
01:18Nous devons engager une guerre contre les ferments de cette violence.
01:22Et derrière cette violence, ce déchaînement de violence,
01:25il y a quasi systématiquement le trafic de drogue.
01:29Et ce trafic de drogue doit mobiliser toutes les forces, toutes les énergies.
01:34Il faut engager une véritable guerre avec les moyens d'une guerre
01:39pour éradiquer ces trafiquants.
01:43On sait que ça aura des conséquences extrêmement violentes
01:46puisque ces trafiquants, aujourd'hui, tiennent des quartiers entiers.
01:50Il y a une économie souterraine de plusieurs milliards d'euros,
01:54peut-être 5 milliards d'euros aujourd'hui.
01:56Il y a des dizaines, peut-être des centaines de milliers d'emplois.
02:00Un jeune gagne, avec le trafic de drogue, 4 à 5, peut-être 10 fois plus,
02:06qu'il gagnerait en travaillant.
02:08Donc, s'attaquer à tout ça, ça va mettre à mal des intérêts.
02:11Il y aura des réactions et il faut se préparer à ces réactions.
02:16Il faut un quoi qu'il en coûte sécuritaire aujourd'hui.
02:19Quoi qu'il en coûte sécuritaire, Eric Ciotti, la guerre également,
02:22c'est ce que dit quasiment mot pour mot le ministre de l'Intérieur, Bruno Rotailleau.
02:26Est-ce que c'est l'homme de la situation ?
02:28Après, nous viendrons sur les actes.
02:30Les mots, je les partage intégralement.
02:32On les a toujours tenus ensemble.
02:34Moi, je dis très clairement que je soutiendrai le ministre de l'Intérieur,
02:38le gouvernement, dans toutes les actions qu'il conduira pour la sécurité.
02:43Mais je suis, permettez-moi de le dire, au-delà de ce soutien,
02:46que je revendique et que j'affirme.
02:48Je dis que si les actes sont au rendez-vous, nous les soutiendrons.
02:52Mais je suis quand même très sceptique.
02:54On avait un débat, pas plus tard que jeudi,
02:57c'était l'examen des propositions de loi du Rassemblement national à l'Assemblée nationale,
03:03soutenue par notre groupe, le groupe UDR.
03:06Et on a porté ces propositions de loi.
03:12On les a votées.
03:13Il y avait deux propositions de loi essentielles.
03:16Le retour des peines planchers.
03:18C'était pourtant la mesure de Nicolas Sarkozy.
03:20Ce que souhaite d'ailleurs Bruno Retailleau.
03:22Le retour de la double peine.
03:24Mais non, ce n'est pas ce qu'a souhaité Bruno Retailleau.
03:26Parce que le gouvernement était là.
03:29M. Migaud était là.
03:31Il y avait l'adjoint, le ministre délégué à la sécurité, M. Daragon.
03:37Au-delà des mots...
03:38Vous êtes en train de dire que c'est une autorité de façade qui s'est affichée.
03:41Bien sûr. Au-delà des mots.
03:43Pourquoi ils se sont opposés à ces deux propositions de loi ?
03:46On pouvait faire œuvre utile.
03:48On pouvait avancer.
03:49Qui peut nier que pour un étranger délinquant...
03:52Et aujourd'hui, on voit qu'en prison, il y a 25 % d'étrangers.
03:56Sans parler des Français d'origine étrangère.
04:00Donc au moins un quart des places en prison.
04:03Il y a près de 80 000 détenus.
04:06On a donc aujourd'hui pas loin de 20 000 détenus étrangers en prison.
04:11On a cette sous-capacité carcérale.
04:14Si on disait à ces personnes, tu commets un délit en France,
04:18donc tu violes finalement le contrat qui a été passé avec la France,
04:22tu n'as plus rien à faire dans notre pays
04:26parce que les lois qui régissent le vivre ensemble dans une société ont été franchies.
04:32Là, c'est pour les étrangers.
04:33Mais ceux qui sont français et en particulier mineurs.
04:36Semble-t-il le cas pour ce qui s'est passé par exemple dans le RRE.
04:39Est-ce qu'il y a plus que jamais nécessité, dites-vous, de responsabiliser les parents ?
04:44Est-ce que vous demandez le rétablissement de la loi que vous aviez fait voter d'ailleurs en 2010 ?
04:48Naturellement.
04:49Elle a été abrogée en 2013.
04:50Elle a été abrogée par les socialistes.
04:52C'était la première mesure des socialistes comme s'il n'y avait pas d'autre urgence.
04:55Pour supprimer les allocations familiales.
04:56Cette loi permettait de responsabiliser les parents.
04:59A l'époque, c'était notamment pour lutter contre l'absentéisme scolaire.
05:03Parce que derrière aussi ce comportement qui touche de plus en plus de mineurs,
05:08il y a des contrats d'homicide qui sont passés avec des mineurs de 15 ans.
05:14Mais c'est terrifiant.
05:16Il y a l'affaissement de l'école de la République aussi.
05:19Il y a l'affaissement des valeurs familiales.
05:22Tout cela ayant été attaqué par une certaine gauche qui s'est attaquée à l'éducation,
05:27qui s'est attaquée à l'autorité, qui s'est attaquée à l'autorité parentale.
05:32Et j'avais voulu responsabiliser les parents.
05:35C'était une loi de 2010.
05:37Il faut la rétablir, M. Macron.
05:39Je l'ai demandé à plusieurs reprises.
05:41On a défendu des propositions de loi.
05:43On a déposé des amendements.
05:45Ils se sont toujours opposés.
05:47Mais je reviens quand même.
05:48Pourquoi le gouvernement s'est opposé aux peines planchées ?
05:52Et pourquoi le gouvernement s'est opposé à la double peine ?
05:55Parce que ça venait de chez nous.
05:57Sans doute.
05:58C'est pour des raisons purement politiques.
06:01Mais ils ne le feront jamais parce qu'ils sont prisonniers
06:03dans cette majorité totalement ahurissante de leur alliance électorale
06:08avec l'extrême-gauche.
06:09N'oublions jamais.
06:10Vous allez quand même dire que Bruno Retailleau a la même politique,
06:14peu ou prou, que l'extrême-gauche aujourd'hui.
06:16Je ne dis pas ça, mais en tout cas,
06:17ceux qui soutiennent Bruno Retailleau
06:20ont été élus grâce aux voix de l'extrême-gauche.
06:22Et des voix de notre famille politique ont voté pour l'extrême-gauche.
06:27C'est pour ça que je suis parti.
06:28C'est pour ça que je dis aujourd'hui,
06:30on ne peut plus rester dans ces mêmes codes.
06:32Avec les mêmes personnes qui nous ont mis dans cette situation.
06:35Et vous dites qu'il faut engager la guerre.
06:36Ceux qui ont le courage doivent renverser la table.
06:38Oui, il faut une véritable guerre.
06:40Renverser la table.
06:41Par exemple, face au narcotrafic,
06:43un magistrat marseillais, il n'y a pas longtemps,
06:45a dit que la guerre était en passe d'être perdue.
06:47Bien sûr, il a raison.
06:48On le voit tous les jours que cette guerre...
06:50En passe d'être perdue.
06:51Cette guerre, elle est perdue parce que la violence gagne du terrain.
06:53Elle se propage partout sur le territoire,
06:56dans les villes moyennes, dans les villages.
06:58Quel territoire est aujourd'hui épargné ?
07:01C'est la loi de la violence qui est en train de prendre le pas
07:05sur la loi de la République.
07:07Et ça, c'est insupportable.
07:08Quoi qu'il en coûte, Eric Ciotti,
07:10est-ce qu'il implique par exemple d'envoyer l'armée,
07:12nos militaires dans certains territoires ?
07:14Et pour faire quoi ?
07:15De la dissuasion ou de l'intervention ?
07:17Je ne l'exclus pas.
07:18Aujourd'hui, il y a des forces militaires,
07:20forces sentinelles,
07:21il y a 7 à 10 000 militaires
07:23qui participent à des opérations de sécurisation.
07:25Elles pourraient le faire dans les quartiers.
07:27Mais la priorité, c'est à la police
07:30et à la justice de rétablir l'ordre républicain.
07:33Pour cela, il faut arrêter avec la communication.
07:36Ce ne sont pas les CRS qui vont régler
07:39les problématiques du trafic de drogue.
07:41C'est la police judiciaire.
07:43Aujourd'hui, on assiste à un démembrement
07:46de la police judiciaire.
07:48On a désaffecté beaucoup de policiers à ces missions.
07:53Il y a aussi, compte tenu de la difficulté de la tâche,
07:58beaucoup de policiers qui quittent
08:00les missions d'investigation.
08:02La priorité, c'est de rebâtir
08:05une grande filière d'investigation
08:08avec la police judiciaire au sommet de cette hiérarchie.
08:11Mobiliser les forces, les douanes,
08:13les services fiscaux,
08:15les sections de recherche de la gendarmerie
08:18sous une autorité commune dans chaque département.
08:21C'est très exactement l'inverse
08:23qui a été fait par M. Darmanin.
08:26On a dilué la police judiciaire.
08:28Ce qui permettra d'éradiquer le trafic de drogue,
08:31ce sont des enquêtes.
08:33Ensuite, il faut des places de prison,
08:35une réponse pénale,
08:37des structures pour les métiers d'élangement.
08:39J'entends, mais là, vous appelez à une refondation totale
08:42de la Maison France Policier-Justice.
08:44Autrement, on va disparaître.
08:46La France est menacée dans ce qu'elle est.
08:49Un État de droit...
08:51L'État français pourrait s'effondrer.
08:54Il peut s'effondrer si la violence continue
08:57à gagner aujourd'hui des territoires,
09:00à gagner des parts de marché.
09:02On voit bien qu'il y a des autorités
09:04qui sont menacées.
09:06Dans l'administration pénitentiaire,
09:08il y a beaucoup de surveillants
09:10qui sont menacés.
09:12La mexicanisation, c'est un mot.
09:14Encore une fois, le constat,
09:16on peut le partager.
09:18Quand on fait à répétition le même constat
09:21et qu'on n'enlégit pas,
09:23à un moment, on a une responsabilité.
09:25Bruno Retailleau est là depuis peu de temps.
09:27Je ne lui fais pas de procès d'intention.
09:29Sincèrement, quand je vois les votes
09:31que le gouvernement
09:33et la majorité qui le soutient
09:35émettent à l'Assemblée nationale,
09:37je suis très sceptique.
09:39Ce n'est pas cette majorité
09:41qui nous sortira du chaos.
09:43Ceux qui nous sortiront du chaos,
09:45c'est cette alliance des droites
09:47que j'ai portée avec le RN
09:49et l'immobilisme, l'impuissance
09:51de ceux qui nous dirigent depuis 40 ans.
09:53Pour Bruno Retailleau,
09:55qui sera ce vendredi à Marseille
09:57avec le Garde des Sceaux,
09:59premier déplacement en commun.
10:01Hier, lors d'un séminaire gouvernemental,
10:03le Premier ministre Michel Barnier
10:05a appelé son équipe à la cohésion.
10:07Vous y croyez ? Cette cohésion est importante.
10:09Je ne la vois pas trop à l'Assemblée nationale.
10:11Mais la situation telle qu'elle est,
10:13telle qu'elle est issue des élections législatives,
10:15ne pouvait conduire qu'à cela.
10:17Je le redis, excusez-moi,
10:19mais quand on a une alliance
10:21avec l'extrême gauche
10:23et avec une partie des Républicains,
10:25parce que les Républicains,
10:27ceux qui ont de véritables convictions à droite,
10:29ils m'ont suivi.
10:31Mais quand il y a cette alliance
10:33tellement contradictoire,
10:35quand on appelle à voter pour des amis
10:37de M. Mélenchon, comme l'a fait M. Bertrand,
10:39ça ne peut conduire qu'à ce chaos.
10:41L'erreur est originelle pour vous.
10:43Il y a ce péché originel.
10:45Hier, pardonnez-moi, le Premier ministre,
10:47il s'est projeté sur trois ans.
10:49Éric Ciotti, sur trois ans.
10:51Vous savez, ça, c'est binaire.
10:53Parfois, on n'arrive pas à voir ce qui peut se passer en France.
10:55Tous les gouvernements en ont fait.
10:57Mais encore une fois, moi, je ne fais pas de procès d'intention.
10:59S'il y a des bonnes mesures,
11:01et elles sont indispensables, elles sont urgentes,
11:03elles sont vitales pour notre pays
11:05en matière de sécurité,
11:07en matière d'immigration,
11:09je les soutiendrai. Mais pour l'instant,
11:11au-delà des mots, je ne vois rien venir.
11:13Il y a aussi une priorité,
11:15celle de faire adopter le budget,
11:17et les débats reprennent à l'Assemblée.
11:19C'est un festival fiscal
11:21auquel on risque.
11:23On a déjà assisté hier à cette place.
11:25Éric Ciotti, c'est le ministre de l'Économie
11:27qui a affirmé que ce matraquage fiscal,
11:29que ce festival fiscal,
11:31il était engendré par l'extrême-gauche
11:33et l'ERN, vos alliés. Il a raison ?
11:35C'est la foire aux impôts.
11:37Il est organisé par l'extrême-gauche
11:39du fait d'une absence totale
11:41de la majorité.
11:43Si vous regardez les bandes d'Assemblée,
11:45la majorité est très relative,
11:47ce qu'on appelle le socle.
11:49Les macronistes, en gros,
11:51sont absents.
11:53Ils sont en théorie
11:55autour de 200.
11:57Il y en a 20-30
11:59dans l'hémicycle.
12:01Pourquoi ?
12:03Parce que je crois qu'ils veulent laisser
12:05se développer ce sentiment de chaos
12:07porté par l'extrême-gauche
12:09pour justifier
12:11leur augmentation fiscale à eux.
12:13Je rappelle que le gouvernement
12:15a présenté un budget
12:17avec 30 milliards de hausses
12:19d'impôts et de charges.
12:21C'est le choc le plus violent en matière fiscale
12:23depuis 1981.
12:25Mais c'est l'un des déficits
12:27les plus importants.
12:29Pour réduire le déficit,
12:31il y avait une autre méthode, c'était diminuer les dépenses.
12:33Or, les dépenses
12:35continuent d'augmenter.
12:37L'état continue
12:39à dépenser.
12:41Ne pas augmenter les dépenses
12:43et, normalement,
12:45ne pas augmenter les taxes et les impôts ?
12:47Absolument.
12:49Reconnaissons que vous avez une nette différence
12:51avec le RN sur ce sujet,
12:53qui pourrait être taxé de gauche.
12:55On peut avoir des nuances,
12:57mais ce procès sur la gauche
12:59est dépassé.
13:01J'ai vu qui a demandé
13:03la diminution des impôts de production.
13:05C'est un amendement du RN
13:07sur la CVAE.
13:09Donc, arrêtons aussi
13:11de laisser croire
13:13qu'il y a cette dérive.
13:15Je vois plutôt une attitude de responsabilité.
13:17Bien sûr qu'on a des différences.
13:19Je n'ai pas voté
13:21pour l'abrogation de la réforme des retraites
13:23parce que, compte tenu de l'évolution démographique,
13:25ça me paraissait inopportun.
13:27Bien sûr que je souhaite
13:29qu'il y ait beaucoup moins de charges
13:31qui pèsent sur les entreprises
13:33et sur les Français qui réussissent.
13:35Arrêtons de prendre pour cible
13:37les Français qui réussissent.
13:39C'est cette idéologie de gauche
13:41qui, quelque part, a gangréné notre pays.
13:43On le voit sur l'autorité, mais aussi sur les compagnies.
13:45Éric Ciotti, on va conclure
13:47notre interview sur CNews et Europe 1.
13:49C'est le jour J aux Etats-Unis.
13:51Vous ne faites pas mystère de votre soutien
13:53à Donald Trump.
13:55Qu'en répondez-vous à l'argument du chaos,
13:57de l'éruption de violence
13:59associée au candidat Trump ?
14:01Est-ce qu'il risque de basculer,
14:03quel que soit le résultat, dans l'inconnu ?
14:05Je regarde nos intérêts.
14:07Ce qui se passe aux Etats-Unis,
14:09malheureusement, arrive très souvent,
14:114 ou 5 ans après, en Europe et en France.
14:13On a eu l'arrivée du wokeisme,
14:15terrifiant, avec les démocrates,
14:17qui explique aussi
14:19beaucoup de nos problématiques.
14:21On a l'immigration de masse
14:23qui a été multipliée par 5
14:25avec les démocrates,
14:27l'immigration irrégulière.
14:29Donald Trump, pour vous,
14:31est l'homme de la paix.
14:33Quand les républicains étaient au pouvoir,
14:35qui a apporté les accords d'Abraham
14:37au Proche-Orient,
14:39qui était sur le point d'aboutir
14:41à une paix historique ?
14:43Qui s'est retiré de l'Afghanistan,
14:45si ce n'est Biden,
14:47en voyant un message terrifiant ?
14:49Qui a laissé prospérer
14:51l'Afghanistan ?
14:53C'est l'Afghanistan.
14:55C'est l'Afghanistan.
14:57Mais qui a laissé prospérer
14:59la guerre en Ukraine,
15:01en profitant économiquement
15:03de la faiblesse de l'Europe ?
15:05Celui qui est capable de régler
15:07les conflits,
15:09ou peut-être trouver un accord
15:11en Ukraine et au Proche-Orient,
15:13c'est Donald Trump.
15:15Je pense qu'il a plus d'atouts
15:17et de capacités à le faire
15:19que les démocrates l'ont fait.
15:21Il y a cette dérive aussi
15:23vers la gauche et l'ultra-gauche.
15:25Après, on peut apprécier
15:27ou pas la personnalité de Donald Trump.
15:29Il y a des codes aux Etats-Unis
15:31qui ne sont pas les nôtres.
15:33Il y a un spectacle qui n'est pas le nôtre.
15:35Mais sur le fond, je suis convaincu
15:37que les républicains et que la politique
15:39telle qu'elle avait été appliquée
15:41sous Donald Trump et qui pourrait être
15:43à nouveau appliquée demain,
15:45serait plus profitable pour les équilibres
15:47économiques et diplomatiques
15:49et pour la paix dans le monde.
15:51La nuit américaine est à vivre.
15:53Il y en a qui ne les assument pas.
15:55Je dis en liberté ce que je crois
15:57et ce que je pense, même si c'est
15:59contre le système.
16:01Vous étiez l'invité de la grande interview
16:03sur CNews Europe 1.
16:05La nuit américaine est à vivre.
16:07Bonne journée et à bientôt.

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