Avec Jean-Michel Jacquemin-Raffestin, journaliste, auteur du tome 3 de "Ne leur pardonnez pas ! Ils savent très bien ce qu'ils font" publié aux éditions Nouvelle Terre.
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00:00— Sud Radio Bercov, dans tous ses états, le face-à-face.
00:06— Et vous voyez, il y a un poids commun, mais en fait, c'est un poids aux antipodes,
00:10entre Jean-Michel-Jacques Marafestin et Jésus-Christ. C'est pas tout à fait la même catégorie dans laquelle ils boxent,
00:19mais quand même, Jésus-Christ disait « Pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu'ils font ».
00:24Jean-Michel-Jacques Marafestin répète sur 3 volumes, et 3 gros volumes, parce qu'il travaille, Jean-Michel-Jacques Marafestin,
00:31« Ne leur pardonnez pas, ils savent très bien ce qu'ils font ». Et il en est au tome 3.
00:36Au tome 3, nous l'avions déjà reçu d'abord, il a fait le tome 1, le tome 2, et puis il y va.
00:42Alors en plus, il faut que je vous dise, c'est que beaucoup de gens disent « Mais comment tu reçois Jean-Michel-Jacques Marafestin ? »
00:48C'est un complotiste. Ah bon ? Oui, c'est un complotiste, il est sulfureux.
00:54Regarde par qui il fait les préfaces. La première préface, c'est Martine Vonner, l'ancienne députée.
00:59La seconde, c'est Carlo Alberto Brusa, l'avocat. Et puis avec le docteur Éric Loridan, enfin, qu'est-ce qu'il se passe ?
01:07Mais pourtant, et pourtant, c'est intéressant parce que ce qu'il a écrit, lui, il y a 2 ou 3 ans, comme d'autres, rappelez-vous,
01:14Raoult, Perron, et puis beaucoup d'autres, Christine Cotton, et puis tous les autres.
01:20Et aujourd'hui, ils sont relayés quand même, il faut le dire, par des gens en Amérique et ailleurs.
01:27Et ils sont relayés par n'importe qui, par Robert Kennedy Jr.
01:31Si c'est Trump, demain, qui est président, Robert Kennedy Jr. prend le ministère de la Santé.
01:39Et ça va débouler du point de vue de Big Pharma.
01:42Ça ne va pas être très, très, très amusant.
01:44Peu importe, on ne va pas anticiper.
01:46Ce qui est intéressant, et c'est pour ça qu'on s'en prend de partie, ni pour l'un, ni pour l'autre,
01:50mais vous avez, en tout cas, une espèce de prise de conscience qui est très forte un peu partout dans le monde aujourd'hui.
01:57Et on le voit, et ça ne va faire que s'accentuer.
02:00Mais Jean-Michel Jacquet, moi j'ai une question à vous poser d'abord.
02:03Pourquoi vous avez besoin de faire aussi important ?
02:06C'est les informations, c'est ça.
02:08On voit le travail que vous faites.
02:10Mais pourquoi vous faites trois gros volumes comme ça ?
02:12Bonjour André, d'abord.
02:14Merci de me recevoir.
02:15Le troisième volume n'était pas du tout prévu.
02:18Mon éditeur m'avait demandé s'il y aurait un tome 3, et j'avais dit non.
02:21Parce que je veux écrire sur la guerre que les États-Unis font justement à la Russie, sur le dos de l'Ukraine et de l'Europe.
02:29Et puis au fur et à mesure où j'ai plongé dans les documents que je collectais depuis deux, trois ans,
02:34je me suis aperçu que finalement ce serait un tome 3,
02:36parce qu'on retrouvait les mêmes individus pour mettre la pagaille dans le monde.
02:41Donc c'est devenu un tome 3.
02:43Alors justement, c'est vraiment très informé.
02:48On peut être d'accord avec vous ou pas d'accord avec vous.
02:51Mais il y a des informations, des extraits, des extraits vraiment de discours, des extraits de documents.
02:58Alors là, c'est effectivement axé sur ce qui s'est passé entre la Russie et l'Ukraine,
03:03mais pas depuis deux ans, mais depuis quinze ans, dix ans.
03:06Depuis plus de trente ans.
03:08Depuis plus de trente ans, j'ai trouvé des documents qui prouvent qu'il y a trente ans,
03:11tout avait déjà été préparé, scénarisé, dans le détail.
03:16Documents à l'appui, toujours.
03:19Et j'ai mis en note les notes de bas de page pour que les lecteurs puissent télécharger ces documents.
03:23Ils sont sur Internet, on les trouve.
03:25Il y a même un document qui date de 1954, où déjà à l'époque de l'URSS,
03:30le FBI avait demandé à une université américaine de faire un document
03:37de rechercher comment détacher l'Ukraine de l'URSS.
03:40En 1954 !
03:41Voilà, donc évidemment en 91, quand il y a eu l'explosion de l'URSS, ils ont sauté dessus.
03:46Et ça fait quand même trente ans qu'il y a des militaires américains et britanniques en Ukraine.
03:54Et on entend beaucoup la question, est-ce que l'Ukraine va pouvoir rentrer dans l'OTAN ?
03:59On ferait mieux de demander depuis quand l'OTAN est rentrée en Ukraine ?
04:02Alors racontez-nous, racontons un peu comment ce processus s'est passé,
04:07parce qu'il y a certes les élections américaines d'aujourd'hui et demain,
04:11mais enfin il y a pendant ce temps, la guerre continue, les guerres continuent.
04:15Alors racontons un peu la jeunesse de ce qui s'est passé,
04:18avec ce que vous avez découvert par rapport à ce qu'on ne connaît pas encore.
04:21Alors déjà, si vous le permettez, j'aimerais planter le décor.
04:24Parce que beaucoup de gens ne savent pas, par exemple,
04:27que les États-Unis ont 850 bases militaires dans le monde, dans 80 pays, avec 200 000 militaires.
04:33La Russie en a 15, une en Syrie et les autres sont dans les anciennes républiques soviétiques.
04:39Et la Chine en a 15.
04:41Donc vous voyez quand même, 850...
04:44USA 850, Chine 15, Russie 15.
04:47Et 15 et 5 de l'autre côté.
04:49Et les 850 bases, vous parlez en dehors des États-Unis ?
04:52Oui, en dehors des États-Unis, dans 80 pays.
04:55Et donc ça fait 30 ans qu'ils essayent de prendre la main en Ukraine,
05:00pour déstabiliser justement parce que...
05:03Et ils le disent, ils ne s'en cachent pas.
05:05Mais pourquoi faire ? Quels sont leurs intérêts ?
05:08Alors déjà, ils veulent garder l'Asie pour eux.
05:11Vous avez dû voir dans le livre, il y a la carte de la Nouvelle-Russie.
05:15Ils l'ont divisée en 42 pays.
05:18Mais qui, ils ?
05:19Justement, non, je vous débranche.
05:20Les Américains.
05:21Norton.
05:22Ça s'appelle Norton.
05:24Non, c'est à pouvoir américain, pas...
05:26Quand vous dites les Américains, c'est trop vaste, pardon.
05:29Qui a fait ça ?
05:30La CIA, l'ARMÉ et le DOD.
05:32On retrouve le DOD qu'on avait trouvé dans le tome 2 pour une certaine injection.
05:37C'est toujours les mêmes.
05:39C'est pour ça que c'est devenu un tome 3, justement.
05:41D'accord.
05:42Et alors, continuez à planter le décor.
05:45Je vais continuer à planter le décor.
05:47Imaginez que Poutine fasse une révolution à Mexico.
05:52Il met en place un président mexicain à sa botte.
05:57Ils prennent une Russe.
06:00Il lui donne la nationalité mexicaine.
06:03Et dès le lendemain, elle est ministre des Finances.
06:06Deux, trois mois après, ils font pareil avec une autre pour qu'elle soit ministre de la Santé.
06:11Et puis, ils construisent une douzaine de bases militaires à la frontière américaine.
06:16Et 42 laboratoires Biolab.
06:19Vous voulez dire que c'est les USA et l'Ukraine ?
06:21Pensez-vous que les USA resteraient passifs ?
06:24Non, c'est pour expliquer ce qui s'est passé réellement.
06:27C'est ce que les Américains ont fait en Ukraine.
06:29Donc, imaginez l'inverse au Mexique.
06:31Est-ce que vous pensez que les Américains resteraient passifs ?
06:33Non, certainement pas.
06:35Et il faut savoir que...
06:37Pardon, excusez-moi.
06:38Vous parlez dans votre livre aussi de l'exemple de Kennedy-Khrouchev.
06:42Oui, bien sûr.
06:44Bien sûr, en 1962, Kennedy et Khrouchev ont quand même réussi à s'entendre
06:49pour arrêter ce qui aurait pu devenir la Troisième Guerre mondiale à l'époque.
06:54Et aujourd'hui, on a des dirigeants qui ne sont pas capables.
06:58Mais ce n'est pas qu'ils ne sont pas capables, c'est qu'ils ne veulent pas du tout arrêter ce qui se passe.
07:03Il faut bien savoir que les Américains avaient très peur de l'entente Allemagne-Russie.
07:10La force de la Russie, la force économique de l'Allemagne, il fallait absolument la détruire.
07:15D'ailleurs, les Suédois ont sorti un article qui est dans le livre
07:19dans lequel ils expliquent comment détruire la Russie en lui arrachant l'Ukraine.
07:25Mais ces vieux, déjà Condoleezza Rice expliquait à l'époque...
07:30Condoleezza Rice, c'était du temps de Bush, ça ?
07:32Oui, c'est ça. C'était la secrétaire d'État, l'équivalent du ministre des Affaires étrangères.
07:37Elle expliquait que 80% de l'économie de la Russie tenait avec le gaz et le pétrole
07:44et que si on leur coupait ça, on pourrait gagner sur eux.
07:49Donc on arrive à Nord Stream.
07:52Nord Stream, c'est tout à fait extraordinaire.
07:54Le gazoduc.
07:55Je rappelle, le gazoduc.
07:57Il faut quand même rappeler que ce n'est pas le premier gazoduc que les Américains font sauter.
08:01Sous Reagan, ils ont déjà fait sauter un gazoduc russe
08:05grâce aux informations données par le président Mitterrand à l'époque.
08:08Donc ils ont l'habitude de ça.
08:10Et ils ont largement annoncé, donc déjà Condoleezza Rice,
08:14Victor Ryan Huland avait aussi expliqué que si on coupait le gaz,
08:20finalement la Russie tomberait.
08:23Ils étaient très très sûrs que la Russie allait s'effondrer,
08:26que l'économie russe allait s'effondrer.
08:28Alors qu'aujourd'hui, il y a les 9e et la 18e licences économiques mondiales.
08:32Rappelons, Bruno Le Maire le disait aussi.
08:34Le président Biden, en janvier 2022, à Washington, à côté du chancelier allemand,
08:40a déclaré que si les Russes franchissaient la frontière,
08:43eh bien le gazoduc serait terminé, il le ferait sauter.
08:48Ils ne s'en sont absolument pas cachés.
08:50Et puis alors, évidemment, il n'y a que des médias français,
08:56des journalistes français qui aujourd'hui ne savent pas qui a fait sauter le gazoduc.
09:00Mais enfin, sinon, les gens qui s'intéressent un petit peu et qui s'en forment,
09:03tout le monde le sait.
09:05D'ailleurs, Viktor Orland a dit que ça ne restait à présent qu'un tuyau
09:11qui allait rouiller au fond de l'océan et que c'était très bien.
09:14Vous avez l'ancien ministre des Affaires étrangères, Donald Trump,
09:19qui a tweeté, merci, thank you USA.
09:23Le polonais voulait dire.
09:25Oui, Donald Tusk.
09:28Donc tout le monde sait aujourd'hui, à part nos politiques français,
09:34si je m'en tiens à la porte-parole, l'ancienne porte-parole du gouvernement
09:38qui ne voyait pas du tout qui avait pu faire sauter Nord Stream.
09:41Alors au-delà de ça, aujourd'hui, par rapport à ce qui se passe,
09:44alors on ne va pas rappeler les accords de Minsk,
09:46on ne va pas rappeler ce qui s'est passé, vous le racontez absolument dans votre livre,
09:50mais ça on le sait, mais vous le développez.
09:53Ce qui s'est passé, vous l'appelez la tentative en avril à Ankara,
09:57entre Zelensky et les Russes, ils allaient arrêter la guerre un mois et demi après.
10:01Boris Johnson est venu en disant, attention, vous aurez les armes, vous aurez tout, etc.
10:05Mais avec le recul, Jean-Michel Jacques Maire à Festin,
10:09vous dites ne leur pardonnez pas.
10:11Au fond, c'était vraiment une tentative de démembrement de la Russie
10:15et vous dites prendre l'Ukraine.
10:17Est-ce que quelque part, ils ne l'ont pas déjà prise par les achats de territoires, etc.
10:22de domaines blés, etc.
10:26Oui, bien sûr, l'Ukraine n'appartient plus à l'Ukraine,
10:29elle appartient à BlackRock qui a acheté énormément de sociétés.
10:33Alors bien sûr, on lit la désinformation en disant,
10:36mais non, les sociétés restent ukrainiennes, le PDG est ukrainien.
10:39Oui, c'est vrai, les PDG sont ukrainiens,
10:42mais si vous remontez pour avoir les actionnaires,
10:47on s'aperçoit que ça appartient à des holdings qui ont leur siège à Chypre ou au Luxembourg.
10:53Et puis en remontant, ces holdings eux-mêmes appartiennent à BlackRock ou à Vanguard.
10:58BlackRock ayant des parts dans Vanguard,
11:01Vanguard ayant des parts dans BlackRock.
11:04Et donc, ceci fait qu'aujourd'hui, là où on en est aujourd'hui, 2024,
11:12dans cette région du monde que vous analysez, etc.
11:15On en est où dans le rapport des forces contenues,
11:17ce qui passait à Kazin avec les BRICS, dont vous parlez aussi ?
11:21On en est où d'après vos recherches et d'après ce que vous dites ?
11:24On en est à un changement catégorique dans le monde, je pense.
11:30D'abord parce qu'avec les BRICS, la dédollarisation s'accélère beaucoup.
11:35Alors on va voir quel sera le résultat des élections américaines.
11:40Mais les BRICS prennent de plus en plus d'ampleur.
11:44Il y a des nouveaux gelisés là.
11:46Il y a 25 partenaires qui vont rentrer l'année prochaine.
11:51Donc c'est évident que les Américains et le dollar perdent la partie pour le moment.
11:59Alors oui, on va juste en parler après cette petite pause.
12:03Jean-Michel Jacquemart à Vestin.
12:05Et on va revenir à un certain nombre de faits que vous racontez dans votre livre
12:11et qui sont assez parlants.
12:13Et si vous voulez réagir ou vous voulez poser une question,
12:16vous pouvez nous appeler au 0826 300 300.
12:31Et nous sommes toujours avec Jean-Michel Jacquemart à Vestin.
12:34Ne le pardonnez pas, tome 3, ils savent très bien ce qu'ils font.
12:38Et là, ils parlent effectivement de tout ce qui s'est passé,
12:42ce qui se passe encore du côté de l'Ukraine, de la Russie, des conséquences.
12:48Et puis aujourd'hui, évidemment, on est dans le village monde.
12:51On est dans le village monde et tout le monde est concerné.
12:55Alors vous racontez très bien depuis le Homaïdan, depuis tout cela,
12:59comment cette guerre évolue.
13:01Vous êtes remonté d'ailleurs en 1954 pratiquement.
13:04Les accords de Minsk, ça on en a parlé.
13:07Au fond, ce qu'on voit aujourd'hui, c'est une espèce de volonté effectivement
13:13qui existe depuis Zbigniew Brzezinski, vous savez, le Grand Échiquier, etc.
13:17Vous en parlez aussi.
13:19– En 97.
13:20– C'est 97, c'est ça ?
13:21– 97, le Grand Échiquier.
13:22– Alors rappelez un peu quel était justement le programme des néoconservateurs de l'époque.
13:26– Bien déjà dans son livre, le Grand Échiquier,
13:29il expliquait qu'il fallait absolument séparer l'Ukraine
13:33et que c'était facile économiquement de faire tomber la Russie.
13:38Mais 97, mais il y avait déjà des rapports qui étaient préparés depuis 91-93.
13:43– Oui, depuis l'effondrement de l'URSS.
13:45– Oui, depuis l'effondrement et ils ont vu ça depuis très très longtemps.
13:49Et ils sont en Ukraine depuis l'époque.
13:51– Mais est-ce qu'il n'y a pas eu des accords, même s'il n'a pas été écrit,
13:54que l'OTAN ne franchirait pas telle ou telle frontière à l'Est
13:58et c'est pour ça que la Russie a accepté que l'URSS,
14:02la réunion de l'Allemagne.
14:04– Alors justement, il y a eu des accords, même si pour certains journalistes
14:07qui ont dit en général, non, il n'y avait pas d'écrit.
14:09Oui, il y a eu des accords, ils sont dans le livre, on peut les trouver,
14:13qui ont été faits en 93, à l'époque de Boris Helstin.
14:19Et oui, il y a eu des accords de fait, comme il y a eu des accords,
14:23vous avez parlé tout à l'heure des accords de…
14:26– De Minsk, en Turquie.
14:27– Non, non, en Turquie.
14:28– Alors en Turquie, Ankara, bien sûr.
14:29Les accords d'Ankara, deux mois après l'entrée de l'opération spéciale,
14:37il y a eu des accords signés, ils étaient d'accord d'ailleurs,
14:41et dans ces accords, il était convenu que la Russie
14:44devait se retirer de la région de Kiev.
14:47– Tout à fait.
14:48– Et quand Poutine a tenu ses engagements et qu'il s'est retiré,
14:53les médias ont dit, oui, Poutine était en train de perdre, il se retire.
14:56Mais ce n'était pas du tout, c'était les engagements,
14:58il tenait les engagements qui avaient été signés.
15:01Et si ça avait été arrêté à cette époque, si ça avait été signé à cette époque,
15:05c'était centaines de milliers de morts en moins,
15:08puisque à la fin de l'année dernière, on était à 500 000,
15:11même Robert Kennedy, dont vous avez parlé tout à l'heure,
15:15dans une interview parle de 500 000.
15:17Et là, cette semaine, j'ai vu que depuis le début de l'année,
15:20on est à 480 000 morts en Ukraine.
15:23Et ce que la télévision française ne montre pas,
15:26mais par contre que la télévision allemande montre au journal,
15:29c'est les rafles dans les rues.
15:31À la sortie des cinémas, ils ont fait un reportage
15:35où on sort un homme de sa voiture, il est avec ses enfants, avec sa femme,
15:39on le sort de sa voiture, on le met dans un camion
15:41et puis quelques jours plus tard, il se retrouve au front.
15:44C'est terrible ce qui se passe en Ukraine.
15:46Les Français ne sont pas informés, mais c'est vraiment des rafles continuelles.
15:51Vous allez chercher votre pain, vous ne rentrerez pas chez vous.
15:54– Oui, ils cherchent tout le monde, soldats, tout le monde en brigadier.
15:58– Ils n'ont plus d'armée.
15:59Et le pire, André, c'est que le rapport Rand, dont je vous parle, qui est de 1994,
16:05c'est indiqué dans le rapport que de toute façon,
16:08l'armée ukrainienne va s'effondrer, qu'elle sera détruite.
16:11C'est prévu, ça aussi.
16:13– C'est la RAND Corporation qui avait écrit ça.
16:15– Oui, c'est dans les rapports.
16:17Donc tout est prévu, même la chute de l'Ukraine.
16:20– Oui, et donc nous allons remplacer par tel ou tel pouvoir,
16:23enfin ça on l'a vu d'ailleurs après Maïdan, après tout cela,
16:27qu'on a mis à la tête.
16:29– Alors les gens ne savent pas, excusez-moi,
16:31les gens ne savent pas non plus qui est Zelensky.
16:34– Alors qui est Zelensky ?
16:36– Voilà, alors en dehors du fait que c'est un individu
16:38qui sait jouer du piano avec un certain organe,
16:41c'était un clown, un comédien, qui en 2012,
16:46deux ans avant le Maïdan,
16:48a tourné un film dans lequel il était Napoléon
16:51qui allait envahir la Russie.
16:53Et les Américains l'ont vu,
16:55et le film a très vite disparu d'ailleurs en Ukraine.
16:59– C'est un film ukrainien, enfin tourné en Ukraine.
17:02– Les scénaristes d'Hollywood ont préparé une série,
17:05Serviteurs du peuple,
17:07où un professeur d'histoire, Soloborekho,
17:11devient président de l'Ukraine.
17:15Il y a eu trois séries.
17:17– C'était joué par Zelensky.
17:19– Il y a eu trois saisons.
17:21La troisième saison, le dernier épisode,
17:23où il est élu président,
17:25s'est passé quatre jours avant le 19 mai 2019.
17:31Et naturellement, il gagne.
17:33Et quatre jours après, il y avait l'élection en Ukraine,
17:35et il a été élu au premier tour.
17:37C'est la meilleure campagne pré-électorale
17:39qu'il y ait jamais eue au monde.
17:41Mais ce sont les scénaristes d'Hollywood qui l'ont fait.
17:44Et donc c'est vraiment la marionnette des Américains.
17:47Je pense sincèrement, je le casse assez dans le livre,
17:50donc je pense sincèrement que quand il a été élu,
17:53il pensait vraiment qu'il allait pouvoir faire la paix avec les territoires.
17:57– Oui, il devait peut-être être sincère à ce moment-là.
17:59– Je pense qu'à ce moment-là, il était sincère.
18:01Ensuite, il a été très vite rattrapé par la part nazie à l'Arada.
18:07L'Arada, c'est l'Assemblée nationale ukrainienne, à Kiev,
18:12où il y a un fort pourcentage de nazis.
18:15Et dès septembre 2019, il a été rattrapé par eux.
18:18Et ils ne l'ont pas laissé faire ce qu'ils voulaient.
18:20Il a été pris en main.
18:22Et puis après, je pense que la moutarde lui est montée au nez.
18:25Enfin, quand je dis la moutarde, c'est peut-être la farine plutôt.
18:27– C'est une autre chose.
18:28– Voilà.
18:29– Vous voulez dire que c'est nous les gars de la marine, c'est ça ?
18:32– Oui, il est vraiment devenu le pantin des Américains.
18:35– Mais alors justement, c'est intéressant,
18:38parce que comment vous expliquez que toute la presse occidentale,
18:42en tout cas la grosse majorité des médias,
18:46ont pris fait et cause pour Zelensky ?
18:49Évidemment, l'Ukraine était envahie, on peut comprendre.
18:51C'était le Goliath russe qui envahissait le David ukrainien.
18:56Mais certains allaient jusqu'à comparer effectivement
18:59Poutine à Hitler et Zelensky à Churchill.
19:02– Oui, alors là, ça va un peu loin quand même,
19:04comparer Zelensky à Churchill.
19:06Oui, c'est monsieur BHL qui a dit, je l'ai pris pour un coluche,
19:09et quand je l'ai vu dans la rue dire à Biden,
19:11j'ai pas besoin d'un taxi, j'ai besoin d'armes,
19:13il était devenu Churchill.
19:15– Oui, je n'ai pas besoin d'un taxi pour rentrer au Sénégal, etc.
19:18Non mais au-delà de ça, au-delà des déclarations de tel ou de tel,
19:23qu'est-ce qui fait qu'on a pris, et ça va au-delà,
19:27on dit, mais oui, il faut les aider, regardez, l'Union européenne,
19:31de Rousseau à von der Leyen, à Biden, en passant par toute l'Europe,
19:36il faut absolument, et encore aujourd'hui, aider l'Ukraine.
19:39Vous vous dites quoi ? Il ne faut plus les aider ou quoi ?
19:41– D'abord, c'est très simple, nous n'avons plus de médias,
19:44nous n'avons plus de journalistes, nous avons des influenceurs.
19:48Déjà, on a déjà vu ça depuis 3-4 ans quand même,
19:51ce sont des influenceurs.
19:53Ils ne disent pas la vérité, pourquoi ?
19:55– Pas tous, pas tous.
19:56– Je ne sais pas, peut-être que si on leur supprimait les subventions
19:59et qu'ils gagnaient de l'argent simplement par le travail,
20:02peut-être nous diraient-ils la vérité.
20:03Je pense qu'ils ont tous oublié la charte de Munich du journaliste,
20:07tout simplement.
20:09– Oui, d'abord, ne généralisons pas, tous ne sont pas comme ça.
20:13– Non.
20:14– Et il y en a qui font très bien leur boulot.
20:16– La grande majorité.
20:18– Mais disons simplement, Jean-Michel Jacquemin-Raphastin,
20:21qu'est-ce qui fait qu'au-delà des médias,
20:24qu'est-ce qui fait quand même que les politiques,
20:26les chefs d'État ont pris effectivement position ?
20:30Tous.
20:31Et encore aujourd'hui, quand il y a une légère réticence,
20:36ou même une réticence comme Victor Orban,
20:39ou le président tchèque, Slovaque, Fico, etc.,
20:45on leur tombe dessus.
20:47– Ça, ce sont vraiment des hommes politiques
20:49qui aiment leur pays et qui défendent leur pays.
20:51Mais eux, ils ne font pas partie de Davos,
20:53ils n'ont pas été cooptés par Davos,
20:55ils n'ont pas été mis en place par Davos,
20:57ou par les Bilderbergs, ou par la Trilatérale,
21:01comme nous avons M. Macron, comme il y a eu Rajiv Issounak,
21:05comme il y a eu Boris Johnson, comme il y a Trudeau au Canada.
21:08Tous ces gens-là sont des gens, des pantins
21:10qui sont aux ordres de ceux qui dirigent au-dessus.
21:13– Oui, mais alors justement, vous dites pantin,
21:16ou pas pantin, mais il y a quand même…
21:18C'est là où vous serez un peu complotiste, ou un peu beaucoup.
21:21Il y a quoi ? Il y a ce qu'il y a vraiment.
21:23Est-ce qu'il y a besoin, il y a un complot
21:25de gens qui sont ensemble, qui disent voilà,
21:27on va faire ça, etc. ou pas ?
21:29– Je crois que le conflit en Ukraine
21:31démontre bien un complot quand même.
21:33Aujourd'hui, on est tous conscients que c'est un complot.
21:37On massacre des centaines de milliers de gens
21:41pour prendre le pouvoir en Ukraine,
21:43pour simplement détruire la Russie.
21:46Et qu'est-ce qui se passe ?
21:47Mais la Russie, elle n'est pas détruite du tout,
21:49elle est encore plus forte qu'en 2022.
21:51Et puis, ce que les gens ne savent pas,
21:53c'est que nous, on n'a pas droit aux produits russes,
21:57le pétrole, le gaz, tout ça, on n'y a pas droit.
22:01De Russie, mais on le reçoit quand même
22:03parce qu'il passe par l'Inde.
22:05Et l'Inde nous le revend en prenant son pourcentage.
22:08Il faut savoir que les Américains n'ont pas arrêté
22:12d'acheter de l'uranium en Russie.
22:14Au contraire, ils continuent d'acheter de l'uranium.
22:16Ce qu'ils ont besoin, ils continuent de l'acheter en Russie.
22:18Donc, c'est vraiment de l'hypocrisie politique la plus totale.
22:23C'est vrai, en tout cas, Fabien Bouglet est venu nous montrer ici,
22:27dans cette émission, la feuille de route du département d'État
22:31par rapport aux banques avec qui, aux Russes,
22:33avec qui on peut toujours commercer en Amérique, c'est ça.
22:36Donc, vous dites, pendant la guerre, le business continue.
22:38Je parle de lui dans le livre, d'ailleurs.
22:40Pendant la guerre, le business continue, quoi.
22:42Voilà.
22:43Et vous, en fait, Jean-Michel, Jacques Merhafesta,
22:48en fait, qu'est-ce qui vous motive à écrire tout cela ?
22:51Pour vous, c'est quoi ?
22:53Comme vous l'avez fait pour les précédents livres,
22:55sur le Covid ou autre.
22:57C'est quoi ?
22:59Je pense que c'est une mission de vie.
23:01Mais c'est surtout passionnant,
23:03parce que je fais ce qu'a dit M. Philippe de Villiers un jour.
23:07Il a tiré le fil et puis il y a tout qui vient.
23:09Et quand on commence à chercher, on trouve tellement d'informations,
23:12puis ça nous renvoie sur d'autres, puis sur d'autres et sur d'autres.
23:16Et c'est passionnant comme travail.
23:18Alors, écoutez, on va continuer à parler de ce travail.
23:21Effectivement, beaucoup vont dire, mais ce n'est pas vrai, ce n'est pas vrai.
23:25D'autres vont dire, mais oui.
23:26En tout cas, écoutez, lisez et cherchez et documentez-vous vous-même,
23:30puisque toutes les références sont données.
23:32Les documents officiels sont vrais.
23:34C'est ça.
23:35Comme toujours avec moi.
23:36Tous les liens, effectivement.
23:37On se retrouve avec Jean-Michel, Jacques Merhafesta,
23:40juste après cette petite pause.
23:42André Bercoff reçoit aujourd'hui dans son face-à-face Jean-Michel,
23:45Jacques Merhafesta pour son dernier livre,
23:48« Ne leur pardonnez pas », le tome 3.
23:50Si vous avez une question ou vous voulez réagir,
23:53n'hésitez pas à nous appeler au 0826 300 300.
24:07Et nous sommes toujours avec Jean-Michel, Jacques Merhafesta.
24:10« Ne leur pardonnez pas », ils savent très bien ce qu'ils font,
24:13tome 3 aux éditions Nouvelle Terre.
24:15Marie, je crois que nous avons...
24:16Oui, nous avons un auditeur, en effet,
24:18et c'est Georges qui nous appelle de Toulouse.
24:20Bonjour, Georges.
24:21Bonjour, Georges.
24:22Bonjour.
24:24Oui, bonjour.
24:25Oui, bonjour.
24:26On vous écoute, Georges.
24:27Oui.
24:28D'abord, vous remerciez cette émission.
24:32Dire qu'en fait, beaucoup de gens pensent comme les propos que j'ai entendus.
24:38Oui.
24:39Il y a une espèce d'omerta dans le pays où tout le monde a peur de parler, de dire...
24:48« Tout le monde a peur », vous dites.
24:50Mais pourquoi tout le monde a peur ?
24:51Pourquoi ? De quoi ? De quoi ?
24:53Georges, de quoi on a peur ?
24:55Non, mais ça m'intéresse vraiment quand vous dites « tout le monde a peur » à votre avis.
24:58Parce qu'actuellement, il y a un politiquement correct, tout simplement.
25:06J'ai pu vivre même ça dans des réunions en famille, avec des amis.
25:10Avec des amis, on a fait des discuter, notamment avec la jeune génération
25:14qui n'a pas connu l'époque de l'Union soviétique et tout ça.
25:19Et donc, il y a un gang.
25:24Je suis allé en Ukraine quelque temps avant le Covid, comme ça, en voyage.
25:29Je me suis regardé et j'ai parfaitement compris que c'était en 2019.
25:36Avant 2001.
25:37Ah oui, avant 2001.
25:38En 2019, ça va.
25:39Oui.
25:402019.
25:412019, d'accord.
25:42Avant le Covid.
25:44Oui, d'accord.
25:47Et là, je me suis laissé en toit à Saint-Trold-du-Pierre.
25:54Et puis, j'ai pu voir.
25:59Et vous avez vu quoi, Georges ?
26:01Des vitres, des vitres, des vitres.
26:03Avec des impacts de balles.
26:05Et on m'a dit qu'on s'entraînait là, à balles réelles.
26:09Alors là, je me suis dit, les accords de Minsk, c'est terminé.
26:13S'ils s'entraînent au combat urbain, à balles réelles.
26:18C'était où ?
26:19Vous avez vu ça ?
26:21À Kiev ?
26:22À Tchernobyl.
26:23Ah, d'accord.
26:25À Tchernobyl.
26:28C'est où, Tchernobyl ?
26:29Oui, je pense.
26:30C'est où, ça ?
26:31Tchernobyl.
26:32Tchernobyl ?
26:33Mais Tchernobyl, c'est pas en Ukraine, Tchernobyl, pardon.
26:36Ah si, pardon.
26:37Tchernobyl, c'est en Ukraine, là.
26:39Tchernobyl, oui, oui, c'est moi qui suis perdu, là.
26:42Voilà.
26:43D'accord.
26:44Donc, vous voyez les impacts de balles, à balles réelles.
26:46Oui.
26:47Donc, on me dit, c'est l'armée ukrainienne, les gens.
26:49Je suis quelqu'un de l'armée ukrainienne, qui m'a dit, bon, ça s'entraînera à balles réelles.
26:52D'accord.
26:54Donc, j'ai...
26:55Quand on m'a demandé si j'étais à la cimitère, j'ai jamais dû me parler.
26:58Et pourtant, j'étais en régiment de commando.
27:02À balles réelles.
27:03D'accord.
27:04Jamais, jamais.
27:05Donc là, ça veut dire tout simplement, on se prépare à la guerre.
27:08On se préparait déjà.
27:09Oui, alors ça, je vais vous dire, Georges, de toute façon, la guerre du Donbass était engagée déjà depuis 15 ans.
27:15Il y avait...
27:16C'était le Donbass, c'était pas...
27:18Voilà, mais déjà, il y avait la lutte entre les russophones du Donbass et...
27:23C'est bien ça.
27:24C'est bien ça, c'est bien ça.
27:26Et l'ancien secrétaire général de l'OTAN, Stoltenberg, a fait une grave erreur puisqu'il a reconnu que la guerre était engagée depuis 2014.
27:36Donc si l'OTAN reconnaît ça, ce n'est plus Vladimir Poutine qui a déclenché la guerre.
27:42Ils ont bien reconnu que c'était eux, l'OTAN, en 2014.
27:45En 2014, oui, d'accord.
27:47Merci.
27:48Vous aviez une autre question à poser, Georges ?
27:50Ou à...
27:51Oui, alors juste une dernière chose qui m'a profondément choqué quand même.
27:54Oui ?
27:55Puisqu'on parle actuellement de ce qui se passe en Israël.
27:59Là, je suis... Dans mon voyage, je suis allé au Raven-Babillard, d'accord ?
28:04Et l'avenue de Moscou qui est juste collée au Raven-Babillard, hein...
28:09Ah oui, au Raven-Babillard où il y a eu le massacre.
28:12Oui, bien sûr, le massacre.
28:13Le massacre, hein.
28:14Bon, ils l'ont appelé, je crois, avenue Bande d'Irak.
28:17Oui, oui.
28:18Alors il faut quand même le faire, hein.
28:19Il faut quand même le faire.
28:20Oui, oui.
28:21Mais il y a le DSS ukrainien.
28:23Oui, oui.
28:24Et alors, dernière chose que je veux dire, c'est des trucs qui se préparent depuis longtemps,
28:27qui sont vieux, c'est-à-dire, j'appelle ça de réel politique.
28:31En 45, Wilson Churchill, dont on parlait tout à l'heure,
28:35il a fait venir mais des milliers de SS ukrainiens en Angleterre.
28:39Vous m'entendez ? En Angleterre.
28:41Et je peux vous l'envoyer, c'est des documents anglais qui ne sont pas passés sur la municipe,
28:44et bizarrement, ça a été plus loin censuré, hein.
28:47Mais je les ai, ces documents-là.
28:49En Angleterre.
28:51Pour ensuite les envoyer au Canada.
28:55Ah bon.
28:57Donc en Angleterre.
28:59En fait, il faut dire à ce monsieur que cette réelle politique a commencé en 45.
29:07Oui, ce n'était pas pour les mêmes motifs.
29:10Ils n'osaient pas parce que c'était l'URSS.
29:13Parce que c'était l'URSS.
29:15Mais ils ont toujours eu des visées sur l'Ukraine.
29:17Toujours, toujours, toujours.
29:18Ok, Georges. Non, non, mais ça, effectivement, il le dit, Jean-Michel Jacques-Marie Raffesta le dit très bien.
29:24Mais il faut savoir que Zelensky, deux jours avant son élection, a élevé Stéphane Bandera en héros national.
29:31Et puis, c'est bien connu quand même que des milliers de nazis ont été extradés aux États-Unis, au Canada,
29:39où ils ont énormément servi.
29:41En Russie. En URSS aussi, à un moment donné.
29:43Oui, mais les premiers secrétaires, le premier secrétaire général de l'OTAN ou des Nations Unies,
29:49le premier président de l'Union Européenne, c'était tous des nazis.
29:54Il faut le savoir quand même. Il y a tout le détail.
29:58Oui, non, c'est vrai. Enfin, c'est vrai.
30:01Il faut quand même, je ne dirais pas du tout ça pour nuancer, mais on l'a dit aussi des pères de l'Europe et tout ça.
30:08Évidemment, en tout cas, cette histoire, encore une fois, c'est la pensée binaire.
30:14Il y a les bons et les mauvais.
30:16Il y a eu des gens qui ont été dans le gris.
30:19Il y a eu beaucoup et il faut le dire aussi.
30:21Je crois que nous avons Chantal.
30:23Oui, nous avons Chantal qui nous appelle de Bastia. Bonjour Chantal.
30:26Oui, bonjour Chantal.
30:27Bonjour André, bonjour à votre invité.
30:30Bonjour Chantal.
30:31Je voudrais juste parler, votre invité, parler du complot, mais ce n'est même pas un complot.
30:37C'est à la vue et l'assut de tout le monde quand on se renseigne.
30:40Quand ils ont fait la réunion à Prague en juillet, je ne sais pas si c'est en 2022,
30:45où ils se sont tous réunis pour calculer comment ils allaient découper la Russie,
30:49ils ne se cachent même plus.
30:51Et je voudrais aussi, excusez-moi André, je voudrais juste parler des médias occidentaux.
30:57Il ne faut pas oublier que les médias anglo-saxons, en tout cas, sont beaucoup plus ouverts.
31:03Ils ont leurs défauts, mais il y a quand même le New York Times qui a sorti il y a 4-5 mois
31:08en disant qu'il y avait bien 12 agences de la CIA à la frontière de l'Ukraine et de la Russie depuis 2013.
31:15Et je voudrais quand même, ce n'est pas pour défendre les journalistes, mais je veux bien qu'il y ait une minorité de corrompus,
31:22mais je pense que ces gens-là ont aussi énormément de pression, dans les médias français surtout,
31:28et que c'est humain d'avoir peur et de perdre son travail quand on a des familles.
31:33Alors je ne dis pas que c'est bien, c'est vrai qu'il y en a d'autres.
31:35Mais bien sûr, il faut comprendre aussi les choses.
31:37Et je voudrais qu'ils soient plus solidaires entre eux.
31:43Et s'ils font bloc, ils peuvent gagner.
31:46Parce que je suis sûr qu'ils ne sont pas tous d'accord de ce qui se passe, que ce soit pour le Covid,
31:51que ce soit pour l'Ukraine, pour beaucoup de choses.
31:54C'est vrai, Chantal.
31:55C'est compliqué. Il faudrait le dire.
31:57Non mais c'est vrai, Chantal a tout à fait raison.
31:59Et j'en parlais dans le chapitre des médias, dans le tome 2,
32:02où un ancien directeur de France 2 a fait un livre et il expliquait qu'on n'a même pas à les censurer,
32:09ils se censurent eux-mêmes parce qu'ils ne veulent pas perdre leur emploi.
32:13Et on pourrait revenir encore plus loin.
32:15John C. Winton, qui était le rédacteur en chef du New York Times en 1880,
32:20lors d'un banquet, alors qu'il avait un collègue qui voulait lever son verre à la liberté de la presse,
32:26il leur a dit mais arrêtez, nous ne pouvons pas écrire ce que nous voulons,
32:30nous sommes les prostituées du pouvoir.
32:33Ça c'était en 1880.
32:35Non mais je suis d'accord, mais c'est ce que j'ai dit.
32:37Oui mais là vous allez un peu fort de café Jean-Michel
32:40parce qu'il y a eu des journalistes qui sont morts un peu partout,
32:43qui se sont battus et il y a des journalistes qui folent leur boulot.
32:46Vraiment, je ne suis pas pour défendre la profession de journaliste,
32:49je dis encore une fois qu'il y a des gens effectivement d'abord qui doivent gagner leur vie.
32:54Je ne dis pas que c'est bien ou pas bien,
32:56mais je crois qu'on ne peut pas faire autrement que de gagner sa vie.
32:58Mais surtout, je dirais encore aujourd'hui, je connais des jeunes,
33:02je peux en citer vraiment beaucoup, qui font leur boulot.
33:06Maintenant évidemment qu'il y a des pressions.
33:08Encore une fois les pressions ce n'est pas nouveau.
33:10Les pressions existent depuis les hiéroglyphes d'Abu Rabi.
33:14C'est depuis même avant Gutenberg dont nous ne racontons pas d'histoire.
33:19C'est comme dans tous les métiers de la vie,
33:21il y a des gens qui résistent et des gens qui se confient.
33:24Mais ce ne sont pas ceux qui font le journal de 20 heures en France.
33:27Je vous laisse cette opinion cher Jean-Michel.
33:31Quand on regarde le journal de 20 heures en Allemagne, on voit la différence.
33:34Oui, le journal de 20 heures en Allemagne ou peut-être ailleurs,
33:38je ne l'écoute pas, malheureusement je ne comprends pas l'Allemagne.
33:41Non mais Jean-Chantal avait raison, les journaux américains, les journalistes sont beaucoup plus libres,
33:45ils ont sorti des documents très importants.
33:47Vous savez pourquoi ?
33:48Il y a quelque chose, je répète parce que nous sommes en période d'élection,
33:51il y a quelque chose de très important dans la constitution américaine.
33:55Il y a beaucoup de choses qu'on peut reprocher à l'Amérique mais pas ça, c'est les contre-pouvoirs.
33:58Les contre-pouvoirs existent aux Etats-Unis.
34:00Le premier amendement sur la liberté d'expression est un vrai premier amendement
34:04sur protection de la liberté d'expression et heureusement qu'il y a ça.
34:07Je souhaite qu'il y ait cet amendement dans la constitution française.
34:11Je crois que nous avons...
34:13Nous avons aussi encore un nouvel auditeur, c'est Dominique qui nous appelle de Charente-Maritime.
34:17Dominique, bonjour.
34:19Oui, pour...
34:21Oui, je voulais compléter un petit peu, vous citiez une référence de livre,
34:24compléter le propos que je trouve très intéressant et juste de votre invitée,
34:28donc j'ai oublié le nom.
34:30Jean-Michel Jacquemart-Raffestin.
34:32Voilà.
34:33Voilà, c'est ça.
34:34Bon, bonjour à lui et puis bonjour à vous.
34:36Merci aussi pour vos émissions.
34:38Merci.
34:39Et donc j'avais lu il y a déjà un moment, parce que ça date de 2004,
34:42un livre qui s'appelle « Les guerres et les rats »
34:44qui a été écrit par un ancien fonctionnaire du département d'État américain
34:49qui s'appelle William Bloom.
34:51Oui.
34:52Et il écrivait avec toutes les références,
34:54c'est-à-dire fastidieux à lire parce que toutes les références y sont très bien documentées,
34:58les guerres et les rats menées par les USA à l'aide de la CIA
35:01et de l'infiltration dans tous les pays
35:03pour déstabiliser des pays en développement
35:05qui représentaient une richesse.
35:09Il avait écrit « L'État voyou » et c'est un livre qu'il faut lire aussi
35:12parce que, je ne sais pas s'il est encore édité,
35:14mais c'est très intéressant parce qu'on comprend les rouages de la politique américaine,
35:19la politique étrangère.
35:21Oui.
35:22Est-ce que j'ai encore le temps de vous citer une phrase très courte ?
35:25Allez-y.
35:26Alors, ce qu'il disait à l'époque, c'est George Kennan,
35:29qui était un responsable de la clinification.
35:31George Kennan, oui.
35:32Oui, très connu, très grand diplomate.
35:34Absolument.
35:35En 1948, il écrivait « Nous possédons environ 60% des richesses mondiales,
35:40mais seulement 6,3% de la population mondiale.
35:43Notre tâche dans l'avenir est de maintenir cette situation de disparité. »
35:47D'accord.
35:496,3% et 60%.
35:51Mais écoutez, je ne sais pas si on en est encore là aujourd'hui en 2024.
35:54On le verra.
35:55On se retrouve peut-être après une petite pause.
35:57On se retrouve juste après ça,
35:58mais vous pouvez continuer à nous appeler pour réagir ou poser votre question
36:02en composant le 0 826 300 300.
36:05Sud Radio, votre attention est notre plus belle récompense.
36:09Ça donne beaucoup de bien aux gens.
36:11Rien que de vous écouter à la radio régulièrement,
36:13c'est très agréable et c'est rare.
36:15Bon, écoutez, vous voulez me rendre ému, je le suis un peu.
36:19Sud Radio, parlons vrai.
36:23Sud Radio, Bercov dans tous ses états.
36:27Et nous sommes toujours et plus que jamais avec Jean-Michel,
36:30Jacques-Marie Raphestin.
36:31Ne leur pardonnez pas.
36:32Ils savent très bien ce qu'ils font.
36:34C'est le tome 3.
36:35C'est le tome 3.
36:36L'empire du mensonge et l'édition Nouvelle Terre.
36:39Alors, effectivement, on avait envie d'écouter.
36:43Mais je ne l'ai pas mis.
36:44La merveilleuse chanson de Jean de Meuraux et de Rézvani.
36:47J'aime tes mensonges.
36:49Mais au fond, au fond, au fond, Jean-Michel, Jacques-Marie Raphestin,
36:53vous racontez tout cela et c'est bien.
36:55Mais au fond, est-ce que le mensonge n'est pas consubstantiel au pouvoir
36:59de quel côté qu'il soit, russe, américain, gauche, droite et autres ?
37:03Est-ce que ce n'est pas à nous et au peuple et à tout le monde d'être vigilants ?
37:09C'est à nous d'être vigilants, justement.
37:12Vous me demandiez tout à l'heure ce qui me poussait à écrire.
37:15C'est parce qu'il y a eu une époque où je travaillais, j'étais parié,
37:18j'avais 4 enfants et je n'avais pas le temps de m'informer.
37:22Et à l'époque, j'aurais pu avaler toutes les informations qu'on me donnait.
37:26C'est justement parce qu'aujourd'hui, j'ai le temps, je suis en retraite,
37:29donc je peux faire mes recherches et je le fais pour ceux qui n'ont pas le temps,
37:33pour leur donner l'envie.
37:35Justement, c'est pour ça, dans ce livre, il y a 700 notes de bas de page.
37:39Le précédent, il y en avait 1500.
37:41J'étais hier soir avec un de mes lecteurs.
37:44Il me dit, je passe trois fois plus de temps dans les recherches
37:48que tu me fais faire que dans la lecture.
37:50Parce qu'il me dit, quand on va dans les notes de bas de page,
37:53on peut télécharger les documents et j'apprends plein de choses.
37:57Et finalement, je leur donne l'envie de chercher par eux-mêmes.
38:00L'envie d'avoir envie de chercher, effectivement.
38:03Ça fait 512 pages déjà sans les notes, votre livre.
38:07Mais dites-moi, je vais vous poser une question quand même,
38:09parce que incontestablement, je ne sais pas,
38:13vous m'avez dit, Aurantel, qu'un Russe aurait pu l'écrire.
38:16Alors, est-ce que vous n'êtes pas un tout petit peu agent russe, Jean-Michel?
38:19Est-ce que vous n'êtes pas un tout petit peu stipendier?
38:22J'ai commencé par le livre pour expliquer, justement,
38:25j'aimais beaucoup l'Ukraine, puisque je suis allé en Ukraine.
38:28J'ai commencé ma vie de journaliste et d'écrivain par Tchernobyl.
38:33Il y a eu quatre livres sur Tchernobyl.
38:36Dont le vôtre.
38:38Je connais bien ce pays.
38:42J'ai même été félicité par le président ukrainien pour le premier livre,
38:47qui était Leonid Kouchma, à l'époque.
38:50Donc j'ai planté le décor, je n'ai rien contre l'Ukraine,
38:54et je n'ai rien contre Poutine non plus.
38:57Moi, ce que je cherche, c'est la vérité.
38:59Donc tous les documents que j'ai mis, les recherches que j'ai faites,
39:02c'est la vérité.
39:04Vous avez commencé, c'est ça, c'est votre premier livre,
39:07Tchernobyl, la France contaminée, par préface de Théodore Monod.
39:11Voilà, le tout premier.
39:13J'ai eu la chance et l'honneur d'être préfacé par Théodore Monod pour un premier livre.
39:18Je n'avais même pas réalisé à l'époque l'honneur que c'était de rencontrer ce grand monsieur.
39:23Et je dois dire que vous avez fait cinq livres sur Tchernobyl.
39:26Oui, quatre.
39:27Et puis j'ai participé à un autre, en tant que co-auteur,
39:30avec des noms prestigieux comme Aleksandr Raushinskaya, Mikhail Gorbachev.
39:37Et puis Foucault.
39:39J'étais l'Alexievich qui a eu le prix Nobel littérature en 2015.
39:43Alors justement, votre goût c'est de chercher et de donner les documents
39:48en disant écoutez, lisez-les, etc.
39:51Alors aujourd'hui...
39:53C'était pareil pour les deux précédents sur les vaccins, les injections.
39:57Tous les documents venaient d'organismes d'État.
40:01Le CDC, le NIH, l'ONS anglais, l'Institut John Hopkins.
40:06Tous les organismes officiels.
40:07C'est des organismes officiels.
40:09La formation elle est là, il suffit de la chercher.
40:11C'est vrai, il faut avoir le temps et évidemment l'énergie de la chercher.
40:14C'est pour ça que c'est important.
40:16Comment vous voyez aujourd'hui, vous voyez en tout cas, vous avez remarqué que depuis
40:19trois ou quatre ans quand même, il y a une prise de conscience,
40:21les gens commencent à bouger.
40:23Le balancier est en train effectivement d'osciller, c'est le moins que l'on puisse dire.
40:28Et pour parler de votre plus récent sur la guerre Russie-Ukraine et sur ce qui se passe,
40:33comment vous voyez un peu l'avenir, l'avenir proche ?
40:37Vous voyez, ça va aller vers quoi à votre avis ?
40:40Ça va dépendre des résultats américains, je pense.
40:43Ça c'est indéniable.
40:45Si Donald Trump est élu président, je pense qu'effectivement la guerre en Ukraine va s'arrêter très vite.
40:52Il avait même dit qu'elle s'arrêterait avant qu'il prenne possession du bureau Oval en janvier.
40:57Je pense que ça c'est son intérêt.
40:59Mais je ne suis pas sûr qu'on ait le même Donald Trump qu'en 2016 non plus.
41:05Je le suis, j'écoute.
41:07On va voir.
41:09Qui votera verra.
41:11L'autre guerre, je ne suis pas sûr qu'il la fasse arrêter.
41:14Donc on verra.
41:16Mais je pense que si...
41:18J'ai eu la chance de parler avec des militaires récemment.
41:22Des militaires de quels ? Français ?
41:24Français.
41:26Si jamais c'est Kamala Harris qui passe, ça va être vraiment très chaud en Europe.
41:32Très chaud en Europe.
41:34Mais est-ce que ça ne va pas être très chaud en Europe ?
41:36Vous vous occupez aussi de l'économie, on parle de tout.
41:38Est-ce qu'il n'y aura pas une tendance isolationniste ou protectionniste de l'Amérique
41:45qui fera qu'ils diront, l'Europe, débrouillez-vous ?
41:48Oui, Trump annonce que ce sera protectionniste.
41:52S'il est élu, il va augmenter les frais de douane, d'importation et tout.
41:56Donc ça posera des problèmes commerciaux à l'Europe qui n'en a pas besoin.
42:00Parce que depuis l'arrêt du gaz russe et l'explosion de Nord Stream,
42:04l'économie européenne s'écroule.
42:07L'économie allemande s'écroule.
42:09Beaucoup de sociétés allemandes partent aux Etats-Unis.
42:13Volkswagen délocalise aux Etats-Unis.
42:16La plus grosse firme de chimique basse délocalise aux Etats-Unis aussi.
42:22Et puis nous, en France, on le voit bien.
42:26Il y a un certain nombre d'échéances qui nous attendent, qui ne sont pas gaies.
42:31Ils ont vraiment plombé l'économie européenne bien.
42:34Alors dites-moi, est-ce que vous êtes bien à la Réunion ?
42:37Je sais que vous vivez à la Réunion.
42:39Ce n'est pas un secret d'État.
42:41Pourquoi la Réunion ?
42:43Ça a été le hasard.
42:46À l'époque, il y a 16 ans, on m'avait proposé un emploi à la Réunion.
42:50J'ai quand même payé mes livres sur Tchernobyl.
42:55Il y a eu un premier accident de voiture, une route trafiquée, 5 tonneaux.
43:00Ensuite, il y a eu l'incendie de mon appartement.
43:03Quand je faisais des conférences, j'avais deux inspecteurs des RG à chaque fois
43:07qui sont venus me prévenir que je dérangeais en haut lieu.
43:10Ensuite, j'ai fait un livre Jacuzzi, qui était très politique.
43:15Et Paris Match avait fait un article avec trois anciens ministres attrapés par un nuage.
43:20Mme Barzac et M. Carignan n'ont pas bougé.
43:23Mais M. Pasqua, ministre de l'Intérieur à l'époque, attaqué par RIMATCH,
43:28qui m'a demandé de témoigner.
43:31Je me suis retrouvé à la 17ème à Paris, à faire une conférence de 45 minutes.
43:36M. Pasqua a perdu.
43:38Un mois après, j'ai été poignardé.
43:41Je leur en ai fait un quatrième, préfacé par un grand cancérologue, Dominique Belpombe,
43:45qui est un cancérologue spécialiste dans les cancers dus aux engrais, aux pesticides, aux rayons.
43:51Là, ils ne m'ont rien fait.
43:54J'ai eu la possibilité de partir à la Réunion.
43:56J'ai dit, j'arrête.
43:58Je ne voulais pas continuer.
44:00J'ai repris un autre métier.
44:02En 2011, il y a eu Fukushima.
44:05J'étais dans un ashram en Inde à l'époque.
44:08J'ai repris la plume à ce moment-là.
44:11En 2014, sincèrement, je vous dis la vérité,
44:14j'étais réveillé toutes les nuits avec Fukushima.
44:17Là-haut, je leur ai dit, j'ai compris.
44:19Je me suis remis à Fukushima.
44:21Les hasards ont fait que je rencontre un Français qui était prof de français à Tokyo
44:26et qui avait des amis qui enquêtaient sur place.
44:28Parce que moi, ce n'était pas la peine que j'aille à Tokyo.
44:30Je ne parlais pas japonais et tout ça.
44:32Donc, j'ai fait le livre Fukushima.
44:35Et puis, ne leur pardonnez pas, tome 1, tome 2 et tome 3.
44:39Merci Jean-Michel Jacquemin-Raphaestin.
44:41Écoutez, lisez le livre.
44:43Lisez, documentez-vous.
44:45Et puis, faites-vous votre propre opinion.
44:48Toujours votre propre opinion.
44:50Et votre opinion propre.
44:52Et vous pouvez retrouver toutes les émissions d'André Berkoff
44:55en podcast sur notre site internet sudradio.fr
44:58ou en replay sur notre chaîne YouTube.
45:00Et demain, on se retrouve dès midi, mais avec une émission, André, un petit peu chamboulée.
45:03Tout à fait, c'est une émission spéciale élection américaine
45:06où nous aurons 4 correspondants des États-Unis,
45:09à New York, à Los Angeles,
45:12à Washington, bien sûr, et encore ailleurs,
45:15qui vont nous raconter, parce que là, on aura déjà les premières tendances,
45:18qui vont nous raconter en direct, demain, sur Sud Radio,
45:21à Berkoff, dans tous les États, entre midi et 13h.
45:25Donc, à demain.