Sylvain Maillard, le député «Ensemble pour la République» de Paris et président du groupe Renaissance de Paris était l’invité de #LaGrandeInterview de Sonia Mabrouk dans #LaMatinale sur CNEWS, en partenariat avec Europe 1.
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00:00Bonjour Sylvain Maillard, et bienvenue à la grande interview sur CNews Européen.
00:04Vous êtes député de Paris, président du groupe Renaissance de la capitale.
00:08Emmanuel Macron assistera donc au match France-Israël jeudi soir au Stade de France.
00:12Une rencontre prévue avec un dispositif de sécurité extrêmement renforcé suite aux actes antisémites d'Amsterdam.
00:18Véritable chasse aux juifs au moment, Sylvain Maillard, où le président annonce et confirme sa venue Israël,
00:24Emmanuel Macron recommande à ses ressortissants de ne pas s'y rendre.
00:27Est-ce que vous y voyez une forme de camouflet à la France ?
00:30Je le regrette. D'abord, je veux féliciter. Je trouve que c'est une très bonne décision d'Emmanuel Macron d'aller voir le match France-Israël.
00:37C'est un symbole fort, mais ça montre aussi qu'il y aura beaucoup, beaucoup de sécurité, et tant mieux, et qu'il n'y aura aucun souci.
00:43Je n'ai pas d'inquiétude là-dessus sur les abords. On s'est parfaitement sécurisé les abords du Stade de France, les transports en commun.
00:51Donc j'invite les Français, évidemment, à se rendre en masse pour supporter l'équipe de France.
00:56Vous dites ce matin à un Français juif d'aller même en famille voir ce match sans crainte, sans appréhension.
01:01Heureusement, oui, il faut y aller. Et c'est un match important. C'est un match de l'équipe de France. Il faut un stade plein.
01:09Quel symbole si le stade est rempli avec 15 000 ou 20 000 personnes ? Non. Ce serait un symbole terrible.
01:15Au fond, les images qu'on a pu vivre aux Pays-Bas, elles ont gagné. C'est-à-dire qu'une partie de la population française a peur
01:24et ne veut plus se rendre dans des endroits où c'est la fête et où, au contraire, on fait en sorte de se réunir,
01:32de trouver derrière notre équipe de France des symboles extrêmement forts. Donc non, il faut s'y rendre.
01:38Il faut s'y rendre avec un tel dispositif sécuritaire. C'est de la manière près de 4 000 forces de l'ordre.
01:42On ne va pas critiquer dans un tel contexte un tel dispositif, mais à quoi renvoie un tel dispositif ?
01:47Que la France ait besoin de déployer tout cela pour un match de foot, qu'est-ce que cela dit du pays ?
01:53Ça veut dire surtout au-delà du pays. La période est extrêmement difficile, mais nous sommes capables d'y répondre.
02:00Il y a quelques mois, nous avions les Jeux olympiques. Il y avait des policiers partout à Paris.
02:06Qu'est-ce que ça renvoie comme symbole ? Le symbole que nous voulons la paix et que chaque spectateur,
02:11que chaque personne présente à Paris puisse vaquer tranquillement.
02:16Vous avez l'air serein ce matin. Par exemple, Julien Oudoul, du RN, a proposé, ou en tout cas a émis l'idée de délocaliser le match.
02:23Bruno Rotailleau a dit non, ce serait une forme de défaite. Ce ne serait pas prendre un risque de maintenir un tel match à qualité de disposition ?
02:29Bruno Rotailleau a raison. Non, il y a un dispositif de sécurité. Les forces de l'ordre sont là pour sécuriser.
02:36Moi, j'ai confiance en eux. Je sais que ça se passera bien. Donc, j'invite tout le monde à se rendre voir France-Israël.
02:43Vous invitez tout le monde. A l'inverse, la France insoumise appelle au boycott du match et ne condamne pas plus largement les actes antisémites d'Amsterdam.
02:50Certains, à l'instar de la députée Marie Messmer, affirment que ces gens-là, je le lis, n'ont pas été lynchés parce qu'ils étaient juifs,
02:57mais bien parce qu'ils étaient racistes et qu'ils soutenaient un génocide. Le ministre de l'Intérieur a saisi la justice après cette réaction.
03:04Sylvain Maillard, vous êtes un représentant de la nation, vous êtes député. Est-ce que les parlementaires d'extrême-gauche qui tiennent ce genre de propos
03:10et qui ne condamnent pas de tels agissements, est-ce qu'ils ont encore leur place en tant que représentants de la nation ?
03:15C'est une vraie question. Moi, je pars du principe que vous avez été élu par des Français et chaque parlementaire, chaque député a la même place les uns que les autres.
03:25Bruno Rotailleau a fait un article 40, donc signalé au procureur. J'espère qu'elle sera poursuivie
03:30parce que le tweet est une infamie, ce qu'elle a écrit. Au fond, c'est quoi ? C'est de l'essentialisme et c'est tout ce qu'on peut dénigrer de plus dans le fait de faire république.
03:41Donc j'espère qu'elle sera poursuivie pour ses propos. J'espère que ce sera aussi une alerte pour l'ensemble des autres LFI qui le sont.
03:49Je le dis aussi parce que je les fréquente à l'Assemblée, pas forcément tous sur ce même registre.
03:55Et voyez-vous qu'ils ne soient pas ?
03:57Il y en a qui sont moins connus des LFI, mais je sais qu'il y en a beaucoup qui sont mal à l'aise par rapport à cette technique qui est très simple.
04:07Ils partent du principe qu'il y a une population musulmane en France qui, probablement, a un comportement, ce que je trouve scandaleux, antisémite.
04:16Et donc, au fond, il faut récupérer cet électorat-là. Et derrière Rima Hassan, qui est leur égérie, tous les jours, il faut pilonner, pilonner, pilonner pour s'assurer un vote communautaire.
04:27Donc c'est tout ce qui ne fait pas république et c'est ça qu'il faut condamner.
04:30Ce qui ne fait pas république, vous avez parlé de l'Assemblée nationale.
04:33La présidente de l'Assemblée, Yaël Braun-Pivet, qui a vu son déplacement entravé à l'université Lyon 3 avec des tags antisémites et des slogans Israël assassin.
04:41Yaël, complice. Alors là encore, Sylvain Maillard, la justice a été saisie, comme l'a dit le ministre de l'Enseignement supérieur.
04:47Mais comment on fait par rapport au poison antisémite dans les esprits et auprès des plus jeunes ?
04:52Quel est l'objectif, en fait ?
04:53Cet objectif, évidemment, c'est de faire en sorte que des responsables politiques ne viennent plus dans les universités, en tout cas ceux qui ne correspondent pas à l'écriture LFI d'extrême gauche, qu'on soit très clair.
05:06Moi, je vous dis tout simplement, un, il faut y résister, comme pour le match France-Israël.
05:10Il faut résister, continuer à y aller, accepter aussi de notre côté d'avoir des mauvaises images, parce que les politiques ont toujours peur de ça, d'avoir des mauvaises images, des mauvaises séquences.
05:20Et de faire en sorte qu'à chaque fois, soient poursuivis devant les tribunaux tous ceux qui, étudiants ou non, parce que moi j'entends souvent de la complicité avec les étudiants.
05:28Ils sont jeunes, ils se forment.
05:30Mais quand vous avez 21 ans, 22 ans, 23 ans, vous avez plus de 18 ans, vous êtes passibles des mêmes peines que, évidemment, que n'importe quel autre Français.
05:38Il n'y a pas une immunité parce qu'on est étudiant.
05:40Et non, mais leur place aussi dans l'université, alors.
05:42Exactement, et ils vont être surtout poursuivis devant les tribunaux.
05:45On va passer sur le plan social, parce qu'il y a un contexte sécuritaire tendu.
05:50Sur un autre plan, le plan social est inflammable, avec un préavis de grève, s'il y avait un maillard, illimité, déposé par les principaux syndicats de la SNCF, une dizaine de jours avant Noël.
06:00On a presque envie de dire comme chaque année.
06:02Est-ce que vous estimez, c'est un mot, une expression qui est souvent reprise, c'est une forme de prise d'otage ?
06:08C'est le principe.
06:09C'est-à-dire, au fond, je sors l'arme nucléaire des grèves pour bloquer les Français et forcer le gouvernement à aller à la table de négociation.
06:18Je crois que c'est important que le gouvernement puisse négocier avec les uns et les autres.
06:21Il y a une vraie inquiétude, et je peux l'entendre sur le FRET.
06:24L'ouverture à la concurrence et FRET. Là, il ne s'agit pas de salaire de statute.
06:27Je sais bien sur le FRET.
06:29Ça mérite une grève avant Noël ?
06:31Non, mais moi, je suis totalement contre les grèves.
06:33C'est un moyen de pression qu'ils font habituellement, vous l'avez dit, c'est presque un sport national, juste avant les vacances de Noël.
06:41Enfin, je dis juste avant les vacances de Noël, mais très souvent, à Noël, on se retrouve bloqué et les Français ne peuvent pas rejoindre leur famille.
06:47Donc, ce que j'appelle, c'est évidemment qu'il y ait des discussions sur le FRET.
06:51Nous, on a besoin d'avoir un FRET ferroviaire puissant en France.
06:55Ça fait partie de notre projet de décarbonation de la société.
06:59Tout le monde y est attaché. Il faut trouver les voies de passage, c'est le cas de le dire avec la SNCF.
07:03Mais s'il n'y a pas de responsabilité, s'il n'y a pas justement de retour en arrière, est-ce qu'il faudrait voir du côté italien ?
07:09Ou quand il y a une grève, en tous les cas, c'est ainsi que ça a été institutionnalisé, pendant Noël ou pendant les fêtes, eh bien, ce n'est pas possible.
07:15Moi, j'y suis favorable. C'est-à-dire qu'en fait, le système italien est un peu plus complexe que ça.
07:19On détermine un nombre des jours précis tout au long de l'année pendant lesquels il n'est pas possible de faire grève.
07:24Je suis assez favorable à ce système-là.
07:26Ce ne serait pas pour vous une limitation du droit de grève ? Au contraire, ce serait une forme de sanctuarisation du droit de circuler ?
07:31Quand on fait partie du service public, au fond, on travaille pour les Français. On vaut sa vie à travailler pour les Français.
07:39Bloquer le jour de Noël pour empêcher bon nombre de Français, et souvent les Français les plus modestes, de rejoindre leur famille à un moment de partage,
07:48à un moment extrêmement important, au fond, ce n'est pas ça le service public. Donc oui, j'y serais plutôt favorable.
07:53Sylvain Maillard, député de Paris, Ensemble pour la République. On poursuit cet entretien sur CNews Europe 1 avec ce qui se passe sur un contact social plus largement.
08:01Le ministre de l'Industrie qui annonce, je cite sa phrase, ça va se compter en milliers d'emplois.
08:06En parlant de fermeture de sites, on a envie de vous demander qu'est-ce qui reste du bilan de ce gouvernement ?
08:11Le précédent gouvernement ne parlait que de réindustrialisation et là on va se retrouver. Est-ce que vous employez l'expression de saignée, d'hémorragie industrielle ?
08:20Il y a une difficulté mondiale à l'heure actuelle de ralentissement de l'économie qui est forte et l'économie s'adapte.
08:27Pas tellement aux États-Unis et du côte asiatique, ni même en Russie.
08:30Détrompez-vous, par exemple en Chine, le contexte est extrêmement compliqué, on en parle beaucoup moins.
08:36Aux États-Unis, il y a une baisse massive d'impôts.
08:38Par contre, vous avez raison, aux États-Unis, on décidait d'une souveraineté absolue des Américains avec l'élection de Trump, mais ça avait déjà commencé avec Joe Biden,
08:48de réindustrialisation avec l'IRA, c'est-à-dire l'ensemble du projet qui permet de réindustrialiser une déduction fiscale extrêmement puissante depuis plusieurs mois maintenant.
09:03On a la même chose en Europe, mais qui est beaucoup plus compliquée à mettre en place.
09:06On a mis beaucoup d'argent en Europe pour réindustrialiser, mais les dispositifs sont trop compliqués à mettre en place.
09:12Alors que vous arrivez aux États-Unis, vous installez votre projet industriel, immédiatement, dès le premier mois, vous avez les aides.
09:19Dans une tribune à l'opinion, vous avez dit que les États-Unis baissent les impôts, c'est le programme économique en grande partie de Trump.
09:25La tendance du budget, c'est l'exact inverse avec une nette augmentation.
09:28Alors qu'on le précise, des prélèvements obligatoires dans notre PIB explosent à 48%, soit la plus haute, Sylvain Maillard, des pays de l'OCDE.
09:36Qu'est-ce que vous dites ce matin par rapport à ce budget ?
09:39Est-ce qu'il y a un risque de matraquage fiscal compte tenu de ce contact social si tendu ?
09:43Écoutez, on a déjà une copie budgétaire du gouvernement avec plus de 20 milliards, qui est pour moi déjà un vrai souci.
09:50Augmenter les cotisations sociales et augmenter l'impôt sur les sociétés, même si c'est les grandes sociétés,
09:56parce que les grandes sociétés ont des sous-traitants et elles vont impacter sur les sous-traitants les prix.
10:00Et c'est le chef d'entreprise qui parle ce matin, que vous êtes ?
10:03Vous savez, c'est comme ça que ça fonctionne. À la fin, une entreprise, c'est une boîte noire.
10:07Ça ne vit que par des gens qui sont autour, des actionnaires, des salariés, et c'est eux qui seront impactés.
10:13Et donc moi je dis, il y a une première copie déjà du gouvernement qui est dure, et derrière, sur des hausses de cotisations et d'impôts.
10:21Et puisqu'on a voté jusqu'à vendredi soir, moi j'étais tard encore dans l'hémicycle vendredi soir, plus 35 milliards d'impôts supplémentaires.
10:27Mais c'est une folie.
10:29Une folie fiscale.
10:30On est en train de faire exactement l'inverse que ce que font toutes les grosses économies dans le monde.
10:36On a l'Allemagne, en même temps, et c'est ce que j'écris, l'Allemagne, le même jour de l'élection de Trump, la coalition explose.
10:43Probablement dans quelques mois, la CDU va revenir au pouvoir.
10:46La CDU a déjà annoncé, elle va avoir une politique très pro-business, d'écrasement des impôts pour les entreprises, faire en sorte qu'on réindustrialise.
10:53Et la réindustrialisation, non seulement c'est de la souveraineté, mais aussi il ne faut pas oublier que c'est de l'emploi partout en France.
10:59Sur tous les territoires.
11:00Et de l'emploi plutôt bien payé.
11:02Donc il faut absolument garder cette politique qu'on a menée depuis 7 ans avec Emmanuel Macron.
11:07Sinon, vous savez quoi, on va revenir à ce qu'on a connu avant, c'est-à-dire moins d'emplois industriels, un affaiblissement de la France et qu'au fond, la confiance.
11:17Moi, je le dis toujours, la confiance, c'est le temps long.
11:20Le temps long, on l'avait retrouvé en France en disant, un investisseur français ou étranger se dit au moins, je connais ma rentabilité dans le long terme.
11:29Oui, c'est logique.
11:30Si vous changez l'imposition, vous ne la connaissez plus et au fond, vous allez investir ailleurs.
11:34Expliquez-nous, Sylvain Maillard, vous êtes député ensemble pour la République, vous êtes aussi chef d'entreprise, cette double casquette est importante.
11:39Vous dites à votre propre gouvernement que c'est de la folie fiscale.
11:44Je pense qu'on prend un risque énorme si on est dans l'autre sens, c'est-à-dire dire, on va sur cette année pour rétablir les comptes et je l'entends et là-dessus, je ne peux pas le contester.
11:53Mais c'est un fusil à un coup.
11:55Vous contestez apparemment, parce que vous dites qu'il y a d'autres moyens.
11:58Moi, je veux qu'on fasse des réformes de structure. Il y a des réformes de structure qu'on peut faire tout de suite.
12:02Vous pouvez les démarrer là avec un gouvernement et un président si fragilisé ?
12:05Bien sûr, parce qu'il y a une majorité, en tout cas, qui ne voterait pas la censure, qui veut des réformes de structure.
12:13Il y a l'assurance chômage, c'est la base.
12:14Mais les collectivités, on ne peut pas continuer à avoir des collectivités qui ont des compétences sur tout.
12:18On voit bien qu'on dédoublonne partout, partout.
12:20Et on a le rapport Vert, mon collègue Eric Vert a fait un rapport très bon dessus, qui explique, avec une ligne d'application qui me semble tout à fait correcte,
12:29de faire en sorte que chaque collectivité a exactement une compétence.
12:34On arrête de tout dédoublonner.
12:36La compétence économique, pour reparler de l'économie, ça fait que chaque collectivité là,
12:40moi qui suis élu de Parisien, de l'arrondissement, en passant par la ville, par la région, par la métropole, par le gouvernement, tout le monde là.
12:49Est-ce que vous dites ce matin au Premier ministre Michel Barnier,
12:52attention, sans nous, sans le socle commun, un tel budget que vous avez qualifié vous-même de folie fiscale ne peut pas passer ?
12:59Mon objectif c'est d'être député, c'est de pousser au fait qu'il y ait le moins possible d'augmentation d'impôts.
13:05Vous y croyez encore ?
13:06Jusqu'au bout, on y croit toujours.
13:09J'espère que l'arrivée de Trump va faire comprendre à tout le monde qu'en fait on n'est pas une île et qu'on doit penser au moyen et long terme.
13:17Est-ce que nous rentrons comme argent par une augmentation d'impôts ?
13:21Je suis persuadé que nous allons le perdre les années d'après et nous allons avoir l'emploi qui va quitter la France.
13:26Donc oui, je suis inquiet dessus, on essaye de gagner nos arbitrages.
13:29Déjà sur les cotisations sociales où on avait prévu une augmentation, nous avons voté tous le socle commun contre
13:36et le gouvernement s'est engagé à revoir sa copie et nous proposer autre chose au Sénat.
13:40On vous sent très agacé, c'est un euphémisme sur le budget, frustré par le manque de perspective de l'exécutif et du groupe d'ailleurs ensemble pour la République.
13:48Pas que l'exécutif, quand je vois ce qu'ont voté l'ORN, les socialistes et LFI, je suis très inquiet.
13:56Les 35 milliards supplémentaires, c'est eux aussi.
13:59C'est une folie fiscale de tout le monde.
14:04Qui sont les raisonnables alors à l'Assemblée ?
14:07Nous essayons de porter une voix en disant qu'il faut faire des réformes de structure, c'est des réformes extrêmement impopulaires.
14:12Vous savez quoi ? Les réformes de structure, c'est extrêmement impopulaire.
14:15Et quand on fait des augmentations d'impôts et qu'on cible sur tel ou tel électorat ou telle ou telle catégorie, on se dit que ce sera moins impopulaire.
14:23Moi je crois que c'est un moment de vérité dans lequel nous sommes.
14:26Michel Barnier l'a dit très clairement, ce moment de vérité nous permet de faire des réformes de structure affirmées.
14:32Et donc c'est maintenant qu'il faut le faire.
14:33Sylvain Maillard, pour conclure, nous sommes en ce 11 novembre.
14:36C'est peut-être le retour du président mémorial.
14:38Mais que reste-t-il à part cela du macronisme aujourd'hui ?
14:41La réindustrialisation febchite, augmentation des impôts, tout ce que vous aviez promis, tout ce que vous avez dit à un électeur macroniste.
14:49C'est exactement l'inverse qui est à l'œuvre.
14:51Par exemple sur l'économie, le chômage bien sûr est en train de réaugmenter un peu.
14:56Nous avons le niveau de chômage le plus bas.
14:59Nous avons relancé l'économie.
15:01Nous avons commencé Sonia Mabrouk à réindustrialiser.
15:05On voit bien qu'on a changé la dynamique.
15:07Le regard vu de l'extérieur des investisseurs a changé.
15:10C'est ça qu'il faut préserver.
15:12Je crois que c'est un des acquis extrêmement forts d'Emmanuel Macron.
15:15Merci Sylvain Maillard.
15:17Vous êtes une sorte de lanceur d'alerte ce matin.
15:19Non, je fais mon travail de député tout simplement.
15:22Merci à vous et bonne journée.
15:24Merci à vous.
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