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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de l'annonce de Bruno Retailleau d'avoir saisi la justice pour un tweet de la députée LFI Marie Messmer qui justifiait les agressions de supporters israéliens lors de la rencontre Ajax-Maccabi Tel Aviv à Amsterdam.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00Mais c'est vrai que là, quand on a relu ce tweet de Marie Messemeur,
00:04alors Marie Messemeur c'est donc une députée LFI, apparemment ce serait la compagne de Louis Boyard aussi,
00:08voilà ce qui ajoute, voilà c'est le cumul des mandats que je vous ai dit.
00:11Elle a donc tweeté sur le drame qu'il y a eu à Amsterdam,
00:16ces gens-là n'ont pas été lynchés parce qu'ils étaient juifs,
00:18mais bien parce qu'ils étaient racistes et qu'ils soutenaient un génocide.
00:20Donc elle on peut être lynchés déjà, on peut être lynchés quoi qu'il arrive, vous avez vu.
00:23Elle reconnaît le lynchage, c'est ce que je vous disais, c'est incroyable, chaque mot est une catastrophe.
00:28Je voulais dire, on était heureux, on est bien, on est content de vous retrouver,
00:32et c'est vrai que quand on parle de ça, on ne peut pas ne pas avoir de ressentiment
00:37envers les personnes qui ont fait cette alliance avec la France Insoumise,
00:40envers cet appel entre les deux tours des législatives de Gabriel Attal.
00:46On ne peut pas ne pas être en colère parce que pour moi, je le dis,
00:50ils ont trop de place, on leur a laissé trop de place,
00:53et pour des projets personnels et pour des ambitions personnelles,
00:58on a fait monter ce que j'appelle pour moi aujourd'hui un des fléaux de la France,
01:05si ce n'est le plus grand fléau aujourd'hui qui nous touche aujourd'hui,
01:08parce que c'est vrai que la France Insoumise, ça devient très très compliqué.
01:12Alors il y en a, ceux qui étaient entendables et ceux qui avaient du talent,
01:17on ne les entend plus, que ce soit Alexis Corbière, Raquel Garrido, François Ruffin,
01:22tous ceux qu'on aimait bien, ils ne sont plus là,
01:25et il ne reste que des gens qui ne pensent qu'à une seule chose,
01:28c'est la bordélisation de la société, et ça devient extrêmement dangereux.
01:32Parce qu'on n'a même pas du tout envie d'en rigoler,
01:35parce qu'ils ne me font pas rire, ils nous font plutôt peur,
01:38parce que ces gens-là sont dangereux.
01:39Ils sont dans l'actualité chaque semaine à cause de leur France.
01:41Et ces gens-là donnent des ailes à un tas d'imbéciles
01:44qui se sont poussés des ailes par leurs tweets, par leurs déclarations,
01:48et par leur présence, et donc ça devient extrêmement dangereux,
01:54et pour moi, quoi qu'il arrive, ils ont une énorme responsabilité
01:58dans énormément de méfaits qui sont faits en France ou ailleurs,
02:03et c'est vrai qu'aujourd'hui ils prennent trop de place,
02:05ils ont trop de place, on leur donne trop de place,
02:07et aujourd'hui ils sont élus, donc il est là le problème.
02:10Mais ils sont élus à cause de quoi ?
02:11Parce qu'ils auraient été beaucoup moins nombreux
02:13s'il n'y avait pas eu ces alliances,
02:15s'il n'y avait pas eu cet appel entre les deux tours,
02:17donc aujourd'hui, c'est même pas à eux que j'en veux le plus,
02:20parce qu'ils ont joué leur partition,
02:22et c'est à ceux qui l'ont fait la courte échelle.
02:24Mais vous voyez, je regardais face à qui elle a été élue,
02:27c'était intéressant de voir.
02:29C'était une triangulaire dans son cas,
02:31il n'y a pas eu de désistement,
02:33elle a été élue à 45% des suffrages,
02:35face à la majorité présidentielle qui était un modem, 36%,
02:38et au RN, 17%.
02:40Donc ce que je veux dire par là,
02:41c'est qu'il y avait du choix dans cette circonscription,
02:43il n'y a pas eu de désistement.
02:44Il y a une responsabilité des électeurs.
02:46Il n'y a pas eu de désistement pour Sébastien Delogue
02:49qui a été élu dès le premier tour,
02:52il n'y a pas eu de désistement pour Raphaël Arnault
02:56qui a eu un second tour face à une députée RN sortante.
02:58C'est extrêmement grave.
02:59Tout ce que vous dites est 100% vrai,
03:01il y a eu l'alliance de départ,
03:03il y a eu l'appel au désistement de Gabriel Attal,
03:05et puis il y a quand même la responsabilité
03:07des électeurs qui font le choix
03:09d'envoyer Marie Messmer face à un modem
03:11à l'Assemblée nationale.
03:13Il y a plein de gens qui me disent
03:15qu'il faut dissoudre LFI.
03:17Le problème, c'est que c'était entre les deux tours
03:19qu'il fallait agir,
03:20et que ceux qui auront fait la courte échelle
03:22sont les principaux responsables
03:24du chaos qu'il y a aujourd'hui.
03:26Je ne parle pas du tout des électeurs,
03:28vous avez raison Olivier d'Artigolle,
03:30je ne parle pas des électeurs,
03:32je parle de ceux qui auront fait la courte échelle
03:34et de ceux qui l'auront donné de la force.
03:36Audrey qui est avec nous de Meurthe et Moselle,
03:40merci Audrey d'être avec nous sur Europe 1.
03:42Bonjour Cyril, bonjour toute l'équipe,
03:44je suis contente de vous avoir en ligne.
03:46Nous aussi merci Audrey.
03:47Ce n'est pas la première fois,
03:48c'est la troisième fois et je suis à chaque fois là.
03:50Vous pouvez venir tant de fois que vous voulez sur Europe 1
03:52à mes côtés, c'est toujours un bonheur, merci Audrey.
03:54C'est vrai que je disais il y a un instant
03:56que moi j'en veux, je vais vous dire
03:58ces tweets-là sont devenus insupportables
04:00mais c'est notre pain quotidien,
04:02c'est notre, malheureusement.
04:04Mais le problème qu'on a, moi c'est tous ces gens,
04:06ça me remet,
04:08ça me rappelle cette alliance
04:10qu'il y a eu entre les socialistes
04:12et la LFI, et entre les deux tours
04:14cet appel de Gabriel Attal.
04:16Qui aujourd'hui nous met dans cette situation ?
04:18Tout ça pourquoi ? Pour éviter que
04:20l'extrême droite soit élue en fait.
04:22Simplement.
04:24Je voulais que je vous dise quelque chose Audrey en plus.
04:26Parfois, ça me rend
04:28fou tant de...
04:30Qu'il soit calculateur,
04:32oui, mais qu'il soit parfois
04:34euh...
04:36qu'il manque
04:38de stratégie, je vais vous dire
04:40aujourd'hui, qu'on aime le rassemblement
04:42national ou pas. Et
04:44sachez-le, j'ai parlé avec énormément
04:46de responsables du rassemblement national.
04:48Vous savez ce qu'ils me disent aujourd'hui ?
04:50Ils me disent une chose, ils me disent,
04:52ils ont été tellement bêtes, si on avait été
04:54au pouvoir là, je peux
04:56vous dire que pour nous, on avait encore,
04:58on a encore du travail, on sera beaucoup plus
05:00prêts dans deux ans et demi que maintenant.
05:02Et on n'était pas prêts. Et ils nous auraient
05:04torpillés, en vrai, en nous laissant
05:06aller au pouvoir
05:08parce qu'on aurait rien pu faire,
05:10le pays aurait été, quoi qu'il arrive,
05:12paralysé, on n'aurait rien pu faire
05:14et les français se seraient dit
05:16on est extrêmement déçus. Et même
05:18pour vous dire, même, ce sont des calculateurs
05:20mais même là-dessus, ils ont fait preuve de
05:22bêtise. Donc pour vous dire, c'est
05:24incroyable, c'est-à-dire qu'ils pensent tellement
05:26et au lieu de penser
05:28à l'avenir, au lieu de penser,
05:30au lieu de voir loin, ils voient toujours
05:32ce qui va se passer demain, après-demain.
05:34Ce sont des vainqueurs
05:36à la petite semaine, exactement.
05:38Il y avait un débat au sein du RN
05:40quand même, qu'il y avait une sensibilité
05:42au sein du RN en disant, sur le plan
05:44Matignon, il faut qu'on y aille. Et il y avait d'autres
05:46responsables du RN qui disaient
05:48non, non, on irait dans de mauvaises
05:50conditions, on nous donne la patate chaude
05:52et ça va mal se passer. Je ne suis pas sûr que Marine Le Pen
05:54ait été très déçue le soir, c'est ce que j'ai voulu dire.
05:56J'ai pensé que
05:58Jordan Bardella s'était vraiment projeté
06:00à Matignon, d'ailleurs il le dit dans son livre
06:02qu'il y croit jusqu'au matin même
06:04et je pense que Marine Le Pen s'est dit, c'est pas plus mal
06:06si on n'a pas le pouvoir tout de suite. Exactement.
06:08Et ils leur ont fait un énorme cadeau
06:10mais au-delà de ça, je vais vous dire
06:12c'est extrêmement grave ce qu'ils ont fait.
06:14Cette alliance qu'ont fait
06:16les François Hollande, etc. Je peux vous dire
06:18qu'on s'en souviendra en 2027.
06:20On s'en souviendra en 2027. Un ancien
06:22président de la République qui s'allie
06:24à des Raphaël Arnaud, à des Louis
06:26Boyard, à des Deleugué, à des
06:28Matin Panot, à des Messmer
06:30Non mais c'est honteux.
06:32A Emery Caron, Audrey.
06:34A Porte, à Thomas Porte. Non mais est-ce que vous
06:36vous rendez compte ? Audrey, on va en parler dans un instant.
06:38Vous restez avec nous sur Europe 1. Mais
06:40pour moi, il sera sanctionné. Vous verrez qu'il sera sanctionné dans les urnes.
06:42Thomas Porte. Non, Thomas Porte, non.
06:44Je vous parle des autres qui se sont alliés à eux.
06:46Ils seront sanctionnés, vous verrez.
06:48Les Français, n'oubliez rien. Et les Français savent
06:50qu'aujourd'hui, si la situation
06:52est celle qu'on a aujourd'hui,
06:54ils en sont en partie, et même
06:56ils en sont responsables. Ça veut dire que vous ne voyez aucun avenir politique
06:58à Gabriel Attal ? Gabriel Attal,
07:00ça, je peux vous dire qu'il va le traîner comme un boulet.
07:02Vous verrez. Il va le traîner
07:04comme un boulet, et les Français ne lui pardonneront pas.
07:06Vous verrez. A tout de suite sur Europe 1.
07:08Europe 1, 16h-18h.
07:10On marche sur la tête.
07:12Cyril Hanouna. Il est 17h11
07:14sur Europe 1. 17h12 maintenant
07:16d'ailleurs. On est en direct 0180
07:182039 21. Vous nous appelez
07:20bien entendu. Et il y a Audrey
07:22qui est avec nous. On parle de ce tweet
07:24inadmissible de Marie-Mesmeur, qui est une
07:26députée LFI. Je ne la connaissais même pas. Justifiant
07:28les lynchages d'Amsterdam. Ces gens-là
07:30n'ont pas été lynchés parce qu'ils étaient juifs, mais bien parce
07:32qu'ils étaient racistes et qu'ils soutenaient un génocide.
07:34Et c'est vrai que je me suis
07:36permis de faire une digression et de
07:38dire que ça ne nous rappelle qu'une seule chose.
07:40Ça nous rappelle que cette alliance
07:42des socialistes qui ont fait cette alliance avec
07:44la LFI aujourd'hui,
07:46je peux vous dire qu'ils portent un lourd fardeau
07:48et que Gabriel Attal aussi,
07:50pour moi, ils sont responsables aujourd'hui
07:52de la situation et du nombre
07:54de députés LFI
07:56à l'Assemblée nationale et du fait que
07:58leur parole est de plus en plus importante.
08:00Audrey, vous êtes avec nous de
08:02Meurthe et Moselle.
08:04Oui, je suis là. Moi, quand j'ai vu son tweet,
08:06je vous avouerais franchement que cette petite dame-là,
08:08je ne la connaissais pas. Parce que je l'ai
08:10vu la semaine dernière en photo sur Twitter
08:12à côté de Louis Boyard et que j'ai vu
08:14que c'était son tout ami.
08:16Mais ça reste quand même
08:18une figure publique et
08:20elle écrit des choses pareilles, alors qu'elle
08:22devrait rester quand même prudente par rapport
08:24à tout ce qui se passe chez nous,
08:26en Europe et ce qui s'est passé justement à Amsterdam.
08:28Elle continue en fait,
08:30elle n'arrête pas et elle justifie
08:32comme ça des violences antisémites.
08:34Mais c'est leur stratégie pour se faire connaître.
08:36Thomas Porte
08:38ou Émeric Caron
08:40ou je ne sais
08:42qui d'autre encore, qu'est-ce qu'ils ont porté
08:44comme projet,
08:46où leur nom serait associé à un projet...
08:48La sauvegarde des moustiques pour Émeric Caron.
08:50Donc cette dame, Marie Messmer,
08:52son effet d'arme...
08:54Thomas Porte, le seul truc pour lequel on connait, c'est
08:56ta gueule et le ballon, Olivier Dussopt.
08:58Et de l'Auguste, c'est quoi son...
09:00C'est le drapeau palestinien et sa vidéo
09:02avec...
09:04Emile Wagenham, l'influenceuse.
09:06Donc c'est pas associé à un projet à chaque fois politique ?
09:08C'est pas du tout sur le fond ? Jamais ?
09:10Jamais. C'est comme ça qu'ils se font connaître.
09:12Et du coup, moi,
09:14j'ai une question quand même, parce que comment ça se fait
09:16que depuis au moins un an,
09:18tous leurs propos, là, de LFI,
09:20ils ne sont pas sanctionnés ?
09:22Il y en a quand même beaucoup
09:24et tout le temps.
09:26Moi, par exemple, personne n'en a,
09:28je dirais, des choses comme ça,
09:30qui me feraient vite sanctionner.
09:32Les gens sont déconnectés
09:34par rapport à tout ça.
09:36On entend ça, c'est un truc
09:38de fou.
09:40Je vais vous dire, la seule personne qui a été sanctionnée,
09:42c'est moi.
09:44Parce que j'étais le premier à mettre en exergue,
09:46mine de rien, la technique de bordélisation
09:48de la France insoumise.
09:50En plus, vous n'avez pas eu de propos
09:52racistes ou je ne sais quoi.
09:54Je veux dire, c'est juste
09:56un insulte.
09:58Une passe d'armes
10:00avec quelqu'un
10:02qui était là
10:04pour nous traiter
10:06de racistes sur le plateau, parce que je le rappelle,
10:08il nous a traités quand même de racistes sur le plateau,
10:10et je trouve que c'est beaucoup plus grave
10:12de traiter quelqu'un de raciste, plutôt que de lui dire
10:14t'es un con, ferme-la.
10:16Et puis, faire la gueule de Thomas Porte ne lui coûtera
10:18pas 3,5 millions.
10:20Il n'y aura même pas une journée de suspension à l'Assemblée.
10:22Mais je vais vous dire, aujourd'hui, comme je le dis à chaque fois,
10:24moi j'ai des problèmes avec personne.
10:26Tous les gens qui viennent dans mon émission sont extrêmement contents de venir,
10:28qu'ils soient de droite, de gauche, du milieu.
10:30Le seul avec qui j'ai eu des problèmes, c'est Louis Boyard,
10:32mais tout le monde a des problèmes avec la LFI.
10:34On en parlait il y a un instant.
10:36Vous étiez le vrai de ça ?
10:38Oui, parce que je vais vous raconter cette anecdote. Ce week-end, j'étais avec ma mère,
10:40qui est assez loin
10:42du monde des médias,
10:44et qui me disait que c'est quand même extraordinaire
10:46de payer 3,5 millions pour une passe d'armes
10:48avec Louis Boyard, alors qu'on voit aujourd'hui
10:50que les députés de La France Insoumise font polémique
10:52tous les jours, que c'était
10:54un coup monté, qu'il a été
10:56payé par vous, donc par
10:58Vincent Bolloré, et que ça ne l'a pas dérangé
11:00pendant des années de prendre cet argent-là,
11:02et que tout cela a été, oui,
11:04un coup monté pour faire son petit buzz
11:06médiatique, se faire connaître,
11:08que ça fasse de la mousse, et qu'il y ait des reprises
11:10derrière. Donc c'est une stratégie,
11:12et on le voit tous les jours.
11:14Et c'est vrai que cette séquence, c'était juste après
11:16les élections législatives, au début
11:18de la stratégie de bordélisation,
11:20maintenant on est carrément passé sur la stratégie
11:22d'intimidation, avec des exemples
11:24multiples, on citait à l'instant Thomas Porte
11:26qui dit à un autre député, on va t'attendre dehors,
11:28et en gros on va te casser la gueule, Rima Hassan
11:30au Parlement européen avec François-Xavier Bellamy,
11:32Sébastien Delogu qui fait un tête-contre-tête
11:34avec un député RN,
11:36donc c'était le tout début, et vous avez été
11:38la première victime, une victime
11:40qui ne s'est pas laissée faire.
11:42C'est incroyable, parce qu'aujourd'hui on voit bien
11:44que le problème il est chez eux, il n'est pas chez nous.
11:46Vous voyez, il y a même Arthur
11:48qui se plaint
11:50sur je ne sais quoi, contre
11:52Emmerick Caron.
11:54Qui demande la levée de l'immunité parlementaire.
11:56Il faut savoir qu'Arthur il est
11:58sous protection policière 24h sur 24,
12:00et Emmerick Caron lui met à nouveau une cible
12:02dans le dos, en lui disant
12:04qu'il est complice d'un génocide.
12:06Et donc
12:08Arthur il a décidé de ne pas laisser passer,
12:10il a porté plainte pour diffamation
12:12contre Emmerick Caron, en lui disant
12:14que ses tweets depuis Amsterdam puaient l'antisémitisme.
12:16Parce que comme ceux de
12:18Marie Mesmer,
12:20il y a un refus de reconnaître
12:22ce qui s'est passé, un refus de dire que
12:24c'est une chasse aux juifs, que les agressions
12:26elles ont eu lieu parce que les supporters
12:28étaient juifs, et donc
12:30de rendre quelque part coupables
12:32les victimes de leur propre lynchage.
12:34Oui Audrey.
12:36Merci d'avoir été avec nous Audrey.
12:38Juste une petite chose,
12:40il faut dire que j'avais signé la pétition
12:42au mari d'être signé, donc je vous soutiens
12:44au taquet.
12:46Je vous fais d'énormes bisous.
12:48Je fais mes soirées devant la télé avec vous
12:50et avec votre équipe, et je viens
12:52toujours en février,
12:54la fin février, parce que c'était pour mon week-end
12:56vous savez, c'est Audrey Mercémondel.
12:58Je sais, je sais Audrey.
13:00Et bien magnifique, on se verra.
13:02Je vous fais d'énormes bisous.
13:04Je vous fais d'énormes bisous.
13:06Merci Audrey, merci d'avoir été avec nous sur Europe 1,
13:08et qu'on embrasse votre mari, merci d'être avec nous.
13:10Merci beaucoup. Au revoir.
13:12On a Gabriel Fary qui est avec nous en ligne.
13:14Alors Valérie Mélenchon, c'est un
13:16ami à vous, je crois.
13:18Oui, c'est un rabbin, libéral,
13:20connu, et qui souhaitait s'exprimer.
13:22Avec grand plaisir, puisqu'il nous a appelés sur Europe 1,
13:24il n'arrivait pas à nous joindre.
13:260180 20 39 21.
13:28Bonjour, merci d'être avec nous Gabriel Fary.
13:30Merci d'être là sur Europe 1.
13:32Bonjour Cyril, bonjour à vous.
13:34Merci beaucoup de me prendre à l'antenne.
13:36Moi, je partage ma colère avec vous.
13:38Je la partage, enfin, ça va au-delà
13:40de la colère.
13:42Maintenant, c'est une grande question sur ce que nous
13:44deviendrons ici en Europe.
13:46Est-ce que nous avons encore notre place ?
13:48Est-ce qu'on veut nous pousser
13:50au-delà de l'Europe ?
13:52Qu'on aille ailleurs ? Et je pense
13:54qu'elle est fiée effectivement, non seulement
13:56à une responsabilité qui est colossale,
13:58mais je crois qu'on devrait très sérieusement
14:00s'interroger sur la dissolution
14:02même de ce parti. Je parle du
14:04parti, je ne parle pas des individus
14:06entre eux. Mais regardez, ceux qui
14:08font le plus de bruit, ce sont les parlementaires.
14:10Théoriquement, c'est à l'Assemblée Nationale qu'on devrait les entendre.
14:12C'est par tweet qu'on les entend.
14:14Chaque jour, il y a quelque chose de nouveau.
14:16Chaque jour, on est encore plus indigné
14:18que le jour d'avant. On se demande
14:20jusqu'où ils iront. Il n'y a pas de limite.
14:22Vous pensez bien que si un député
14:24tient des propos qui sont
14:26très limites, parce qu'effectivement,
14:28là, pour l'instant,
14:30ils n'ont pas été suivants en justice pour ce qu'ils ont pu dire
14:32jusque-là. Ça commence à venir maintenant.
14:34Mais si un député a des propos
14:36aussi odieux,
14:38vous pensez bien que le citoyen lambda dont nous sommes,
14:40les uns et les autres,
14:42pourquoi certains ne
14:44se taisent pas ?
14:46Ils ont toute légitimité
14:48pour parler.
14:49Gabriel Farid, je vais vous dire ce qui me dérange
14:51vraiment grandement et
14:53qui, pour moi, est quelque chose que
14:55je ne peux pas entendre. C'est qu'on laisse
14:57la LFI et qu'on considère la LFI
14:59dans l'arc républicain.
15:01C'est ce qui a été fait lors des dernières élections
15:03législatives. Ils nous ont dit
15:05qu'il faut faire un arc républicain
15:07et un front républicain
15:09contre le Rassemblement National. Je suis désolé.
15:11Pour moi, la LFI n'est pas dans l'arc républicain.
15:13Ils ne le sont plus.
15:15Ils ont su manipuler tout le monde
15:17en créant le NSC.
15:19Ça a noyé le poisson. C'est-à-dire qu'il n'était
15:21plus LFI simplement,
15:23mais un ensemble.
15:25Qui va dire que les
15:27socialistes n'ont plus leur place dans l'arc républicain ?
15:29Non. Et lorsqu'on parle du NSC, c'est un ensemble.
15:31Les écologistes ont leur place.
15:33C'est pour ça, Gabriel Farid, que j'en veux énormément
15:35à tous ceux qui ont fait cette alliance
15:37qui, pour moi, veut dire une seule chose.
15:39Qui veut dire, écoutez,
15:41oui, d'accord, ils ont
15:43des propos antisémites,
15:45mais, vous savez,
15:47c'est à la marge, ça passe.
15:49On peut quand même s'associer avec eux.
15:51Ce n'est pas si grave.
15:53Ce n'est pas vraiment antisémite.
15:55C'est antisioniste.
15:57C'est extrêmement grave.
15:59On a très bien vu, par rapport au match
16:01à Amsterdam, que finalement,
16:03ce n'était pas une chasse aux Israéliens.
16:05Ils sont en contrefuge, les Israéliens. C'était une chasse aux Juifs.
16:07Clairement. Mais on l'entend dans
16:09tous les pays européens maintenant.
16:11Je vous assure que dans toutes les grandes capitales européennes,
16:13il y a cette chasse aux Juifs.
16:15Et moi, je suis très inquiet,
16:17pour le match de jeudi soir, j'ai prévu d'y aller.
16:19Et je vais vous dire,
16:21ce n'est pas très politiquement correct
16:23ce que je veux dire maintenant, mais dès que j'ai entendu
16:25que Macron souhaitait s'y rendre,
16:27je me suis dit, je ne vais pas y aller.
16:29Je ne vais pas y aller parce que
16:31si ça se passe bien, ce que je souhaite,
16:33vraiment ce que je souhaite de tout mon cœur,
16:35il va dire, vous voyez, c'est parce que je suis venu,
16:37parce que j'ai annoncé ma présence,
16:39donc ça a apaisé un petit peu les uns et les autres.
16:41Et voilà.
16:43Et puis surtout, il essaye surtout de se racheter
16:45de cette marche contre l'antisémitisme.
16:47Et pour la République,
16:49c'était le titre total,
16:51contre l'antisémitisme et pour la République.
16:53Un président de la République qui ne vient pas
16:55pour une marche pour la République
16:57et il pense se racheter de cela
16:59en venant jeudi soir
17:01au Stade de France.
17:03Je préfère qu'il vienne
17:05plutôt qu'il ne vienne pas en tout cas.
17:07Je préfère qu'il vienne.
17:09À la limite, je me dis, voilà, au moins,
17:11il vaut mieux qu'il montre des gestes.
17:13C'est un geste qui vient.
17:15Il faut qu'il montre des gestes.
17:17Et je vais vous dire, Gabriel Farid, je me suis posé une question moi aussi.
17:19Je me suis dit, est-ce qu'il ne faudrait pas
17:21qu'il y aille toutes les équipes,
17:23moi je suis en émission, mais peut-être après,
17:25avec mes équipes de la télé, de la radio, etc.
17:27pour montrer justement qu'il faut y aller
17:29et qu'il ne faut pas laisser la peur
17:31prendre le pas
17:33sur le sport, sur le loisir,
17:35parce que c'est avant tout un sport, c'est avant tout un loisir.
17:37Et c'est ça qui est très grave.
17:39Vous vous rendez compte où on en est, Gabriel Farid ?
17:41C'est devenu un événement politique ?
17:43J'aimerais que ce soit un loisir.
17:45On ne parle pas du match, Gabriel Farid, c'est fou.
17:47Aujourd'hui c'est devenu un événement politique.
17:49Est-ce que vous vous rendez compte cette question ?
17:51Est-ce que ça va bien se passer ou pas ?
17:53Est-ce que ça va bien se passer ?
17:55Vous vous rendez compte quand même qu'il y a des parents,
17:57des papas avec des petits garçons ou des petites filles
17:59qui vont ne pas y aller
18:01parce qu'ils ont peur, parce que juifs,
18:03et qu'ils disent, je ne vais pas prendre le risque
18:05d'aller assister à un match de football
18:07parce que je ne veux pas prendre de risque aujourd'hui, en 2024,
18:09en France. C'est quand même absolument dingue.
18:11Vous savez, quand j'avais 8 ans,
18:13quand j'avais 8 ans, c'était il y a très très longtemps,
18:15c'était le dernier match qu'il y avait eu,
18:17France-Israël, c'était au Parc des Princes.
18:19On y est allé en famille,
18:21les parents, les enfants, les grands-parents, tout le monde.
18:23C'était une fête, c'était joyeux,
18:25c'était beau. Je ne pense pas
18:27qu'on y aille dans le même état d'esprit là maintenant.
18:29Mais je vais vous dire, moi j'en veux
18:31énormément, Gabriel Farid, je l'ai dit il y a un instant,
18:33la LFI,
18:35pour moi, ils sont disqualifiés depuis longtemps.
18:37Vous savez, pour moi, voilà, je suis obligé
18:39d'en parler. Je suis obligé d'en parler,
18:41mais le problème, c'est
18:43qu'eux, ils jouent leur partition et c'est extrêmement grave,
18:45et c'est leur stratégie, à la limite.
18:47Mais tous ceux qui se sont alliés avec la France insoumise,
18:49tous ceux qui ont fait la courte échelle à la France insoumise,
18:51pour moi,
18:53je pense que vraiment, ils ont une responsabilité
18:55qui est énorme et qui fait que
18:57on s'en souviendra. Je vous le dis, on s'en souviendra.
18:59Mais ne serait-ce que le président
19:01François Hollande, pour qui j'ai évoqué jadis,
19:03et qui
19:05doit théoriquement
19:07donner une grande crédibilité
19:09à la France insoumise et au Nouveau Fonds Populaire
19:11par sa présence
19:13et le fait qu'il soit un élu.
19:15Il n'est pas un élu socialiste, il est un élu
19:17Nouveau Fonds Populaire. Il fait partie
19:19de l'ensemble.
19:21Gabriel Farid, je vais vous dire quelque chose. Pour moi, c'est lui qui l'aura
19:23donné peut-être le plus de force. Parce que
19:25quand on a vu que François Hollande
19:27rejoignait, même si on a tendance
19:29à l'oublier, un ancien président,
19:31à rejoindre le Nouveau Fonds Populaire,
19:33il leur a donné une force incroyable
19:35à la LFI, et je peux vous dire
19:37que pour moi, il est fortement responsable.
19:39Merci Gabriel Farid d'avoir été avec nous.
19:41C'est nous qui vous remercions
19:43et vous nous appelez quand vous voulez.
19:45Merci beaucoup.

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