Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des incidents qui ont eu lieu durant le discours de politique générale de Michel Barnier à l'Assemblée nationale.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
Category
🗞
NewsTranscription
00:00J'aimerais que vous expliquiez aux auditeurs d'Europe 1 qui nous rejoignent à 16h06 sur l'antenne, ce qui se passe actuellement, c'est inadmissible.
00:07Écoutez, on va retenir une chose du discours de Michel Barnier, qui a fait au fond peu de mesures concrètes.
00:12On va retenir le brouhaha, le chahut, la bordélisation revendiquée de la France Insoumise,
00:18qui a tenu une minute trente avant de mettre justement le bordel au sein de l'hémicycle,
00:23en brandissant leur carte d'électeur comme si on leur avait volé l'élection,
00:27et comme s'ils avaient la majorité absolue, et comme si c'était à eux que revenait de droit Matignon et le poste de Premier ministre.
00:34Donc, bordélisation, saison 2, on a déjà eu l'épisode des retraites, on a déjà eu les semaines qui ont précédé la dissolution,
00:42les drapeaux palestiniens brandis dans l'Assemblée Nationale juste avant la dissolution par Sébastien Nelogu,
00:47et là ils ont fait un brouhaha, ils ont crié, ils ont vitupéré, enfin c'était insupportable,
00:53et en plus, ce n'est rien, parce que nous on l'a écouté évidemment à la télévision ou à la radio,
00:58et ce n'est rien par rapport à ce qui se passe dans l'hémicycle, qui est encore un chahut plus grand.
01:03Il y avait un député RN qui m'a confié juste avant que je rentre dans le studio,
01:06on va bientôt devoir venir avec des casques anti-bruits, c'est tellement insupportable,
01:09et c'est tellement anti-républicain, surtout toutes les forces politiques font partie de l'arc républicain,
01:15très bien, puisqu'elles sont à l'Assemblée Nationale, mais toutes les forces politiques n'ont pas un comportement républicain,
01:21être incapable d'écouter Michel Barnier et de dire après, puisque chaque groupe va pouvoir lui répondre ce qu'il leur convient et ce qu'il ne leur convient pas,
01:30s'en vitupérer et faire du bruit, en plus on ne comprend rien parce que les micros ne sont pas sur eux,
01:35c'est totalement insupportable, mais bon, aucune surprise Cyril, rien de neuf sous le soleil,
01:40c'est le comportement de la France Insoumise depuis 2022.
01:43Ils sont en train de vitupérer, je suis d'accord, ils sont en train de vitupérer.
01:47Je suis d'accord avec ce que Gauthier dit, la réalité de ce qui se passe en ce moment même dans l'hémicycle,
01:53Michel Barnier qui n'était plus parlementaire depuis quelques années avait été prévenu concernant ce chaudron,
02:00je trouve qu'il a plutôt bien géré, il a simplement réagi pour la première fois à la 29ème minute,
02:07en se disant, quand il dit écoute respect dialogue, même si ce respect n'est pas toujours réciproque,
02:14et quand il dit je sais qu'il y a des lignes rouges, parfois elles sont même très rouges.
02:19Il a fait deux petits piques, mais il est resté, j'ai envie de dire, il a assuré d'une certaine manière,
02:27avec peu d'annonces, je ne sais pas, peut-être qu'on y reviendra sur l'émission, il y en a quelques-unes.
02:31On va y revenir.
02:32J'ai la liste des députés selon des journalistes sur place qui ont été les plus virulents.
02:37On va le dire dans un instant, parce que vous restez avec nous sur Rampin,
02:40j'aimerais bien qu'on ait la liste des députés qui ont fait encore du chahut.
02:45Tous deux LFI, d'autant plus que les groupes peuvent répondre après le Premier Ministre.
02:51Je vous l'ai dit, vous n'écoutez pas.
02:54C'est effectivement, un, inaudible, deux, pour les Français qui regardent,
02:58parce que les Français voulaient évidemment écouter ce qu'avait à dire le Premier Ministre,
03:02et donc de toute façon, ce qu'ils disent au sein de l'hémicycle, les Français ne l'entendent pas.
03:07Donc ça n'a aucun intérêt, si ce n'est de créer une sorte de bronca de brouhaha,
03:11qui n'a pas d'intérêt réel.
03:13Et effectivement, s'ils voulaient aller sur le fond,
03:15ils savent qu'il y a un second temps où chaque groupe parlementaire va pouvoir s'opposer et s'exprimer.
03:21Je ne comprends pas cette attitude.
03:23C'est insupportable.
03:25Elle n'est pas nouvelle, elle n'est pas surprenante.
03:27Bien sûr.
03:28C'est leur stratégie depuis 2022, celle du bordel, etc.
03:31Et malheureusement, sur un certain électorat, ça fonctionne à plein,
03:35parce qu'ils sont parfois réélus au premier tour,
03:37les députés les plus radicaux sont parfois réélus au premier tour,
03:40comme Sébastien Delegue ou Daniel Obono, par exemple.
03:420-1, 80-20, 39-21, vous nous appelez sur Europe 1.
03:45Dans un instant, on va vous donner et vous dire ce qui se passe à l'Assemblée Nationale,
03:48parce que c'est absolument incroyable.
03:50On va vous donner des coulisses de ce qui se passe lors du discours de Michel Barnier, le Premier Ministre,
03:55et on vous donnera, bien sûr, le nom de ceux qui ont voté le fichoir, on va dire.
03:59On sera sur Europe 1, vous restez avec nous, on revient dans une minute exactement, vous réagissez.
04:03On aura Marie-Odile aussi en ligne de Seine-et-Marne.
04:05A tout de suite sur Europe 1.
04:06Europe 1, 16h, 18h.
04:08On marche sur la tête, Cyril Hanouna.
04:11Il est 16h12 sur Europe 1, bien entendu, on est en direct.
04:14Vous nous appelez 0-1, 80-20, 39-21, et nous sommes en colère sur Europe 1,
04:18nous sommes en colère avec toute l'équipe.
04:19Gauthier Lebré qui a des infos de ce qui se passe actuellement avec Michel Barnier.
04:25Dites-nous ce que vous en pensez du comportement de certains députés de la France insoumise,
04:30encore une fois, avec ce discours de Michel Barnier qui est fortement perturbé par des...
04:37Des députés insoumis ?
04:38Exactement.
04:39C'est insupportable.
04:40Dites-nous ce que vous en pensez, 0-1, 80-20, 39-21.
04:42On va vous donner les coulisses, puisque Gauthier Lebré a toutes les infos.
04:46C'est notre taupe, bien entendu, et notre journaliste phare de cette émission,
04:51et bien sûr de l'ensemble du groupe et de l'ensemble de l'audiovisuel français.
04:54Je t'en prie !
04:56Merci Gauthier Lebré, c'est toujours un bonheur d'être à vos côtés.
04:59Vous savez, être à côté de vous, pour moi...
05:02C'est moi, je suis à côté de vous.
05:03Non, non, non.
05:04N'inversez pas Cyril.
05:05Vous n'avez pas le sentiment d'en faire un peu trop, tous les deux ?
05:07Non, c'est moi qui suis légèrement derrière vous.
05:10Je n'oserais même pas dire que je suis à vos côtés, je suis légèrement derrière vous.
05:13Allez, dites-nous tout.
05:15Alors, je cite des journalistes sur place, je vais citer Victor Hérault qui est sur place,
05:19et qui nous dit que les députés qui ont mis le plus, je cite le bordel,
05:24parce que c'est la stratégie de la France insoumise, la bordélisation,
05:26Clémence Guettet, Mathilde Panot, Manuel Bompard, Antoine Léaument,
05:31qui était dans un cras il y a quelques jours, et Aymeric Caron.
05:35Alors, ça allait de « Rends l'argent », « Macron, destitution »,
05:38« Vous êtes les copains du système », « Gabriel Attal était mieux »,
05:41et il paraît-il que le rire strident aussi, je peux lire sur son compte Twitter,
05:45d'Hercilia Soudé, à un moment donné, résonnait au sein de l'hémicycle.
05:49Voilà, donc les députés LFI qui ont mis le plus la pagaille pendant le discours.
05:53Il manque de l'augume, il manque de l'appel.
05:55Ben écoutez, visiblement, oui j'imagine, j'imagine,
05:59de toute façon c'est une stratégie de groupe, c'est un ensemble,
06:02ils sont sur la même ligne.
06:03Incroyable, même D'Artigolle, franchement, vous n'en avez pas marre,
06:07ils vous font mal, D'Artigolle, ils vous font mal.
06:09Non pas moi, parce que vous avez aussi, Gauthier vient de le dire,
06:14vous avez donc les Insoumis, mais sur l'ensemble des autres bancs
06:17des groupes politiques, que ce soit le groupe communiste,
06:19le groupe socialiste, le groupe écologique...
06:21Ils sont irréprochables.
06:22Le groupe socialiste, il y a un respect parlementaire,
06:24on écoute la déclaration de politique générale,
06:26on réagit après via son président de groupe.
06:29Le seul problème que j'ai, c'est que comme ils se sont alliés
06:32à la France Insoumise, il est compliqué maintenant de...
06:34Mais vous avez tellement de députés macronistes élus
06:37grâce au Front républicain de second tour.
06:39Un député sur deux LR est élu dans ces conditions-là aussi.
06:44Ben oui, je le sais, je le sais, je n'ai rien dit, je n'ai rien dit.
06:47On va revenir sur les propositions de Michel Barnier,
06:50Léry Bénahim est en train de les descendre,
06:52mais c'est Gautier Lebray qui va nous les donner.
06:54Voilà, vous allez faire un travail conjoint.
06:56J'ai bien compris que de toute façon, il y a une sorte de diagonale
06:59dont je suis exclue, il n'y a aucun souci.
07:01On peut faire un triangle, Valérie, avec plaisir.
07:03Gautier va nous les donner dans un instant.
07:04Je voudrais qu'on prenne Marie-Odile en ligne sur Europe 1.
07:07Bonjour Marie-Odile, merci d'être avec nous.
07:08Bonjour !
07:09Bonjour l'équipe !
07:11Bonjour !
07:12Vous nous appelez d'où Marie-Odile ?
07:14Ben, Sainte-Emerde, Coulomiers.
07:16Toujours, ben Coulomiers, bien entendu.
07:19J'adore le fromage.
07:21Oui, oui, belle des champs.
07:23Non, le Coulomiers, j'adore.
07:25C'est un très bon fromage.
07:27Je suis fan de fromage, moi.
07:28Ah oui ?
07:29Je ferai une émission spéciale d'ailleurs sur Europe 1 dans quelques temps.
07:31Merci, je vous inviterai.
07:33Marie-Odile, dites-nous tout.
07:34Vous avez entendu ce qu'on a dit, vous avez vu ?
07:36Oui, je suis devant, j'écoute.
07:39Bon, alors, il est évident que le chahut et le bruit
07:44étaient un petit peu dissipés à la télévision.
07:47Vous voyez ce que je veux dire ?
07:48Oui, oui, oui.
07:49On entendait des invectives, on entendait des cris.
07:51Au bout de 3 minutes, c'était déjà le cas.
07:54Comme d'habitude, on a l'habitude de ces gens-là.
07:57Bon, ils sont là pour le bazar.
07:59Mais c'est honteux quand même, quand on ne respecte pas le discours de Michel Barnier.
08:05Bon, moi je vais vous dire le discours de Michel Barnier.
08:07Vous voyez, je suis une femme à la retraite, donc j'ai 70 ans.
08:11Ce discours-là, je l'ai entendu 10, 15, 20 fois.
08:17On va mettre des profs, on va mettre des gendarmes dans la rue,
08:21on va réduire la paperasserie.
08:23On va construire des prisons.
08:25Et voilà, et voilà, et voilà.
08:28Tout est parfait, ça va être merveilleux.
08:30Mais je pense que Michel Barnier, il va lui falloir 10 ou 15 ans
08:34pour qu'il fasse son programme.
08:36Et non pas une année, vous voyez ce que je veux dire ?
08:39Voilà, c'est tout.
08:40Donc, vous n'êtes pas confiante ?
08:44Pas du tout.
08:45Comment voulez-vous vivre comme des riches quand on n'a pas un sou ?
08:49C'est pas possible, ça.
08:50Elle a bien résumé, parce qu'on va en parler dans un instant.
08:52On aura Quentin Auster, journaliste à Valeurs Actuelles,
08:55qui a fait un article et qui dit que la France peut-elle s'effondrer ?
08:59L'État français peut-il s'effondrer ?
09:01On va vous en parler dans un instant aussi.
09:02Vous réagissez un sur-repas.
09:03Moi, il y a très peu d'heures.
09:04Ben oui, 0 à 80, 29.
09:06Est-ce qu'on va en parler avec Quentin ?
09:08Dans un instant, vous allez voir, on aura des éléments.
09:10Restez avec nous, ça va être énorme.
09:13On va revenir sur les 2-3 annonces avec Marie-Odile et Valérie Benhaim et Gauthier Lebray,
09:17les annonces les plus importantes de Michel Barnier.
09:19Est-ce que vous pouvez nous les donner, Gauthier et Valérie ?
09:21La principale, première annonce, c'est sur les impôts.
09:24Il y aura bien une hausse d'impôts sur les plus riches et les entreprises qui font le plus de profits.
09:31Il a réaffirmé qu'il ne toucherait pas à l'État de droit.
09:34C'est une réponse à Bruno Retailleau.
09:35Il dit qu'il faut construire des places de prison,
09:38sachant qu'Emmanuel Macron en avait promis plusieurs milliers et ne l'a absolument pas fait.
09:43Il dit aussi qu'il y a un véritable problème d'exécution des obligations de quitter le territoire.
09:47100 000 OQTF délivrés dans notre pays chaque année.
09:51À peine 10 000 sont exécutés.
09:54Il dit que nous ne maîtrisons plus notre politique migratoire,
09:57dont nous n'atteignons plus notre devoir d'intégration.
10:00Comment va-t-il faire pour améliorer l'exécution des OQTF ?
10:05C'est toute la question.
10:06Valéry vient de le dire.
10:07Le SMIC est revalorisé de 2 % dans les prochains mois.
10:13Et puis, sur les professeurs,
10:15puisque notre auditrice en parlait sur l'école,
10:17il propose que les professeurs à la retraite puissent reprendre du service
10:22pour venir épauler les nouveaux diplômés,
10:26puisque vous savez que c'est un métier qui n'attire plus.
10:28Le problème de la rémunération est aussi évidemment un problème très important.
10:32Et donc, on fait appel parfois à des contractuels.
10:34Je caricature un peu, mais en fait, vous êtes bouché le lundi,
10:37vous faites deux semaines de formation,
10:39et deux semaines plus tard, vous devenez professeur.
10:41C'est ça qui existe avec les contractuels.
10:42Donc, ça fâche énormément les professeurs.
10:44Sur les retraites, il dit aussi qu'il faudra reprendre le dialogue.
10:46Reprendre le dialogue sans vouloir bouger.
10:48On ne sait pas trop ce que ça veut dire.
10:50Et puis, il ouvre la possibilité de la proportionnelle.
10:53Mais là aussi, comme disait notre auditrice,
10:55ça a été dit 100 fois,
10:56ouvrir la possibilité de la proportionnelle,
10:58ça veut aussi dire ne pas aller jusqu'au bout, souvent.
11:00Exactement.
11:01Marie-Odile, on va attendre, on va voir.
11:03Mais bon, on n'est pas...
11:04Comme vous avez dit, il va falloir du temps.
11:06Moi, je n'ai pas confiance du tout.
11:07Il faudrait un tsunami pour redresser la France.
11:11Voilà, c'est tout.
11:12Et j'ai peur.
11:13J'ai des petits-enfants qui ont 20 ans.
11:15Vous savez, Philippines, ça me fait très peur.
11:18On vit tous dans l'angoisse.
11:20Moi, je vis à la campagne, dans une maison isolée.
11:23Mais le soir, on fait le tour de la maison,
11:25on barricade tout.
11:26Alors qu'il y a 30 ans,
11:29ma porte restait grande ouverte même le soir.
11:33C'est terrible.
11:34On va en parler dans un instant, bien entendu,
11:36parce qu'on n'aura qu'un austère,
11:37un journaliste à valeur actuelle.
11:38Moi, je vais vous dire,
11:39je me suis fait voler 5 voitures en 15 ans.
11:42Ah ouais, quand même ?
11:43Bien sûr, qu'est-ce que vous croyez ?
11:45C'est facile, hein ?
11:46Même pour pomper des chants,
11:47ils vous piquent votre voiture
11:48et puis vous la retrouvez 200 mètres plus loin,
11:50complètement crevée de papou.
11:51Ils ont porté des chants.
11:53Vous savez qu'il y a un chroniqueur à la télé
11:55qui s'est fait cambrioler cette nuit.
11:57J'en parlerai tout à l'heure dans l'émission.
11:59Vous allez voir, l'affaire est sérieuse.
12:01On en parlera dans un instant,
12:02tout à l'heure, bien sûr, à la télé.
12:04Merci en tout cas au Marie-Odile d'avoir été avec nous.
12:06Pas de soucis, continuez comme ça.
12:08Je vous fais un gros bisou et on vous aime fort.
12:10Merci Marie-Odile, merci beaucoup.
12:12Allez, bon courage.
12:13Salut Marie-Odile.
12:14On a Franck avec nous en ligne.
12:15Bonjour Franck.
12:16On avait Franck, qui est reparti.
12:18Franck, il est là, il est reparti.
12:20Juste, oui, Valérie Ménahy.
12:21Non mais là où Marie-Odile a raison,
12:22c'est-à-dire qu'il y a à chaque fois des annonces
12:24qui sont quand même assez vagues.
12:25Parce que là, par exemple,
12:26notre Premier ministre nous dit
12:27qu'il va lutter contre le trafic de drogue
12:29et la criminalité organisée,
12:30qu'il va en faire une priorité.
12:31Mais il ne dit pas comment.
12:32C'est des mots.
12:33Donc à chaque fois, on nous dit,
12:34on va lutter, on va renforcer.
12:35Il a un très bon rapport sénatorial sur le sujet,
12:37sur le narcotrafic.
12:38Il vient d'annoncer qu'il pourrait baisser les visas
12:41pour les pays d'origine qui ne reprendraient pas
12:43leurs ressortissants sous OQTF.
12:45On sait que ça a déjà été fait par Emmanuel Macron
12:47dans le passé avec l'Algérie, la Tunisie et le Maroc,
12:50et qu'on avait cédé au bout de quelques mois
12:52sans avoir une montée des laissés-passés consulaires figurante.
12:56Donc on va reprendre le bras de fer
12:58avec les pays d'origine sur les visas.
13:01Il l'envisage en tout cas.
13:02C'est toujours pareil.
13:03Je ne vais pas le faire, je l'envisage.
13:05Je l'envisage.
13:06On a Roland qui est avec nous en ligne sur Europe 1.
13:07On est en direct.
13:08Il est 16h20.
13:09On est en colère à l'Assemblée nationale.
13:11C'est un fichoir.
13:12C'est un mot que j'aime bien.
13:13C'est un fichoir total.
13:14Il y a Roland qui veut réagir.
13:16Bonjour Roland.
13:17Roland qui était là, qui n'est pas là.
13:18Il est reparti.
13:19Il est reparti chez son frère Garos.
13:21Garos.
13:22Merci.
13:23Il y a une phrase très importante au début de son discours
13:26pour Michel Barnier.
13:27C'est qu'il a dit
13:28les Français ne nous pardonneraient pas l'immobilisme
13:30sur les trois prochaines années.
13:31C'est une phrase clé en introduction de son discours.
13:33Vous connaissez la phrase d'Edgar Fort.
13:34L'immobilisme est en marche, rien ne saurait l'arrêter.
13:36Edgar Fort.
13:37Qui a fait partie.
13:38C'est la phrase d'Edgar Fort, le cuisiniste.
13:40Non.
13:41Non.
13:42C'est une belle phrase.
13:43L'immobilisme est en marche, rien ne saurait l'arrêter.
13:45Je pense qu'ils sont quand même très lucides de tout ça.
13:47Edgar Fort, j'adore ce mec.
13:48Il fait des cuisines magnifiques.
13:49Il faut dire que l'exercice est difficile pour Michel Barnier.
13:52Il ne doit pas fissurer le bloc présidentiel qui fait 160 voix
13:56tout en donnant des gages.
13:58C'est déjà fait.
13:59Tout en donnant des gages au Rassemblement National.
14:01On a déjà l'aile gauve des macronistes qui est un peu vendebout.
14:03S'il vous plaît, s'il vous plaît.
14:04Pas tous en même temps.
14:05On a Roland en ligne avec nous.
14:06Bonjour Roland.
14:07Merci d'être avec nous.
14:08Bonjour Cyril.
14:09Bonjour à tous.
14:10Roland, vous nous appelez d'où ?
14:11Saint-Etienne.
14:12Saint-Etienne, toujours.
14:13Exactement.
14:14Toujours.
14:15Le chaudron vert.
14:16Exactement.
14:17C'est comme ça qu'on appelle Fabien Lequeuve
14:18quand il est rempli de chewing-gum.
14:19Merci.
14:21Roland, vous êtes énervé comme nous.
14:23Franchement, c'est insupportable.
14:25C'est insupportable.
14:26Et juste avant, j'aimerais faire une petite aparté.
14:28J'aimerais vous souhaiter à vous et à Valérie Bénahim
14:30de bonnes fêtes de Rocher-Chanel.
14:31Merci, merci Roland.
14:32Ça fait plaisir.
14:33Franchement, merci.
14:34Je ne les passe pas avec Valérie Bénahim
14:36parce qu'elle ne m'a pas invité.
14:37Mais ça aurait été avec plaisir.
14:38Merci Roland.
14:39Ça fait bien plaisir.
14:40Je vous en prie.
14:41Alors Roland, vous êtes énervé comme nous.
14:43Je suis en colère Cyril.
14:45J'ai écouté tout à l'heure le discours de politique générale
14:47de Michel Barnier.
14:48Le début, parce que je n'ai pas pu écouter jusqu'à la fin.
14:50Mais la LSI, Cyril, fait honte à la République,
14:54fait honte aux institutions,
14:55fait honte au Parlement,
14:56fait honte à la représentation nationale.
14:58C'est le cirque.
15:00Ils se couvrent de ridicule.
15:02Moi, en tant que citoyen français,
15:03Cyril, je n'en peux plus.
15:04J'ai honte.
15:05J'ai honte.
15:06J'ai honte.
15:07Franchement.
15:08L'image qu'on va donner.
15:09Mais ils brandissent des cartes d'électeurs, Cyril Hanouna.
15:11Ils brandissent des cartes d'électeurs.
15:12Mais qu'est-ce que ça veut dire ?
15:13Ça veut dire quoi ?
15:14Ils ont été démocratiquement élus, oui ou non ?
15:17Ils ont été élus.
15:18Bien sûr.
15:19Il y a des gens qui sont devenus députés en Lyon.
15:21Donc, ils tendent des cartes électorales pour dire quoi ?
15:23Qu'ils ont été volés ?
15:24Non, ils n'ont pas été volés.
15:25Ils ne connaissent pas la Constitution, ces gens-là, Cyril Hanouna.
15:28C'est le président de la République
15:30qui nomme son premier ministre.
15:32Donc, les coups de pression de Lucie Casset,
15:35parce que Lucie Casset, à un moment,
15:36moi, j'ai cru que c'était la première ministre.
15:38Elle s'est réveillée un matin, Cyril Hanouna,
15:40elle s'est réveillée un matin,
15:41elle s'est dit, je vais devenir premier ministre.
15:42Moi aussi, je peux me lever demain matin
15:45et dire, je vais être Cyril Hanouna,
15:46je vais animer TPMF.
15:47Avec plaisir, Roland,
15:48mais ça s'éteindra plus facile
15:49que d'être le premier ministre, je vous le dis.
15:51C'est comme si moi, je me lève demain,
15:53non mais c'est vrai,
15:54je vais être Carlo Salcaraz,
15:55non mais c'est vrai, c'est n'importe quoi.
15:56C'est fou.
15:57Ce n'est pas possible,
15:58mais au bout d'un moment,
15:59il faut que ces gens-là respectent la Constitution.
16:00Mais on a compris,
16:01Cyril, qu'il ne respecte rien la France insoumise.
16:03Il y a encore eu un tweet extrêmement fallacieux
16:06de Jean-Luc Mélenchon sur Benjamin Haddad.
16:09Oui, je le sais, je le sais, exactement.
16:11On regarde, on sait ce que ça veut dire,
16:13mais c'est…
16:14Voilà, encore une fois, c'est…
16:16Roland, reste avec nous sur Europe 1.
16:18Restez avec nous sur Europe 1.
16:19On va vous reprendre dans quelques secondes sur Europe 1.
16:21On revient dans un instant.
16:23On va vous parler aussi de la France.
16:25L'État français peut-il s'effondrer ?
16:26On aura Quentin Auster,
16:27au journaliste à l'heure actuelle,
16:28qui va tout nous expliquer.
16:29A tout de suite sur Europe 1.
16:30Europe 1, 16h, 18h.
16:32On marche sur la tête.
16:34Cyril Hanouna.
16:35Merci d'être avec nous sur Europe 1.
16:3701, 80, 20, 39, 21.
16:39Vous nous appelez, bien entendu,
16:40aux standards d'Europe 1.
16:41Et on a Roland qui est avec nous,
16:43qui est en ligne, qui est énervé.
16:44On a Gautier Lebray,
16:45qui a des infos de ce qui se passe
16:46à l'Assemblée nationale
16:47toutes les secondes, toutes les minutes,
16:48toutes les…
16:49Ça tombe, là, ça tombe.
16:50C'est une agence de presse, là.
16:51On vous tient au courant, bien entendu,
16:52dès 16h33.
16:53On est en direct dans un instant.
16:54On aura Quentin Auster,
16:55journaliste à valeur actuelle,
16:56qui va nous dire
16:57l'État français peut-il s'effondrer ?
16:59Et vous réagissez, bien entendu,
17:00au 01, 80, 20, 39, 21 sur Europe 1.
17:03Gautier Lebray, quelles sont les news ?
17:05Alors, le discours de Michel Barnier,
17:07c'est conclu, c'est terminé.
17:09C'est au tour de la présidente
17:11du premier groupe à l'Assemblée nationale.
17:13Ce n'est pas le Nouveau Front Populaire ?
17:14Ce n'est pas LFI ?
17:15Tiens, c'est Marine Le Pen
17:16qui s'exprime en premier.
17:18C'est étonnant.
17:19Non, en fait, c'est la règle arithmétique.
17:21La première présidente,
17:23en l'occurrence une femme,
17:24du premier groupe à l'Assemblée nationale
17:26s'exprime après le Premier ministre.
17:29Et c'est donc Marine Le Pen.
17:30Donc, on attendait honnêtement
17:31plus de mesures concrètes
17:32surtout au vu des fuites de Matignon
17:35à la veille du discours de Michel Barnier.
17:37Et on a eu peu de mesures concrètes,
17:39des grands axes, des grandes priorités,
17:42cinq priorités,
17:43mais pas de mesures concrètes.
17:45Donc, évidemment, l'école,
17:47évidemment, l'hôpital,
17:49évidemment, la police,
17:50évidemment, la lutte contre l'immigration clandestine,
17:53mais au fond,
17:54évidemment, l'augmentation des impôts
17:56pour les plus aisés,
17:58comme on le dit depuis dix jours
17:59et pour les entreprises.
18:00Alors, qui sont ces gens ?
18:01Qui sont ces aisés ?
18:02Alors ça, il est encore trop tôt pour le dire.
18:04Il a dit qu'il demandait une contribution supplémentaire
18:06aux Français les plus fortunés,
18:07mais il n'a pas précisé
18:08qui étaient les Français les plus fortunés.
18:10Et les entreprises qui font le plus de profits.
18:12Alors, c'est toujours pareil,
18:13c'est à partir de combien ?
18:14À partir de combien vous êtes
18:15une des entreprises
18:16qui fait le plus de profits en France,
18:17l'un des ménages qui gagne le mieux ?
18:19Vous avez une idée, Cyril ?
18:20Il y a de grandes et de très grandes entreprises.
18:22Sur les très grandes entreprises,
18:23c'est là où il y a plus de 1 milliard.
18:25J'attends le coup près.
18:26Et concernant les particuliers,
18:29c'est certainement pour les 1%
18:31et les 0,1%.
18:33Il y aura des mesures ciblées sur les 1%
18:36et sur les 0,1%.
18:39Très bien.
18:46En fait, tu ne sais pas, Olivier,
18:47tu ne sais pas qui va être concerné réellement.
18:49Non, c'est ce qu'il dit.
18:50C'est ce qu'il dit.
18:51S'il vous plaît, s'il vous plaît.
18:52On avait Roland en ligne qui voulait terminer.
18:54Après, on a plein de gens qui nous appellent.
18:55On va prendre Quentin Auster très vite.
18:57Roland ?
18:58Oui, encore deux petites choses, Cyril.
19:01C'est que, très sincèrement,
19:03et moi, je le dis,
19:04et j'aimerais bien savoir
19:05ce qu'Olivier Dartigold pense,
19:06c'est que, pour moi, j'ai honte
19:08que le nouveau Front populaire
19:09s'est allié avec la France insoumise.
19:11Parce que, pour moi,
19:12le nouveau Front populaire,
19:13le Parti socialiste,
19:14notamment le Parti de Suède,
19:15est pour moi complice
19:17de ce que fait la France insoumise.
19:20Ce qu'il devrait faire,
19:21le Parti socialiste,
19:22c'est qu'il devrait se tirer vers le haut
19:23et dire, écoutez,
19:24on a vu ce que la France insoumise donne
19:26depuis des mois et des mois
19:27et on devrait faire scission.
19:29Il devrait créer
19:30un nouveau groupe parlementaire.
19:31Donc ça, c'est la première chose.
19:32Et moi, la deuxième chose, Cyril,
19:34et je le dis avec cœur et sincérité,
19:36en tant que citoyen français,
19:37je suis extrêmement triste
19:39de ce que dit
19:40et de ce que fait la France insoumise.
19:41Je suis extrêmement triste
19:43qu'ils aient eu des paroles
19:44extrêmement douloureuses
19:45auprès, notamment,
19:46des Français de confession juive.
19:48Je suis extrêmement triste, Cyril,
19:50que la France insoumise
19:51n'ait pas eu un seul mot
19:53de peine pour Philippines.
19:55Ce qui s'est passé la semaine dernière
19:56est dramatique.
19:57Ils n'ont pas eu
19:58un seul mot de compassion.
19:59Ils préfèrent tweeter sur Naël,
20:01mais pas sur Philippines.
20:03Alors, on va me dire,
20:04oui, mais Naël et Philippines,
20:05c'est pareil.
20:06Non, c'est pas pareil.
20:07Philippines, elle n'a rien demandé.
20:08Philippines, elle n'avait rien demandé.
20:10Elle était tranquillement.
20:11Elle avait 19 ans.
20:12C'était une jeune fille
20:13pleine de vitalité
20:14qui voulait continuer ses études,
20:16qui voulait vivre
20:17et qui s'est fait faucher par la mort.
20:19D'ailleurs, il y a eu une minute de silence
20:21à l'Assemblée nationale.
20:22J'ai vu.
20:23Ça a été très respectable.
20:27C'était très respectable.
20:29Je suis triste en tant que Français
20:31de savoir qu'à chaque fois,
20:33la France insoumise
20:34utilise des termes atroces
20:37sur l'état d'Israël,
20:38parle d'un état génocidaire,
20:40parle d'holocauste.
20:41J'ai vu sur les réseaux sociaux.
20:43Ce que je dis à chaque fois, Roland,
20:45on peut être pour un état palestinien
20:47sans être antisémite.
20:49Bien sûr.
20:50Je crois que c'est le cas de tout le monde
20:52ici autour de la table.
20:53Ceux qui défendent la cause palestinienne,
20:55avec un propos contestant le droit à Israël
20:58de vivre en sécurité
21:00et avec des dimensions antisémites,
21:02c'est les pires adversaires de la cause palestinienne.
21:04C'est les pires adversaires.
21:06Voilà.
21:07Après, je voudrais répondre à notre auditeur.
21:09Bien sûr, il y a eu cette alliance
21:11pour les élections législatives
21:13suite à la dissolution.
21:14Mais vous savez,
21:15il n'y a pas qu'un seul groupe parlementaire
21:17Nouveau Front Populaire.
21:18Il y a plusieurs groupes.
21:19D'ailleurs, Jean-Luc Mélenchon,
21:20sous l'ancienne mandature,
21:21avait voulu un seul groupe.
21:24Il y a plusieurs groupes parlementaires.
21:26Et je ne sais pas si vous avez vu,
21:27mais puisque vous avez parlé du Parti Socialiste,
21:28le débat est assez vif au sein du Parti Socialiste
21:31sur la ligne politique.
21:33Puisque normalement,
21:34les statuts prévoient un congrès
21:35au bout de six mois après les élections législatives.
21:37Tout ce qui s'est organisé ce week-end,
21:39par exemple, autour de Carole Delga,
21:43en débat politique,
21:44en l'absence de M. Ford,
21:46le Premier secrétaire,
21:47montre qu'il y a un débat très vif
21:49au Parti Socialiste
21:50et peut-être que les opposants à la ligne Ford
21:52peuvent gagner le prochain coup.
21:53Exactement.
21:54Roland, merci d'avoir été avec nous.
21:55Oui, Roland, parce qu'on...
21:56Oui, dites-nous tout, Roland.
21:57Très vite.
21:58Je fais vite.
21:59Olivier d'Artigolle,
22:00j'entends tout ce que vous dites,
22:01mais au bout d'un moment,
22:02le Parti Socialiste,
22:03il n'y a pas la place au débat.
22:04C'est fini le débat.
22:05Là, il faut défaire.
22:06Est-ce que vous vous rendez compte,
22:07Olivier d'Artigolle,
22:08est-ce que vous pensez que c'est normal
22:09que le Parti Socialiste soit allié
22:11avec un parti qui,
22:13qui dit déjà le chahut,
22:14qui fait honte à la République ?
22:15Est-ce que vous pensez que c'est normal
22:17qu'on soit allié avec des députés ?
22:19Moi, je crois à la sacralité de la députation.
22:22Moi aussi.
22:23Est-ce que vous pensez que c'est normal
22:24qu'on ait Sébastien Delogu
22:26qui va chez des influenceurs ?
22:27Alors, c'est très bien les influenceurs,
22:28c'est une audience et c'est respectable.
22:30Moi, pour moi,
22:31et pourtant j'ai 28 ans,
22:32je pense qu'un député n'a rien à faire
22:34chez un influenceur.
22:35Non, et il ne doit pas dire frérot.
22:36Il ne doit pas dire frérot.
22:37Il ne doit pas dire frérot.
22:38Vous n'avez pas fait de raisons,
22:39mais vous savez,
22:40la désacralisation politique,
22:41d'autres l'ont joué dessus aussi,
22:43à commencer par le président Macron
22:48et rester avec nous dans une minute.
22:50On aura Quentin Oster.
22:51L'État français peut-il s'effondrer ?
22:53C'est vrai qu'on est inquiets.
22:55On est inquiets économiquement.
22:56Il y a beaucoup d'auditeurs
22:57qu'on va prendre en ligne également
22:58et Quentin va tout nous expliquer
22:59dans un instant sur Europe 1.
23:00A tout de suite.