• le mois dernier
Avec Guy Carlier, Emmanuel Galasso, et leur invité exceptionnel Alain Giresse, légende des Girondins de Bordeaux et de l'équipe de France.

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##VRAIES_VOIX_FOOT-2024-11-12##

Category

🥇
Sport
Transcription
00:00C'est maintenant qu'il faut le faire, ce n'est pas demain, ce n'était pas hier, c'est maintenant.
00:05En face c'est Paris-Rhône, c'est pas Veil d'Adelide, c'est Paris-Saint-Germain.
00:09Il a dit Laurent Bois il fait souvent la faune ou pas ?
00:11C'est une fiotte.
00:12C'est une honte.
00:13Voilà, voilà.
00:14Non !
00:15Mais c'est sur Subradio, grand couillon.
00:17Évidemment.
00:20Les vraies voix du foot, 20h21, Guy Carlier.
00:24Eh oui, bonjour à tous, bonjour chers amis, bonjour Emmanuel.
00:28Bonsoir Guy.
00:28Bonjour Maxime.
00:30Bonsoir Guy, bonsoir Christian.
00:31Évidemment il manque quelqu'un, nous vous devons une explication.
00:34Philippe David n'est pas parmi nous ce soir car il est suspendu suite à une succession
00:39de cartons jaunes pour jeu de mots insupportables.
00:43Je rappelle simplement que s'agissant du joueur du PSG Lille, Philippe a déclaré
00:47je suis sûr que la femme de ce gars de Lille donc s'appelle Sandra.
00:52Carton jaune évidemment justifié, suivi immédiatement d'un deuxième lorsqu'il a
00:56ajouté avec le PSG contre Angers, on peut dire que Lille a tiré la couverture à lui.
01:02Vous comprenez donc pourquoi il n'est pas là ce soir, c'est pas grave.
01:06C'est vérité.
01:07Avec Emmanuel on va le remplacer.
01:08On peut le dire.
01:10Vous allez bien ?
01:11Je vais très bien.
01:12Vous avez passé un bon 11 novembre.
01:15Excusez-moi, c'est pas très professionnel, mon téléphone vient de sonner.
01:18C'est un message de Philippe David à propos de 11 novembre.
01:24Il me dit j'espère qu'avec Emmanuel vous avez profité du 11 novembre pour rendre hommage
01:31comme il se doit à vos poilus préférés.
01:33Il s'est créé, il l'a fait.
01:37Non sérieusement, Emmanuel avant toute chose, je vous laisse lancer le sommaire parce que je suis fatigué.
01:44Le sommaire de l'émission de ce soir.
01:46Guillaume qui réintègre le top 5 après sa victoire face à l'Asie Saint-Étienne
01:50mais dans le même temps on apprend que le club est endetté à hauteur de 500 millions d'euros.
01:54Alexandre Corboz, rédacteur en chef du But Football Club qui était présent au Groupama Stadium dimanche
01:58sera avec nous pour décrypter un petit peu le contexte lyonnais.
02:02La crise à Marseille, c'est la question qu'on se pose.
02:04Après la claque reçue face au PSG, il y a également le match qui a fait très mal 3-1 à Auxerre
02:09puisqu'une claque, une déroute.
02:10On va parler du contexte marseillais.
02:12Vous pouvez d'ailleurs dès maintenant nous appeler.
02:14Vous êtes supporter marseillais au 0 826 300 300.
02:18Et on va faire une grande demi-heure sur l'équipe de France
02:20entre les 23 joueurs sélectionnés par Didier Deschamps.
02:23Une arrivée de marque est celle de Lucas Chevalier
02:26et une absence qui est tout aussi remarquée c'est celle de Kylian Mbappé
02:29et évidemment le match de jeudi soir.
02:31France-Israël dans un contexte particulier.
02:34Dès maintenant vous pouvez nous appeler évidemment au 0 826 300 300.
02:38On aura un invité de marque Guy.
02:40Je pense qu'on peut le dire dès maintenant.
02:41Pour le coup le mot légende est justifié.
02:44Je vous en parlerai plus précisément tout à l'heure.
02:47Je peux dire aux auditeurs de prévenir ceux qui écoutent des conneries sur d'autres radios.
02:53Venez avec nous.
02:54On va avoir un mec bien et surtout un gars qui respire le foot.
02:59C'est le symbole du foot à la française.
03:02Tu dis son nom ?
03:03Allez Alain.
03:04Allez un non j'y reste.
03:06Et on a deux questions pour nos auditeurs Maxime.
03:09On t'écoute pour une question du soir.
03:10Deux questions ce soir à laquelle vous êtes invité à répondre sur Twitter notamment.
03:15Première question est-ce la crise à l'OM ?
03:18Vous êtes 30 personnes pour l'instant à avoir voté.
03:22Normal la question était posée il y a 9 minutes.
03:24Mais pour l'instant vous répondez non à 52%.
03:28Ce qui est étonnant.
03:30Vous pouvez toujours répondre sur le compte Twitter de Sud Radio n'hésitez pas.
03:33Et la deuxième question qui vous est posée ce soir.
03:35Souhaitez-vous revoir Kylian Mbappé en équipe de France ?
03:38Et là c'est plus un score brejnevien comme dirait Philippe David.
03:4387% de non sur Twitter.
03:46N'hésitez pas à voter.
03:47Ça va être intéressant de voir les raisons de ce désamour avec celui qu'on a adoré pendant des années.
03:58On va émanueller le foot.
04:00L'info du jour avec beatfootballclub.fr
04:04Et on commence cette émission comme on l'a dit sur en Lyon Saint-Etienne
04:07qui a été bouillante dimanche avec une victoire lyonnaise 1-0.
04:11Et en contexte particulier on a un invité qu'on adore, qu'on a reçu plusieurs fois et qui est un suiveur.
04:15Un suiveur assidu à Guy.
04:17On est partisans de cet homme-là donc je vais chanter le chant des partisans.
04:22Amis entendus loin du corbeause sur l'OM.
04:27Guy quand tu dis que tu vas chanter c'est toujours plus une menace qu'une promesse.
04:31On adore Alexandre.
04:33On adore ses analyses.
04:35Et surtout il était au groupe Hamas Stadium dimanche.
04:41Alexandre Corbeuse, rédacteur en chef du beatfootballclub qui est partenaire de l'émission on le rappelle.
04:46Bonsoir Alexandre.
04:48Bonsoir Emmanuel, bonsoir Guy, bonsoir Maxime.
04:51Et merci de me faire jouer à domicile en parlant de l'OM.
04:54On ne te demande pas si tu vas bien Alexandre.
04:57Depuis dimanche soir tu dois être un homme heureux.
04:59Je suis surtout très fatigué par rapport à la série.
05:03Parce que j'ai passé plus de temps depuis 4 jours à Guessines que chez moi.
05:06Et j'ai moins vu mes enfants que le directeur général de l'OM Laurent Prudhomme.
05:11Avec qui j'ai encore passé beaucoup de temps hier au foot-concert.
05:14C'est bien votre petite vie personnelle.
05:17Vous êtes allé à Casino ou chez Lidl ?
05:20Vous avez votre liste ?
05:22Alexandre, on vous aime bien.
05:26On voudrait d'abord, puisque vous étiez au match,
05:29que vous nous parliez de l'ambiance, du cadre.
05:32Est-ce que vous avez retrouvé cette tension,
05:36cette densité des derbys ?
05:39Ouelles-Saint-Etienne en l'occurrence.
05:42Est-ce qu'il y avait cette ambiance là ?
05:45Celui-ci était très très très attendu.
05:48Ça faisait pratiquement 1000 jours qu'on n'avait pas eu de derby.
05:51En temps lyonnais c'est très long.
05:53On s'est beaucoup moqué de la descente des Verts.
05:56Mais mine de rien il nous manquait.
05:58Donc forcément les retrouver ça a été assez magique.
06:02Vous ne pouvez pas vous en empêcher.
06:05En tout cas, par rapport à l'ambiance générale,
06:09je n'avais jamais vu ça.
06:11C'est-à-dire que la veille du match,
06:133500 personnes à l'entraînement.
06:15C'est du jamais vu en France.
06:17Tu étais là à l'entraînement et t'es arrivé dès midi.
06:21T'as notamment assisté à la conférence de presse d'avant-match.
06:24Donc t'as vraiment eu tout le contexte d'avant-match,
06:26que ce soit l'ambiance auprès des supporters, des joueurs et autres.
06:28Et au milieu de la semaine dernière,
06:30la légende des derbies,
06:32quelqu'un que Guy doit connaître,
06:34dont le nom doit lui parler,
06:36c'est Monsieur Fleury Dinalo.
06:38Fleury Dinalo, le petit prince de Gerland.
06:41Finalement, je l'ai vu.
06:43Qui connaît très bien le foot.
06:46Et surtout Lyon bien sûr.
06:48Et qui était un espoir de l'équipe de France.
06:50Vite fait, France-Brésil 1963.
06:53Première sélection, Dinalo à 18 ans.
06:56Et c'est Dinalo contre le grand Pelé,
06:58au stade de Colombes.
07:00Le Brésil gagne 3-2, 3 buts de Pelé.
07:03De l'autre côté, 2 buts de Dinalo,
07:05qui sort de ce match en héros.
07:07Et qui est resté un héros au lieu d'un héros.
07:09Il a toujours dit, Dinalo entre Pelé et moi,
07:11la seule chose qui nous sépare c'est un but.
07:12Il y a un homme qui avait quand même un égo surdimensionné.
07:15Il aime bien dire qu'il a marqué 222 buts à Lyon,
07:18dont 0 pénalty.
07:20Il me l'a redit beaucoup de fois.
07:22Il m'a dit, mon record,
07:24ne prends pas en compte les pénaltys.
07:26Il parlait de Mbappé qui était la seule personne en France
07:28à avoir fait plus que lui dans le même club.
07:30A savoir 256 buts.
07:32Mais il a dit, moi j'ai 0 pénalty.
07:33Je ne l'ai jamais tiré.
07:34Il y a la casette aussi, dans la partie pénalty.
07:37Il avait du joli monde autour de lui.
07:40Il avait du joli monde pour lui faire des passes en or,
07:44des caviards, lui donner des caviards,
07:46des Angèle Rambert, des Kieza, des gens comme ça.
07:50Alexandre, là on est sur le contexte d'avant match.
07:52Pour revenir un peu sur le rectangle vert.
07:54Il y a eu évidemment une grosse ambiance en tribune.
07:56Le match a quand même été un petit peu décevant.
07:58On a vu une grosse première mi-temps des Lyonnais
08:00qui ont mené un 0 dès la 29e minute par Alexandre Lacazette.
08:03Qui n'ont pas su bréquer.
08:05Des Stéphanois qui font un peu de peine.
08:08Ils n'ont pas beaucoup d'armes pour venir embêter les Lyonnais.
08:10Même certains supporters lyonnais disent
08:12qu'ils ont été globalement déçus par ce match.
08:14Toi, qu'est-ce que tu as pensé de ce match ?
08:16Est-ce que tu attendais, au-delà de la victoire,
08:18peut-être plus de la part des Lyonnais ?
08:20Je pensais que Lyon aurait sans doute plus d'écart
08:22par rapport à Saint-Etienne.
08:24Mais Saint-Etienne a joué crainement sa chance.
08:26Les Verts étaient vraiment en mode derby.
08:28J'ai vu beaucoup de matchs de Saint-Etienne cette année.
08:30Et c'est peut-être la première fois
08:32que je les vois à l'extérieur aussi compacts.
08:34Et jouer aussi crainement leur chance.
08:36Donc on voyait qu'eux, ils n'ont pas été
08:38tétanisés par le contexte.
08:40Moi, j'ai bien aimé ce match parce que ça jouait beaucoup.
08:42Oui, Delagio sifflait très peu.
08:44Ça donnait un match un peu à l'anglaise.
08:46C'est un match inoubliable en termes de contenu.
08:48On ne se souviendra pas dans 10 ans de ce match-là.
08:50Ce n'est pas un derby mythique.
08:52Mais pour moi,
08:54c'était quand même un bon derby globalement.
08:56Parce qu'on a quand même eu
08:58du jeu.
09:00Il y a quand même eu pas mal d'arrêts de gardiens.
09:02Ça peut se finir à 3-2 avec plus de réussite
09:04avec des moins bons gardiens.
09:06Mais Alexandre,
09:08vous êtes d'accord pour dire
09:10qu'il y avait quand même une différence,
09:12un écart de qualité dans le jeu
09:14entre Lyon et Saint-Etienne.
09:16Effectivement, Saint-Etienne s'en est tiré
09:18par un esprit derby.
09:20Ils se sont vraiment battus.
09:22Mais dans le jeu, ils étaient en dessous.
09:24C'est ce qui m'a semblé à la télé.
09:26C'est toujours comme ça les derbys.
09:28Ça m'a fait penser un peu au centième derby
09:30où Saint-Etienne ne fait que défendre.
09:32Les valeurs solidarités,
09:34Saint-Etienne les retrouve beaucoup en derby.
09:36C'est assez rare Saint-Etienne qui passe au travers d'un derby.
09:38C'est arrivé deux fois en quelques années
09:40où ils ont pris deux fois 5-0 à Geoffroy Guichard.
09:42Mais globalement,
09:44on n'arrive très rarement à ces derbys
09:46à l'exception peut-être de ces dernières années.
09:48On a un peu perdu ce référentiel,
09:50mais ce sont des matchs qui sont toujours serrés.
09:52Avant le match, je ne m'attendais pas à une claque lyonnaise.
09:54Je m'attendais à un 2-1
09:56avec effectivement deux buts de Lacazette.
09:58Je voyais venir Lacazette parce que c'est le genre de match
10:00où les grands joueurs sont dans les grands matchs
10:02et Lacazette, c'est typiquement le joueur des derbys.
10:04C'est le seul qui a déjà marqué dans un derby
10:06et il aurait déjà six buts dans le derby.
10:08C'est aussi son match.
10:10Et c'est son premier d'ailleurs au Groupe Amazélium.
10:12Puisqu'on parle des joueurs,
10:14vous pouvez nous citer ceux qui vous ont
10:16vraiment marqué. J'imagine que Cherky
10:18fait partie du lot.
10:20Oui, Cherky a fait
10:22un très bon match. Malik Fofana aussi,
10:24même s'il n'a pas été en réussite, deux fois l'Arsenal lui a fait barrage.
10:26Moi, j'ai bien aimé le match de
10:28Matvic jusqu'à sa sortie.
10:30C'est défensivement qui ont été moyens,
10:32mais globalement,
10:34j'ai vu beaucoup de joueurs à très bon niveau.
10:36Cherky, évidemment.
10:38L'homme du match, pour moi, c'était Lacazette.
10:40À ce moment, on marque le seul but d'un derby,
10:42on est l'homme du match, ça reste un derby.
10:44Le match, on va le gagner, même si on ne fait pas
10:46un gros match, un but du genou.
10:48Et aussi, je tiens à souligner
10:50la prestation d'un joueur qui est
10:52en très grande forme et qui, pour moi, amérique largement
10:54l'équipe de France actuellement, c'est Corentin Tolisso.
10:56Alexandre, le sportif, ça se
10:58passe plutôt bien. Retour de Lyon dans le
11:00top 5, mais il y a une partie un petit
11:02peu ombrageuse qui est le financier avec
11:04on l'a dit, 505 millions
11:06d'euros de dette de la société de
11:08John Textor, Eagle Group.
11:10Comment s'est vécu du côté lyonnais ?
11:12Est-ce que c'est un petit peu
11:14le nuage à l'horizon ?
11:16Au niveau des supporters, il y a beaucoup de craintes
11:18vis-à-vis de ça. On redoute le dépôt de bilan,
11:20le scénario un peu catastrophe.
11:22Mais au niveau du club, moi, je les trouve
11:24très sereins. Très sereins
11:26et très souriants, parce qu'au final,
11:28ils savent que ça fait partie de la stratégie de
11:30John Textor. John Textor, ce qu'il faut comprendre, c'est
11:32qu'en poker, on appellerait ça un chiffre.
11:34Un joueur qui va prendre tous les risques.
11:36Donc, il prend tous les risques.
11:38Il a fait tapis sur une stratégie.
11:40Si la stratégie ne va pas au bout, il perdra le club.
11:42Mais il ne perdra pas le club. Ce n'est pas le club
11:44qui va disparaître et John Textor qui va disparaître du
11:46paysage. Arès qui va reprendre
11:48la main et qui, visiblement, n'aura
11:50pas une grande envie de prendre la main.
11:52Il faut s'attendre à une revente directe.
11:54On peut vivre un scénario à la Lille.
11:56Et le scénario en relégation, il n'est
11:58pas du tout envisagé. Je sais reconnaître un club
12:00en relégation administrative quand j'en vois
12:02un visage derrière. Maxime Supporter des Girondins de Bordeaux
12:04encore traumatisé. On reprécise.
12:06Alexandre, pour vous, rétrogradation,
12:08relégation en guise
12:10de pénalité, ce n'est pas du tout envisagé.
12:12Ce n'est pas une crainte. C'est étonnant, ça, du côté
12:14lyonnais, quand même.
12:16Ça peut être une crainte parce que, justement,
12:18on en parle beaucoup. Le passage devant la
12:20DNCG se fera vendredi.
12:22Et Lyon s'attend à minima
12:24à être interdit de recrutement
12:26au niveau du club. Ça, j'en ai la certitude.
12:28J'en ai discuté encore cet après-midi
12:30au niveau du club et on me dit qu'on redoute ça.
12:32On redoute un petit peu
12:34des sanctions
12:36parce que la DNCG lit les rapports
12:38et voit aussi les commentaires
12:40médiatiques. Ils savent aussi que cet été,
12:42ils ont été coulants avec tous les clubs de Lyon.
12:44C'est un message
12:46qui est beaucoup véhiculé à Lyon. C'est que c'est les
12:48seuls à publier leurs comptes avec transparence.
12:50Oui, parce qu'ils sont au côté en bourse.
12:52Mais ce n'est pas les seuls en difficulté, en vrai.
12:54On les fait passer pour les seuls
12:56en difficulté, mais il y a beaucoup de clubs, Montpellier
12:58et d'autres, qui sont dans la même difficulté
13:00et qui auront des sanctions cet hiver.
13:02Et Lyon aura sûrement des sanctions.
13:04La relégation administrative, ce sera à titre conservatoire.
13:06Ça laissera quand même 8 mois
13:08à Lyon pour faire le boulot.
13:10En fait, toute la question
13:12est de savoir comment John Textor...
13:14Est-ce que John Textor va être dans l'étang de ses objectifs ?
13:16Parce qu'aujourd'hui, il y a une stratégie
13:18qui est claire pour Textor.
13:20C'est vendre Crystal Palace pour faire rentrer de l'argent
13:22dans les caisses du Eagle Football,
13:24mais également
13:26rentrer en bourse à la Bourse de New York.
13:28Et s'il parvient à faire ça,
13:30il aura remboursé Arès,
13:32il aura dégagé des fonds propres,
13:34le club sera entièrement payé.
13:36Il aura perdu zéro, il aura dépensé zéro
13:38et il aura valorisé le club
13:40en prime en récupérant encore 100 millions
13:42à réinjecter dans les caisses.
13:44Donc s'il réussit ça, c'est le jackpot.
13:46Affaire à suivre Alexandre, on te rappellera.
13:48Acceptons-en l'augure une dernière question
13:50Alexandre, et on vous laisse.
13:52L'objectif Lyon est cinquième,
13:54mais ce n'est pas un cinquième
13:56qui semble avoir la solidité
13:58et la qualité d'un cinquième de Ligue 1.
14:00C'est un peu comme Rennes,
14:02on sent des équipes fragiles
14:04qui peuvent alterner
14:06des bons matchs
14:08et des matchs de très mauvaise qualité.
14:10Vous pensez que cet objectif
14:12peut être atteint
14:14en fin de saison, cette cinquième place ?
14:16Alors, ils ne visent pas la cinquième place
14:18au club, ils visent la troisième
14:20à minima, parce que
14:22c'est l'obligation,
14:24c'est un grand projet de Textor,
14:26il écrit pour une place en Ligue des Champions
14:28en fin de saison.
14:30Si jamais ce point vient manquer,
14:32Lyon sera difficultée.
14:34C'est pour ça que le mercato d'hiver sera assez périlleux,
14:36mais ils ont restructuré
14:38aujourd'hui tout le secteur
14:40mercato autour de Mathieu-Louis-Jean,
14:42avec des nouveaux, avec Ben Charié,
14:44beaucoup de recruteurs de qualité,
14:46avec moins de renommée,
14:48mais des très bons recruteurs parmi les meilleurs français,
14:50pour essayer de travailler de manière efficiente,
14:52parce qu'il va falloir vendre des très bons joueurs,
14:54potentiellement Ryan Chertie,
14:56Malik Fofanadé cet hiver,
14:58mais en prime, devoir
15:00les remplacer avec beaucoup moins de moyens,
15:02et c'est là qu'on va attendre Lyon au tournant,
15:04parce que le mercato raté de David Friot,
15:06il le paye aujourd'hui.
15:08Merci beaucoup,
15:10merci Alexandre, on reviendra vers toi,
15:12dès qu'on aura besoin de plus d'informations
15:14concernant la situation lyonnaise. Dans un instant,
15:16le contexte marseillais, est-ce la crise
15:18à Marseille ? D'ailleurs, c'est la question qu'on vous pose,
15:20Maxime, on en est où ? Oui, sur Twitter,
15:22la question est-ce la crise à l'OM ?
15:24Vous répondez à 53% non,
15:2647% oui, sur Twitter,
15:28la page Twitter Sud Radio. Evidemment, continuez de voter,
15:30si vous êtes supporter de l'OM,
15:32appelez-nous dès maintenant au 0 826 300 300,
15:34on a envie de vous entendre, à tout de suite.
15:36Sud Radio.
15:38De retour dans les vraies voies du foot,
15:40avec Guy Carlier, Maxime,
15:42qui est avec nous, et Maxime Senna,
15:44et vous évidemment, 0 826 300 300,
15:46on vous a posé la question,
15:48en un instant, est-ce que vous vous êtes inquiets pour l'OM ?
15:50Est-ce que l'OM est en crise ? Est-ce la crise à l'OM ?
15:52Est-ce la crise à l'OM ? Maxime nous a donné
15:54les résultats, continuez, continuez de voter, on donnera
15:56les résultats dans quelques minutes,
15:58et on a un auditeur qui nous a appelé,
16:00qui a composé le 0 826 300 300,
16:02supporter de l'OM, c'est Walid,
16:04qui est avec nous, bonsoir Walid. Bonsoir Walid.
16:06Bonsoir Emmanuel, bonsoir Emmanuel,
16:08bonsoir Guy, bonsoir Maxime, bien sûr.
16:10Walid, réponds à notre question, s'il te plaît,
16:12Walid, est-ce que pour toi, j'ai envie d'avoir
16:14l'avis d'un supporter marseillais, parce que nous on est
16:16observateurs, on n'a pas le côté passionnel,
16:18comment tu perçois
16:20ce contexte marseillais actuellement,
16:22est-ce que tu penses que ton club est en crise
16:24en ce moment ? Alors je ne pense pas
16:26que l'OM soit en crise, pas encore,
16:28mais je pense que la crise n'est pas loin.
16:30Je me pose la question
16:32si on n'a pas vu
16:34l'OM trop beau cet été,
16:36parce que moi personnellement,
16:38je ne vous le cache pas, je fais partie de ceux
16:40qui pensaient que Paris,
16:42qu'on allait pouvoir concurrencer Paris cette saison,
16:44mais malheureusement,
16:46ce n'est pas le cas du tout.
16:48Dis-moi,
16:50Walid, une deuxième
16:52question concernant cet état
16:54d'esprit à l'OM, on le voyait
16:56trop beau, est-ce que l'objectif
16:58est toujours pour toi la Ligue des Champions ?
17:00Oui, complètement, je pense
17:02que l'objectif c'est le top 4 cette saison,
17:04même une quatrième place
17:06avec un tour préliminaire,
17:08je pense qu'on prend, mais oui,
17:10grosso modo, avec l'arrivée de Roberto Deserbi
17:12et le recrutement qui a été effectué cet été,
17:14je pense qu'on vise
17:16quand même le top 4 et la Ligue des Champions.
17:18Il n'y a pas de doute dans l'esprit des supporters
17:20que Deserbi est l'homme de la situation ?
17:22Je pense que
17:24les doutes commencent à apparaître,
17:26parce qu'on a entendu beaucoup de bien de Roberto
17:28Deserbi, après c'est vrai
17:30qu'il n'a pas vraiment
17:32un palmarès très étoffé,
17:34mais on a beaucoup de paroles positives
17:36à son sujet, notamment
17:38Gordiola qui parle de lui
17:40en bien, et
17:42on a toujours vu ses équipes qui pratiquent
17:44un très beau jeu, et
17:46on était très envieux de le voir
17:48à Marseille, et pour l'instant ce qu'on voit c'est
17:50assez décevant, on ne va pas se cacher, surtout à domicile,
17:52donc il y a beaucoup de choses
17:54qui commencent à se dire à son sujet,
17:56est-ce qu'on n'a pas fait le mauvais choix, est-ce qu'il ne fallait peut-être pas un
17:58entraîneur français, ou alors un autre profil,
18:00un entraîneur qui propose
18:02vraiment du jeu, plutôt que ce jeu de possession stérile
18:04qu'on voit assez souvent.
18:06Qu'est-ce que tu penses de la réaction
18:08qu'il a eue ce week-end,
18:10notamment dans une interview où il dit que
18:12s'il y avait un problème, c'était à lui de partir.
18:14Est-ce qu'il ne se met pas une balle dans le pied
18:16n'empêche en disant ça ?
18:18C'est possible, parce que moi ça m'a
18:20rappelé André Villas-Boas, qui avait
18:22fait ça au mois de janvier 2021,
18:24avec une série de mauvais
18:26résultats, il avait dit si c'est moi le problème,
18:28je suis prêt à partir, je suis prêt à m'asseoir sur
18:30mes indemnités, et on sait comment ça a fini,
18:32donc ça a fini avec une démission de
18:34Villas-Boas deux semaines plus tard, et une descente
18:36au centre d'entraînement Robert Louis-Dreyfus,
18:38donc c'est ses risques,
18:40parce que si Roberto Dezerbi décide
18:42de mettre sa démission sur la table,
18:44on ne sait pas si
18:46certains lofteurs ou certains joueurs
18:48qui ne jouent pas, ils sont capables de dire
18:50« bon bah écoute, oui, tu peux démissionner,
18:52ça ne change pas grand-chose pour nous, et on changera juste d'entraîneur,
18:54on passera à la suite. »
18:56Justement sur cette sortie, il avait également dit « vous m'avez humilié,
18:58vous avez humilié notre club devant notre public »,
19:00il avait dit ça à ses joueurs, et on a eu
19:02une réponse ce soir de Mehdi Benhassia,
19:04réponse chez nos confrères d'RMC,
19:06Mehdi Benhassia dit « je ne te dis pas
19:08que les déclarations sont justes, Roberto
19:10est un peu impulsif, sanguin,
19:12mais c'est l'homme de la situation, c'est un mec en or,
19:14il n'y a pas de discussion pour nous. » Donc là,
19:16clairement, j'allais dire,
19:18l'affaire est bouclée, mais on a déjà vu des directions qui
19:20confortaient leur entraîneur, et quelques jours après,
19:22les limogés, mais toi en tant que supporter,
19:24j'imagine que c'est plutôt rassurant quand même, cette sortie
19:26de Mehdi Benhassia.
19:28C'est rassurant, parce que moi je ne vous cache pas que j'en ai
19:30un petit peu marre qu'on change d'entraîneur toutes les saisons.
19:32Depuis
19:34rentrer à Saint-Pauli, c'est vraiment
19:36un entraîneur toutes les saisons, et puis l'an dernier, on en a eu
19:38trois, carrément.
19:40Justement, à propos de Saint-Pauli,
19:42tu sais qu'il va
19:44assigner à Rennes,
19:46il a un peu, psychologiquement,
19:48un profil à la
19:50Deux Herbies,
19:52tu penses qu'il peut réussir à Rennes,
19:54dans ce contexte, je dirais,
19:56moins passionnel qu'LOM ?
19:58Personnellement,
20:00j'ai beaucoup apprécié cet entraîneur.
20:02Après, il faut juste rappeler
20:04que concernant son histoire
20:06marseillaise, qu'il y avait eu un tournant, avec un match
20:08contre le RC Lens, où on avait perdu
20:10trois buts à deux au Vélodrome,
20:12et à partir de ce jour-là, j'ai l'impression
20:14que Saint-Pauli s'est un petit peu dit, oula, attention
20:16à la Ligue 1, parce qu'il y a beaucoup de contre-attaques,
20:18il y a beaucoup de transitions, donc je vais changer
20:20un petit peu ma façon de jouer, et à partir de ce
20:22moment-là, on a eu l'impression d'avoir un coach
20:24un petit peu peureux sur le terrain,
20:26et la suite de sa carrière nous a plutôt
20:28donné raison, avec des expériences un peu mitigées
20:30à Flamengo et à Céli.
20:32Donc, je m'inquiète un petit peu, parce qu'il faut
20:34se rappeler qu'il y avait quand même un Dimitri Payet
20:36en très grande forme, et je vois
20:38pas trop qu'il pourrait jouer ce rôle-là à Rennes
20:40pour prendre les clés du jeu Rennais.
20:42Merci. Merci Walid.
20:44N'hésite pas à nous rappeler pour faire
20:46un petit point en milieu ou en fin de saison.
20:48On note à ton objectif. Objectif top 4.
20:50Pas top 3, objectif top 4.
20:52Parce qu'il y a Lil qui arrive derrière,
20:54donc ça doit pas te rassurer. Merci beaucoup Walid.
20:56Merci à vous. Bonne soirée.
20:58Au revoir Walid. Bonne soirée.
21:00Et on a un invité de marque. Il nous a rejoint.
21:02Je fais un faux suspense, parce qu'on l'a déjà
21:04teasé, on a déjà dit qui c'était.
21:06Oui, on a déjà dit qui c'était. Je vous en ai
21:08déjà un petit peu parlé.
21:10C'est quelqu'un que j'aime beaucoup. Je suis très fier
21:12de
21:14de l'avoir en ligne.
21:16Il a accepté immédiatement
21:18de parler à plusieurs titres. Il va nous parler
21:20du sommaire.
21:22De l'équipe de France.
21:24De tout ce qu'on vous a annoncé
21:26précédemment.
21:28De Bordeaux, bien sûr.
21:30Et puis,
21:32dans le cadre de l'équipe de France, de ce match
21:34un peu particulier, on ne savait pas trop
21:36comment le prendre entre
21:38Israël et...
21:40Enfin, la France et Israël.
21:42On ne voulait surtout pas entrer
21:44dans la politique.
21:46Et là, c'est quelque chose
21:48d'assez beau. C'est les belles
21:50histoires du foot.
21:52Il va nous la raconter lui-même. Il en a été
21:54l'acteur. Ce monsieur
21:56qu'on voit dans les génériques de France
21:58Télévisions, des émissions de foot
22:00célébrer son but
22:02à Séville dans la nuit andalouse.
22:04Ce monsieur dont les
22:06familles bordelaises se racontent
22:08les histoires
22:10de père en fils. C'est
22:12monsieur Alain Giresse. C'est un seigneur.
22:14On est très fiers de l'accueillir.
22:16Bonsoir Gigi.
22:18Bonsoir Alain. Merci d'être avec nous.
22:20Avec plaisir.
22:22Je pense que
22:24le mieux pour ne pas
22:26faire traîner ce suspense
22:28c'est qu'on en vienne tout de suite à cette
22:30histoire sur... C'est pas ce qu'on avait...
22:32C'est le décalage avec le conducteur
22:34mais l'histoire est tellement
22:36belle que je voudrais que vous nous la racontiez
22:38tout de suite cette histoire
22:40de match entre la France,
22:42la Palestine et Israël.
22:44On est en 1993
22:46et la FIFA refuse
22:48d'accepter la candidature
22:50de la Palestine
22:52comme pays souverain en matière
22:54de foot. Et qu'est-ce qu'il se passe ?
22:56Qu'est-ce qu'il se passe ?
22:58À travers effectivement
23:00le désir, l'envie de la
23:02Palestine d'avoir une équipe nationale participant
23:04à toutes les rencontres. C'était compliqué.
23:06Nous, nous sommes allés...
23:08Pas en tant qu'une équipe
23:10française en activité.
23:12Nous étions tous... Nous avions
23:14terminé nos carrières. Donc on est allés
23:16avec des garçons comme Michel Platini,
23:18Dominique Rocheteau, Maxime Bossis, etc.
23:20Yannick Noa également. Et on était là.
23:22Donc voilà. L'organisation à travers
23:24le
23:26Variety Club de France qui a les capacités
23:28justement de réunir tous ces joueurs.
23:30Eh bien on est allés jouer d'abord
23:32contre l'équipe de Palestine
23:34à Gérico.
23:36Voilà. On a fait le déplacement.
23:38Et on a fait cette rencontre.
23:40C'était exceptionnel parce que
23:42on a joué avec un public
23:44qui était carrément sur la ligne
23:46de touche.
23:48Et voilà. Ça a été
23:50très fort.
23:52Et nous avons enchaîné
23:54le lendemain à Tel Aviv. Nous avons fait une
23:56rencontre avec les anciens
23:58joueurs israéliens.
24:00Donc voilà. Nous sommes...
24:02Vous respectez l'équilibre.
24:04Oui. Puis en même temps, nous sommes des sportifs.
24:06Nous avons en face...
24:08Nous n'avons pas d'ennemis. Nous avons des adversaires.
24:10Des adversaires du sport.
24:12Et c'est comme ça qu'on le conçoit.
24:14Et on a fait...
24:16Avec une soirée après avec
24:18les joueurs palestiniens comme on a fait
24:20une soirée avec les joueurs
24:22israéliens. Voilà.
24:24Oui. C'est un moment
24:26important que j'ai vécu
24:28à travers le football et grâce au football.
24:30C'était donc il y a 30 ans. On ne peut pas dire
24:32qu'on ait fait
24:34beaucoup de chemin depuis.
24:36Malheureusement. Hélas oui. Quand on voit
24:38comment pour un match qui va se présenter
24:40et dans quelles conditions
24:42ce match va se dérouler, on est
24:44loin de ce qu'on peut attendre d'un
24:46match de football avec tout
24:48le plaisir d'aller
24:50voir, supporter son équipe.
24:52Un match de football, oui.
24:54Je pense Alain que ce souvenir
24:56d'il y a 30 ans, d'ailleurs merci de nous le partager,
24:58est la meilleure réponse à tous les débats
25:00autour de ce match, de l'existence
25:02de ce match et de l'extrasportif.
25:04C'est exemplaire en tout cas.
25:06On reprend tout de suite.
25:08On va parler évidemment de l'équipe de France.
25:10On va parler de la liste des 23, l'arrivée
25:12de Lucas Chevalier, la non-présence,
25:14la non-convocation de Kylian Mbappé
25:16et on finira évidemment par ce match
25:18France-Israël mais on a déjà eu un... Il y a un peu de Bordeaux.
25:20Ah oui, il y a un peu de Bordeaux, évidemment.
25:22Juste pour finir sur
25:24l'OM, on vous a posé une question.
25:26Est-ce la crise à l'OM ? Vous répondez
25:28sur la page Twitter Sud Radio. Vous répondez non
25:30à 55% et pour ce qui arrive
25:32évidemment, souhaitez-vous
25:34revoir Kylian Mbappé en équipe de France ? Vous répondez
25:36non à 85%. Et vous souhaitez
25:38nous le dire directement à l'antenne. Est-ce que vous souhaitez revoir
25:40Kylian Mbappé en équipe de France ? Vous nous appelez
25:42au 0 826 300 300.
25:44A tout de suite.
25:46De retour dans les vrais
25:48voies du foot avec Guy Carlier,
25:50Maxime Senna et un invité
25:52de marque qu'on a eu juste avant qui nous a raconté une anecdote
25:54magnifique, Alain Giresse.
25:56Rebonsoir Alain.
25:58Alors on va évidemment attaquer le gros
26:00dossier équipe de France et il y a de quoi dire
26:02avec notamment la sélection de Didier Deschamps.
26:04Attendez, attendez.
26:06Avant,
26:08on a ici
26:10notre réalisateur
26:12qui se prénomme
26:14Maxime, vous le connaissez, il fait partie
26:16de l'émission, il fait partie
26:18c'est le quatrième Beatles
26:20quoi. Oui c'est vrai, il passait le troisième ce soir.
26:22Je suis la batterie, je suis la batterie.
26:24Et donc
26:26évidemment
26:28c'est un supporter historique
26:30des Girondins
26:32de Bordeaux.
26:34D'abord, toutes les semaines, il nous fait un petit
26:36point de l'histoire, d'une espèce de
26:38remontada dans laquelle s'est
26:40embarqué
26:42les Girondins malgré eux.
26:44Et donc il va nous dire
26:46les derniers rebondissements.
26:48Il va nous parler d'Andy Carole,
26:50de la belle histoire d'Andy Carole
26:52et puis ensuite on vous demandera votre avis.
26:54Alors
26:56dernier match
26:58c'était samedi à 18h
27:00au mat' midi atlantique. Bordeaux joue toujours au mat' midi atlantique
27:02avec plus de
27:0410 000 personnes dans le stade quand même.
27:0610 000 personnes en National 2, c'est
27:08des records d'affluence qu'on n'a jamais
27:10vu à ce niveau-là
27:12exactement. Victoire 2-0
27:14des Girondins de Bordeaux face
27:16à Saint-Prévet-Saint-Hilaire qui est actuellement
27:18deuxième de National 2. Bordeaux
27:20qui grâce à cette victoire remonte à la huitième
27:22place et se trouve
27:24à 11 points de la première
27:26place qui permettent de monter en national.
27:28Il n'y en a qu'un qui monte.
27:30Il n'y en a qu'un par groupe.
27:32Groupe A, groupe B, groupe C.
27:34C'est que le premier qui peut prétendre la montée en national.
27:36C'était plutôt optimiste Max.
27:38Plutôt optimiste, oui et non
27:40parce qu'en fait on a deux matchs de retard
27:42tout le monde est à dix matchs
27:44sauf nous à huit et donc du coup
27:46on est à 11 points de la première place
27:48et donc si on gagne
27:50demain notamment on joue contre Saint-Prévet-Saint-Hilaire
27:52qui est deuxième. Si on gagne
27:54sur cette équipe ça nous permettra
27:56de rêver un peu plus.
27:58Oui mais Saint-Prévet-Saint-Hilaire
28:00c'est pas terrible.
28:02C'est quand même deuxième du groupe National 2.
28:04C'est un niveau de Caius-Bacchus, une équipe dont je vous parlerai.
28:08On va vous dire.
28:10On n'a rien à vous casser.
28:12Et puis ça vaut le coup
28:14d'embêter Alain Giresse avec ça
28:16de lui faire perdre son temps pour lui parler de
28:18Caius-Bacchus, équipe dans laquelle
28:20joue Emmanuel qui est un peu le Kurzawa
28:22de cette équipe.
28:24Je suis passé de R9 à Kurzawa.
28:26Et donc qui n'a pas perdu ce
28:28week-end exceptionnellement
28:30car il n'y avait pas de match en raison
28:32du 11 novembre.
28:34On revient sérieusement à Bordeaux.
28:36Déjà première question
28:38qu'on voulait poser à Alain Giresse.
28:40Est-ce que vous suivez un peu
28:42les matchs de l'équipe
28:44première et pourquoi pas même
28:46de l'équipe en National 3 ?
28:48Oui je prends connaissance.
28:50Plus que de les suivre, je prends connaissance.
28:52Je ne peux pas rester indifférent
28:54aux Girondins de Bordeaux.
28:56Même si aujourd'hui ce club
28:58ne ressemble à rien de ce qu'il était,
29:00de ce qu'il doit être, malheureusement.
29:02C'est pour ça que
29:04c'est ambigu, c'est compliqué
29:06parce que d'un côté
29:08on ne peut pas accepter que
29:10en plus ces personnes
29:12qui sont encore aux commandes de ce club
29:14les a menées, les mis
29:16dans cette situation.
29:18Et avec
29:20dernièrement la semaine dernière
29:22les centaines
29:24de courriers qui sont arrivés
29:26à tous les salariés pour les remercier.
29:28Là ça fait mal et pourtant
29:30je crois,
29:32j'entends des gens qui
29:34disent que ce monsieur-là
29:36il faut avoir du respect pour lui parce qu'il a sauvé
29:38le club il y a
29:40quelques années.
29:42Pour l'amener là,
29:44à l'époque il n'aurait pas été aussi
29:46il ne serait pas descendu aussi bas.
29:48Maintenant il est au niveau zéro,
29:50il n'y a plus rien, plus de centre de formation,
29:52plus de professionnalisme, rien du tout.
29:54Sous prétexte que ça va permettre
29:56de repartir. Moi je veux bien.
29:58Donc oui,
30:00quelque part moi
30:02je suis imprimé
30:04plus qu'imprimé par les Léonins.
30:06J'ai démarré tout jeune, très jeune.
30:08Mais
30:10c'est difficile d'accepter
30:12la situation actuelle.
30:14Oui mais Alain Giresse, on vous sent
30:16bouleversé, blessé par la situation
30:18actuelle.
30:20Souvent dans les clubs
30:22on voit beaucoup ça en Allemagne
30:24les gloires
30:26du club se réunissent,
30:28font des groupes de pression ou même interviennent.
30:32Ça n'a pas été le cas à Bordeaux.
30:34On n'a pas entendu
30:36Battiston, on n'a pas entendu...
30:38Battiston était encore membre du club
30:40il n'y a pas longtemps, je crois qu'il l'est encore d'ailleurs.
30:42Donc il cautionne.
30:44Non, il cautionne pas.
30:46Il était mal placé pour se préserver
30:48d'avoir un
30:50licenciement correct, je dirais.
30:52Mais je pense que vous êtes
30:54nombreux à être dans votre situation.
30:56Il y a de nombreux...
30:58Les Dugarry et les Arrasu
31:00qui sont des joueurs marquants,
31:02champions du monde, qui sont originaires
31:04de la région comme moi je le suis.
31:06On a évoqué
31:08ce que je dis. Ils disent la même
31:10chose que moi par rapport maintenant
31:12aux instances, de la même façon.
31:14Sauf que vous avez quoi ? C'est quelqu'un maintenant
31:16qui ne lâche pas,
31:18qui garde toujours les commandes du club
31:20et qui ne lâche pas. Aujourd'hui le club
31:22est en redressement judiciaire,
31:24donc c'est l'administrateur judiciaire qui est là,
31:26un petit peu qui gère,
31:28pour le moment il dit
31:30que ça peut continuer à vivre,
31:32mais il y a encore du sursis.
31:34Donc on ne sait pas trop ce qu'il en saura
31:36exactement.
31:38Après, la question
31:40que vous posez, on se la pose.
31:42Qu'est-ce que nous avons ?
31:44Qu'est-ce que nous avons comme pouvoir ?
31:46Quel pouvoir ? On m'a même dit
31:48qu'il faut mettre
31:50des moyens. Des moyens ?
31:52On va donner encore de l'argent
31:54à ce monsieur-là ? Pour en faire ce qu'il en avait ?
31:56Non, attendez, je suis sérieux.
31:58De l'autre côté,
32:00si on se positionne,
32:02nous ne sommes pas,
32:04au même niveau financier
32:06que l'Mbappé.
32:08Sinon, on peut racheter le club.
32:10C'est pour ça qu'effectivement,
32:12c'est une torboïose quand on évoque ça.
32:14Parce qu'on est là, vous avez raison de dire
32:16qu'est-ce que nous avons ?
32:18Et quelque part, on n'a que les yeux pour pleurer.
32:20On sent votre émotion qui est partagée par Maxime
32:22et par tous les amoureux des Girondins
32:24et même tous les amoureux du foot.
32:26Moi je suis supporter du TFC, d'ailleurs j'ai un souvenir
32:28avec vous Alain Gires, TFC Metz 1997
32:30où vous étiez entraîneur. C'est mon premier souvenir dans un stade.
32:32Je tenais à vous le dire. On a perdu 1-0
32:34Robert Piresse, mais j'ai un bon premier souvenir
32:36vous étiez sur le bord de la pelouse Alain.
32:38Mais en tant qu'entraîneur.
32:40Je vais donner un souvenir
32:42aussi d'enfance.
32:44Bordeaux 1960
32:46les années 60.
32:48J'étais un jour avec
32:50un journaliste de Sud-Ouest
32:52et je lui disais que j'avais
32:54aimé beaucoup l'équipe
32:56des années 60
32:58avec notamment un numéro 10 qui s'appelait
33:00Abo Solo et un élié qui s'appelait
33:02Yoshi etc.
33:04Et il m'a dit oui oui, mais ceux-là on les connait
33:06mais vous connaissez le reste de l'équipe.
33:08Et je lui ai sorti un arrière qui s'appelait
33:10Moivy. Et là il m'a impressionné
33:12et il m'a dit
33:14écoutez, je lui avais parlé d'un rêve
33:16qui était d'aller dans
33:18les espèces de structures
33:20du stade de Bordeaux
33:22qui avançait sur la pelouse.
33:24C'était un élément
33:26architectural impressionnant et je me disais
33:28les gens qui sont là, en fait c'est la sécurité
33:30qui était là. Et il m'a emmené
33:32et j'ai regardé un match, c'est un rêve d'enfant
33:34j'ai regardé un match des Girondins
33:36de cet endroit-là.
33:42Sans payer ta place.
33:44Grâce à Moivy
33:46je pense qu'on doit être probablement
33:48les derniers à parler de Moivy
33:50et de Péry.
33:52Alain Giresse, on va passer à l'équipe
33:54de France qui a une grosse actualité.
33:56Les 23 joueurs sélectionnés par
33:58l'idée des champs. Alors on commence par le positif.
34:00Avec Lucas Chevalier qui fait son apparition
34:02dans le groupe.
34:04C'était attendu. Est-ce que c'est
34:06mérité ? Est-ce que c'est justifié cette sélection
34:08de Lucas Chevalier ?
34:10Oui, je pense dans l'absolu
34:12par rapport à ce qu'il fait. Maintenant, vous savez, il faut
34:14faire très attention. Il faut être toujours prudent
34:16quand on lance un jeune
34:18qui puisse garder le but.
34:20Parce que malheureusement, quand tu as gardé le but
34:22et bien ça rate.
34:24C'est aux yeux de tout le monde
34:26et ça peut avoir des conséquences.
34:28Donc il faut l'amener
34:30progressivement.
34:32Venir se rendre compte de ce que c'est
34:34de découvrir le milieu international
34:36à travers une équipe nationale.
34:38Oui, mais vous avez raison Alain.
34:40Il a quand même
34:4223 ans.
34:44Ce n'est pas un tout jeune.
34:46Et puis surtout, le public
34:48et le monde du foot avaient l'impression
34:50qu'Aerola avait
34:52une espèce de...
34:54C'est un membre du club. Il allait là
34:56et en fait, si Chevalier
34:58est présent, c'est parce que l'autre est blessé.
35:00Il y a vraiment
35:02un conservatisme. Je sais bien
35:04qu'il faut préserver. On a tous en mémoire l'exemple
35:06de René Charrier.
35:08Le match contre
35:10le Portugal. Et le gars, on ne l'a plus
35:12jamais revu. C'est incroyable.
35:14Maxime, on ne l'a pas vu tout court.
35:16Non, mais
35:18Gigi sait de quoi.
35:20On va continuer entre nous.
35:22Effectivement,
35:24c'est un poste vraiment très délicat.
35:26Mais en 3ème gardien,
35:28je veux dire, Mike Meignan
35:30semble indiscutable
35:32quand il n'est pas blessé. En 2ème gardien,
35:34je pense
35:36qu'il a sa place.
35:38Oui, mais
35:40moi,
35:42on le dit, c'est un poste suffisamment
35:44particulier, c'est à part. Il y a des buts, c'est à part.
35:46Donc déjà, il faut savoir
35:48gérer cet élément-là.
35:50Et pour éviter, effectivement,
35:52malheureusement, vous avez cité le plus bel exemple
35:54qu'il y ait pu avoir. En ce qui concerne,
35:56malheureusement,
35:58garder le but.
36:00Parmi les choix de Didier Deschamps, il y a également
36:02la non venue de Kyan Mbappé
36:04qui, selon moi,
36:06est un choix très fort de la part de
36:08Didier Deschamps qui est un peu la réponse
36:10à la précédente sélection où Mbappé
36:12avait fait un peu un pied de nez en disant
36:14« je ne viens pas » et en jouant dans la foulée un match avec
36:16le Real Madrid. On a l'impression que Didier Deschamps
36:18reprend un petit peu en main sa communication
36:20auprès des médias et auprès du groupe
36:22et le message envoyé à Kyan, finalement, il est autant
36:24envoyé aux autres
36:26membres de la sélection.
36:28Et là, on se pose même la question
36:30jusqu'où ça va aller ? Parce que là, il y a un partout
36:32Mbappé a dit non, Deschamps a dit non.
36:34Qu'est-ce qui va se passer ? Est-ce que
36:36les deux vont réussir à trouver un terrain d'entente ?
36:38Ou est-ce que finalement...
36:40Qu'est-ce que vous en pensez, Alain ?
36:42Moi, je sors complètement de cette opposition que vous faites
36:44entre le sélection. Oui, bien sûr.
36:46Parce qu'il y a à l'intérieur d'une équipe, il y a toujours
36:50des éléments que nous n'avons pas
36:52qui existent, j'en témoigne.
36:54Il y en a eu, moi, dans mon période, avec l'équipe
36:56de France, qui sont internes.
36:58Ce qui fait que, et notamment
37:00dans ce cas-là, on pourra
37:02toujours interpréter à droite
37:04à gauche, il y en a qui diront que
37:06Deschamps reprend la main.
37:08Tout ce que l'on peut, on ne sait pas.
37:10Aujourd'hui, ce qu'il y a de sûr,
37:12c'est que je pense que, de toute façon,
37:14il n'est pas là, mais ce n'est pas
37:16une fin définitive. C'est bien sûr.
37:18Il y a une réalité, c'est que,
37:20sur le plan sportif,
37:22Guylain Mbappé, en ce moment, il est dans le dur.
37:24Il est dans le dur parce que c'est difficile
37:26pour lui de se positionner
37:28d'abord par rapport
37:30au poste qu'il occupe, où ce n'est pas là
37:32où il est le plus à l'aise, et à trouver
37:34un petit peu des repères
37:36et des relations de jeu avec
37:38ses partenaires au Real Madrid.
37:40On le voit. Quand on voit les matchs,
37:42on voit que, tout d'un coup,
37:44il est mal à l'aise. Quelquefois,
37:46il est emprunté.
37:48Il n'est pas aussi
37:50facile qu'il était
37:52quand on l'a connu. Donc là,
37:54ça doit quand même tourner dans sa tête
37:56à Guylain, parce que le temps
37:58va passer et
38:00on va commencer à s'impatienter du côté
38:02du Real,
38:04quant à ses performances.
38:06Pour l'équipe de France, maintenant,
38:08ce n'est pas dramatique.
38:10Ils ne viennent pas pour des matchs d'exemption.
38:12Après, on pourra toujours dire
38:14que c'est le capitaine
38:16qui doit être présent.
38:18Il y a une parenthèse privée
38:20qui vient encore
38:22surcharger un petit peu
38:24tout ce qu'on peut lui reprocher.
38:26Mais au mois de mars,
38:28je pense qu'il
38:30le fera.
38:32À moins que, tout d'un coup,
38:34la situation sportive
38:36continue à se dégrader.
38:38Ce que je ne lui souhaitais pas.
38:40Mais sinon, la perspective qu'il soit
38:42toujours quelqu'un de sélectionnable
38:44existe toujours, évidemment.
38:46Max, c'est la question qu'on a posée à nos auditeurs.
38:48Oui, c'est la question sur la page Twitter
38:50de Sud Radio. Vous répondez à 85%
38:52à la question. Souhaitez-vous revoir
38:54Guylain Nemape en équipe de France ?
38:56Est-ce qu'on le reverra ?
38:58Et la question qu'on peut se poser aussi,
39:00c'est est-ce que
39:02tout ce cirque
39:04ne lui enlève pas d'office
39:06comme ça d'un capitaine ?
39:08Le résultat, c'est bon
39:10pour le désamour qu'il y a maintenant.
39:12Ce qui est impressionnant,
39:14c'est que vous imaginez à quel niveau
39:16médiatique il a été.
39:18Où il a été monté.
39:20Et c'était impressionnant.
39:22Il y a rarement, même
39:24des Zidane et Platini n'ont pas été
39:26mis aussi haut dans le
39:28traitement. Ça, c'est une réalité.
39:30Et, quelque part,
39:32attention, quand vous êtes
39:34toujours en haut, au bout d'un moment,
39:36ça fatigue ou ça use les gens.
39:38Et surtout,
39:40Guylain, il a fait toujours...
39:42Il a pris des...
39:44En communication, il n'a pas toujours été
39:46bon dans sa communication.
39:48Ça fait que ça se retourne contre lui.
39:50Surtout qu'il n'est pas aidé
39:52par ses performances.
39:54Ça, c'est évident. Et on voit qu'actuellement,
39:56le public, il a complètement
39:58viré de bord.
40:00Il a complètement
40:02allé dans l'autre sens.
40:04Et ce rejet est assez
40:06impressionnant. Quand on est
40:08un joueur
40:10qui a fait ce qu'il a fait, qui est capitaine
40:12d'équipe de France, qui a été champion du monde,
40:14qui nous a marqué les buts,
40:16d'en arriver là. Donc là,
40:18pour lui, rien n'est fini.
40:20Mais il a un travail
40:22à tous points de vue, et sur le plan
40:24sportif, et après
40:26dans sa représentation de
40:28joueur international et de capitaine d'équipe de France.
40:30Là, on poursuit avec vous, justement, la transition
40:32est toute trouvée en l'absence de Kylian Mbappé.
40:34Quel joueur doit être capitaine ? A priori,
40:36N'Golo Kanté. Mais on va se poser la question. Est-ce que N'Golo Kanté
40:38est le capitaine naturel ? Ou est-ce qu'il y a d'autres
40:40joueurs qui pourraient postuler au poste ?
40:42D'ailleurs, vous avez un avis sur la question. Vous souhaitez avoir
40:44un capitaine en particulier pour remplacer
40:46Kylian Mbappé ? Vous nous appelez au 0 826
40:48300 300. Évidemment, on va parler
40:50également du match France-Israël.
40:52A tout de suite.
41:00Au 49, nous sommes toujours avec
41:02Alain Giresse, avec Emmanuel,
41:04évidemment avec Maxime,
41:06et on parlait de
41:08Kylian Mbappé, et puis
41:10de ce sondage. Les derniers chiffres,
41:12Maxime...
41:14La question, c'est, souhaitez-vous
41:16revoir Kylian en équipe... Kylian !
41:18Comme si je le connaissais. Kylian Mbappé en équipe
41:20de France. Vous répondez 86%.
41:22Non, vous ne voulez pas le revoir.
41:24Alors, au-delà de ce qui se passe
41:26actuellement avec Kylian, c'est quand même
41:28assez terrible, ce désamour
41:30comme ça, quand on pense
41:32que cet homme
41:34nous a fait gagner des matchs
41:36une Coupe du Monde, pratiquement,
41:38nous a fait gagner
41:40le Paris-Saint-Germain
41:42quand il gagnait en Champions League
41:44par ses exploits.
41:46On l'a oublié, même si la dernière
41:48année au PSG, il était déjà
41:50sur une pente descendante,
41:52et là, il est en train d'exploser en vol.
41:54On en avait déjà parlé
41:56sur le plan mental
41:58et sportif aussi, parce qu'en équipe
42:00de France, il a eu
42:02le même problème, on ne le fait pas jouer à sa place
42:04etc.
42:06Surtout maintenant, il commence à y avoir des voix
42:08qui s'élèvent
42:10pour protester contre des avantages
42:12qu'il aurait,
42:14et au réel, ça se passe mal.
42:16Je pense qu'il est dans une
42:18phase de dépression terrible
42:20et je ne sais pas comment il va pouvoir
42:22se sortir de ça, et je trouve assez
42:24injuste ce désamour
42:26du public et ce manque
42:28de reconnaissance.
42:30Dans ce désamour, il y a aussi l'épisode Griezmann
42:32qui se retire
42:34parce qu'il n'a pas eu le brassard,
42:36parce qu'il a été pressé de le récupérer.
42:38Ça joue beaucoup également, non ?
42:42Alors ?
42:44Pardon !
42:46Non, mais
42:48écoutez, je ne pense pas que
42:50Anthony Griezmann,
42:52le Capitana,
42:54je pense que ce n'est pas un an après
42:56que tout d'un coup, il décide
42:58d'arrêter à cause du Capitana.
43:00Je ne le pense pas.
43:02Peut-être qu'il avait envie
43:04de tourner la page, il n'a pas eu
43:06un euro heureux,
43:08donc ça a pris une décision
43:12un petit peu surprenante.
43:14Surtout qu'on avait besoin d'un joueur
43:16dans son registre.
43:18Mais beaucoup
43:20de supporters ont
43:22pris ce retrait
43:24de l'équipe de France de Griezmann
43:26comme un aveu de toute puissance
43:28pour qu'il y ait un Mbappé.
43:30Du coup, ça crée un désamour à ce niveau-là, non ?
43:32En complément, juste Alain,
43:34on sait que les footballeurs sont
43:36des grands sentimentaux, ont besoin d'être confortés parfois.
43:38Est-ce que ça ne peut pas être vécu
43:40comme un déclassement pour Griezmann,
43:42ce Capitana, au-delà du tissu en lui-même ?
43:44Attendez, ok.
43:46Ça fait un an.
43:48On l'a senti régresser quand même,
43:50sur l'année qui s'est écoulée sportivement.
43:52Je parle sur le terrain, il était moins influent.
43:54D'accord.
43:56Je suis d'accord.
43:58Mais vous ne pouvez pas,
44:00à ce niveau-là, on est dans la haute compétition.
44:02On a des joueurs
44:04de niveau international.
44:06Et une déception,
44:08parce que vous n'avez pas le Capitana,
44:10que vous êtes toujours joueur,
44:12donc va atteindre
44:14votre performance ?
44:16Quand même,
44:18oui, je veux bien.
44:20Mais à ce moment-là, c'est délicat.
44:22Parce que le haut niveau, malheureusement,
44:24ce n'est pas
44:26la maison des bisounours.
44:28Fondamentalement,
44:30il faut être costaud, il faut faire face.
44:32Il y a des situations, il y a des bonnes situations,
44:34des mauvais moments.
44:36Et si on n'est pas un compétiteur,
44:38on est balayé, effectivement.
44:40Je ne crois pas
44:42que c'est à cause de cela
44:44que, tout d'un coup, il a décliné.
44:46Alain, on le rappelle, vous avez été sélectionneur
44:48de la Géorgie, du Gabon, du Mali,
44:50du Sénégal, de la Tunisie, du Kosovo.
44:52Vous savez ce que c'est pour un sélectionneur de devoir choisir son capitaine.
44:54Kylian Mbappé n'est pas là.
44:56A priori, c'est N'Golo Kanté
44:58qui portera le brassard.
45:00Il pourrait y avoir des leaders naturels, comme Mike Ménihan,
45:02comme Jules Koundé, qui ont une place forte dans le groupe.
45:04Est-ce qu'N'Golo Kanté, si c'est confirmé,
45:06c'est un bon choix comme capitaine ?
45:08En représentation, oui.
45:10C'est un garçon qui fait de l'unanimité.
45:12C'est une évidence.
45:14Je ne pense pas
45:16qu'il va être quelqu'un
45:18qui va impulser un vocal
45:20par là.
45:22Sur le terrain, au moment où il faut
45:24prendre un joueur par les épaules,
45:26en lui disant
45:28de se secouer,
45:30il ne sera pas là.
45:32Il a beaucoup de qualités, mais pas celles
45:34qu'il faut avoir pour capitaine, à mon avis.
45:36Dans cette sélection,
45:38je dirais que
45:40les hommes de base
45:42ont quitté la sélection.
45:44Les uns après les autres.
45:46C'était André Guzman,
45:48on en parle.
45:50On est dans une phase
45:52de transition pour l'équipe de France.
45:54Une gération se termine
45:56et on est en train de recréer
45:58une équipe, de recréer
46:00toute une organisation, une mise en place
46:02d'un effectif pour
46:04un autre.
46:06On voit qu'il y a encore un petit peu
46:08d'immaturité dans ces équipes-là.
46:10Ce joueur dont on parle,
46:12le capitaine type,
46:14tel qu'on le voudrait, il ne se dessine pas.
46:16On parle de Canthé par rapport
46:18à ce qu'il fait
46:20sur un terrain,
46:22cette énergie qu'il déploie,
46:24ce sens du devoir qu'il a.
46:26Je pensais aussi
46:28un joueur qui vient de revenir,
46:30c'est Adrien Rabiot,
46:32qui fait partie encore de la génération
46:34précédente.
46:36Un joueur avec plus de maturité
46:38à un poste de milieu
46:40que les joueurs actuels
46:42dans son secteur.
46:44Il faut qu'il y ait un joueur qui soit
46:46toujours au niveau
46:48de l'équipe de France.
46:50Ce n'est pas forcément le cas de
46:52Rabiot. D'autre part,
46:54il me semblait, mais on ne sait jamais
46:56ce qui se dit vraiment dans les vestiaires,
46:58que Mike Maignan s'était imposé
47:00comme un leader de vestiaire
47:02et avait pris la parole au moment
47:04de l'euro, etc.
47:06Peut-être qu'il a parlé un peu trop fort
47:08et que ça a déplu
47:10à Deschamps. On ne sait pas ce qui se passe.
47:12Mais sur le
47:14profil idéal de capitaine,
47:16Maignan me semblait
47:18être une bonne relève.
47:20Oui, comme
47:22un bon gardien de but.
47:24On dit qu'on préfère
47:26un joueur de charme, et Hugo Lloris,
47:28il a été très longtemps
47:30capitaine. Effectivement,
47:32Maignan peut aussi
47:34être quelqu'un, mais il faut que
47:36tout d'un coup, ses leaders
47:38apparaissent.
47:40Il aura
47:42besoin d'un capitaine
47:44en termes de leader, mais il faudra aussi
47:46des liens
47:48avec d'autres. Il ne faudra pas
47:50qu'il soit seul. Cette équipe
47:52a besoin de s'affirmer
47:54dans sa personnalité, et les joueurs également
47:56à travers l'équipe.
47:58Ce n'est pas encore le cas.
48:00Aujourd'hui,
48:02il y a une liste qui est faite.
48:04On est encore
48:06à se poser des questions.
48:08Quelle va être l'équipe ?
48:10Qui va jouer ? Il n'y a rien
48:12qui s'est décanté encore.
48:14Ceci dit, je ne fais pas ça
48:16comme une critique. Je fais
48:18ni plus ni moins que quelque chose qui arrive.
48:20Si vous prenez l'histoire
48:22de l'équipe de France,
48:24vous avez des périodes. Après les
48:26années 80, il a fallu attendre
48:281994 et 1998.
48:30Et puis après,
48:32on a été jusqu'en 2006,
48:34et notamment les derniers matchs de Zidane.
48:36Et puis il a fallu attendre 2014
48:38et derrière. Et on a à chaque fois...
48:40Il y a des logiques.
48:42Oui, mais
48:44on a l'impression que...
48:46Je veux dire,
48:48il y a 22 ou 23 coups du monde.
48:50Le pays qui en a gagné le plus,
48:52c'est le Brésil. 5.
48:5422 ou 23.
48:56Ça veut dire qu'il y a eu des périodes
48:58où ils n'étaient pas là.
49:02Il y a des logiques.
49:04Aujourd'hui, on est dans...
49:06C'est celui qui dit qu'on est une équipe qui est faite.
49:08Non, elle n'est pas faite. On ne le sait pas encore.
49:10Il faut qu'au fur et à mesure de ces matchs-là...
49:12Il y a beaucoup de joueurs prometteurs d'ailleurs.
49:14Il y a des joueurs prometteurs.
49:16Les promesses sont une chose.
49:18Les promesses,
49:20il faut les transformer
49:22sur le terrain.
49:24Pour le moment, on n'a pas encore
49:26une équipe qui s'assise
49:28et qui a des repères.
49:30Donc, on sait qu'elle produira
49:32toujours, au minimum,
49:34tel type de performances.
49:36Alain, pour finir, un petit mot
49:38sur le match de jeudi France-Israël.
49:40A priori, un écart sportif assez important.
49:42Il y avait eu 4-1 à l'aller sans trop trembler.
49:44Ce match, quand même, permettrait de jouer
49:46une petite finale face à l'Italie
49:48dimanche qui permettrait
49:50de poursuivre en Ligue des Nations.
49:52Qu'attendez-vous de cette double confrontation ?
49:54On a déjà fait des débats
49:56sur la Ligue des Nations.
49:58Si on bat l'Italie, est-ce qu'on peut espérer aller au bout
50:00de cette Ligue des Nations où il y a des nations qui ont
50:02trop d'avance ou trop d'écart par rapport à nous ?
50:04Je crois que d'abord,
50:06dans l'état actuel,
50:08dans le contexte de l'équipe de France, ça va servir,
50:10vous l'avez dit, à faire jouer,
50:12à faire découvrir à ces jeunes joueurs
50:14le niveau international,
50:16à affiner progressivement
50:18le collectif,
50:20le 11 qui peut
50:22se mettre en place.
50:24Après, vous savez,
50:26la Ligue des Nations, au final,
50:28on l'a gagnée. Personne ne sait qu'on l'a gagnée
50:30une fois. Ce qui sera raconté
50:32après, c'est les qualifications pour
50:34la Coupe du Monde 2026.
50:36C'est là que ça va être important.
50:38Vous êtes en train de nous dire que c'est une compétition en carton,
50:40mais on le savait déjà.
50:42On le savait déjà.
50:44Écoutez,
50:46Alain,
50:48on voudrait vraiment vous remercier.
50:50Je voulais juste dire aux auditeurs que tout à l'heure,
50:52quand je vous ai contacté
50:54pour que vous participiez à l'émission,
50:56vous m'avez rappelé une phrase que j'ai citée
50:58un jour dans une chronique de foot
51:00où j'ai parlé d'un joueur qui disait
51:02qu'on vous donnait des ballons carrés
51:04et vous les rendiez ronds,
51:06les ballons,
51:08pour dire la qualité.
51:10Vous étiez préoccupé
51:12de savoir, vous n'aviez pas
51:14entendu le nom du joueur.
51:16Ce joueur, c'était Yvon Duis,
51:18que tu ne connais pas, que autour de cette table
51:20personne ne connaît. Ne vous inquiétez pas, Alain.
51:22Mais qui était un joueur
51:24avec
51:26beaucoup de classe et je pense
51:28que c'est un très beau compliment venant de sa part.
51:30Je voulais vous dire
51:32que c'est un peu pareil pour
51:34les idées.
51:36Vous les prenez un peu cabossées,
51:38un peu carrées et vous les rendez
51:40rondes. Alors merci pour ça,
51:42Alain Giresse.
51:44Juste avant de finir, Maxime, le résultat
51:46du sondage concernant Kylian Mbappé ?
51:48Le résultat du sondage, c'est sans appel.
51:5086% des votants ne désirent
51:52pas revoir Kylian Mbappé en équipe de France.
51:54C'est clair.
51:56Ce n'est pas forcément
51:58très juste, mais
52:00ce n'est pas forcément très gay.
52:02Le désamour est à la hauteur de l'amour qu'il a reçu.
52:04C'est ça, l'amour bafouille.
52:06On vous embrasse tous,
52:08on est heureux d'avoir partagé cette heure avec vous.
52:10On vous donne rendez-vous avec notre ami
52:12Philippe qu'on adore
52:14et qui ne fera
52:16donc plus de blagues
52:18de mauvais goût à l'antenne
52:20à partir de la semaine prochaine.
52:22Passez une bonne soirée
52:24sur Radio les 21h.

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