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Tous les vendredis, samedis et dimanches à 19h17, Pascale de la Tour du Pin reçoit un invité au cœur de l'actualité politique pour un moment d'échange franc sur les dossiers brûlants du moment. Ce soir, Jean-Philippe Tanguy, député Rassemblement national de la Somme, président délégué du groupe RN à l’Assemblée nationale.
Retrouvez "Les invités d'Europe 1 Soir week-end" sur : http://www.europe1.fr/emissions/l-invite-europe1-week-end

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Transcription
00:00Bienvenue aux auditeurs qui vous rejoignent sur Europe 1, il est 19h16, Jean-Philippe Tanguy, président délégué du groupe RN à l'Assemblée Nationale, et à mon invité, bonsoir !
00:10Bonsoir !
00:11Merci d'être là, vous êtes également député Rassemblement National de la Somme.
00:14Avant, évidemment, d'aborder ce gros dossier à propos de l'inégibilité de Marine Le Pen, qui doit d'ailleurs s'exprimer à la télévision aux alentours de 20h.
00:25Je voudrais vous faire réagir à cette toute dernière information, puisqu'on apprend qu'Yael Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée Nationale, va saisir le déontologue de l'Assemblée Nationale
00:39pour aller voir ce qui se passe dans les comptes de M. le député LFI Andy Kerbrat, qui aurait, semble-t-il, utilisé son avance de frais de mandat, donc notre argent, l'argent du contribuable, pour aller s'acheter de la drogue.
00:56Il avait été arrêté, souvenez-vous, je le précise, il avait été arrêté pour avoir justement acheté de la drogue.
01:02Jean-Philippe Tanguy, qu'est-ce que ça vous inspire, cette information, ce soir ?
01:06Évidemment, le scandale, c'est-à-dire, moi je n'ai pas tiré sur l'ambulance d'ailleurs, comme beaucoup de députés de l'Assemblée Nationale, pour pas dire la totalité,
01:12parce que, bon, quand une personne est prise en flagrant délit, les faits sont suffisamment graves, il n'y avait pas besoin d'en rajouter.
01:17Mais là, on est vraiment dans une dérive totale et un détournement, visiblement, d'argent public massif.
01:2225 000 euros d'AFM, vous vous rendez compte, c'est presque la moitié d'une année du montant total, puisqu'on a environ 5 000 euros par mois.
01:29Donc c'est presque la moitié d'une année qui aura été détournée, donc c'est considérable, et on est vraiment dans une situation extrêmement grave.
01:35Donc j'espère que le déontologue pourra rendre son verdict assez tôt, mais moi, bon, je ne veux pas critiquer la présidente,
01:41mais je pense qu'on est au-delà de l'intervention du déontologue.
01:44Il y a un moment, le déontologue, je ne sais pas si c'est un fonctionnaire, mais en tout cas c'est un agent de l'Assemblée,
01:49qui a des moyens, si vous voulez, assez limités, quand même, pour exercer son métier,
01:53qui fait surtout un travail de vérification a posteriori, bon, je ne sais pas s'il est capable de le faire,
01:58mais il y a une autre déclaration qu'a fait M. Kerbrad qui m'a beaucoup choqué,
02:01c'est qu'il a dit, dans le journal qui a fait cette enquête, que s'il était dans cette situation, c'est parce qu'il était gay, je cite,
02:09et que donc, comme beaucoup de gays de sa génération, il était passé d'une consommation ponctuelle à une consommation addictive.
02:15Je ne vois pas le rapport.
02:16Mais moi non plus, et c'est très grave, parce que si quelqu'un d'autre avait dit cela de M. Kerbrad,
02:22disant oui, c'est parce qu'il est gay qu'il a consommé de la drogue, évidemment, ça aurait fait scandale,
02:26et ça aurait dû faire scandale.
02:27Il n'a pas le droit de se prévaloir, et je dis ça moi, évidemment, en tant qu'homosexuel plus déclaré,
02:31je n'en fais pas cas tous les jours, mais je le dis, moi je suis scandalisé.
02:35Il n'y a pas besoin, parce qu'on est homosexuel, qu'on doit consommer de la drogue,
02:39ou qu'appartenir à une soi-disant communauté serait une explication de la consommation de la drogue.
02:44Moi je n'ai jamais touché à cette saloperie, je ne le ferai jamais, je ne suis pas dans le jugement,
02:49parce qu'il y a d'un côté la justice qui doit agir, et d'un côté les médecins qui doivent soigner ces personnes,
02:54quand elles le souhaitent évidemment, mais entre le jugement et se prévaloir de sa sexualité pour excuser ses turpitus,
03:00c'est extrêmement grave, et surtout quelle image ça donne des homosexuels,
03:04qu'est-ce que ça donne aussi pour la jeunesse, pour des jeunes qui peut-être vont entendre ce monsieur,
03:08et qui vont se dire, moi je me pose des questions, peut-être que je suis homosexuel ou autre,
03:12et comment dire, le destin d'un homosexuel serait lié à la drogue.
03:16Donc là vraiment, moi franchement, je n'avais pas tiré sur l'ambulance, mais là ce qu'il a dit c'est extrêmement grave,
03:21et il y a un moment ça suffit, qu'il assume sa responsabilité, qu'il se fasse accompagner par un médecin...
03:26Est-ce qu'il doit démissionner Jean-Philippe Tanguy ? Est-ce qu'il doit démissionner ?
03:30Mais, il devrait démissionner, enfin si vous voulez, moi j'aurais un ami qui se retrouve dans cette situation,
03:37je lui dirais écoute, tu dois démissionner parce que là, tu es au-delà de ton mandat.
03:40Donc moi je ne comprends pas comment il ne peut pas démissionner, ça c'est la vraie question que je me pose aujourd'hui,
03:45d'après ses déclarations aussi dans cette enquête, où il dit qu'il a fait n'importe quoi,
03:49donc il y a un moment, on ne peut pas juste pleurnicher, il faut aussi assumer ses conséquences, ce n'est pas un enfant,
03:53ce n'est pas une personne sous tutelle, c'est un citoyen français qui est estimé qu'il était suffisamment, comment dire,
03:59averti pour être député de la nation.
04:02Donc on ne peut pas demander à exercer les plus importantes et les plus honorables responsabilités de la République
04:07et ne jamais rien assumer.
04:09Moi je n'ai rien à lui dire, mais si j'étais à sa place, même si c'est très théorique en l'occurrence,
04:14eh bien je ne comprends pas comment il ne peut pas démissionner.
04:17La gauche l'a défendue en disant, oui mais attention, notamment Sandrine Rousseau, il est sous emprise,
04:22il faut plutôt qu'il se fasse soigner, vous pensez qu'on va encore assister à ce type de discours,
04:27il va encore être couvert par son camp ?
04:29Moi pour le coup j'avais aussi réagi à cette banalisation.
04:31Ce qu'il voulait excuser, ne pas tirer sur l'ambulance, ne pas être dans le jugement moral,
04:35ça n'a pas de sens, souhaiter qu'Henri Caravate puisse s'accompagner, puisse s'en sortir,
04:40évidemment moi je ne souhaite pas le malheur à cet homme,
04:43mais entre ça et un truc dans un discours qui banalise en fait...
04:47Je crois que son dealer avait 14 ans quand même.
04:49Effectivement, ça c'était aussi quelque chose de très très grave,
04:52mais cet espèce de discours de banalisation de l'usage de la drogue qui serait une maladie,
04:57ça a été aussi comparé à un cancer, non mais je suis désolé, quand on a un cancer ça vous tombe dessus,
05:02des milliers de familles, des centaines de milliers de familles chaque année sont touchées par cette injustice,
05:07par ce drame, par cette tragédie,
05:09donc la consommation de drogue, il peut y avoir des explications, des circonstances,
05:15mais c'est toujours quand même un moment, un choix, c'est un choix,
05:18ce n'est pas une maladie qui vous tombe dessus,
05:20il peut y avoir une dépendance qui nécessite un accompagnement médical,
05:23mais c'est un moment, c'est un choix, et cette société, en particulier cette gauche quand même,
05:27qui déresponsabilise en permanence tout le monde,
05:29qui fait croire qu'on peut avoir des explications, des excuses à tout,
05:32que rien n'est jamais grave, que consommer de la drogue, avoir un dealer,
05:35rencontrer un gamin dans le métro à qui on achète de la drogue,
05:38ce serait comparable à une maladie qui vous touche en tant qu'innocent,
05:41moi ça me choque énormément.
05:43Donc là, effectivement, je pense qu'on dépasse quand même toutes les bornes,
05:46que ce soit sur l'espèce de communautarisation,
05:48d'excuses par l'appartenance à une soi-disant communauté qui jette l'opprobre sur tout le monde,
05:53et qui peut quand même poser des problèmes à des jeunes,
05:55et cette banalisation à outrance,
05:57moi vous savez que c'est toujours dit, c'est toujours dit,
05:59une des causes en France de la surconsommation de drogue,
06:02par rapport à d'autres démocraties occidentales,
06:04c'est cette banalisation, ce langage de banalisation,
06:07cette communication de la banalisation, par les plus hautes autorités,
06:10par des artistes, par des acteurs, par des sportifs,
06:13par des personnalités politiques,
06:15qui font que ces rôles modèles, entre guillemets,
06:17envoient un message à la société,
06:19que la drogue c'est pas bien, mais c'est pas si grave que ça,
06:21ben si, c'est extrêmement grave,
06:23ça détruit des familles, ça détruit des vies.
06:25Encore plus, pardon, quand on l'achète,
06:27avec l'argent, si c'est avéré,
06:29il y a une enquête,
06:31si on l'achète avec les données des français,
06:33à qui on demande de se serrer la ceinture,
06:35pardonnez-moi Jean-Philippe Tanguy,
06:37on va avoir un budget 2025 qui va être terrible,
06:39tout le monde va y passer,
06:41et monsieur, si c'est avéré,
06:43je le répète et je le redis,
06:45si c'est avéré, va piocher dans les finances publiques,
06:48pour aller s'acheter de la drogue,
06:50on rêve, on marche sur la tête.
06:52C'est scandaleux, je suis très choqué,
06:54et si vous voulez, une fois de plus,
06:56je ne fais pas de la moraline, ça ne m'intéresse pas,
06:58mais si vous voulez, c'est quand même,
07:01beaucoup de françaises et de français sont en colère
07:03contre les élus, et je les comprends,
07:05et c'est vrai que quand on est mis dans le même panier,
07:07évidemment qu'on a un devoir d'exemplarité,
07:09mais quand on est aussi mis dans le même panier,
07:11parce que les gens ont des vies très difficiles,
07:13qui voient ça à la télévision, dans les médias,
07:15c'est très grave,
07:17parce que députés, ça devrait être une notion honorable,
07:19moi je suis désolé,
07:21l'essentiel des députés remplissent cette vocation
07:23avec honneur, avec travail, avec dévouement,
07:25et effectivement, je suis très en colère qu'on nous salisse.
07:27Bon, Jean-Philippe Tanguy,
07:29je vais être obligé de changer de thème,
07:31parce que le temps court, je voulais évidemment
07:33vous demander dans quel état d'esprit était Marine Le Pen,
07:35ce soir elle va s'exprimer à la télévision
07:37d'ici une grosse demi-heure,
07:39maintenant, est-ce qu'elle pourra
07:41se présenter comme
07:43candidate du RN à la présidentielle
07:452026, c'est évidemment là
07:47la grande question, puisque jeudi soir,
07:49les procureurs ont requis à son encontre
07:51deux ans de prise en ferme, 300 000 euros
07:53d'amende, et surtout 5 ans
07:55d'inéligibilité
07:57dans l'affaire des assistants parlementaires
07:59européens. Dans quel état d'esprit est-elle ?
08:01Jordan Bardella
08:03disait que le Parti avait un genou à terre
08:05sur ces news européens.
08:07Marine Le Pen, si vous voulez, se bat
08:09depuis 20 ans pour un idéal, pour des valeurs,
08:11pour notre pays. Moi, je voudrais qu'on s'arrête
08:13je vais répondre sur inéligibilité, mais moi je voudrais
08:15aussi qu'on s'arrête, parce que ça a été peu fait, ça m'a beaucoup
08:17choqué, sur ces 5 ans
08:19d'emprisonnement, dont deux fermes.
08:21Marine Le Pen, principale
08:23opposante de tous les gouvernements,
08:25bien sûr, ce sont des réquisitions,
08:27des menaces de peine.
08:29Mais ça a toujours été un procès politique,
08:31depuis le début, c'est une
08:33mascarade qui a commencé par des dénonciations
08:35de nos principaux opposants au Parlement européen,
08:37Martin Schulz, président du groupe
08:39des socialistes européens, qui, rappelons-le, entre temps,
08:41ce groupe a été chopé avec des valises
08:43de billets Qataris, un flagrant délit, pas une accusation.
08:45Flagrant délit de valises
08:47de billets des socialistes qui ont fait la morale
08:49à Marine Le Pen, que la première enquête du Parlement
08:51européen, c'est une structure qui est à la fois
08:53plaignant, enquêteur avec l'OLAF,
08:55juge et huissier.
08:57On va pas revenir sur le fond de l'affaire,
08:59on va revenir sur les faits, c'est-à-dire que Marine Le Pen,
09:01à l'heure où l'on parle,
09:03pourrait, si les magistrats suivent
09:05les réquisitions du parquet,
09:07ne pas pouvoir être candidate en
09:092027. Est-ce que c'est un procès politique ?
09:11Oui. Le parquet, en France,
09:13n'est pas indépendant. Ça, c'est une espèce
09:15de fantasme. Et les magistrats le sont-ils ?
09:17Les juges du
09:19siège le sont. Il ne faut pas dramatiser
09:21dans le sens où, moi, j'ai encore l'espérance
09:23que les juges fassent preuve de justice,
09:25fassent preuve d'indépendance, évidemment,
09:27mais ces réquisitions, ces accusations des procureurs
09:29sont complètement outrancières.
09:31Moi, j'ai dit qu'elles étaient quasiment fanatiques.
09:33C'est-à-dire qu'on a, face à des gens
09:35qui ne veulent pas juger Marine Le Pen
09:37comme citoyenne,
09:39comme tout le prévenu, mais parce qu'elle est la principale
09:41opposante politique, confère
09:43une phrase qui a échappé
09:45à la procureure en fin de plaidoirie,
09:47ça faisait huit heures qu'elle plaidait
09:49avec son collègue, donc sans doute, elle était-elle fatiguée
09:51et la vérité a transparu
09:53dans ce discours où elle a dit,
09:55face à un dossier où il n'y avait rien,
09:57où le dossier était totalement vide,
09:59oui, le dossier est vide, mais ça me ferait trop mal qu'on le relaxe,
10:01qu'on le sente. Est-ce que vous savez ce qu'elle va dire ce soir ?
10:03Quel est le message qu'elle va faire passer ce soir
10:05aux Français ? Je ne sais pas.
10:07On a bien une idée.
10:09Vous savez, Marine Le Pen, c'est
10:11une personnalité qui a un lien direct
10:13avec les Français et je crois qu'elle aborde, pour la connaître
10:15un peu seventeurs,
10:17dans cette relation directe et pour ça, je pense qu'elle a choisi
10:19ce format direct avec les Françaises
10:21et les Français, qu'elle a un message à leur faire passer
10:23et elle fera
10:25la sincérité de ce message, évidemment lié au fait
10:27qu'elle le raisonne,
10:29qu'elle le pense
10:31elle-même. Est-ce qu'il y a une pétition
10:33qui a été lancée pour soutenir
10:35Marine Le Pen ? Elle avait plus de cent mille signatures,
10:37vous savez à combien on en est ? Combien il faudrait
10:39de signatures ? Non, mais je remercie
10:41tous les citoyens qui soutiennent Marine Le Pen,
10:43qui soutiennent aussi les autres prévenus, parce que Marine Le Pen
10:45n'est pas seule
10:47dans cette épreuve,
10:49mais c'est au-là des
10:51sympathisants du
10:53Rassemblement National, parce qu'on voit bien quand même
10:55que ça a créé un émoi dans le pays
10:57quand on voit le silence de la gauche,
10:59le soutien d'un certain nombre
11:01d'ennemis politiques, d'adversaires d'ennemis
11:03politiques de Marine Le Pen, comme Jean-Luc Mélenchon
11:05ou Gérald Darmanin,
11:07on voit bien que la gauche elle-même n'a pas
11:09cherché à faire de le surenchère, ça a vraiment
11:11créé un émoi parce que tout le monde s'est dit
11:13qu'on était au-delà de réquisitions
11:15rationnelles, on est dans l'irrationalité
11:17totale, et moi je crois
11:19que cette outrance cherche à cacher un dossier
11:21totalement vide en fait. Jean-Philippe Tanguy,
11:23Jordan Bardella pourrait prendre sa place si jamais
11:25les magistrats appliquent
11:27l'inégibilité ? Mais permettez-moi de ne pas me mettre
11:29dans cette circonstance, c'est pas pour faire de la langue de bois,
11:31c'est que... Vous ne voulez pas me répondre ! Non, mais je vais vous dire pourquoi.
11:33J'ai une vraie raison, que j'assume,
11:35c'est qu'il y a un autre but dans ces réquisitions
11:37outrancières, c'est en fait de fragiliser
11:39Marine Le Pen dans l'opinion, moi je vois bien sur le terrain, je suis député
11:43j'ai raison de le dire, mais même qu'ils pensent que c'est une condamnation !
11:45Vous savez, les gens ils ont leur vie, ils suivent,
11:47ils sont pas là, arrivés sur leur écran toute la journée,
11:49ils pensent que Marine Le Pen a été condamnée,
11:51donc je veux les rassurer, Marine Le Pen n'a pas été condamnée,
11:53Marine Le Pen est parfaitement innocente
11:55des faits qui lui sont reprochés, évidemment,
11:57et en fait se mettre dans la perspective
11:59qu'elle puisse être condamnée injustement,
12:01c'est aussi la fragiliser, vous savez le fameux
12:03il n'y a pas de fumée sans feu, bah si,
12:05parfois il y a eu beaucoup d'erreurs judiciaires
12:07dans l'histoire de la République, où il y a eu de la fumée sans feu,
12:09et où les personnes qui sont touchées par l'injustice
12:11ont beaucoup de mal à s'en remettre,
12:13et moi je ne veux pas le galvauder,
12:15parce que quand on est innocent, je suis désolé,
12:17l'injustice c'est une salissure pour les gens innocents,
12:19et souvent plus on est innocent,
12:21plus c'est dur de se défendre,
12:23vous savez, parce que quand on est innocent
12:25on n'est pas préparé psychologiquement à l'injustice.
12:27Oui, Jean-Philippe Tanguy, vous avez raison de le souligner,
12:29président délégué du groupe RN à l'Assemblée Nationale,
12:31la justice tranchera, et on va attendre
12:33d'écouter les mots de Marine Le Pen
12:35tout à l'heure, une toute dernière question,
12:37est-ce que vous avez des nouvelles de Jean-Marie Le Pen ?
12:39Écoutez, il a l'air d'aller
12:41aussi bien qu'il puisse aller à son âge.
12:43Il a été hospitalisé il y a quelques jours ?
12:45Oui, visiblement les nouvelles
12:47étaient rassurantes,
12:49et on ne peut que s'en féliciter,
12:51c'est un monsieur d'un certain âge,
12:53et évidemment il a une santé
12:55liée à son âge.
12:57Donc les nouvelles
12:59ne sont pas mauvaises ?
13:01Écoutez, je le crois,
13:03je l'espère, à titre personnel évidemment.
13:05Merci beaucoup Jean-Philippe Tanguay d'être venu
13:07sur le plateau de Repens, ce soir au Repens,
13:09soir, week-end.

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