Tous les jours dans Culture Médias, Thomas Isle dresse le portrait sonore de l'invité. Ce lundi, c’est Sébastien Thoen, pour "Agence Tourisme", un magazine de voyage humoristique et touristique. Les deux premiers numéros seront diffusés sur Canal+ le samedi 23 novembre à partir de 23h20.
Retrouvez "Le portrait sonore de l'invité" sur : http://www.europe1.fr/emissions/le-portrait-inattendu
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00:00Culture Média, Thomas Hill.
00:02Merci beaucoup d'être avec nous pour la suite de Culture Média.
00:05Dans un instant, nous recevrons les Criven, Catherine Pancol,
00:08Olivier Benquemout nous a rejoints dans ce studio.
00:11Salut Olivier.
00:12Ça, c'est l'esprit canal.
00:13Ça, ça fait plaisir.
00:14Il est là, il est encore là.
00:15Moi, je l'aime bien.
00:16Mais on est toujours avec l'esprit canal de Sébastien Thoen que vous pourrez suivre
00:19dans ses aventures vendredi soir sur Canal Plus avec l'agence Tourisme.
00:23Déjà d'une.
00:24C'est samedi soir, pardon.
00:25Tu me respectes.
00:26Je te rappelle que j'ai 200 followers sur Instagram.
00:28Tu me respectes.
00:29Non, c'est samedi, mais c'est pas grave.
00:30Après, c'est en replay.
00:31On est une grande plateforme maintenant Canal Plus.
00:33On est la fierté de la France.
00:34Et alors ça, c'est votre actualité, mais qu'est-ce que vous avez fait avant ?
00:37Les gens s'interrogent.
00:38Pas d'études, pas de talent, pas d'argent, pas d'amis.
00:40Voilà, j'en suis là maintenant.
00:41Et bien pour vous, à la télévision, tout a commencé par ça.
00:51Bonjour.
00:52C'est le vrai journal.
00:53Eh oui, ce sont vos débuts à la télévision en 96 chez Canal Plus dans l'émission Le Vrai Journal.
00:57Un peu après, un peu après.
00:58Le Wikipédia dit un peu n'importe quoi.
01:00C'est moi qui pipotais pour faire genre j'avais une carrière.
01:02J'ai commencé avec mes amis Thomas Séraphine et Julien Cazard, à qui je dois tout.
01:06Inversement, ils me doivent beaucoup aussi, parce qu'après, c'est moi qui assure.
01:08Mais ça, c'est un autre débat.
01:09Je vais m'embrouiller en privé avec mes amis.
01:11Le vrai journal de Karl Zero.
01:13En 2000, voilà.
01:14Qu'est-ce que vous faisiez là-dedans ?
01:15La cantoche, le café, j'amenais la drogue.
01:18Enfin bref, j'arrivais pas à grand-chose.
01:21On faisait des sketchs.
01:22Et ce qui est marrant, ou pas, c'est qu'en 2003, Karl Zero devient vraiment le numéro
01:26un de la chaîne, puisqu'il y a un vrai journal qui cartonne le dimanche et une quotidienne.
01:29Et là, Karl Zero, qui nous connaît...
01:31Le journal des Bonnes Nouvelles, c'est ça ?
01:32Le journal des Bonnes Nouvelles, absolument.
01:33Et il connaît bien Thomas Séraphine, qui travaille avec lui depuis longtemps.
01:36Et il dit, tiens, Thomas, t'es toujours avec des potes, plus ou moins des galériens,
01:40qui visiblement cherchent du boulot.
01:41Ben, j'ai besoin de vous, parce que j'ai besoin de sketchs.
01:43Il a dit pareil à Philippe Lachaud, à l'époque.
01:45Ah oui ?
01:46La bande à Fifi, là.
01:47Découvreur de talent.
01:48Ouais, ouais, ouais.
01:50Est-ce que c'est vrai que vous avez étudié le sanscrit à l'université, comme le dit
01:54un article du Parisien, ou vous les avez enfumés ?
01:57Pour éviter l'armée.
01:58Parce qu'il y a un plan, vous savez, moi je faisais partie de la dernière génération
02:01qui pouvait encore esquiver le service militaire.
02:03Mon père était militaire, donc je connaissais des casernes, j'avais pas besoin d'y aller.
02:06Donc il fallait être étudiant au maximum jusqu'en 2001 ou 2002, et tu évitais le service militaire.
02:12Et la seule fac qui te prenait, quand t'avais pas vraiment de diplôme ni rien, c'était
02:16la fac des langues orientales.
02:18Mais il fallait prendre hindi ou sanscrit.
02:20Il fallait quand même assister au cours, donc moi je suis dans des salles improbables
02:23avec des casques et des gens qui parlaient comme dans les restaurants indiens.
02:26Mais au moins j'ai pas été faire le service militaire, et j'ai pu rien faire de ma vie
02:29à côté, mais au moins j'ai pas été au service militaire.
02:31Et vous avez retenu quelque chose ? Vous savez dire merci beaucoup, par exemple ?
02:34Guilin, guilin.
02:35Bonjour Guilin, guilin aussi.
02:37Qu'est-ce que vous mangez ? Guilin, guilin.
02:39C'est pareil, pardon.
02:40Une bonne blagracie, ça se torche, ça fait du bien.
02:43Ça va, on les aime, les gens d'où ?
02:44Il est 10h06.
02:45Et alors cette musique utilisée dans un générique, qu'est-ce que vous vous en souvenez de ça ?
02:49Le soir, les costards, le foot, la fesse, le business.
02:55C'est quoi ça ?
02:56Ah, les costards, ça doit vous donner envie.
02:58Ah, c'est les hyènes ?
02:59Les hyènes, absolument.
03:00Avec Olivier Delacroix qui était rédacteur en chef de cette émission.
03:02Pas possible.
03:03Mais si, il a eu une carrière avant.
03:04Incroyable, Olivier Delacroix qu'on retrouve.
03:06La libre-antenne.
03:07Quelle vedette de repas.
03:0822h45, tous les soirs, la libre-antenne.
03:10Et les hyènes, c'était l'adaptation d'une émission de télé argentine sur France 2.
03:13Et italienne aussi, parce que c'est tout en Italie.
03:15Et vous étiez toute une bande en costard-cravate et vous aviez un concept d'interview, vous, assez pénible.
03:21Je me souviens, Sébastien, c'était l'interview touchée.
03:25C'est-à-dire qu'il était avec son micro, il vous touchait en permanence, il vous touchait les cheveux.
03:28En fait, l'idée de l'émission, c'était d'envoyer des journalistes un peu gonzo, on va dire, titiller un peu tout le monde.
03:33Voilà, on a fait ça pour France Télévisions, c'était produit par Bataille et Fontaine, improbable.
03:36Ah oui, pas possible.
03:37Et c'était sympa, Bataille et Fontaine, ils disaient, on va envoyer la sauce, c'est l'émission rebelle de France Télévisions,
03:41on va aller embêter les grands patrons, qui payent mal les salariés, les puissants, les politiques.
03:46On a fait les cons une fois devant l'Assemblée Nationale, il y a eu un coup de fil, l'émission était terminée.
03:50En fait, c'était un programme plus Canal+, que France 2, non ?
03:53Oui, mais nous on s'est bien marrés dedans, c'était une super école, et franchement avec Delacroix, avec Olivier, on s'est bien marrés et tout.
03:58Mais nous, nous, on trouvait ça un peu premier degré.
04:00Et d'ailleurs, c'est pour ça qu'après, déjà à l'époque, on faisait ce qu'on a fait avec Action Discrète, ce programme mythique,
04:05qui a été mis à l'honneur pour les 40 ans de Canal+, on l'a vu partout.
04:07On y vient.
04:08Et ça, on préférait nous le truc, pareil, c'est-à-dire qu'on va titiller les puissants, mais sans donner de leçons,
04:12parce qu'en fait, on est des clowns, on n'y comprend rien, on n'est pas Blanche Gardin qui a tout compris au problème.
04:16Ah, très bon. Générique suivant.
04:24Qu'est-ce qu'ils disaient, ces mecs ?
04:26Ils nous ont fait rire, ces mecs.
04:29Pendant 10 ans, ce métier, c'est pas un CDI.
04:31On peut retourner après à un vrai métier.
04:33Alors, pour expliquer, Action Discrète, c'était des caméras cachées assez géniales.
04:36Vous alliez très très loin avec vos potes dans cette émission.
04:40Et alors, Anissa m'a envoyé, ce week-end, une de vos caméras cachées,
04:43où vous avez carrément piraté une vraie croisière Frédéric François.
04:47Vous avez vu ça ? Et ça, c'était magistral.
04:50Il paraît que ça n'est jamais passé. Comment ça se fait ?
04:52Parce qu'en fait, on va sur un bateau, un bateau de croisière, le Symphonia,
04:56sur lequel officie Frédéric François, aka Francesco Baracato, son vrai nom.
05:01Le chanteur. Il y a 500 fans de succès, c'est des croisières où il y a des fans et un chanteur,
05:05pour personne d'un certain âge.
05:07Et nous, on va sur le bateau et on dit, on va voler la vedette à Frédéric François.
05:09Tout ça en caméra cachée, autoproduit et tout.
05:11Sauf que ça a bien marché.
05:13Et à la fin, on lui a plus ou moins dit, genre, le dernier repas du dernier jour de la croisière.
05:17Bon, l'objectif n'était pas dingue, le piéger, c'était surtout passer un bon moment avec tout le monde
05:20et faire croire à des personnages aux gens.
05:22On n'a pas gâché les vacances.
05:24Il y avait notamment Fred Franck dans notre bande, qui était le plus grand fan de Frédéric François
05:28et qui voulait lui piquer la vedette.
05:30Mais au final, il finit sur scène avec Frédéric François à chanter avec lui.
05:32Nous, on déconne avec les passagers, on n'a pas gâché les vacances des gens.
05:35Mais il a très mal pris Frédéric François et il nous a attaqués.
05:37Donc on a eu un dépôt de plainte de Frédéric François.
05:39C'est dommage parce que le film est excellent.
05:41Regardez ça, on le trouve sur Youtube.
05:43Il paraît que sur Google, on tape cabine 1005, il y est, il paraît.
05:45Mais maintenant, tu sais, avec tous ces fake news...
05:48Regardez ça, c'est assez exceptionnel.
05:50C'est formidable. Un petit dernier.
05:56Ça, c'est la base.
05:58J'étais au sommet de ma carrière à l'époque.
06:00Le journal du Hard, que vous avez présenté.
06:02Du Hard tout court. Pendant six ans, quand même.
06:05Chaque premier samedi du mois.
06:07Émission mythique de Canal.
06:08Moi, je suis un enfant de Canal, donc faire le journal du Hard, ça paraissait évident.
06:11Et comme Maxime Saada, que j'embrasse, mon patron.
06:13Et là, ce n'est pas l'artiste rebelle qui parle, c'est le salarié dévoué.
06:16Mais sincère.
06:18Il me le propose.
06:19Et là, il me dit, est-ce que ta mère a Canal Plus ?
06:22Je fais, oh, je ne crois pas.
06:23Bon, c'est bon, je peux te présenter le journal du Hard.
06:25Donc j'ai dit oui.
06:26Est-ce que c'est l'émission dont on vous parle le plus, Sébastien Toel ?
06:29Ah, bien sûr.
06:30Ce qui est fou, c'est que c'est mythique.
06:31Ça fait encore de l'audience.
06:32Et puis surtout, il n'y a plus de programme en direct.
06:34Maintenant, ça ne marche plus.
06:35Les gens regardent en replay.
06:36Surtout un programme à minuit, on fait autre chose.
06:38Mais ça marche encore.
06:39Le rendez-vous.
06:40Il n'y a plus de rendez-vous à la télévision.
06:42Ou de l'actu.
06:44Et ça, les gens sont encore...
06:46Les abonnés sont attachés à minuit.
06:48Le mec dit, mon chéri, vas-y, va te coucher.
06:51Je regarde un documentaire de voyage.
06:53Et en fait, il met la 4.
06:54Et puis voilà, je crois que ça existe encore.
06:56Et tant mieux, c'est mythique.
06:57Et c'est marrant parce que samedi soir, vous êtes à 23h20,
06:59juste avant le journal du Hard.
07:00Ah, une belle rente de lancement.
07:02Deux banques d'un coup.
07:03Non, ce n'est pas possible.
07:04On va s'arrêter là.
07:05Merci, Sébastien Toel.
07:07J'ai tout juste répondu à vos émissions.
07:08C'est un bonheur de vous recevoir ce matin.
07:10Merci à vous, il y a eu super votre émission.
07:11Ça va, les audiences ?
07:12C'est gentil, ça va très bien.
07:13On est très contents.
07:14Vous le méritez tellement.
07:15Les deux premiers numéros de l'Agence Touriste.
07:17Là, vous êtes sérieux, ceci dit.
07:18Non, je suis sérieux.
07:19Là, vous êtes sérieux.
07:20Là, je le pense.
07:21Mais les Grosses Têtes, non ?
07:22Vous savez, on peut être connu et avoir un cœur.
07:23C'est vrai.
07:24Pardon ?
07:25Vous retournez aux Grosses Têtes, alors ?
07:26Ben, grave.
07:27Les Grosses Têtes et Canal+.
07:28Franchement, je peux m'arrêter là.
07:29Je vais m'arrêter là, je crois.
07:30Les deux premiers numéros de l'Agence Touriste.
07:31C'est samedi, 23h20, sur Canal+.
07:33Merci.
07:34Merci.
07:35Merci.
07:36Merci.
07:37Merci.
07:38Merci.
07:39Merci.
07:40Merci.
07:41Merci.
07:42Merci.
07:43Merci.
07:44Merci.
07:45Merci.
07:46Merci.
07:47Merci.
07:48Merci.
07:49Merci.
07:50Merci.
07:51Merci.
07:52Merci.
07:53Merci.
07:54Merci.
07:55Merci.
07:56Merci.
07:57Merci.
07:58Merci.
07:59Merci.