Jordan Bardella était l'invité de "Face à BFM" ce lundi 18 novembre. Le président du Rassemblement national répond aux questions des éditorialistes de BFMTV sur les problématiques régaliennes, économiques, judicaires ou encore sur sa vie personnelle, abordée dans son livre "Ce que je cherche".
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00:00projet de la Commission européenne qui vise à splitter, à couper en deux cet accord pour faire en sorte que la règle de l'unanimité qui s'applique
00:07soit soustraite à celle de la majorité qualifiée pour en gros faire en sorte que, même si la France est contre, l'accord commercial avec le Mercosur
00:13puisse quand même passer. Cet accord est un accord dangereux pour l'agriculture française. C'est un accord que je combats. J'étais il y a quelques jours
00:20dans le Lot-et-Caronne auprès de nos agriculteurs. Rien n'a changé depuis les révoltes agricoles au début de l'année 2024. On se souvient tous,
00:29et il les avait fait sur ce plateau des promesses de Gabriel Attal. Ces promesses n'ont pas été tenues.
00:35Vous savez très bien qu'un certain nombre de ces promesses ont été tenues et que les agriculteurs le reconnaissent, par exemple, sur le gasoil, etc.
00:41Pardon. Je pense que si les promesses avaient été tenues, on n'aurait pas ces images et on n'aurait pas ces agriculteurs qui ont le sentiment aujourd'hui
00:49d'un plan social qui ne dit pas son nom. On a perdu 100 000 exploitations agricoles ces dix dernières années. Et donc, il est évident que si on ne sort pas
00:55l'agriculture des accords de libre-échange, si on ne fait pas le patriotisme économique, si on ne permet pas aux agriculteurs de vivre décemment
01:00de leur salaire, alors notre agriculture disparaîtra. Et moi, je n'y résout pas.