Les Vraies Voix responsables avec Eric Brocardi, porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers de France ; Laurence Proust, buraliste à Sablé-sur-Sarthe ; Jeremy Pezieres, buraliste à Grabels dans l'Hérault ; Philippe Valentin, buraliste à La Seyne-sur-Mer.
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00:00SUD RADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables.
00:06SUD RADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables
00:37Avec 23 500 points de vente répartis sur tout le pays, les buralistes assurent une présence de proximité des métropoles aux zones rurales.
00:45Souvent derniers commerces des villages, ils luttent contre l'isonnement et le désert commercial tout en diversifiant leur offre pour répondre aux défis économiques et sociaux contemporains.
00:54SUD RADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables
01:11SUD RADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables
01:24SUD RADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables
01:54SUD RADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables
02:24SUD RADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables
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03:24SUD RADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables
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04:45SUD RADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables
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05:45SUD RADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables
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10:15SUD RADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies responsables
10:22On est là chez nos amis Buralistes, la Confédération des Buralistes de France
10:26avec Jérémy Péziart qui était avec nous Buraliste à Grabel,
10:30Philippe Valentin Buraliste à la Seine-sur-Mer
10:33et on a récupéré Philippe Coy qui est le président national des Buralistes
10:38de la Confédération des Buralistes
10:41et on se demandait Philippe Coy justement revenir sur les campagnes de santé publique,
10:46la hausse des prix, les politiques anti-tabac, la diversification
10:50aujourd'hui est peut-être obligatoire,
10:53qu'est-ce qui aujourd'hui pèse sur les Buralistes fiscalement,
10:57est-ce que les nouvelles taxes, ce qui a été annoncé,
11:00qu'est-ce qui vous reste finalement, c'est quoi le reste à gagner si je puis dire ?
11:04Aujourd'hui l'inquiétude elle est surtout autour des projets de fiscalité
11:07car certains parlementaires aujourd'hui ne pensent pas que le marché parallèle existe,
11:12il y a eu une doctrine qui était la fiscalité comportementale,
11:16c'est un joli mot employé dans les grandes instances,
11:19je qualifie ça plutôt de fiscalité punitive,
11:23parce qu'aujourd'hui l'enjeu de santé publique est complètement contourné,
11:27au-delà du protectionnisme du réseau des Buralistes,
11:30l'enjeu qui a été posé en 2003 par le premier plan santé
11:34c'était d'éloigner les consommateurs de ce produit, le tabac nocif,
11:39d'ailleurs les Buralistes de France reconnaissent la nocivité du tabac,
11:42je rappelle quand même que c'est un produit légal,
11:45sauf que depuis 20 ans nous avons été la proie d'une pression fiscale qui est punitive,
11:51qui a fait tout simplement que le consommateur a contourné la règle,
11:55la règle du bon sens de venir dans le réseau des Buralistes,
11:58qui fait qu'aujourd'hui vous avez à peu près 40% du marché qui est dans la rue,
12:03à la main de la criminalité, à la main de l'insécurité,
12:07et monsieur le maire qui était avec nous tout à l'heure
12:09pourrait en témoigner bien évidemment de cette insécurité du quotidien,
12:13donc nous disons stop, le moratoire fiscal s'impose,
12:17s'impose pour une logique de santé publique,
12:19s'impose pour une logique de recette publique,
12:22au moment même où l'Etat cherche des milliards,
12:25nous en avons à peu près 3 ou 5 qui pourraient revenir dans les caisses de l'Etat
12:29si tout le tabac consommé sur notre territoire
12:32était vendu dans le réseau légal officiel des Buralistes,
12:35que ce soit du tabac de confection ou d'importation,
12:38et bien évidemment pour soutenir ce commerce de proximité
12:41que nous incartenons 23 000 entrepreneurs,
12:44c'est la nécessité de la cohérence de l'action publique,
12:47nous l'avons dit tout à l'heure, nous le défendrons encore.
12:50On va parler de la contrebande dans quelques minutes,
12:52mais les aides financières mises en place par l'Etat,
12:54fonds de transformation, soutien forfaitaire,
12:56est-ce qu'elles ont été suffisantes ou est-ce qu'elles sont suffisantes,
12:59Jérémy Pézière, pour contrecarrer les contraintes fiscales ?
13:03Aujourd'hui c'est vrai que le fonds de transformation,
13:06c'est une belle réussite pour la profession,
13:09on voit énormément de collègues qui se sont diversifiés,
13:12parce qu'aujourd'hui on essaye d'être de moins en moins dépendant
13:16de l'activité tabac, même si aujourd'hui l'activité tabac
13:19représente à peu près 60% de notre chiffre d'affaires,
13:22donc ce n'est pas négligeable,
13:24on a besoin de ce soutien pour se diversifier,
13:26pour aller chercher d'autres partenariats,
13:28d'autres services, d'autres produits,
13:30mais on a besoin également, comme l'a dit Philippe,
13:32d'un moratoire sur la fiscalité,
13:34parce qu'aujourd'hui le réseau ne peut plus absorber
13:36la moindre pression fiscale supplémentaire,
13:39en tout cas en France, parce qu'on est un pays frontalier,
13:42et automatiquement nos clients qui venaient dans nos établissements
13:46désertent nos établissements pour aller chercher la même marchandise,
13:49mais moins chère, au-delà de nos frontières.
13:52Pour le coup, ce n'est pas toujours facile de dire,
13:54et en plus de très mauvaise qualité.
13:56Philippe Valentin, vous êtes avec nous,
13:58buuraliste sur la Seine-sur-Mer,
14:00aujourd'hui il y a des idées reçues sur ce que rapporte
14:03le tabac aux buuralistes, tout le monde nous dit
14:05mais oui, mais ils gagnent beaucoup d'argent,
14:07pas tant que ça finalement.
14:08Non, on ne gagne pas tant que ça,
14:09parce qu'au-delà de ce qu'on gagne,
14:11on a du personnel, donc avec ce qu'on gagne,
14:13il faut payer notre personnel,
14:15il faut payer nos loyers,
14:16il faut payer nos chars,
14:17notre électricité qui explose.
14:20Donc aujourd'hui, certes,
14:22on gagne de l'argent pour certains,
14:24on crée de l'emploi,
14:25on crée de l'emploi avec cet argent,
14:27on crée des lieux de vie et du service.
14:30Non mais je crois qu'aujourd'hui,
14:32il n'y a pas de honte quand on travaille
14:34à gagner de l'argent.
14:35Je crois qu'il y avait un président de la République
14:37qui disait travailler plus pour gagner plus.
14:39Nous faisons 10-12 heures par jour,
14:416 jours, voire 7 sur 7.
14:43Quand mon reproche de gagner de l'argent en travaillant,
14:45c'est quand même fort de café si je peux dire ainsi.
14:48Donc la diversité, l'évolution du métier,
14:51cette transformation,
14:52ce n'est pas pour rien que nous sommes
14:54au 106ème congrès des maires.
14:56C'est pour parler service, proximité, avenir,
14:59transformation.
15:00Ce petit pas de côté à travers l'offre nicotinée
15:03que nous portons dans un réseau réglementé.
15:06Alors il y a une chose importante,
15:07vous êtes tous les deux en zone frontalière,
15:09pas très loin,
15:10vous êtes à l'Escar,
15:11donc c'est la banlieue de Pau,
15:12vous êtes à Grabel,
15:13pas très loin de Béziers,
15:14là c'est quand même un peu plus loin
15:16pour aller en Espagne,
15:17mais au moins il y a l'autoroute,
15:18alors que là il n'y a pas l'autoroute.
15:19Est-ce que les pluralistes de zone frontalière
15:22sont en danger ?
15:24Alors ils sont exposés bien évidemment,
15:26mais malheureusement,
15:27je le dis depuis une dizaine d'années,
15:29les Pyrénées-Atlantiques,
15:31le département de Leroux,
15:32la Moselle, la Meurthe-et-Moselle,
15:34le Nord,
15:35on est des départements physiquement frontaliers.
15:37Mais grâce ou à cause de ce marché prolifère
15:41du tabac illicite,
15:43tout le monde est frontalier.
15:45Qu'on soit dans les Côtes d'Armor,
15:46qu'on soit dans le Finistère,
15:47qu'on soit en Lauser, Grasse,
15:49ou à cause des réseaux sociaux,
15:51de la mafia qui s'est emparée de cette distribution,
15:54il n'y a pas de zone protégée.
15:56Il n'y a pas de zone qui est épargnée aujourd'hui
15:59par le marché parallèle.
16:00Il suffit de regarder un chiffre très explicite.
16:04Pendant la période Covid,
16:05les frontières ont été fermées.
16:07Il n'y avait pas possibilité d'aller d'autre côté
16:10sur les pays des Mitrofs.
16:12Il n'y avait pas possibilité
16:13de se faire livrer du tabac par la poste
16:15ou par un VPSiste
16:17parce qu'il n'y avait plus de mobilité.
16:20Tous les départements de France
16:21ont, à minima, augmenté leurs ventes de tabac
16:25de 20 à 40, 70% pour certains d'entre eux.
16:29Cela prouve bien que l'ensemble du territoire
16:31est aujourd'hui gangréné par le marché parallèle
16:35parce qu'il s'est structuré frontalier.
16:37Tous les buralistes de France sont aujourd'hui frontaliers.
16:40Eric Brocardi, vous qui êtes porte-parole
16:42de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers,
16:44quel regard vous portez à ce commerce de proximité
16:48qui, finalement, est un lieu de convivialité et de vie ?
16:51Quand on s'inscrit aujourd'hui
16:53avec un partenariat avec la Confédération des buralistes
16:56qui est sur le tour de France,
16:57qui est au sujet de toutes les actions du quotidien
16:59en termes de prévention incendie,
17:01on s'y retrouve pleinement dans les mots
17:03qu'a évoqués le Président Philippe Coq.
17:05Aujourd'hui, c'est la transformation.
17:07Il ouvre la voie à cette capacité à pouvoir se réinventer
17:11et non pas de manière farfelue
17:12mais de manière très construite, précise,
17:14dans l'intérêt de tous,
17:16que ce soit aussi bien des commerçants
17:18qu'aussi bien des concitoyens.
17:19Nous, c'est le même regard qu'on projette.
17:21Malheureusement, il m'a donné un peu son virus.
17:23C'est-à-dire qu'en gros, il faut aller voir plus loin.
17:25Vous n'aviez pas mis de masque ?
17:27Vous n'aviez pas mis de masque ?
17:28On travaille tout au long de l'année ensemble
17:31et forcément, à un moment donné,
17:32quand les planètes s'alignent
17:34et que les idées sont en face,
17:36forcément, on s'en inspire aussi.
17:38Mais il n'y a pas que ça.
17:39Il y a le sujet aussi très juste de se dire
17:41qu'est-ce qu'on va rendre service aujourd'hui aux concitoyens.
17:43Parce que c'est ça l'intérêt,
17:45de redonner du sens à son service de proximité.
17:47Et de l'utilité à son métier.
17:50Non seulement c'est l'utilité,
17:51mais c'est aussi donner un autre regard
17:53sur ce que l'on fait.
17:54Pas forcément quelque chose d'austère,
17:55pas forcément quelque chose qui soit nocif,
17:57mais surtout quelque chose qui donne service.
17:59Et aujourd'hui, je crois que les gens
18:00qui sont dans l'isolement,
18:01c'est parce qu'ils n'ont plus ces services-là
18:03dans des sociétés aujourd'hui
18:04où tout est dénaturé,
18:05où vous arrivez dans une banque
18:06et malheureusement, vous avez à faire des guichets,
18:08vous n'avez plus un contact humain.
18:10Et quand vous dites que vous,
18:11vous avez le dernier rempart du service de proximité,
18:13nous aussi, nous sommes le dernier rempart
18:15en termes de secours.
18:16Nous aussi, nous évoquons ces sujets de transformation.
18:18Nous aussi, nous rencontrons aussi des difficultés.
18:20Mais pour autant,
18:21on ne doit pas se laisser forcément abattre.
18:22Et c'est à nous de repenser
18:23et de travailler notre logiciel interne.
18:25Eh bien, vous restez avec nous.
18:26On fera une petite pause
18:28et on ira justement sur cette...
18:33Évolution.
18:34Non, pas du tout.
18:35Je disais sur la contrefaçon,
18:36sur finalement la concurrence déloyale
18:38qui ne passe pas que par la contrefaçon,
18:40mais aussi par le digital et le numérique.
18:43On en parle dans un instant.
18:44Sud Radio, c'est vous qui donnez le temps.
18:47Pourquoi est-ce que vous aimez Sud Radio, Yamina ?
18:49Parce qu'il y a une liberté de temps.
18:51Parce qu'on donne la parole à ceux
18:53qui n'ont pas l'habitude de la prendre.
18:55Puis il y a toutes les opinions qui s'expriment.
18:57Sud Radio, parlons vrai.
18:59En direct du Salon des maires,
19:02depuis le stand de la Confédération nationale des Buralistes,
19:06Sud Radio, les vraies voies qui font bouger la France.
19:0819h20, les vraies voies responsables.
19:12Et les vraies voies responsables avec Laurence Proust
19:14qui est avec nous, buraliste sablée sur Sarthe,
19:16Jérémy Pézière, buraliste à Grabel,
19:19Philippe Valentin, buraliste à la Seine-sur-Mer
19:21et Éric Boccardi, porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers.
19:25Et bien entendu, on parle de ce manque à gagner,
19:28en tout cas pour les buralistes,
19:30et de la contrebande, de la contrefaçon
19:33et des produits dérivés aujourd'hui.
19:36On va voir ça avec vous,
19:38pardon je n'ai pas encore les noms en tête,
19:40Philippe Valentin,
19:41justement sur cette contrebande,
19:44contrefaçon qui aujourd'hui, on dit que 43%
19:46en tout cas des cigarettes vendues
19:48viennent de la contrefaçon en France.
19:50Oui, tout à fait, contrefaçon.
19:52Aujourd'hui, il y a des usines clandestines
19:55qui sont démantelées sur le territoire français.
20:00Donc ce qu'il n'y avait pas à l'époque,
20:02il y a quelques années, le Covid étant passé par là,
20:05les réseaux mafieux se sont réorganisés,
20:08on ne pouvait plus faire rentrer les produits,
20:10on les fait sur place.
20:12Aujourd'hui, on en est là.
20:14Laurence Proust, il y a une chose importante quand même,
20:17le tabac qu'on trouve dans la vente à la sauvette,
20:19c'est du tabac fabriqué par des mafianes,
20:21la contrebande,
20:22il y a même le terrorisme qui a travaillé avec quand même
20:24pour sensibiliser les gens qui nous écoutent.
20:27Ils ont servi de la contrebande pour se financer.
20:30Alors, il faut savoir...
20:32Attendez, on embrasse les éboueurs,
20:35il faut leur faire mal, c'est bien de le dire.
20:37Ça fait un peu de bruit dans les micros, allez-y Laurence.
20:39Alors, il faut vraiment spécifier qu'il y a quand même eu
20:4311 usines clandestines qui ont été découvertes cette année.
20:4911 usines, sur le territoire français.
20:51Non, au niveau Europe.
20:54Il faut savoir que ces usines clandestines,
20:57ce n'est pas du vrai tabac, entre guillemets.
21:01C'est évidemment des cigarettes
21:04qui sont à base d'excréments,
21:07de sueur de bois, de caoutchouc,
21:10bref, tout contre la santé publique.
21:13Et je dirais que ce n'est pas en augmentant le prix du tabac
21:17que justement, on va avoir une baisse.
21:21Alors, du tabac, non, ça c'est certes.
21:23Parce que justement, comme on est face à la conjoncture actuelle,
21:28que font les gens ?
21:30Les gens vont vers un paquet de cigarettes beaucoup moins cher,
21:34un paquet de contrefaçon qui n'a rien à voir avec du tabac
21:38et malheureusement...
21:39Qui est beaucoup plus nocif que la cigarette classique.
21:41Complètement.
21:42Et ce qui est, je dirais, le comble de tout ça,
21:46c'est que ça profite à tout ce qui est mafieux.
21:50Et là, ce n'est pas en termes de sécurité,
21:55ça engendre vraiment des problématiques très importantes.
21:59J'aurais mis plaisir.
22:01Je sens que vous avez envie de réagir.
22:03Sur ce sujet-là, sur la ville de Montpellier,
22:06on mène également de belles actions.
22:08On a signé une convention sécurité avec le préfet de Leroux,
22:12qui est assez actif sur tous ces sujets-là.
22:15L'année dernière, c'était 83 fermetures administratives
22:18rien que sur le département de Leroux.
22:21C'est assez exceptionnel au niveau de la France.
22:24Oui, mais c'est un jour sans fin.
22:26Oui, c'est un jour sans fin.
22:28Mais déjà, on voit que les pouvoirs publics
22:30commencent à s'intéresser à ce problème
22:32parce que derrière le trafic de tabac,
22:34il y a le trafic de stupes, travail dissimulé,
22:36blanchiment d'argent dans les épiceries de nuit
22:38et comme vous l'avez souligné, financement du terrorisme.
22:41Donc il faut vraiment que les pouvoirs publics
22:43s'emparent de ce sujet et qu'on arrive à éradiquer ce problème.
22:47Comme dirait Laurence, un vrai problème de santé publique.
22:49Quand on voit certains endroits, je vais prendre à Paris,
22:51du côté de Stalingrad, à Marseille,
22:53du côté du Courlieuto, à Toulouse,
22:55voyons, on fait le tour de France,
22:56du côté d'Arnaud Bernard,
22:58on voit régulièrement des étals avec toutes les marques de cigarettes.
23:01Alors peut-être que dans Leroux, on fait le taf,
23:04on passe à l'expression pour lutter contre ça.
23:06Est-ce que Philippe Valentin, c'est le cas partout ?
23:09Il y en a du côté de la Seine-sur-Mer, Toulon ?
23:12Pas comme vous êtes en train de le dire.
23:15À Marseille aussi.
23:17Alors après, à la marge, c'est les quartiers.
23:19Alors après, les quartiers sur Paris,
23:21aux sorties de métro, ici, on le vit tous les jours.
23:24Alors je dirais que la douane, que la police,
23:26que la gendarmerie, que les préfets font leur maximum.
23:29Mais vous savez que quand on coupe la tête d'un côté,
23:32ça, on pousse de l'autre.
23:34Donc aujourd'hui, c'était compliqué.
23:36Voilà, il y a du trafic partout.
23:38Moi, dans le Var, on était à une heure et demie de la frontière italienne.
23:41Et pas que, d'accord ?
23:42Puisque après, on a la frontière maritime,
23:44où ils arrivent tous ces bateaux de tous les pays du Maghreb,
23:48pour ne pas les citer,
23:50qui arrivent et qui déferlent leurs produits.
23:53On les voit quand ils arrivent de vacances.
23:55Quand ils rentrent de vacances, on va passer 10-15 jours sans travailler.
23:58Et on voit des paquets de couleurs dans nos établissements.
24:01Ils ne viennent plus que pour prendre un café
24:03et plus pour acheter du tabac.
24:05Voilà, et tout cela desserre la protection.
24:09Je rajouterais une chose, si je peux me permettre.
24:12Sans que les peines ne seront pas exemplaires par rapport aux trafiquants,
24:18on n'arrivera pas non plus à se sortir de ce trafic.
24:21Quand vous voyez, au Mans, une fermeture d'une épicerie,
24:25une fermeture administrative d'une épicerie,
24:28quelle a été l'amende ? 500 euros.
24:31Est-ce que c'est normal ?
24:34Et là, justement, il faut absolument qu'au niveau justice,
24:38qu'on essaye de remettre les choses
24:41et que ces peines soient exemplaires.
24:44Parce que, justement, comme je l'ai dit tout à l'heure,
24:47ça profite aux réseaux mafieux.
24:49Et si ça profite aux réseaux mafieux,
24:51il faut aussi que les peines soient exemplaires.
24:53Je reviens sur ce qu'a dit la ministre de la Santé,
24:55Geneviève Dariussec, sur le 30 octobre dernier.
24:58C'était sur ces nouvelles façons de fumer,
25:01les pouches, où vous avez du tabac à l'intérieur.
25:04En tout cas, de la nicotine, c'est ça à l'intérieur.
25:07Ce qui permet aux jeunes, pendant les cours,
25:10même, de sniffer un peu de nicotine.
25:13On va l'interdire en France, soyons clairs.
25:16Jérémy Pézière, mais non, en fait.
25:19Parce que la digitalisation fait aujourd'hui
25:22qu'on peut acheter tout sur Internet.
25:24On a été assez surpris, la profession,
25:26de cette annonce assez surprenante.
25:28Surtout que la profession travaille vers une réglementation
25:31et un encadrement de la nicotine,
25:33ce qui n'est pas le cas aujourd'hui en France.
25:35A savoir, ces sachets contiennent exclusivement
25:38de la nicotine, pas de tabac.
25:40Du coup, tout le monde peut en vendre.
25:42Que ce soit les buralistes, les magasins Jiffy,
25:45GMS et Internet également.
25:47Ce qu'on demande aujourd'hui, arrêtons d'interdire.
25:50Parce qu'on voit l'interdiction.
25:52Si ça marchait en France, il n'y aurait pas ce trafic de stup.
25:55Comme la prohibition il y a un siècle aux Etats-Unis.
25:58Aujourd'hui, il faut réglementer la nicotine.
26:01Pourquoi pas fiscaliser un petit peu la nicotine
26:04et surtout l'encadrer dans un réseau bien identifié
26:07qu'est le resto, le réseau responsable des buralistes français.
26:11Vous pensez pareil ?
26:13C'est pareil, c'est sur l'achat des poeufs par exemple,
26:16où là encore on a un problème finalement important
26:20de dire que ce ne sont pas les mêmes normes,
26:23ce ne sont pas des normes européennes.
26:25On a vu plein de gens être brûlés en fumant des poeufs
26:28ou je ne sais pas quoi, comment ça s'appelle.
26:30Là aussi il y a un vrai souci.
26:32Il y a des soucis partout,
26:34sur tous ces produits émergents qui arrivent aujourd'hui.
26:37Comme le disait à juste titre Jérémy,
26:40arrêtons d'interdire.
26:42On sait qu'interdire dans tous les pays du monde,
26:44ça ne fonctionne pas.
26:46On a parlé de la prohibition à l'époque.
26:49On n'a jamais consommé autant d'alcool aux USA que sous la prohibition.
26:52Et là on en est là.
26:54Il faut faire une réglementation
26:57et qu'on puisse travailler ces produits.
27:02Surtout qu'aujourd'hui, un dernier point,
27:04on est dans un pays où on a un libre-échange
27:07au niveau international et européen.
27:09Un produit qu'on va interdire en France,
27:11on n'arrivera jamais à l'interdire sur les réseaux sociaux
27:14et sur Internet.
27:16Donc à quoi ça sert ?
27:18Et là je me retourne vers Laurence Proulx, c'est pareil.
27:20Est-ce qu'il faut incriminer les consommateurs
27:22comme certains le demandent pour la drogue ?
27:24Tout à fait.
27:26Engagés, ils ont responsabilité.
27:28Et je dirais qu'interdire aussi ces produits,
27:32ça va être encore un autre fléau
27:36de marché parallèle
27:38qui va se mettre en place
27:40et on va avoir un autre trafic.
27:42Donc plus on interdit ces produits,
27:46plus on a justement des réseaux qui s'organisent.
27:51Absolument.
27:53On va en parler, mais on posera la question tout à l'heure
27:55à Eric Brocardi dans quelques instants.
27:57Je vais faire une petite pause,
27:59je vais voir le monsieur sur son chariot
28:01et je reviens dans un instant.
28:03C'est pas le seul, ils sont plusieurs.
28:05Parlons vrai.
28:07Sud Radio.
28:09... du Salon des mers,
28:11depuis le stand de la Confédération nationale des Buralistes.
28:13Sud Radio,
28:15les vraies voies qui font bouger la France.
28:1719h20, les vraies voies responsables.
28:19Philippe David,
28:21on est là depuis 17h,
28:23un peu plus tôt,
28:25sur ce magnifique stand,
28:27très convivial,
28:29de la Confédération des Buralistes de France.
28:31Et pour qui lutte aussi
28:33contre la dévitalisation
28:35des centres et des bourgs
28:37et la raréfaction
28:39des services de proximité,
28:41on en parle avec Laurence Proust
28:43qui est avec nous, Buraliste à Sablé-sur-Sarthe,
28:45Jérémy Pézière, Buraliste à Grabel
28:47et Philippe Valentin, Buraliste à la Seine-sur-Mer.
28:49Eric Brocardi, porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers.
28:53Avec ce petit mot d'Eric Brocardi,
28:55et l'importance pour vous
28:57de cette relation
28:59avec les Buralistes.
29:01Aujourd'hui,
29:03on parle de raréfaction
29:05finalement des centres-villes,
29:07de moins en moins de centres-villes,
29:09de moins en moins de commerces,
29:11mais toujours un besoin aussi important
29:13des citoyens et des secours.
29:15Et des secours, parce qu'aujourd'hui,
29:17c'est vrai que cette raréfaction
29:19signifie parfois une perte de repère,
29:21d'être attractif dans les villes et les villages de France.
29:23Et c'est vrai que parfois,
29:25les casernes souffrent, on va dire,
29:27de cette raréfaction des services aussi,
29:29il faut en parler. Je vous donne un exemple très simple,
29:31c'est qu'aujourd'hui, les urgences sont de plus en plus éloignées
29:33des centres de secours. Il faut parfois
29:354 heures pour une ambulance,
29:37pour acheminer une personne, la faire revenir avec le temps d'attente
29:39au niveau des urgences. Donc ça veut dire que là aussi,
29:41on est dans un problème aussi
29:43quasiment systémique, où aujourd'hui,
29:45on a tendance à vouloir centraliser en dehors des villes,
29:47on a tendance à vouloir se préoccuper
29:49effectivement de la centralisation des besoins,
29:51alors qu'on en oublie que derrière, il y a des impacts
29:53sur, justement,
29:55le temps d'intervention.
29:57On en oublie aussi que le temps d'intervention
29:59est la disponibilité, et pour les pompiers volontaires
30:01qui font 80% de nos effectifs,
30:03la disponibilité, c'est de l'or.
30:05C'est parce qu'aujourd'hui, ils quittent leur travail pour aller faire
30:07l'intervention, ils quittent leur domicile pour aller faire
30:09leur intervention, donc on ne peut pas se permettre à un moment donné
30:11de gaspiller cela, parce qu'on n'a pas
30:13repensé, on va dire, la culture
30:15du service public. Et aujourd'hui, ce sujet,
30:17il est très prégnant chez nous, parce que
30:19il y a aussi un sujet
30:21de disparition des centres de secours,
30:23de raréfication, et donc forcément de
30:25mutualisation des moyens. Et quand vous discutez
30:27avec des chefs de centre dans les villes et villages de France,
30:29j'étais le week-end dernier dans l'Aveyron,
30:31et où, en fait, j'avais un chef
30:33de centre devant moi qui me disait
30:35« Moi, le centre de secours, c'est ma vie.
30:37Et si demain, on lui enlève ce centre de secours,
30:39c'est aussi une partie du village qui meurt,
30:41et l'implication des volontaires dans ce système,
30:43on va dire, de contribution à la société.
30:45Et justement, vous êtes un peu couteau suisse,
30:47vous, parce qu'on vous demande plein de choses,
30:49les buralistes aussi sont un peu couteau suisse,
30:51Laurence Proust. C'est-à-dire que vous savez
30:53tout faire, finalement. Beaucoup de choses, en tout cas.
30:55Même si vous êtes un peu couteau sartoise,
30:57vous vous êtes stabilis sur Sarthe.
30:59Il faut savoir tout faire chez les buralistes.
31:01Oui, alors, on a différents
31:03services.
31:05Effectivement, on doit être
31:07commerce, utilité locale,
31:09avec toutes les offres. On a les offres
31:11au niveau,
31:13je dirais, un peu plus digitales,
31:15comme le paiement de proximité,
31:17les paiements des amendes.
31:19J'aime pas beaucoup ça, moi.
31:21Non, mais...
31:23Paiement des impôts aussi.
31:25Taxe d'habitation.
31:27Non, non, j'aime pas.
31:29Taxe sociale.
31:31Non, pas pour les résidences secondaires.
31:33Ah oui.
31:35Je dis pas ça pour moi,
31:37je dis pour ceux des gens que je connais. Allez, on y va.
31:39Voilà.
31:41Quand on a, justement, les trésoreries,
31:43malheureusement, qui ont fermé,
31:45il fallait bien prendre le relais.
31:47Donc, nous, buralistes, on s'est positionnés
31:49et on s'est dit, c'est aussi un service
31:51pour nous, puisqu'on est
31:53préposés de l'Etat. Donc, effectivement,
31:55on a, justement, les PVA,
31:57les paiements des amendes.
31:59Ça veut dire, je vous coupe, ça veut dire
32:01que vous avez aussi une pédagogie,
32:03parce qu'il y a une majorité de la population
32:05qui n'est pas très à l'aise avec
32:07le digital, qui a du mal.
32:09Et j'imagine que vous êtes ce relais de soutien
32:11pour les aider aussi. C'est important.
32:13Alors, tout à fait. Je dirais
32:15qu'au sein de la Confédération,
32:17on a un tenu qui s'appelle digitalisation
32:19et numérisation,
32:21qui est avant tout,
32:23dans un premier temps, pour aider
32:25les buralistes par rapport au digital.
32:27Le digital, c'est quand même quelque chose,
32:29c'est dans l'air du temps,
32:31il faut être à l'aise, et c'est aussi
32:33un moyen pour développer son
32:35business. On a Google My Business,
32:37et c'est aussi
32:39une porte d'entrée
32:41pour, justement,
32:43faire son commerce.
32:45Pour réagir à ma collègue,
32:47Laurence,
32:49on se sert, nous, dans nos débits de digitalisation
32:51pour offrir
32:53des services aux personnes
32:55qui ne peuvent pas et qui n'ont pas accès
32:57à la digitalisation.
32:59C'est ça, aujourd'hui, la force de notre développement.
33:01Il faut quand même qu'il y ait encore une France blanche.
33:03Et ça, on l'a remarqué
33:05pendant la période de Covid,
33:07où on était, limite,
33:09le seul commerce ouvert
33:11dans nos villages et dans certains
33:13quartiers, et où on distribuait
33:15des attestations de sortie.
33:17Et c'est là où on s'est rendu compte que beaucoup
33:19de nos clients n'avaient même pas une imprimante
33:21à la maison ou de consommables
33:23pour pouvoir imprimer, ou même d'ordinateur
33:25ou de connexion Internet. Donc, aujourd'hui,
33:27dans le réseau des buralistes, on utilise
33:29la digitalisation pour pouvoir
33:31permettre à nos clients
33:33qui n'ont pas l'accès à la digitalisation
33:35de pouvoir faire
33:37certains actes pour eux.
33:39Il y a aussi
33:41quelque chose que vous faites, ouvre les amontes
33:43et les impôts, vous faites également
33:45banquier, aujourd'hui. Parce qu'il y a
33:47beaucoup de villages qui n'ont plus d'agence bancaire,
33:49pas de distributeurs de billets, et là,
33:51vous êtes là pour prendre le relais.
33:53Oui, on est là pour prendre le relais. Alors, la Confédération
33:55fait un partenariat
33:57avec l'OMIS pour avoir des
33:59distributeurs, pour avoir des fonds
34:01chez les buralistes. Alors,
34:03avec une proposition
34:05pour les élus,
34:07pour pouvoir le mettre en place, et pas que.
34:09Les buralistes, aussi, peuvent faire du cashback
34:11pour ceux qui connaissent le cashback.
34:13Vous faites une carte lors d'un achat,
34:15on peut vous donner une certaine
34:17somme de 60 euros.
34:19Voilà, avec une petite commission. Aujourd'hui,
34:21nous avons le compte
34:23nickel pour certains de nos
34:25collègues buralistes qui en sont équipés,
34:27où on peut faire du retrait
34:29et du dépôt d'argent
34:31chez les buralistes. Et c'est tout ça,
34:33la digitalisation, aujourd'hui.
34:35Qu'est-ce qu'on vous demande d'autres
34:37comme services ? Est-ce qu'il y a des services
34:39à l'avenir où on se dit, ça, ce serait
34:41intéressant aussi, parce que c'est quand même
34:43très très large ce que vous apportez aujourd'hui,
34:45mais qu'est-ce qu'on pourrait imaginer d'autres ?
34:47Alors, on imagine
34:49beaucoup de choses, mais
34:51on se dit aujourd'hui que,
34:53et on le voit au salon des maires aujourd'hui,
34:55beaucoup de maires, dans certaines
34:57communes, il ne reste que le buraliste.
34:59Donc on va pouvoir leur proposer
35:01une multitude de nouveaux
35:03services. Le service bancaire est une solution
35:05parce qu'on voit que les banques, aujourd'hui,
35:07se désengagent
35:09de la distribution, on va dire,
35:11d'espèces dans
35:13notre pays, mais ça peut aller sur
35:15par exemple, pour soutenir
35:17nos agriculteurs, et c'est très tendance
35:19aujourd'hui, pourquoi pas faire des relais
35:21de producteurs, par exemple.
35:23On fait déjà un relais coli qui
35:25ressemble un peu à ça, mais aujourd'hui, on pourrait jouer
35:27aussi sur la localité, avec nos
35:29agriculteurs locaux.
35:31Vous travaillez sur un atelier
35:33numérique, en ce moment, alors
35:35dans quel axe ça se développe aussi ?
35:37Comment on gère un atelier numérique
35:39quand on est buraliste ?
35:41Alors, nous, notre rôle, justement, j'en parlais tout à l'heure,
35:43qui est complètement différent
35:45du numérique dans le commerce.
35:47Nous, l'atelier numérique
35:49et digitalisation
35:51de la Confédération, sert
35:53justement
35:55à former nos buralistes
35:57par rapport aux
35:59nouvelles méthodes de la digitalisation.
36:01La digitalisation,
36:03c'est quelque chose qui prend une ampleur
36:05bouleversante
36:07dans le monde du commerce,
36:09dans tous les domaines,
36:11rien qu'à l'école
36:13ou dans d'autres lieux,
36:15et justement, il faut être à la fois
36:17efficace dans la
36:19digitalisation, à la fois
36:21méfiant, parce que
36:23on a énormément d'arnaques
36:25au niveau de la digitalisation.
36:27Donc, nous, notre rôle au niveau de la Confédération,
36:29c'est justement,
36:31dans un premier temps, de former
36:33nos présidents,
36:35justement, à pouvoir
36:37élargir
36:39leur chiffre d'affaires
36:41par rapport à la digitalisation.
36:43C'est quoi ces formations que vous faites ?
36:45Comment viennent
36:47ces formations ?
36:49On se réunit,
36:51on a un groupe de travail,
36:53on est à peu près 8 présidents,
36:55comme là, au niveau de l'atelier.
36:57On est à peu près 8 présidents
36:59et on se dit, quelles sont
37:01les choses les plus
37:03importantes que nous devons
37:05apporter à nos buralistes
37:07par rapport à la digitalisation ?
37:09Un exemple concret,
37:11je vous coupe,
37:13la digitalisation, aujourd'hui, c'est permettre
37:15aux buralistes de pouvoir, par exemple,
37:17créer sa page Google My Business.
37:19Aujourd'hui, Google My Business,
37:21pour un commerçant, c'est
37:23les pages jaunes qu'on a connues il y a quelques années.
37:25D'où l'utilité.
37:27Ou d'expliquer tout ce que vous faites.
37:29Les produits qu'on référence,
37:31nos horaires d'ouverture, le mail,
37:33le numéro de téléphone. Et aujourd'hui, pour moi,
37:35c'est la base des commerces.
37:37Il faut qu'on soit au moins performant
37:39sur ce support-là, sans citer de marque.
37:41Une question, vous avez
37:43des latitudes de pouvoir faire,
37:45de vos situations géographiques,
37:47de faire des partenariats, par exemple,
37:49avec des maraîchers, ce que vous disiez tout à l'heure,
37:51ou des agriculteurs. Est-ce que vous avez cette liberté-là,
37:53si vous en avez la possibilité ?
37:55Bien sûr. Après, on peut avoir divers partenariats
37:57pour les circuits courts,
37:59que ce soit...
38:01C'est en fonction de là
38:03où est situé le buraliste.
38:05C'est en fonction de la demande.
38:07Et pas que, puisqu'on a des relais postes.
38:09On vend aussi
38:11des titres de transport.
38:13Tout transport, aussi.
38:15Je préfère aux impôts.
38:17Donc, on peut tout faire.
38:19Merci beaucoup, Philippe Valentin,
38:21buraliste à la Seine-sur-Mer. Jérémy Pézière,
38:23élu d'Agrabel dans l'Hérault.
38:25Laurence Prost était avec nous à Sablé-sur-Sarthe.
38:27Merci beaucoup. Et Éric Bancardi,
38:29porte-parole de la Fédération nationale des sapeurs-pompiers.
38:31Merci beaucoup, Éric. Et merci, Philippe, David.
38:33Merci, Cécile de Ménibus.
38:35Alors, tout de suite, Sud Radio à votre service,
38:37mais à 20h, dans les vraies voies du foot, avec Tonto Morizzo
38:39et son équipe. Un invité exceptionnel.
38:41Allez, Louis, allez, mon petit bonhomme.
38:43Allez, mon petit bonhomme. 21 juin 1986,
38:45le tir au but vainqueur
38:47à Guadalajara contre le Brésil.
38:49Il y aura Louis Fernandez sur Sud Radio,
38:51dans les vraies voies du foot.
38:53Qu'on adore. Et nous, on se retrouve demain, à 17h.
38:55Passez une bonne soirée. Salut.