• l’année dernière
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Elisabeth Lévy, Virginie Calmels, Emmanuel Razavi, grand reporter spécialiste du Moyen-Orient et Fabrice Epelboin, enseignant, entrepreneur, spécialiste de l'influence sur les réseaux sociaux.

Retrouvez Les Vraies Voix avec Cécile de Ménibus et Philippe David du lundi au vendredi de 17h à 20h sur #SudRadio.
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##LES_VRAIES_VOIX-2023-10-20##

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News
Transcription
00:00:00 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David
00:00:04 Bienvenue dans les vraies voix de Sud Radio, je suis tout seul ce soir parce que Cécile
00:00:09 a pris un week-end prolongé et en plus elle n'a plus de voix.
00:00:12 Alors je dois dire qu'avec l'ensemble des vraies voix, on l'embrasse et on lui souhaite
00:00:16 un prompt rétablissement en lui disant à lundi, avec toute sa voix bien évidemment
00:00:21 qu'il nous manque chose incontournable dans les vraies voix.
00:00:24 Parce que faire les vraies voix sans voix, vous voyez ce que je veux dire ?
00:00:26 Non pas les vraies voix, ça pourrait s'appeler.
00:00:30 Les vraies sans voix.
00:00:31 Au menu des vraies voix, le grand débat du jour à 17h30, la manifestation pro-palestinienne
00:00:37 a finalement été autorisée in extremis hier soir à Paris, place de la République.
00:00:42 La préfecture l'avait interdite mais le tribunal administratif en a décidé autrement.
00:00:46 Des slogans israél-assassin ont retenti, mais pas seulement.
00:00:50 Oui, vous avez bien entendu, des hala-wakba repris aussi par les manifestants.
00:01:00 Pensez-vous que les manifestations pro-palestine vont trop loin ? Faut-il systématiquement
00:01:05 les interdire ? Elisabeth Lévy était contre leur interdiction la semaine dernière dans
00:01:08 les vraies voix.
00:01:09 Pensez-vous que ces manifestations créent un risque sécuritaire ? Ou vous pensez le
00:01:14 contraire ? On attend vos appels au 0826 300 300.
00:01:18 Note à 18h37 notre coup de projecteur.
00:01:22 Une explosion dans un hôpital de Gaza a provoqué des manifestations dans les capitales des
00:01:25 pays arabes cette semaine.
00:01:26 Un bombardement israélien a fermé le Hamas, évoquant des centaines de morts.
00:01:30 Un accident de roquette du djihad islamique, affirmaient au contraire les taïbreux.
00:01:34 Version accréditée par le président Biden et les analyses d'images du New York Post
00:01:38 notamment.
00:01:39 Par ailleurs, les morts de cet hôpital ne se compteraient pas par centaines, mais plutôt
00:01:43 par dizaines.
00:01:44 Alors est-ce que pour vous c'est la bonne version ? Qui a la bonne version ? A priori
00:01:47 ce sont bien les israéliens et les américains qui ont la bonne version.
00:01:50 Est-ce que pour vous on est dans une guerre de l'image ? Rappelez-vous aux Etats-Unis
00:01:56 le drame pour les américains qui avaient représenté cette image d'une fillette vietnamienne
00:02:00 nue dont le village avait été rasé au napalm.
00:02:04 Est-ce que vous pensez que les images vont jouer un rôle clé dans cette guerre ? Venez
00:02:08 nous le dire au 0826 300 300.
00:02:11 Et nos éditorialistes du jour.
00:02:13 Bonsoir Philippe Bilger.
00:02:18 Attention Philippe au lèvre haut.
00:02:20 Président de l'institut.
00:02:21 Il est en train de se déshabiller.
00:02:22 Je lui dis bonsoir Philippe Bilger et il commence à défaire son gilet.
00:02:25 Vous êtes tellement érogène.
00:02:27 Virginie je crois qu'on peut partir.
00:02:31 Non, non, restez évidemment.
00:02:33 Restez tout de même.
00:02:35 J'ai peur de subir une agression bilgérienne.
00:02:38 Non, alors je suis tout de même capable d'une ambiguïté.
00:02:41 Président de l'institut de la parole.
00:02:44 Auteur de libres propos d'un inclassable.
00:02:46 Publier à la Nouvelle Librairie.
00:02:48 Ça va Philippe Bilger ? Très bien.
00:02:50 Elisabeth Lévy, directrice de la rédaction de Causeur.
00:02:52 Ça va Elisabeth ? Ça va.
00:02:54 N'est-elle les tristes nouvelles qui finissent par me taper un peu sur le ciboulot.
00:02:57 Je reconnais.
00:02:58 C'est pour ça que quand on peut se décontracter un petit peu dans les vrais, on en profite.
00:03:01 Vous allez voir aujourd'hui on a un qui sait qui qui l'a dit qui devrait vous amuser.
00:03:05 Mélangeons.
00:03:06 Retaillons.
00:03:07 Et notre troisième vrai voix, Virginie Calmel, présidente fondatrice de Futurae, l'école
00:03:15 des métiers de demain dans les industries créatives.
00:03:17 Bonsoir.
00:03:18 Bonsoir.
00:03:19 Vous avez l'air en pleine forme aussi.
00:03:20 Je le suis, même si comme le dit Elisabeth, la période est quand même tellement anxiogène
00:03:25 et tellement triste.
00:03:26 On va vous bisuter aujourd'hui.
00:03:27 Vous allez voir le bisutage qui sait qui qui l'a dit.
00:03:29 Permettez-moi de vous dire que je suis assez inquiet pour Philippe Bilger parce que la
00:03:32 déclaration qu'il vient de me faire alors qu'il vous a toutes les deux en face de lui.
00:03:35 C'est vrai, c'est mon épave.
00:03:37 D'habitude, Philippe…
00:03:38 Philippe a dit une phrase formidable.
00:03:42 Il a dit "je suis capable d'ambiguïté".
00:03:44 Parfois on se demande s'il est capable de ne pas être dans l'ambiguïté.
00:03:48 C'est une de ses spécialités l'ambiguïté.
00:03:51 Oui, il a raison.
00:03:53 Il ne veut pas d'ennui.
00:03:56 Allez tout de suite le répondeur des vraies voix.
00:03:59 C'est Claire de Paris.
00:04:00 Je viens d'entendre le thème de votre émission.
00:04:02 Alors il est évident que ces alertes à la bombe et c'est pour créer, on le sait,
00:04:08 malheureusement un climat de peur pour pas employer un autre mot qui ferait trembler.
00:04:11 Ils veulent casser notre économie.
00:04:14 Alors les commerces ont déjà trinqué avec le Covid.
00:04:17 Ils redressaient un petit peu.
00:04:18 Et là, ça va recommencer.
00:04:20 Mais où en sommes-nous arrivé ? Voilà.
00:04:23 Et c'est une fois de plus le e-commerce qui va en profiter.
00:04:27 Par contre, il y a un commerce qui reprend.
00:04:28 Là, c'est le trafic de drogue en plein 15ème arrondissement.
00:04:31 Merci.
00:04:32 Vous entendez Claire de Paris ?
00:04:34 On a parlé hier des alertes à la bombe, le musée du Louvre évacué, les aéroports.
00:04:39 Alors n'en parlons pas, c'est une épidémie.
00:04:41 Les lycées, bon là c'est pas du commerce évacué mais c'est tout aussi grave, soit
00:04:44 dit en passant.
00:04:45 Le château de Versailles, est-ce que quelque part, ça risque pas, on disait que le tourisme
00:04:50 risquait d'être mis en danger, de mettre notre économie à genoux, Philippe Bilger ?
00:04:53 À genoux, je sais pas, mais en tout cas en mauvaise posture.
00:04:57 Mais comme j'ai 12 spécialistes de l'économie face à moi, je vais laisser Virginie développer
00:05:03 longuement ce qu'elle a à dire.
00:05:05 C'est lui qui distribue la parole maintenant, Virginie.
00:05:08 Pas longuement, mais déjà les hôteliers, les restaurateurs commencent à tirer la sonnette
00:05:13 d'alarme parce que visiblement, il y a des annulations massives des réservations dans
00:05:19 les prochaines semaines, notamment à Paris.
00:05:21 Puisque évidemment, les informations vues de l'étranger sont calamiteuses pour la France.
00:05:26 Je confirme, j'ai eu un ami qui vend du vin au restaurant, il m'a dit en ce moment, la
00:05:29 fréquentation des restaurants est vraiment pas bonne du tout.
00:05:31 Je l'avais vu au téléphone il y a une demi-heure.
00:05:32 - Un restaurant à côté de chez moi, il y a un hôtel, je lui ai demandé, il m'a dit
00:05:35 que les gens revenaient.
00:05:36 Moi j'ai plutôt l'impression que des mauvaises nouvelles, il y en a partout.
00:05:38 Vous n'êtes pas plus en insécurité à Paris qu'à Arras ou à Bruxelles.
00:05:44 Donc je ne suis pas sûr, non, mais surtout, oui, évidemment, si vous voulez que ça crée
00:05:49 un théma anxiogène qui n'est pas bon pour la consommation, comme la consommation chez
00:05:53 nous c'est le graal de l'économie, c'est très mauvais.
00:05:58 Mais moi, je dois dire, je le reconnais, que si vous voulez, pour l'instant, ce que je
00:06:05 vois comme problème principal, c'est la société dans laquelle nous sommes, qu'Emmanuel Macron
00:06:10 a d'ailleurs senti, puisque lui-même parle de risque, il dit "désunion", je crois, ce
00:06:16 qui me semble un peu faible.
00:06:17 Et voilà, bon, alors oui, il y a des conséquences économiques et surtout il y a un climat.
00:06:22 Je ne sais pas, les gens ne vont plus dans les magasins en fait, c'est ça ?
00:06:25 Notamment au restaurant, il y a une baisse de fréquentation par exemple, mais avec les
00:06:28 alertes à la bombe, peut-être que les gens vont moins se déplacer, ça c'est une réalité.
00:06:31 Surtout si on ferme les aéroports 3 heures par jour.
00:06:34 Oui, tout de suite, notre auditeur du jour, direction Port-le-Cat, bonsoir Claude.
00:06:39 Oui, bonsoir à vous.
00:06:40 Bienvenue dans les vrais voix, vous êtes notre vraie voix du jour et vous avez un coup
00:06:45 de gueule à pousser.
00:06:46 J'ai un coup de gueule à pousser, effectivement.
00:06:49 Mon problème est le suivant, je suis divorcé depuis bientôt 10 ans et je paye une pension
00:06:57 enviagée à mon ex-épouse.
00:06:59 Pension qui elle est assujettie à une révision annuelle en fonction des indices des coûts
00:07:08 de la vie.
00:07:09 Je me retrouve en 9 ans à ce jour à une augmentation de pension que je verse chaque
00:07:16 mois de plus de 13%, alors que je peux vous assurer que ma retraite est loin d'avoir
00:07:22 augmenté de 13%.
00:07:23 Donc c'est bien beau de mettre des indices en place, mais peut-être faudrait-il aussi
00:07:29 mettre des indices pour les retraites.
00:07:32 Alors, restez avec nous Claude.
00:07:33 C'est vrai que c'est un sujet qui pose question, tout ce qui est prestations compensatoires,
00:07:38 pensions alimentaires.
00:07:39 Je me rappelle d'un chanteur populaire qui s'appelait Patrick Topalov, qui avait divorcé
00:07:42 au moment où il avait du succès et qui s'est retrouvé en prison parce qu'un jour il n'a
00:07:46 plus eu de succès et il ne pouvait plus payer la pension alimentaire ou la prestation compensatoire.
00:07:50 Il s'était retrouvé directement derrière les barreaux.
00:07:53 Il ne faut pas dire pension alimentaire.
00:07:55 La pension alimentaire c'est pour les enfants.
00:07:57 Elle doit être révisée.
00:07:58 Ce qui m'a toujours paru un peu bizarre, c'est qu'on doit payer ad vitam aeternam, que ce
00:08:03 soit l'homme ou la femme.
00:08:04 Souvent c'est l'homme qui doit payer à la femme, comme s'il y avait un droit à vie
00:08:10 d'être entretenu par quelqu'un qui l'a fait pendant 10 ans par exemple.
00:08:14 Moi je trouve ça assez étrange.
00:08:17 Mais ce qu'on connaît tous des cas autour de nous, de gens qui ont été amenés à
00:08:24 payer des montants importants au départ parce qu'ils avaient beaucoup d'argent et puis
00:08:29 surtout dans nos métiers, vous savez bien que ça reste ça bien.
00:08:31 Et ça c'est vraiment...
00:08:33 Virginie Calment, une réaction ?
00:08:34 En fait, notre auditeur est en train de souligner un peu l'aberration de l'indexation qui pendant
00:08:42 des décennies n'a pas subi l'inflation et comme là on repart sur une inflation importante,
00:08:48 effectivement il y a des index qui vont peut-être plus être aussi pertinents.
00:08:52 Quand c'était à la marge, il y avait des petites augmentations, mais quand il explique
00:08:57 que ça représente 13% d'augmentation, je pense que ce qu'il veut nous dire, et je crois
00:09:02 qu'il a raison, c'est qu'il faut faire surtout attention à ces indexations et qu'il va falloir
00:09:06 dans un monde où l'inflation ne va pas disparaître du jour au lendemain, revoir sans doute un
00:09:11 certain nombre d'index qui sont utilisés, soit dans les pensions, soit dans tout un
00:09:16 tas de contrats en fait, parce qu'il n'y a pas que dans le cas de divorce et de séparation.
00:09:20 Claude, vous restez avec nous, vous êtes notre auditeur du show de jour, vous pouvez
00:09:24 déjà commencer à réviser pour le qui sait qui qui l'a dit, le quiz de l'actu.
00:09:28 A 17h30, notre grand débat #Alakbar #République, les manifestations pro-palestiniennes sont-elles
00:09:34 gangrénées par l'islamisme ? On en parlera avec Emmanuel Razavi, grand reporter et auteur
00:09:39 de plusieurs livres, notamment sur les frères musulmans. On se retrouve dans quelques instants
00:09:43 pour le réquisitoire du procureur et les trois mots dans l'actu de Félix Mathieu.
00:09:48 Restez bien avec Les Vraies Voix sur Sud Radio.
00:09:49 Pensez au www.e.leclerc.
00:09:51 Les Vraies Voix Sud Radio, 17h20, Philippe David.
00:09:56 Retour des Vraies Voix avec ce soir Philippe Bilger, Elisabeth Lévy, Virginie Calmels.
00:10:03 A 17h30, notre grand débat #Alakbar #République, les manifestations pro-palestiniennes sont-elles
00:10:11 gangrénées par l'islamisme ? Et pour le moment, vous dites oui à 79%.
00:10:17 Vous voulez réagir ? Un seul numéro, le 0826 300 300.
00:10:21 Dans quelques instants, le réquisitoire du procureur.
00:10:23 Bonsoir Félix Mathieu.
00:10:25 Bonsoir tout le monde.
00:10:26 Juste après le réquisitoire, les trois mots du jour, qui sont ?
00:10:28 On va parler des négociations des otages du Hamas, des négociations pour les otages
00:10:32 du Hamas, ça continue au niveau des fausses alertes à la bombe et puis la vigilance rouge
00:10:37 levée dans les Alpes-Maritimes.
00:10:38 En trois mots, ça donne donc hommage, abruti et intempérie.
00:10:41 Tout de suite, c'est dans quelques instants et tout de suite, le réquisitoire du procureur.
00:10:46 Les Vraies Voix Sud Radio, le réquisitoire du procureur, Philippe Bilger.
00:10:52 Et monsieur le procureur veut requérir contre la sœur de l'ex-ministre de l'Éducation,
00:10:56 Pape Ndiaye.
00:10:57 J'ai eu peur qu'abruti soit pour moi.
00:10:59 J'ai été inquiet.
00:11:01 Mais sérieusement, avant, si vous le permettez Philippe, au risque de désorganiser votre
00:11:07 rythme d'animateur, j'ai promis aux élèves de 3ème de Noisille-Grand du collège, François
00:11:15 Scabrini, de leur faire un petit salut.
00:11:17 J'en viens, ils sont très remarquables.
00:11:19 Ils ont été très intéressés par nos échanges et je tiens ma promesse.
00:11:24 - Et on les salue aussi.
00:11:26 - On les embrasse.
00:11:27 - Et on les salue.
00:11:28 - Et on les salue.
00:11:29 - Et allez travailler maintenant.
00:11:30 - Et bonne vacances.
00:11:31 - Et la sœur de Pape Ndiaye, en effet, a dit, dès États-Unis, qu'elle dénonçait la violence
00:11:40 délirante de l'extrême droite française contre son frère.
00:11:44 Je trouve qu'elle exagère un peu parce que, tout de même, son frère, il était d'abord
00:11:50 un très mauvais ministre.
00:11:51 Alors ensuite, l'extrême droite que lui et elle mettent en permanence en avant, je ne
00:11:58 vois pas ce qu'elle vient faire ici.
00:12:00 Et la meilleure preuve qu'il a été un mauvais ministre, c'est qu'on a un successeur qui
00:12:05 a fait bien mieux que lui et le contraste est éclatant.
00:12:09 Donc, vous voyez, mon cher Philippe, je tiens la minute.
00:12:12 - C'est parfait.
00:12:13 Elisabeth Lévy, qui lève le doigt comme une élève bien élevée du collège Scabrini.
00:12:19 - Non mais bon, ce truc de l'extrême, si vous voulez, c'est la faute à l'extrême droite,
00:12:25 devient pratiquement risible.
00:12:26 Je crois qu'il y a un moment où les choses, on devrait s'amuser d'un certain nombre de
00:12:31 ridicules plutôt même que de s'en indigner, même si Philippe a évidemment parfaitement
00:12:36 raison parce qu'en réalité, le sous-texte derrière ces accusations, c'est qu'on n'a
00:12:40 pas le droit de critiquer Pap Ndiaye sans être traité de raciste.
00:12:42 C'est ça la vérité qu'il y a derrière.
00:12:44 Mais alors, ça m'a rappelé, quand vous m'avez parlé de ça, c'est Marine Ndiaye, c'est
00:12:49 ça, c'est Marine Ndiaye qui est écrivain, qui est un bon écrivain d'ailleurs, et qui
00:12:54 au moment de l'élection de la campagne électorale de 2007 avait écrit, je me rappelle, dans
00:12:59 les Inrocks, c'était la une, "Si Sarkozy est élu, je pars en Allemagne".
00:13:03 Et j'avais à l'époque un causeur, Luc Rosenzweig, qui malheureusement est mort depuis, et lui
00:13:09 m'avait dit "c'est marrant parce que moi mes parents ont fait exactement le chemin inverse".
00:13:12 - Un mot pour réagir à Philippe Bilger ?
00:13:15 - Ouais, bah je peux rien ajouter à ce que vient de dire Elisabeth ou Philippe, c'est
00:13:18 grotesque, et puis au-delà de ça, moi je voudrais saluer l'excellente rentrée de
00:13:23 Gabriel Attal, et pourtant je ne suis pas macroniste, mais je trouve vraiment qu'il
00:13:27 faut saluer quand Eddard Manin et Attal sont en train enfin de donner le virage que nous
00:13:32 attendions sur ce qu'on pourrait appeler une droitisation, mais surtout pour moi du bon
00:13:37 sens dans l'éducation.
00:13:39 Je pense qu'il faut encourager Gabriel Attal, et évidemment le choc avec la comparaison
00:13:44 avec Pabdia est évident.
00:13:46 Pabdia n'était pas à sa place, il a braqué une grande partie des gens qui ne sont d'ailleurs
00:13:54 pas politisés outre mesure, qui veulent juste que leurs enfants réussissent à l'école,
00:13:58 et objectivement il a été un piètre ministre de l'éducation.
00:14:01 Donc je ne vois pas là le bras armé de l'extrême droite, tout ça est ridicule, il n'était
00:14:09 juste pas compétent et pas à sa place.
00:14:11 - Tout de suite, trois mots dans l'actu.
00:14:12 - Les vraies voix sud radio.
00:14:15 - Bonsoir Félix Mathieu.
00:14:16 - Bonsoir tout le monde.
00:14:17 - Trois mots qui sont otage, abruti et intempéri.
00:14:21 - La France fera tout pour qu'il revienne sain et sauf, la promesse d'Emmanuel Macron,
00:14:24 famille d'otages français du Hamas.
00:14:26 18 fausses alertes à la bombe dans les aéroports encore aujourd'hui, 10 d'entre eux ont été
00:14:31 évacués des petits plaisantins, disait Éric Dupond-Moretti avant-hier.
00:14:34 De gros abrutis, ajoute aujourd'hui son collègue des transports Clément Beaune.
00:14:38 Et puis vigilance rouge levée dans les Alpes-Maritimes qui échappe au pire, trois ans après
00:14:42 la tempête Alex.
00:14:43 Ali n'a tout de même emporté un pont provisoire à Saint-Martin-de-Vésubie, mais aussi des
00:14:47 bus vides de l'agglomération niçoise.
00:14:49 - Les vraies voix sud radio.
00:14:51 - La France n'abandonne pas les siens, assure Emmanuel Macron, famille d'otages français
00:14:56 du Hamas.
00:14:57 Il s'adressait à eux ce midi en visioconférence, aux côtés de la ministre des Affaires étrangères.
00:15:01 Sept Français restent portés disparus après l'attaque du 7 octobre.
00:15:05 1400 personnes tuées, 203 otages.
00:15:08 Le comité international de la Croix-Rouge négocie avec toutes les parties en présence,
00:15:12 y compris avec le Hamas, pour obtenir leur libération et en attendant pour obtenir des
00:15:17 visites à ces captifs, explique Ymène Trabelsi, porte-parole régionale du CICR.
00:15:21 - Notre objectif bien sûr, une bonne partie de ces discussions-là, c'est le discours
00:15:25 bilatéral et confidentiel.
00:15:27 Il y a très peu d'informations qu'on peut partager publiquement.
00:15:29 Il y a des discussions.
00:15:31 Nous, on rappelle que l'état international interdit la prise d'otages et nous appelons
00:15:35 à une libération le plus tôt que possible.
00:15:38 Mais entre-temps, nos discussions, en fait, elles veulent mener éventuellement à commencer
00:15:43 nos visites, les visites du CICR, des personnes prises en otage.
00:15:47 Nous nous tenons prêts à être l'intermédiaire humanitaire lors de cette potentielle libération.
00:15:53 - Ymène Trabelsi du comité international de la Croix-Rouge au micro Sud Radio de Jean-Jacques
00:15:58 Bourdin.
00:15:59 Selon elle, l'aide humanitaire tant attendue à Gaza devrait commencer à entrer au compte-goutte
00:16:03 par la frontière égyptienne.
00:16:04 - C'était prévu qu'un premier bâche se passe aujourd'hui, un bâche de 20 camions
00:16:09 d'aide humanitaire basique, principalement de la nourriture, des médicaments et puis
00:16:14 de l'eau.
00:16:15 - Pour préparer ce passage de l'aide internationale, le secrétaire général de l'ONU se rend sur
00:16:19 place à Rafa, au point de passage donc entre l'Égypte et Gaza.
00:16:22 - Une réaction très rapide sur les otages, c'est quand même terrible.
00:16:25 - C'est terrible et j'espère que le Hamas...
00:16:29 Moi je ne peux pas dire que j'ai une angoisse très forte parce que j'imagine mal qu'une
00:16:35 organisation terroriste de cette nature va faire preuve de bienveillance d'humanité.
00:16:41 Je crains le pire.
00:16:42 - Elisabeth Lévy ?
00:16:43 - Ah oui, moi j'y pense beaucoup parce que c'est vraiment épouvantable.
00:16:47 Ils ont vraiment pris des gamins, des bébés.
00:16:49 On a retrouvé d'ailleurs le corps de français, de certains français qui avaient été emmenés
00:16:54 mais qui devaient être jugés comme encombrants.
00:16:57 C'est la dame qui était malade, la fille sur sa chaise roulante et qui a été jetée
00:17:02 là.
00:17:03 Mais je dois vous dire que je ne serais plus rassuré si je savais que les forces spéciales
00:17:09 de nos pays sont sur le coup, plus que par les négociations avec le CICR et tous les
00:17:13 bazars onusiens qu'on va nous trouver.
00:17:15 - Un mot Virginie Klemels ?
00:17:16 - Non, mais malheureusement il n'y a pas de bonne solution aujourd'hui.
00:17:20 C'est-à-dire qu'on sent bien que les négociations, je ne vois pas très bien où ça peut mener
00:17:25 et que le Hamas va utiliser ça, mais ce sera l'objet de notre deuxième débat en termes
00:17:32 d'images parce que malheureusement il y aura probablement beaucoup de morts dans ces otages.
00:17:36 - Deuxième mot, abruti, la série de fausses alertes à la bombe continue encore aujourd'hui.
00:17:40 - Au moins 18 aéroports en ont encore reçu, Bordeaux, Béziers, Lille, Beauvais, Tarbes,
00:17:45 Nantes, Brest, Toulouse, Carcassonne, Lyon, Pau, Nice, Biarritz, Rennes.
00:17:49 10 d'entre eux ont dû être évacués, grosse pagaille à l'horai des vacances de la Toussaint,
00:17:53 la sanction peut aller pourtant jusqu'à deux ans de prison et 30 000 euros d'amende sans
00:17:56 compter les dommages et intérêts, rappelait le ministre de la Justice avant-hier.
00:18:00 - Ces petits plaisantins, ces petits guignols.
00:18:03 - Eh bien aujourd'hui son collègue ministre des Transports Clément Beaune a repris le
00:18:06 qualificatif tout en l'enrichissant même encore un peu.
00:18:08 - Les petits malins ou les petits plaisantins qui se livrent à ce genre de jeu sont en
00:18:12 fait de gros abrutis voire de grands délinquants et nous laisserons rien passer sur leurs
00:18:16 actions dans le climat que nous connaissons.
00:18:18 Je remercie évidemment les équipes de gendarmerie, les équipes des aéroports qui se sont mobilisés
00:18:25 pour assurer la sécurité, pour éviter toute panique ou toute inquiétude et les passagers
00:18:29 qui ont toujours réagi dans le calme.
00:18:31 Mais il faut être très clair, cette situation est inacceptable, chaque aéroport est invité
00:18:35 à déposer une plainte pour chaque cas d'alerte reçu et 80% des plaintes ont d'ores et déjà
00:18:41 été déposées et enregistrées.
00:18:43 Le château de Versailles a encore été évacué pour la cinquième fois de la semaine aujourd'hui,
00:18:47 l'auteur d'ailleurs de la quatrième fausse alerte du château, celle d'hier, a été arrêtée,
00:18:50 indique le Parisien.
00:18:51 Aujourd'hui en France, il s'agirait d'un habitant de Paris, 18ème arrondissement,
00:18:54 âgé de 37 ans, sans emploi, dépressif et présentant des troubles psychiatriques.
00:18:58 - Troisième point, tempéris, comme prévu, la vigilance rouge a été levée à 10h
00:19:02 sur les Alpes-Maritimes.
00:19:03 - Beaucoup moins de dégâts qu'il y a trois ans lors de la tempête Alex, même si un
00:19:06 pont provisoire a été emporté à Saint-Martin-de-Vésubie, tout comme les bus de l'agglomération de
00:19:11 Nice.
00:19:12 - Ni de blessés ni de disparus, se réjouit Benoît Hubert, directeur de cabinet du préfet
00:19:15 des Alpes-Maritimes.
00:19:16 - A Saint-Martin-de-Vésubie, il y avait déjà des évacuations préventives qui avaient été
00:19:19 réalisées dès hier soir en liaison avec la mairie pour mettre en sécurité notamment
00:19:24 les occupants de maisons qui depuis la tempête Alex étaient clairement inondables et dont
00:19:29 on savait qu'elles étaient vulnérables, donc les occupants avaient été évacués.
00:19:32 Dans la matinée, il y a un immeuble d'habitation collective avec une quinzaine de personnes
00:19:36 qui a été évacué de façon préventive.
00:19:39 On craignait qu'éventuellement celui-ci puisse être touché par la crue.
00:19:42 A l'heure à laquelle je vous parle, ce n'est pas le cas.
00:19:45 - Le directeur de cabinet du préfet des Alpes-Maritimes au micro AFP de Franck Triviaux, les établissements
00:19:50 scolaires restaient fermés aujourd'hui pour cause de vigilance orange.
00:19:53 - Merci beaucoup Félix Mathieu.
00:19:54 Tout de suite, hier soir à Paris, des slogans comme "Israël assassin" ou "Al-Akbar" ont
00:19:58 été scandés dans la manifestation pro-Palestine qui se tenait place de la République.
00:20:02 Nous sommes, d'où notre grand débat, les manifestations pro-palestiniennes sont-elles
00:20:06 gangrénées par l'islamisme ?
00:20:08 Vous êtes 80% à dire oui.
00:20:09 Avec nous, Emmanuel Razavi, grand reporter spécialiste du Moyen-Orient qui collabore
00:20:14 notamment à Paris Match et Franc-Tireur.
00:20:15 Bonsoir.
00:20:16 - Bonsoir Philippe.
00:20:17 - Peut-on imaginer l'implication des frères musulmans dans les manifestations pro-palestiniennes ?
00:20:22 - Écoutez, en ce qui me concerne, c'est une évidence.
00:20:25 La réponse est oui.
00:20:26 - On se retrouve tout de suite pour un débat.
00:20:27 Vous voulez réagir ? Le 0826 300 300.
00:20:30 C'est Aude qui attend vos appels.
00:20:31 Les vraies voix Sud Radio, 17h20, Philippe David.
00:20:36 - Retour des vraies voix avec Philippe Bilger, Elisabeth Lévy, Virginie Calmez.
00:20:41 Tout de suite, le grand débat du jour.
00:20:42 Les vraies voix Sud Radio, le grand débat du jour.
00:20:46 - Nous sommes tous des Palestiniens.
00:20:49 Nous sommes tous des Palestiniens.
00:20:51 - Il y a des gens qui veulent manifester, mais dedans se greffent des éléments hyper radicaux
00:20:56 qui vont aller brûler les drapeaux d'Israël, défendre le Hamas, etc.
00:21:00 - J'espère de tout cœur que cette manifestation sera pour la Palestine et ne sera pas une
00:21:05 haine pour les Juifs.
00:21:06 - Nous ne sommes pas là pour justifier les crimes du Hamas ou d'autres, juste pour dénoncer
00:21:11 un crime de guerre.
00:21:12 - On condamne que ce soit les frappes en Israël ou en Palestine, c'est les humains qui meurent.
00:21:16 La vie humaine n'a pas de poids de mesure.
00:21:18 La vie humaine n'a pas de prix.
00:21:21 La manifestation pro-palestinienne a finalement été autorisée une extrémiste hier soir
00:21:25 à Paris, place de la République.
00:21:26 La préfecture l'avait interdite, mais le tribunal administratif en a décidé autrement.
00:21:30 Des slogans "Israël assassin" ont retenti, mais pas seulement.
00:21:33 - "Allah ou Akbar"
00:21:38 Des "Allah ou Akbar" repris aussi par des manifestants.
00:21:41 Alors pensez-vous que les manifestations pro-Palestine vont trop loin ? Faut-il les interdire ? Et
00:21:46 pensez-vous qu'elles causent un risque sécuritaire ? Venez témoigner au 0826 300 300.
00:21:53 Avec nous Emmanuel Razavi, grand reporter spécialiste du Moyen-Orient.
00:21:57 Il a fait de nombreuses enquêtes sur le régime iranien et les frères musulmans.
00:22:00 Il collabore notamment avec Paris Match et Franck Tireur, son dernier livre.
00:22:04 Les coalitions de Londres, aux éditions 6ème, où il révèle les liens entre l'Iran et
00:22:08 les organisations terroristes sunnites.
00:22:10 On va faire un tour de table tout d'abord.
00:22:12 Philippe Bilger, est-ce que vous pensez que les islamistes gangrènent ces manifestations ?
00:22:17 - Ah ben c'est clair.
00:22:18 - Est-ce que vous pensez à 80% sur Twitter d'ailleurs ?
00:22:22 - Je continue à trouver un peu discutable la position du Conseil d'Etat qui dit que
00:22:27 c'est au préfet de régler le problème au coup par coup, alors qu'il sait parfaitement
00:22:33 ce Conseil d'Etat que même les intentions les plus pures, s'il en existe au niveau de
00:22:40 ces manifestations, sont immédiatement gangrenées par des slogans odieux.
00:22:45 Et il n'y a pas d'autre moyen entre l'interdiction pure et simple, si on la faisait respecter,
00:22:53 est-ce qu'on tolère aujourd'hui ? Si j'avais à arbitrer, je n'hésiterais pas une seconde.
00:22:59 Mais encore, faut-il permettre que l'interdiction soit respectée ?
00:23:04 - Elisabeth Lévy.
00:23:05 - Le problème c'est qu'en fait, à chaque manif, quelle qu'elle soit, vous avez toujours
00:23:08 des slogans horribles, dans plein de manifs, vous avez des slogans sur la police absolument
00:23:12 inacceptables, vous avez dans des manifs qui n'ont rien à voir avec la Palestine.
00:23:17 Donc avec, si vous voulez, si on se met à interdire, on risque d'aller très loin parce
00:23:22 qu'il y a peu de manifs qui se déroulent avec des gens seulement civilisés.
00:23:26 Je veux dire, pardon.
00:23:27 Maintenant, sur ces manifs-là, d'abord, ce n'est même pas qu'elles sont gangrénées
00:23:33 par l'islamisme, c'est qu'il y a une confusion des publics.
00:23:36 Si vous voulez, c'est le même public islamisé qui a fait d'une cause palestinienne, qui
00:23:41 est le fantasme, parce qu'il n'y connaît rien d'ailleurs, sinon il saurait que tout
00:23:44 ce qui se passe va être tout à fait contre, malheureusement, l'amélioration du sort des
00:23:49 palestiniens, mais c'est le même public.
00:23:53 Donc, un, j'appellerais ça, moi je ne dis pas, je ne pense pas, si vous voulez, les
00:23:58 "un", ça n'est pas illégal, je crois, c'est indécent de crier à la Ouagbar dans une manifestation
00:24:02 une semaine après qu'un professeur a été tué sur ce même cri.
00:24:07 C'est indécent, mais à ma connaissance, ce n'est pas illégal de crier à la Ouagbar.
00:24:11 C'est le cri de guerre de nos ennemis, si vous voulez, c'est vrai.
00:24:14 Donc, je le redis, c'est indécent, abject, dégueulasse, mais je ne suis pas sûr que
00:24:19 ce soit interdit.
00:24:20 Et moi, j'appellerais ça, je ne sais pas si à la boutique des frères musulmans existe
00:24:23 en tant que telle, si vous voulez, elle a plutôt des relais associatifs, Emmanuel va
00:24:27 nous en parler, mais j'appellerais ça du frérisme d'atmosphère, pour paraphraser
00:24:33 Gilles Kepel, et ça va très loin maintenant.
00:24:35 - Virginie Calmel.
00:24:36 - Je pense que ce ne sont pas des réelles manifestations de soutien à la Palestine
00:24:42 et aux Palestiniens, et je crois que c'est ça l'essentiel du débat.
00:24:44 C'est qu'au fond, on voit bien que dans ces manifestations, d'abord il y a des gens
00:24:48 qui expliquent Israël assassin, Macron assassin, enfin, on voit que c'est un ramassis de contestataires,
00:24:55 évidemment totalement gangrénés par l'islamisme, bien sûr, avec beaucoup de provocations.
00:25:03 Je ne vois pas dans ces manifestations un réel soutien aux Palestiniens.
00:25:08 J'ajoute que quand on veut réellement essayer de faire avancer les choses, des femmes, j'ai
00:25:14 envie de leur rendre hommage, avaient fait par exemple en 2016 une marche en Israël
00:25:19 pour la paix, et il y avait des femmes hébraïques, il y avait des femmes chrétiennes, et il
00:25:23 y avait des femmes musulmanes, unies pour la paix.
00:25:26 Là, on peut se dire, bon ok, on comprend la démarche, on voit qu'il y a quelque chose
00:25:30 de positif.
00:25:31 Dans ce qu'on entend là, malheureusement, rien de positif, ça va au-delà de l'indécence.
00:25:38 Je trouve que crier à la WAKBA aujourd'hui dans une manifestation, c'est un peu la même
00:25:42 chose que quand des gens faisaient des saluts nazis.
00:25:45 Aujourd'hui, on peut pas tous permettre, et pourtant je suis une libérale, et Dieu sait
00:25:51 que je crois en la liberté d'expression.
00:25:53 - Sauf que c'est pas interdit par la loi, c'est interdit par la loi de faire des saluts
00:25:56 nazis, c'est pour ça que j'ai préféré le mot d'indécence, ou dégueulasserie, ou
00:26:01 saloperie, ou ce que vous voulez.
00:26:02 - Je crois que ça s'apparente un peu à la même chose, c'est-à-dire qu'à un moment
00:26:06 donné, malheureusement, peut-être il faudra veiller à ce que certaines choses ne soient
00:26:12 pas...
00:26:13 - Il faut préciser que dans une mosquée, la WAKBA est parfaitement licite.
00:26:16 - Absolument.
00:26:17 Avant de retrouver Emmanuel Razavi, je donne une info qui vient de tomber.
00:26:20 Hôpital à Gaza, une source militaire européenne, cette fois-ci attribue l'explosion à un
00:26:25 tir raté de roquette.
00:26:26 C'est une source européenne, après les Américains.
00:26:29 Emmanuel Razavi, alors qu'est-ce que vous en pensez après avoir entendu nos trois vrais
00:26:33 voix ?
00:26:34 - Alors écoutez, je reviens sur ce qui est dit, qui est assez juste.
00:26:37 Elisabeth parlait de frérisme d'atmosphère.
00:26:39 Oui, il y a un frérisme d'atmosphère, mais vous savez, contrairement à ce que disait
00:26:44 le Président de la République, il n'y a pas que des éléments radicaux qui manifestent.
00:26:48 Il y a des associations islamistes derrière qui prônent depuis 30 ans l'antisémitisme
00:26:55 sous couvercle d'antisionisme.
00:26:57 Et ces associations qui sont notamment soutenues par le Qatar, par la Turquie, on le sait, aussi
00:27:03 par l'Iran, elles ont aussi des liens avec l'Iran, on y reviendra peut-être.
00:27:06 Elles ont toujours cherché à importer le conflit israélo-palestinien en France.
00:27:11 Donc pour moi, aujourd'hui, ce ne sont pas tant des manifestations que des opérations
00:27:15 qui sont montées, de toute façon pour fracturer davantage la société française.
00:27:20 Vous savez Philippe, ça fait plus de 25 ans que je travaille sur ces réseaux-là, je
00:27:24 les connais extrêmement bien, j'ai écrit des livres là-dessus, j'ai fait beaucoup
00:27:26 d'enquêtes.
00:27:27 On est dans quelque chose qui dépasse la simple manifestation.
00:27:31 On est dans des choses qui sont, de mon point de vue encore une fois, qui sont orchestrées,
00:27:36 organisées pour amener davantage d'instabilité et davantage de fractures.
00:27:41 Ce n'est pas un hasard d'ailleurs, ce n'est pas que place de la République à Paris que
00:27:43 ça se passe, ça s'est passé dans plusieurs villes d'Europe.
00:27:47 Voilà, il faut regarder, moi je scrute un peu ce qui se passe en Allemagne, en Espagne,
00:27:51 etc.
00:27:52 Ça s'est passé là-bas aussi, vous voyez, donc ce n'est pas un hasard.
00:27:55 - Philippe, Emmanuel, est-ce qu'on pourrait aller jusqu'à soutenir que ces islamistes
00:28:05 profitent de notre démocratie avec la seule visée de les détruire ?
00:28:11 - Mais Philippe, vous avez entièrement raison.
00:28:15 Non seulement on peut le penser, mais ils l'ont écrit.
00:28:17 Si vous regardez en fait les textes par exemple de l'organisation des frères musulmans, ils
00:28:22 ne s'en cachent pas.
00:28:23 Ce ne sont pas des textes qui datent pas d'hier, ce sont des textes qui remontent aux années
00:28:26 30.
00:28:27 Donc ils le disent déjà à l'époque.
00:28:28 Si vous regardez les textes fondateurs de la République islamique d'Iran, moi je vous
00:28:32 engage à vous reporter, parce que votre question est très très intéressante, Philippe, au
00:28:36 petit livre vert, c'est le fameux livre vert de l'Ayatollah Khomeini.
00:28:39 Il ne dit rien d'autre que ça.
00:28:40 Il parle de la faiblesse en fait des démocraties occidentales.
00:28:43 Il explique en fait comment il faut les briser.
00:28:45 Mais si on met tout ça aussi en parallèle, comment dire, des cours fondateurs de l'organisation
00:28:53 terroriste Hamas, on retrouve exactement les mêmes termes.
00:28:57 Tout ça n'est pas un hasard.
00:28:58 D'ailleurs, tous ces gens-là ont en commun de parler en fait de djihad, soit mondial,
00:29:01 soit global.
00:29:02 Ça dépend des organisations.
00:29:03 Et de dire, viendra le moment où.
00:29:06 Alors attention, je ne suis pas en train de dire que le moment est venu.
00:29:08 Peut-être dans la tête de certains esprits déséquilibrés.
00:29:10 Mais ce sont des questions aujourd'hui qu'on doit de toute façon se poser, dont votre question
00:29:16 est parfaitement légitime, Philippe.
00:29:18 Elisabeth Lilly.
00:29:19 Oui, Philippe a aussi posé à mon avis une question cruciale, qui est celle de, on interdit
00:29:27 des manifs, mais on ne fait pas respecter l'interdiction.
00:29:30 Et par ailleurs, vous voyez bien que ça nourrit dans les quartiers le narratif qu'on connaît.
00:29:37 Pour les Juifs, on déroule le tapis rouge, on les laisse manifester.
00:29:41 Alors moi j'y étais d'ailleurs à la manif de soutien à Israël.
00:29:44 Il n'y a évidemment pas eu l'ombre d'un débordement.
00:29:47 C'était calme, c'était...
00:29:49 C'est aussi expliquant.
00:29:51 Mais ce n'empêche que dans les banlieues, ce n'est pas ça qu'on se dit.
00:29:54 On se dit "Regardez, pour les Juifs, c'est tapis rouge, et pour nous, comme d'habitude,
00:29:58 l'islamophobie, patin-couffin".
00:30:00 Donc, si on cumule ces deux choses, et la première objection de Philippe est cruciale,
00:30:06 il le dit à chaque fois parce qu'il a raison.
00:30:08 Si vous voulez, cette interdiction, on discute d'une interdiction qui n'existe pas en vrai.
00:30:13 Donc, si on ajoute à ça que, à mon avis, la démocratie, c'est le régime qui peut entendre,
00:30:19 si vous voulez, ses adversaires, qui peut laisser ses adversaires parler,
00:30:23 je suis assez sceptique sur l'interdiction générale.
00:30:25 - On part au 0826-300-300, le sujet fait beaucoup réagir.
00:30:29 Bonsoir Ludovic.
00:30:31 - Bonsoir Philippe, bonsoir Yves Réveillon.
00:30:33 - Alors, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:30:35 - Moi j'en ai un peu ragbo pour tout vous dire.
00:30:40 Hier, il y a eu cette manifestation interdite avec de la communication prussiamique,
00:30:46 il faut bien faire le distinguo entre le religieux et le politique.
00:30:51 Aujourd'hui, on apprend que la statue d'Ali Doré au nom de la laïcité va être déplacée.
00:30:57 - Alors, j'appelle pour les auditeurs, le Conseil d'État a dans le même temps autorisé les manifestations pro-Palestine,
00:31:03 mais validé la destruction d'une statue de la Vierge à l'île de Ré.
00:31:06 Je le dis parce que tout le monde ne le sait pas.
00:31:08 On apprend également que Daniel Bonneau accusé d'apologie du terrorisme
00:31:13 est nommé à la Cour de Justice de la République.
00:31:17 Et en attendant, on subit encore ce laxisme, cette perte d'autorité de l'État.
00:31:23 On n'aurait pas imaginé ça il y a 30 ans.
00:31:27 On subit des dérives qui nous amènent dans un tranchement communautaire
00:31:31 et qui fracturent en effet notre société, notre projet collectif
00:31:34 et qui nous amènent, je le dis clairement, à notre perte.
00:31:40 Et c'est en effet, c'est voulu.
00:31:43 Donc à un moment donné, il y en a marre, il faut dire stop à ce laxisme,
00:31:46 il faut réagir et punir ce qui doit être puni.
00:31:49 - Merci beaucoup Ludovic, Ludovic, non, j'ai failli vous appeler Ludovic Kalmelz, Virginie Kalmelz pour réagir.
00:31:55 On demande l'avis d'Emmanuel Razavi, on repart au 0826-300-300.
00:31:59 - Non, moi je suis complètement d'accord avec Ludovic et notamment sur cette décision
00:32:02 qui franchement les bras nous en tombent, ces histoires de vierge...
00:32:07 - Oui, c'est le Conseil d'État dans le même temps, c'est quand même surprenant.
00:32:10 - Moi ça me chope profondément parce qu'on se targue d'être un pays laïc
00:32:14 et en fait on est en train de faire la négation du fait religieux.
00:32:18 Et la laïcité ce n'est pas la négation du fait religieux
00:32:22 et on est en train de vouloir anéantir notre culture, nos racines.
00:32:29 Et c'est aussi ça le combat qui s'ouvre aujourd'hui,
00:32:31 c'est-à-dire que malheureusement il faut aussi qu'on soit en défense
00:32:37 d'un certain nombre de nos principes, de nos valeurs, de notre culture, de nos origines.
00:32:42 Ce qui ne veut pas dire qu'il n'y a pas de tolérance devant les autres religions,
00:32:46 mais je suis atterrée moi par cette décision de justice.
00:32:49 - Non mais juste, excusez-moi, moi je parle à mon Philippe pour qu'il puisse répondre aussi.
00:32:54 Il me semble quand même que le Conseil d'État n'interdit pas d'interdire.
00:32:57 Il dit qu'on ne peut pas prendre une interdiction générale de toutes les manifs,
00:33:02 on ne peut quand même pas exclure qu'il y ait des gens tout à fait bienveillants et fréquentables
00:33:07 qui soient aussi dans la défense des Palestiniens aujourd'hui.
00:33:10 Je veux dire, il ne faut pas non plus, on ne peut pas tous les remettre.
00:33:13 Et donc il dit juste que c'est au préfet de le faire avec examen à chaque fois du dossier.
00:33:18 Donc je ne vois pas en quoi le Conseil d'État, je ne les défends pas souvent,
00:33:21 mais là je vous trouve sévère.
00:33:22 - Oui mais Élisabeth, on sait pertinemment que dès qu'une manifestation pour la cause palestinienne est engagée,
00:33:30 des slogans odieux y sont proférés.
00:33:34 - C'est vrai aussi.
00:33:35 - C'est inéluctable.
00:33:36 - C'est vrai aussi.
00:33:37 - D'ailleurs à quoi ça servirait une manifestation pour la cause palestinienne d'une certaine manière
00:33:42 si malheureusement le paroxysme de l'horreur verbale ne se développait pas ?
00:33:48 Je vois mal ce qu'il pourrait dire.
00:33:50 - Il pourrait dire qu'il souffre pour les civils de tous les camps.
00:33:54 - Il est peut-être pas nécessaire pour ça de manifester, on peut le garder pour soi.
00:34:02 - C'est ce qu'on fait les gens pour soutenir Israël, vous pouvez dire que ça ne sert à rien, je suis assez d'accord.
00:34:05 Mais par ailleurs il peut y avoir des manifestations de solidarité, il y en a eu avec l'Ukraine,
00:34:10 il y en a eu qui ne soient pas atroces.
00:34:12 Or vous avez raison, en l'occurrence elles le sont toujours.
00:34:16 Donc c'est un problème, je le reconnais.
00:34:18 - Et Emmanuel Razavi pour réagir à ce que disait Ludovic,
00:34:21 que la société, il lui semble qu'elle est en train d'imploser, vous êtes d'accord avec ça ?
00:34:26 - Oui mais vous savez encore une fois, moi j'aime bien retourner au texte fondamentaux des frères musulmans ou ces organisations islamistes.
00:34:33 Depuis des décennies, leurs principaux théoriciens expliquent qu'il faut s'appuyer sur des relais
00:34:39 dans la société, dans les sociétés démocratiques, en général plutôt à l'extrême gauche,
00:34:44 pour porter un discours qui est un discours en fait destructurateur.
00:34:48 C'est exactement ce à quoi nous avons été confrontés, je crois, depuis une trentaine d'années dans un pays comme la France.
00:34:54 Pas que, parce que l'Espagne n'y échappe pas non plus par exemple,
00:34:57 mais en France on a été confrontés à ça et aujourd'hui, tout simplement,
00:35:01 on en touche, si je puis dire, le tout du gloire, on en paye le prix.
00:35:05 Voilà, donc ce n'est pas que les islamistes, ce sont les islamistes qui se sont appuyés à un moment donné,
00:35:10 notamment les frères musulmans, sur des relais d'extrême gauche pour déconstruire en fait notre identité,
00:35:16 déconstruire en fait notre histoire et l'aboutissement dans une période, si vous voulez,
00:35:20 où on nous parle beaucoup de wokeisme et ce n'est pas neutre ce que je dis là.
00:35:23 Évidemment, ça arrive au fait qu'on met en avant une forme de relativisme,
00:35:27 nous coûtent à mettre en avant, si vous voulez, l'islamisme,
00:35:31 à considérer que les frères musulmans, parce qu'ils incarnent l'islam politique,
00:35:34 sont des interlocuteurs tout à fait corrects, tout à fait possibles.
00:35:38 Je rappelle que les frères musulmans ont fourni les cadres à Al-Qaïda, à Daesh,
00:35:42 que le Hamas, c'est la branche palestinienne des frères musulmans, donc c'est la matrice du terrorisme.
00:35:46 Mais on trouve ça très bien de leur parler, vous avez un certain nombre d'intellectuels de gauche en France
00:35:50 qui depuis 30 ans défendent cette idée là, les mêmes intellectuels qui très souvent sont installés dans un relativisme
00:35:56 et qui ont été les premiers à se positionner, comment dire, comme les déconstructeurs, si vous voulez,
00:36:00 en fait d'une identité culturelle française qui aboutit en fait à déboulonner ou à enlever des statues de la Vierge Marie.
00:36:09 - Avec nous, notre vrai voix du jour, Claude, bonsoir Claude.
00:36:13 - Oui bonsoir.
00:36:14 - Votre réaction sur ce thème, est-ce que vous pensez que les manifestations pro-palestinienne sont gangrenées par l'islamisme ?
00:36:19 - Oui, oui, oui, tout à fait.
00:36:22 Mais moi il y a surtout une chose qui me heurte par rapport à cette situation,
00:36:27 c'est qu'on est totalement dans le silence de la part des musulmans qui laissent salir leur religion par les islamistes.
00:36:38 Je n'attendrai qu'une chose moi, aujourd'hui, c'est d'entendre les musulmans justement se mettre en retrait
00:36:44 par rapport aux déclarations des islamistes qui sont en train, oui, de souiller leur religion.
00:36:50 Je vous dis ça, je suis agnostique, donc je veux dire, je ne prends pas partie,
00:36:53 je ne veux pas prendre partie non plus pour l'Israël ni pour la Palestine,
00:36:58 mais je suis étonné qu'il n'y ait aucun geste, aucune manifestation, aucune opposition
00:37:09 de la part des musulmans qui laissent utiliser leur religion,
00:37:13 qui je pense est respectable, par des islamistes qui sont en train, en fin de compte,
00:37:18 il va arriver un moment où les gens vont faire un amalgame entre les islamistes et les musulmans.
00:37:25 - Le problème c'est qu'il y a à la fois de la peur, parce que c'est vrai que dans certains quartiers
00:37:30 il y a vraiment l'ordre frériste qui règne, mais il y a aussi le fait que,
00:37:35 c'est le mot qu'emploie Gilles Kepel, il n'y a pas une des frontières étanches,
00:37:39 il y a un continuum et qu'il y a beaucoup de musulmans qui sont, sans être eux-mêmes des fanatiques,
00:37:44 sympathisants du discours islamiste, y compris sur l'antisémitisme, il faut quand même le dire.
00:37:50 - Merci beaucoup Emmanuel Razavi, je rappelle que vous êtes grand reporter spécialiste du Moyen-Orient,
00:37:55 auteur de nombreuses enquêtes sur le régime iranien et les frères musulmans,
00:37:58 vous collaborez avec Paris Match et Franc-Tireur, votre dernier livre,
00:38:01 "Les coalitions de l'ombre", publié aux éditions 6ème où vous révélez les liens entre l'Iran
00:38:04 et les organisations terroristes sunnites.
00:38:07 Tout de suite un peu de légèreté, le qui-sait-qui qui l'a dit, Claude est avec nous,
00:38:11 et vous allez voir, il y a du lourd aujourd'hui.
00:38:14 - Sud Radio !
00:38:15 - Vraie voix Sud Radio, 17h20, Philippe David, Cécile de Ménibus.
00:38:20 - Retour des vraies voix avec Philippe Bilger, Elisabeth Lévy, Virginie Calmel,
00:38:25 c'est notre vraie voix du jour, Claude, bonsoir Claude !
00:38:28 Claude ?
00:38:31 - Oui oui ?
00:38:32 - Vous êtes prêt pour le qui-sait-qui qui l'a dit ?
00:38:33 - On a cru qu'il avait déclaré forfait !
00:38:35 - Non, Claude n'a pas déclaré forfait !
00:38:37 - Nulment, nulment !
00:38:39 - C'est le qui-sait-qui qui l'a dit, le quiz de l'actu.
00:38:41 Les vraies voix Sud Radio, le quiz de l'actu.
00:38:44 - Alors Claude, la question est posée, vous avez le droit de répondre au premier,
00:38:47 et après c'est la mêlée ouverte avec un arbitrage de Craig Joubert ou de Ben O'Keefe,
00:38:52 vous avez compris si vous êtes amateur de rugby.
00:38:55 Vous êtes prêt, Claude ?
00:38:56 - Je suis prêt !
00:38:57 - Qui-sait-qui qui l'a dit sur la loi immigration ?
00:39:00 On est dans l'idée que l'étranger est la menace,
00:39:02 et que la menace se résout de manière très simple par l'expulsion.
00:39:06 On est en train de basculer dans le fascisme.
00:39:10 - Je vais donner ma langue au chat.
00:39:12 - Mélenchon !
00:39:12 - Non !
00:39:13 - Bonpas !
00:39:14 - Non !
00:39:14 - C'est pas Mélenchon !
00:39:15 - Non, c'est pas LFI !
00:39:17 - C'est pas LFI !
00:39:18 - Non !
00:39:19 - Pas PS !
00:39:20 - Pas...
00:39:21 - ELV !
00:39:22 - Oui !
00:39:22 - Tournelier !
00:39:24 - Non !
00:39:24 - Non !
00:39:25 - Heu...
00:39:26 - Jadot !
00:39:27 - Bayou !
00:39:28 - Non !
00:39:28 - Non !
00:39:29 - C'est pas leur genre, Jadot, Bayou...
00:39:31 - Bah Sandrine Rousseau !
00:39:32 Un point pour Virginie Calmel, c'est Sandrine Rousseau.
00:39:37 C'est-à-dire que Sandrine Rousseau, on ne l'entend jamais comme une écolo en fait.
00:39:40 - Deuxième question !
00:39:43 Qui c'est qui qui l'a dit ? Vous êtes prêt Claude ?
00:39:46 "Les terroristes ont une envie, détruire notre démocratie, il faut de la sévérité dans le cadre de l'état de droit."
00:39:52 - Barbera ?
00:39:53 - Non !
00:39:54 - Ça c'est Maudieu Genou.
00:39:55 - Psioti ?
00:39:55 - Non !
00:39:56 - Non, ça c'est Maudieu Genou, c'est un macroniste, c'est un macroniste...
00:39:59 - Attal ? Darmanin ?
00:40:00 - Non !
00:40:01 - Heu... Borne ?
00:40:03 - Non !
00:40:03 - Borne... qui... c'est Darmanin ?
00:40:06 - Non !
00:40:06 - Dupond me répond !
00:40:07 - Bonne réponse, elle a été plus rapide Elisabeth Lévy !
00:40:10 - C'est vrai, état de droit, on devrait y penser au ministre de la justice !
00:40:12 - Ben voilà, moi je me suis dit ! Allez !
00:40:15 Claude, vous êtes prêt ?
00:40:17 Qui c'est qui qui l'a dit ?
00:40:19 "On a revêtu la tunique de Belzebuth à mes collègues en faisant croire qu'ils étaient les amis des terroristes."
00:40:25 "Ce n'est pas vrai."
00:40:27 - Ouh là là !
00:40:30 Ça vient de LFI ?
00:40:31 - Oui !
00:40:32 - Ah !
00:40:34 Heu... Jadot ?
00:40:35 - Non !
00:40:36 - Chopano ?
00:40:36 - Non !
00:40:37 - Vous qui êtes de Port-le-Cate, un nom qui est pas très loin de chez vous ?
00:40:40 - Bonpard ? Non...
00:40:42 Heu...
00:40:43 - Pas très loin de Port-le-Cate ?
00:40:44 - Perpignan, c'est qui Perpignan, bon sang ?
00:40:46 - Non !
00:40:46 - Pas loin de Port-le-Cate ?
00:40:48 - J'ai connu un rapatrier là-bas...
00:40:52 - Et qui est-ce qui est à côté de Port-le-Cate, du côté de Lézignan ?
00:40:55 - Lézignan ? Je crois qu'on les connaît tous, toi...
00:40:58 - Vous donnez votre langue au chat ?
00:41:00 - Ben, Alexis Corbière !
00:41:01 - Les Corbières, c'est à côté de Port-le-Cate !
00:41:03 - Oh !
00:41:05 - Vous nous avez dit !
00:41:07 - Vous cherchez la circonscription !
00:41:09 - Mais non, mais pas la circonscription !
00:41:11 - Mais non, mais vous l'avez pas dit du tout !
00:41:12 - Mais non, mais n'importe quoi !
00:41:14 - Allez, question suivante !
00:41:16 - Non mais c'est n'importe quoi !
00:41:17 - Non mais notre auditeur doit ramener un peu d'état de droit dans cette partie !
00:41:20 - Question suivante !
00:41:22 - Tiens, qui c'est qui qui l'a tweeté sur Darmanin ?
00:41:24 - Il rêvait de faire du Sarkozy, il finira comme Mendelvalz !
00:41:28 - Zemmour ?
00:41:30 - Non !
00:41:30 - Oh, pardon !
00:41:31 - Non ! Pardon, pardon !
00:41:32 - Claude ?
00:41:32 - Oui ?
00:41:33 - Heu... Oui, non...
00:41:34 - Heu... Tenez, voilà ! Non, non...
00:41:36 - Il rêvait de faire du Sarkozy, il finira comme Mendelvalz !
00:41:39 - Marion ?
00:41:39 - Non !
00:41:40 - Bardella ?
00:41:41 - Oh non, pas du tout le même bord !
00:41:42 - Pas du tout le même bord ?
00:41:44 - Heu...
00:41:44 - Fort ?
00:41:45 - Non !
00:41:46 - Roussel ?
00:41:46 - Fort ?
00:41:47 - Non, vous l'avez dit, Fort, Roussel...
00:41:50 - Mélenchon ?
00:41:50 - Allez chercher Honor, mais c'est pas Roussel !
00:41:52 - Honor ? Alors...
00:41:53 - Ruffin ?
00:41:53 - Non !
00:41:54 - Ruffin ?
00:41:55 - Non !
00:41:55 - Mais on les a toutes fait !
00:41:57 - Le père des Ruffins !
00:41:58 - Non, Gauchard !
00:41:59 - Attends, attends, attends...
00:42:00 - Et ben non, c'est trop tard !
00:42:02 David Guiraud, député LFI.
00:42:03 - Oh là là, mais on sait même pas qui est David Guiraud !
00:42:05 - Vous cherchez les sous-fifres !
00:42:07 Vous êtes durs !
00:42:09 Qui c'est qui qui l'a dit
00:42:11 sur les élèves représentant une menace ?
00:42:14 Je vais travailler avec mon collègue de l'Intérieur et de la Justice
00:42:16 à des mesures qui permettent de sortir ces élèves de nos établissements scolaires.
00:42:20 Claude ?
00:42:20 - Attal ?
00:42:21 - Bonne réponse, Décroix !
00:42:23 (Rires)
00:42:25 - On l'a vu tous, heureusement !
00:42:26 - On a tout fait pour que Claude ne soit pas fanié, il y est arrivé !
00:42:29 Allez, une dernière question.
00:42:31 - Moi, je le fais, hein !
00:42:32 - Qui c'est qui qui l'a dit
00:42:34 l'État donne plus d'argent à ceux qui s'opposent aux expulsions,
00:42:38 c'est-à-dire aux associations qu'au service de l'État
00:42:40 pour faire appliquer la loi républicaine ?
00:42:42 - C'est bien, ça !
00:42:44 - Claude ?
00:42:46 - Euh... Non, je...
00:42:48 - Reine de peine ?
00:42:50 - Non !
00:42:50 - Darman ?
00:42:52 - Non, candidat à la présidentielle.
00:42:54 - Léonard ?
00:42:56 - Non, il est pas...
00:42:57 - Du Pont-Aignan !
00:42:58 - Bonne réponse d'Élisabeth Lévy !
00:43:00 - Je me suis fait déçu !
00:43:02 - Et bien, Elisabeth Lévy,
00:43:04 revenue du Diable Vauvert, 2 points,
00:43:06 Virginie Calmes, 1 point,
00:43:08 Claude, 1 point,
00:43:10 et Philippe Bilger, fani,
00:43:12 qui va encore m'accuser de l'avoir...
00:43:14 - Comme je l'ai dit hier soir,
00:43:16 je m'en grève sur la nain, quand même !
00:43:18 - Dans 18h30,
00:43:20 notre coup de projecteur,
00:43:22 on parlera de...
00:43:24 Attendez, je le retrouve, le coup de projecteur des vraies voix !
00:43:26 Hôpital, Gaza, sommes-nous dans une guerre de la communication ?
00:43:28 Claude, on vous retrouve tout de suite,
00:43:30 vous êtes notre vraie voix du jour,
00:43:32 on se retrouve avec les vraies voix dans quelques instants.
00:43:34 - Les vraies voix Sud Radio,
00:43:36 17h20,
00:43:38 Philippe David.
00:43:40 - Retour des vraies voix, qui sont toujours en forme olympique,
00:43:42 avec Philippe Bilger, président de l'Institut de la Parole.
00:43:44 Ça va, Philippe ?
00:43:46 - Très bien, j'ai été scandalisé
00:43:48 que l'Afrique du Sud ait été lésée,
00:43:50 comme ça, par l'arbitrage.
00:43:52 (rires)
00:43:54 - Philippe David nous fait un infarctus sur le plateau.
00:43:56 - La provocation,
00:43:58 vue et revue par Philippe Bilger,
00:44:00 vous avez entendu sa voix, parce qu'elle est,
00:44:02 de mon avis, j'en suis certain,
00:44:04 fanatrice de rugby, Virginie Calmel,
00:44:06 fondatrice de Futurael, l'école des métiers du futur.
00:44:08 Ça va toujours ? - Ça va très bien, merci, Philippe.
00:44:10 - Et Elisabeth Lévy,
00:44:12 qui n'est pas une grande fan de la coupe du monde de rugby,
00:44:14 directrice de la rédaction de Causer,
00:44:16 mais qui est toujours en forme. - Non, mais là, je commence à compatir,
00:44:18 parce que vraiment, vous m'avez l'air d'être dans un sale état.
00:44:20 (rires)
00:44:22 - C'est 8h30, notre coup de projecteur.
00:44:24 On vous pose cette question.
00:44:26 - L'hôpital.
00:44:28 - Hôpital Gaza, sommes-nous dans une guerre
00:44:30 de la communication ?
00:44:32 On en parlera avec Fabrice Eppelboin, enseignant entrepreneur,
00:44:34 spécialiste de l'influence sur les réseaux sociaux.
00:44:36 Mais tout de suite,
00:44:38 le top click avec Félix Mathieu.
00:44:40 - Les vraies voix Sud Radio,
00:44:42 c'est le top click.
00:44:44 - Bonsoir Félix. - Bonsoir tout le monde.
00:44:46 - Et les responsables de la France Insoumise sont
00:44:48 vent debout contre une caricature de Daniel Obono.
00:44:50 - Le dessin de Charlie Hebdo représente
00:44:52 la députée de Paris face à des otages israéliens
00:44:54 du Hamas. Et ce commentaire
00:44:56 écrit en grosses lettres à côté du dessin
00:44:58 "Gaza, Israël, la paix
00:45:00 c'est possible, la France échange
00:45:02 Obono contre les otages israéliens".
00:45:04 Levé de bouclier immédiate dans les rangs
00:45:06 insoumis, caricature de Daniel
00:45:08 Obono sortie d'une exposition coloniale
00:45:10 écrit son collègue Arnaud Le Galles qui ajoute
00:45:12 "Les otages israéliens représentés
00:45:14 avec le nez crochu qui pourrait illustrer
00:45:16 un livre de Drummond. Vous n'êtes pas un peu
00:45:18 en roue libre Charlie Hebdo"
00:45:20 dans le même ordre d'idée parmi les réactions
00:45:22 "Racisme et antisémitisme
00:45:24 dans un même dessin, quelle honte"
00:45:26 tweet le coordinateur de la France Insoumise
00:45:28 Manuel Bompard. Enfin la présidente
00:45:30 du groupe LFI de l'Assemblée Nationale Mathilde
00:45:32 Panot ajoute "A gerber
00:45:34 le dessin de Charlie Hebdo, cela joue tant béni
00:45:36 des colonies et signe tranquillement le retour
00:45:38 des caricatures racistes et antisémites
00:45:40 audience toute trouvée avec F de souche
00:45:42 qui partage immédiatement "On ne vous
00:45:44 gêne pas les racistes" ajoute
00:45:46 Mathilde Panot, cette caricature
00:45:48 évidemment de Charlie Hebdo fait suite à la polémique
00:45:50 sur ses propos tenus par Daniel Obono au micro
00:45:52 de Jean-Jacques Bourdin sur Sud Radio en début de semaine
00:45:54 "Pourquoi est-ce que vous n'avez pas qualifié le Hamas
00:45:56 de mouvement terroriste ? Pour vous
00:45:58 c'est un mouvement de résistance ?" "Oui, c'est un
00:46:00 groupe politique islamiste
00:46:02 qui a une branche armée et qui
00:46:04 s'inscrit dans les formations politiques
00:46:06 palestiniennes" "C'est un mouvement de résistance ?"
00:46:08 "Qui a pour objectif la libération
00:46:10 de la Palestine et la..." "C'est un mouvement de résistance ?"
00:46:12 "Qui résiste à une occupation"
00:46:14 "Donc c'est un mouvement de résistance ?"
00:46:16 "Oui" "Alors, pour autant, après la caricature
00:46:18 de Charlie Hebdo, l'eurodéputé
00:46:20 de la France Insoumise, Mathilde Manon-Aubry
00:46:22 fait plutôt le rapprochement avec une autre controverse
00:46:24 celle liée au dessin de Valeurs Actuelles
00:46:26 qui la représentait, Daniel Obono,
00:46:28 déguisée en esclave
00:46:30 "Immonde dessin antisémite raciste
00:46:32 ma collègue Daniel Obono, une nouvelle fois ciblée
00:46:34 après l'intolérable caricature
00:46:36 de Valeurs Actuelles" écrit Manon-Aubry
00:46:38 "Elisabeth Lévy, vous avez vu la caricature ?"
00:46:40 "D'abord il faut se réjouir
00:46:42 que les insoumis
00:46:44 se préoccupent d'antisémites
00:46:46 on les entend pas si souvent
00:46:48 sur ce sujet, j'en suis tout à fait
00:46:50 charmé, non, alors c'est intéressant
00:46:52 parce que vous avez vu le dessin
00:46:54 c'est vrai que
00:46:56 j'ai regardé, c'est vrai que les juifs
00:46:58 faisaient un peu caricature d'avant-guerre
00:47:00 sauf que
00:47:02 en fait ce dessinateur, on va pas
00:47:04 interdire les gros nez dans les caricatures
00:47:06 en fait, et il dessine tout le monde avec ce nez là
00:47:08 il fait des nez comme ça à tout le monde
00:47:10 quant à celle de Danielle Obono
00:47:12 dont on a vu partout qu'elle était négrophobe
00:47:14 si vous voulez, non
00:47:16 elle ne caricature pas, elle caricature
00:47:18 Danielle Obono, parce qu'une caricature c'est une caricature
00:47:20 moi on a déjà fait des caricatures
00:47:22 de moi j'étais pas Jojo si vous voulez
00:47:24 donc
00:47:26 c'est même le principe
00:47:28 donc les susceptibilités
00:47:30 les contre-jeux, voilà
00:47:32 mais il y a des choses iconiques qu'on peut pas faire
00:47:34 vous pourriez pas employer un pyjama rayé
00:47:36 mais moi je vous assure il faut faire attention
00:47:38 quand même, je le dis, arrêtez aussi de voir de l'antisémitisme
00:47:40 partout, on a le droit d'insulter
00:47:42 on a un prônet
00:47:44 en plus l'idée d'échanger
00:47:46 Danielle Obono contre des otages sous forme
00:47:48 de blague, c'était
00:47:50 une bonne blague
00:47:52 - Qui sème le vent récolte la tempête
00:47:54 franchement les propos de Danielle Obono
00:47:56 ont tellement choqué je crois à peu près
00:47:58 tout le monde que voilà
00:48:00 moi je suis pas fan de caricatures en général
00:48:02 mais là franchement
00:48:04 - Il paraît qu'on a jamais connu un tel
00:48:06 nombre de vues, c'est abyssine
00:48:08 - 13 millions il me semble, c'est super
00:48:10 13 millions c'est énorme
00:48:12 Dans les autres top tendances Félix ce soir on trouve
00:48:14 Benzema en première position
00:48:16 - Et les suites de ces propos de Gérald Darmanin qui persiste
00:48:18 et signe hier soir en demandant au footballeur
00:48:20 de lui prouver qu'il a tort
00:48:22 lui qui voyait des liens avec les frères musulmans
00:48:24 de la part de Benzema
00:48:26 Autre tendance, Alaou Akbar, deuxième sujet
00:48:28 polémique lié à ces cris hier
00:48:30 place de la République lors d'une manif de soutien
00:48:32 à la Palestine, vous en parliez
00:48:34 Les Alpes-Maritimes aussi parmi les sujets discutés
00:48:36 évidemment, bon les Alpes-Maritimes
00:48:38 qui échappent au pire trois ans après la tempête
00:48:40 à l'Aix, des dégâts matériels, en tout cas
00:48:42 par exemple ce pont provisoire
00:48:44 ou ces bus emportés par les flots
00:48:46 - Merci Félix, Mathieu et moi je vais pousser
00:48:48 un coup de gueule sur un sujet qui ne fait pas assez le buzz
00:48:50 à mon avis et je ne comprends pas pourquoi
00:48:52 on n'en parle pas plus. Le week-end dernier
00:48:54 à l'hôpital Victor Dupuis d'Argenteuil
00:48:56 un délinquant sexuel connu des services de police
00:48:58 est soupçonné d'avoir agressé sexuellement
00:49:00 deux femmes âgées de 93 et 95 ans
00:49:02 comble du malheur
00:49:04 la femme de 93 ans frappée de démence
00:49:06 est décédée dans les heures qui suivaient
00:49:08 le suspect a été interpellé, présenté à la justice
00:49:10 mais il a été remis en liberté
00:49:12 sous contrôle judiciaire
00:49:14 pour être jugé le 10 novembre prochain
00:49:16 par le tribunal judiciaire de Pontoise
00:49:18 pour agression sexuelle sur une personne vulnérable
00:49:20 alors pour le moment il ne serait pas
00:49:22 avéré que le décès d'une des deux victimes soit la conséquence
00:49:24 de l'agression sexuelle dont elle a été victime
00:49:26 mais un tel laxisme judiciaire
00:49:28 me donne la même envie que donne
00:49:30 cette agression contre deux mamies
00:49:32 sans défense, une irrépressible
00:49:34 envie de vomir. Vous êtes d'accord
00:49:36 avec moi Philippe Bilger ?
00:49:38 - Je ne vomir pas forcément mais en tout cas
00:49:40 vous avez totalement raison pour votre indignation
00:49:42 - Et sur le fait que moi j'en ai
00:49:44 entendu parler très tard
00:49:46 très tard ça va, alors c'est vrai qu'il y avait
00:49:48 une actualité assez lourde
00:49:50 mais quand même moi je crois que j'ai entendu
00:49:52 parler de cette affaire avant-hier seulement
00:49:54 - Virginie Calmel ça vous choque ?
00:49:56 - Oui et puis le laxisme
00:49:58 n'en parlons pas et puis une fois encore
00:50:00 ça n'a pas défrayé la chronique
00:50:02 c'est-à-dire qu'en fait on s'habitue à l'horreur
00:50:04 on est sur des faits divers
00:50:06 qui sont quand même hallucinants
00:50:08 et on s'habitue
00:50:10 et la justice ne se saisit pas
00:50:12 à la hauteur de ces faits divers
00:50:14 - Tout de suite vos tours de table de l'actu des vrais voix
00:50:16 lequel sera le vôtre Philippe Bilger ?
00:50:18 - J'ai envie de défendre Boyard
00:50:20 - Elisabeth Lévy
00:50:22 - Attention c'est moi qui fais
00:50:24 Philippe Bilger
00:50:26 - C'est un maniac
00:50:28 - En général quand ça se passe comme ça
00:50:30 je pense que Boyard va se dire qu'il se passerait bien
00:50:32 d'une telle défense mais bon
00:50:34 moi je vais revenir sur quelques
00:50:36 aspects de l'affaire Benzema
00:50:38 - Et vous Virginie Calmel ?
00:50:40 - Les universités américaines où maintenant si on est blanc
00:50:42 on est raciste
00:50:44 - On se retrouve tout de suite avec les vrais voix de Sud Radio
00:50:46 - Sud Radio ?
00:50:48 - Franchement on n'entend pas nos conversations
00:50:50 - Virginie Calmel et Elisabeth Lévy
00:50:52 c'est l'heure des tours de table de l'actualité
00:50:54 - Tu veux venir à table avec nous ?
00:50:56 - Ça c'est pas vrai con comme tête de monde ton avis ?
00:50:58 - Quand on veut conjurer le diable on invite un satan
00:51:00 - Moi je veux du féroce actualité
00:51:02 - C'est décevant cette tableur des coups
00:51:04 - Pardon ? Non non c'est intelligent
00:51:06 - C'est pas mon tour maintenant
00:51:08 - Et Philippe Bilger vous avez failli
00:51:10 causer une crise cardiaque
00:51:12 vous l'avez dit Virginie Calmel, vous allez défendre le député insoumis Louis Boyard
00:51:14 - Pas seulement lui
00:51:16 mais j'ai appris qu'un certain nombre
00:51:18 de députés LFI
00:51:20 font l'objet de menaces
00:51:22 de mort, d'intimidation
00:51:24 des familles sont harcelées
00:51:26 des coups de téléphone la nuit
00:51:28 et je trouve ça
00:51:30 totalement scandaleux
00:51:32 et
00:51:34 je me fais un plaisir, une sorte de
00:51:36 volupté amère
00:51:38 à défendre Louis Boyard et les députés LFI
00:51:40 parce que je ne voudrais pas
00:51:42 précisément
00:51:44 être comme eux
00:51:46 à prouver
00:51:48 les dysfonctionnements
00:51:50 les insultes et les injures
00:51:52 qui vont sur les adversaires politiques
00:51:54 je me fais vraiment un plaisir
00:51:56 d'être objectif
00:51:58 et de défendre Louis Boyard
00:52:00 - C'est vrai qu'on ne peut que défendre les victimes
00:52:02 d'appels anonymes, menaces de mort etc
00:52:04 - Mais défendons tous les élus, il n'y a pas que Louis Boyard
00:52:06 et franchement il y en a dans tous les camps
00:52:08 et globalement c'est devenu
00:52:10 effectivement il y a une ascension
00:52:12 dans la violence, dans l'intimidation
00:52:14 - Mais lui il a déposé plainte Virginie
00:52:16 c'est pour ça que
00:52:18 si on repense à ce qui est arrivé
00:52:20 à Vincent Gembrin pendant les émeutes
00:52:22 et à beaucoup d'élus
00:52:24 à la maire de Pontoise aussi, Stéphanie Verneuve
00:52:26 et ainsi de suite, il y a beaucoup de violence aujourd'hui
00:52:28 sur les personnages publics
00:52:30 et a fortiori sur les élus
00:52:32 donc moi je suis d'accord avec Philippe
00:52:34 mais dans son ensemble
00:52:36 pas que Louis Boyard
00:52:38 mais le lieu Boyard aussi
00:52:40 - Moi je trouve que Philippe a parfaitement raison
00:52:42 parce que beaucoup de gens se disent
00:52:44 que ça n'est jamais que la monnaie de leur pièce vu qu'ils passent leur temps
00:52:46 à pratiquer l'invective
00:52:48 la menace voilée
00:52:50 l'insulte et tout ce qu'on veut
00:52:52 le bruit et la fureur comme disait Jean-Luc Mélenchon
00:52:54 mais Philippe
00:52:56 donc c'est pas exactement dans le grand
00:52:58 si vous voulez ces insultes ne s'inscrivent
00:53:00 pas exactement seulement dans le mouvement de violence
00:53:02 contre les élus, elles sont spécifiques
00:53:04 elles sont politiques, elles sont liées
00:53:06 - Mais en ce moment - Oui mais
00:53:08 on parle du moment, elles sont liées aux positions
00:53:10 de LFI en ce moment
00:53:12 et elles sont évidemment inacceptables
00:53:14 d'autant plus politiquement stupides
00:53:16 parce que c'est vraiment pas la peine de leur donner
00:53:18 les moyens de se draper
00:53:20 dans leur toche de martyr qui leur va très mal
00:53:22 - Il n'y a aucune raison de lui donner
00:53:24 le Knout
00:53:26 - Effectivement
00:53:28 je rappelle que le Knout c'était la manière de fouetter
00:53:30 sous la Russie tsariste
00:53:32 - Elle est trop subtilisable
00:53:34 - Tout le monde ne le sait pas chez les auditeurs
00:53:36 Philippe Bilger
00:53:38 - Oui, tout le monde pense
00:53:40 qu'il pourrait être moins cultivé
00:53:42 - Bon la prochaine fois j'en prends un de Knout
00:53:44 pour faire régner l'ordre
00:53:46 - Philippe Bilger va adorer ça
00:53:48 - Il va mettre les vies
00:53:50 - Vous voulez parler du tweet de Jean-Luc Mélenchon
00:53:52 sur Karine Benzema - Oui j'essaie de le retrouver
00:53:54 vous l'avez pas sous le...
00:53:56 Jean-Luc Mélenchon a fait un long tweet
00:53:58 s'adressant à Karine Benzema
00:54:00 cherche-le pendant ce temps-là
00:54:02 s'adressant à Karine Benzema
00:54:04 sur le thème "oui il y a des gens méchants
00:54:06 qui disent que vous n'êtes pas vraiment français"
00:54:08 mais moi, en gros, Jean-Luc Mélenchon
00:54:10 est très malin, il sait que Karine Benzema
00:54:12 c'est une figure très populaire
00:54:14 je pense d'ailleurs, même si sur le fond
00:54:16 je pense que Gérald Darmanin
00:54:18 a raison que ça n'est pas de bonne politique
00:54:20 quand un ministre se met
00:54:22 à ce niveau-là, il n'a pas...
00:54:24 - Vous voulez que je lise le tweet ?
00:54:26 - Allez-y lisez-le, merci
00:54:28 - Je ne sais rien du foot, mais le gouvernement
00:54:30 et ses amis ont choisi de vous diaboliser
00:54:32 ils vous traitent de français de papier
00:54:34 avec de tels ennemis qui parlent avec de tels mots
00:54:36 vous devez être une personne remarquable
00:54:38 sans une ethnique religieuse
00:54:40 petit fils de Jean traité aussi de français de papier
00:54:42 par les pétennistes qui retirent leur papier
00:54:44 à ceux qui étaient français depuis moins de 10 ans
00:54:46 je sais que la France appartient à tous ceux qui la choisissent
00:54:48 ceux qui nous insultent ne la méritent pas
00:54:50 fin de citation - Oui, donc ça rejoint
00:54:52 un peu déjà ce que disait Philippe tout à l'heure
00:54:54 à propos de Madame Diaille
00:54:56 c'est-à-dire, il joue évidemment
00:54:58 sur tous les tableaux, il joue sur la popularité
00:55:00 de Benzema et en plus il fait genre
00:55:02 "moi je suis avec vous, excellent coup"
00:55:04 quand on veut draguer
00:55:06 l'électorat, notamment des quartiers
00:55:08 et pas que, la jeunesse, c'est un excellent coup
00:55:10 c'est pour ça que je pense que Gérald Darmanin
00:55:12 n'a pas été de fort bonne politique
00:55:14 même si, si vous voulez
00:55:16 je pense que beaucoup de déclarations
00:55:18 de Benzema, ses retweets, etc.
00:55:20 sont juste vraiment
00:55:22 très problématiques pour le dire vite
00:55:24 mais en fait tout ça est de votre faute
00:55:26 pourquoi est-ce qu'on en est aujourd'hui à s'empailler
00:55:28 sur un footballeur
00:55:30 est-ce qu'il est ci, est-ce qu'il est ça ?
00:55:32 c'est de votre faute, je me tourne vers vous deux là, les deux
00:55:34 parce que vous faites partie
00:55:36 de ces gens
00:55:38 qui passent leur temps à expliquer que oui
00:55:40 les footballeurs sont des modèles
00:55:42 pour notre jeunesse, etc.
00:55:44 alors moi je suis désolé
00:55:46 le football, ce communautarisme
00:55:48 ce qu'on voit en permanence, c'est des violences
00:55:50 c'est des affaires de fric
00:55:52 j'en ai ras le bol d'entendre parler des valeurs du sport
00:55:54 et j'en ai surtout ras le bol
00:55:56 d'entendre stariser
00:55:58 des gens qui jouent certainement très bien au football
00:56:00 mais qui à ma connaissance ne sont quand même pas des
00:56:02 des maîtres à penser
00:56:04 donc maintenant, c'est de votre faute
00:56:06 voilà, surtout la vôtre d'ailleurs
00:56:08 - Virginie Chalmels, défendez-moi
00:56:10 donc vous êtes d'accord avec ce que dit Elisabeth Lévy ?
00:56:12 qu'on a trop starisé
00:56:14 les footballeurs et entre autres, c'est pas les seuls
00:56:16 parce que certains acteurs qu'on prend
00:56:18 pour des maîtres à penser, c'est pas terrible non plus
00:56:20 - Je suis d'accord, mais en même temps
00:56:22 il faut être pragmatique
00:56:24 la réalité c'est, regardez le nombre de followers
00:56:26 qu'ils ont, ils sont devenus
00:56:28 - Ah c'est en millions ? - Voilà, bien sûr
00:56:30 ils sont devenus, pour des bonnes ou des mauvaises raisons
00:56:32 malheureusement des maîtres à penser
00:56:34 c'est pour ça que je reste convaincue
00:56:36 qu'ils ont une responsabilité
00:56:38 qu'ils doivent en être conscients
00:56:40 quand Mbappé
00:56:42 que par ailleurs je trouve
00:56:44 un formidable joueur
00:56:46 mais ses mots
00:56:48 comme ceux du pauvre Nahel
00:56:50 du petit ange, il doit
00:56:52 mesurer la responsabilité qu'il a
00:56:54 notamment parce que
00:56:56 il aujourd'hui est suivi
00:56:58 par de très nombreux
00:57:00 petits français qui sont eux des anges
00:57:02 - Philippe Bilger
00:57:04 - Une idée à laquelle elle tient beaucoup
00:57:06 mais elle devrait diviser
00:57:08 son accusation
00:57:10 moi je n'ai jamais surestimé les footballeurs
00:57:12 - Moi non plus - Si si
00:57:14 et je les ai jamais pris pour des maîtres à penser
00:57:16 - D'accord, alors je retire
00:57:18 c'est parce que vous aimez trop le sport mais ça je peux vous le pardonner
00:57:20 - Parce que franchement
00:57:22 - Mais il y a beaucoup de gens qui le font vous savez
00:57:24 on s'est souvent disputé
00:57:26 moi je m'étais souvent disputé avec Pascal Proulatier
00:57:28 parce qu'il n'y a rien qui m'énerve autant
00:57:30 si vous voulez que de cette idolâtrie
00:57:32 les idoles du stade ça va bien
00:57:34 - Ah ben je suis de votre côté - Je veux dire, donnons à la jeunesse
00:57:36 peut quand même avoir d'autres modèles
00:57:38 que des footballeurs - Voilà les admirations qu'on peut
00:57:40 vous avez fait de moi un bouc émissaire
00:57:42 - Oui c'est vrai
00:57:44 - Le chef émissaire ça va
00:57:46 - Vous avez des troubles de jambes
00:57:48 - Votre tour de table
00:57:50 Virginie Calmel ce sera
00:57:52 - Eh bien aux Etats-Unis
00:57:54 dans les facs, aujourd'hui être blanc
00:57:56 c'est être raciste
00:57:58 - Et à 18h37 notre grand débat
00:58:00 bombardement israélien
00:58:02 hospital Gaza sommes-nous dans une
00:58:04 guerre de la communication
00:58:06 venez réagir au 0826 300 300
00:58:08 - Les vraies voix sud radio
00:58:10 17h20
00:58:12 Philippe David
00:58:14 - Retour des vraies voix avec Philippe Bilger, Elisabeth Lévy
00:58:16 Virginie Calmel, il y a quelques instants
00:58:18 Philippe Bilger dans son tour de table nous parlait du député
00:58:20 Louis Boyard, Elisabeth Lévy, de Jean-Luc Mélenchon
00:58:22 et Karine Benzema et Virginie Calmel
00:58:24 vous voulez nous parler de la situation alarmante
00:58:26 des universités américaines où le
00:58:28 wokisme est toujours plus fort - Oui c'est toujours
00:58:30 alarmant parce que la France souvent
00:58:32 a ce qui se passe
00:58:34 aux Etats-Unis en décalage
00:58:36 donc j'aimerais pas que ça arrive dans nos facs
00:58:38 en fait là à la rentrée
00:58:40 alors parce que
00:58:42 la majorité des professeurs sont blancs
00:58:44 et dans certains collèges
00:58:46 qui sont publics, enfin collèges au sens
00:58:48 anglo-saxon - Ah ça c'est l'université - Des facs
00:58:50 des universités
00:58:52 on a une majorité
00:58:54 de gens donc issus
00:58:56 on va dire de certaines communautés
00:58:58 il y a soi-disant
00:59:00 pour une volonté anti-raciste
00:59:02 une circulaire
00:59:04 qui impose aux professeurs
00:59:06 majoritairement blancs de
00:59:08 se remettre en cause
00:59:10 et si vous dites que vous n'êtes pas raciste
00:59:12 alors là c'est encore pire parce qu'on considère
00:59:14 que vous êtes mécaniquement dans le déni
00:59:16 puisque être blanc est considéré
00:59:18 comme un, on va dire
00:59:20 une suprématie
00:59:22 dont les professeurs useraient
00:59:24 et abuseraient, on remet en cause
00:59:26 la méritocratie considérant
00:59:28 que si vous êtes pro pour la méritocratie
00:59:30 ça veut dire qu'une fois encore
00:59:32 vous êtes un raciste qui veut
00:59:34 opprimer les minorités
00:59:36 qui sont scolarisées dans l'université
00:59:38 donc on arrive à quelque chose
00:59:40 qui est quand même fondamentalement inquiétant
00:59:42 alors certains professeurs s'en sont quand même émus
00:59:44 mais c'est catastrophique
00:59:46 c'est-à-dire qu'on est
00:59:48 aujourd'hui en train
00:59:50 d'expliquer qu'au fond
00:59:52 être blanc c'est être raciste
00:59:54 qu'on le reconnaisse
00:59:56 ou pas c'est finalement
00:59:58 opprimer
01:00:00 ceux qui ne le seraient pas
01:00:02 donc ça m'a particulièrement alertée
01:00:04 je trouve que c'est
01:00:06 terrifiant
01:00:08 et surtout derrière
01:00:10 ce qu'il faut savoir c'est que ça va jusqu'aux sanctions
01:00:12 parce qu'on considère qu'il faut
01:00:14 rééduquer leurs propres pensées
01:00:16 donc vous voyez que ça va très très loin
01:00:18 et aujourd'hui la question qui va se poser
01:00:20 c'est qui va vraiment encore
01:00:22 avoir envie d'être professeur ?
01:00:24 - Elizabeth Lévy, viens dans le micro
01:00:26 - D'abord il y a beaucoup de gens aux Etats-Unis
01:00:28 qui ont fait eux-mêmes actes de
01:00:30 reportance, "check your
01:00:32 privilège"
01:00:34 "j'ai des privilèges" et qui se sont mis genoux
01:00:36 à terre en disant "pardon, pardon, pardon, j'ai péché"
01:00:38 et puisque la situation que vous décrites
01:00:40 est tout à fait contenue dans le mot
01:00:42 "racisé" car en fait
01:00:44 le mouvement woke chez nous divise
01:00:46 le monde entre racisés, qui ne pourraient pas
01:00:48 être racistes bien sûr, et racistes
01:00:50 donc tous ceux qui ne sont pas racisés
01:00:52 c'est à dire chez nous ceux qui ne sont pas
01:00:54 arabes, noirs ou asiatiques pour aller vite
01:00:56 et bien ceux-là sont racistes
01:00:58 donc c'est des courages
01:01:00 - Philippe, je vous reproche quelque chose
01:01:02 vous m'avez plombé une morale, je me sens
01:01:04 coupable d'être blanc
01:01:06 - Et d'être un mâle en plus
01:01:08 - Heureusement - Un mâle blanc
01:01:10 - Pas que blanc, c'est sûr
01:01:12 - Ah non, là franchement
01:01:14 Philippe, vous avez
01:01:16 beaucoup de fautes à exécuter
01:01:18 - J'ai de tards, absolument beaucoup de tards
01:01:20 - Et français aussi, c'est pas terrible
01:01:22 - Dans quelques instants, le coup de projecteur
01:01:24 des vraies voix polémique autour de l'hôpital
01:01:26 à la ville de Gaza City alors que le Hamas déplore
01:01:28 471 morts, un revous responsable
01:01:30 du renseignement européen ne chiffrerait
01:01:32 le bilan qu'à une dizaine de victimes, d'ailleurs
01:01:34 le New York Post en a fait ça une
01:01:36 dont nous sommes en compagnie
01:01:38 de Fabrice Eppelboin, enseignant, entrepreneur
01:01:40 spécialiste de l'influence sur les réseaux sociaux
01:01:42 Bonsoir - Bonsoir
01:01:44 - C'est un classique de toutes les guerres
01:01:46 la bataille de la communication
01:01:48 - C'est un classique depuis plus d'un siècle
01:01:50 la première itération c'est
01:01:52 après l'élection de Wilson
01:01:54 en 1916, à la présidence
01:01:56 des Etats-Unis sur un programme pacifiste
01:01:58 Edouard Bernays qui est le père de
01:02:00 la communication, les relations
01:02:02 publiques et la propagande, qui l'aidera
01:02:04 à retourner l'opinion publique
01:02:06 et les USA s'engageront dans
01:02:08 la première guerre mondiale l'année suivante en 1917
01:02:10 - Nous sommes nous dans une
01:02:12 guerre de la communication, c'est notre
01:02:14 coup de projecteur des vraies voix, pour le moment sur Twitter
01:02:16 vous êtes 97% à dire le oui
01:02:18 venez d'en débattre avec nous
01:02:20 au 0826 300 300
01:02:22 - Les vraies voix Sud Radio
01:02:24 17h20 Philippe David
01:02:26 - Retour des vraies voix
01:02:28 avec Philippe Bilger
01:02:30 Elisabeth Lévy et Virginie Calmel
01:02:32 une explosion dans un hôpital
01:02:34 de Gaza a provoqué des manifestations
01:02:36 dans les capitales des pays musulmans
01:02:38 cette semaine, un bombardement israélien
01:02:40 affirmait le Hamas, évoquant des centaines de morts
01:02:42 un accident de roquette du djihad islamique
01:02:44 affirmait au contraire l'Etat hébreu, version
01:02:46 accréditée par le président Biden
01:02:48 le New York Post et également
01:02:50 aujourd'hui par des spécialistes militaires
01:02:52 européens, d'où cette question
01:02:54 sommes-nous dans une guerre de la communication ?
01:02:56 Pour le moment vous dites
01:02:58 oui à 97%, avec nous pour en débattre
01:03:00 Fabrice Epelboin, enseignant
01:03:02 entrepreneur et spécialiste de l'influence
01:03:04 sur les réseaux sociaux. Philippe,
01:03:06 on fait un tour de table et on redonne la parole à notre expert
01:03:08 Philippe Bilger. - Alors
01:03:10 comme on l'indiquait lors de la
01:03:12 pause, où souvent les propos les plus
01:03:14 pertinents sont tenus
01:03:16 la bataille
01:03:18 de la communication a
01:03:20 toujours existé et notre invité
01:03:22 l'a confirmé d'une certaine
01:03:24 manière, moi ce qui me frappe
01:03:26 et je me permets de poser la question en même
01:03:28 temps, à la fois
01:03:30 il y a une bataille de la communication
01:03:32 aujourd'hui peut-être plus intense
01:03:34 que jamais, mais ce qui me
01:03:36 paraît intéressant c'est qu'on a
01:03:38 en même temps, on a le
01:03:40 moyen d'y remédier le plus
01:03:42 rapidement possible, c'est-à-dire
01:03:44 que la manipulation peut
01:03:46 être aujourd'hui suivie
01:03:48 tout de même par la
01:03:50 démonstration de la vérité. Il me
01:03:52 semble que dans le cas que vous évoquez
01:03:54 il n'y a plus l'ombre d'un doute
01:03:56 sur le fait que ça n'est pas
01:03:58 Israël qui a visé
01:04:00 ce parking où il y a
01:04:02 eu peut-être 10, 20 morts
01:04:04 de trop bien sûr, mais pas 400.
01:04:06 - Elisabeth Lévy. - Oui alors
01:04:08 ce qui est terrible c'est que vous avez une
01:04:10 grande partie disons de ce qu'on appelle la rue
01:04:12 arabe y compris chez nous, qui vit à l'ère de la
01:04:14 post-vérité. Vous pourrez leur présenter tout
01:04:16 les éléments que vous voudrez
01:04:18 ces gens vous expliqueront que c'est des
01:04:20 manipulations des médias, etc.
01:04:22 Donc ça c'est un problème
01:04:24 c'est-à-dire que la vérité, même quand on a
01:04:26 des preuves
01:04:28 disons, même si à l'heure de
01:04:30 le chat de GPT je comprends, toute preuve
01:04:32 peut être suspecte, mais malgré tout je reviens
01:04:34 en une minute. Et donc
01:04:36 ça c'est un problème, mais c'est même un problème
01:04:38 terrifiant parce que la vérité n'a plus d'importance.
01:04:40 Mais là on a, sur cette histoire
01:04:42 de Gaza, moi je l'ai suivie depuis le début,
01:04:44 depuis le moment où ils ont frappé,
01:04:46 j'ai suivi les communications de l'armée israélienne
01:04:48 et de beaucoup
01:04:50 de gens, il n'y avait pas que l'armée qui...
01:04:52 Et très vite, il était au moins
01:04:54 obligatoire d'avoir des doutes.
01:04:56 Or c'est une faillite des médias !
01:04:58 C'est une faillite, excusez-moi je vais pas
01:05:00 les citer, mais il y a des médias français qui à 20h30
01:05:02 ont titré
01:05:04 "500 morts dans une frappe israélienne
01:05:06 sur Gaza". Alors, bien sûr
01:05:08 les israéliens pourraient mentir, mais d'abord
01:05:10 il se trouve qu'il y a 5 000 journalistes occidentaux
01:05:12 dans le sud d'Israël et que les requêtes
01:05:14 ça se voit, vous les voyez passer.
01:05:16 Donc, malgré tout, il y avait des gens
01:05:18 sur place. Par ailleurs,
01:05:20 ils ont montré, ils ont filé
01:05:22 un enregistrement,
01:05:24 une conversation entre des gens du Ramas,
01:05:26 qui prouvent qu'eux, au moment où ils accusaient
01:05:28 Israël, ils le savaient.
01:05:30 C'est vraiment une manipulation dégueulasse.
01:05:32 Et pour terminer,
01:05:34 j'ajoute qu'au moment où le bilan a baissé
01:05:36 et où il est apparu que ce n'était pas Israël le coupable,
01:05:38 ça a tout d'un coup beaucoup moins intéressé
01:05:40 ces masses de manifestants.
01:05:42 Donc, il y a
01:05:44 quelque chose là, mais moi je dirais que
01:05:46 c'est les médias qui doivent vraiment...
01:05:48 Ce qu'ils ont fait n'était vraiment pas bien.
01:05:50 Pour la moindre vérification...
01:05:52 - Je suis d'accord avec ce que vient de dire
01:05:54 Philippe et Isabeth.
01:05:56 Il y a quand même un sujet, c'est qu'on sait
01:05:58 très bien qu'il n'y a pas de journalistes aujourd'hui
01:06:00 capables de reporter de Gaza
01:06:02 de la vérité des faits. En revanche,
01:06:04 il y a beaucoup de journalistes du côté
01:06:06 d'Israël et que c'est quand même fou
01:06:08 que la presse française,
01:06:10 mais pas qu'eux, se saisissent
01:06:12 aussi vite et sans aucune vérification
01:06:14 d'une information
01:06:16 alors qu'on sait... - Exposive en pris d'une information
01:06:18 très sensible. - Et d'ailleurs, à 97%
01:06:20 de vos auditeurs répondent
01:06:22 de façon évidente à cette question qu'il y a
01:06:24 une guerre de l'image. Donc,
01:06:26 mécaniquement, c'est le premier qui tire
01:06:28 y compris une fake news
01:06:30 qui l'emporte. Et je pense que
01:06:32 dans cette affaire de l'hôpital, les dégâts
01:06:34 sont considérables. Parce que
01:06:36 malheureusement, même si dans les jours
01:06:38 qui suivent, on démontre toute
01:06:40 la manipulation, c'est toujours
01:06:42 la première information qui est la plus marquante.
01:06:44 Donc, ça veut dire que dans cette
01:06:46 guerre de l'image, malheureusement là
01:06:48 aujourd'hui, elle est en défaveur
01:06:50 d'Israël parce que
01:06:52 beaucoup de gens, et beaucoup, regardaient le
01:06:54 nombre de personnalités qui se sont
01:06:56 immédiatement... On parlait tout à l'heure
01:06:58 du monde du sport, mais pas
01:07:00 qu'eux, c'est-à-dire des personnalités publiques
01:07:02 qui immédiatement rebondissent
01:07:04 là-dessus, un peu rapidement
01:07:06 quand même, pour immédiatement
01:07:08 dénoncer le vilain Israël
01:07:10 qui aurait créé des morts
01:07:12 dans un hôpital à Gaza. D'ailleurs,
01:07:14 on ne les a pas beaucoup entendus, les mêmes,
01:07:16 critiquer ce qui s'est passé
01:07:18 le 7 octobre. Et donc
01:07:20 là, c'est non seulement une guerre
01:07:22 de l'image, mais une guerre de la
01:07:24 rapidité. Parce que malheureusement
01:07:26 on est dans un monde où il n'y a pas de vérification
01:07:28 des infos au moment où
01:07:30 elles paraissent, y compris dans des médias
01:07:32 et je rejoins ce qu'a dit Elisabeth,
01:07:34 que ça, sur les réseaux sociaux, que ça s'emballe,
01:07:36 mais dans des médias qui sont censés
01:07:38 être sérieux, c'est un peu inadmissible.
01:07:40 Fabrice Epelboin pour répondre à nos
01:07:42 trois vrais voix.
01:07:44 - Alors, d'abord, c'est effectivement une faillite
01:07:46 du journalisme, et c'est
01:07:48 assez inquiétant et particulièrement
01:07:50 anxiogène dans la mesure où notre
01:07:52 démocratie est plus que fragile, et ça
01:07:54 n'est quand même un pilier. Ensuite,
01:07:56 on pouvait commencer
01:07:58 à faire une analyse assez sérieuse dans les
01:08:00 heures qui suivaient ce
01:08:02 bombardement, la taille
01:08:04 de l'impact du supposé
01:08:06 missile, son positionnement
01:08:08 qui n'était absolument pas compatible avec 500
01:08:10 morts, et
01:08:12 l'idée, et c'est aisé pour les gens
01:08:14 habitués à faire ce qu'on appelle de l'open source
01:08:16 intelligence, de l'OSINT, de
01:08:18 comparer l'impact de ce missile avec
01:08:20 l'impact d'autres missiles qui, eux, venaient très clairement
01:08:22 d'Israël et qui n'avaient absolument pas
01:08:24 du tout la même taille. Donc on pouvait
01:08:26 à minuit, à un moment, remettre très clairement
01:08:28 en question la version communiquée par le Hamas
01:08:30 dès les premières heures. Là-dessus,
01:08:32 il n'y a absolument aucun doute.
01:08:34 Par ailleurs, pour ce qui est de l'ère de la post-vérité,
01:08:36 il faudrait quand même souligner que tout le monde
01:08:38 navigue dans cette ère, et qu'aujourd'hui
01:08:40 que ce soit des simples citoyens,
01:08:42 des militants, ou malheureusement des journalistes,
01:08:44 tout le monde pousse la version qui
01:08:46 arrange son narratif, quel que soit
01:08:48 les camps. - Philippe Bilger. - Est-ce que
01:08:50 aujourd'hui, compte tenu
01:08:54 de ce type d'événements,
01:08:56 le journaliste lui-même
01:08:58 n'est pas un peu contraint
01:09:00 de travailler
01:09:02 avec des experts et des spécialistes ?
01:09:04 En général, je ne suis pas
01:09:06 fanatique des experts
01:09:08 et du label
01:09:10 qu'on leur donne trop volontiers.
01:09:12 Mais, par exemple,
01:09:14 dans cette affaire, à votre avis,
01:09:16 est-ce qu'un journaliste
01:09:18 intrinsèque
01:09:20 avait la capacité
01:09:22 de voir la vérité,
01:09:24 ou est-ce qu'il était obligé
01:09:26 de s'entourer des avis
01:09:28 de techniciens et d'experts ?
01:09:30 - Malheureusement,
01:09:32 on a le cas de la BBC qui a rapporté
01:09:34 cette fake news, et la BBC intègre
01:09:36 depuis au moins 10 ans
01:09:38 des experts en open source intelligence
01:09:40 qui, normalement, auraient dû permettre
01:09:42 d'éviter un tel écueil. Donc c'est
01:09:44 malheureusement pas la solution universelle.
01:09:46 En tant qu'experts, ou traditionnellement,
01:09:48 mon champ d'intervention n'est pas la guerre,
01:09:50 mais les technologies
01:09:52 sont des champs qui traitent
01:09:54 beaucoup moins la confusion. On nage
01:09:56 aussi, en France, dans les fake news
01:09:58 concernant les technologies, que ce soit
01:10:00 les propositions fantaisistes, comme par exemple
01:10:02 celle d'interdire les VPN, ce qui serait
01:10:04 une catastrophe en termes de cybersécurité,
01:10:06 ou de faire sauter
01:10:08 les protections des réseaux
01:10:10 chiffrés de bout en bout, qui seraient également
01:10:12 une catastrophe en termes de sécurité,
01:10:14 ou bien encore les dernières régulations
01:10:16 sur la crypto, on nage
01:10:18 en pleine fake news, et les journalistes
01:10:20 ne font pas appel à des experts
01:10:22 avant de balancer des informations.
01:10:24 La consommation énergétique
01:10:26 des technologies, qui est
01:10:28 une ritornelle qu'on entend
01:10:30 systématiquement, c'est
01:10:32 quasi exclusivement des fake news.
01:10:34 - Mais moi je voudrais vous parler
01:10:36 des images
01:10:38 qui circulent sur les réseaux sociaux.
01:10:40 Et d'ailleurs, on a vu au début
01:10:42 le 7 octobre, d'habitude,
01:10:44 dans la guerre de l'image, en général,
01:10:46 les gens qui commettent des turpitudes
01:10:48 essayent de les cacher. Et sans faire
01:10:50 de comparaison, bien qu'on puisse la faire
01:10:52 en l'occurrence, les nazis voulaient cacher
01:10:54 leur crime. Ils ne voulaient pas
01:10:56 que ça se sache. Je veux dire,
01:10:58 les gens du Hamas, dans un premier temps,
01:11:00 se sont filmés, parce que tuer des Juifs,
01:11:02 c'est bien, ça fait d'eux un héros.
01:11:04 Donc ils se sont filmés en faisant leurs horreurs.
01:11:06 Mais moi ce qui me frappe,
01:11:08 c'est que depuis, il y a une profusion
01:11:10 d'images, et on peut être pris dans tout à fait de bonnes
01:11:12 foyers, je crois, Libé a publié
01:11:14 dans les photos,
01:11:16 la photo d'une petite
01:11:18 fille, et il s'avère en fait
01:11:20 que cette photo,
01:11:22 et c'est apparemment une intelligence
01:11:24 artificielle qui les aide à choisir
01:11:26 leur photo qui a fait l'erreur, que cette photo
01:11:28 était celle d'une petite fille dans un
01:11:30 tremblement de terre qui n'avait strictement rien à voir
01:11:32 avec la guerre. - En Turquie. - En Turquie.
01:11:34 Je vois sur les réseaux, moi,
01:11:36 des images, si vous voulez, en fait,
01:11:38 sauf à regarder la source,
01:11:40 c'est très difficile de savoir
01:11:42 si elles sont réelles, si elles parlent bien du fait
01:11:44 que... parce que très souvent, des images sont réutilisées.
01:11:46 On vous sort des images de 2014,
01:11:48 des eaux de guerre de Gaza-Israël,
01:11:50 qui n'étaient pas du tout... qui n'avaient pas du tout
01:11:52 commencé par un 7 octobre, de la même façon.
01:11:54 Donc,
01:11:56 je pense que même pour les gens très
01:11:58 honnêtes, c'est extrêmement compliqué aujourd'hui
01:12:00 avec cette circulation d'images.
01:12:02 - Fabrice Epelbois.
01:12:04 - C'est non seulement très compliqué, mais l'état
01:12:06 des technologies en matière de l'intelligence
01:12:08 artificielle, c'est que vous pouvez générer à peu près
01:12:10 n'importe quoi, et d'ici moins d'un an,
01:12:12 on pourrait même générer des images animées qui seront
01:12:14 absolument impossibles à distinguer de la réalité.
01:12:16 Et donc, on va vers un monde,
01:12:18 et on y est déjà à moitié,
01:12:20 où l'image ne sera plus
01:12:22 un facteur de preuve. Il faudra
01:12:24 trouver d'autres approches, et d'une façon
01:12:26 générale, notre rapport à la vérité,
01:12:28 qui date de Saint-Thomas, je crois, ce que je vois,
01:12:30 est sur le point de s'effondrer.
01:12:32 Donc, il va falloir reconstruire quelque chose. On va passer
01:12:34 par une période de téléportation. - Non, mais c'est terrible. Imaginez
01:12:36 quelqu'un qui imagine une vidéo...
01:12:38 qui fabrique une vidéo de quelqu'un de connu
01:12:40 en train de brûler un courant, ou de faire un truc pareil.
01:12:42 Vous mettez ça sur les réseaux, ça va être...
01:12:44 - Bien sûr. - Non, mais c'est hyper dangereux.
01:12:46 - Virginie Calmel, si on connaît un rayon
01:12:48 sur les nouvelles technologies, d'ailleurs. - Oui, mais je pense
01:12:50 que, alors, vous le savez, comme j'ai une école,
01:12:52 je suis particulièrement sensible à ça, je pense
01:12:54 qu'il faut absolument changer
01:12:56 les méthodes d'enseignement, et surtout
01:12:58 de développement de l'esprit critique
01:13:00 chez nos jeunes. Ça va être fondamental,
01:13:02 puisque on le sait déjà,
01:13:04 l'IA est capable, aujourd'hui, de faire parler
01:13:06 une personnalité, effectivement, quelle qu'elle
01:13:08 soit, en reconstituant sa voix,
01:13:10 et du coup, ce sera
01:13:12 imperceptible pour
01:13:14 le grand public de savoir si c'est vrai ou si
01:13:16 c'est faux. Donc, on va être obligé
01:13:18 de rentrer, effectivement, dans
01:13:20 un développement d'une forme de paranoïa
01:13:22 de la vérité, de savoir si, oui ou non,
01:13:24 on n'est pas en train de...
01:13:26 de... face à des fake news
01:13:28 ou carrément à des manipulations grossières.
01:13:30 Et pour ça, ça va pas
01:13:32 être simple. C'est pour ça que je pense qu'il faut
01:13:34 s'attaquer dès maintenant, et dès le plus jeune âge,
01:13:36 et je pense à nos
01:13:38 enfants, vraiment, à de l'éducation,
01:13:40 à du recul,
01:13:42 de la prise de recul de l'esprit
01:13:44 critique, et alors qu'on est dans un monde
01:13:46 de l'immédiateté et de l'extrême
01:13:48 rapidité, à au contraire,
01:13:50 et notamment les médias
01:13:52 traditionnels devraient se démarquer
01:13:54 justement en disant "stop",
01:13:56 on analyse, on vérifie
01:13:58 et ensuite on publie, pour
01:14:00 se redonner, à mon avis, un avantage
01:14:02 concurrentiel par rapport aux millions de
01:14:04 conneries qui vont circuler sur les réseaux
01:14:06 ou sur toutes sources...
01:14:08 - Vous avez dit que c'était la première image qui l'emportait
01:14:10 donc si on croit à toi...
01:14:12 - Malheureusement, mais je pense que ce n'est
01:14:14 pas ce qu'il faut faire. Aujourd'hui, malheureusement,
01:14:16 c'est le premier qui tire, qui malheureusement
01:14:18 gagne cette campagne de la
01:14:20 communication, mais qui est dramatique
01:14:22 puisqu'en fait c'est de la désinformation
01:14:24 et je pense que les médias
01:14:26 traditionnels, de toute façon, ils disparaîtront s'ils
01:14:28 rentrent dans cette
01:14:30 guerre de l'immédiateté,
01:14:32 parce que ça les décrédibilise complètement.
01:14:34 Libération va s'excuser,
01:14:36 tel journal va s'excuser, sauf qu'au bout d'un moment
01:14:38 c'est leur crédibilité totale qui s'effondre
01:14:40 et qui sera prêt à payer pour une
01:14:42 information qu'on considérera
01:14:44 comme totalement fausse. Donc je pense
01:14:46 qu'il faut, impérativement,
01:14:48 que les médias traditionnels se saisissent
01:14:50 d'un contrôle qualité et donc
01:14:52 lutte contre cette immédiateté
01:14:54 et cette volonté de
01:14:56 sortir immédiatement une info
01:14:58 qui se révèle fausse. - Le mot de la fin en
01:15:00 20 secondes Fabrice Eppelboin.
01:15:02 - J'ai peur que les médias
01:15:04 soient déjà en paït, on est dans le pays
01:15:06 qui recueille le moins de confiance
01:15:08 vis-à-vis de leurs médias.
01:15:10 Il y a, selon les dernières études
01:15:12 Reuters, 20% de la population
01:15:14 qui a confiance envers ces médias.
01:15:16 C'est l'un des scores les plus faibles de la planète.
01:15:18 Là-dessus, la messe est
01:15:20 dite pour insinuer. - Merci
01:15:22 beaucoup Fabrice Eppelboin d'avoir
01:15:24 été avec nous ce soir, enseignant, entrepreneur,
01:15:26 spécialiste de l'influence sur les réseaux sociaux.
01:15:28 Merci à tous les trois, merci Philippe
01:15:30 Billière. - Merci, à lundi.
01:15:32 - Avec Cécile de Ménibus bien évidemment,
01:15:34 qu'on embrasse, merci Elisabeth Lévy. - Vous me demandez
01:15:36 comment je vous ferais
01:15:38 agir dans une vidéo
01:15:40 fabriquée ? Qu'est-ce que je ferais de vous ?
01:15:42 - Ah ben Philippe
01:15:44 se ferait ça, je ne ferais pas
01:15:46 parler de sport,
01:15:48 je lui ferais dire des choses remarquables.
01:15:50 - Oh, vous avez fait le genre, tout le monde va penser
01:15:52 que c'est lui !
01:15:54 - Merci Virginie Calmel,
01:15:56 - Merci Jean-Genie Calvel ! - Merci Beaufeu !
01:15:58 - Et je vous ferai dire du bien des femmes !

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