A la une de cette édition, nous évoquerons la fourniture de mines antipersonnelles à Kiev par Washington : une nécessité selon le Pentagone, un scandale pour les ONG…
Nous reviendrons ensuite en France avec la mobilisation agricole qui se poursuit.
Et enfin, le gouvernement à l’épreuve d’une motion de censure à venir dans un contexte de morcellement de la fragile majorité.
Nous reviendrons ensuite en France avec la mobilisation agricole qui se poursuit.
Et enfin, le gouvernement à l’épreuve d’une motion de censure à venir dans un contexte de morcellement de la fragile majorité.
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00:00En France, TVL a démontré que l'on pouvait contourner
00:03les médias officiels de la propagande et du mensonge
00:06engraissés avec l'argent de vos impôts.
00:08En 2025, TVL va innover, s'adresser à de nouveaux publics.
00:12On se prépare à surprendre, à renouveler, à avoir de l'ambition,
00:16à faire toujours preuve d'audace.
00:18TVL prépare la chute de l'ancien monde médiatique.
00:21Alors aidez-nous à le faire vite et fort.
00:24Rejoignez par un simple don la communauté des amis de TVL,
00:27les amis de la liberté à tout prix.
01:00Retrouvez votre journal avec Terre de France,
01:05la collection entièrement fabriquée en France
01:07et qui défend nos valeurs traditionnelles.
01:09Terre de France.fr
01:26Madame, Monsieur, bonsoir.
01:27A l'œil de cette édition, nous évoquerons
01:29la fourniture de mines antipersonnelles à Kiev par Washington,
01:32une nécessité selon le Pentagone.
01:34Un scandale pour les ONG.
01:36Nous reviendrons ensuite en France
01:38avec la mobilisation agricole qui se poursuit.
01:41Et enfin, le gouvernement a l'épreuve d'une motion de censure
01:44à venir dans un contexte de morcellement de la fragile majorité.
01:53Après les missiles longue portée, les mines antipersonnelles,
01:56les Etats-Unis ont autorisé Kiev à avoir recours
01:58à ces armements très controversés.
02:00Élément d'explication.
02:02Mine antipersonnelle américaine,
02:03le signe d'une Ukraine aux abois face à l'avancée russe.
02:07Ces mots ne sont pas ceux d'un youtubeur pro-russe,
02:10mais du journal L'Express,
02:11pas franchement connu pour ses positions dociles à l'endroit du Kremlin.
02:15En annonçant mardi qu'ils vont fournir à l'Ukraine
02:17des mines antipersonnelles pour ralentir l'avancée de l'armée russe
02:20dans l'est du pays,
02:22les Etats-Unis donnent un atout pas décisif,
02:24mais a priori efficace à Kiev.
02:26Mais risquent en même temps de braquer l'opinion occidentale
02:29tant l'usage de ces mines est réputé catastrophique
02:32pour les populations civiles.
02:34Dans les années 1990,
02:36des campagnes de publicité massive d'ONG
02:38comme Handicap international,
02:40puis la création de l'ONG Amap humanitaire en 1999,
02:43auront largement participé de la médiatisation des mines
02:47qui ont surtout été l'apanage de conflits lointains
02:50en Asie du Sud-Est, en Birmanie notamment,
02:52mais aussi en Afrique, en Angola par exemple.
02:54En Ukraine, de telles mines ont été déployées au début du conflit
02:58par les Russes, faisant des milliers de victimes,
03:01des morts, mais aussi des soldats blessés à vie,
03:04privés d'un membre.
03:06Durant l'été 2023, ce sont des millions de mines
03:08qui auraient été déposées par Moscou dans l'oblaste de Zaporizhia.
03:12Dans la guerre moderne, où l'usage du drone a modifié une partie du combat,
03:16la bonne vieille mine a prouvé
03:17qu'elle avait encore une raison d'exister.
03:20L'usage de cette arme par l'Ukraine contre la Russie
03:23n'a a priori rien de plus choquant que l'inverse.
03:26En revanche, le parrainage nord-américain pose question.
03:30Tout d'abord, cela envoie un signal d'inquiétude
03:33vis-à-vis des capacités de Kiev à tenir face à Moscou.
03:36Ensuite, l'usage de ces mines a été condamné par la Convention d'Ottawa,
03:40adoptée en 1997 et signée par plus de 130 pays,
03:44mais pas par les Etats-Unis ni la Russie.
03:47L'Ukraine, état signataire qui a ratifié ce traité en 2005,
03:50avait renoncé à son engagement en 2022
03:53lorsque les forces armées ukrainiennes ont utilisé de telles armes à Izium,
03:57dans l'oblaste de Kharkiv, voisin du Donbass.
04:00La France, l'Allemagne ou encore le Royaume-Uni
04:02avaient tous ratifié ce traité.
04:05Allié de Washington, il se trouve aujourd'hui pris en porte-à-faux
04:08par les Etats-Unis ou plutôt par l'administration démocrate
04:10qui tire ces dernières cartouches avant la passation de pouvoir
04:14avec les équipes de Donald Trump.
04:16Si les Américains affirment que leurs mines sont bien différentes
04:19de celles des Russes, les qualifiant de non persistantes
04:22car pouvant s'autodétruire ou se désactiver,
04:24les ONG ne l'entendent pas de cette oreille.
04:27Et demain, en cas de cessation des combats,
04:30ce sont des civils qui sauteront sur les mines américaines,
04:32comme cela a longtemps été le cas au Vietnam et au Cambodge.
04:36La population ukrainienne, russophone ou non,
04:39pourrait donc payer le prix fort des mines de Washington
04:41pendant plusieurs années encore.
04:43Déjà avec les mines russes, depuis 2022,
04:45les Nations Unies ont recensé 407 civils de nationalité ukrainienne tués
04:50et 944 blessés.
04:52Les alliés des Etats-Unis, presque tous opposés par principe
04:56à l'usage des mines antipersonnelles, se sont montrés discrets.
04:59Emmanuel Macron, qui appelait la Russie à la raison le 19 novembre
05:03et dénonçait la, je cite,
05:04« posture escalatoire de Moscou sur la question nucléaire »,
05:08témoignera-t-il publiquement de l'hostilité de Paris contre les mines ?
05:12Face à cette livraison inédite d'armes,
05:14les Etats européens pourraient tirer leur épingle du jeu
05:17et condamner leur usage, tant côté russe qu'américain,
05:21pour faire entendre une troisième voie diplomatique
05:23qui semble être la direction envisagée
05:25après la victoire de Donald Trump aux élections américaines.
05:28Pas sûr cependant que les chefs d'Etat du vieux continent
05:30soient capables d'un tel positionnement.
05:36Les manifestations d'agriculteurs se poursuivent face à l'accord
05:40avec le Mercosur.
05:41Des actions sont menées partout en France,
05:43le point avec Renaud de Bourleuf.
05:45Dans les campagnes, la colère ne faiblit pas.
05:47La crainte des agriculteurs autour d'un possible accord de libre-échange
05:49entre l'Union européenne et le Mercosur sont toujours vives
05:52et des actions sont menées sur l'ensemble du territoire.
05:54Après les blocages d'autoroutes et de ronds-points,
05:56la grande distribution est visée par les manifestants,
05:58avec des actions menées devant les centrales d'achat à Leclerc,
06:00à Ruffec, en Charente ou à Béchac et Caillaux ou en Gironde,
06:03ou encore une plateforme ALDI ciblée dans le Tarn,
06:05à l'initiative de la coordination rurale
06:06d'un des principaux syndicats paysans.
06:08Une action particulièrement visible est le blocage du port de Bordeaux,
06:11organisé mercredi soir par une centaine d'agriculteurs,
06:13à l'initiative de la coordination rurale 47
06:15du département voisin du Lot-et-Garonne.
06:17Ce jeudi, toujours présents, ils ont commencé la journée
06:19en déversant des ordures et des déchets devant toutes les entrées,
06:22empêchant son accès à certains camions-citernes.
06:24Ils ont été rejoints par d'autres manifestants,
06:26notamment ceux qui ont quitté Béchac et Caillaux à quelques kilomètres,
06:28où ils ont bloqué une centrale d'achat à Leclerc pendant plus de 24 heures.
06:32Le grand port maritime de Bordeaux est le septième port du pays
06:34par son trafic commercial.
06:35Notons que l'action des manifestants ne cible pas seulement le Mercosur,
06:38mais aussi les importations céréalières venues de plusieurs pays d'Europe,
06:41notamment l'Ukraine.
06:42Les responsables de la coordination rurale 47 ont dénoncé
06:45la concurrence déloyale provoquée par l'import de ces céréales
06:48qui ne sont pas soumises aux mêmes normes.
06:50Une autre grande ville pourrait être ciblée, il s'agit de Toulouse.
06:53Déjà, les agriculteurs de Haut-de-Garonne
06:55se sont donnés rendez-vous mercredi soir sur le rond-point d'entrée
06:57de Castelnau d'Estréfont, à quelques kilomètres de Toulouse,
07:00et ont l'intention d'intervenir dans la ville rose dans les prochains jours.
07:03Tandis que la coordination rurale continue de s'activer,
07:05la FNSEA a levé le pied après avoir concentré ses actions
07:08sur la journée de lundi et mardi.
07:09Le syndicat, promoteur d'une agriculture industrielle intensive et mécanisée,
07:13s'oppose à l'accord Mercosur seulement pour son vol agricole.
07:16Ils sont favorables à un accord commercial qui ne concerne pas l'agriculture,
07:19autrement dit un accord de libre-échange qui ne serait pas vraiment du libre-échange.
07:22Une contradiction qui leur permet d'être d'accord en même temps avec tout le monde.
07:25Reste que leurs contradictions sont dénoncées par la coordination rurale
07:28ainsi que par la Confédération Paysanne,
07:30syndicat né d'une scission de la FNSEA et clairement marqué à gauche.
07:34Ainsi, le président de la FNSEA, Arnaud Rousseau, s'est expliqué mercredi
07:37sur les investissements du groupe Avril, dont il préside le conseil d'administration, au Brésil.
07:41En fait, on a investi, au nom, encore une fois, des agriculteurs français,
07:46dans de l'oléochimie.
07:47Vous savez, l'oléochimie, c'est ce qui va remplacer demain le pétrole,
07:50qui va nous permettre de décarboner.
07:52Ce jeudi, la coordination rurale a avancé que le groupe Avril
07:55importerait massivement du Cosa OGM depuis le continent américain,
07:58avec 23 000 tonnes à cheminer la veille sur le port de Rouen.
08:01La Confédération Paysanne a, elle, choisi d'affirmer son opposition à l'accord de libre-échange
08:05en manifestant à Bruse, en île Évilaine, devant le site du groupe agro-industriel Avril.
08:10Pendant ce temps, Paris fait mine de s'intéresser au dossier.
08:12Ce jeudi, le ministre de l'Agriculture, Annie Gennevard, s'est déplacée dans le Pas-de-Calais.
08:16C'était sa première visite sur le terrain depuis le retour des paysans dans la rue.
08:19Elle a visité une exploitation au nord-est de Béthune,
08:22puis un établissement d'enseignement agricole d'Arras.
08:24Une visite de communication, alors que Paris n'aura pas le dernier mot sur l'accord avec le Mercosur.
08:29C'est à Bruxelles que la décision sera prise.
08:31La France ne peut pas mettre de veto
08:32et ne réunira probablement pas assez de pays pour réunir une majorité qualifiée.
08:39Les agriculteurs dans la rue et la majorité gouvernementale menacées de l'extérieur,
08:44mais aussi de l'intérieur, éléments d'explication.
08:47Un gouvernement précaire les mobilisations des agriculteurs
08:50Les menaces de grèves ferroviaires et aériennes mettent les équipes Barnier à rude épreuve.
08:55Héritier d'un bilan déplorable en matière de finances publiques
08:58et devant, composé avec une conjoncture économique européenne maussade,
09:02le gouvernement dit de « socle commun » est dans le dur.
09:06L'épreuve budgétaire, véritable saga de l'automne, a donné lieu à des échanges houleux.
09:11Le gouvernement comptant d'une part sur la droite sénatoriale
09:14et d'autre part sur le 49-3 pour se dépêtrer d'une séquence délicate.
09:19Il devra également faire face à une motion de censure des gauches.
09:23Jusque-là, rien de très nouveau, sauf que le Rassemblement national
09:27pourrait finalement joindre ses voix à la motion et faire tomber l'exécutif.
09:31Une hypothèse que n'envisageait pas Marine Le Pen,
09:34qui disait au début de la mandature qu'elle considérait la politique.
09:38Du pire comme la pire des politiques, l'idée étant pour le RN de rester dans l'opposition
09:42tout en ne faisant pas tomber un gouvernement de centre droit
09:46qui serait dans tous les cas moins dangereux que le Nouveau Front populaire
09:49ou qu'une alliance de centre-gauche.
09:51Le RN pourrait cependant changer son fusil d'épaule et cela pour deux raisons.
09:56D'une part, le parti s'est vu ostraciser à l'Assemblée
09:59avec plus de députés que lors de la précédente législature.
10:02Il n'a plus aucune vice-présidence ou poste d'importance au palais Bourbon.
10:07Par ailleurs, aucun de ses amendements n'a été retenu lors des débats budgétaires.
10:11D'autre part, le RN a toujours tendance à orienter sa stratégie
10:15en fonction des sondages plus qu'en fonction d'un corps idéologique cohérent.
10:18Or, un sondage IFOP publié il y a six jours atteste que
10:2257% des sympathisants du RN sont favorables à ce que le gouvernement Barnier soit renversé.
10:28Côté écologiste par exemple, cette demande n'est qu'à 50%
10:32mais le parti de Marine Tendelier demeure sûr de son fait et votera la motion
10:36car l'appareil écologiste répond à des idées, pas à des sondages.
10:40L'hypothèse motion de censure prend ainsi de l'épaisseur
10:43dans la foulée de l'inexorable 49-3 mais demeure incertaine.
10:47La balle est dans le camp de Marine Le Pen et d'une certaine manière de Michel Barnier
10:50qui devra tenter de lui offrir une victoire sans fâcher l'aile gauche de la coalition au pouvoir.
10:55Et c'est là l'autre élément qui menace la majorité gouvernementale,
10:58ses agitations internes.
11:00Ainsi, la mayonnaise n'a toujours pas prise depuis l'arrivée aux manettes de Michel Barnier.
11:04Incarnation d'une droite un peu à l'ancienne,
11:06il cohabite difficilement avec les moiseux de la génération Attal.
11:10Les macronistes contraints de partager le pouvoir avec le monde d'avant
11:14sont vexés de perdre leur monopole
11:16quand les LR tentent de leur côté de marquer leur territoire
11:19alors qu'ils sont largement minoritaires à l'Assemblée mais majoritaires au Sénat.
11:23Au gouvernement, des petites passes d'armes toutes superficielles
11:26mais significatives ont montré les divergences des partis en présence.
11:30Si les anicroches retaillot-migo n'ont pas duré,
11:33d'autres semblent plus embêtantes à l'image du ministre de l'économie Antoine Armand
11:37qui s'est permis de mettre en garde son chef de gouvernement Michel Barnier
11:40via un entretien de Le Parisien sur le risque d'un trop-plein d'impôts pour les entreprises.
11:44Le ministre de l'écologie Agnès Pannier-Runacher
11:47y va aussi régulièrement de son petit couplet vaguement dissident
11:51et pourrait finir par démissionner pour faire son petit coup politique
11:54avant l'équidation de l'exécutif.
11:57En dehors du gouvernement, c'est aussi côté parlementaire que le bas blesse.
12:00Ainsi, l'ancien Premier ministre Gabriel Attal n'a pas digéré son éviction très rapide de Matignon.
12:05Le monsieur Moiseux doit faire face avec Bruno Le Maire
12:08et même Elisabeth Borne aux tracasseries des parlementaires de gauche
12:12mais aussi de droite LR vis-à-vis de leur bilan en matière de déficit des finances publiques.
12:16Ainsi, les trois larons sont passés devant des commissions sénatoriales et à l'Assemblée nationale.
12:21Si leur rôle dans le chaos budgétaire semble indéniable,
12:24voir leur nouveau petit camarade les attaquer n'apparaît pas très sport.
12:28Si la majorité gouvernementale n'est pas évincée par les oppositions,
12:32elle pourrait ainsi tout bonnement imploser.
12:34Mais il sera difficile pour Emmanuel Macron de recoller les morceaux
12:37puisque sa voix pèse de moins en moins.
12:39Le jeune président pas éligible en 2027 n'est plus l'avenir de sa famille politique
12:44et encore moins celle de ses nouveaux alliés LR.
12:46La question est donc aujourd'hui, le gouvernement passera-t-il l'automne ?
12:50Et si oui, passera-t-il l'hiver ?
12:56L'actualité en bref en France.
13:01La réforme des retraites va-t-elle être retirée
13:03alors que la niche parlementaire de la France insoumise
13:05doit se tenir jeudi 28 novembre à l'Assemblée nationale ?
13:08Leur proposition de ramener l'âge de départ de 64 à 62 ans
13:12a été adoptée mercredi en commission des affaires sociales.
13:14Le texte a été approuvé avec les voix de la gauche et du RN
13:17qui avaient déjà proposé en octobre une proposition similaire.
13:20Mais la gauche ne l'avait pas soutenue.
13:21Le texte qui sera donc débattu dans l'hémicycle dans une semaine
13:24vise à abroger non seulement la réforme Born
13:27mais aussi la réforme Touraine de 2013.
13:29Il s'agit de ramener la durée de cotisation de 43 à 42 annuités.
13:34Travailler plus sans gagner plus.
13:36Mercredi, le Sénat a voté l'insertion dans le budget 2025
13:39d'une mesure appelée Contribution de solidarité par le travail.
13:42Il s'agit de faire travailler les actifs 7 heures de plus sur une année
13:45sans être rémunéré en échange.
13:47L'idée est de soutenir le secteur de l'autonomie.
13:49Le texte doit être débattu dans les prochains jours
13:51lors d'une commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs.
13:55Hausses et dépenses dans la santé,
13:56c'est ce qui ressort du rapport annuel sur les comptes de la santé
13:59publié jeudi par la Direction de la recherche et des études
14:01de l'évaluation des statistiques.
14:02L'adresse concernant les dépenses médicales,
14:04les Français ont ainsi dépensé 3660 euros en moyenne en 2023,
14:07soit 5% de plus que lors de l'exercice précédent.
14:10Une hausse portée par la consommation de soins hospitaliers
14:12et soins de ville avec 5% en plus et de médicaments avec 3% en plus.
14:16Les soins hospitaliers représentent désormais
14:17près de la moitié des dépenses totales de santé, soit 122 milliards d'euros.
14:21L'augmentation des rémunérations, notamment des indemnités
14:23pour les gardes de nuit et de week-end,
14:25a accentué cette hausse dans le secteur public.
14:26De nouveaux traitements ou médicaments, souvent plus coûteux,
14:29sont également disponibles et contribuent à augmenter les dépenses,
14:32bien que le nombre de bois de médicaments remboursables est diminué de 1,1%.
14:35Les ménages doivent payer, après les remboursements,
14:38274 euros par an et par personne.
14:41Certains soignants n'auront pas les applaudissements de 20 heures.
14:44Mercredi, l'Ordre des médecins a présenté les résultats d'une enquête déclarative
14:47sur les violences sexistes et sexuelles au sein de leur milieu professionnel.
14:50Près de la moitié des médecins femmes
14:51déclarent avoir été agressés par un autre médecin,
14:54le plus souvent pendant leurs études.
14:56La plupart des sondées évoquent une omerta sur cette question
14:58avec des victimes qui, lorsqu'elles parlent,
15:00sont discriminées pour la suite de leur carrière,
15:02avec des non-obtentions de postes par exemple.
15:08Et à présent, l'actualité en bref à l'international.
15:15Un vilain petit, petit canard à la Commission européenne.
15:18Mercredi, un accord a été trouvé à Bruxelles
15:21entre les différentes forces politiques pour approuver les six vice-présidents.
15:24Parmi eux, un membre du parti de Giorgia Meloni Fratelli d'Italia,
15:29nommé au portefeuille de la cohésion territoriale.
15:31Les socialistes français ont menacé de ne pas s'aider d'accord avec les autres groupes
15:35si l'italien conservait son titre de vice-président,
15:38mais ils ne sont que 13 sur 136.
15:40Les nominations du hongrois Oliver Varelli à la santé et au bien-être animal
15:45avaient également suscité quelques oppositions,
15:47tout comme celle de la socialiste espagnole Teresa Ribeira,
15:50actuelle ministre de l'écologie de Pedro Sanchez,
15:53mise en cause par des élus de droite
15:54dans les inondations meurtrières qui ont frappé son pays.
15:58Google sous la pression de Washington.
16:00Le gouvernement américain a demandé hier mercredi à l'appareil judiciaire
16:04de forcer Google à se séparer de son navigateur Chrome,
16:07accusé de pratiques anticoncurrentielles.
16:10Ce jugement fait suite à la condamnation de Google
16:13pour maintenir son monopole dans la recherche en ligne.
16:15Le ministère de la Justice veut aussi interdire à Google
16:18de conclure des accords avec les fabricants de smartphones
16:21pour imposer son moteur de recherche par défaut.
16:23Google domine largement la recherche en ligne,
16:26représentant 90% du marché mondial
16:28et 94% sur les smartphones.
16:30Les autorités veulent aussi empêcher Google
16:32de tirer profit de son système d'exploitation pour mobile Android
16:35pour promouvoir ses autres produits.
16:38Tête couronnée et nez poudrée.
16:40Lundi, en Norvège, Marius Borg-Oebi,
16:43fils de la princesse Mette Marit,
16:45et donc beau-fils du prince ériché Aakon,
16:47a été arrêté pour viol.
16:48Mercredi, la police norvégienne a annoncé
16:51qu'un deuxième soupçon de viol était apparu pendant l'enquête.
16:53Depuis plusieurs années, Marius Borg-Oebi,
16:56surnommé le presque prince,
16:57défraie la chronique en Norvège par ses relations
17:00avec des mannequins et des influenceuses,
17:02mais aussi ses ennuis judiciaires.
17:03En août 2023, il a été arrêté pour violence domestique
17:07envers une ancienne compagne.
17:08Il avait alors reconnu avoir été sous l'emprise
17:10de l'alcool et de la drogue.
17:12En septembre 2024, il a été de nouveau arrêté
17:15pour avoir enfreint l'ordonnance d'éloignement
17:17qui lui interdit tout contact avec la plaignante.
17:19Les Norvégiens ont aussi découvert son goût pour les objets précieux
17:22qu'il volait avant de revendre sur Internet.
17:24Pour l'affaire de viol dont il est maintenant accusé,
17:27il plaide non coupable.
17:32Ce soir, immédiat et un zoom sur l'enseignement
17:35avec Philippe Némeau,
17:36ainsi que la chronique de l'avocat Gilbert Collard
17:39sur la chaîne YouTube Formacourt de TVL.
17:41C'est la fin de cette édition.
17:43Merci de votre fidélité et à demain.
17:52Sous-titrage Société Radio-Canada