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Retrouvez l'édito politique de Françoise Degois

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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-11-28##

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Transcription
00:00— Alors la politique, on en parle. Vite fait, Françoise. Françoise... — Vite fait, comme vous allez. — Bah vite fait. Ha ha ! Vite fait.
00:07— On fait que ça, la politique, mon ami. — Mais je me mets à la place des auditrices et des auditeurs. Pfff ! Quel embrouillat minime !
00:14— Oui, mais ils adorent. Les Français sont très politiques. Alors ils disent qu'ils en aient marre. Mais en fait, ils adorent.
00:18— Ils adorent, mais ils s'inquiètent aussi. — Oui, oui. Les deux, mon capitaine. Les deux, les deux. Alors ?
00:23— Ah oui. Alors censure, pas censure. Sur le texte Sécurité sociale, dès lundi, 49 fois de lundi, censure mercredi prochain ou pas ?
00:33— Bah en tout cas... — Le RN se réunit dans l'après-midi, ici. — Le RN se réunit. Mais je voudrais quand même dire
00:37deux mots sur Michel Barnier, parce que Michel Barnier, c'est quand même le Premier ministre au bout du rouleau.
00:42Oui, oui. Tous les interlocuteurs qui l'ont vu hier, que ce soit à la gauche ou à la droite, décrivent toujours la même scène.
00:47Un homme éreinté, épuisé, surtout totalement résigné, et qui n'a aucune intention de céder sur rien et surtout pas à Marine Le Pen.
00:54Il a dit non à Marine Le Pen sur le tarif de l'électricité. Il a dit non à Boris Vallaud et Patrick Cannaire, les deux derniers chefs
01:01de groupes socialistes, en l'occurrence Assemblée et Sénat. Il dit non à tout. Alors vous savez que Marine Le Pen, jusqu'à hier soir,
01:07a essayé avec son État-major d'arracher ses exigences à Michel Barnier. Alors à l'heure où je vous parle, donc il est 7 h 50, il y a une,
01:15eh bien, ça marche absolument pas. Et bien sûr, on ne parle plus que de la censure du Rassemblement national. On en parle partout.
01:21D'ailleurs, Sarah Legrain est députée. Ça bruit. Les députés RN à l'Assemblée nationale ne se gênent plus.
01:28Mais ils ne se gênent plus, les députés RN, pour dire...
01:32Vous attendez avec impatience la chute du gouvernement et le vote des RN. Vos alliés, finalement, sont vos alliés pour faire tomber le gouvernement.
01:40C'est plutôt qu'ils sont responsables du fait qu'on ait eu aussi longtemps ce gouvernement illégitime et qu'on se retrouve avec ce budget-là.
01:49Parce que je vous rappelle que c'est eux qui ont quand même permis de rejeter le budget de progrès que nous avions fait adopter avec le nouveau Front populaire.
01:55Bon, en tout cas, on ne parle que de ça. La censure entre le 5 et le 7 décembre. Jean-Philippe Tanguy ne s'en cache pas.
02:01Alors pourquoi il y a un tel changement, quand même ? C'est important de le dire parce que la politique, c'est de la psychologie.
02:05Je pense que Marine Le Pen, en regardant le 20h de TF1 de Michel Barnier, qui était totalement crépusculaire, a compris qu'elle n'obtiendrait rien.
02:12Et peut-être qu'il y a un changement. Peut-être que Marine Le Pen a décidé de partir sur ce qu'une partie de son État-major propose, la présidentielle anticipée.
02:21— Elle est réticente. — Je ne sais pas si elle est réticente. En tout cas, il y a un cheminement qui se fait.
02:26La présidentielle anticipée, c'est la seule qui est prête avec Jean-Luc Mélenchon pour la France insoumise.
02:31— Oui, mais elle aussi... Écoutez, elle a un coup prêt, Marine Le Pen. Le 3 février, c'est la décision des juges dans l'affaire des assistants parlementaires.
02:42Le 3 février... — Non, c'est le 31 mars. — Le 31 mars. Le 3 février, 31 mars. Donc ça veut dire que qu'est-ce qui peut la sauver, à part une crise qui la protège ?
02:49Excusez-moi. La politique, c'est aussi une affaire de logique, mon cher Jean-Jacques Bourdin. — Oui, c'est sûr.
02:54— Nous parlerons de la démission du président tout à l'heure, Françoise. — Oui, avec plaisir. 63% des Français, désormais...
03:00— Non, je vous dis ça, parce que maintenant, c'est au cœur des discussions, aussi, une éventuelle démission.
03:06— 63% des Français sont pour. Je vous rappelle que d'habitude, c'est la FI qui demande la démission. Donc on a l'habitude.
03:13C'est une petite musique qui ronronne depuis septembre. En revanche, quand vous avez Charles de Courson dans la même journée
03:18et Jean-François Copé qui disent « La seule solution, désormais, c'est qu'Emmanuel Macron démissionne », eh bien on peut se poser
03:23une petite question. C'est un climax comme ça, un climax. On verra où ça va aller. — Ben, climax... — Climax max.
03:29— Il est 7 h 53. Vous êtes sur Sud Radio.

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