Retrouvez l'édito politique de Françoise Degois
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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-11-26##
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00:00— C'était fort. — Très fort. Quelle avocate. Elle n'a commis aucune erreur, je pense, dans cette prise de parole, depuis le début, depuis le procès.
00:10— Elle n'a commis aucune erreur. Elle est droite. Elle est droite. C'est une femme... — Exceptionnelle.
00:16— Exceptionnelle. Maître Zavarro. — Il n'y a que des femmes exceptionnelles dans ce procès. Gisèle Pellicot est l'avocate de Dominique Pellicot.
00:22Non mais c'est vrai. C'est très puissant. — C'est vrai, Françoise. Les femmes sont exceptionnelles dans ce procès.
00:28— Bien. Ça soulève aussi le problème du consentement. Mais j'en parlerai tout à l'heure avec Yael Brown-Pivet, qui est présidente de l'Assemblée nationale,
00:35puisque nous verrons si la loi va changer ou pas. Et si elle souhaite que la loi change. Les jours se suivent et se ressemblent sur le front de la censure.
00:43Là, nous parlons de politique, Françoise, avec des positions de plus en plus illisibles. Que se passe-t-il ? Nous ne comprenons plus rien.
00:50— Ça s'appelle des nœuds dans la tête, vous savez. Alors là, plus ça avance, on est dans le précipité. Et plus les nœuds sont lourds...
00:56Je sais pas comment on va les défaire façon Coluche. Alors on commence d'abord par la gauche, qui se divise déjà très violemment sur la proposition
01:03de loi irréelle de LFI sur l'apologie du terrorisme, une stratégie de LFI à laquelle nous sommes habitués désormais, mais cette fois,
01:09qui ébrèche vraiment un peu plus encore le Nouveau Front populaire. Rarement, on a vu, on a lu des réactions aussi virulentes, même du très calme Olivier Faure,
01:17qui habituellement temporise. Là, ce week-end, Olivier Faure, il était déchaîné. Il a tapé comme un sourd sur LFI. Et puis il y a cette censure à venir.
01:24Et là, alors là, le PS retombe depuis quelques jours dans ce qui a toujours fait son charme, une sorte de cote mal taillée entre toutes les sensibilités
01:33et un discours, disons, quasiment illisible, de la part notamment de Boris Vallaud, le patron du groupe socialiste. — Je n'ai pas très bien compris quelle était sa position.
01:40— Alors on censurerait, sauf si rien n'est clair ni dans le sauf ni dans la censure. Ça fait furieusement penser... Vous savez, Jean-Jacques...
01:47Pierre Moscovitz, oui, qui nous avait expliqué quand il était ministre des Économies de François Hollande que la hausse des impôts, en fait, était en baisse.
01:54Il y avait une baisse de la hausse. Bon, là, on est dans le langage socialiste, parce que derrière ces phrases un peu obscures, je vous explique pourquoi
02:01il y a quand même la vélocité du PS de retrouver sa crédibilité de parti de gouvernement, de ne pas être l'instrument du chaos.
02:07C'est compliqué quand même, je le dis en termes de cohérence politique, quand depuis le 7 juillet, vous ne cessez de dire que ce gouvernement,
02:13finalement, n'est pas légitime et que quand vous avez les moyens d'appuyer sur le bouton, eh ben vous ne le faites pas.
02:18— Oui, l'instrument du chaos, c'est le même raisonnement au Rassemblement national. On ne veut pas être l'instrument du chaos.
02:26— Les nœuds dans la tête de Marine Le Pen. Ah bah oui, Marine Le Pen, elle pendule au gré des émotions. Alors hier, vous savez qu'elle était venue chercher
02:32une victoire politique chez Michel Barnier. Elle avait besoin de pouvoir sortir et de dire « J'ai obtenu 3 milliards, par exemple, sur la taxe de l'électricité ».
02:42Eh ben elle est tombée face à Michel Barnier, totalement inflexible. C'est un dur, Michel Barnier, sous ses airs de bon père tranquille.
02:50— Il a l'habitude de négocier. Il a négocié le Brexit. — Oui, il a négocié beaucoup. Mais là, Marine Le Pen était totalement désappointée.
02:56On a vu sa tête quand elle est sortie. Elle pensait vraiment qu'il y avait un côté « Retire-moi ou je fais un malheur ».
03:02Et je pense que Michel Barnier était dans une logique « Fais-le, ton malheur ». Voilà. Je pense qu'il y a un côté absolument comme ça.
03:08Donc elle en est toujours au même point, Marine Le Pen. Censurée, hors-notes censurée, nœud dans la tête, je vous le disais.
03:14— Oui. Et que se passe-t-il si concrètement le gouvernement est renversé ?
03:19— Alors là, on a fait déjà tous les trucs imaginables politiques. Parlons surtout des choses concrètes. Vous savez que depuis quelques jours,
03:28on attend les machins de l'apocalypse nous expliquer que peut-être les fonctionnaires ne seront pas payés. Je dis tout de suite que c'est faux.
03:33Mais le shutdown aux États-Unis n'existe pas en France. C'est-à-dire que s'il n'y a pas d'accord sur le budget, c'est le budget de l'année précédente qui s'applique,
03:40avec quand même un passage par le vote des députés qu'on autorise, qui autorise le gouvernement à lever l'impôt.
03:46C'est un peu technique, mais ça veut dire en tout cas que les retraites, les fonctionnaires seront payés.
03:50Et puis alors, il y a des gens extrêmement éclairés qui... C'est le concours Lépine, hein, des idées les plus bêtes qui soient.
03:56Alors là, on nous parle maintenant d'un gouvernement technique. Donc tous les gens qui plaident pour le gouvernement technique,
04:01je leur explique juste une chose. Le gouvernement technique, eh bien, plus vous dépolitisez un gouvernement, plus la politisation aux extrêmes vous rattrape.
04:09Il y a juste un exemple, hein. Faites 500 kilomètres, allez en Italie. Mario Draghi, formidable président du conseil, hein.
04:16Monsieur Europe. Gouvernement technique, ça donne quoi ? Giorgia Melloni derrière, raz-le-marée, installé à la tête de l'Italie et pour longtemps.
04:24Allez-y, hein, sur l'extrême droite, les amis. Allez !
04:26Il y a Françoise de Goa avec nous le matin sur l'antenne de Sud Radio. On vous retrouve tout à l'heure, Françoise, 7h50. De nos auditeurs sont là.