Retrouvez l'édito politique de Françoise Degois
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##L_EDITO_POLITIQUE-2024-10-01##
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NewsTranscription
00:00Bonjour François. Bonjour mon cher Jean-Jacques. Bonjour François. Il a du pain sur la planche. Il, c'est Michel Barnier évidemment.
00:06Cet après-midi
00:07exercice de funambule
00:09de funambule pour le Premier Ministre. Ah bah Jean-Jacques c'est même de la conduite sur verglas, vous voyez. D'ailleurs Michel Barnier ne sollicitera pas le vote de confiance.
00:16Bon il n'est pas le premier à ne pas le solliciter. Elisabeth Borne, pareil, Gabriel Attal également. Alors imaginez là, tac, vous avez l'hémicycle.
00:23Monsieur Chargé, regardez, vous êtes Michel Barnier, vous êtes à la tribune. À sa gauche, qu'est-ce qu'il voit ? Bah il voit la gauche.
00:29Grosse masse, 193
00:32députés et qu'il ne lui fera aucun cadeau la gauche. Et pourquoi lui en ferait-elle d'ailleurs ?
00:36Rien dans ce qui se décide ne peut correspondre à une quelconque
00:39politique sociale, les hausses d'impôts qu'on nous annonce, auxquelles Michel Barnier prépare les Français, en parlant de situations gravissimes des comptes publics,
00:46les déclarations de Bruno Retailleau sur l'immigration ou l'état de droit, la suppression de l'AME,
00:52mais avec moi aussi avec grand plaisir, l'AME dans les tuyaux et la gauche bien sûr défendra une motion de censure qui ne sera pas
00:58votée, évidemment. À l'extrême droite, tac, il se tourne. Ah, qu'est-ce qu'il y a ? Marine Le Pen,
01:02d'elle et d'elle seule dépend la durée de vie de ce gouvernement.
01:05Il faudra donc lui donner des gâches cet après-midi et d'ailleurs, vous savez très bien, vous connaissez la musique Jean-Jacques,
01:11toutes les caméras vont faire ce qu'on appelle des plans de coupe et des zooms
01:14sur les visages pour capter les réactions du groupe du Rassemblement National, notamment celle de Marine Le Pen.
01:19Contente, pas contente, elle sourit, elle sourit pas. Si on nous avait dit un jour qu'on vivrait ça, bah franchement on l'aurait pas cru.
01:25Et puis face à lui, il y a ce qu'on appelle le bloc central.
01:28Ce bloc...
01:29Ça veut tout dire et rien dire.
01:31Merci Jean-Jacques Bourdin, celui qu'il faut convaincre, alors là, c'est là qu'arrive le verglas, il faut le convaincre sans perdre les Républicains et l'ARN.
01:39Il faut lui donner des gâches. Ce bloc, vous le savez, est traversé par le doute et pas seulement l'aile gauche. Hier, la présidente de
01:44l'Assemblée, Yael Prompivé, a fait part de son malaise, justement, parlons-en, face aux déclarations de Bruno Retailleau sur l'étroite de droit qui ne serait pas intangible.
01:52Cette phrase, Jean-Jacques, elle est terrible.
01:54Remise en cause de l'état de droit.
01:57Et attention, attention, et d'ailleurs c'est un vrai débat, ce qu'a dit Bruno Retailleau n'a pas été... Cette remise en cause de l'état de droit, ça n'a pas été
02:05remarqué vraiment. Or, il y en a un qui l'a remarqué, c'est Emmanuel Macron.
02:09Oui, alors Emmanuel Macron l'a remarqué. Pourquoi est-ce qu'on dit attention ? Parce que Trump aurait pu la prononcer, cette phrase.
02:14Bolsonaro aurait pu la prononcer, cette phrase.
02:17Javier Milleis, en Argentine, le libertaire libéral.
02:22Orbán, bien sûr, ça veut dire qu'on peut toucher dans leur esprit, à l'esprit de Bruno Retailleau,
02:26au pilier de la démocratie, l'état de droit qui a garanti, je rappelle, les mêmes droits à tous et qui ne se découte pas, Jean-Jacques,
02:32au gré de nos émotions et de nos obsessions identitaires.
02:36Alors, je vous parle d'Emmanuel Macron parce que je suis persuadé qu'il a remarqué cela. Oui, alors Emmanuel Macron, dans tout ça, il regarde.
02:42Et on le dit un peu KO, Jean-Jacques, un peu blousy, un peu grognon, en tout cas,
02:47le Président s'attache depuis des jours à rappeler qu'il n'a pas choisi ce gouvernement, qu'il n'a fait aucun arbitrage et s'agace,
02:54justement, des déclarations, notamment de Bruno Retailleau. Il est vrai qu'on peut prêter tous les défauts à Emmanuel Macron,
03:00mais il est certain que les propos sur l'immigration et l'état de droit ne peuvent pas satisfaire le Président. D'ailleurs, hier,
03:06il a fait envoyer la troupe, Emmanuel Macron. Personne ne l'a noté.
03:09Mais vous pensez que Yael Brown-Pivet est arrivé comme ça sur les plateaux en disant « Je ne suis pas d'accord ». Eh bien, non.
03:14Ça, c'est Emmanuel Macron. Tout cela est encore mis au vote. C'est car Macron ne sait pas vraiment de quel côté va tomber la pièce.
03:20Si ce gouvernement lui sert à sa survie, eh bien, il le soutiendra. S'il ne lui sert pas, lui aussi frappousse.
03:25Il y a Sacha Houllier, très intéressant,
03:28macroniste de la première heure, qui, aujourd'hui, a pris ses distances,
03:32qui est non inscrit à l'Assemblée nationale député de la Vienne, sera mon invité tout à l'heure, de 8h30 à 9h.
03:38Il est 7h53.