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La censure du Premier ministre Michel Barnier "n'est pas inéluctable" s'il "accepte de négocier" avec le Rassemblement national sur les textes budgétaires, assure Marine Le Pen dans un entretien à la Tribune dimanche, où elle affirme "rester constructive".

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Transcription
00:00Marine Le Pen pousse une nouvelle fois la porte des négociations
00:04dans les colonnes de la tribune dimanche.
00:06La censure n'est pas inéluctable.
00:08Il suffit que M. Barnier accepte de négocier.
00:11Il est issu d'une famille politique qui a 47 députés.
00:15Cela devrait pousser à la discussion.
00:17Le Rassemblement national maintient la pression sur le gouvernement.
00:20La balle est entre les mains du gouvernement.
00:22Il lui reste quelques heures.
00:24Nos lignes rouges, elles prévalaient hier.
00:27Elles prévalent encore aujourd'hui.
00:29Si le gouvernement ne veut pas bouger, alors nous voterons la censure.
00:32Mais négocier ne semble pas à l'ordre du jour,
00:35comme l'a précisé dans un entretien au Parisien
00:37le ministre du Budget et des Comptes publics.
00:39Le compromis n'est pas le chantage.
00:41Nous avons été responsables, à chacun maintenant de l'être.
00:44L'heure est trop grave.
00:46Censurer ce texte reviendrait à censurer un accord démocratique.
00:49Une situation étouffante pour Michel Barnier
00:52en déplacement au Téléthon.
00:55On n'est pas dans l'Assemblée.
00:57C'est plus calme.
00:59Sans majorité, le gouvernement pourrait dégainer l'article 49.3
01:02et s'exposer à une motion de censure de la gauche
01:05et du Rassemblement national.

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