Regardez Les auditeurs ont la parole avec Céline Landreau et Vincent Parizot du 29 novembre 2024.
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00:00Les auditeurs ont la parole, Vincent Parizeau et Céline Landreau, en direct du marché de Noël de Reims.
00:07On va parler évidemment du marché de Noël de Reims, mais de tous les autres marchés de Noël tout à l'heure, n'hésitez pas,
00:14si vous aimez beaucoup ce rendez-vous annuel, si vous êtes participé peut-être d'ailleurs en tant qu'exposant,
00:19vous aurez la parole évidemment au 32 décembre. On va parler du spectacle que certains qualifient de lamentable,
00:25donné hier soir à l'Assemblée nationale par ces deux députés qui ont failli en venir aux mains.
00:30Mais évidemment, Notre-Dame, priorité à l'actualité, la fin de la visite de chantier, Emmanuel Macron est sur place.
00:37La réouverture, ce sera la semaine prochaine. On sera avec Bruno qu'on va retrouver dans un instant, mais Nicolas a fait aussi le 32-10.
00:44Bonjour Nicolas. Bonjour M. Parizeau, bonjour Mme Landreau. Vous faites partie de ces milliers de donateurs.
00:50Eh oui, tellement touché, ému et sentant que Notre-Dame, c'était une partie de nous, j'ai donné bien sûr.
00:57Vous nous expliquerez pourquoi dans un instant. Il n'y a pas de petit don Nicolas, de toute façon, ça c'est certain.
01:03L'essentiel de l'actualité maintenant, Céline. Emmanuel Macron, vous le disiez, qui visite depuis ce matin le chantier de la cathédrale Notre-Dame de Paris,
01:11qui remercie les artisans qui ont réussi à restaurer en cinq ans seulement cet édifice dévasté par un incendie.
01:17Emmanuel Macron qui, à l'instant, prédit, je cite, un choc d'espérance avec la réouverture de la cathédrale.
01:24Le chef de l'État qui appelle par ailleurs sur un tout autre sujet à la cessation immédiate de toutes les actions qui contreviennent à la mise en oeuvre du cessez-le-feu,
01:32entrée en vigueur mercredi, cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah au Liban, alors que plusieurs actions ont déjà été recensées,
01:43qui contreviennent à cet accord pris en milieu de semaine.
01:47Et puis, les pharmaciens sonnent l'alarme et demandent aux Français de ne pas hésiter à se faire vacciner pour la grippe, pour le Covid,
01:54car c'est maintenant qu'il faut faire les injections si vous voulez être protégé au moment des fêtes de fin d'année.
02:00La météo avec vous, Claire Delorme, pour un après-midi plutôt lumineux sur le pays.
02:05Exactement, du soleil sur l'ensemble du pays, à quelques exceptions près, surtout près du Val-du-Saône, Val-de-Saône,
02:11ainsi que vers la plaine d'Alsace, où les grisailles pourraient être encore assez tenaces.
02:15Et puis, on a surtout l'arrivée d'une perturbation par la Bretagne, qui va porter un ciel à nouveau très chargé, avec quelques pluies faibles et du vent.
02:22On retrouvera ce même type de temps près de la Corse, avec cette fois-ci plus des averses,
02:26et puis encore quelques grisailles tenaces sur les rivages méditerranéens.
02:29Pour ce qui est des températures, il fera cet après-midi 14 degrés à Brest, tout comme à Nantes,
02:347 degrés à Lyon, tout comme à Dijon, 22 degrés à Tarbes, 19 degrés à Toulon, tout comme à Ajaccio.
02:40Merci beaucoup, Claire Delorme.
02:42Les auditeurs ont la parole.
02:44Vincent Parizeau et Céline Landreau.
02:46En direct du marché de Noël de Reims.
02:48Alors que Notre-Dame retrouve tout son éclat, et que ce soit le moment pour tous les croyants de se retrouver,
02:54il ne faut pas oublier que ce sont de généreux donateurs, comme vous et moi,
02:58qui ont participé à la reconstruction de cet édifice, ainsi que tout un tas d'artisans qui ont vraiment travaillé d'arrache-pied.
03:08Voilà pour le message que Valérie a laissé sur le répondeur d'RTL au 3210,
03:13et qui remerciait ses milliers de donateurs, dont vous êtes, Nicolas, on vous retrouve.
03:19Re-bonjour, Nicolas.
03:21Re-bonjour.
03:23Vous nous avez dit « j'ai fait un don, pas grand-chose », et je vous ai répondu « il n'y a pas de petit don ».
03:29C'est vrai, il n'y a pas de petit don, l'essentiel c'est de participer,
03:33et j'imagine que c'est important pour vous d'y avoir participé.
03:36Oui, en tant que professeur d'histoire, historien, voir Notre-Dame en feu, ça m'a vraiment ému,
03:41pas pour seulement le seul côté religieux, mais pour la dimension nationale que ce monument peut porter.
03:46J'aimerais avoir une petite pensée aussi pour le général Georges Lain,
03:49qui a suivi et supervisé le chantier, qui malheureusement ne verra pas ce chantier finit.
03:54Vous voyez, vous êtes en direct de Reims.
03:57Le traumatisme de la guerre de 14-18, il est amplifié par le fait de voir la cathédrale de Reims complètement détruite et ravagée,
04:03et vous voyez encore ce joyau de notre patrimoine qui est toujours debout.
04:06Notre-Dame, c'est un peu la même histoire, c'est un peu la même émotion que les gens ont ressentie.
04:10Oui, on en parlait tout à l'heure de Reims, qui a été reconstruit, nous expliquez, avec une charpente en béton.
04:19Il y a quelque chose de différent, c'est-à-dire qu'il y avait sans doute plus de moyens pour reconstruire Notre-Dame de Paris.
04:27Oui, mais après, c'est pas la même. Reims va avoir une dimension royaliste, parce que c'est le baptême, le sacre de Clovis.
04:34Notre-Dame, c'est la nation entière, c'est le temple de la raison pendant la Révolution.
04:38Pendant la Deuxième Guerre mondiale, un monument aussi important où on avait battu,
04:43les cloches de Notre-Dame qui annoncent la libération de Paris.
04:46Nous, on a grandi, moi je suis d'une jeune génération, on a grandi avec la Côte musicale Notre-Dame de Paris.
04:51C'est Victor Hugo, c'est tout ça.
04:53C'est l'histoire de France. Vous, en tant qu'enseignant, en tant que prof d'histoire, au moment de l'incendie, vous en avez parlé avec vos élèves ?
05:00Oui, totalement, j'en ai parlé. C'était l'occasion de faire un cours sur l'architecture gothique,
05:05sur aussi toutes les strates que pouvait revêtir cette cadérale, parce que finalement, on n'a pas qu'une architecture,
05:10on a tout le fruit de l'histoire et du génie de l'architecture qui est représenté dans ce monument.
05:15Et le seul avantage que je vois dans l'incendie Notre-Dame, c'est qu'on a pu aussi faire des fouilles
05:20et découvrir une Notre-Dame que l'on ne connaissait pas, ou assez peu.
05:23Et donc finalement, ce mal pour un bien, aujourd'hui, on a une Notre-Dame telle qu'elle n'a jamais été aussi belle qu'avant le Moyen-Âge.
05:28Et c'est vrai que Marie Guerrier, qui a pu visiter Notre-Dame un peu avant tout le monde hier,
05:32nous décrivait une cathédrale très lumineuse, telle que personne vivant ne l'avait jamais vue.
05:37J'ai une petite question subsidiaire pour le professeur d'histoire que vous êtes, Nicolas.
05:41Que vous inspire cette petite guéguerre entre le Président de la République et l'Église de France,
05:50et le Vatican peut-être aussi, autour de celui qui va de plus prendre la lumière autour de la réouverture de Notre-Dame ?
05:59Vous voyez, moi je suis serraillé entre le croyant chrétien catholique qui pense que ce lieu doit être ouvert à tous,
06:07et en même temps, l'intérêt de préserver notre patrimoine est évoqué, et pourquoi pas donner l'idée de donner une petite subvention pour pouvoir payer, pour accéder à ce monument.
06:16Je suis serraillé entre les deux, mais après, c'est peut-être ce qui a manqué lors de la cérémonie d'ouverture des JO,
06:21c'est vraiment l'union de la foi, de la nation, et au-delà, vraiment, qu'est-ce qui nous rassemble ?
06:27C'est cette île de la cité, c'est Notre-Dame de Paris, où vraiment bat le cœur de notre pays.
06:31Merci beaucoup Nicolas, je voudrais qu'on salue Bruno aussi, qui nous a appelé. Bonjour Bruno.
06:36Bonjour Céline, bonjour Jérôme.
06:38Que l'on retrouve évidemment. Vous auriez été vraiment, j'allais dire, désolé, malade, si jamais ça s'était soldé par un échec, cette reconstruction de Notre-Dame ?
06:54Ça aurait été une grosse perte pour notre patrimoine. Je pense que dans tous les échanges qu'on entend aujourd'hui, il y a le mot patrimoine qui revient souvent.
07:02Oui, c'est très important. Il y avait ce risque que le sinistre ne soit pas arrêté à temps, mais même une fois le sinistre éteint,
07:14ce n'était pas évident au départ que la cathédrale puisse être sauvée. Il y a eu une période de doute.
07:20Il n'y avait pas de certitude, effectivement.
07:22Tout à fait. Pendant un certain temps, on est tous restés dans le questionnement, est-ce que la cathédrale va être sauvée ?
07:30Et c'est vrai que vous savez le travail des pompiers qui avait fait quelque chose d'extraordinaire cette nuit-là.
07:35Tout à fait. On a été tous, les Parisiens, pas loin à regarder, et les autres gens devant les médias pour essayer de suivre ce combat contre les flammes.
07:49Restez avec nous Bruno, on a Jean-François qui a fait le 3210, Jean-François Castelroussin, mais j'ai l'impression parisien hier. Bonjour Jean-François.
07:58Bonjour. Je suis sur le chemin du retour. Je rentre de Paris.
08:04Et vous rentrez chez vous vers Châteauroux. Et vous étiez hier à Notre-Dame.
08:08Hier, j'ai fait le tour de Notre-Dame pour voir un petit peu. Je voyais de temps en temps la cathédrale quand je venais travailler sur Paris.
08:16Je n'avais pas vu encore la flèche, je n'avais pas vu si de loin. Et là, je voulais absolument que mon épouse voit ce que ça donnait.
08:22Donc on a fait le tour hier et le travail est magnifique. C'est impressionnant. Impressionnant de voir le travail qui a été fait de l'extérieur.
08:31Et encore, vous n'avez vu que l'extérieur. Je crois que l'intérieur est absolument époustouflant.
08:36Oui, je n'ai pas vu l'intérieur, mais l'intérieur doit être encore plus magnifique.
08:40Est-ce que vous faites partie des 47% de Français, parce que le chiffre est quand même assez vertigineux, qui sont impatients, qui veulent aller visiter Notre-Dame ?
08:50Avec mon épouse, on a dit qu'on reviendrait peut-être une journée sur Paris, exprès pour aller voir Notre-Dame d'ici avant Noël, je pense.
08:57Je pense qu'il faudra s'inscrire dans un premier temps, en tout cas, parce que des dizaines de milliers de personnes vont vouloir visiter la nouvelle Notre-Dame.
09:10On donne encore un coup de chapeau aux artisans. On en avait un parmi nous, avec nous, tout à l'heure.
09:16C'est là que je voulais en tenir, moi. On continue à dire... Voilà, Macron, ce matin, le président Macron a dit qu'on a des supers artisans.
09:25C'est vrai qu'en France, on a des supers artisans. On a des jeunes, des moins jeunes qui ont travaillé sur cette cathédrale, qui ont fait un travail.
09:33Mais il faut aller le voir, ce pilier de travail. Il est magnifique. Et on parle de reconnaissance, on parle de reconnaissance.
09:39Mais en fin de compte, on n'a que des mots. On ne leur donne rien à ces artisans. On ne leur donne rien.
09:45— Vous vous dites que l'amour qu'on porte à nos artisans, ça serait bien qu'il se concrétise un peu. C'est ça ?
09:51— Oui, j'aimerais bien qu'on leur remette quelque chose. Est-ce qu'on pourrait leur remettre à chacun...
09:55Vous savez, on remet bien les insignes de la Légion d'honneur à certains, puisqu'il y a certains comiques sur les planches.
10:03Eh bien je pense que tous ces petits artisans-là, ces plus jeunes et moins jeunes... J'en ai vu hier un qui avait peut-être 17, 18 ans,
10:11qui était certainement en apprentissage. Eh bien si on leur remettait les insignes de la Légion d'honneur...
10:16— Alors la Légion d'honneur ou en tout cas une autre marque de remerciement et de respect de la République, effectivement,
10:26à tous ceux qui ont travaillé durement et pendant 5 ans pour que Notre-Dame redevienne Notre-Dame.
10:33On sent votre émotion à tous. Et merci de l'avoir exprimé. On va changer de sujet avec un tout autre spectacle.
10:39— Un peu moins glorieux, celui-ci. C'était hier soir à l'Assemblée nationale, après une journée déjà bien électrique
10:45où l'on discutait de l'abrogation de la réforme des retraites. On a vu des députés en venir quasiment aux mains.
10:51Et ça, ça vous fait beaucoup réagir. À tout de suite.
10:56— Les auditeurs ont la parole en direct du marché de Noël de Reims.
11:00— Avec Vincent Parizeau et Céline Landreau.
11:03— Les auditeurs ont la parole.
11:05— Vincent Parizeau et Céline Landreau.
11:07— En direct du marché de Noël de Reims.
11:09— Je suis outré par le comportement des personnes de l'Assemblée nationale qui se comportent comme des voyous.
11:16On demande aux jeunes d'être bien élevés et de se comporter correctement, puisqu'ils sont là pour représenter la France et les Français.
11:23Ils feraient bien de se conduire eux-mêmes comme des personnes dignes et bien élevées, ce qui n'est malheureusement pas le cas.
11:29C'est lamentable, lamentable. Je répète, lamentable.
11:33— Voilà. Témoignage de Corine, laissée sur le répondeur RTL au 3210.
11:38On va dire, Céline, à l'unisson de ces nombreux témoignages qui nous sont parvenus depuis ce matin,
11:44depuis que la France entière a découvert ce qui s'est passé dans l'hémicycle.
11:49C'était pas un combat de MMA, mais on s'en est rapproché.
11:52— On n'est pas tout à fait allé jusqu'au coup porté. Mais quand même, on a un député du MoDem qui a dû être exfiltré par les huissiers, Nicolas Turcotte.
12:03On l'a entendu tout à l'heure dans le journal de 12h30, d'ailleurs, exprimer ses regrets pour son attitude.
12:08Il dit qu'il est allé un petit peu au-delà de ce qu'il aurait dû, évidemment. Mais c'est vrai que le spectacle n'était pas convoyant.
12:15— Les regrets, c'est une chose. L'idéal aurait été de ne pas commencer. Bonjour, Bérénice.
12:19— Bonjour.
12:20— Bon, déjà, est-ce que vous les avez entendus, ces regrets du député ?
12:24— Non, je m'en moque. — Ouais, c'est ça.
12:27— Je m'en moque de ses regrets. — Qu'est-ce que vous réalisez ?
12:31— C'est pas que depuis hier. C'est depuis des années, depuis que... Quand j'étais gamine, il y avait de l'absentéisme.
12:37On les voyait dormir. Ensuite, on les a vus huer quand quelqu'un venait, siffler quand une femme venait en jupe,
12:45faire le finge quand Mme Taubira se présentait. Enfin, je trouve que ça fait des années qu'on aurait dû sévir.
12:51Ça fait des années que les députés ne se comportent pas correctement. Ça fait des années que c'est lamentable et pitoyable, de mon point de vue.
12:59C'est des guignols, en fait. Ils sont dans un théâtre. C'est des guignols. Et ils oublient un peu leur mission première.
13:04C'est-à-dire qu'ils nous représentent, nous. S'ils sont là, c'est grâce à nous. Et ça, ils l'oublient. Et je vous avoue, je suis...
13:11Il faudrait des sanctions. Vous souhaitez, par exemple, qu'il faudra éclaircir ce qui s'est vraiment passé...
13:19Il faudrait tout le temps des sanctions. Quand on siffle quelqu'un, quand on n'écoute pas...
13:25C'est-à-dire une exclusion de l'Assemblée pendant un certain temps ?
13:28Oui, ou même une destitution de son mandat. Il y a un moment, oui. Un enfant se comportant comme ça en classe, qu'est-ce qui se passe ?
13:37Qu'est-ce qui se passe ? Et les gens veulent nous donner des leçons. Non, mais moi, je ne suis plus d'accord. Je ne peux plus entendre et voir ces choses-là.
13:44Et ça fait des années. Là, c'était la goutte d'eau. Mais la violence, elle y est déjà depuis plus longtemps.
13:48Une claque, c'est tout aussi violent que des cris de singes quand une personne de couleur arrive au pupitre.
13:54Vous voulez dire que c'est l'image de la société qui devient, elle aussi, de plus en plus violente ?
14:02Je pense qu'ils ont même commencé avant la société. L'irrespect à l'Assemblée nationale, ça fait des années.
14:07Oui, les passes d'armes, les joutes, ce n'est pas nouveau non plus. Ce n'est d'ailleurs pas réservé à la Vème République bérénissante.
14:15Oui, mais il aurait fallu sanctionner tout de suite. Il y a des mouvements féministes. Et je pense que, justement, on a pris conscience de ces choses-là, à ce moment-là.
14:23Parce qu'assouplir une femme, c'était normal. Même des fois, on nous dit que c'est presque élogieux. On n'est pas des chiens.
14:31On comprend, en tout cas, votre colère et la honte que vous ressentez, effectivement, M. le Premier ministre.
14:36Surtout, vous restez à l'écoute. Et vous pouvez d'ailleurs rester en ligne, parce qu'il y a un député, député de la Marne, qui nous a fait le plaisir et l'honneur de venir nous rejoindre ici.
14:47Il va s'expliquer. Alors, il n'était pas hier soir à l'Assemblée, puisqu'il est ici dans sa circonscription, et notamment pour ce marché de Noël.
14:54Mais il va réagir et nous dire ce qu'il pense de ce qui s'est passé hier soir.
14:58Je voudrais aussi qu'on fasse un petit tour hors de l'Hexagone, parce que la France est partout, y compris la Réunion, où vous trouvez Jean-Yves.
15:06Bonjour, Jean-Yves.
15:07Oui, bonjour.
15:09Comment vous avez réagi, vous, en découvrant ces images, Jean-Yves ?
15:12Déjà, comment dire ça ? C'est un peu mitigé, mais en colère et dégoûté, à la limite d'envie de vomir, parce que c'est inadmissible, ce qui s'est passé.
15:23Et comme disait Bérénice tout à l'heure, ça ne date pas d'aujourd'hui.
15:26Déjà, à l'élection, quand l'autre n'a pas voulu serrer la main de son collègue député, parce qu'il est du front opposé, mais c'est du grand n'importe quoi.
15:36Qu'est-ce qu'on montre à nos enfants ? Qu'est-ce qu'on montre à nos jeunes, déjà, à la base ?
15:41Et moi, j'estime que ces gens-là doivent être expulsés de l'Assemblée nationale, définitivement.
15:46Tant pis, son suppléant prendra sa place, mais lui, il dégage, tout bonnement, c'est tout.
15:52Un gosse, à l'école, il va taper un autre, il fait l'andouille, il est expulsé, ne serait-ce que pour quelques temps.
15:57Et quand c'est grave, on le fout dehors. Là, c'est pareil. Il faut marquer le coup.
16:01Tant qu'on ne dit rien, ça continuera et ça va s'aggraver, malheureusement.
16:06Parce qu'ils ont une responsabilité, évidemment, bien plus importante.
16:11Ils nous représentent, même si aussi on peut peut-être comprendre que les esprits s'échauffent.
16:18Quand on parle de politique, parfois, les esprits s'échauffent, non ?
16:23Non, non, non. Je ne suis pas d'accord avec vous.
16:27Vous savez, la politique, c'est un peu quelque part comme la religion.
16:30Vous savez, dans les repas de famille, par exemple, ça finit toujours en vrille quand on parle de politique ou quand on parle de religion.
16:36C'est des sujets très passionnels, oui.
16:37C'est pour ça. Mais évidemment qu'ils parlent de politique, c'est leur métier, donc forcément, ça s'agite.
16:43Ah oui, mais moi, dans ces conditions, dans mon métier, quand un client n'est pas d'accord avec moi,
16:47qu'il ne veut pas signer mon devis ou quoi que ce soit, je lui fous un coup de poing dans la figure.
16:51Attends, on va où ? On va où ?
16:54Oui, non, non. Et puis c'est quand même la représentation nationale.
16:58On piétine la démocratie puisqu'on parle tous de démocratie.
17:02Il y en a qui en parlent, ils ne savent même pas ce que ça veut dire.
17:05Voyez-vous, ils ne savent même pas qu'ils sont dans une démocratie.
17:07Et là, on piétine la démocratie.
17:09Jean-Yves, je propose qu'on laisse Xavier Albertini peut-être vous répondre à vous et à Bérenice,
17:17d'ailleurs parce que vous êtes assez rude dans vos propos.
17:20Xavier Albertini, on rappelle que vous êtes député de la première circonscription de la Marne.
17:24Quand vous entendez des Français, des électeurs, donc critiquer à ce point le spectacle que vos collègues proposaient à l'Assemblée nationale ?
17:34Bonjour à vous et à vos auditeurs.
17:37Écoutez, moi, je ne peux être que d'accord avec eux.
17:40Je suis obligé aujourd'hui de m'excuser de l'attitude de mes collègues, même si, évidemment, je ne les partage pas.
17:46L'image que nous projetons est une image déplorable parce que, évidemment, ce ne sont que quelques députés qui agissent de la sorte,
17:52qui, quelque part, dégoupillent, comme on dit un peu trivialement.
17:56Mais la réalité, c'est que ce n'est pas ça un rôle de député.
17:59Et vos auditeurs l'ont parfaitement rappelé, c'est de voter les lois.
18:03En même temps, ces députés, ces 577 députés, d'où viennent-ils ?
18:07Ils viennent de l'ensemble de la population française.
18:10Et les codes qu'ils n'ont pas eus ou qu'ils n'ont pas su apprendre dans leur vie quotidienne,
18:15ils ne savent pas non plus les transposer au niveau de la représentation nationale.
18:18Il y a aujourd'hui...
18:20Vous voulez dire que le profil du député type a énormément changé ?
18:24Je rejoins ce que disait Bérénice.
18:25Par exemple, nous avons fêté il y a quelques jours les 50 ans du début du débat de la loi Simone Veil.
18:30Rappelez-vous de l'image de Simone Veil, la pression qu'elle avait lorsqu'elle a déposé la loi sur l'IVG ?
18:37Et des insultes qu'elle a essuyées de façon permanente.
18:40Ce n'est pas récent, on est bien d'accord, mais il y avait une forme, une attitude qui, à un moment donné,
18:47se tournait autour du débat, même si les propos qui avaient été tenus
18:50étaient particulièrement de certains députés, étaient particulièrement virulents.
18:53Aujourd'hui, c'est complètement différent.
18:55Les codes de ceux qui sont rentrés, et je pense en particulier à la France insoumise...
19:00On va le dire, parce que...
19:02Oui, mais sauf que les deux députés qui ont sorti demain et hier, c'est un modem et un socialisme.
19:07Oui, mais pourquoi ? Parce qu'en réalité, depuis le début de la mandature, et plus particulièrement depuis 2022,
19:13nous avons des invectives, la France insoumise casse les codes, provoque, met le chaos.
19:19Ma collègue Naïma Moujtou, qui est vice-présidente de l'Assemblée nationale,
19:23a d'ailleurs eu hier en président une partie des débats, a fait une suspension de séance.
19:29Elle a été menacée par Manuel Bompard.
19:31C'est-à-dire qu'on n'est plus dans un rapport de différence de vision de la France, en tout cas de la politique,
19:38on est sur des rapports personnels qui tendent.
19:40Et le député modem l'a rappelé, ça n'excuse rien, parce qu'il faut savoir conserver son calme dans toutes circonstances,
19:46mais le député modem, il a été non seulement invectivé au cours de la séance,
19:50mais également, vous n'imaginez pas le nombre, par exemple, de mêles, de provocations, voire de menaces que nous recevons quotidiennement.
19:57Ça c'est pour le climat, juste un mot, parce que ça a été évoqué par des auditeurs et des auditrices.
20:02Les sanctions ?
20:03Les sanctions, il y a des sanctions internes qui sont prévues par le biais du bureau de l'Assemblée nationale.
20:08Mais ce bureau de l'Assemblée nationale a particulièrement changé depuis la dissolution,
20:11il est aujourd'hui complètement embolisé par les LFI.
20:13Donc on fait deux poids deux mesures, il faut les sanctionner.
20:16J'entends, pardon, Xavier Albertini, mais tout est la faute des insoumis.
20:19Non, mais en attendant ce qui est certain, moi qui suis un politique local depuis de nombreuses années,
20:25j'ai été adjoint au maire de Reims, je suis député depuis 2022, je suis dans le respect de mes collègues parlementaires,
20:30il n'en reste pas moins vrai qu'on ne peut pas échanger, puisque dès qu'il y a une opposition, ça devient une attaque personnelle.
20:36Et là, c'est là où ça dérange énormément.
20:38Les seuls qui aujourd'hui ont cette attitude vindicative relèvent de l'extrême gauche de l'hémicycle.
20:44Bon ben là, on revient sur de la politique, j'allais dire, plus traditionnelle.
20:49Vous restez avec nous, on a face à vous d'ailleurs, quelqu'un qui est engagé politiquement,
20:56qui participe à des élections, à la vie politique locale, tout près d'ici, je crois à Tinqueux.
21:01Tinqueux, à côté de Reims.
21:02Voilà, exactement, au nom du Rassemblement national.
21:05Alors, j'ai été suppléant de la députée qui est maintenant députée européenne, Sophie Frigou,
21:10et j'avoue que sur Tinqueux, j'ai fait deux mandats dans la majorité du maire,
21:15et je termine mon deuxième mandat dans l'opposition au maire.
21:18Donc je connais, si vous voulez, ce que c'est que de faire une joute, même dans un conseil municipal.
21:21Est-ce que je crois qu'on n'a pas donné votre prénom, vous vous appelez Gilles ?
21:24Gilles, c'est Gilles, oui.
21:25Est-ce que ça vous est déjà arrivé d'ailleurs, en conseil municipal ou autre, d'être à deux doigts, d'en venir en main ?
21:30En main, sûrement pas.
21:31Parce que déjà, ce n'est pas dans ma nature.
21:33Par contre, si on m'agresse physiquement, je saurais répondre, on serait bien clair.
21:36Vous voyez, quand Xavier est arrivé tout à l'heure, on s'est serré la main.
21:39Je ne savais pas qu'il intervenait, il ne savait pas que j'allais intervenir.
21:42On n'est pas du même bord, on se connaît bien.
21:44Non, j'ai oublié de dire que vous étiez député horizon.
21:46Voilà.
21:47C'est vrai.
21:48Merci de le rappeler.
21:49On n'est pas du même bord, mais on se connaît bien, depuis des années.
21:52Parce que nous étions, on peut le dire, dans la même partie qu'était l'UMP.
21:55Voilà, bon, ce n'est pas un secret.
21:56Alors, qu'est-ce que vous avez pensé, ce matin, en voyant ces images ?
22:00Je l'ai vu hier soir, en direct, parce qu'il n'y a pas eu d'image prise par la chaîne parlementaire.
22:04Je me suis couché assez tard, il était plus de minuit.
22:06Ah, vous regardez la chaîne parlementaire ?
22:07À ce moment-là.
22:08Quand vous vous endormez, remarquez, ça peut être efficace.
22:10Non, non, non.
22:11Non, attendez, il y a eu 14 manifestations contre la réforme des retraites, j'en ai fait 11.
22:15Bon, sur Reims, et une en Charente-Marie.
22:17Non, mais on comprend que vous étiez très intéressé.
22:19Voilà.
22:20Par la journée d'hier, on le rappelle, consacré à la niche parlementaire pour l'abrogation de la réforme des retraites.
22:24La première heure de casting, je vais vous dire, elle est très simple.
22:27On ne peut pas gérer une question comme ça sur 15 heures de débat.
22:30Oui, mais c'est la fenêtre parlementaire qui est laissée à l'opposition, c'est la règle.
22:33Et l'obstruction des amis de M. Albertini.
22:38Alors, ça, c'est la petite musique qui passe, mais je vous rappelle par exemple que Mme Pannot,
22:41qui était présidente de groupe, et qui l'est toujours,
22:43lors du débat sur les 15 jours, lors de la réforme, en tout cas, du débat sur les retraites,
22:48a déposé plus de 800 amendements à elle toute seule.
22:51Lorsque l'ensemble du socle commun dépose 1000 amendements sur une journée, on appelle ça une obstruction.
22:56Non, mais c'est le jeu parlementaire qui n'est pas partagé de tous les côtés.
22:59Et donc, c'est un sport, sauf qu'on ne peut pas, à un moment donné, avoir une espèce d'amnésie
23:03lorsqu'il s'agit de déposer 30 000 amendements pour 15 jours,
23:06et travailler simplement sur 1000 amendements et considérer que c'était un crime de lèse-majesté.
23:10Mais la durée d'examen du texte n'était pas la même.
23:13Peut-être, mais il n'en reste pas moins vrai que la durée,
23:15enfin, si vous rapportez, je ne suis pas sûr que le ratio soit meilleur ou moins bon.
23:20Mais la réalité, c'est qu'un sujet comme celui-ci,
23:23on est en fait aujourd'hui dans une logique organisée de déconstruction du régime parlementaire.
23:28On a un schéma qui, aujourd'hui, devrait être beaucoup plus apaisé.
23:32On sait, suite à la dissolution, qu'aucun groupe a la majorité.
23:37Et il faudrait travailler sur un régime parlementaire avec des logiques de concession et d'écoute.
23:41Et ça, on ne les a pas.
23:42Bon, ben, écoutez, on va y revenir.
23:44On sait même qu'une mission a été confiée par le Premier ministre
23:49pour voir dans quelle mesure on pourrait mettre un petit peu plus de proportionnel dans les prochaines élections.
23:55Bon, il n'y a pas eu de crime à l'Assemblée.
23:58Mais, effectivement, c'était chaud.
24:00Cela dit, on va parler dans un instant d'une affaire dont on a beaucoup parlé ici, dans la région,
24:06dans l'heure du crime, avec vous, Jean-Alphonse Richard.
24:08Oui, c'est ça. L'heure du crime, c'était à 14 heures.
24:10Et aujourd'hui, on va rester à Reims avec une affaire qui a vraiment défrayé la chronique médicale et judiciaire, j'ai envie de dire.
24:15C'était 2009-2019.
24:17Spectaculaire feuilleton dans la chambre du CHU Sébastopol.
24:21C'est le grand hôpital ici à Reims.
24:24Et c'est évidemment l'affaire Vincent Lambert.
24:26Des parents qui s'opposent à ce qu'un patient accidenté, leur fils, qui est en état végétatif, soit débranché, comme disent parfois les médecins.
24:35Et puis, une succession de plaintes, d'accusations pour meurtre, pour homicide volontaire, pour non-assistance à personne en danger.
24:43Un CHU qui était, on s'en souvient, sous très haute surveillance.
24:46Il y a eu beaucoup de menaces, il y a eu beaucoup de critiques et beaucoup de pressions et de tensions.
24:51C'est cet emballement judiciaire, l'affaire Vincent Lambert, que je vous raconte aujourd'hui.
24:56C'est à 14 heures.
24:58Et évidemment, c'est en direct, ici, du marché de Noël de Reims, dans le studio RTL, qui est ouvert à tout le monde, je le précise.
25:04Évidemment. Et si vous voulez venir nous saluer, on sera ravis.
25:07Les marchés de Noël, d'ailleurs, on va y revenir dans quelques minutes, évidemment.
25:10Et vous allez nous dire ce que vous appréciez.
25:12Mais avant ça, on va continuer à parler de cette altercation à l'Assemblée, hier soir, et ce comportement de nos députés, qui a tendance, apparemment, à beaucoup vous agacer.
25:19A tout de suite.
25:20Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
25:2450 centimes la minute.
25:26Les auditeurs ont la parole.
25:28Vincent Parizeau et Céline Landreau.
25:30En direct du marché de Noël de Reims.
25:32En direct du marché de Noël de Reims, effectivement, pour évoquer cette altercation, hier soir, à l'Assemblée nationale, qui vous fait beaucoup réagir.
25:39Bonjour Enzo.
25:40Bonjour Céline, bonjour Vincent.
25:41Bonjour à tous.
25:42Et les réactions sont nombreuses aussi sur les réseaux ?
25:44Ah oui, tout à fait.
25:45Aujourd'hui, nous sommes seuls dans les studios avec Damien, à Paris, pour s'assurer que tout roule.
25:48Mais rassurez-vous, ici, pas de bagarre ! Contrairement à leurs surveillants.
25:51Vous avez de la chance, on vous fait confiance.
25:52Ne vous inquiétez pas.
25:53Des députés prêts à en venir aux mains.
25:55Séparés in extremis par des huissiers.
25:56Un spectacle qui a laissé Odette sur Facebook abasourdie.
25:59La cerise sur le gâteau.
26:00Une honte.
26:01En arrivée là, c'est triste.
26:02Drogue.
26:03Violence verbale.
26:04Maintenant physique.
26:05Bel exemple pour la jeunesse.
26:06Ça ne peut pas durer.
26:08Avant, on se moquait des pays du tiers monde.
26:10Où ça arrivait.
26:11Maintenant, c'est chez nous.
26:12J'ai honte.
26:13Franchement, je comprends mieux ceux qui veulent lancer une révolution.
26:15Merci pour tous vos messages.
26:16Nous y sommes toujours très attentifs.
26:18Céline, Vincent et toute l'équipe, profitez bien, pour nous, du marché de Noël de Reims.
26:21Ah bon, on va vous ramener des chocolats.
26:23C'est gentil.
26:24Evidemment.
26:25Cela dit, effectivement, je disais, il y a quasi unanimité de gens révoltés au 3210.
26:30Mais pas seulement.
26:31Parce que, effectivement, et je commence à évoquer la question, l'Assemblée nationale,
26:36c'est quand même un lieu de débat, de débat politique.
26:38Il y a une forme de logique à ce que les esprits, parfois, s'échauffent.
26:42C'est ce que vous pensez, Marie-France.
26:44Bonjour Marie-France.
26:45Bisontine.
26:46Oui, bonjour.
26:47Vous êtes à Besançon.
26:48Oui, je suis à Besançon, oui.
26:51Oui, alors je voulais m'exprimer parce que je suis étonnée que les gens s'affolent
26:55pour une chose comme ça.
26:57Vous savez, la politique divise les gens.
27:00Elle divise même les familles.
27:02Donc, non, moi, ça ne me choque pas.
27:06Juste que c'est vrai qu'il faut...
27:08Ça serait mieux qu'il n'en arrive pas aux mains, quand même.
27:11Écoutez, je vais vous dire la vérité, je ne l'ai pas vue.
27:14Mais non, moi, si vous voulez, il y a plus grave que ça.
27:18Je vais commencer par dire qu'il y a des personnes qui ne laissent pas s'exprimer d'autres députés.
27:25Je trouve que ça, c'est embêtant.
27:27C'est très, très embêtant quand ils passent toute la séance à faire ça.
27:31Sinon, il y a encore plus grave pour moi, monsieur.
27:33C'est pour ça que je suis étonnée pour une chose comme ça.
27:37Ça ne me choque pas.
27:39Ça arrivait dans la Rome antique.
27:42Mais ce que je peux vous dire, c'est que, par exemple,
27:45des députés qui droguent et qui sont encore là,
27:48ou on a eu aussi une députée qui rentrait avec un bracelet électronique,
27:53croyez-moi, c'est beaucoup, beaucoup plus grave.
27:55Vraiment, je ne savais pas.
27:57L'exemplarité doit être totale
28:00et pas uniquement parfois dans l'hémicycle, quand les esprits s'échauffent.
28:05Cela dit, j'en reviens quand même avec vous, notre député, monsieur Albertini.
28:10C'est vrai que sous la troisième et la quatrième républiques,
28:13l'histoire nous l'a montré,
28:15les propos étaient parfois d'une violence terrible,
28:18mais toujours dans une certaine tenue.
28:20C'est souvent la parole qui faisait une arme.
28:23À l'époque, c'était la formule qui permettait d'assassiner politiquement
28:28un adversaire politique ou un concurrent politique.
28:31Aujourd'hui, le problème, c'est qu'on transgresse
28:34et on va jusqu'à l'agression quasi-physique.
28:37Les huissiers m'expliquaient, il n'y a pas plus tard que la semaine dernière,
28:40que sur les mandatures précédentes,
28:42ils avaient un cas potentiel sur cinq ans de mandat.
28:46Depuis 2022, ils sont sous tension systématique
28:49parce qu'effectivement, les rapports entre les députés ont particulièrement changé
28:53et que l'accident, en tout cas l'agression ou la tentative d'agression,
28:57à tout le moins, peut arriver à tout moment.
28:59Donc ils ont une tension particulière.
29:01– Et vos amis du RN, est-ce qu'ils se tiennent bien à l'Assemblée ?
29:04Ça n'a pas toujours été le cas, j'ai l'impression, Gilles.
29:07– Il y a une chose qui me choque, c'est que quand vous voyez un parlementaire
29:11dans l'exercice de ses fonctions, dans l'hémicycle,
29:14qui arrive débraillé, qui arrive avec…
29:18on se demande ce qu'il vient faire là déjà.
29:20– La cravate, c'est toujours obligatoire ou pas d'ailleurs ?
29:22C'est plus obligatoire ?
29:23– Non, non, mais ce n'est même pas une question de cravate,
29:25c'est une question de présentation.
29:26Bon, comment voulez-vous être crédible
29:28si vous n'êtes pas capable de bien vous présenter,
29:30d'essayer d'être propre sur vous ?
29:32L'image n'est pas là, mais vous comprenez dans quel esprit je veux dire ça.
29:35– Une tenue correcte.
29:37– Je regarde tout simplement les…
29:41je suis à l'écran comme hier soir, je regarde les parlementaires.
29:44Les socialistes se présentent bien, les macronistes pas mal non plus,
29:49les seuls qui se présentent mal, je suis désolé, c'est les filles.
29:52Et la manière dont ils parlent, quand vous voyez Mme Pannot
29:54qui est capable d'invectiver, mais d'une manière vraiment,
29:57excusez-moi, mais une chartière ne ferait pas mieux,
30:00je n'accepte pas moi, en tant que citoyen.
30:02– On précise, ce n'est pas vraiment une boutade,
30:05mais qu'Antoine Léaumanc a été pris à partie hier,
30:07il était en costume cravate quand c'est arrivé.
30:10Ce n'est pas un problème lié à sa tenue quand même.
30:12– Ce que je veux dire, c'est la représentation nationale,
30:15voilà c'est tout.
30:16Quand je vais au conseil municipal, je ne vais pas en short.
30:18Voilà, pourtant il fait chaud des fois.
30:21– En tout cas merci, merci d'être venu,
30:23merci M. Albertini, je te rappelle, député Horizon
30:26de la première circonscription de la Marne.
30:28Merci à vous Gilles, vous n'êtes pas loin,
30:30vous allez pouvoir rentrer chez eux, vous êtes à 3 kilomètres d'ici.
30:32– Exactement.
30:33– Et puis merci à vous toutes et vous tous qui avez fait le 3910
30:36pour évoquer cette question, mais on n'en a pas fini avec vous,
30:39parce qu'on va parler du marché de Noël, des marchés de Noël,
30:42celui de Reims ici, et puis peut-être celui que vous fréquentez
30:46dans votre ville, à tout de suite.
30:49– Dans un instant, retour des auditeurs ont la parole,
30:51en direct du marché de Noël.
30:53Les auditeurs ont la parole.
30:55– Vincent Parizeau et Céline Landreau.
30:57– En direct du marché de Noël de Reims.
31:00– Pour encore 20 minutes au marché de Noël de Reims,
31:03en direct, vous êtes nombreux et vous pouvez continuer
31:07à venir nous voir, le marché de Noël,
31:09on va parler des marchés de Noël en général.
31:11– Passion française.
31:12– Passion française et passion de tous âges.
31:15On est avec trois jeunes garçons.
31:18Tout d'abord, bonjour.
31:19– Bonjour.
31:20– Comment vous appelez-vous ? Quel âge avez-vous ?
31:22– On a 15 ans, du coup.
31:23– 15 ans, tous les trois.
31:25– Vos prénoms ?
31:26– Moi, c'est Naël.
31:27– Approchez-vous un tout petit peu du micro.
31:29Naël.
31:30– Paul.
31:31– Paul, et puis ?
31:32– Emile.
31:33– Alors, que vont faire, que viennent faire trois garçons
31:35de 15 ans au marché de Noël ?
31:37– Du coup, chaque année, on est tous de Reims,
31:39donc on y vient souvent, et puis là, en l'occurrence,
31:41c'était la première fois de cette année-là,
31:43et on avait une pause, donc on en profite.
31:44– Mais pourquoi ? Qu'est-ce que vous venez chercher ici ?
31:46Et est-ce que vous achetez des choses ?
31:48– Ça dépend.
31:49Oui, là, en l'occurrence, on n'avait pas d'argent.
31:51– Oui.
31:52– C'est plus dur d'en faire les comptes.
31:54– Sans argent, c'est plus compliqué.
31:56Approchez-vous un tout petit peu du micro, voilà.
31:58– C'était pour découvrir, et non, on vient parce qu'on trouve ça…
32:04– Il y a de l'ambiance.
32:05– Oui, l'ambiance Noël et tout ça, on adore.
32:07– Si vous n'avez pas d'argent, vous allez repartir
32:09avec quelques petits objets siglés RTL.
32:12On est en tout cas ravis de vous avoir vus.
32:15Et puis, on va vous laisser déambuler et profiter.
32:19C'est un petit peu Noël avant l'heure, c'est aussi ça.
32:21On a l'impression de prendre un peu d'avance.
32:24– De se mettre dans le bain.
32:25– Voilà, de se mettre dans le bain sur le calendrier.
32:28– J'en profite si vous voulez continuer à vous mettre dans le bain.
32:30Vous avez probablement des smartphones à 15 ans.
32:33Sur l'application RTL, vous avez une web radio 100% Noël.
32:37On vous a préparé une playlist avec que des chansons de Noël
32:40que vous pouvez écouter en continu.
32:42C'est gratuit, servez-vous.
32:44– Alors, on sera dans un instant avec quelqu'un qui est ici,
32:46sur ce marché de Noël, qui fait des confitures.
32:49On va se régaler avec modération.
32:51– Est-ce que vous pensez qu'il y a à manger ?
32:52– Moi, il n'y a que ça qui m'intéresse, vous savez.
32:54Mais il y a à manger et parfois, il y a à boire au marché de Noël.
32:58Et qui dit boisson, dit vin chaud, évidemment.
33:01Et on est avec Véronique qui nous appelle de Saint-Cloud.
33:03Bonjour Véronique.
33:04– Bonjour, bonjour à tous.
33:06– Je croyais que le vin chaud, ça se faisait avec du vin rouge.
33:09– Ah non, il y en a avec du vin blanc.
33:11Et il est délicieux.
33:12– Ah ben, je ne savais pas.
33:14– C'est très, très, très bon.
33:16Disons qu'il est moins puissant, mais c'est du vin.
33:19– Mais vous faites votre propre vin chaud ?
33:22– Non, non, non.
33:24Moi, je suis un particulier, je suis allée à différents marchés de Noël
33:28et surtout à Aubernais.
33:30Et là, j'ai goûté le vin chaud, mais avec du vin blanc.
33:33– D'accord.
33:34Donc ça, c'est un conseil que vous nous donnez.
33:36Testez le vin chaud avec du vin blanc.
33:38Sinon, les marchés de Noël, vous aimez l'esprit, Véronique ?
33:41– Oh là là, tout à fait.
33:42Surtout avec des noeuds rouges.
33:43Je suis une servante de noeuds rouges.
33:45J'en ai partout chez moi, sur mon balcon, partout, partout, partout.
33:49Oui, oui, oui.
33:50Les décos, c'est mon dada.
33:52– Voilà, comme pour être Noël, pour faire Noël un petit peu avant l'heure.
33:55Je disais qu'on a, alors qu'on dit quoi ?
33:59Maître confiturier ?
34:01– Alors moi, je suis meilleur ouvrier de France primeur.
34:03– Oui.
34:04– Primeur.
34:05– Primeur.
34:06– Absolument.
34:07– Richard, donc, vous êtes sur ce marché et votre spécialité,
34:10c'est donc la confiture avec des primeurs.
34:12– Oui, absolument.
34:13Donc, en plus d'être meilleur ouvrier de France, je suis aussi maraîcher.
34:17– Passez-moi un pot aussi.
34:18– Alors, on parle bien de ce qu'on mange, tenez.
34:21Et donc, je sélectionne mes produits.
34:23Où je les produis ?
34:24Là, vous avez un pot de confiture de fraises.
34:26– Fraises Charlotte.
34:27– Fraises Charlotte, 100% production raimoise.
34:30– Parce que vous êtes, et ça c'est une particularité pour le producteur,
34:33mais intramuraux.
34:34– Intramuraux.
34:35Je suis à 300 métavoles d'oiseaux d'ici.
34:37Donc, vraiment en plein centre-ville.
34:39– Excusez-moi, j'en ai franchement…
34:42– Plein la bouche.
34:43– C'est délicieux, on se régale.
34:45Est-ce que, quand on vient vous voir, on a l'impression…
34:48Est-ce que la confiture, ça a quelque chose de…
34:51Voilà, de Noël, finalement.
34:53C'est le sucré, ça y est, on est déjà un petit peu dans la douceur de Noël.
34:58– Alors, déjà, la confiture, c'est souvent une madeleine de Proust.
35:00On pense aux confitures de grand-mère.
35:03Et donc, Noël, enfance, on est complètement en raccord.
35:07Et c'est des confitures qu'on met sur la table du petit-déjeuner à Noël.
35:11Donc, on est complètement dans l'esprit de Noël.
35:13– Ce qui compte avec vous, c'est évidemment ce qu'il y a dans le pot.
35:16Ce sont ses fruits, ce sont vos fruits.
35:19– Ce qui compte pour moi, c'est le goût, avant tout.
35:21Absolument le goût.
35:22– Il y est, en tout cas, le résultat est là.
35:24– C'est gentil, merci.
35:25Donc, oui, c'est vraiment le goût et la puissance aromatique.
35:27Donc, c'est pour ça qu'on a vraiment descendu le taux de sucre.
35:29On est qu'à 30% de taux de sucre.
35:30– Alors que d'habitude, c'est 50-50 presque.
35:32– Oui, 50 ou même 55% de sucre.
35:35Donc, on a vraiment baissé le taux de sucre
35:37pour avoir vraiment une puissance aromatique que je pense exceptionnelle.
35:41– Vous aimez ça, la confiture, les garçons ?
35:43On va vous faire goûter, vous allez voir, c'est franchement étonnant.
35:48– Voilà les cuillères.
35:49– Les marchés de Noël, le marché de Noël, pour vous, c'est un rendez-vous incontournable ?
35:54– Oui, c'est un moment de promotion de la confiture.
35:58On a la chance d'avoir un très beau marché de Noël à Reims
36:01qui est géré par les vitrines de Reims.
36:05C'est une promotion dingue pour la ville et pour les produits de la ville.
36:08Donc, c'est un moment incontournable, bien entendu.
36:10– Pour vous, c'est une belle opération aussi de promotion ?
36:13– Oui, voilà.
36:14Autre que la partie commerciale qui est toujours intéressante,
36:16mais c'est vraiment un côté promotion des produits,
36:19des producteurs de Reims et de rayonnement de la ville.
36:22– Et on peut vérifier que toutes les confitures ne se valent pas
36:25quand on goûte les vôtres ?
36:27– Vous allez goûter celle-là à la fraise, vous allez vous régaler.
36:31Didier a fait le 3210, bonjour Didier.
36:34– Bonjour, bonjour Vincent.
36:38– Vous êtes du côté de Chartres ?
36:40– C'est ça, c'est ça.
36:41Alors, vous savez, mon plaisir, Vincent, c'est d'aller justement voir tous ces marchés de Noël
36:46parce que vous avez des choses que les gens y font.
36:49C'est des gens qui font des petites, comment je pourrais dire, des petites photos.
36:54Aussi, dernièrement, on a pu voir une nouvelle bière de côté de Loréloire.
37:00Nous avons plein de petites choses.
37:02Il y a des gens, des artisans qui font des petits foie gras,
37:05qui font plein de choses.
37:07Moi, je trouve que c'est sympa parce que vous avez des petites dames
37:10qui font des sujets, des petites crèches et tout ça.
37:12C'est vraiment sympa.
37:13– Il faut éviter le n'importe quoi aussi, il faut éviter…
37:16– Bien sûr.
37:17– La gâtelette en plastique arrivée du bout du monde.
37:20– Voilà, et puis les fritures et ces choses-là.
37:22Il y a des marchés de Noël qui interdisent tout ce qui est friture, par exemple.
37:26– C'est exact, celui de ma commune, ils ne font pas de friture, pas du tout, du tout.
37:30– C'est aussi le cas ici, Patrice Richard.
37:32– Je ne sais pas de la charte, mais en tout cas, chez nous, la confiture raimoise,
37:35on a vraiment travaillé sur des produits le plus locaux.
37:38On travaille avec des imprimeurs raimois, on travaille avec un verre d'Allemagne.
37:43Si on n'est pas raimois, on élargit un peu plus sur français ou sur l'Union européenne,
37:47mais on a vraiment travaillé sur tout ça.
37:49– Merci beaucoup, Patrice Richard, d'être venu nous faire découvrir vos produits.
37:53On va continuer à sillonner le marché Noël de Reims.
37:55– Oui, on va marquer une pause.
37:56On va faire en sorte que nos jeunes amis ne finissent pas les pots de confiture.
38:00En tout cas, merci d'être venu nous voir.
38:02C'est formidable de voir comment des marchés de Noël peuvent attirer aussi la jeunesse aujourd'hui.
38:07Et puis, on va aller faire un petit tour dans les stands de ce marché de Reims.
38:12– Avec Samuel Goldschmidt qui continue de le sillonner pour nous.
38:14À tout de suite.
38:15– Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 30210.
38:20– 50 centimes la minute.
38:21– Les auditeurs ont la parole.
38:23– Vincent Parizeau et Céline Landreau.
38:25– En direct du marché de Noël de Reims.
38:27– Allez-y Céline, parce que moi j'ai les confitures de monsieur l'Allemand,
38:30meilleur ouvrier de France devant moi et je ne peux pas en placer une.
38:34– On est donc toujours, on l'aurait compris, en direct du marché de Noël de Reims,
38:38avec Samuel Goldschmidt qui sillonne depuis ce matin les allées de ce marché.
38:43Rebonjour Samuel, vous vous êtes arrêté devant quel stand ?
38:46– Alors, je suis à un chalet particulier, ce sont des jouets en bois avec Caroline.
38:52Alors je vous avoue que Caroline, elle vous vendrait un four en pleine canicule,
38:56donc on est avec des clients, donc on va faire ça en direct.
38:58Vous avez un peu le temps de nous parler ?
38:59Oui, elle est là, elle est là.
39:00Dites-nous, expliquez-nous ce que ce sont.
39:02C'est plus que des jouets en bois, moi qui suis fan de Lego,
39:04ça ressemble presque à des Lego parce qu'on peut les construire.
39:07– Exactement, donc c'est des constructions en fait, c'est des maquettes puzzle tout en bois.
39:12Donc c'est 100% en bois de boulot, vous n'avez pas de colle, il n'y a pas de piles,
39:16il y a juste un mécanisme d'engrenage.
39:18Donc c'est tout sur des systèmes d'engrenage et d'élastique en fait.
39:21Tous nos modèles, ils sont en mouvement.
39:25Donc vous allez avoir des boîtes, des coffres forts,
39:27vous allez avoir des araignées, des dinosaures qui avancent,
39:30et tout ça avec le jeu de la mécanique.
39:32– Alors moi ce qui m'intéresse, c'est que c'est des fétichistes des cartes murales,
39:35il y a des cartes, très belles cartes en bois que l'on peut coller au mur.
39:39Il y a une belle carte de France avec tous les vignobles dessus,
39:41elle est vraiment magnifique.
39:42Je vois autre chose, c'est fabriqué en Ukraine.
39:44– Comme dans un cercier Samuel.
39:45– Racontez-nous un petit peu, c'est marqué fabriqué en Ukraine.
39:48– Exactement, l'entreprise est située, c'est une entreprise ukrainienne
39:52qui a été fondée en 2016 en fait.
39:56Et nous sommes les seuls revendeurs français.
39:58Donc en France et aussi en Belgique.
40:00Mais par contre tout est fabriqué sur place et en circuit court
40:03parce que tout le bois c'est du bois de boulot.
40:05Les gens souvent me disent mais pourquoi ce n'est pas du made in France ?
40:08Tout simplement parce qu'en France on n'a pas de grande forêt de boulot.
40:11Donc là-bas c'est local, pour leur circuit court,
40:13leur fabrique est au milieu d'une forêt de boulot,
40:15tout est construit sur place et envoyé en France à nos distributeurs.
40:18– En fait quelque part ça maintient une activité économique en Ukraine.
40:21On vient acheter son jouet au marché de Noël de Reims et on a cet aspect-là en plus.
40:25– Exactement, tout à fait.
40:26Et en plus c'est très joli, c'est des outils autant à construire,
40:29c'est tout en bois, c'est naturel, c'est magnifique et c'est décoratif derrière.
40:33– Voilà Vincent, Céline, si vous voulez poser des questions à Caroline.
40:36– Non mais surtout c'est à la fois effectivement intéressant
40:40parce qu'il y a des choses à construire, c'est écologique, c'est traditionnel,
40:44ça a tout pour être sur un marché de Noël.
40:47– Oui et alors c'est l'aspect jouet.
40:49Alors vous me disiez, on voit devant nous il y a des adultes qui s'arrêtent.
40:52– Exactement, la plupart des ventes jusque-là c'est beaucoup destiné aux adultes
40:56même si c'est accessible vraiment à tous
40:59parce que c'est des modèles qui sont fondés un peu sur le système des Lego
41:02qui est vraiment en grande mode en ce moment.
41:04– Mais le Lego c'est du plastique.
41:06– Mais le Lego c'est du plastique, exactement.
41:09Donc là on est sur du 100% bois ce qui est vraiment un avantage
41:12et vous avez vraiment des plaquettes et des livrets explicatifs,
41:15toutes les pièces sont numérotées, c'est accessible aux enfants à partir,
41:18vous avez des petits modèles pour les enfants de 5 à 7 ans
41:21et après les plus grands modèles à partir de 7-8 ans,
41:23il n'y a aucun souci jusqu'à 99 ans.
41:26– Vous comparez un peu les chalets qu'il y a sur le marché de Noël,
41:28vous vous dites, moi ça va marcher mais il y en a d'autres à côté,
41:30je leur souhaite bien du courage.
41:32– Ben non parce qu'on est là pour la bonne ambiance.
41:34– Non parce que c'est l'esprit de Noël, enfin Samuel, on est tous bienveillants.
41:37– D'accord, pardon je viens de tout ruiner.
41:40– Samuel va repartir avec la carte des vins en tout cas.
41:43– En tout cas ça fonctionne extrêmement bien.
41:45– Ça ne m'étonne pas, la carte des vins en bois ça doit être magnifique.
41:48Merci beaucoup Caroline, on vous retrouve ici sur le stand Créatif Wood,
41:53si j'ai bien compris, merci Samuel.
41:56Je voudrais qu'on termine avec Josiane qui est avec nous,
41:58qui nous a fait le plaisir de venir ici sous l'attente RTL sur ce marché.
42:03Bonjour, tout d'abord Josiane.
42:05– Bonjour à vous.
42:06– Fidèle auditrice d'RTL, ça c'est important.
42:08– Oui, j'assiste à beaucoup d'émissions, je suis une fan de, entre autres Éric Jeanjean.
42:12– Ah ben qu'on salue.
42:13– Qu'on embrasse.
42:14– Qu'on embrasse évidemment.
42:15Mais vous aimez aussi les marchés de Noël, pourquoi ?
42:17Pour ce côté, là encore, traditionnel ?
42:20– Alors déjà c'est un petit peu génétique, je suis alsacienne donc forcément.
42:24Les marchés de Noël chez nous c'est très important,
42:27le marché de Noël de Strasbourg est quand même le plus vieux de France, voire d'Europe.
42:31– Vous allez tous les ans au marché de Strasbourg ?
42:36– Je pars demain à Aix-la-Chapelle et je pars le week-end prochain
42:39faire Riquevire, Kaysersberg, Colmar.
42:42– Ah c'est magnifique.
42:43– Ah mais c'est un marathon en fait.
42:44– Ah oui, oui.
42:45– C'est votre calendrier de l'Avent à vous, c'est un marché par jour presque.
42:48– Mais il ne faut pas se focaliser sur Strasbourg,
42:51il y a des magnifiques marchés de Noël dans les petits villages alsaciens.
42:54Colmar, à quatre marchés de Noël différents dans la ville de Colmar par exemple.
42:58– Et puis tout autour de Colmar, vous avez donné quelques noms de ces villages.
43:03– Oui, Riquevire, Kaysersberg.
43:05– Qu'on va vous laisser prononcer.
43:07– Oui, forcément.
43:08Oui, parce que je vous donne le code Wi-Fi en même temps.
43:11Mais c'est vrai qu'on a en Alsace, on a toujours développé cette odeur de cannelle qui flotte,
43:17justement le vin blanc, le vin chaud blanc.
43:20– Alors voilà.
43:21– Alors là, à Kaysersberg par exemple, c'est inconcevable de ne pas faire du vin chaud blanc.
43:26Et d'ailleurs j'ai, comment dire, j'ai entraîné toute ma bande de copains, copines
43:30à se passer du rouge au blanc.
43:32– Oui.
43:33– Avec modération.
43:34– Et bien on va s'imprégner de toutes ces bonnes odeurs de vin chaud blanc,
43:38comme vous dites, de pain d'épices, les bretzels ne sont pas loin.
43:42– Et merci à la ville de Reims qui nous fait un marché de plus en plus beau tous les ans,
43:46il faut dire ça, et qui commence justement, comme vous le dites,
43:49à chasser les produits qui n'ont rien à faire chez nous.
43:52– Oui, c'est ça.
43:53– Dans un marché de Noël, vendredi.
43:54– Il faut que ce soit vraiment traditionnel.
43:56– Voilà, c'est pas ça.
43:57– Voilà, comme les confitures de Patrice Richard qui nous a fait le bonheur d'être ici.
44:01– Qu'on ne présente plus sur Insta.
44:02– Voilà, les meilleurs sont venus à notre micro aujourd'hui
44:05et c'était vraiment un immense plaisir de partager ce moment avec vous,
44:09fidèles auditeurs Reimois, merci de votre accueil.
44:13– Le meilleur est encore à venir avec Jean-Alphonse Richard pour l'heure du crime
44:17et un dossier local évidemment aujourd'hui.
44:19– Ah oui absolument, c'est une affaire totalement locale
44:21et qui a encore remis beaucoup de choses ici, c'est l'affaire Vincent Lambert,
44:25feuilleton judiciaire au CHU de Reims, c'est tout de suite.
44:28– Bel après-midi sur RTL.
44:30Tous les jours, RTL vous donne la parole entre midi et 14.