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Regardez Les auditeurs ont la parole avec Céline Landreau et Vincent Parizot du 22 novembre 2024.

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00:00Jusqu'à 14h, les auditeurs ont la parole. Vincent Parisot et Céline Landreau sur RTS.
00:07Céline qui dans quelques secondes va vous rappeler l'essentiel de l'actualité.
00:11On était à l'instant avec le patron du conseil départemental de Lornes qui nous disait incontestablement
00:17les camions n'auraient pas dû prendre la route hier soir.
00:21Alors on est avec Patrick. Bonjour Patrick. Bonjour.
00:24Chauffeur routier, vous étiez hier bloqué sur cette A28 entre Rouen et Le Mans, c'est ça ?
00:30C'est ça, j'étais bloqué entre Rouen et Le Mans.
00:34Mais pourquoi vous avez roulé ?
00:36Parce qu'il n'y avait rien qui nous disait que c'était interdit, aucun panneau qui nous annonçait.
00:41Vous saviez que ça allait être très très compliqué ?
00:44On le savait, mais tant qu'il n'y a pas d'interdiction, on ne nous dit rien.
00:48Écoutez, on va développer ça évidemment dans un instant Patrick.
00:52Restez avec nous, je sais que vous êtes toujours sur la route dans cette région.
00:55Vous allez nous expliquer l'essentiel de l'actualité, évidemment dominée par cet épisode météo assez sérieux.
01:02Oui, même si l'alerte orangée est levée.
01:04Mais on retient parmi les dizaines d'accidents qui ont eu lieu dans le pays à cause de ces conditions météo.
01:11Celui de la 6B au niveau de Chevilly-la-Rue, 36 blessés dont 5 en urgence absolue.
01:16C'était donc sur cette autoroute du Val-de-Marne, un accident impliquant à la fois un deux-roues,
01:21un quart et plusieurs automobiles.
01:23Mais la bonne nouvelle quand même à 13h aujourd'hui, Claire Delorme,
01:27c'est que cet épisode neigeux, le froid de tempête touche enfin à sa fin.
01:31Exactement, donc seul le Carneau-Est reste encore concerné par des averses de neige mêlées.
01:36Quelque part à de la pluie, ça peut encore blanchir les sols en plaine jusqu'à l'ordre de 2 cm.
01:41Partout ailleurs, ça y est, c'est beaucoup plus calme.
01:43D'ailleurs, des éclaircies pour le reste de la moitié nord,
01:45davantage de soleil dans le sud et des températures très contrastées.
01:48Nous aurons 5 degrés à Paris, 2 degrés à Nancy.
01:51Et 17 degrés à Jacques Sioux.
01:52Merci Claire.
01:54La France prend acte des mandats d'arrêt émis hier par la Cour pénale internationale
01:58qui vise notamment le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahou,
02:03poursuivi pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
02:07Paris rappelle son attachement au travail indépendant de la Cour,
02:10sans préciser d'ailleurs explicitement si la France procéderait à l'arrestation de Benyamin Netanyahou
02:16si jamais il se rendait sur son territoire.
02:18Et puis du foot parce que ça y est, les hommes de Didier Deschamps
02:20reconnaissent leurs adversaires en quart de finale de la Ligue des Nations.
02:23Ce sera la Croatie.
02:25Match allé le 21 mars prochain aux Croatie.
02:27Match retour le 23 mars en France.
02:30Croatie, adversaire redoutable mais une équipe un peu vieillissante.
02:34Nous disait tout à l'heure Vincent Derosier, il y a des bas évidemment.
02:38Eh bien écoutez, on vous attend maintenant au 3210
02:41et je crois que Thierry a fait le 3210 justement.
02:44Il a laissé un message sur Répondeur.
02:46Novembre 2024, quelques centimètres de neige en France
02:50et le pays est bloqué, des accidents par dizaines.
02:52C'est impressionnant.
02:53Déjà pour commencer, si tous ceux qui sont sur la route
02:56et qui n'ont rien à y faire, qui n'ont rien d'important, rien d'urgent,
03:00restaient chez eux, on ne serait pas dans une telle situation.
03:03Voilà, message de Thierry laissé sur l'appli RTL.
03:07Alors ce n'était pas votre cas Patrick,
03:08parce que vous, vous allez nous dire que vous aviez quelque chose à y faire sur la route
03:12puisque c'est votre métier, c'est ça chauffeur routier ?
03:14Oui, c'est mon métier.
03:16Mais vous nous disiez quand même, et j'aimerais bien quand même vous entendre
03:19et qu'on en parle avec Céline, il n'y avait pas d'interdiction.
03:22Donc on roule.
03:23Donc j'y vais.
03:24Mais vous saviez que vous exposiez quand même à des soucis.
03:29Oui, je savais qu'on s'expose à des soucis, ça c'est normal.
03:33Mais quand vous avez des clients qui poussent derrière,
03:36qui veulent leur marchandise, nous chauffeurs, on n'a pas trop le choix.
03:39Vous êtes salarié Patrick ?
03:42Oui.
03:43Et le patron, quand est-ce qu'il prend la décision de mettre,
03:47je vais dire, ses chauffeurs sur la route, sur la pression du client,
03:51certes, mais est-ce que ça vous arrive,
03:54quand bien même il n'y a pas d'interdiction des autorités,
03:58de rester au garage parce que le patron dit non quand même,
04:01je ne vais pas vous faire prendre de risques ?
04:02Non, je n'ai jamais entendu, je roule depuis 1989,
04:06je n'ai aucun patron qui m'a dit ça.
04:10Je n'ai jamais entendu parler de ça.
04:11Et si vous lui dites, écoutez patron, franchement,
04:14ce n'est pas très sérieux, je ne le sens pas trop,
04:18il vous dit, tu vas le sentir parce que tu vas prendre la route, c'est ça ?
04:21C'est soit on prend la route, soit on prend la porte.
04:24Oui, effectivement, c'est assez clair.
04:27Alors, vous étiez bloqué sur la 28,
04:29pendant des heures, combien d'heures vous êtes resté bloqué ?
04:31Je me suis été bloqué hier soir à 19h30,
04:36jusque ce matin à 6h.
04:38À 6h, j'ai redémarré, j'ai roulé 10 minutes
04:40et j'ai rété bloqué.
04:43L'avantage, c'est que vous êtes dans un camion,
04:44j'imagine que vous êtes équipé, vous avez une couchette,
04:46vous avez tout ce qu'il faut.
04:48Malheureusement, pour moi, j'avais tout,
04:50mais celui qui était devant moi n'avait rien.
04:52Il y a un peu de solidarité qui se met en place dans ces moments-là.
04:55C'est ce qui s'est passé hier soir, le petit camion qui était devant moi,
04:59le chauffeur n'avait rien.
05:01Il est venu dormir chez vous ?
05:03Non, pas dormir quand même, mais c'est moi qui l'ai nourri
05:05parce qu'il n'avait absolument rien.
05:07Je lui ai donné quelques trucs à manger,
05:09de quoi réchauffer sa nourriture.
05:12Ça, c'est quelque chose, c'est peut-être aussi un message de prévention,
05:15surtout quand on part dans des conditions telles que celles-ci,
05:19de ne pas partir, j'allais dire, avec rien du tout dans la voiture.
05:23Au moins une couverture et puis un paquet de gâteaux ou une bouteille d'eau.
05:27C'est ce que j'ai dit au chauffeur, prévois au moment de l'hiver,
05:30toujours une bouteille d'eau, un paquet de gâteaux, couverture.
05:34Ce n'est pas la première fois que vous restez bloqué comme ça, Patrick ?
05:36Non, ce n'est pas la première fois, j'ai été bloqué plusieurs fois à l'étranger,
05:40mais moins longtemps.
05:42Et là, vous êtes où précisément, Patrick ?
05:45Là, je me trouve entre Rouen et Alençon.
05:48Oui, mais vous êtes à l'arrêt ?
05:50Je suis à l'arrêt, oui, je me suis arrêté en direct.
05:54Ah, très bien.
05:55Et je me rends à Aumans.
05:57D'accord, mais alors, vous êtes sorti de l'autoroute ?
06:00Je suis sorti de l'autoroute parce que l'autoroute,
06:03les camions n'ont pas le droit de circuler.
06:05Là, on nous autorise à circuler sur les routes secondaires.
06:08C'est ce que je ne comprends pas.
06:09C'est un peu paradoxal, ça.
06:10Parce qu'on peut dire que c'est presque plus risqué, non ?
06:12C'est plus dangereux de rouler sur ces petites routes au travers des agglomérations.
06:16Il y a beaucoup de camions, là, sur ces routes ?
06:18Oui, énormément.
06:20Ouais.
06:23Non, en tout cas, restez avec nous, Patrick,
06:26parce qu'on a Philippe qui nous appelle d'une ville où il y a moins de neige,
06:31voire pas de neige, ou très rarement,
06:33mais qui, je pense, veut s'adresser peut-être à vous.
06:36Bonjour, Philippe.
06:38Oui, bonjour.
06:39Bienvenue. Vous nous appelez de Marseille, c'est ça ?
06:42Oui, c'est cela.
06:43Alors bon, c'est un faux problème, parce que pour l'instant, je suis à Marseille,
06:46mais je roule souvent en région parisienne,
06:48parce que ma famille est là-haut, donc je fais beaucoup d'allers-retours
06:51entre la région parisienne, les Pyrénées-Orientales et les Bouches-du-Rhône,
06:55donc je pense que je fais assez de kilomètres comme les routiers.
06:58Oui, vous connaissez bien le problème, effectivement.
07:00Quand vous entendez Patrick qui dit « ce n'était pas interdit »,
07:04alors si ce n'est pas interdit, je roule, et de toute façon,
07:07mon patron va me dire de rouler.
07:09Alors, il y a deux choses.
07:11Moi, je comprends parfaitement que le chauffeur soit obligé de rouler
07:16pour ses problèmes de salariés, entre guillemets,
07:20parce qu'il a les têtes des motelles d'un côté,
07:22il a son patron qui lui dit « écoute, si tu ne roules pas, tu vas dehors »,
07:26ce qui est complètement aberrant,
07:27mais aujourd'hui, j'ai déjà été confronté à ce genre de problème.
07:32Ce qui n'est pas normal, c'est qu'on entend encore que des autoroutes
07:36soient bloquées par des chauffeurs routiers.
07:39On a encore le cas concret de cette nuit,
07:42les fils de l'autoroute sont bloqués sur trois voies.
07:46Les routiers n'ont rien à foutre sur la troisième voie.
07:49Alors là, c'est parce qu'il était en portefeuille, c'est que...
07:53Non mais d'accord, il est en portefeuille, il est en portefeuille pourquoi ?
07:55Parce que les gars, ils prennent des risques.
07:57Ils prennent des risques, ils n'ont pas à prendre de risque s'ils tombent de la neige.
08:01Moi, écoutez, il y a deux ans...
08:02Donc voie de droite, vous dites voie de droite et 50 km heure maxi ?
08:07Voie de droite et la voie du milieu maximum quand il se retrouve bloqué,
08:11mais au moins qu'on laisse la file de gauche disponible
08:14pour les moyens de secours, les déneigeuses et compagnie.
08:17Enfin, quand le camion se met en travers, il se met en travers.
08:19Restez avec nous...
08:20Attendez, Philippe, évidemment vous restez avec nous,
08:23vous allez pouvoir reprendre la parole.
08:25Mais je crois que Patrick voulait réagir à ce que vous dites.
08:27Oui, je voulais réagir par rapport à ce que monsieur disait,
08:30par rapport à ce que les chauffeurs et les camions se mettaient sur la file de gauche.
08:34Sachez qu'on a été obligés, c'est les gendarmes, c'est les forces de l'ordre
08:38qui nous disent de nous mettre sur la file de gauche.
08:40Et pourquoi donc ?
08:42Allez, ça va, pourquoi ?
08:43On nous stocke sur les files de gauche pour laisser les files de droite actives.
08:49Voilà, Philippe, vous avez peut-être la réponse à ce que vous dites.
08:52C'est pas nous qui décidons de nous-mêmes, on nous stocke là.
08:56Oui, mais on en revient au même sujet,
09:00c'est-à-dire qu'il y a au moins une file de l'autoroute
09:04qui est libérée pour laisser passer les moyens de secours,
09:06alors que ce qui s'est passé cette nuit, ce n'a pas été du tout le cas.
09:10Il y a des gens qui se retrouvent dans la panade complète
09:13avec des kilomètres et des kilomètres de bouchons.
09:16Pourquoi ? Parce que toutes les files sont occupées.
09:18Alors, vous allez m'expliquer pourquoi, si c'est à gauche ou à droite,
09:22qu'est-ce que viennent faire des poids lourds ?
09:24Si les gars n'ont rien à y faire,
09:26que les services de police leur mettent l'amende en conséquence,
09:30et une bonne amende, qu'ils s'en souviennent,
09:32et ils n'y reviendront plus, et ils ne gêneront plus les usagers.
09:36Comme moi, par exemple, j'ai été bloqué sur l'autoroute A6
09:40il y a quelques années par du verglas, malheureusement,
09:43et j'étais intervenu sur RTL à cette époque,
09:47pour leur dire qu'effectivement, tout le monde râlait contre les poids lourds.
09:50J'ai des attentions bémoles, orales contre les poids lourds,
09:54sauf que les panneaux d'intervention, les panneaux lumineux sur les autoroutes,
09:58ils sont écrits en français.
10:00Et il y a beaucoup d'étrangers qui roulent,
10:03ils ne comprennent même pas ce qui est écrit sur le panneau.
10:06Mais ça, c'est un problème.
10:07Ça, c'est un problème, effectivement,
10:10qu'ils apprennent au moins à lire les messages d'urgence,
10:14parce qu'on ne va pas écrire sur les panneaux lumineux,
10:17en plus, à la vitesse à laquelle on roule,
10:19dans toutes les langues.
10:21Écoutez, moi, j'ai travaillé en Grèce,
10:24je peux vous dire, j'ai vécu 4 ans en Grèce.
10:26En Grèce, ils ont des panneaux lumineux sur des kilomètres,
10:31avec des intervalles qui vous permettent,
10:34pendant que vous roulez,
10:35vous avez un panneau qui clignote,
10:37il est en anglais,
10:39vous faites X mètres derrière,
10:41il est en espagnol,
10:43il est en grec,
10:45et tout le monde se comprend.
10:46Mais ils ne se comprennent pas qu'en France,
10:48aujourd'hui, nous sommes une blague tournante
10:51du transport routier.
10:54En tout cas, défauts d'informations,
10:57et défauts d'informations, j'allais dire,
10:59dans diverses langues.
11:01Merci, Philippe, en tout cas, de votre appel.
11:03Patrick, on va vous laisser repartir.
11:05Soyez prudent, vraiment.
11:07Franchement, soyez prudent.
11:09Je vais être très prudent,
11:10vu que je voudrais rentrer quand même demain à la maison.
11:12Oui, vous allez jusqu'où, là ?
11:14Donc là, je vais descendre pour livrer mon client
11:16en fin d'après-midi,
11:17et après, rentrer à vide jusque dans le Haut-de-France.
11:21Eh bien, courage, patience,
11:23et doucement, évidemment,
11:25parce que même si les conditions s'améliorent,
11:28il faut quand même ouvrir l'œil.
11:29Merci encore, à vous deux.
11:31Et bonjour, Romuald.
11:32Bonjour.
11:33Bonjour, Romuald.
11:34Vous savez ce qu'on va faire, Romuald ?
11:36Oui, on va faire une publicité.
11:37Eh bien, voilà, on vous met en mode pause,
11:39si ça vous dérange pas.
11:40J'ai l'impression que vous êtes infidèles.
11:41Vous connaissez le mécanisme.
11:42A tout de suite.
11:44Je vous connais, c'est bon.
11:45Je vous connais maintenant.
11:48Les auditeurs ont la parole
11:50avec Vincent Parizeau et Céline Landreau.
11:5413h14.
11:56Les auditeurs ont la parole
11:58avec Vincent Parizeau et Céline Landreau.
12:01C'est l'hiver.
12:03Dans l'Est, dans les pays du Nord,
12:05c'est l'hiver.
12:06Il faut qu'il neige.
12:07Un pays comme la France qui pleurniche
12:09devant un centimètre et demi de neige en hiver.
12:12Mais c'est inimaginable.
12:14C'est vrai qu'on a tendance à être assez d'accord
12:17avec cette auditrice d'RTL.
12:19C'est l'hiver.
12:20Et d'ailleurs, pas encore.
12:21Si on regarde le calendrier, c'est l'automne.
12:22Il reste un mois.
12:24Mais surtout, bon, c'est assez habituel
12:26en cette période.
12:27Et pourtant, régulièrement,
12:29il y a des conséquences et des conséquences lourdes.
12:31Parce que quand on passe toute la nuit
12:33dans sa voiture, comme cette auditrice de la 28,
12:36avec un bébé...
12:39De deux ans.
12:40Oui, enfin, un bébé de deux ans.
12:41Oui, bien sûr, de deux ans, je veux dire,
12:43c'est une nuit très pénible.
12:44Une nuit compliquée, j'imagine.
12:45De fatigue et de colère à gérer en plus de la sienne.
12:47Romuald, donc on vous retrouve, Romuald.
12:50Vous avez patienté.
12:51Merci.
12:52On vous en remercie.
12:54Comment vous réagissez à ce qu'on dit pour l'instant ?
12:58À savoir, franchement, les routiers n'avaient pas à prendre la route.
13:01Alors déjà, je vais répondre à M. Philippe qui est passé juste avant.
13:05Donc M. Philippe, si on met les véhicules super lourds
13:09sur les voies de gauche, c'est pour laisser la voie de droite
13:10pour les voitures avec la voie d'accès d'urgence.
13:12Donc ça déjà, c'est normal.
13:14Ça, c'est l'explication.
13:15Alors, il avait tendance à dire, oui, mais les camions sont sur toutes les voies.
13:19Je pense que c'est ce qu'il entendait.
13:20Après, si un camion se bloque en portefeuille, ça, il n'a pas trop le choix.
13:23Moi, j'appelais surtout, c'était pour notre département à nous,
13:26l'heure est noire.
13:27C'était une catastrophe ce matin.
13:28On n'avait aucune interdiction poids lourds.
13:30Donc la préfecture n'a pas fait d'interdiction poids lourds.
13:33On a juste une interdiction poids lourds sur l'Orne, ce matin.
13:36C'est quoi ? C'est l'A11 ?
13:38Non, non, non, c'est même pas l'A11.
13:39C'est les nationales.
13:40C'est les nationales 23 qui relient Chartres à Lenson.
13:44Donc, celle-là, déjà, pas de panneau pour dire que les camions sont interdits.
13:48Pas de panneau pour dire qu'il y a des arbres qui sont tombés sur la route.
13:51Il y avait quand même des arbres sur la route ce matin.
13:53Aucune info routière ?
13:54Non, il n'y avait rien du tout.
13:55Il n'y avait pas un gendarme.
13:56On n'a pas vu un gendarme ce matin sur la route sur la nationale.
13:59Bon, ils étaient peut-être sur l'autoroute.
14:00Ils étaient peut-être occupés.
14:01Mais à un moment, j'avais un client qui allait livrer un peu plus haut, au Favry.
14:04Donc, c'est à la limite du 61.
14:06J'arrive dans une rue.
14:07Je suis avec un camion.
14:08Je libre du fioul.
14:09Le fioul, on est en pleine saison.
14:10Donc, on ne va pas laisser les gens sans chauffage.
14:11Donc, ce matin, je commence à aller chez ce fameux client.
14:12Je prends cette fameuse route.
14:13Et arrivé au bout de la route, qu'est-ce que je trouve ?
14:14Un arbre en plein milieu de la route.
14:15Qu'est-ce que je fais ? Je recule.
14:16Donc, je recule quand même sur deux kilomètres et demi.
14:17Avec un camion ?
14:18Oui, en camion.
14:19En marche arrière ?
14:20Oui, en marche arrière.
14:21Je recule en marche arrière, oui.
14:22Oui, François, je recule en marche arrière.
14:23C'est vrai que c'est plus facile que de reculer en marche avant, si je peux me permettre.
14:24Merci.
14:25Donc, j'arrive.
14:26Je tombe face à face avec un arbre.
14:27Qu'est-ce que je fais ?
14:28J'engage la marche arrière.
14:29Je recule sur deux kilomètres et demi quand même.
14:30Donc, j'ai pour faire demi-tour.
14:31Je vais faire pour demi-tour dans une petite rue.
14:32Donc, c'est une petite rue qui est en centre interdit.
14:33Donc, je pouvais quand même passer avec mon camion.
14:34Manque de bol, les camions sont en propulsion arrière.
14:35Et le problème, je suis resté bloqué là pendant une heure.
14:36Une heure, j'ai essayé de sortir le camion.
14:37J'ai essayé de sortir le camion.
14:38J'ai essayé de sortir le camion.
14:39J'ai essayé de sortir le camion.
14:40Et je vois deux messieurs du Conseil Général de Rélois qui arrivent au volant de leur
14:58petite Kangoo.
14:59Ils sont deux dans la voiture.
15:00Et le monsieur me pose la question.
15:01Il me dit comme ça.
15:02Il me dit « Oh, ben, vous êtes coincé ? ». « Ben, oui, je suis coincé.
15:03Ça ne se voit pas.
15:04Le camion n'est pas assez gros.
15:05Même pas.
15:06Ils ont essayé d'amener un tracteur pour essayer de me sortir.
15:07»
15:09Mais ils n'ont pas passé un coup de fil ?
15:10Mais ils n'ont rien fait.
15:11Ils ont juste dit « Ah oui, vous êtes embêté.
15:12Ah ben, d'accord.
15:13Après, je vais reculer encore sur un kilomètre.
15:14» Parce que j'avais quand même fait trois kilomètres et demi.
15:15Je recule sur un kilomètre et demi.
15:16Et là, ce monsieur avait mis un bout de panneau « route barrée » en plein milieu de la
15:17route.
15:18Donc, je ne pouvais pas circuler.
15:19Quand je suis passé au premier coup, il n'y avait pas de panneau.
15:20Oui, oui.
15:21Le panneau n'était pas encore en place quand vous êtes passé.
15:22Et quand j'ai voulu faire mi-tour, je suis resté bloqué plus d'une heure.
15:23Oui, une heure.
15:24Est-ce que vous nous pointez du doigt, quand même, c'est la lenteur de la réaction ?
15:36Oui, parce qu'on savait quand même, depuis hier midi, on savait qu'on allait avoir de
15:41la neige hier.
15:42Donc, c'est commencé à tomber sur l'oreille noire.
15:43C'est tombé assez fort quand même.
15:44Oui, bien sûr.
15:45On avait entre 8 et 10 centimètres.
15:46À peu près.
15:47À certains endroits, on était peut-être 10 centimètres.
15:48Je ne suis pas trop de Marseille.
15:49Ça veut dire, Romuald, que si ce matin, lorsque vous êtes passé sur la route, vous
15:57aviez vu la route barrée, vous rentriez chez vous ?
16:00Je rentrais à la maison, directement, oui, mais tout en appelant les clients, en appelant
16:04ma secrétaire, en lui disant à ma secrétaire, voilà, je ne pourrais pas livrer tel client
16:07parce que la route est impraticable.
16:08Mais là, on n'avait rien du tout, et les routes n'étaient même pas déneigées.
16:11La route n'était même pas déneigée, c'est une Nationale quand même, Vincent.
16:15La Nationale n'était pas déneigée.
16:16La Nationale entre en direction de la Loupe.
16:18Et ça roule là, ça roule dessus ?
16:21Là, ça a l'air de rouler un petit peu mieux, mais il n'y a pas eu une lame de passé.
16:24Peut-être qu'ils ont salé ce matin ou cette nuit ou je ne sais quand.
16:27Mais là, au niveau de la route, ça a formé.
16:30En plus, on a eu pas mal de vent hier, donc ça nous a formé des congères.
16:33On a eu des gros congères sur certains endroits.
16:35Et là, ce matin, je prends la route et qu'est-ce que je vois ?
16:38De la neige à fond sur la route.
16:39Il y avait au moins 2-3 centimètres de neige sur la route, donc c'était du verre glacé
16:42en plus.
16:43Pas nettoyé, pas salé, tout va bien.
16:46Il n'y a pas de panneau qui dit « interdiction au poids lourd », donc la seule interdiction
16:49qu'on avait, c'était sur l'Orne.
16:50Donc ça, on savait, parce que le Réloir était en silence, mais c'est tout.
16:53D'ailleurs, à ce propos-là, à propos de l'interdiction des poids lourds de circuler
16:56sur l'autoroute de l'Orne, commentera notre journaliste qui travaille sur le dossier ?
17:02La préfecture lui indique que 200 poids lourds vont être verbalisés pour avoir repris la
17:07route malgré l'interdiction sur la 28, avec une amende de 135 euros à la clé.
17:12C'est fréquent, ça, chez les routiers, de braver les interdictions, en se disant
17:15« ça va bien passer ».
17:16Non, non.
17:17Moi, il y aurait eu une interdiction ce matin, comme quoi la neige, on ne pouvait pas rouler.
17:21Je ne roulais pas.
17:22Ça, c'est sûr et certain.
17:23Et puis même après, au pire, si on voulait rouler et que notre patron nous force à rouler,
17:26on a notre droit de retrait.
17:27Oui, c'est ça.
17:28Donc, on a un droit de retrait.
17:29Donc, nous, on avait quand même un bon 5 cm de neige ce matin dans la cour du Poulon.
17:32On a dit qu'on allait attendre 8 heures pour partir.
17:33Donc, on a commencé à partir sur les coups de 8 heures.
17:35Donc, ça roulait à peu près bien sur tout ce qui est l'UCC, Charpes, un petit peu,
17:38tout ça.
17:39Donc, c'était la Nationale 23 et tout ça.
17:40Donc, la route qui est très, très importante.
17:41J'ai une artère de l'or et de l'or.
17:42Ce que vous mettez en lumière, c'est franchement le manque d'informations, le manque de réactivité
17:43parce qu'ils auraient pu tout de suite se mettre en route, les gars.
17:44Ils auraient pu dire « attention, il va y avoir de la neige » ou on bloque les camions,
17:45même si il ne neigeait pas la route.
17:46Ils laissaient passer les voitures, pas de problème, mais ils ne laissaient pas passer
17:47les camions.
17:48Ils disaient « bon, voilà, les camions, on a interdit le poids lourd ». Nous, la seule
17:49interdiction qu'on avait, c'était interdit au plus de 7,5 tonnes sur l'orne.
17:50Donc, là, je n'avais pas le droit de passer, mais j'avais zéro panneau qui me disait « vous
18:11n'avez pas le droit de rouler ». On m'a même pas marqué « il y a de la neige sur
18:15la route » ou quoi.
18:16On avait les voitures qui nous faisaient des appels de phare, mais bon, une fois qu'on
18:17est engagé, on ne va pas faire demi-tour sur la Nationale.
18:18C'est difficile.
18:19Surtout que c'est une Nationale qui est très accidentogène, on a eu une dizaine de vents
18:22l'année dernière.
18:23Donc, là, on n'allait pas faire demi-tour sur une Nationale.
18:26Merci beaucoup Romuald, on entend votre exaspération.
18:29C'est pas un mot pour la marche arrière de trois kilomètres et demi ?
18:31Ouais, vous y pensez, ça.
18:32De toute façon, ce n'est pas une frangot.
18:34Merci Romuald, en tout cas, bonne journée.
18:38Il y a aussi la question des bus.
18:40Bien sûr, parce que dans les accidents les plus notables, à chaque fois, il y a un bus
18:44concerné, c'est le cas notamment sur la 6B.
18:47Bonjour Didier.
18:49Bonjour Didier.
18:50Vous êtes conducteur de bus scolaires dans le Grand Est, c'est ça ?
18:53Non, en Bourgogne, dans la Nièvre.
18:56Dans la Nièvre.
18:57C'est le très Grand Est.
18:58Les transports scolaires étaient en place ou pas dans la Nièvre ?
19:03Les transports scolaires, il y a eu un avertissement de la préfecture qui a été donné via le
19:08Conseil départemental hier soir pour qu'aujourd'hui, il n'y ait pas de transports scolaires entre
19:145h et 12h.
19:15D'accord.
19:16Dans un premier temps.
19:17Et il y a pas mal de personnes qui jugent que ce n'est pas normal, j'ai vu ce matin
19:22encore sur Internet, parce qu'évidemment, on dit tout puis rien, comme quoi les conducteurs,
19:26il ferait mieux d'aller apprendre à conduire en Norvège, en Suède, etc.
19:30Par des gens qui ne connaissent pas du tout la conduite d'un véhicule.
19:33J'ai conduit 32 ans en semi-remorque avant de faire 10 ans de car.
19:38Un car n'a rien à voir au niveau tenue de route, ça ne tient pas sur les pattes, avec
19:42un semi-remorque qui tient bien, contrairement à ce que j'ai entendu avant.
19:46Non mais ça, c'est un peu contre-intuitif.
19:48Un autocar, ça tient moins bien la route qu'un semi-remorque.
19:51Bien sûr, j'ai roulé 32 ans en semi-remorque par tous les temps, par autant de neige qu'on
19:56voulait, on passait les Alpes sur la neige.
19:58Là, quand j'ai entendu les auditeurs d'avant, je me suis assis parce que j'hallucinais.
20:04Rétablissez un peu la vérité, mais ce que je note aussi Didier, c'est qu'il y a des
20:08gens qui se sont plaints que les transports scolaires étaient suspendus.
20:12Ils sont suspendus.
20:13Seulement ces gens qui se plaignent seront les premiers à tomber sur le conducteur en
20:17cas d'accident.
20:18Bien sûr, ils se plaignent parce qu'ils ne savent pas quoi faire de leurs enfants et
20:21ça peut se comprendre.
20:22Oui, mais notre métier n'est pas que de tourner un volant, notre métier est d'assurer la
20:28sécurité des enfants.
20:29C'est primordial.
20:30Donc, s'il y a un souci, moi ça m'est arrivé un matin que mon employeur me téléphonait,
20:37tu vois la météo autour de chez toi.
20:41On n'a pas eu de directive, du conseil, ni quoi que ce soit.
20:45Tu fais comme tu le sens.
20:46Moi, c'est vite senti, le car il reste où il est.
20:49Quand on a des gamins à l'arrière, il faut réfléchir.
20:53Et si je glisse, parce que je vous assure, un car, ça ne tient pas sur les pattes.
20:56Si ça glisse et qu'on se fout en l'air, là on va nous tomber dessus, on va dire que
20:59tu n'avais qu'à rester chez toi.
21:01Et les parents, ils sont bien gentils, mais comme je disais tout à l'heure, malheureusement,
21:05il y a quelques années, il y avait une interdiction de rouler.
21:08Il y a une mère qui avait dit à ses enfants, moi vous allez voir, il n'y a pas de car,
21:11je vais vous emmener à l'école.
21:12Sauf qu'il y en a des deux qui sont décédés dans l'hélicoptère.
21:14C'est épouvantable ce que vous nous dites là.
21:16Donc voilà.
21:17C'est pour en faire, je sais, mais c'est la vérité.
21:19Je sais bien.
21:20Pour en revenir à ce que vous disiez sur les cars et la tenue de route des cars, on
21:25voyait par exemple l'accident dramatique qui s'est produit au sud de Paris.
21:31Dans le Val de Marne, autour de Chevelies-la-Rue.
21:33L'autocar, il est sur le flanc.
21:35Il se couche, l'autocar, en fait.
21:38Vous savez, ça se couche bien, parce que c'est haut.
21:41C'est haut, il y a beaucoup de poids en hauteur, il y a peu de poids au plancher.
21:45Pour peu qu'il y ait beaucoup de personnes en haut automatiquement.
21:48Par contre, pourquoi est-ce qu'il s'est couché ? Je n'ai pas trouvé pourquoi.
21:51Parce que de dire qu'un car se couche ou qu'un camion se couche, c'est bien joli.
21:54Mais ce qui est intéressant, c'est d'en savoir les circonstances de départ.
21:57Parce que la critique, elle est facile.
21:59Là, en l'occurrence, on ne connaît pas encore les responsabilités dans cet accident-là.
22:04On sait que sont impliqués un deux-roues, quatre automobiles et donc un car.
22:08À ce stade, on ne sait pas.
22:10Le constat, c'est qu'il est couché.
22:12Et le bilan, assez dramatique, c'est 36 blessés, dont 5 en urgence absolue.
22:15Merci Didier, en tout cas, et notamment d'avoir souligné qu'un autocar, un autobus,
22:23ça tient beaucoup moins bien la route qu'un camion traditionnel.
22:28Merci Didier.
22:30Jean-Alphonse Richard, vous connaissez la musique de l'heure du crime ?
22:33Je la connais par cœur.
22:35Tous les jours à 14h, ça finit par rentrer.
22:38Bonjour Jean-Alphonse.
22:40Bonjour à tous les deux.
22:42Vous êtes formidables, je vous écoutais.
22:44Vous faites toujours une très bonne émission.
22:46Alors, tout de suite, dans l'heure du crime.
22:48A 14h, on va partir dans le territoire de Belfort.
22:52Avec un très étrange suicide.
22:54Celui d'une femme riche, 65 ans.
22:56Elle était dépressive, elle est allée chercher le pistolet de son mari.
23:00Elle s'est tuée, une balle dans la tête.
23:03Regardez de plus près, Marie-Claude Franz.
23:06Elle a dû se contorsionner déjà pour tirer cette balle.
23:09C'est un peu étonnant.
23:10Et puis, ce n'est pas tout dans cette affaire.
23:12Parce qu'il y a beaucoup d'argent.
23:13Il y a un héritage conséquent à la clé.
23:15Il y a des convoitises.
23:16Il y a des fâcheries dans cette famille.
23:18La fille va avoir des doutes sur ce suicide qui tombe à pic.
23:21Et elle va désigner quelqu'un qu'elle connaît très bien.
23:25C'est un homme qui cachait bien son jeu.
23:28Qui est cet homme ?
23:29Pour le savoir, vous écoutez l'heure du crime.
23:31C'est à 14h.
23:32C'est une très bonne émission.
23:33Excellente.
23:34A tout à l'heure, Joël.
23:35A tout à l'heure.
23:37Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
23:43Vous écoutez RTL midi.
23:44Les auditeurs ont la parole.
23:45Caetano a balayé le pays.
23:47Vous êtes bloqués sur la route.
23:48Privés d'électricité, de chauffage, d'eau courante.
23:51Appelez-nous.
23:52Témoignez.
23:533210.
23:54On revient dans 60 secondes.
23:55Céline Landreau et Vincent Parizeau.
23:57Les auditeurs ont la parole sur RTL.
24:00Je suis un ancien routier international.
24:03J'ai fait la Suède, la Hongrie, la Slovénie.
24:06Tous ces pays-là en hiver où il neige nettement plus que chez nous.
24:10Je n'ai jamais eu de problème de circulation.
24:13Je n'ai jamais été bloqué dans aucun autre pays que la France.
24:18Merci de ce message, évidemment, laissé sur le répondeur RTL.
24:22À la décharge des autorités, on va dire, et des services, on va dire, des routes.
24:28C'est vrai qu'en Slovénie, on peut penser qu'il neige plus souvent
24:32et que les routes sont plus souvent enneigées ou glacées.
24:35Et que les équipements sont un peu plus importants.
24:38On imagine.
24:39Alors, justement, on parle des équipements.
24:41Ça tombe très bien parce qu'on a beaucoup...
24:43Et d'ailleurs, vous allez encore avoir l'antenne.
24:45Écoutez ceux qui ont souffert, qui se sont retrouvés dans les bouchons.
24:49Mais c'est bien aussi d'entendre ceux qui agissent sur le terrain.
24:52J'ai pensé aux pompiers, aux électriciens d'Enedis.
24:56Pourquoi pas ?
24:57On aura tout à l'heure quelqu'un qui n'a pas d'électricité.
25:00Aux dépanneurs ou aux déneigeurs.
25:03Bonjour Éric.
25:05Oui, bonjour.
25:06Bonjour Éric.
25:07D'où nous vous appelez-vous ?
25:09Éric.
25:11De quelle région ?
25:13Je suis du Plateau de Lens, dans la Haute-Marne.
25:15D'accord, dans la Haute-Marne.
25:17Secteur bien touché.
25:19Vous avez beaucoup de travail en ce moment ?
25:23Hier soir et cette nuit, quand j'ai fini ma vacation,
25:28on avait 20 centimètres de neige.
25:30C'est-à-dire que vous aviez terminé de travailler,
25:32il y avait 20 centimètres sur les routes ?
25:34Oui, il y avait des collègues qui reprenaient la suite.
25:37Ils ont travaillé toute la nuit.
25:39Comment ça se passe dans ces moments-là ?
25:42Vos collègues ont travaillé toute la nuit.
25:44J'imagine qu'ils ont été d'astreinte.
25:46On les a appelés au dernier moment.
25:48Ils ne pensaient pas travailler ?
25:50Si, on est d'astreinte en hivernale.
25:52Je faisais partie d'une équipe de jour,
25:54puis une équipe de nuit.
25:56L'équipe de jour finit à 22h.
25:58L'équipe de nuit, il y a un responsable qui l'appelle.
26:01Ils étaient là quand je suis revenu à 22h.
26:04Ils sont partis pour toute la nuit.
26:06Vous entendez depuis le début de l'émission,
26:09ça râle quand même.
26:11Notamment sur le déneigeage des routes.
26:14Pas plus tard qu'il y a quelques secondes,
26:16un auditeur me laissait un message en disant
26:19qu'en Slovénie, ça roule.
26:21Il n'a jamais connu ça.
26:23Comment vous expliquez ce problème ?
26:25Il n'y a pas assez de déneigeuses ?
26:27Pour ma part,
26:29on a 4 circuits sur 73 kilomètres.
26:32Quand on est au volant d'une déneigeuse,
26:35on est au bout du circuit.
26:37On ne peut pas être à un autre endroit.
26:40Plus le vent, plus les précipitations.
26:43Hier soir, on ne pouvait pas être partout.
26:46Ils arrivent à comprendre
26:49qu'il faut laisser le sel faire son effet.
26:52C'est combien de temps entre le moment
26:55où on passe la saleuse
26:57et le moment où la glace est partie ?
27:01S'il n'y a pas de nouvelles précipitations,
27:04ça peut être fait en un quart d'heure, 20 minutes.
27:09Mais il y avait des telles précipitations
27:12que pour ma part,
27:15quand j'arrivais et que j'avais fini mon tour,
27:18je pouvais recommencer parce que ça tombait tellement
27:21que c'était bon à refaire.
27:24Quand vous dites qu'il faut que les gens comprennent
27:27qu'on ne peut pas être partout,
27:29est-ce que vous pensez, vous qui êtes professionnel,
27:32qu'il y a un manque de moyens, d'équipements
27:35dans notre pays ou que de toute façon,
27:38ce n'est pas possible de le dimensionner plus
27:41parce que c'est trop rare pour qu'on puisse amortir tout ça
27:44même si on est habitué.
27:46Des engins et une saleuse qui coûtent assez cher,
27:49on va s'en servir trois mois dans l'année.
27:52On peut comprendre, on met sur place des circuits,
27:55des équipes de jour et de nuit,
27:58on ne peut pas avoir plus de moyens.
28:01Au prix de la déneigeuse,
28:04s'il y en a trois juste pour votre petit secteur,
28:07on ne va pas imaginer qu'on va acheter non plus
28:10dix véhicules et en même temps, l'épisode,
28:14je rentre de Nancy, il n'y a plus rien apparemment sur l'autoroute.
28:17Et vous avez eu l'impression que des gens
28:20ont fait preuve d'irresponsabilité en prenant la route,
28:23parce que c'était annoncé quand même cette histoire depuis deux jours.
28:26Oui, quand j'entends un routier dire qu'il n'était pas assez,
28:29moi ce qui m'énerve, c'est que hier,
28:32plusieurs fois sur les nationales, il y a des routiers
28:35qui m'ont doublé. Il faut savoir qu'on n'est peut-être pas prioritaire,
28:38les saleuses, mais on a interdiction de nous doubler.
28:41Ça c'est quelque chose qui revient régulièrement d'ailleurs.
28:44Vous pouvez rester avec nous Éric, on a un autre Éric qui est en ligne.
28:47Bonjour Éric.
28:50Bonjour. Les camions, les poids lourds qui doublent,
28:53ça vous l'avez vécu si j'ai bien compris.
28:56Hier soir sur l'autoroute A6, en fin de soirée,
28:59on revenait de Paris sur l'autoroute A6,
29:02vous êtes avec des panneaux limités à 90 km heure,
29:05avec un gros rond marqué en rouge le camion
29:09donc interdiction de dépasser et là vous vous faites dépasser
29:12que vous êtes à 90, voire un petit peu plus
29:15et vous vous faites dépasser sur la troisième file
29:18par des camions. La frayeur hier soir, c'était la frayeur.
29:21Vous voulez dire que les camions filent de gauche ?
29:24Carrément, ils filent de gauche les camions et puis ils remontent.
29:27Et vous, vous avez eu peur sur la route, vraiment, hier ?
29:30Oui, parce que quand un camion double,
29:33vous avez la neige,
29:37c'est vert glacé, il faisait déjà très froid hier soir.
29:40Les températures étaient négatives
29:43et ce qui fait que vous vous retrouvez avec un mur devant vous
29:46opaque, vous ne voyez plus rien,
29:49vous ne savez pas où vous allez et vous avez ce brave camion qui vous double.
29:52Alors bien entendu, ce ne sont pas des camions français.
29:55Les camions français ont été relativement tranquilles,
29:58mais ce sont des camions étrangers et quand j'ai entendu un auditeur tout à l'heure
30:01dire que les étrangers ne traduisent pas ce qui est écrit en français,
30:04mais vous savez, un panneau rond avec un camion rouge
30:07et puis une voiture blanche, ça veut bien dire ce que ça veut dire.
30:10Et puis 90, ça veut dire ce que ça veut dire, oui, ça c'est sûr.
30:13Et puis 90, ça veut dire ce que ça veut dire, oui.
30:16Vous avez hésité, vous, avant de prendre la route, Eric, hier, justement,
30:19en connaissant la situation météo ?
30:22On a beaucoup hésité, mais on avait quelque chose
30:25qui était prévu depuis longue date sur Paris, donc on y a été prudemment
30:28et puis on est revenu prudemment.
30:32Quand j'ai vu ça hier, ça m'a tellement énervé
30:35que du coup, je vous ai contacté.
30:38On imagine que vous lui avez rajouté quelque chose, l'autre Eric, peut-être ?
30:41Oui, bon, il y a aussi des camions français
30:44qui jouent, il ne faut pas rêver.
30:47Une autre chose, c'est que moi, c'est un petit peu spécial,
30:50je n'ai pas de route type autoroute, voie rapide.
30:53Ce n'est que de la vie directionnelle, donc il faut faire gaffe
30:56aux véhicules qu'il y a derrière nous et ceux qui viennent en face.
30:59Et vu ce qu'il tombait hier, franchement,
31:02moi, en roulant à 50, je ne risquais pas grand-chose.
31:05Oui, il faut aussi faire preuve
31:08d'un petit peu de conscience et de lever le pied.
31:11On remercie les deux Eric qui sont intervenus, l'un et l'autre,
31:14pour nous parler des poids lourds et du déneigement.
31:17On dit déneigement, pas déneigeage ?
31:20J'aurais plutôt dit déneigement, mais d'un seul coup,
31:23je n'ai plus de certitude. Du fait d'enlever la neige sur les routes,
31:27la périphrase sauve toujours dans ces cas-là.
31:30On se retrouve dans une poignée de secondes.
31:33J'aimerais bien qu'on appelle Roland, parce qu'il a le téléphone.
31:36Il n'a plus d'électricité, mais il a le téléphone.
31:39A tout de suite, Roland.
31:50Pour encore 20 petites minutes avec vous,
31:53avant de prendre Roland qui n'a pas d'électricité,
31:56pas de chauffage chez lui, on va voir ça.
31:59Petit détour par la régie avec notre ami Victor.
32:26Pas de camion pour déneiger, et ni de sel sur les routes.
32:29Et puis, Éric Aguingan, quelle bande de rigolos.
32:32C'est de la faute aux camions, malgré la neige, ça roule quand même en Belgique et en Allemagne.
32:35Et bien voilà, c'est dit.
32:38Message adressé aux routiers qui ont pris la route
32:41et qui parfois doublent sur la file de gauche.
32:44Si vous êtes de ceux-là, n'hésitez pas.
32:47Prenez votre téléphone et appelez-nous. Garez-vous avant.
32:50Oui, c'est ça. On a beaucoup parlé des problèmes sur la route,
32:53mais la neige, le vent ont aussi posé des problèmes
32:56au niveau du réseau électrique. Bonjour Roland.
32:59Oui, bonjour Vincent, bonjour Céline.
33:02Je suis très ému de vous avoir vu.
33:05Nous, en tout cas, on est très heureux de vous entendre.
33:08Malgré les difficultés dans lesquelles vous êtes,
33:11200 000 foyers privés d'électricité, c'était le chiffre annoncé ce matin.
33:14Et Roland, parmi ces 200 000.
33:17J'en fais partie.
33:20Je suis en Vendée, dans un petit village
33:23qui s'appelle Saint-Cécile.
33:26Et en plus, je ne me situe pas dans le village.
33:29Je suis à 2,5 km dans un petit hameau de deux habitations.
33:32Avec le risque peut-être d'être dépanné après ?
33:35Ça vous inquiète un peu le fait d'être au cœur du bourg ?
33:38Oui, c'est ça. C'est un peu la double peine.
33:41Effectivement, on est dans la ruralité,
33:44mais la ruralité de la ruralité.
33:47Et quand on n'a pas d'électricité,
33:50plus rien ne marche, plus rien ne fonctionne.
33:53Exactement. Depuis hier, 14 heures,
33:56on n'a plus d'électricité.
33:59C'est une maison isolée.
34:02Donc, il y a soir et dans la nuit, plus de lumière.
34:05Plus de chauffage, parce que c'est un chauffage au fioul
34:08qui fonctionne à l'électricité.
34:11Et puis, chez moi, plus d'eau.
34:14Et donc, je n'ai plus d'eau pour les toilettes.
34:17Donc, on résume, Roland. Plus d'eau,
34:20plus d'électricité, plus de chauffage.
34:23Heureusement, vous avez encore un peu de batterie
34:26dans votre téléphone pour pouvoir...
34:29J'avais prévu quand même un chargeur portable
34:32pour les téléphones.
34:35Combien de temps vous allez pouvoir rester comme ça ?
34:38Là, si vous voulez, il y a des amis qui ont commencé
34:41de pouvoir être hébergés, ne soit-ce que pour me laver.
34:44Les toilettes attendront.
34:47Mais il faut que je puisse me laver.
34:50Et aucune information ?
34:53Voilà ce que je voulais vous dire.
34:56Si vous voulez, à la limite, on est tous dans le même bateau.
34:59200 000 personnes.
35:02Mais le problème, c'est qu'on ne peut pas contacter inédit.
35:05Ma voisine et moi, ça fait depuis hier 14 heures
35:08qu'on a un répandeur qui décroche.
35:11Et 20 minutes après, ça rapproche au nez
35:14parce qu'il y a trop d'appels.
35:17Donc, le problème, c'est qu'on ne sait pas
35:20quand on va pouvoir retrouver le courant.
35:23Ne serait-ce qu'une estimation, si vous voulez ?
35:26Oui, pour s'organiser, si on vous dit
35:29qu'on ne pourra pas intervenir avant 48 heures,
35:32vous prenez vos dispositions.
35:35J'ai une appli.
35:38Et quand je compose mon adresse exacte,
35:41cette appli dit que tout va bien.
35:44Vous avez du courant.
35:47C'est ce que vous nous expliquez tout à l'heure.
35:50Le centre du village, lui, dispose du courant.
35:53Exactement.
35:56Et quand je mets le nom de mon amour,
35:59qui est connu par l'appli,
36:02ce n'est qu'une journée sans courant,
36:05sans eau, sans lumière, etc.
36:08J'imagine que le temps passe lentement.
36:11Oui.
36:14Vous le soulignez, c'est l'incertitude.
36:17Le manque d'informations.
36:20Vous avez quand même des voisins ?
36:23Oui, j'ai une voisine qui a essayé,
36:26comme moi, de contacter Inebis.
36:29On ne peut pas les avoir au téléphone.
36:32On ne peut pas utiliser l'appli qui dit que tout va bien.
36:35L'appli, vous savez, c'est une modernité.
36:38Bienvenue en 2024.
36:41Justement, en 2024,
36:44est-ce que vous avez des bougies ?
36:47Oui, j'avais deux paquets de bougies.
36:50Un pack d'eau ?
36:53Un pack d'eau, effectivement.
36:56Un pack d'eau, c'est ça.
36:59En mode survie, Roland.
37:02J'espère que ça ne va pas durer plus longtemps.
37:05On pense fort à vous, en tout cas.
37:08On espère également que ça va s'arranger.
37:11Merci, c'est gentil.
37:14On s'excuse auprès de Michel,
37:17parce que malheureusement,
37:20on n'a pas eu le temps de prendre tout le monde.
37:23Elle va nous expliquer,
37:26mais elle aura sans doute l'occasion de le faire une autre fois,
37:29qu'en 2012, elle avait passé plusieurs heures sur la route
37:32et qu'elle s'en souvient encore que c'était très très très long.
37:35Et elle se désole, je crois, de voir que les choses n'ont pas vraiment bougé depuis.
37:38Dans un instant, on s'aère un peu avec des souvenirs
37:41agréables, cultes même.
37:44Les souvenirs de la bande du Splendide.
37:47Le Splendide par le Splendide.
37:50Thierry Lhermitte, vous avez peut-être entendu.
37:53Livres signés, Josiane Balasco, Christian Clavier, Gérard Juniau.
37:56Bruno Moineau, qu'on oublie souvent.
37:59Marianne Chazelle et Michel Blanc, le regretté Michel Blanc.
38:02Nous nous sommes tant marrés, c'est vrai qu'ils nous ont fait marrer.
38:05Je suis sûr qu'on va avoir quelques extraits de répliques cultes.
38:08Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL
38:11ou appelez-nous au 3210.
38:14Les auditeurs ont la parole.
38:18Je crois que toi et moi, on a un peu le même problème.
38:21C'est-à-dire qu'on ne peut pas vraiment tout miser sur notre physique, surtout toi.
38:24Si je peux me permettre de te donner un conseil, c'est oublie que tu n'as aucune chance.
38:27Vas-y, fonce. On ne sait jamais, sur un malentendu, ça peut marcher.
38:33Sur un malentendu, ça peut marcher, évidemment, le regretté Michel Blanc
38:36qui parle de cette formule
38:39dans le livre et qui explique
38:42notamment qu'il a même vu dans un stade
38:45de foot, je crois que peut-être c'est en tout cas
38:48une équipe française en Coupe d'Europe.
38:51Oui, qui est avec cette magnifique banderole sur un malentendu, ça peut marcher.
38:54Des supporters qui étaient un peu inquiets du résultat de la rencontre.
38:57Et il le raconte, c'est un ami qui lui montre la photo du stade et il se dit
39:00mais c'est dingue en fait. Jusqu'où cette formule est rentrée
39:03dans le langage courant ? Qu'est-ce que vous en pensez, Philippe ?
39:06Moi, les répliques cultes
39:09des bronzés,
39:12du Splendide restent dans ma mémoire, dans la mémoire
39:15collective de ma famille de millions de Français et c'est vrai que
39:18les films du Splendide
39:21c'est le seul film que je regarde à chaque fois qu'il passe.
39:24J'ai dû le voir 10 ou 15 fois.
39:27Parce qu'ils passent quasiment tous les ans, en plus.
39:30Oui, donc ils vont peut-être passer bientôt, mais c'est un plaisir, aussi bien la pièce
39:33que... Je leur tiens mon chapeau
39:36et je les remercie d'avoir fait tant rire
39:39tous les comédiens, Michel Blanc
39:42Thierry Lhermitte, Gérard Jugnot, enfin tout
39:45et c'est vrai que c'est une merveille
39:48et ce que je disais, j'adore, c'est que
39:51j'emmène mes enfants et mes petits-enfants
39:54dans ce délire
39:57très intéressant qui plaît à tout le monde.
40:00Et ils ne sont pas choqués parce que
40:03il y a des passages, par exemple
40:06« Bonsoir, nous allons nous coucher » et les autres répondent encore
40:09« Bonsoir, nous allons les niquer ». Est-ce que c'est des choses aussi
40:12qu'on peut encore entendre en 2024 ?
40:15Malheureusement, non. Ce que disait
40:18Thierry Lhermitte tout à l'heure
40:21sur le fait que Popeye parlait du nombre de kilos
40:24de femmes qu'il a niquées
40:27Malheureusement, maintenant
40:30on ne peut plus le dire. C'est vrai qu'ils étaient
40:33à une époque où c'était très libre
40:36et si on refaisait un film, on ne pourrait pas dire la moitié
40:39de ce qu'il dit et c'est ça qui est dommage.
40:42Pour qu'il n'y ait pas de malentendu, quand Thierry Lhermitte a cette réplique
40:45dans l'esprit de la troupe
40:48qui a écrit ces dialogues, c'est évidemment pour se moquer
40:51du bourg qui maltraite les femmes.
40:54C'est vrai que l'époque a quand même changé parce que je regardais la photo de tournage
40:57des Bronzés, toute l'équipe de tournage
41:00qui est prise à l'époque du premier film des Bronzés
41:03donc c'est photoprofessionnel.
41:06Il y en a deux qui ont les seins nus.
41:09Vous imaginez ça aujourd'hui ? Je ne sais pas si vous l'imaginez d'ailleurs.
41:12Là tout de suite, pour être photoprofessionnel
41:15c'est assez incroyable.
41:18Je vous montre ça dans le livre
41:21pour voir effectivement comment l'époque a changé
41:24et effectivement le temps a passé et pourtant ces dialogues
41:27eux ont traversé le temps et n'ont pas pris la vie.
41:30C'est vrai que les répliques sculptent
41:33et ça rentre même dans le langage courant.
41:36Qu'est-ce que vous en dites Hervé du côté de Lyon ?
41:39Bonjour Hervé. Bonjour à tous.
41:42Écoutez, moi je suis un petit peu étonné
41:45de vous entendre et je peux comprendre les propos
41:48mais aujourd'hui il faut faire attention
41:51à tout ce qu'on dit. C'est vrai qu'il y avait un esprit de liberté avec cette équipe
41:55de fous, avec cette folie constructive.
41:58Aujourd'hui il faut faire attention à tout ce qu'on dit.
42:01Moi je regarde également
42:04comme votre auditeur précédent
42:07j'emmène mes petits-enfants, j'en ai neuf,
42:10je les mets à regarder devant la télévision
42:13et je le regarde également d'innombrables fois.
42:16J'ai eu énormément de peine quand M. Blanc
42:19est mort. J'ai presque eu l'impression
42:22que c'était quelqu'un que je connaissais personnellement.
42:25Vous êtes à l'image des auditeurs qui nous ont rappelés
42:28et on a été vraiment très frappés par
42:31le courant d'émotion dans tout le pays.
42:34C'était un ami ?
42:37Oui c'est un ami. Ces gens-là,
42:40les balasco, les lermites et compagnie,
42:43ils sont rentrés chez nous, ils parlaient notre langage.
42:46Alors les enfants, on va se coucher,
42:49on va les niquer. Vous savez M. Blanc,
42:52regardez Internet, regardez ce qu'il se passe dans le monde
42:55et vous allez voir que nos petits-enfants n'attendent pas après un film
42:58d'esplendide pour avoir l'esprit détourné
43:01par des choses bien plus graves et bien moins drôles.
43:04Je mets bien la drôlerie là-dessus.
43:07Moi je suis heureux qu'il y ait quelque chose qui sorte.
43:10J'irai évidemment
43:13en faire l'acquisition.
43:16Il y a des photos, il y a des anecdotes.
43:19Ce qui est formidable aussi, il y a tout ce qui remonte au café-théâtre.
43:22Les affiches de l'époque.
43:25On vous conseille un Rebus avec Céline.
43:28On a mis du temps à le résoudre. Il est un petit peu coquin, on ne va pas le dire à l'antenne.
43:31Sur l'affiche ou sur le flyer,
43:34je ne sais pas, il y avait un Rebus comme ça se faisait dans les années 70.
43:37Et en plus, on vous encourage
43:40encore plus à aller acheter ce livre
43:43parce qu'on rappelle que les bénéfices sont reversés
43:46à la Fondation pour la Recherche Médicale.
43:49Donc en plus, on ne peut pas les accuser de faire ça
43:52pour gagner de l'argent.
43:55C'est pour la Fondation pour la Recherche Médicale.
43:58C'est leur esprit qui perdure. C'est génial.
44:01Avec énormément de photos inédites et je suis sûr que vous serez touchés
44:04et émus le splendide par le splendide.
44:07Nous nous sommes tant marrés, c'est aux éditions du Cherche Midi.
44:10Merci Hervé.
44:13Merci à vous tous d'avoir fait le 3910 et d'être intervenus.
44:16Ça va être à vous maintenant, c'est bientôt l'heure du crime Jean-Alphonse Richard.
44:19Et c'est tout de suite avec l'affaire Marie-Claude France
44:22un très étrange suicide.
44:25Un bel après-midi à tous.

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