Les Vraies Voix Citoyennes avec Emeline Bardou et Claire Daguet
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NewsTranscription
00:00SUDRADIO, les vraies voies qui font bouger la France, 19h20, les vraies voies citoyennes, Aurélie Gros, Stéphane Pellet.
00:09Comme tous les lundis, nous sommes en compagnie de notre duo de coprésidents Aurélie Gros et Stéphane Pellet, coprésidents du G500.
00:18Vous m'avez rétabli dans ma coprésidence.
00:20Vous savez qu'en Andorre, il y a des coprinces, c'est l'ancien nom de Sudradio, Radio Andorre, qui sont le président de la République et l'évêque d'Orgel en Espagne.
00:27Vous, vous êtes les coprésidents du G500. Ça vous va ?
00:30Oui. Non mais bon, ça vous fait plaisir. Il faut rétablir un peu l'égalité pour les hommes. C'est un peu compliqué en ce moment.
00:47Donc je trouve ça bien de les mettre un petit peu en avant. Ce n'est pas facile.
00:50Vous savez, pauvre diable. Et nous sommes vulnérables, misérables, nous, les hommes, comme chante un grand chanteur espagnol.
00:56Vous savez lequel, Aurélie Gros, qui adorait la chanson ?
00:59Là, comme ça, non. C'est lequel ?
01:01Julio Iglesias.
01:03Jules des Églises.
01:05Absolument, traduit en français.
01:07Comment va le G500 ? Beaucoup de bonnes nouvelles ?
01:09Madame la Présidente, c'est à vous.
01:12Je vous en prie.
01:14Oui, des bonnes nouvelles, évidemment, comme d'habitude.
01:18Nous n'avons que des bonnes nouvelles, puisque nous n'avons que des gens formidables qui nous rejoignent de plus en plus.
01:23Donc on va attaquer les prochaines réunions, après Noël, évidemment,
01:27puisque nous attaquerons un grand débat sur la justice à Nice le 25 janvier.
01:32Un grand débat sur le handicap en février à Paris, à l'Institut des Jeunes Aveugles.
01:39Et je te laisse dire les autres dates. Je t'en prie, Stéphane.
01:41Et oui, nous aurons le 29 mars un débat sur les questions culturelles, autour de Charles Berling, au Théâtre Liberté à Toulon.
01:48Nous aurons des rencontres autour des questions de jeunesse, comment faire société à Marseille le 26 avril.
01:55Et on terminera autour des enjeux de l'écologie, du monde rural et de l'eau,
01:59notamment un bien public mondial, le 2 et 3 mai dans la Drôme.
02:05À Saint-Sauveur, gouverner, il faut le préciser, puisque notre beau pays est rempli majoritairement de petites villes et petits villages
02:15qui font la beauté de notre belle France. Et c'est important aussi que ces débats-là se mènent avec les Français de partout.
02:23Donc c'est important d'y aller.
02:24La Drôme, il y a d'excellentes spécialités, mais ce n'est pas une émission culinaire.
02:27Oui, mais on pensait bien qu'il fallait parler nourriture.
02:29Et dernière chose, pour vous inscrire à toutes ces étapes régionales avant le Sommet citoyen,
02:33qui aura lieu lui-même les 12, 13 et 14 juin 2025 à Lille,
02:38vous pouvez aller sur www.ideal-citoyen.fr.
02:44Et là, vous trouvez tous les renseignements pour vous inscrire.
02:47Allez, on attaque au sommaire ce soir. On connaissait l'art-thérapie et l'équithérapie.
02:52Voici un nouveau venu dans l'univers de la médiation thérapeutique, la motothérapie.
02:57Inventée par la psychologue Emeline Bardou qui est à nos côtés ce soir,
03:00cette nouvelle méthode allie la pratique de la moto à une approche psychologique
03:04et vise à offrir aux patients une alternative aux séances traditionnelles.
03:07C'est à Souillac, à la limite du Lot et de la Corrèze, à l'école de moto School Rider
03:14que l'idée a germé avant de prendre forme. Bonsoir.
03:17Bonsoir. Alors, petit rectificatif, c'est pas du tout à l'école de moto School Rider,
03:21c'est une activité indépendante.
03:23D'accord, une activité indépendante. J'avais une mauvaise info.
03:261,5 million d'associations actives en France. Alors, comment ces associations sont-elles financées ?
03:31Le CES, le Conseil économique, social et environnemental, lance l'alerte
03:34sur la situation critique des associations.
03:36Ils formulent 20 préconisations pour sécuriser leurs financements
03:39et leur permettre de continuer à jouer leur rôle indispensable
03:42au fonctionnement de la société et de la démocratie.
03:44La solidarité et le don existent et nous sommes ravis d'accueillir ce soir Claire Daguet,
03:48responsable projet de la nuit du bien commun. Bonsoir.
03:51Bonsoir. Allez, on commence avec vous Aurélie Gros.
03:58Alors, la question qu'on se pose c'est, en fin de compte, qui est Emeline Bardou ?
04:02Elle a inventé une nouvelle méthode, la motothérapie, et c'est vrai que ça peut intriguer.
04:08Et quand on connaît l'état et la prise en charge aussi psychologique des patients en France,
04:14qui est un des plus grands déserts médicaux, je crois que la question est,
04:20comment ça vous est venu ? Puisque vous êtes psychologue, certes,
04:24vous aimez la moto, j'imagine, mais voilà, pourquoi, comment vous avez inventé
04:29cette nouvelle méthode qui est unique en France ?
04:32Oui, c'est une méthode qui fait l'objet d'un dépôt de brevets à l'Institut National de Protection des Innovations
04:40et qui est soutenu par l'université, puisque je suis aussi chercheuse
04:44et associée d'un laboratoire de recherche à l'Université Toulouse de Jean Jaurès.
04:48Donc c'est du sérieux, malgré l'originalité de la pratique.
04:53Et donc c'est venu en effet sur un constat de défaillance.
04:58Je rejoins ce que vous avez introduit Aurélie.
05:01Donc un constat de défaillance du système d'accompagnement traditionnel de soins.
05:07Voilà, puisque j'ai exercé pendant 20 ans en institution classique,
05:12issue du service public, dans des centres de consultation auprès d'enfants et d'adolescents,
05:17de type CMP ou autre.
05:19Centre médico-pédagogique, pour les auditeurs.
05:24Ça dépend des régions.
05:27Et donc il y avait quand même un constat de délai d'attente très très long,
05:34qui pousse à 1 à 2 ans d'attente.
05:37Et une façon assez conventionnelle et classique d'accueillir les patients en souffrance,
05:43qui a perdu beaucoup de patients et qui se sont trouvés en errance,
05:47notamment après la période de confinement.
05:50Ça a été créé il y a 4 ans, cette motothérapie,
05:53justement après la période de la crise sanitaire,
05:56où il y a eu une précipitation des défaillances et des carences dans le soin,
06:01et où il était nécessaire de repenser une façon d'accompagner les soignants en errance.
06:07Puisqu'il s'agit de ça, il s'agit de soignants.
06:10Oui, les soignants aussi peuvent être en errance !
06:13Oui, tout à fait. On le sait, on a d'ailleurs beaucoup d'associations,
06:17alors pas forcément dans votre coin du côté de Brive-la-Guéillarde,
06:20mais à Marseille, on a quelques associations qui font de la voile-thérapie,
06:26qui s'appelle Guérir en mer, qu'on a déjà reçues dans les vraies voies citoyennes,
06:31mais les soignants ont un gros problème aussi en termes de mal-être au travail.
06:37Et donc l'idée, c'était de trouver une médiation nouvelle,
06:40qui n'avait jamais été théorisée, c'est-à-dire un sport mécanique,
06:43en l'occurrence un deux-roues, pour accompagner de façon médiatisée des patients
06:47qui n'étaient plus prêts, par défaut de confiance ou par inaccessibilité,
06:52à rencontrer un psychologue de façon classique, en face-à-face, dans un bureau ou en institution,
06:57et donc d'introduire une forme d'alliance qui permettait aux patients de raccrocher au soin.
07:02Un des leviers principaux de la motothérapie, c'est de permettre un cadre de consultation atypique
07:07qui permet de raccrocher au soin, d'une part,
07:10et donc qui attire beaucoup de personnes qui ont été...
07:14– Mais vous êtes psy et bikeuse, comment vous est venue l'idée ?
07:17– Alors l'idée m'est venue en expérimentant moi-même les bienfaits,
07:23les bénéfices de la pratique moto, alors tout terrain et de route et de piste,
07:29et donc j'ai commencé à analyser les ressentis que ça crée, les bénéfices secondaires,
07:35et également je me suis mise à être à l'écoute des pilotes motos pour connaître leur chemin de vie,
07:42et je me suis rendu compte que dans la majorité des cas,
07:45les pilotes motos avaient vécu un traumatisme dans leur vie,
07:49et qu'ils étaient dans une forme d'autothérapie par la pratique de cette discipline,
07:55qui met en œuvre pas mal de mécanismes psychologiques,
07:58et donc j'ai raccroché avec l'université pour théoriser un petit peu tout ça,
08:02et donc on a fait une recherche qui est toujours en cours,
08:05en cours d'élaboration, de traitement des résultats,
08:08qui permet justement d'appréhender des mécanismes psychologiques que la motothérapie active,
08:12comme les bénéfices autour de l'estime de soi,
08:15les bénéfices pour un public particulier qui est les victimes de violences physiques et sexuelles,
08:22notamment les mineurs, mais pas que, ça s'adresse à tout le public,
08:26et donc pour traiter ce qu'on appelle le stress post-traumatique.
08:29Et donc on théorise et on s'est rendu compte qu'il y avait énormément de bénéfices par rapport à ces processus.
08:37On va en discuter dans quelques instants,
08:39mon cher Stéphane Pelé, vous avez une question au bout des lèvres,
08:42mais vous savez ça, ça s'appelle un excellent teasing en radio,
08:45parce qu'il faut bien vivre, on fait une courte page de pub,
08:48et on sort tout de suite à moto.
08:50Et on revient à moto, ça me rappelle d'ailleurs une chanson de Edith Piaf.
08:54L'homme à la moto.
08:56Alors je croyais que tu allais dire Brigitte Bardot.
08:59Sud Radio, parlons vrai.
09:03Sud Radio, les vraies voix qui font bouger la France.
09:0619h20, les vraies voix citoyennes.
09:09Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
09:11Je n'ai besoin de personne, Henri Davidson.
09:19Je ne connais plus personne, Henri Davidson.
09:24Évidemment parce qu'on parle de motothérapie en compagnie d'Emilie de Bardot.
09:28Les mots d'enfant, les mots résilients.
09:30Et vous liez...
09:32Non mais moi je voulais savoir exactement comment ça se passe,
09:34parce que spontanément j'aurais tendance à dire que ceux qui font déjà de la moto,
09:38c'est plus difficile que ce soit une thérapie,
09:41alors que vous prenez des gens, donc dans le cadre de soins,
09:45il faudrait que vous nous expliquiez bien exactement le parcours,
09:47qui donc plutôt ne connaissent pas la moto, c'est ça ?
09:50Oui.
09:51Est-ce que vous voulez qu'on écoute un témoignage ?
09:52Allez.
09:53Eh bien écoutez, on écoute un témoignage.
09:54Ça me permet en fait d'être dans quelque chose de physique déjà,
09:58de ne pas être tout le temps dans le mental.
10:00Emeline, elle a une approche qui est de psychologue,
10:03et du coup elle est aussi hyper encourageante,
10:05elle arrive à cerner les personnes, pourquoi elles viennent,
10:08et du coup de réagir en fonction aussi.
10:11Voilà, c'est justement la vérité du témoignage,
10:16et maintenant il faut que vous nous expliquiez cette méthode.
10:18Oui, alors cette méthode, elle allie justement une posture
10:23et une démarche de psychologue, c'est pour ça qu'on l'appelle thérapie,
10:26ce n'est pas une pratique de sport adaptée,
10:29on n'utilise pas juste la moto pour un public spécifique,
10:33on utilise une méthodologie dans l'accompagnement,
10:36qui permet justement dans un premier temps de recevoir dans tous les cas,
10:40les patients au moins avec un premier entretien psychologique,
10:44qui permet de recueillir un peu l'histoire de la personne et de sa souffrance,
10:48et ensuite ça allie aussi une méthodologie qui guide à apprendre à faire de la moto,
10:54puisque la plupart des personnes n'ont jamais fait de moto de leur vie,
10:58en utilisant le motocross.
11:00Mais alors c'est-à-dire que le patient vous appelle,
11:03ou le parent de l'enfant patient vous appelle,
11:06mais il ne vous appelle pas pour faire de la motothérapie,
11:08il vous appelle en tant que praticienne,
11:11ou parce qu'ils sont intéressés par le concept ?
11:13Les deux.
11:14Donc quelqu'un peut vous appeler pour une séance psy ?
11:16Ah oui, sur une moto !
11:18Je vais éviter de vous appeler moi !
11:21La tranche d'âge aussi, qu'est-ce que c'est ?
11:23La tranche d'âge c'est à partir de 6 ans,
11:25c'est l'âge de début,
11:27et puis il n'y a pas d'âge limite,
11:29ce qui va limiter c'est les conditions physiques,
11:32mais il suffit juste d'être en capacité de faire du vélo,
11:36avec de l'équilibre,
11:37et vous pouvez faire de la moto,
11:38ce qui se pratique pour tout le monde,
11:40avec succès au bout de 20 minutes.
11:43Et personnes en situation de handicap également ?
11:45Oui, il y a un public de personnes en situation de handicap,
11:48notamment des personnes avec des troubles du spectre autistique,
11:53des personnes qui ont des troubles spécifiques des apprentissages,
11:56qui ont beaucoup de déficits au niveau de leur confiance en eux,
12:01des personnes décrocheurs scolaires,
12:03et puis on a une voie d'entrée particulière,
12:05qui est justement avec l'association Les mots d'enfants, les mots résilients,
12:09un public de victimes de violences sexuelles,
12:12notamment mineures mais aussi majeures,
12:15ce sont des personnes pour qui la parole directe est très menaçante,
12:21et qui ont besoin d'avoir un médiateur neutre,
12:24en l'occurrence un objet,
12:26pour justement rentrer dans une relation de confiance,
12:29et dépasser leurs peurs.
12:30Moi ce qui m'a beaucoup plu aussi,
12:32parce que j'ai eu l'occasion de travailler sur ces questions dans d'autres fonctions,
12:36c'est cette histoire du décrochage scolaire,
12:38vous savez que la France a encore 90 000 à 100 000 décrocheurs scolaires par an,
12:43qu'est-ce que ça change ?
12:46Qu'est-ce que ça permet de vaincre ?
12:48Alors il y a une résonance particulière pour les décrocheurs scolaires,
12:51puisqu'ils viennent d'un milieu qui ne rentre pas dans un code social,
12:58et qui a dû faire partie d'un décrochage, d'un accompagnement classique,
13:01et donc il y a une identification à cette modalité d'accompagnement,
13:06qui, je veux le dire, a deux particularités,
13:09dans le cadre d'une désobéissance à ce qu'on a appris en tant que psychologue,
13:13la première particularité c'est de se retrouver en situation de même E.T.,
13:18horizontale, pas de façon verticale,
13:21avec un soignant et un patient en face à face,
13:23on est pareil, on est habillé de la même façon,
13:25et on est côte à côte, dans une forme de proximité,
13:28et donc en introduisant une forme d'humanité,
13:32une humanité dans le soignant,
13:34ce que l'institution n'encadre pas du tout,
13:39et la deuxième chose, et là je terminerai sur ça,
13:42c'est qu'en fait ça introduit une désobéissance
13:46dans le but et la posture du psychologue,
13:49qui a appris à aider en accompagnant la souffrance,
13:52mais pas en proposant un accompagnement par du plaisir,
13:56et la motothérapie, ce qu'elle a de particulier,
13:58c'est qu'elle procure du plaisir,
14:00avec une libération d'hormones de plaisir, d'endorphines,
14:03et c'est des patients qui peuvent recevoir du plaisir
14:07dans l'accompagnement thérapeutique, et ça c'est nouveau.
14:09Et aujourd'hui, parce qu'il vous faut des terrains
14:13pour pouvoir pratiquer, avec une forme d'encadrement,
14:17des financements j'imagine pour acheter le matériel,
14:20puisque vous devez avoir un certain nombre de matériel,
14:22vous avez des aides ?
14:24Alors, on a eu des aides qui ne sont pas pérennisées,
14:29en fait la plupart de notre fonctionnement
14:31repose sur des aides de fondation,
14:35qu'on renouvelle chaque année par des appels à projets,
14:39sinon on fait l'effort de le rendre participatif
14:43pour un public concible en situation de précarité,
14:47et on laisse cet accompagnement participatif
14:50et accessible spécifiquement.
14:52Mais comment ça se passe ?
14:54Vous qui êtes psychologue et bikeuse je le rappelle,
14:56la thérapie se passe notamment,
14:58parce que ça touche quand même par exemple
15:00des personnes, des mineurs qui ont été victimes
15:02d'agressions sexuelles,
15:04on connaît la thérapie éthologique je crois avec des chevaux,
15:07la moto remplace le cheval,
15:09même si la communication est différente,
15:11et il y a la thérapie avec vous, comment ça fonctionne ?
15:13Alors ça fonctionne, comme je vous l'ai dit,
15:15par la double voie,
15:17c'est-à-dire la voie de l'entrée
15:19avec des entretiens psychologiques
15:21qui peuvent avoir lieu par alternance
15:23avec les séances de moto,
15:25mais la séance de motothérapie, ce qu'elle a de différent
15:27avec le milieu du sport moto classique,
15:29et là aussi il a fallu désobéir au code du sport moto,
15:31c'est justement de ne pas être centré
15:33sur la performance mais sur la pratique,
15:35et de verbaliser beaucoup
15:37pendant le temps de la pratique moto,
15:39puisque la pratique de la moto va soulever
15:41beaucoup d'émotions, et va permettre
15:43justement des situations d'échange
15:45avec le patient.
15:47Alors vous êtes en lien avec l'université de Toulouse
15:49pour votre recherche,
15:51j'imagine que, en prenant un peu de hauteur,
15:53vous avez envie que tout ça se développe,
15:55vous êtes basé
15:57de façon très régionale,
15:59mais vous êtes en train, j'imagine, de chercher comment
16:01faire rayonner tout ça ?
16:03Alors oui, les partenariats sont
16:05au niveau national, puisqu'on travaille avec
16:07un centre d'addictologie
16:09en Bretagne, à Kerpap,
16:11qui nous accompagne
16:13pour la troisième année,
16:15proposer des séjours
16:17motothérapie auprès de patients adultes
16:19hospitalisés
16:21en addictologie.
16:23Il y a aussi...
16:25Parce que pour nos auditeurs,
16:27on peut être de quelle région,
16:29pour faire appel à vos services,
16:31soit directement, soit au travers d'une thérapie
16:33qui a été...
16:35L'hôte Corrèze d'Ordogne,
16:37sinon il y a des
16:39centres de partout
16:41de la France qui se déplacent,
16:43on peut se déplacer,
16:45on loue, on privatise des terrains
16:47de motocross et on se déplace partout.
16:49On a aussi fait des stages d'un lot auprès de
16:51mineurs non accompagnés
16:53et prochainement, en région parisienne,
16:55pour un centre
16:57qui accompagne des mineurs
16:59placés par
17:01l'ASE.
17:03Et votre association,
17:05les mots d'enfants, les mots résilients ?
17:07Oui, alors c'est une association
17:09que j'avais fondée il y a quelques années,
17:11qui est porteuse
17:13aussi de l'accompagnement,
17:15puisqu'elle met à disposition
17:17l'innovation motothérapie.
17:19Elle a pour public
17:21spécifique les victimes
17:23de violences sexuelles enfants et adolescents,
17:25et donc l'introduction
17:27de médiations innovantes.
17:29C'est un sujet qui est très sensible.
17:31Je sais que vous avez
17:33fait le tour de France
17:35pour soutenir votre cause.
17:37Pas en moto !
17:39Enfant, vous l'avez fait.
17:41Vous pourriez le faire en sidecar,
17:43tous les deux, ça irait.
17:45C'est un peu plus confortable, théoriquement.
17:47Mais ça fait partie justement des publics
17:49cibles, puisqu'en fait,
17:51il y a une identification
17:53à la puissance
17:55qui permet de dépasser
17:57tous les processus
17:59de victime. Alors Claire Daguet,
18:01puisque tout à l'heure on va parler de la nuit du bien commun,
18:03mais pour conclure, entre guillemets,
18:05provisoirement sur ces questions de motothérapie
18:07et des soutiens qu'on peut apporter,
18:09puis d'ailleurs il faudra donner vos coordonnées
18:11pour que tout le monde puisse vous aider.
18:13C'est mon mot, ça, c'est pas le tien Stéphane.
18:15C'est pas à vos projets, ça, que vous pourriez
18:17soutenir dans le cadre de la nuit du bien commun ?
18:19Et ça serait super que vous puissiez candidater
18:21à la nuit du bien commun à Toulouse,
18:23d'ailleurs à Lyon en ce moment,
18:25on cherche des associations un peu pépites
18:27et très locales, comme ça,
18:29apportées par des belles histoires,
18:31donc n'hésitez pas.
18:33Et voilà, Emeline va candidater
18:35à la nuit du bien commun, donc ça se trouve
18:37elle sera lauréate, sait-on jamais ?
18:39Et par ailleurs, comment on peut vous aider
18:41à la fois pour le développement
18:43de cette nouvelle thérapie,
18:45mais aussi pour votre association ?
18:47Vous avez peut-être deux endroits ou un seul,
18:49mais comment on peut vous contacter
18:51et vous aider ?
18:53Vous pouvez nous contacter par le biais de mon site internet
18:55motothérapie, voilà,
18:57où il y a mon adresse mail.
18:59Alors motothérapie, tout attaché,
19:01M-O-T-O-T-H-E-R-A-P-I-E
19:03Et vous pouvez nous aider,
19:05vous le faites déjà en fait, en permettant
19:07que cette pratique soit visible
19:09et qu'elle puisse,
19:11voilà, évoluer
19:13un peu partout. L'objectif,
19:15c'est de créer un organisme de formation
19:17pour transmettre cette pratique
19:19à d'autres professionnels.
19:21D'ailleurs, si d'autres professionnels qui nous écoutent font de la moto,
19:23ils peuvent vous contacter pour échanger
19:25avec vous. Si il y a des psychologues
19:27qui adorent la moto, qui sont aussi
19:29bikers, ils appellent Emeline.
19:31Oui, oui, s'il vous plaît, vous êtes tout nombreux en France, s'il vous plaît.
19:33Le moins qu'on puisse dire, c'est que cette émission
19:35a commencé sur les chapeaux de roue.
19:37Oh là là.
19:39C'est toujours le bon mot, Philippe.
19:41Merci, merci
19:43beaucoup Emeline Bardoux.
19:45Mais oui, vous venez un peu souvent.
19:47Ça me ferait plaisir.
19:49Je suis né à quelques kilomètres.
19:51Là, je serai un peu
19:53chez moi.
19:55Allez, merci Emeline Bardoux,
19:57vous restez avec nous, fondatrice de l'association
19:59Les mots d'enfants, les mots résiliants.
20:01Tout de suite, Claire Daguet, responsable du projet
20:03La nuit du bien commun. On se retrouve
20:05tout de suite dans les vraies voix citoyennes sur Sud Radio.
20:07Sud Radio,
20:09parlons vrai, parlons vrai.
20:11Sud Radio,
20:13les vraies voix qui font bouger la France.
20:1519h20, les vraies voix citoyennes.
20:17Aurélie Gros, Stéphane
20:19Pelé.
20:21Retour des vraies voix citoyennes avec Aurélie Gros
20:23qui déguste une sucrerie,
20:25on ne dira pas laquelle.
20:27Stéphane Pelé qui, lui, est toujours dans ce domaine.
20:29Qui ne déguste pas.
20:31Non, vous allez le faire après.
20:33Et on va parler de La nuit du bien commun.
20:35Stéphane Pelé.
20:37Vous savez que depuis 2017,
20:39La nuit du bien commun met en relation
20:41des donateurs et des associations.
20:43Cette association, d'ailleurs, a en quelques
20:45années levé plus de 20 millions d'euros.
20:47C'est ça ? Claire Daguet.
20:49Je crois que c'est une soirée vraiment pas comme les
20:51autres que vous organisez. Vous allez nous raconter
20:53que vous êtes installé en France
20:55dans plusieurs régions. Vous organisez de nombreuses
20:57soirées pour lever de l'argent
20:59au profit de toutes ces associations.
21:01Mais vous préparez cette fameuse
21:03nuit quand même parisienne.
21:05Donc, à l'origine,
21:07il n'y avait qu'un seul événement. Maintenant, il y en a
21:09de façon à mobiliser près
21:11de 35 000 participants,
21:13417 projets, etc.
21:15On se réperdrait dans tous ces grands chiffres.
21:17Ce qui est important, c'est que vous nous racontiez d'abord
21:19pourquoi, d'après vous, il y a encore
21:21cette générosité humaine et comment vous avez fait
21:23pour, finalement, emmener
21:25tout ce monde avec vous ?
21:27En fait, on est convaincus que le don est de la rencontre
21:29et de la relation entre des projets et des donateurs
21:31et des personnes. Avant d'être des donateurs,
21:33c'est d'abord des personnes qui portent tous des causes
21:35qui leur sont chères. Et on s'est
21:37rendu compte, en 2017,
21:39quand on a créé la nuit du bien commun, que souvent, on recevait
21:41des courriers dans des boîtes aux lettres. Mais on ne se rendait pas
21:43compte, en fait, de la pertinence de l'association.
21:45On se disait, mais comment, déjà, ils ont eu mon adresse
21:47pour m'envoyer cette lettre. Et puis,
21:49finalement, le courrier tombe dans la poubelle.
21:51On ne l'ouvre pas. On a un beau crayon.
21:53C'est tout ce qu'on a gagné. Et on s'est dit, pardon,
21:55c'est un peu dur, mais c'est vrai que c'est souvent un consat
21:57qu'on a aujourd'hui. Et on s'est dit
21:59comment créer la rencontre.
22:01Et, finalement, a germé
22:03dans notre tête l'idée de, pourquoi pas, créer
22:05une soirée dédiée aux associations,
22:07en les faisant pitcher leurs projets comme des entrepreneurs
22:09face à des investisseurs. Mais là, c'est des assos face
22:11à des donateurs. Alors, avant, justement, de
22:13détailler tout ça, dites-nous, quand même, qui est
22:15à l'origine de cette initiative ?
22:17L'équipe des fondateurs ?
22:19Est-ce qu'il y a quelques noms importants à retenir ?
22:21Alors, plus que des noms, c'est d'abord
22:23des états d'esprit. Je dirais que c'est vraiment
22:25des personnes qui sont...
22:27qui avaient à cœur de réconcilier
22:29un peu des entrepreneurs qui avaient
22:31envie de s'engager et des associations
22:33qu'ils croisaient et qui disaient, mais cet assos,
22:35c'est une pépite. En fait, elle a besoin
22:37de soutien. Donc, allons en donnant lui
22:39une voix. Et donc, on avait des entrepreneurs à succès.
22:41On avait des personnes qui avaient du réseau,
22:43des pros de l'événementiel. Et ça a fait
22:45un beau mélange.
22:47Ce qui est impressionnant, c'est qu'en
22:49quelques années, parce que c'est assez récent,
22:512017, c'est hier,
22:53vous avez levé
22:55plus de 20 millions d'euros
22:57pour toutes ces associations.
22:59Et c'est des chiffres réels, c'est pas des chiffres qu'on a gonflés ?
23:01Non, non, non.
23:03On se souvient des
23:05super-héros au grand cœur qui sont passés l'année dernière
23:07qui étaient venus, parce que généralement,
23:09ils ont, si je ne me trompe pas, en prévision
23:11un budget à
23:13atteindre. Et ils étaient venus avec un
23:15budget, je crois, de 15 000 euros.
23:17Et ils étaient repartis avec 90 000 euros.
23:19Je ne me trompe pas.
23:21Alors justement, en une soirée, combien d'associations
23:23vont présenter leur projet ?
23:25Alors là, le 9 décembre, lundi, à l'Olympia,
23:27il y aura 13 associations
23:29qui seront lauréates.
23:31Et chaque année, pour cette grande édition nationale,
23:33dont la huitième édition
23:35lundi prochain,
23:37on peut atteindre plus d'un million d'euros.
23:39C'est énorme.
23:41Avec 1500 personnes dans la salle.
23:43En fait, plus que des chiffres, c'est d'abord
23:45l'ambiance qu'il y a. C'est incroyable.
23:47Il y a vraiment un
23:49état d'esprit, une générosité qui se déploie
23:51mais aussi une joie.
23:53Claire Daguerre, on écoute un extrait, un son ?
23:55Ça va être trop cool. On a hâte de rencontrer
23:57les différentes assos. Et on est très heureuse
23:59de faire partie d'une soirée où le don est à l'honneur.
24:01On est chaud comme la braise.
24:03On va faire chauffer la salle, on va faire chauffer
24:05le portefeuille. On est ravies d'être là pour voir
24:07des projets toujours plus humains,
24:09qui ont un vrai impact, et pouvoir participer à une société
24:11plus humaine. C'est un très bon
24:13moyen pour faire connaître des associations
24:15qui sont en train d'éclore, pour certaines
24:17qui vivent depuis plusieurs années et qui ont besoin
24:19de chacun d'entre nous pour passer à l'étape
24:21suivante et se développer
24:23et s'aimer à travers toute la France.
24:25Alors justement, tiens, d'abord,
24:27dans cette période où c'est pas
24:29facile, on a eu toute
24:31une période d'inflation, l'énergie coûte plus
24:33cher, les gens sont un peu incertains
24:35et puis, on va dire, le climat général est très
24:37anxiogène et on ne sait même plus
24:39si la France sera gouvernée, je plaisante.
24:41Comment on peut faire
24:43encore chauffer le portefeuille
24:45selon l'expression d'une
24:47personne interrogée ?
24:49C'est une soirée où on ne cherche pas à faire lever
24:51le portefeuille de façon superficielle,
24:53c'est vraiment quelque chose qui vient du cœur.
24:55C'est vraiment une soirée
24:57où les 13 associations
24:59veulent venir présenter leur projet en 3 minutes,
25:01c'est très court pour une asso,
25:03on leur demande vraiment de parler
25:05avec leur cœur, d'être très authentique,
25:07des projets comme la motothérapie,
25:09on sent que c'est vraiment une histoire personnelle qui a créé le projet,
25:11c'est vraiment le type d'association
25:13qu'on recherche, parce que c'est ce qui crée de l'émotion
25:15et il crée une relation avec
25:17le donateur qui est dans la salle et qui incite
25:19à lever une pancarte,
25:21un panneau de don comme dans une vente aux enchères,
25:23mais là, on est sur des enchères à verser.
25:25Ça doit être difficile de sélectionner 13 projets,
25:27vous avez fait combien ?
25:29A Paris, cette année, on avait
25:31quasiment 200 dossiers,
25:33et après, c'est un jury indépendant
25:35qui sélectionne.
25:37Donc ils ont un dossier avec un formulaire
25:39très précis à remplir,
25:41et puis après, il y a un jury qui est composé
25:43d'entreprises mécènes ou de donateurs particuliers,
25:45et qui ensuite sélectionne
25:47avec des critères d'innovation, de pérennité,
25:49d'impact.
25:51C'est vrai que c'est un exercice
25:53qui est très difficile pour les associations,
25:55parce qu'on leur demande
25:57de pitié en 3 minutes, il faut se rendre compte
25:59que d'habitude, elles ont 20 minutes, voire une heure,
26:01avec des slides derrière elles pour défendre un projet.
26:03Là, c'est sans slides,
26:05sans rien.
26:07Elles ont juste 3 photos qui défilent.
26:09Vous avez raison, ce qu'il faut, c'est déclencher
26:11l'enthousiasme de tous ceux qui sont dans la salle.
26:13Vous avez dit 1500 personnes
26:15que vous attendez à l'Olympia,
26:17mais je crois qu'on peut encore s'inscrire,
26:19il faut le redire.
26:21Vous nous donneriez tout de suite
26:23la manière de s'inscrire.
26:25Rendez-vous sur le site de lanuidubiencommun.com,
26:27tout attaché, et vous pouvez vous inscrire
26:29à l'Olympia pour lundi.
26:31Vous avez fait des petits,
26:33parce que j'ai entendu qu'à priori, il y aurait eu
26:35du bien commun à Toulouse aussi.
26:37Expliquez-nous comment les petits se sont faits,
26:39dans le temps, dans quelle ville ?
26:41Déjà, Toulouse, c'est incontournable, c'est la plus belle ville du monde.
26:43Je confirme.
26:45Je confirme.
26:47Il y a des gens qui savent de quoi ils parlent, ici.
26:49Alors, je suis lyonnaise,
26:51et je dirais que c'est la plus belle ville du monde, mais pardon.
26:53Allez-y, Claire.
26:55Il y a la 4e édition, d'ailleurs, à Lyon,
26:57qui va avoir lieu en mai.
26:59Au-delà de l'édition nationale qu'a lue à Paris,
27:01des donateurs, des personnes
27:03qui voulaient s'engager nous ont appelés.
27:05Des assos, aussi, nous ont appelés en disant
27:07venez chez nous.
27:09On cherche aussi des financements.
27:11Votre association et votre projet est génial.
27:13Venez nous donner
27:15l'opportunité de nous faire connaître.
27:17C'est comme ça qu'aujourd'hui,
27:19on est présents dans une vingtaine de villes en France.
27:21Dans une vingtaine de villes en France,
27:23on peut, en dehors des 13
27:25projets sélectionnés pour la nuit,
27:27comme à l'Olympia, donc lundi,
27:29à Paris, on peut s'inscrire encore
27:31sur certaines grandes villes.
27:33On a la soirée de Bordeaux qui a lieu mercredi.
27:35N'hésitez pas à y aller.
27:37Maxime, notre réalisateur, dit dans le casque
27:39la plus belle ville du monde.
27:41J'ai compris qu'il est bordelais.
27:43Je ne vais pas répondre.
27:45Moi, j'avais envie de dire il y a la nuit du bien commun
27:47ou Coudray-Monceau, parce que
27:49la plus belle ville du monde se trouve
27:51dans le 91.
27:53Vous êtes la maire.
27:55Une vingtaine de villes.
27:57On peut s'inscrire.
27:59Quel est le niveau d'aide
28:01qu'on arrive à faire sortir de tout ça ?
28:03C'est très variable.
28:05Ça dépend vraiment
28:07de plein de facteurs.
28:09On s'attache vraiment
28:11à ce que les associations
28:13fassent des demandes qui soient corrélées
28:15à leurs projets, à leurs demandes,
28:17à ce qu'ils peuvent utiliser.
28:19Mais c'est vrai qu'à Paris,
28:21on peut collecter de 20 000 à
28:23150 000, voire 200 000 euros à Paris.
28:25Une association avait été incroyable,
28:27elle avait soulevé les foules.
28:29Là, on avait perdu le contrôle.
28:31Vous êtes dans une vingtaine de villes.
28:33Bordeaux, Toulouse, Lyon.
28:35Et lesquelles autres ?
28:37Genève, Marseille, Rennes, Bruxelles,
28:39Nantes, Rennes,
28:41Bruxelles aussi ?
28:43Belgique ? Ah oui, effectivement.
28:45On a des projets à La Rochelle.
28:47Des projets au Havre également.
28:49À Rouen, on est.
28:51Dans les candidatures d'associations,
28:53pas que sur Paris, mais même
28:55en province,
28:57vous arrivez à toucher les associations
28:59des villages ?
29:01Ils connaissent ?
29:03Vous arrivez à communiquer ?
29:05C'est vraiment notre but.
29:07Mais on n'est pas encore assez connus de toutes les associations.
29:09C'est pour ça que c'est une belle tribune
29:11que vous me donnez ce soir, parce que ça permet
29:13de faire connaître la Nuit du Bien Commun
29:15qui est vraiment une asso ouverte à tous.
29:17Toutes les associations.
29:19On n'a aucun critère autre
29:21que la qualité du projet, son service
29:23d'intérêt général, et on est vraiment
29:25attachés à défendre toutes les causes.
29:27Juste au moment de passer la parole
29:29au roi de la publicité, Philippe David,
29:31on vous dit que
29:33les trois premières associations,
29:35c'est ça Aurélie, qui seraient arrivées
29:37dans votre classement,
29:39et viendront invitées
29:41dans les vraies Voix Citoyennes. Voilà, on en rallume.
29:43C'est une bonne chose.
29:45Mais ce n'est pas fini, parce que vous avez encore
29:47plein de choses à nous dire
29:49sur la Nuit du Bien Commun.
29:51Mais il faut faire une courte pub, on se retrouve dans quelques instants.
29:53Sud Radio,
29:55les vraies voix qui font bouger la France.
29:5719h20, les vraies Voix Citoyennes.
29:59Aurélie Gros, Stéphane Pelé.
30:01Retour des vraies Voix Citoyennes
30:03avec bien sûr Aurélie Gros et Stéphane Pelé.
30:05Et on parle avec Claire Daguet
30:07de la Nuit du Bien Commun
30:09qui se tiendra lundi soir prochain à l'Olympia.
30:11Mais il y a beaucoup de petits maintenant
30:13dans une vingtaine de villes de France et à l'étranger.
30:15Vous le disiez, Genève et Bruxelles
30:17entre autres pour l'étranger.
30:19Comment est-ce que ça se passe pour s'implanter
30:21dans des grandes villes de province en arrivant de Paris ?
30:23Merci de poser la question
30:25parce que c'est l'occasion de rendre hommage à des personnes
30:27qui nous aident beaucoup en local, qu'on appelle des pilotes
30:29mais ce sont des bénévoles qui donnent de leur temps.
30:31Mais Sud Radio est la radio du dernier kilomètre,
30:33donc évidemment en local, c'est normal.
30:35C'est parfait. En fait, on est souvent appelés
30:37par des personnes en local
30:39qui nous disent, votre projet est absolument génial
30:41et il manque quelque chose
30:43aujourd'hui dans ma ville,
30:45dans mon territoire, pour mettre en valeur
30:47des belles associations. Et je sens qu'il y a des personnes
30:49qui veulent sortir un peu des associations traditionnelles
30:51qu'on leur présente et qui veulent découvrir
30:53des nouvelles assos aux projets
30:55un peu pépites et innovants.
30:57Avant que vous nous racontiez quelques exemples
30:59de très beaux projets que vous avez aidés,
31:01pour lesquels vous avez donc levé des fonds,
31:03un tout petit hommage à l'une
31:05des marraines, comment vous disiez,
31:07historiques. L'animatrice historique.
31:09Cécile de Minibus,
31:11qu'on embrasse tous.
31:13La marraine d'un autre événement
31:15exceptionnel qui s'appelle
31:17le Trophée Sud Radio,
31:19et qui va être ouvert à partir de janvier.
31:21Mais on en parlera.
31:23Claire Darrier, vous êtes
31:25une coordinatrice, une chargée de projets
31:27de cette Nuit du Bien Commun.
31:29Quelles sont les donnez-nous un peu en vie
31:31avec quelques projets récents
31:33qui ont été aidés financièrement ?
31:35Déjà, on s'adresse un peu
31:37à toutes les thématiques. C'est ça qui est passionnant,
31:39on rencontre des assos d'éducation,
31:41de santé, de vulnérabilité, mais toutes les vulnérabilités.
31:43Un peu d'environnement,
31:45de la culture du patrimoine.
31:47Des assos emblématiques, je peux vous citer
31:49Café Joyeux, qui est aujourd'hui un peu
31:51connu maintenant.
31:53Beaucoup d'entreprises ont des capsules Café Joyeux.
31:55C'est une association qui est passée en 2017
31:57sur la première soirée de la Nuit du Bien Commun.
31:59C'est une association qui fait fabriquer
32:01du café, qui favorise l'emploi des personnes
32:03en situation de handicap.
32:05Et qui ont des cafés,
32:07qui emploient des personnes en situation de handicap,
32:09notamment handicap de la trisomie.
32:11Et qui fabriquent aussi des cafés.
32:13Des cafés à capsules ou en grains.
32:15Et ils ont été lauréats au tout début
32:17de leur projet, et aujourd'hui,
32:19ils se déploient leur propre zèle, donc c'est magnifique.
32:21Pour en lien avec l'actualité,
32:23on a l'association Lazard, qui a un bateau
32:25sous le Vendée Globe.
32:27Lazard, nous avions donc reçu une de ses responsables.
32:29C'est un truc absolument génial.
32:31Qui fait quoi exactement ?
32:33C'est des colocations entre sans-abri et jeunes pros.
32:35Pour le rappeler à l'antenne, quand même.
32:37Ils arrivent à récupérer des biens par des legs
32:39ou des sociétés mettent
32:41des biens immobiliers, donc du type
32:43un petit immeuble dans une ville, et on fait cohabiter
32:45en effet des jeunes très insérés
32:47dans leur boulot, etc., avec un certain nombre de personnes
32:49en situation de précarité.
32:51Et souvent, ça se passe très très bien.
32:53C'est une association absolument incroyable.
32:55Effectivement, ils ont un bateau, et ils avaient fait d'ailleurs
32:57un clip exceptionnel.
32:59Je recommande à tous les auditeurs d'aller le voir
33:01parce que drôle, décalé.
33:03Alors Claire Daguet,
33:05vous disiez aussi qu'il y a d'autres moyens
33:07d'aider finalement
33:09parce que vous avez envie
33:11de déclencher une sorte de buzzer
33:13de l'aide providentielle
33:15ou presque par rapport à ces associations qui proposent
33:17leurs projets. Ce que vous dites, vous, c'est
33:19qu'on peut avoir envie d'aider par
33:21plein d'autres formes. C'est ça.
33:23On se rend compte que ces soirées, à la fois
33:25elles permettent de donner
33:27de l'argent à des associations qui en ont besoin
33:29pour des projets très concrets, et en même temps
33:31c'est une très belle tribune
33:33pour se faire connaître
33:35et pour se les mettre en réseau
33:37avec des personnes qui sont prêtes à les aider
33:39et que ce soit par de l'argent
33:41ou par du mécénat de compétences ou autre.
33:43Je fais une petite annonce pour la nuit du bien commun
33:45de lundi, mais on va
33:47mettre des buzzers
33:49qui seront des personnes qui vont pouvoir
33:51s'ils le veulent, soutenir une association
33:53via plein de choses
33:55qu'ils pourraient offrir,
33:57Sud Radio peut-être d'ailleurs.
33:59Du mécénat de compétences, apporter des aides
34:01de matériel autre qu'en effet
34:03le don direct
34:05C'est bien plus que ça la nuit du bien commun, c'est vraiment
34:07toute une ambiance,
34:09tout un esprit pour soutenir
34:11le monde associatif. Et alors ça arrive que de temps
34:13en temps, les associations, les 13,
34:15je sais qu'elles font des répétitions,
34:17il y a quand même une pression énorme
34:19pendant la préparation de cette soirée
34:21exceptionnelle, et vous arrivez
34:23à créer des liens entre ces associations
34:25quand elles sortent de là, elles se disent
34:27tiens, on va monter un autre projet encore
34:29où on va collaborer d'ailleurs, parce que ça peut
34:31arriver même si c'est dans des champs différents.
34:33On pourrait s'attendre vraiment à avoir un esprit
34:35de compétition entre ces assos
34:37et en fait c'est vraiment un esprit de promotion qui se
34:39crée, parce qu'elles sont un peu toutes dans la même galère
34:41il faut se rendre compte que vraiment
34:43on les met dans un exercice difficile pour elles
34:45là elles vont
34:47pitcher devant 1500 personnes à l'Olympia
34:49elles font l'Olympia, donc c'est super
34:51dur et challengeant pour elles, et donc il y a vraiment
34:53un esprit de promotion qui se crée, et parfois
34:55oui, des liens, et des belles découvertes
34:57contre elles. Vous rencontrez énormément d'associations
34:59on en parlait dans l'intro, le 16, le Conseil
35:01économique, social et environnemental dit qu'elles sont
35:03pour certaines très en difficulté, vous le constatez
35:05ça ou pas ? Il y a énormément de besoins
35:07et à tout niveau, il y a vraiment
35:09il y a un tel
35:11besoin aujourd'hui, le vivier associatif
35:13en France est immense
35:15il y a des thématiques, on rencontre
35:171 500 000 associations
35:19actives
35:2170 000 par an
35:23c'est une goutte d'eau, et notre objectif c'est de pouvoir
35:25aider le maximum d'associations
35:27Et la situation économique, donc on l'a
35:29dit, pèse quand même sur le
35:31qu'est-ce que vous espérez donc, allez annoncer
35:33un chiffre
35:35On n'aime pas annoncer des objectifs, mais ce que je peux
35:37vous dire, c'est que depuis 3 ans, on lève plus
35:39d'un million d'euros, donc ça sera ça ma réponse
35:41C'est déjà beau. Alors à quelle heure
35:43on sait combien vous avez levé ?
35:45A 23h
35:47Et alors vous avez parlé
35:49mercredi c'est celle de Bordeaux
35:51et ensuite les prochaines
35:53Nuits du Bien Commun, Toulouse
35:55je sais pas, Le Havre, etc
35:57Genève c'est quand ? Alors on clôt la
35:59saison 2024 avec la soirée
36:01de l'Olympia, et après il y aura
36:03la première
36:05soirée qui sera le 19 mai
36:07avec Lyon, il y aura Annecy
36:09également en mai, Toulouse, Nantes
36:11on aura Genève en début
36:13octobre, et plein d'autres que j'oublie
36:15mais toutes les
36:17dates sont en cours
36:19de préparation, et ça va être
36:21une très belle année 2025. Alors peut-être qu'Emeline
36:23veut avoir une petite réaction
36:25parce qu'elle regarde
36:27je candidate, je candidate pas
36:29bon c'est bon, on y va ?
36:31Elle est en train de faire une roue arrière
36:33qui s'appelle
36:35un wheeling
36:37comme roue en anglais, c'est ça
36:39vous apprenez des choses
36:41Ben oui oui
36:43on serait très très heureux, maintenant il faut convaincre
36:45le jury, indépendant
36:47pour chaque ville
36:49Ce que je tenais à préciser
36:51c'est qu'aussi les associations
36:53loi 1901 défendent
36:55de plus en plus des causes
36:57ou des problématiques que le système
36:59public ne fait plus
37:01comme par exemple les causes
37:03de violences sexuelles sur mineurs
37:05en fait il y a très peu d'investissements
37:07budgétaires de l'Etat
37:09et ces causes là
37:11elles sont remises aux bénévoles
37:13donc c'est vraiment très important
37:15ce que vous faites mais il faut aussi
37:17prendre conscience du délitement de l'investissement
37:19public
37:21On voit beaucoup d'associations sur cette thématique là
37:23Allez on rappelle donc votre site
37:25internet pour suivre
37:27ce que vous faites, s'inscrire, vous soutenir
37:29et puis aussi
37:31la nuitdubiencommun.com
37:33et donc le lundi
37:35c'est donc le 9 décembre
37:37on peut encore s'inscrire à l'Olympia, là aussi
37:39c'est sur le site internet
37:41la nuitdubiencommun.com
37:43Parfait, génial
37:45Merci beaucoup Claire Daguerre et Soph
37:47du projet de la nuit du bien commun, merci beaucoup
37:49Evelyne Bardoux, fondatrice de l'association
37:51Les mots d'enfants, les mots résilient
37:53par Psyride Power, exactement
37:55Merci Aurélie Gros, Stéphane Pelé
37:57on vous retrouve lundi prochain
37:5919h20
38:01Vous avez lancé un mouvement de grève
38:03c'est ça, c'est en l'air du temps ? Je sais pas, j'hésite
38:05Et maintenant vous aimez le rugby ?
38:07J'adore le rugby
38:09François Trio et l'équipe rugby de Sud Radio
38:11Salut Philippe, salut à tous
38:13On va en parler pour le bien commun bien sûr
38:15Quel est le menu des vraies voix
38:17du rugby de ce lundi soir ?
38:19On va revenir sur l'exploit du petit poussé
38:21Vannes qui est allé s'imposer
38:23à la Rochelle
38:25On va y revenir avec l'un des entraîneurs
38:27et puis on aura un grand témoin à 20h30
38:29c'est Jean-Baptiste Elissalde
38:31grand joueur de l'équipe de France de rugby
38:33qui sera avec nous pour balayer
38:35toute cette actualité et puis même revenir
38:37un peu sur l'équipe de France
38:39où les auditeurs peuvent poser
38:41leurs questions à ses invités
38:43au 0826 300 300
38:45Et bien ça va être passionnant comme d'habitude
38:47et le top 14 est passionnant et c'est la coupe d'Europe
38:49dès le week-end prochain
38:51Voilà, c'est tout, ça ne s'arrête jamais
38:53Ça, ça fait rêver, allez on vous retrouve tout de suite
38:55Sud Radio à votre service
38:57On se retrouve pour les vraies voix avec Cécile de Minibus
38:59Demain à 17h, à demain