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C’est, selon toute vraisemblance, au jeu du chat et de la souris que les dirigeants du concessionnaire public d’électricité ENEO, ont décidé de jouer avec le Gouvernement camerounais, au titre de la préemption de responsabilité sur la sévère crise de délestages que traverse en ce moment tout le pays et, en particulier, le Réseau interconnecté Sud. Aux sommations du Ministre en charge de l’Energie incriminant la responsabilité de l’opérateur dans la survenue d’éventuels troubles sociaux, la réponse laconique mais incisive de l’accusé. A savoir, l’argent, tout simplement, l’argent ! Dans le cas d’espèce, 18 milliards de Francs à payer en urgence par l’Etat, afin de faire fonctionner les centrales thermiques et, de ce fait, alléger le poids des délestages.
Traduction simple : par-delà les bravades, les procès d’intention et les démonstrations publiques, la nécessité faite pour la Puissance publique d’acquitter des dépenses qu’il se refuse depuis si longtemps de regarder en face. Car, par-devant la relation d’interface directe entre ENEO et les consommateurs finaux, se trouvent des querelles insurmontables sur chacun qui réclame de l’argent à tout le monde. Au centre de ce schéma d’insolvabilité systémique, un Etat lui-même réputé éternel mauvais payeur.
Au point où les données se présentent, ENEO apparait comme celui qui n’a de toute façon rien à perdre, ou si peu. Depuis près d’un an en effet, notification explicite a été faite du Gouvernement du Cameroun de son intention de quitter l’entreprise, et de se faire rembourser sa mise. Une offre à laquelle les Autorités publiques ont jusque-là tardé à répondre. Du coup, l’opérateur affiche désormais ostentoirement tout désintérêt au moindre investissement, laissant clairement le pays errer à son propre naufrage. Peu de chance, pendant ce temps, pour que le Ministère des Finances, déjà à la peine avec sa montage de dépenses publiques non réglées, soit en mesure de trouver dans l’urgence pareil montant.

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00:00C'est selon toute vraisemblance aux jeux du chat et de la souris que les dirigeants
00:15du concessionnaire public d'électricité NEO ont décidé de jouer avec le gouvernement
00:20camerounais au titre de la préemption de responsabilité sur la sévère crise de délestage
00:25que traverse en ce moment tout le pays et en particulier le réseau interconnecté sud.
00:30Aux sommations du ministre en charge de l'énergie incriminant la responsabilité de l'opérateur
00:36dans la survenue d'éventuels troubles sociaux, la réponse laconique mais incisive de l'accusé,
00:41à savoir l'argent, tout simplement l'argent.
00:44Dans le cas d'Espèce, 18 milliards de francs CFA a payé en urgence par l'état afin de
00:51faire fonctionner les centrales thermiques et de ce fait alléger le poids des délestages.
00:56La problématique de fourniture d'énergie électrique dans nos deux pays se pose avec
01:06acuité dans la mesure où elle impacte fondamentalement le développement économique, on ne peut
01:10pas faire le développement économique et social si on n'a pas accès à une énergie
01:15de qualité.
01:16Traduction simple, par-delà les bravades, les procès d'intention et les démonstrations
01:22publiques, la nécessité faite pour la puissance publique d'acquitter des dépenses qu'il
01:27se refuse depuis si longtemps de regarder en face.
01:30Car par-devant la relation d'interface directe entre Eneo et les consommateurs finaux, se
01:35trouvent des querelles insurmontables sur chacun qui réclame de l'argent à tout le
01:39monde.
01:40Au centre de ce schéma d'insolvabilité systémique, un état lui-même réputé éternel mauvais
01:45payeur.
01:46Nous allons d'abord écrire à Actis pour lui proposer un certain nombre de choses et
01:53Actis va nous répondre et puis comment est-ce que ça va se faire, est-ce qu'ils vont venir,
01:58est-ce que ce sera en visio, ça c'est des modalités pratiques.
02:02Mais le plus important c'était de dire que nous entrons maintenant vraiment dans les
02:07négociations parce qu'un gros travail a déjà été fait, ça ne commence pas aujourd'hui,
02:11un gros travail a déjà été fait et nous avons déjà suffisamment d'éléments qui
02:16peuvent fonder la négociation et qui peuvent être considérés comme des éléments importants
02:20entrant dans la négociation.
02:22Evidemment c'est une négociation, c'est-à-dire qu'il y a des positions qui peuvent être
02:26divergentes et la négociation a justement pour objectif de réduire la part d'incompréhension,
02:34l'objectif étant qu'on s'entende et qu'on n'ait pas aux contentieux.
02:38Au point où les données se présentent, Eneio apparaît comme celui qui n'a de toute façon
02:43rien à perdre ou si peu.
02:45Depuis près d'un an en effet, notification explicite a été faite au gouvernement du
02:50Cameroun de son intention de quitter l'entreprise et de se faire rembourser sa mise.
02:54Une offre à laquelle les autorités publiques ont jusque-là tardé à répondre.
02:59Du coup, l'opérateur affiche désormais ostentoirement tous des intérêts au moindre
03:04investissement, laissant clairement le pays errer à son propre naufrage.
03:08Peu de chance pendant ce temps pour que le ministère des Finances, déjà à la peine
03:13avec sa montagne de dépenses publiques non réglées, soit en mesure de trouver dans l'urgence
03:18pareil montant.
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