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Dans l'attente d'une censure pratiquement inévitable, qu'ils soient ministres comme Bruno Retailleau ou proches du gouvernement Barnier comme Marc Fesneau, ils prennent le Parti socialiste pour cible, après avoir tenté de négocier avec le Rassemblement national... Regardez.

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00:00Le parti socialiste qui était naguère un parti de gouvernement.
00:03Je regrette que le parti socialiste se solidarise de cela.
00:05Je crois que le parti socialiste sort d'une certaine ambiguïté.
00:08Le parti socialiste aujourd'hui, en tout cas les députés de l'Assemblée nationale,
00:11sont sous le joug des Insoumis.
00:21Le parti socialiste qui était naguère un parti de gouvernement
00:25a envoyé in extremis le dimanche une lettre
00:28dans laquelle il y a une cinquantaine de points ou une vingtaine de points
00:31qui sont considérés comme des lignes rouges.
00:33Est-ce que vous pouvez sérieusement considérer
00:35que quand vous voulez sauver le pays,
00:36quand vous voulez éviter de plonger le pays dans l'incertitude,
00:39c'est la manière dont vous vous comportez ?
00:41Je ne crois pas.
00:41Ce que le gouvernement a dit,
00:43c'est qu'il voulait respecter le Parlement, nous le disons, depuis le premier jour.
00:46Et aujourd'hui, des députés finalement des deux extrêmes,
00:50c'est-à-dire du nouveau Front populaire,
00:52et je regrette que le parti socialiste se solidarise de cela
00:55parce que ce n'est pas un parti de gouvernement pour faire cela.
00:58Et le Rassemblement national, finalement, menace de censurer sur quoi ?
01:02Menace de censurer sur un texte issu d'un compromis parlementaire.
01:06Il faut bien que chacun comprenne l'irresponsabilité qu'il y a.
01:09Il y a un moment où il faudra que le parti socialiste
01:10sorte d'une certaine ambiguité.
01:11C'est pratique de se cacher derrière LFI.
01:13C'est pratique de se mettre à l'ombre d'LFI
01:16et d'être dans la roue d'LFI.
01:17Mais est-ce que c'est ça le parti socialiste demain ?
01:20Est-ce que M. Hollande, est-ce que d'autres...
01:22C'est à eux aussi de s'exprimer.
01:23La situation peut être grave à partir de demain soir.
01:26Le parti socialiste aujourd'hui, en tout cas les députés de l'Assemblée nationale,
01:30sont sous le joug des insoumis.
01:32Tout simplement parce que ce sont les insoumis
01:35qui leur assurent une partie de leur élection.
01:36Et s'ils s'en détachent, un travail est possible ?
01:38Écoutez, je ne fais pas de la politique fiction.
01:40On verra.
01:40Je considère qu'aujourd'hui,
01:42et c'est la raison pour laquelle Michel Barnier et moi,
01:44nous sommes au gouvernement,
01:45parce que nous avons voulu faire barrage à la gauche.
01:48Il va falloir qu'une partie de la gauche s'extirpe et s'arrache de la domination,
01:52pour ne pas dire de la tutelle.
01:53Et je sais ce que c'est d'être sous la tutelle.
01:55Mais je sais ce que c'est de pouvoir s'en arracher.
01:57C'était il y a 15 ans pour nous.
01:58Et donc, il faut que la gauche, dans ses responsabilités,
02:00la gauche de gouvernement.
02:02Celle qui veut gouverner, pas celle qui veut être spectateur.
02:04Le modem, c'est arracher à la tutelle du RPR et des Républicains.
02:07Historiquement, l'UDF de la droite.
02:09Et donc, on a pris notre indépendance.
02:11Vous invitez les socialistes à s'arracher à la tutelle
02:14de Jean-Luc Mélenchon et de la France Insoumise.
02:16Je les assure que c'est tellement mieux et plus confortable d'être sur ces convictions.

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