L'Assemblée nationale s'apprête ce mercredi 4 décembre, à censurer le gouvernement de Michel Barnier, un geste inédit depuis 1962 qui plongerait le pays dans une grande incertitude politique et budgétaire.
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00:00Ce que nous souhaitons, nous, écologistes, c'est retrouver de la sérénité,
00:04retrouver de la sérénité en nommant un gouvernement et un Premier ministre
00:09qui soit capable, d'ici la prochaine élection où de grands sujets devront être tranchés,
00:14de gouverner ce pays. C'est ce que j'appelle le pacte républicain transitoire.
00:19Ce que d'autres appellent accord de non-censure, vous n'êtes pas tous d'accord à gauche là-dessus ?
00:25L'idée de l'accord de non-censure, c'est qu'on a trois blocs à l'Assemblée.
00:29Alors, il y a des blocs de taille différente, mais globalement, il y a trois tiers.
00:33Soit, effectivement, ce gouvernement continue à draguer le Rassemblement national
00:41qui, malgré l'irresponsabilité permanente, serait un partenaire de la Macronie et des Républicains,
00:49soit on fait une alliance entre les deux autres blocs, c'est-à-dire que le Président de la République
00:56propose au Nouveau Front Populaire de former un gouvernement.
00:59On fait des alliances sur un socle très restreint de mesures, autour du pouvoir d'achat,
01:05autour des déserts médicaux, autour de la proportionnelle,
01:08et on forme un gouvernement qui permet de gérer jusqu'aux prochaines élections.