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La motion de censure déposée par la gauche contre le gouvernement de Michel Barnier a été adoptée par l'Assemblée nationale avec 331 voix en sa faveur. Le gouvernement tombe donc pour la deuxième fois de l’histoire de la Ve République, après celui de Georges Pompidou en 1962.

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Transcription
00:00Nous ne sommes pas un parti comme les autres, donc on n'est pas dans la tambouille à négocier des miettes et en espérant que le reste de ce qui tombe sur les peuples français est satisfaisant parce que les plateaux ne sont pas 10 milliards d'euros.
00:12On fait comme si on avait obtenu des gains pour les français. Est-ce que le prix de l'électricité aurait baissé à du proportion de ce qu'il aurait dû baisser sans ces taxes ? Non.
00:19Est-ce que les médicaments allaient être mieux remboursés ? Non, ils allaient juste être moins déremboursés. Donc si vous considérez que ce sont des gains le fait de ne pas priver les français de ce qu'ils méritent,
00:28moi ça ne me satisfait pas. On était d'accord jusqu'au bout pour essayer de limiter le pire. Monsieur Barnier n'a pas voulu limiter le pire parce qu'en fait il n'écoute pas la situation et il est déconnecté des aspirations des français et des réalités.
00:44Prenons un exemple, vous me parliez de la crise économique. Nous avons plus de 260 plans sociaux dans le pays. Qu'est-ce que propose M. Barnier dans ce budget ?
00:50Passer le prix de l'énergie, de l'électricité de 40 à 70 euros en prix de base, c'est-à-dire quasiment doubler pour les 20 prochaines années le coût de l'électricité. Comment voulez-vous qu'on ait une industrie dans notre pays et en Europe alors que déjà le coût de l'électricité est le double des Etats-Unis si dans cette loi on acceptait que le coût du nucléaire passe comme d'un coup de baguette magique de 40 à 70 euros ?
01:11Qu'est-ce que vous répondez aux professionnels de la construction et du bâtiment par exemple ? On allait avoir avec le préâteau zéro 25 000 logements nouveaux qui sortent de terre. Quelles sont vos contre-propositions pour relancer le secteur ?
01:22Je leur dis qu'il est le temps de débureaucratiser massivement notre économie. Le code de la construction depuis l'élection d'Emmanuel Macron a bondi de plus de 70% en masse. Il était comme ça, il est passé à ça.
01:33Qu'est-ce que ça a apporté aux Françaises et aux Français ? Rien. Des surcoûts, des complications. Ça ne coûte rien. J'ai entendu Madame de Malherbe. Vous avez interrogé Madame Berger. Vous lui avez dit « et les économies ? »
01:42Justement, où sont les économies ? Où est la simplification ? Rien n'a été lancé. Pas seulement par M. Barnier. Depuis deux ans, Emmanuel Macron. Moi j'écoute ceux qui ont été déçus par Emmanuel Macron, qui ont voté sincèrement pour lui.
01:53Ça devait être le président de la simplification. Ça devait être le président de la débureaucratisation. Et bien jamais l'État n'a été aussi...
02:00Mais Jean-Philippe Tanguy, les économies, elles n'étaient pas dans vos lignes rouges. Elles n'étaient pas dans vos lignes rouges. Vos quatre lignes rouges, ce ne sont que des dépenses pour l'État.
02:08Mais c'est faux. C'est faux, non. On a la chance aujourd'hui d'avoir les réseaux sociaux. Donc Marine Le Pen, suite à cette exaspération, il faut bien dire, face aux mensonges, a révélé le document qu'on a remis à Michel Barnier.
02:20C'est un tableau. Tout le monde peut le retrouver sur le compte des réseaux sociaux de Marine Le Pen. Vous avez effectivement les lignes rouges pour garantir le pouvoir d'achat des Français, mais aussi la compétitivité des entreprises.
02:30Et de l'autre côté, il y avait des financements. Ces financements étaient supérieurs à 1,6 milliard.

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