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La motion de censure déposée par la gauche contre le gouvernement de Michel Barnier a été adoptée par l'Assemblée nationale avec 331 voix en sa faveur. Le gouvernement tombe donc pour la deuxième fois de l’histoire de la Ve République, après celui de Georges Pompidou en 1962.

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Transcription
00:00Ça veut dire que le Président ne va laisser aucune chance aux appels quand même ce soir, qui viennent par exemple des écologistes.
00:05On a Marine Tendelier qui dit, écoutez, il faut qu'on prenne le temps de se réunir.
00:08Elle demande à Gabriel Attal, venez, venez, on discute.
00:11On se pose, l'heure est grave, on discute et on voit ce que... ça, même pas.
00:16On ne laisse même pas la chance à la discussion.
00:18L'appel de Marine Tendelier est un petit peu plus ambigu que ça, parce qu'elle dit, on discute sans la droite républicaine,
00:22on exclut par principe et on discute avec le nouveau Front populaire, y compris donc avec la France insoumise.
00:27Elle sait donc que ces deux conditions, forcément, limitent un petit peu le champ de la discussion.
00:32Après, les parlementaires, on s'est toujours parlé, on a toujours continué à se parler, y compris dans ces moments extrêmement difficiles.
00:37Oui, ça t'a prévenu, ce que ça a donné.
00:39D'accord, mais à un moment, je crois que la décision, elle, était prise avant que les discussions existent.
00:42Donc, on peut peut-être aussi interroger la sincérité de cette surenchère de demandes et de demandes qui se chiffrent en milliards et milliards et milliards d'euros.
00:49Et je crois qu'à un moment, il fallait que ça s'arrête et que le Premier ministre a eu raison de dire,
00:53maintenant, on arrête les frais parce que ces milliards et ces milliards d'euros supplémentaires, ils ont des conséquences sur les Français.
00:58Mais donc, il n'y aura pas de discussion avec la gauche ?
01:00Mais bien sûr que si, qu'il faut qu'il y ait des discussions.
01:02Mais c'est au nouveau Premier ministre d'engager ces discussions-là aussi.
01:06C'est à partir du moment où vous avez un nouveau Premier ministre que vous avez...
01:09La logique de nos institutions veut ça.
01:11La logique de nos institutions, c'est que le président de la République nomme un nouveau Premier ministre
01:15et c'est ce nouveau Premier ministre qui doit réussir à constituer,
01:18non pas une majorité absolue, ça c'est impossible, mais une nouvelle coalition.
01:23Et c'est comme ça que ça doit fonctionner.

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