La motion de censure déposée par la gauche contre le gouvernement de Michel Barnier a été adoptée par l'Assemblée nationale avec 331 voix en sa faveur. Le gouvernement tombe donc pour la deuxième fois de l’histoire de la Ve République, après celui de Georges Pompidou en 1962.
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00:00On a voté une censure sur laquelle on aurait voulu être entendus avant pour ne pas avoir à la voter, ce soir l'heure est grave, on a aujourd'hui un gouvernement qui est tombé et qui aujourd'hui, lorsqu'il sera renommé, devra prendre en compte les lignes rouges qu'on a toujours édictées depuis le début.
00:13Tout le monde s'étonne qu'on ait édicté des demandes et des exigences sur nous des Français, mais c'est celles qu'on avait affichées depuis le début, il y a trois mois, lorsque M. Barnier a été nommé.
00:21Il n'y a pas de surprise, ni sur ce qu'on demandait, ni sur les lignes rouges qu'on avait tracées.
00:24C'est une victoire du RN ou c'est une victoire du NFP ?
00:26Je pense que c'est une victoire pour personne. Ce soir, la République, elle attend qu'il y ait un gouvernement qui respecte toutes les sensibilités politiques et surtout qu'il ne fasse pas les poches aux Français.
00:34Là, on a le budget de 2024 qui va s'appliquer, mais rapidement, on est disposé évidemment à être à l'assimilation avec le nouveau gouvernement lorsqu'il sera nommé par M. Macron, puisse débattre de la loi du budget de 2025 et sur le budget de la France et sur la sécurité sociale.
00:47Vous dites l'heure est grave, vous dites c'est une victoire pour personne, mais c'est vous qui avez appuyé sur le bouton censure ? C'était entre vos mains ? C'est vous qui avez décidé du sort de M. Barnier ?
00:55C'est M. Barnier qui a été vampirisé par M. Attal, puisque M. Attal, visiblement, ne souhaitait pas que M. Barnier fasse toutes les concessions, non pas pour nous faire plaisir, mais pour défendre le pouvoir d'achat des Françaises et des Français.
01:04Et donc, s'il nous avait écouté, s'il avait démarré les négociations plus tôt, si on avait pu échanger plus tôt, être reçus plus tôt à Matignon, si toutes ces exigences qu'il avait posées comme principe lors de son installation et lors de son intronisation à Matignon, je pense qu'on n'en serait pas là.
01:18Est-ce que vos exigences...