La motion de censure déposée par la gauche contre le gouvernement de Michel Barnier a été adoptée par l'Assemblée nationale avec 331 voix en sa faveur. Le gouvernement tombe donc pour la deuxième fois de l’histoire de la Ve République, après celui de Georges Pompidou en 1962.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Évidemment, il y a des mesures d'abord sur lesquelles nous pouvons être d'accord et l'idée en matière des compromis avec le Parlement, c'est de dire que nous n'avons pas seule raison contre tout le monde
00:10puisque nous ne pourrons pas appliquer tout notre programme, rien que notre programme, selon la formule consacrée. Et donc nous irons chercher sur tous ces sujets-là, y compris des avancées qui sont des avancées collectives.
00:21Moi, ce que je dis, c'est que ce que nous voulons, c'est revenir avec quelques grandes priorités qui sont des priorités pour tous les Français.
00:28Qu'est-ce qu'on fait sur le pouvoir d'achat ? Qu'est-ce qu'on fait sur l'éducation ? Qu'est-ce qu'on fait sur l'hôpital ? Qu'est-ce qu'on fait sur la transition écologique ?
00:34Et donc, moi, je souhaite que, par exemple, il y ait, sur un certain nombre de grands sujets, une remise à plat qui permette de se poser les bonnes questions sur les salaires, pour prendre cet exemple-là.
00:44Pourquoi est-ce qu'on n'organise pas une grande conférence salariale et qu'on se pose la question de savoir comment est-ce qu'on fait aujourd'hui pour revisiter l'échelle salariale ?
00:50Pourquoi est-ce que vous avez des gens qui sont ceux, pourtant, à qui vous confiez vos vieux-parents, vos vieux-grands-parents, etc., et qui sont payés une misère ?
00:58Quand vous êtes payé pour vous occuper d'enfants handicapés, vous gagnez 800 euros par mois. Est-ce que c'est acceptable ?
01:05Quand d'autres, pendant cette période de 7 ans, ont vu leur patrimoine multiplié par 2, et je ne parle pas de gens qui gagnaient...
01:12– Mais il y avait de la taxation des riches et des grandes entreprises.
01:15– Bien sûr, mais pas suffisamment. Il aurait fallu aller plus loin. Je prends l'exemple des cotisations.
01:18Moi, j'aurais souhaité, par exemple, que nous puissions, sur le projet de loi de financement de la Sécu, faire en sorte que nous puissions prélever, par exemple, des cotisations sur les dividendes.
01:26Pourquoi les gens qui vivent de la rente ne seraient exonérés de la solidarité collective ?
01:31– Alors Olivier Portier, ça c'est ce que vous détendiez, effectivement, sur le budget.