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00:00« Travailler c'est trop dur, les voler c'est pas beau, demander la charité, c'est quelque chose de parfait... »
00:12Ah, Julien Clerc, « Travailler c'est trop dur, travailler c'est trop dur », mais même quand on est chanteur, on travaille, hein, on travaille.
00:19Eh bien, le Sénat, on parlait du Sénat, eh bien, il a adopté, il a adopté, ça ne veut pas dire que ce sera adopté, hein, c'est le Sénat,
00:27c'est pas l'Assemblée nationale et pas le gouvernement, il a adopté un dispositif visant à faire travailler tous les actifs, tous les actifs,
00:35sans rémunération pendant 7 heures de plus par an pour enflouer la sécurité sociale, ce qui serait, ce qui monterait à 2,5 milliards par an.
00:44Voilà, vous savez qu'actuellement, on cherche de l'argent partout, c'est la chasse, c'est pas la chasse aux gaspilles, c'est la chasse aux grisbilles,
00:52on cherche du fric, on cherche du fric. Alors, vous allez me dire 7 heures par an, alors, moi, je vais vous dire, je trouve que, franchement, le Sénat est timide,
01:01mais enfin, écoutez, travailler gratuitement, ben, on pourrait demander 14 heures, 15 heures, allez, une semaine gratuite par an, et pourquoi pas ?
01:12Non, mais, non, mais, des fois, on se demande, qu'est-ce que ça veut dire ? C'est la seule manière, au lieu de dégraisser les dépenses publiques,
01:19au lieu d'aller voir toutes les hallucinantes dépenses, hallucinantes, mais cadeaux de l'État à certaines associations, à même, je dirais, à des journaux,
01:32à toutes ces subventions, ce tsunami de subventions qui est donné pour tout et n'importe quoi, ah, non, non, mais ça, on ne touche pas, ah, ça, on ne touche pas, ça, on ne touche pas.
01:41Non, non, simplement, allez, vous allez travailler gratuitement, eh oui, car les moutons doivent être tondus, c'est ça qui se passe, le reste, écoutez,
01:51vous n'allez pas commencer à nous fatiguer avec ça, non, non. Alors, effectivement, le gouvernement n'a pas suivi le Sénat, non, oui, c'est la contribution du Sénat
02:02dans le budget de la sécurité sociale, puisqu'il est déficitaire, eh bien, voilà, ils ont trouvé le travail gratuit. C'est pas beau, ça, c'est pas beau, au lieu de voir, effectivement,
02:13les dix poids, dix mesures, que ce soit dans la fonction publique ou ailleurs, au lieu de voir les avantages complètement aberrants d'un certain nombre d'institutions,
02:23au lieu de voir les conseillers vraiment nécessaires, je ne vais pas citer McKinsey, vous savez, moi, je ne cite personne rémunéré à, je ne sais pas, à 5 000 dollars par jour, etc.,
02:35non, non, non, on va tous à vous demander, chers petits Français, chères petites Françaises, de travailler gratuitement, oui, c'est apparent, c'est rien, c'est vrai que c'est rien,
02:44puis on va augmenter la dose, on va augmenter, puis on verra, et puis, vous savez, l'important, c'est la dose, hein, pas l'emmerdant, c'est la dose.
02:51Bon, ça ne marche pas cette fois-ci, le gouvernement ne va pas suivre, l'Assemblée nationale non plus, mais vous ne vous inquiétez pas, on recommencera et on essayera la prochaine fois, on essayera mieux.
03:15— Ouais, je ne sais pas si c'est une marche militaire ou une marche policière, mais on peut vraiment se poser des questions en voyant ce qui se passe à Berlin.
03:24Vous voyez, on a parlé de l'Angleterre, hein, c'est formidable, hein, la censure, la police qui vient chez vous parce que vous avez émis un tweet sur certains problèmes sociaux qui se passent en Angleterre,
03:35un tweet, hein, une opinion, on n'est pas appelé à flamber, on n'est pas appelé à tuer, etc., non, non, non, ça, on laisse faire, hein, les viols, les crimes à Bradford et compagnie, on laisse faire, c'est pas un problème.
03:48Eh bien, vous savez ce qu'a décidé, ce qu'a dit le chef de la police de Berlin, Mme Barbara Slowik, elle a donné un entretien à un quotidien régional, alors voilà ce qu'elle dit,
04:01elle dit ceci, elle dit, il existe certains quartiers dans lesquels vivent une majorité de personnes d'origine arabe qui ont également de la sympathie pour les groupes terroristes.
04:11Bon, vrai ou pas vrai, je ne sais pas, je ne connais pas assez cela, et puis de toute façon, c'est l'opinion de Barbara Slowik, mais c'est pas ça qu'elle a dit, surtout, elle a ajouté,
04:21elle conseille, Barbara Slowik, aux juifs et aux homosexuels d'être prudents dans certains quartiers de la capitale allemande, et alors on lui a posé la question, le Berliner Zeitung, le journaliste lui a posé la question,
04:36existe-t-il donc des zones interdites à Berlin ? Est-ce qu'on est dans les territoires perdus de la République, pas seulement en France, mais en Allemagne ?
04:45Et elle répond, la chef de la police, fondamentalement non. Cependant, il y a des domaines, et nous devons être honnêtes à ce stade, dans lesquels je conseillerais aux personnes qui portent une kippa,
04:58ou qui sont ouvertement gays ou lesbiennes, d'être plus prudentes. Dans de nombreuses métropoles, il convient d'être vigilant dans certains lieux publics pour se protéger de toute délinquance.
05:10Alors on lui demande, voilà, qui représente un danger pour les juifs, elle dit, voilà, certains quartiers d'origine qui ont une sympathie pour les groupes terroristes, un antisémitisme ouvert s'y exprime.
05:22Voilà, elle dit, heureusement les crimes sont rares, mais il faut faire attention. Donc, à Berlin, encore une fois, je ne vais pas tomber dans le piège, ah, ça nous rappelle les années sombres.
05:33Mais quand même, mais quand même, à Berlin, en 2024, ça se rappelle un Berlin où, vous savez, où ont poursuivé les juifs et les homosexuels, et beaucoup d'autres encore,
05:45et bien c'était Berlin 1933, et Berlin des années 30, quand Hitler prend le pouvoir, et je ne fais pas de la réduction à Hitler-Homme, mais comme par hasard, mais c'est un hasard bien sûr,
05:56ce sont les juifs et les homosexuels qui sont visés. Et bien voilà, 80 ans après, et bien, voilà, retour à la case départ, pas la même, évidemment pas du tout la même,
06:07mais on voit, vous voyez, l'histoire, vous savez, c'était Karl Marx qui disait que l'histoire, en première version, c'est une tragédie, et en seconde version, elle se répète en farce.
06:19Si c'est une farce, c'est une farce tragique.
06:26Tout va très bien, Madame la Marquisse, c'est vrai, tout va très bien, France apaisée, un sentiment d'insécurité, pas du tout d'insécurité, tout va bien et tout ça.
06:41Et alors, vous savez que jusqu'ici, les maires écologistes des grandes villes, je parle de Paris, Lille, Rennes, Grenoble, Nantes, et bien on disait, attendez, nous, on est contre,
06:51ils sont pas contre la police, mais notre police municipale, pas question d'être armée, on est contre les armes, et puis voilà, et puis tout va bien, on a les petits oiseaux, les fleurs,
07:02nous avons tout ça, et ça gazouille, et ça fripouille, et ça chatouille, et on est heureux.
07:09Malheureusement, malheureusement, à un moment donné, le réel frappe à la porte. Le réel frappe à la porte, qu'est-ce qui s'est passé à Bordeaux ?
07:16Eh bien, face à la recrudescence de violences, le maire écologiste de Bordeaux a des idées, oui, incroyables, scandales, absolues, d'armer partiellement sa police municipale.
07:28Oui, alors, c'est pas encore le cas de Lille, de Rennes, de Grenoble ou de Nantes, Nantes, où il se passe tout ce qui se passe, alors ils sont très embêtés, voilà,
07:37mais Pierre Urmic, le maire de Grenoble, il dit écoutez, ça ne va pas, et il explique pourquoi, écoutez.
07:46Depuis son élection en 2020, Pierre Urmic l'a toujours répété, il n'est pas un maire shérif, mais face à la demande des habitants et de sa propre police municipale,
07:54qui a fait grève en juin dernier pour réclamer des armes de poing, il a changé d'avis.
07:58En tant qu'employeur de ces policiers municipaux, je ne pouvais pas permettre de continuer à les laisser aller au front de la délinquance en étant désarmé.
08:08Eh oui, voilà, eh oui, il s'est aperçu parce que sa police municipale et un certain nombre d'habitants commençaient à grogner et à se dire ce n'est pas possible que ça conduise comme ça.
08:19Eh oui, ce qui est extraordinaire, c'est qu'il faut des années et des années que le tabassage, que les viols, que l'agressivité, que la violence augmentent et deviennent quotidiennes,
08:33ce n'est même pas fait d'hiver, fait de société, fait de ce que vous voulez, c'est le réel, c'est le réel, malheureusement, et on peut évidemment qu'on le déplore, c'est le réel,
08:43et voici comment l'esprit vient aux jeunes filles, et comment l'esprit vient aux jeunes mères, ou aux mères effectivement écologistes, et oui, à un moment donné,
08:52à un moment donné, et il l'a dit d'ailleurs, il l'a dit très très bien, Pierre Remic, il a dit « j'ai été rattrapé par la réalité ».
09:00Et voilà le problème, c'est que dans des tas de domaines, des tas de gens, dans le politique, dans le médiatique et tout ça, restent dans leur bulle, restent dans leur petite igloo,
09:09et se disent « mais tout va bien, c'est mon narratif qui compte, le reste ça n'existe pas, on bouche les portes, les fenêtres, on se bouche les yeux et les oreilles et tout va bien ».
09:18Et puis à un moment donné, le réel commence à taper, et le réel tape de plus en plus fort, et là, eh bien, on est obligé de se dire « eh bien écoutez, la société est plus violente »,
09:28dit Pierre Remic, « il faut être d'une grande candeur pour l'ignorer ». Donc il a dit ça il y a quelques jours sur CNews, mais ce qui est extraordinaire,
09:38dites-moi, combien de temps ces responsables politiques, je parle des maires, et nous sommes dans le salon des maires, mais ces maires sont à proximité, vivent avec leur ville, vivent avec leurs habitants,
09:50ils ne voient pas tout ça ? Il leur faut des années et des années et des mois pour qu'ils se rendent compte de ce qui se passe ?
09:56Il y a quand même quelque chose d'hallucinant dans cette espèce d'aveuglement volontaire, de surdité volontaire, qui fait que « ah oui oui, c'est vrai qu'il faudrait peut-être armer la police, c'est vrai, oui oui,
10:11non mais continuez à leur donner des fleurs, les policiers devraient se présenter quand il y a une agression avec des fleurs, oui un petit bouquet de fleurs,
10:20ou alors comme Jacques Brel, je vous ai apporté des bonbons, ce serait bien ça, des policiers avec des bonbons quand il y a un petit fait d'hiver ou un gros fait d'hiver ».
10:28Voilà, et bien apparemment, les maires écologistes se réveillent, il était grand temps, mais écoutez, je veux dire, c'est bien « aux îles, au sang, les mains pleines »
10:38et puis nous n'allons pas, les pauvres pêcheurs se repentent, c'est une bonne chose.