• l’année dernière
Avec Jean Lassalle, ancien député, président de Résistons ! et auteur de "La France authentique" Editions Glyphe, Georges Malbrunot, grand reporter au Figaro, spécialiste du Moyen-Orient, Charles Gave, président de l’Institut des Libertés, économiste, auteur du livre "Cessez de vous faire avoir" éd. Pierre de Taillac


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##POULIN_SANS_RESERVE-2024-12-06##

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Transcription
00:00:30Le 9 juin dernier, je me suis adressé à vous pour annoncer la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:00:34Je dois bien reconnaître que cette décision n'a pas été comprise.
00:00:36Vous en voulez encore ?
00:00:38Je n'assumerai jamais l'irresponsabilité des autres.
00:00:41Une expérience que vous n'êtes pas prêts d'oublier.
00:00:43Et voilà, une expérience qu'on n'est pas prêts d'oublier, c'est le double quinquennat d'Emmanuel Macron.
00:00:48Eh oui, trois mois pour Michel Barnier, moins que Gabriel Attal.
00:00:51On va évidemment en parler, mais on va aussi parler des 30 mois qui restent.
00:00:54Ah oui, il y aura l'édito, mais il y aura surtout Jean Lassalle, ancien député, président de Résistons,
00:00:59qui sera notre invité pour débriefer sur cette nouvelle de la censure du gouvernement Barnier,
00:01:05mais aussi ce qu'a dit Emmanuel Macron hier soir.
00:01:08On aura ensuite Jean-Germain Le Bruneau pour parler un peu de choses sérieuses au-delà de la politique française,
00:01:13c'est-à-dire ce qu'il se passe actuellement au Proche-Orient.
00:01:15Jean-Germain Le Bruneau revient d'Arabie Saoudite où il était avec Emmanuel Macron,
00:01:19mais on parlera de la Syrie, du Liban, et bien sûr de ce qu'il se passe encore et toujours à Gaza.
00:01:25À 13h, notre invité sera Charles Gave, président de l'Institut des Libertés,
00:01:29auteur du livre « Cessez de vous faire avoir » aux éditions Pierre de Taillac.
00:01:32L'idée étant de parler non pas seulement de politique, mais d'économie.
00:01:37Où va la France avec ses 3 000 milliards de dettes droits dans le mur ?
00:01:40Sans doute est-on déjà au pied du mur.
00:01:430826-300-300, on est ensemble jusqu'à 14h sur Sud Radio.
00:01:47L'invité.
00:01:49Et notre invité pour commencer, débriefé bien sûr sur cette démission du gouvernement Barney après la censure,
00:01:55et puis l'allocution d'Emmanuel Macron d'hier, c'est Jean Lassalle,
00:01:59ancien député, président de Résistant et auteur de la France Authentique aux éditions GIF. Bonjour.
00:02:05Bonjour cher Alexis Poulet, et merci infiniment pour votre invitation.
00:02:09Écoutez, c'est toujours un plaisir.
00:02:11Et puis vous connaissez quand même bien cette scène politique depuis des années.
00:02:15C'est assez inédit.
00:02:16Depuis 60 ans, aucune motion de censure n'avait fait tomber un gouvernement.
00:02:19On se retrouve un peu au pied du mur.
00:02:21Qu'est-ce que vous avez pensé, vous, de cette séquence politique avec la censure votée ?
00:02:25Et puis ensuite, on parlera ensemble, évidemment, de l'allocution d'Emmanuel Macron.
00:02:30Écoutez, je ne vais pas jouer des surprises.
00:02:34Personne ne l'est d'ailleurs aujourd'hui.
00:02:36Mais ça fait des années, cher Alexis Poulet, et votre station, Sud Radio,
00:02:40qui a toujours donné la parole, le sait bien.
00:02:44Je décris ce phénomène depuis une vingtaine d'années, quand j'ai vu que le vent tournait
00:02:51et que nous sortions du modèle démocratique que nous avions connu pour entrer dans un système féroce
00:03:00basé sur mondialisation et financiarisation.
00:03:03Et aujourd'hui, on ne sait plus qui est la France.
00:03:06On ne parle plus de France, de la France authentique dont vous avez parlé, dans mon livre.
00:03:12Et bon, on n'a plus aucune valeur.
00:03:15Et on a perdu le sens commun.
00:03:17Donc, dans ce contexte-là, que si le président de la République ait été amené à dissoudre comme ça,
00:03:26on sait pas pourquoi.
00:03:28Et puis que les deux extrêmes, chose inimaginable en France,
00:03:36il y a dix ans, où tout le monde était ému de voir le Front national.
00:03:41On n'avait pas vu que Mélenchon se radicalisait autant
00:03:45et a tenu des propos aussi inacceptables sur notamment un sujet sur lequel tout le monde s'est levé.
00:03:58Bref, je pense qu'il y avait toutes les conditions réunies pour que nous nous retrouvions un jour
00:04:11devant l'impasse dans laquelle nous sommes.
00:04:14Alors, l'histoire est un mouvement inspiré du gaullisme.
00:04:19Moi, personnellement, j'ai toujours été très attiré par l'action du général de Gaulle
00:04:24à qui nous devons cette constitution extraordinaire, d'ailleurs.
00:04:27Quoi qu'il arrive, elle donne toujours, toujours une porte de sortie
00:04:31et elle permet au président de rester en place.
00:04:34Donc, je partage la préoccupation, mais je pense qu'il faudrait commencer
00:04:39par remettre l'église autour du village.
00:04:42Et là, ça va faire l'objet de vos questions, proposer quelques solutions alternatives très fortes.
00:04:49Oui, parce que vous dites que la constitution permet au président de rester en place,
00:04:53contre vents et marées, certes.
00:04:55Mais là, on a quasiment un mépris des institutions de la part d'Emmanuel Macron,
00:05:00puisque la cinquième, c'est quand même une légitimité populaire assez large.
00:05:04Aujourd'hui, Emmanuel Macron ne l'a plus.
00:05:07C'est aussi le respect du vote.
00:05:09Lors des législatives anticipées après la dissolution,
00:05:13le Rassemblement national, tout comme le Nouveau Front Populaire, était en tête.
00:05:17Et le Nouveau Front Populaire, lui, demandait d'avoir un gouvernement,
00:05:20ce qu'a refusé Emmanuel Macron.
00:05:22Aujourd'hui, on arrive dans ce blocage du fait uniquement d'Emmanuel Macron,
00:05:25même si lui dit que ce n'est pas lui, c'est les autres.
00:05:28C'est, comme toujours, les autres, la faute des autres.
00:05:32Écoutez, il y a bien longtemps que la Constitution n'est pas respectée.
00:05:38Et quand on perd, vous avez raison de le dire, on ne gagne pas.
00:05:43Certes, l'attitude d'Emmanuel Macron n'est pas défendable.
00:05:47Mais est-ce que l'attitude de ses prédécesseurs,
00:05:50ceux qui ont été mis en minorité ou ceux qui ont perdu, l'est tout autant ?
00:05:55Non, je ne crois pas. On n'a pas respecté.
00:05:57Imaginez le général de Gaulle devant une situation pareille.
00:06:01Alors, ensuite, oui, la Constitution permet à Emmanuel Macron
00:06:06de rester en poste du moment pour l'instant.
00:06:10Mais vous savez, ceux qui veulent son départ à tout prix,
00:06:13et moi, je ne suis pas là pour le défendre,
00:06:15mais il n'y a qu'une seule condition qui peut le faire partir.
00:06:18C'est la démission des députés.
00:06:20Alors, si les démissions, ceux qui ont déjà fait la motion de censure,
00:06:25le Front populaire et le Rassemblement national démissionnent déjà tous,
00:06:32et s'ils étaient suivis par l'ensemble des autres,
00:06:34à ce moment-là, il y aurait déjà une chance de faire réfléchir
00:06:39le président de la République sur son utilité actuelle.
00:06:43Mais tant qu'on en sera à des postures, à montrer ses muscles,
00:06:49et qu'on sera très, très attachés à son siège,
00:06:55ne surtout pas le perdre, plus vite qu'il ne faut,
00:06:58eh bien, on continuera comme ça.
00:07:00Et on finira décoré des Français.
00:07:03Parce que ce qui est en train de se passer aujourd'hui,
00:07:06ils ne comprennent absolument plus rien.
00:07:09– Oui, il y a un désaveu quand même de la classe politique
00:07:12où les Français se demandent où on va,
00:07:14s'il y a encore un capitaine dans le navire et un équipage même.
00:07:17Là, ce que vous dites, c'est qu'une des solutions pour sortir de cette impasse,
00:07:21puisque peu importe, le prochain Premier ministre,
00:07:23ce sera le même problème que pour Michel Barnier,
00:07:26trouver des coalitions d'intérêt.
00:07:28La solution, ce serait l'auto-dissolution de l'Assemblée nationale,
00:07:31c'est-à-dire tous les députés qui remettent leur démission
00:07:34pour relancer une nouvelle élection législative.
00:07:37– Ah mais oui, si on veut aller au bout des choses,
00:07:40si on veut rester cohérents, au lieu de réclamer matin, midi et soir,
00:07:46sans arrêt, la démission.
00:07:48– La démission, alors qu'on sait très bien que la constitution
00:07:51fait qu'il faut vraiment, je ne sais pas, un tsunami pour remercier un président.
00:07:56Eh bien, c'est de montrer l'exemple.
00:07:58À ce moment-là, les Français seraient véritablement de nouveau interpellés
00:08:04par ce qu'ils ont déduit.
00:08:06Ils commenceraient à comprendre le sens.
00:08:08Mais tant qu'on joue avec des petites portions de censure,
00:08:10que les uns votent, les autres pas,
00:08:12ou qu'un jour on vote ensemble, on sait pas pourquoi,
00:08:14ils n'y comprendront rien.
00:08:16Et puis sortir des projets.
00:08:19Comment se fait-il que la France soit ainsi isolée aujourd'hui ?
00:08:23Quand vous pensez, vous le disiez dans vos titres,
00:08:26que le Mercosur va certainement être approuvé,
00:08:29sans l'accord de la France et de l'Italie.
00:08:32Mais à quoi nous sert l'Union européenne aujourd'hui ?
00:08:37Et tout l'espoir que nous avons mis en elle à un certain moment.
00:08:41Comment se fait-il que nous soyons aussi, comment je devrais dire,
00:08:46isolés sur la scène mondiale ?
00:08:48Nous ne pourrons plus parler aux Africains,
00:08:50qui nous ont tourné le dos.
00:08:52Et ils ont bien raison.
00:08:54Nous ne parlons plus au pays du Maghreb.
00:08:56Et nous avons perdu complètement la main,
00:08:59dans la plupart des pays du Moyen-Orient ou du Proche-Orient,
00:09:03à regarder l'attitude qui est la nôtre,
00:09:06et encore actuellement, regarder la Syrie.
00:09:10Est-ce que vous pensez que vraiment,
00:09:12l'exemple irakien a été suffisamment convaincant,
00:09:15que l'exemple de la Libye a été suffisamment convaincant ?
00:09:22Je comprends que leur président n'était pas des desseins,
00:09:26mais en fait, il suivait quand même les traces du paranoidisme arabe,
00:09:30décrit par le président égyptien en son temps.
00:09:35Et ma foi, la France avait des relations.
00:09:39Est-ce que vous pensez que c'est l'ambassade qui appelle
00:09:42tous les terroristes du monde à remettre le feu à Alep ?
00:09:46Je ne le crois pas.
00:09:47On en parlera d'ailleurs en seconde partie d'émission,
00:09:49avec Georges Malbruno, qui revient d'Arabie Saoudite,
00:09:53et qui était spécialiste du Moyen-Orient,
00:09:55parce qu'effectivement, c'est un des sujets clés
00:09:57en politique internationale actuellement.
00:09:59Mais pour revenir au cas français,
00:10:01puisque la diplomatie française, elle aussi, est dans la passe,
00:10:04on voit même d'ailleurs, le téléphone du ministre des Affaires étrangères,
00:10:07Jean-Noël Barreau, a été hacké.
00:10:09Et il refuse de remettre son téléphone aux autorités compétentes
00:10:12pour voir qui et comment est-ce qu'il y a eu de contenus compromettants
00:10:16qui auraient pu, comme ça, fuiter.
00:10:19Donc c'est assez grave.
00:10:20Pour la suite, en fait, on a eu Michel Barnier,
00:10:24qui a essayé de faire des compromis avec tout le monde,
00:10:28qui était pourtant quelqu'un issu de la droite traditionnelle,
00:10:34qui ne faisait pas non plus consensus.
00:10:37Qui pourrait le remplacer, en fait ?
00:10:39La question, c'est est-ce qu'une autre figure politique peut faire la même chose,
00:10:42ou est-ce qu'on va se retrouver dans quelques mois avec le même blocage,
00:10:4549.3 et censure ?
00:10:47– Écoutez, d'abord, monsieur Michel Barnier, vous avez raison,
00:10:51je le connais personnellement depuis très longtemps,
00:10:53et c'est un homme pour lequel j'ai la plus grande estime,
00:10:57et qui a toujours fait le job.
00:11:00C'est un très bon négociateur, il l'a montré à Bruxelles,
00:11:03et ça a été un bon ministre français.
00:11:05Et ce n'est pas n'importe qui qui a organisé les Jeux olympiques
00:11:08avec Jean-Claude Killy, il faut quand même mettre un secret, monsieur.
00:11:12Bon, il n'est plus là.
00:11:14Et vous avez raison, je pense que le même sort attend,
00:11:18les mêmes causes produisant généralement les mêmes effets,
00:11:22tous ceux qui suivront sur la liste.
00:11:25Et je pense que, justement, le président que tout le monde voit partir
00:11:30ne va pas se gêner pour jouer avec les uns, puis les autres,
00:11:35les disqualifier tous les uns après les autres.
00:11:39Et vous verrez que dans le système dans lequel nous sommes aujourd'hui,
00:11:44bien, laissez passer si je sais le voir,
00:11:47et des voix s'élèveront pour dire
00:11:49mais il faut absolument garder Macron,
00:11:52heureusement qu'on a lui,
00:11:54parce que tous les autres foutent le camp
00:11:56avant même qu'il ne soit arrivé.
00:11:58Vous voyez ce que je veux dire.
00:12:00En gros, vous pensez qu'Emmanuel Macron n'est pas si mauvais stratège,
00:12:04qu'il crée le désordre et le chaos
00:12:06pour se poser en ultime rempart d'une certaine façon,
00:12:09alors qu'il est celui qui a provoqué la dissolution
00:12:12et qui se retrouve avec un pays ingouvernable
00:12:15là où il avait une majorité relative
00:12:17qui pouvait tenir jusqu'en 2027.
00:12:19C'est quand même étonnant ce choix.
00:12:21C'est ce que nous disions en démarrant l'entretien,
00:12:25cher Alexis,
00:12:27c'est absolument inexplicable.
00:12:31Je ne hasarderai pas sur le terme de stratégie
00:12:35pour qualifier les événements d'Emmanuel Macron.
00:12:39Mais il faut dire que,
00:12:41comme quelqu'un qui ne croit plus en rien,
00:12:44et même pas en la France, et surtout pas, hélas,
00:12:47comme la plupart de ceux qui sont arrivés au sommet,
00:12:50ne croient plus du tout en la France,
00:12:52et bien, peu importe ce qu'il arrive,
00:12:55pour l'instant, on donne un pas dur l'un, puis l'autre,
00:13:01et puis ça ne change pas.
00:13:03Est-ce que vous pensez que le jeu des partis a changé ?
00:13:08Pas du tout.
00:13:09Mais est-ce que vous pensez,
00:13:10parce qu'Emmanuel Macron hier a dit clairement
00:13:12qu'il irait jusqu'au bout de son mandat de 5 ans,
00:13:14c'est-à-dire qu'il reste 30 mois,
00:13:16est-ce que vous pensez qu'il sera en capacité d'aller jusqu'au bout ?
00:13:19Écoutez, moi, je ne vois vraiment pas,
00:13:21dans la situation actuelle,
00:13:23ce qui pourrait l'empêcher.
00:13:25Puisqu'aujourd'hui, on a quand même beaucoup vu.
00:13:29On a vu l'épisode Covid à l'époque,
00:13:32et le ridicule dans lequel nous nous sommes tous noyés.
00:13:37Nous avons vu...
00:13:39D'ailleurs, vous aviez des preuves
00:13:41qu'Emmanuel Macron ne s'était pas fait vacciner.
00:13:43Vous ne les avez toujours pas sortis.
00:13:45On attend ça avec impatience dans la salle.
00:13:47Non, mais c'est-à-dire que je n'ai pas allé sortir comme ça.
00:13:51C'est que c'est des éléments qui m'ont été remis,
00:13:54parce que j'étais député à l'époque,
00:13:56et j'ai sorti ça à un moment
00:13:59où il y avait un vrai danger, à le dire.
00:14:01Parce que c'était le moment où il y avait encore
00:14:03200 000 infirmières à 100,
00:14:05une situation qui était virée,
00:14:07et qui n'avait pas de salaire,
00:14:09qui n'avait rien du tout.
00:14:11Il y avait de très gros enjeux.
00:14:13Mais ceux qui m'ont donné,
00:14:15selon des principes bien particuliers,
00:14:17il faut que...
00:14:19Ou M. Macron me demande de les apporter
00:14:23pour me faire taire,
00:14:25ou alors que je fasse l'objet d'une démarche publique
00:14:29m'obligeant à les montrer.
00:14:31Mais vous pensez bien que je ne vais pas répondre
00:14:33à M. untel ou M. untel,
00:14:35dont je ne sais pas s'ils ne sont pas instrumentalisés,
00:14:39justement, pour me désarmer.
00:14:41Bon, ceci...
00:14:43C'est un autre sujet.
00:14:45On y reviendra de toute façon.
00:14:47On aura l'occasion d'en reparler.
00:14:49Malheureusement, on doit arrêter l'entretien
00:14:51et faire une courte pause.
00:14:53Mais on reparlera avec vous prochainement
00:14:55de cette crise politique
00:14:57parce que vous connaissez bien la scène française.
00:14:59Et puis dans un instant,
00:15:01on va se retrouver avec notre second invité,
00:15:03Georges Malbruno, grand reporter au Figaro,
00:15:05spécialiste du Moyen-Orient,
00:15:07pour parler de la Syrie,
00:15:09mais aussi du Liban, de Gaza,
00:15:11de l'Arabie Saoudite en ce début de semaine.
00:15:13A tout de suite, 0826 300 300.
00:15:15Et il y a le Grand Sapin, n'oubliez pas.
00:15:17Et puis, vos questions et vos réactions
00:15:19avec nos invités. A tout de suite.
00:15:21Sud Radio.
00:15:23Callos, créateur de vêtements, bijoux
00:15:25et accessoires français.
00:15:27Soutenez l'artisanat patriote
00:15:29et offrez un cadeau qui a du sens
00:15:31sur callos-france.com.
00:15:33Callos présente...
00:15:35Alexis Poulin, sans réserve,
00:15:37l'édito.
00:15:39On tourne beaucoup autour
00:15:41de l'adresse aux Français d'Emmanuel Macron,
00:15:43hier soir, que vous n'avez sans doute pas écouté,
00:15:45mais vous savez de quoi il en retourne.
00:15:47Il est là pour encore 30 mois,
00:15:49et ce n'est pas de sa faute.
00:15:51Comme d'habitude, avec Emmanuel Macron,
00:15:53trop subtil,
00:15:55trop intelligent, et nous, les Français,
00:15:57un peu trop cons, excusez-moi du terme,
00:15:59on ne comprend rien.
00:16:01D'ailleurs, lui-même le dit, on l'écoute.
00:16:03Le 9 juin dernier, je me suis adressé
00:16:05à vous pour annoncer la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:16:07Je dois bien reconnaître,
00:16:09cette décision n'a pas été comprise.
00:16:11Beaucoup me l'ont reproché, et je sais,
00:16:13beaucoup continuent de me le reprocher.
00:16:15C'est un fait, et c'est ma responsabilité.
00:16:17Pour une fois qu'il est responsable
00:16:19d'une dissolution que nous n'avons pas compris,
00:16:21et, encore une fois,
00:16:23que lui-même, je pense, n'a pas compris.
00:16:25Il ne s'attendait pas au nouveau Front populaire,
00:16:27il faut dire, pour mettre un caillou dans la chaussure.
00:16:29Et aujourd'hui, toute la stratégie d'Emmanuel Macron,
00:16:31c'est de faire défiler dans la cour de l'Elysée
00:16:33ceux qui voudraient bien assumer
00:16:35avec lui son bilan calamiteux,
00:16:373000 milliards de dettes et une économie en lambeaux.
00:16:39Tout ça, avec le Parti socialiste,
00:16:41avec tous ceux qui voudraient bien
00:16:43venir, les LR et autres.
00:16:45Bruno Retailleau a dit, pas de deal
00:16:47avec la gauche possible.
00:16:49La gauche, de son côté, ne veut pas faire
00:16:51de deal avec Bruno Retailleau, donc ça risque
00:16:53d'être très compliqué, la suite des opérations.
00:16:55Mais, hier soir,
00:16:57on a eu Emmanuel Macron qui continuait
00:16:59de dire que ce n'était vraiment pas
00:17:01sa faute, encore une fois, même s'il est
00:17:03responsable de la dissolution. Mais c'est tout.
00:17:05Après le reste, c'est encore la faute des autres.
00:17:07Je sais bien que certains sont tentés de me rendre
00:17:09responsable de cette situation.
00:17:11C'est beaucoup plus confortable.
00:17:13Mais si j'ai toujours assumé toutes mes responsabilités,
00:17:15les bonnes choses,
00:17:17comme parfois les erreurs que j'ai pu faire,
00:17:19je n'assumerai jamais
00:17:21l'irresponsabilité des autres.
00:17:23Alors c'est étonnant parce que je me demande
00:17:25quand est-ce qu'Emmanuel Macron a assumé ses responsabilités.
00:17:27Je me rappelle de ce discours
00:17:29lorsqu'on cherchait le coffre de Benalla.
00:17:31Ce coffre qui a disparu.
00:17:33On ne sait pas ce qu'il y avait dedans.
00:17:35Il disait qu'il n'y a qu'un responsable.
00:17:37Il est devant vous, qu'il vienne me chercher.
00:17:39Personne n'est allé le chercher.
00:17:41Ou du moins ceux qui ont essayé ont perdu un œil souverain.
00:17:43Il y a eu une violence sans nom lors des Gilets jaunes.
00:17:45Vous vous en souvenez, évidemment.
00:17:47Voilà la part de responsabilité d'Emmanuel Macron.
00:17:49Mais si on l'écoute, ce président si subtil
00:17:51et si intelligent, voilà ce qu'il disait
00:17:53justement lors du grand débat
00:17:55après les Gilets jaunes.
00:17:57Quand il parlait pendant des heures
00:17:59et là il parlait avec des intellectuels
00:18:01à l'Elysée qui s'endormaient les uns après les autres.
00:18:03Mais il a dit une chose
00:18:05extrêmement intéressante et là on ne peut pas
00:18:07remettre en question la parole d'Emmanuel Macron
00:18:09qui a tout le temps raison. On l'écoute.
00:18:11Le quinquennat phasé ne permet plus
00:18:13une forme de respiration démocratique
00:18:15de mid-terme à la française, en tout cas
00:18:17de césure de respiration.
00:18:19Le peuple français peut dire j'ai confiance dans votre projet
00:18:21donc je vous redonne une majorité pour le faire.
00:18:23Le président de la République ne devrait pas pouvoir rester
00:18:25s'il avait un vrai désavent en termes de majorité.
00:18:27En tout cas c'est l'idée que je m'en fais
00:18:29et qui est la seule qui peut accompagner
00:18:31le fait d'assumer les fonctions qui vont avec.
00:18:33Voilà alors, il est question d'assumer
00:18:35les fonctions qui vont avec le rôle de président de la République
00:18:37qui ne peut pas rester s'il n'a pas de majorité.
00:18:39C'est ce qu'il disait en 2019.
00:18:41Voilà à qui
00:18:43nous avons affaire.
00:18:45Quelqu'un qui joue au bon taux finalement
00:18:47avec le pays et qui se joue des appareils
00:18:49politiques pour rester au pouvoir
00:18:51dans le mépris le plus total
00:18:53en réalité de la lettre des institutions
00:18:55et de la constitution.
00:18:57On n'est pas sortis des ronces.
00:18:59Alexis Poulin,
00:19:01sans réserve, l'invité.
00:19:03Et sans transition, nous allons
00:19:05parler du Proche-Orient avec notre
00:19:07invité Georges Malbruneau, grand reporter
00:19:09au Figaro, spécialiste du Moyen-Orient.
00:19:11Bonjour. Bonjour.
00:19:13Alors vous étiez avec
00:19:15Emmanuel Macron en Arabie Saoudite
00:19:17en ce début de semaine où il était à la rencontre
00:19:19de Mohamed Ben Salmane.
00:19:21Quelles ont été les conclusions,
00:19:23les avancées de ce voyage officiel ?
00:19:27Alors les avancées ont été
00:19:29concrètes, ont été assez
00:19:31minces. Il y a eu quelques
00:19:33contrats qui ont été signés
00:19:35qui sont
00:19:37souvent d'ailleurs avec l'Arabie Saoudite
00:19:39des conclusions
00:19:41de contrats qui sont négociés depuis longtemps.
00:19:43Il y a eu
00:19:45également l'annonce que l'Arabie
00:19:47Saoudite pourrait acheter des
00:19:49avions de combat Rafale
00:19:51et donc
00:19:53voilà, ça c'est sur le volet je dirais économique
00:19:55et puis sur le volet
00:19:57diplomatique,
00:19:59Emmanuel Macron venait chercher
00:20:01un appui saoudien notamment au Liban.
00:20:03On n'est pas sûr du tout qu'il l'ait
00:20:05obtenu parce que Mohamed Ben Salmane
00:20:07se désintéresse de
00:20:09ce pays depuis un certain nombre d'années.
00:20:11Donc voilà, c'était
00:20:13aussi une façon pour Emmanuel Macron
00:20:15d'arriver un petit peu avant
00:20:17l'élection,
00:20:19la prise de fonction
00:20:21de Donald Trump qui est
00:20:23un ami de
00:20:25Mohamed Ben Salmane.
00:20:27Il y a eu une partie culturelle
00:20:29où la France est impliquée dans la mise en valeur
00:20:31de ce site.
00:20:33La relation franco-saoudienne,
00:20:35elle est assez bonne mais elle manque quand même
00:20:37un petit peu de substance et donc
00:20:39on est toujours dans cette
00:20:41relation à la fois je dirais
00:20:43bonne mais qui
00:20:45tourne un petit peu en rond
00:20:47que Mohamed Ben Salmane, contrairement
00:20:49à ses prédécesseurs à la tête
00:20:51de ce royaume, même s'il n'est pas
00:20:53encore en titre roi, a décidé
00:20:55ce que j'appelle moi de pratiquer une polygamie
00:20:57diplomatique, d'être ami un petit peu avec
00:20:59tout le monde et donc tout le monde aura
00:21:01un peu une part du gâteau.
00:21:03Il faut espérer que nous aurons aussi une part
00:21:05du gâteau, d'un gâteau qui reste encore
00:21:07conséquent mais qui est moins
00:21:09important qu'avant parce que les
00:21:11prix du pétrole ont baissé
00:21:13et que les projets ambitieux, vous savez
00:21:15la ville futuriste de Neom, etc.
00:21:17ont été revus à la baisse
00:21:19parce qu'il y a moins d'argent dans les caisses et qu'il
00:21:21faut se consacrer justement à des projets rentables
00:21:23et qui permettent
00:21:25de créer des emplois
00:21:27en Arabie Saoudite parce que c'est un pays
00:21:29où il y a une population importante contrairement
00:21:31à ses voisins et les jeunes maintenant
00:21:33MBS leur a donné certes
00:21:35de très beaux concerts avec Céline Dion
00:21:37et David Guetta mais il en faut surtout du travail
00:21:39et donc c'est ce sur quoi
00:21:41il est attendu.
00:21:43Sans doute aussi depuis
00:21:45le 7 octobre et
00:21:47l'attaque du Hamas et la riposte d'Israël
00:21:49un changement aussi
00:21:51en matière de défense
00:21:53pour la région et sans doute
00:21:55une réorientation des budgets vers
00:21:57ce poste là, est-ce que c'est le cas en Arabie Saoudite ?
00:21:59Alors oui
00:22:01c'est le cas aussi, l'Arabie Saoudite a de gros besoins
00:22:03en matière d'avions de combat
00:22:05mais c'est vrai
00:22:07que le 7 octobre, avant le 7 octobre
00:22:09vous vous souvenez peut-être, MBS
00:22:11avait engagé des négociations en vue
00:22:13de normaliser avec Israël, c'était assez bien avancé
00:22:15comme c'est quelqu'un qui a eu
00:22:17une approche transactionnelle, et bien
00:22:19ceux qui faisaient le deal ce sont les Américains
00:22:21qui demandaient justement des avions de combat,
00:22:23du nucléaire civil, etc. en échange
00:22:25d'une normalisation avec Israël. Après
00:22:27le 7 octobre et les bombardements
00:22:29donc l'attaque terroriste du Hamas
00:22:31en Israël et puis depuis un an
00:22:33les bombardements meurtriers à Gaza
00:22:35la population saoudienne est
00:22:37assez en colère contre
00:22:39ce que fait Benyamin Netanyahou
00:22:41et donc MBS doit en tenir compte
00:22:43et donc il a clairement dit qu'il n'y aura pas de normalisation
00:22:45sans un Etat palestinien, alors vous le savez
00:22:47Benyamin Netanyahou n'en veut pas
00:22:49donc là, sur ce dossier là, c'est un petit
00:22:51peu les positions sont gelées.
00:22:53Et d'ailleurs, ça avait été annoncé
00:22:55suite à la visite d'Emmanuel Macron
00:22:57qu'il y aurait un sommet avec la France
00:22:59l'an prochain pour avancer
00:23:01sur la création d'un Etat de Palestine.
00:23:03C'est important cette nouvelle quand même.
00:23:05Sur la reconnaissance, oui sur la reconnaissance
00:23:07qu'Emmanuel Macron a annoncé, alors vous savez
00:23:09il faut se méfier, c'est pas à vous que je vais apprendre ça
00:23:11les effets d'annonce d'Emmanuel Macron
00:23:13parce qu'il nous l'a annoncé quand il a vu la presse
00:23:15le soir
00:23:17c'était mercredi vers 19h
00:23:19et qui aurait ce sommet
00:23:21co-présidé par lui-même et par MBS
00:23:23en juin, mais en fait
00:23:25c'est un sommet qui sera organisé aussi par les Nations Unies
00:23:27et ça a été annoncé dans la nuit
00:23:29qu'il aurait lieu à New York
00:23:31je lui ai posé la question de savoir
00:23:33si la France
00:23:35n'allait pas justement
00:23:37reconnaître l'Etat de Palestine
00:23:39ou même avant, alors il m'a dit
00:23:41peut-être, je n'ai pas
00:23:43de religion à la matière
00:23:45je ne m'interdis rien, etc.
00:23:47Le problème avec Emmanuel Macron
00:23:49c'est qu'il a tendance
00:23:51à surestimer
00:23:53sa puissance
00:23:55et donc à annoncer
00:23:57des initiatives qui ne sont pas
00:23:59toujours loi sans faux, couronnées de succès
00:24:01mais c'est vrai que dans ce domaine-là
00:24:03il a été poussé par MBS qui lui dit
00:24:05il faut reconnaître l'Etat de Palestine
00:24:07pour l'instant il ne veut pas le faire parce qu'il veut que ça se fasse
00:24:09dans le cadre de reconnaissance
00:24:11réciproque, mais comme
00:24:13l'Arabie Saoudite ne reconnaîtra pas
00:24:15l'Etat d'Israël d'ici-là, on ne voit pas bien
00:24:17comment il y aurait une reconnaissance réciproque
00:24:19donc voilà, on est dans cet
00:24:21entre-deux
00:24:23qui est une annonce
00:24:25que Macron a envie de reconnaître
00:24:27cet Etat de Palestine, mais il voudrait avoir
00:24:29en contrepartie d'un certain nombre de pays arabes
00:24:31une reconnaissance d'Israël
00:24:33donc il n'est pas du tout certain qu'il l'obtienne
00:24:35On est loin du compte en réalité
00:24:37et puis la diplomatie française est quand même
00:24:39largement décrédibilisée
00:24:41avec des prises de position
00:24:43d'un côté puis de l'autre
00:24:45on a vu justement le ministre des Affaires étrangères
00:24:47Jean-Noël Barraud
00:24:49choquer lors de l'incident en Israël
00:24:51avec les gendarmes qui s'étaient fait arrêter
00:24:53les gendarmes français sous statut
00:24:55diplomatique arrêtés assez
00:24:57brutalement par des
00:24:59responsables de sécurité israéliens
00:25:01et puis il ne s'est rien passé après ça
00:25:03on a l'impression que finalement
00:25:05la diplomatie française est inexistante
00:25:07dans la région, ou du moins se réduit
00:25:09à peau de chagrin
00:25:11Ce qui s'est passé c'est que sur ce dossier là
00:25:13en particulier, mais comme sur d'autres
00:25:15il y a eu, je ne sais pas le en même temps
00:25:17pratiqué par Emmanuel Macron, c'est des zigzags
00:25:19après le 7 octobre, la France
00:25:21a clairement
00:25:23pris position, défendu
00:25:25Israël, soutien inconditionnel
00:25:27ce qui était évidemment légitime
00:25:29mais il y a eu des initiatives
00:25:31d'une coalition internationale
00:25:33anti Hamas sur le modèle
00:25:35de Daesh qui était complètement impraticable
00:25:37en parallèle donc il y a eu
00:25:39dans le monde arabe
00:25:41l'image de la France s'est dégradée
00:25:43donc Emmanuel Macron a perdu justement
00:25:45cette image
00:25:47un certain nombre d'ambassadeurs, j'avais révélé
00:25:49leurs notes dissidentes, l'ont écrit
00:25:51à Emmanuel Macron en novembre
00:25:53et puis ensuite
00:25:55Emmanuel Macron s'est rendu compte finalement
00:25:57qu'à Gaza il y avait des bombardements
00:25:59israéliens extrêmement meurtriers
00:26:01que Netanyahou n'entendait rien
00:26:03donc vous avez remarqué que ces derniers mois
00:26:05il a haussé le ton sévèrement contre Netanyahou
00:26:07donc ce qui lui vaut des critiques
00:26:09acerbes, donc ce qui fait que le bilan
00:26:1112 mois ou 13 mois après c'est qu'il a la fois
00:26:13perdu côté arabe et côté
00:26:15israélien donc il a perdu sur les deux
00:26:17côtés parce que sa politique manque
00:26:19de vision
00:26:21de clarté
00:26:23il y a des zigzags
00:26:25c'est pire que ça parce que sur Benyamin Netanyahou
00:26:27il y a eu quand même le mandat d'arrêt de la Cour pénale
00:26:29internationale pour crime de guerre
00:26:31et la position de la France
00:26:33a changé dans la journée avec le côté
00:26:35oui on respectera parce que nous
00:26:37sommes garants du droit international et membres de la CPI
00:26:39et puis le soir ah mais il y a dérogation
00:26:41comment c'est possible
00:26:43en fait ce cafouillage
00:26:45c'est possible parce qu'il y a eu marchandage
00:26:47parce que Benyamin Netanyahou a appelé Emmanuel
00:26:49Macron et il lui a dit si tu veux être
00:26:51partie prenante des négociations
00:26:53sur le cessez-le-feu au Liban
00:26:55et bien il faut que tu lâches
00:26:57sur mon mandat d'arrêt à la CPI
00:26:59et comme Emmanuel Macron
00:27:01tient absolument à ce que la France soit partie
00:27:03prenante dans le règlement
00:27:05dans le cessez-le-feu et sa vérification
00:27:07au Liban et bien
00:27:09on a
00:27:11rétropédalé ce qui a donné
00:27:13une image assez
00:27:15peu glorieuse de la diplomatie française
00:27:17mais Benyamin
00:27:19Netanyahou a tendance
00:27:21à tenir un petit
00:27:23peu Emmanuel Macron sur ce dossier-là
00:27:25comme il a tenu Joe Biden aux
00:27:27Etats-Unis parce qu'il dispose d'un certain
00:27:29nombre de relais en France et que encore
00:27:31une fois sur cet aspect-là effectivement
00:27:33la diplomatie française ne s'est pas montrée
00:27:35extrêmement ferme pour le moins qu'on puisse
00:27:37dire. On va parler dans un instant
00:27:39après cette courte pause du Liban et puis de la
00:27:41Syrie aussi qui inquiète
00:27:43beaucoup dans la région. Avec vous
00:27:45Georges Malbruneau dans un instant
00:27:47si vous souhaitez réagir ou poser une question
00:27:490826 300 300
00:27:51à tout de suite. Nos grands reporters au Figaro
00:27:53spécialiste du Moyen-Orient pour parler
00:27:55de cette région du globe
00:27:57combien sous tension actuellement
00:27:59avant la pause on évoquait le Liban
00:28:01et la négociation
00:28:03qu'il y a eu avec Benyamin Netanyahou
00:28:05et Emmanuel Macron pour une solution
00:28:07au Liban. Où en est-on actuellement
00:28:09parce que c'est difficile de voir entre
00:28:11les cessez-le-feu et les combats qui continuent
00:28:13les bombardements également
00:28:15quelle est la situation
00:28:17comment on peut résumer aujourd'hui
00:28:19la situation au Liban ?
00:28:21Alors le cessez-le-feu
00:28:23globalement tient avec
00:28:25quelques entorses. Il y a eu
00:28:27l'Epola a tiré
00:28:29sur une partie
00:28:31de ce qu'on
00:28:33appelle un secteur qui s'appelle les fermes de
00:28:35Sheba. Israël a riposté
00:28:37mais globalement si vous voulez
00:28:39le cessez-le-feu tient globalement
00:28:41et ce cessez-le-feu
00:28:43est prévu
00:28:45de durer pendant 60 jours
00:28:47au terme desquels
00:28:49Israël
00:28:51va retirer son armée du sud
00:28:53Liban et
00:28:55l'Hezbollah aura fini
00:28:57de retirer ses combattants d'une zone
00:28:59qui va de la frontière avec Israël
00:29:01jusqu'au fleuve Litany c'est-à-dire
00:29:03une quinzaine, une vingtaine de kilomètres
00:29:05plus au nord et en parallèle
00:29:07l'armée libanaise doit
00:29:09remplacer l'Hezbollah. On en est
00:29:11là aujourd'hui et
00:29:13pour justement
00:29:15arbitrer ces entorses
00:29:17américains et français
00:29:19mais surtout américains en concertation
00:29:21avec Israël et
00:29:23accepté par le Liban ont mis en place
00:29:25un comité de surveillance de ce
00:29:27cessez-le-feu où vous avez un général
00:29:29américain qui est à Beyrouth et puis
00:29:31il y a quelques officiers français
00:29:33qui sont arrivés pour dire ben voilà
00:29:35lorsqu'on constate qu'il y a
00:29:37une voiture qui
00:29:39du Hezbollah qui est remplie
00:29:41d'armes et bien on va essayer
00:29:43d'intervenir pour que
00:29:45elle arrête
00:29:47son chemin etc.
00:29:49Donc ça tient relativement
00:29:51assez bien
00:29:53et donc
00:29:55dans cette paix d'entre deux
00:29:57assez fragile qu'il
00:29:59faut consolider c'est pour ça d'ailleurs que
00:30:01mercredi
00:30:03Jean-Noël Barraud et Sébastien
00:30:05Lecornu me disaient qu'ils allaient aller
00:30:07au Liban tous les deux
00:30:09pour affirmer le soutien de la France à cessez-le-feu
00:30:11bon vous savez donc le gouvernement
00:30:13a démissionné donc je pense pas qu'ils
00:30:15iront donc voilà ça reste très
00:30:17fragile mais globalement ça tient
00:30:19à peu près là où ça tient
00:30:21pas on va y venir c'est en Syrie
00:30:23parce que les rebelles
00:30:25justement dont vous avez probablement
00:30:27parlé ont profité du départ
00:30:29des combattants du Hezbollah
00:30:31qui avait vraiment soutenu Assad depuis
00:30:33une dizaine d'années qui
00:30:35étaient rentrés au Liban il y a deux
00:30:37trois mois face à l'offensive israélienne
00:30:39et Bachar el-Assad s'est retrouvé
00:30:41quasiment pas nu c'est un peu
00:30:43exagéré mais en tout cas dépourvu
00:30:45d'hommes et donc les rebelles qui étaient
00:30:47islamistes qui étaient
00:30:49confinés dans cette région du nord-ouest
00:30:51d'Idleb ont profité pour avancer sur
00:30:53Alep pour prendre Alep prendre
00:30:55Hama hier une ville un peu plus au
00:30:57sud et qui avance vers Homs
00:30:59et donc avec pour Bachar
00:31:01el-Assad une menace assez
00:31:03forte sur son pouvoir
00:31:05parce que cette ville de Homs
00:31:07c'est une ville carrefour entre
00:31:09il y a 150-180 kilomètres
00:31:11de Damas et puis
00:31:13donc la menace
00:31:15se précise pour lui
00:31:17pour l'instant ses alliés y compris
00:31:19russes sont intervenus
00:31:21mais moyennement
00:31:23les iraniens
00:31:25aussi alors ils se rencontrent justement
00:31:27aujourd'hui et demain à Doha
00:31:29ce qu'on appelle l'axe de résistance
00:31:31les iraniens, les russes
00:31:33et
00:31:35les irakiens
00:31:37pour voir dans quelle mesure ils peuvent t'aider
00:31:39parce qu'il y a une urgence parce que sinon
00:31:41et bien Bachar
00:31:43el-Assad si jamais les rebelles
00:31:45prennent Homs ensuite ils vont
00:31:47descendre sur Damas
00:31:49après Damas
00:31:51l'armée syrienne
00:31:53est un peu mieux structurée avec notamment le frère
00:31:55d'Assad mais il y a un danger
00:31:57pour Assad et d'ailleurs le chef des
00:31:59rebelles Mohamed Joulani l'a dit ce matin sur CNN
00:32:01l'objectif c'est de renverser Bachar
00:32:03el-Assad. Le régime absolument
00:32:05ce chef des rebelles d'ailleurs est assez
00:32:07énigmatique actuellement
00:32:09on sait peu qui
00:32:11finance, qui sont les soutiens
00:32:13des rebelles islamistes en Syrie
00:32:15ben c'est
00:32:17ils sont financés
00:32:19ils sont financés par
00:32:21leurs propres, puisqu'ils ont établi
00:32:23une espèce de proto-gouvernement
00:32:25dans la poche d'Hidleb
00:32:27c'est un nouvel état islamique qui est en train de se former ?
00:32:29alors état islamique non
00:32:31enfin état islamique pas sur le modèle de Daesh
00:32:33il faut préciser que
00:32:35ce monsieur, Mohamed el-Joulani
00:32:37était l'ancien chef
00:32:39de la branche d'Al-Qaïda en Syrie
00:32:41donc ça n'est pas, c'est pas du
00:32:43Hamas même, c'est plus radical que
00:32:45le Hamas
00:32:47c'est plus radical que le Hamas
00:32:49il s'est écarté justement
00:32:51d'Al-Qaïda
00:32:53et il a créé cette branche là
00:32:55qu'on appelle la Hayat Tahrir el-Sham
00:32:57et qui est depuis
00:32:59quelques années
00:33:01comment dirais-je
00:33:03surcontrôlée par les
00:33:05services de renseignement turcs
00:33:07puisque la Turquie a une frontière commune
00:33:09elle a des postes d'observation
00:33:11à Hidleb
00:33:13Joulani et ses hommes
00:33:15qui dominent
00:33:17toute la masse des
00:33:19rebelles qui sont
00:33:21dans cette région d'Hidleb
00:33:23qui ont procédé à des
00:33:25comment dirais-je, se sont fait
00:33:27ripollinés pour que
00:33:29certains journalistes viennent
00:33:31des chercheurs pour qu'on les accepte
00:33:33comme des islamistes
00:33:35donc acceptables
00:33:37alors derrière tout ça
00:33:39ce qu'il faut, parce que c'est très compliqué
00:33:41je pense que ce qui s'est
00:33:43passé c'est que ces dernières années
00:33:45vous aviez la Turquie et Assad
00:33:47qui essayaient de négocier justement
00:33:49mais Assad ayant été entêté
00:33:51et bien les turcs là
00:33:53ont lâché la bride sur leurs
00:33:55alliés
00:33:57islamistes et pour signifier
00:33:59à Assad maintenant tu dois négocier
00:34:01justement avec nous
00:34:03sinon on ira jusqu'à Damas
00:34:05et on est prêt à renverser le régime
00:34:07mais du côté de Assad
00:34:09vous disiez que les soutiens
00:34:11notamment les russes étaient assez timides
00:34:13pourtant de manière géostratégique
00:34:15la Syrie est extrêmement importante
00:34:17pour les russes, notamment pour l'accès à la mer
00:34:19est-ce que c'est parce que la guerre
00:34:21en Ukraine prend toutes les ressources et que
00:34:23finalement la Russie ne peut pas être partout comme les Etats-Unis
00:34:25ou est-ce que c'est un choix stratégique
00:34:27de se recentrer
00:34:29de ce côté-là de la mer
00:34:31méditerranée ? Alors c'est comme vous l'avez
00:34:33dit, je pense que c'est le résultat du fait
00:34:35que la Russie est évidemment
00:34:37très occupée avec la guerre en Ukraine
00:34:39donc il y a eu un retrait
00:34:41d'un certain nombre de soldats
00:34:43russes de la Syrie
00:34:45la Russie apporte une aide
00:34:47aérienne au régime de Bachar el-Assad
00:34:49mais elle
00:34:51n'a pas d'hommes au sol
00:34:53et ce qui manque à Bachar el-Assad
00:34:55c'est des hommes au sol pour aller soutenir
00:34:57justement des bombardements russes contre les rebelles
00:34:59or ces hommes au sol c'était essentiellement
00:35:01le Hezbollah qui les fournissait à Assad
00:35:03le Hezbollah n'étant plus là
00:35:05Assad se retrouve
00:35:07encore une fois largement démuni
00:35:09et au-delà de ça je crois que
00:35:11les russes aussi envoient un signal
00:35:13à Assad qu'ils protègent
00:35:15avec des relations
00:35:17quand même assez parfois compliquées
00:35:19en disant
00:35:21tu ne veux pas négocier avec la Turquie
00:35:23or nous russes nous avons besoin de la Turquie
00:35:25dans le conflit en Ukraine
00:35:27il faut revenir à la table des négociations
00:35:29il faut envisager une négociation
00:35:31et donc c'est pour ça qu'il y a un soutien
00:35:33relativement limité des russes
00:35:35des iraniens c'est un peu plus
00:35:37marqué parce que pour l'Iran
00:35:39Assad est un partenaire stratégique
00:35:41pour une raison simple c'est que si vous prenez une carte
00:35:43pour aller de Téhéran jusqu'à Beyrouth
00:35:45pour livrer des armes au Hezbollah il faut passer par la Syrie
00:35:47donc il faut qu'on ait en Syrie
00:35:49un allié qui nous permette
00:35:51de se livrer bonnes armes
00:35:53et c'est pas un hasard c'est justement
00:35:55depuis une quinzaine de jours
00:35:57en particulier juste avant de cesser
00:35:59le feu entre Israël et le Liban
00:36:01Israël a concentré ses frappes
00:36:03et continue de le faire sur
00:36:05des points justement où
00:36:07le Hezbollah se réapprovisionne
00:36:09donc voilà il y a une urgence
00:36:11côté je dirais Assad
00:36:13c'est de parer au plus pressé
00:36:15parce que sinon ils vont venir
00:36:17à Damas
00:36:19et comme
00:36:21l'armée syrienne alors à Damas
00:36:23le frère de Assad
00:36:25Maher al-Assad dirige ce qu'on appelle la 4ème
00:36:27division c'est une unité d'élite
00:36:29mieux formée mieux équipée
00:36:31pour la protection de Damas donc le régime
00:36:33n'est pas encore tombé mais je
00:36:35crois qu'il n'est pas tombé
00:36:37encore c'est sûr je sais pas si
00:36:39on est à la fois
00:36:41dans une phase militaire
00:36:43et diplomatique parce que la Turquie
00:36:45a bien dit nous voulons
00:36:47qu'Assad se réconcilie avec ses opposants
00:36:49Assad ces dernières années parce qu'il
00:36:51faut pas oublier on l'a oublié parce qu'un conflit
00:36:53était gelé mais il y avait normalement
00:36:55un processus politique qui devait avoir lieu à Genève
00:36:57sous les auspices des Nations Unies mais Assad
00:36:59considérant qu'il avait gagné
00:37:01a tout bloqué
00:37:03a tout bloqué et donc
00:37:05aujourd'hui les Turcs lui disent ben tu nous disais
00:37:07qu'il n'avait pas de chef de l'opposition
00:37:09en face de toi regarde on t'a emmené
00:37:11Mohamed Al-Djoulani qui était un islamiste
00:37:13bon teint.
00:37:15Merci beaucoup pour ce point
00:37:17sur cette situation complexe
00:37:19en Syrie et puis au Proche-Orient
00:37:21Georges Malbruneau grand reporter
00:37:23au Figaro et puis on apprend aussi
00:37:25par Mediapart que le téléphone
00:37:27de notre ministre des Affaires étrangères
00:37:29démissionnaire Jean-Noël Barraud
00:37:31a été compromis et qu'il refuse
00:37:33de le donner au service pour
00:37:35voir jusqu'où les fuites peuvent
00:37:37mettre en danger la diplomatie et la sécurité
00:37:39de l'Etat c'est assez inquiétant
00:37:41encore cette nouvelle qu'on vient d'apprendre
00:37:43on va se retrouver dans un instant sur
00:37:45Sud Radio et on est ensemble jusqu'à 14h
00:37:47notre prochain invité sera Charles Gave
00:37:49de l'Institut des Libertés pour parler
00:37:51bien sûr de la crise politique en France
00:37:53mais aussi et surtout de la crise économique
00:37:55où va l'argent
00:37:57et pourquoi 3000 milliards de dettes
00:37:59et que faut-il attendre maintenant de l'Etat
00:38:01français 0 826 300 300
00:38:03à tout de suite sur Sud Radio
00:38:05Ah ça y est
00:38:07c'est maintenant c'est le grand sapin
00:38:09de Noël de Sud Radio et ça va
00:38:11être le moment d'ouvrir en direct
00:38:13votre cadeau de
00:38:15Noël sur Sud Radio et on va tout de suite
00:38:17accueillir notre gagnant
00:38:19c'est Paul
00:38:21Oui bonjour Alexis, bonjour Paul
00:38:23vous êtes le gagnant du jour vous avez été
00:38:25le 24ème à appeler
00:38:27et vous gagnez deux places
00:38:29pour le spectacle coeur de
00:38:31lumière, c'est un grand spectacle
00:38:33son et lumière immersif
00:38:35une expérience visuelle unique au coeur de la
00:38:37Basilique Saint-Cernin à Toulouse
00:38:39et c'est entre le 2 janvier et le 8 avril
00:38:412025 alors théâtre
00:38:43son et lumière avec des projections
00:38:45monumentales, voilà tout ça
00:38:47c'est pour vous, félicitations
00:38:49Merci beaucoup
00:38:51je remercie Sud Radio, normalement on ne gagne pas souvent
00:38:53nous mais c'est très gentil
00:38:55des émissions de grande qualité
00:38:57des événités là c'est
00:38:59très éclectique et c'est très intéressant
00:39:01et merci à l'accueil au Standard
00:39:03que ce soit Emmanuel
00:39:05que ce soit Vod
00:39:07c'est toujours très bien
00:39:09et très accueillant
00:39:11Merci à vous Paul
00:39:13et bonne fête de fin d'année
00:39:15et je rappelle le grand sapin de Noël
00:39:17continue sur Sud Radio jusqu'au 27 décembre
00:39:19alors restez connecté sur Sud Radio
00:39:21toute la journée vous pouvez doubler vos chances
00:39:23de gagner en vous connectant également
00:39:25sur tous les réseaux sociaux de Sud Radio
00:39:27et sur Sud Radio.fr
00:39:29Callos
00:39:31créateur de vêtements bijoux et
00:39:33accessoires français, soutenez
00:39:35l'artisanat patriote et offrez un cadeau
00:39:37qui a du sens sur
00:39:39callos-france.com
00:39:41Callos présente
00:39:43Alexis Poulin, sans réserve
00:39:45l'invité
00:39:47Bon allez, fini les fêtes, fini le sapin de Noël
00:39:49c'est pas pour tout de suite, on va parler de choses sérieuses
00:39:51et plutôt inquiétantes
00:39:53ou du moins il faut se préparer
00:39:55avec notre invité Charles Gave
00:39:57président de l'institut des libertés, économiste, bonjour
00:39:59Bonjour
00:40:01alors j'imagine que vous avez écouté
00:40:03l'adresse aux français d'Emmanuel Macron
00:40:05hier soir, sûrement pas
00:40:07voilà je m'en doute, mais quand même
00:40:09vous avez peut-être entendu
00:40:11ce qui a été dit, qu'est-ce que vous pensez
00:40:13de la situation politique actuelle
00:40:15du pays, Charles Gave
00:40:17Je suis extrêmement satisfait
00:40:19pour une raison assez simple si vous voulez
00:40:21c'est que ça fait des années que je dis que
00:40:23une espèce de classe mondialiste
00:40:25a pris le pouvoir à essayer de le prendre
00:40:27partout, et j'avais écrit
00:40:29un livre l'année dernière qui s'appelait
00:40:31La vérité vous rendra libre, dans lequel j'expliquais que
00:40:33l'effondrement allait se produire de
00:40:35cette classe, elle s'est
00:40:37produite aux Etats-Unis
00:40:39puisque maintenant, quand on voit
00:40:41les nominations de M. Trump, on s'est rendu compte que
00:40:43le but c'est le nettoyage au car share
00:40:45de cette classe à Washington, donc c'est déjà ça
00:40:47et on se rend compte que cette classe à Paris
00:40:49elle nous a amené dans une impasse totale
00:40:51et que comme
00:40:53il n'y a pas de solution, vous savez ce que disent les Allemands
00:40:55avec beaucoup d'expérience
00:40:57historique si je peux me permettre
00:40:59ils disent qu'il vaut mieux la faim
00:41:01dans l'horreur qu'une horreur sans faim
00:41:03donc on arrive à la fin, c'est une excellente nouvelle
00:41:05ils sont en train de se planter, maintenant
00:41:07on va voir comment s'en sort, mais la nouvelle
00:41:09c'est pas comment s'en sort, ils sont en train
00:41:11de se planter irrémédiablement, ça c'est
00:41:13la bonne nouvelle. C'est à dire que ce que vous dites
00:41:15c'est que l'horreur est inévitable d'une certaine façon
00:41:17avec toutes les androïdes qu'ils ont faites, on va payer
00:41:19le prix, mais on va redevenir libre.
00:41:21Oui, parce que ce que vous dites dans ce livre
00:41:23c'est qu'il y a une classe des hommes des bateaux
00:41:25internationalistes
00:41:27globalistes, le World Economic Forum
00:41:29etc, les young leaders et puis les
00:41:31hommes des arbres qui sont enracinés
00:41:33et qui ne veulent pas défendre et qui veulent
00:41:35rester leur mission. Et là ce qu'on voit
00:41:37par exemple, parce que c'est vrai, on parle
00:41:39de cette micro-crise politique
00:41:41alors qu'elle est constitutionnelle, on a le droit
00:41:43de faire une motion de censure et de virer un gouvernement
00:41:45c'est tout à fait républicain
00:41:47Non seulement en somme, mais si on pense que le
00:41:49gouvernement est incompétent, il faut
00:41:51le faire. Donc ça a été le cas,
00:41:53il n'y a pas de drame en réalité, même si on
00:41:55voudrait dramatiser pour certains cette situation
00:41:57mais en coulisses, on a
00:41:59Ursula von der Leyen
00:42:01au combien un médiatique président
00:42:03de la commission européenne qui est en train de négocier
00:42:05le Mercosur en Amérique du Sud
00:42:07contre bien sûr l'avis de nos
00:42:09agriculteurs qui sont toujours mobilisés
00:42:11le problème en fait,
00:42:13l'éléphant dans la pièce dont aucun membre
00:42:15de la classe politique médiatique
00:42:17ne veut parler, c'est quand même l'Union Européenne
00:42:19non ?
00:42:21C'est l'Union Européenne, mais c'est plutôt
00:42:23les pères de souveraineté de la France
00:42:25qui n'a pas de père
00:42:27jusqu'à l'heure
00:42:29et depuis l'heure, on a abandonné souveraineté, souveraineté
00:42:31après souveraineté
00:42:33donc la réalité, c'est que le problème ne vient pas
00:42:35de l'Union Européenne, le problème vient de la lâcheté
00:42:37de la classe politique française qui a abandonné
00:42:39toutes ses souverainetés
00:42:41pour un plat de lentilles, j'ai jamais
00:42:43très bien compris pourquoi il le faisait
00:42:45Oui, quand on voit le budget de l'Union Européenne
00:42:47auquel contribue la France
00:42:49et ce que nous récupérons finalement, on voit
00:42:51qu'après des années, c'est la désindustrialisation
00:42:53c'est maintenant le massacre de l'agriculture
00:42:55c'est la perte des emplois
00:42:57qu'est-ce qu'on a à gagner ?
00:42:59C'est les pertes de souveraineté, tout ça si vous voulez
00:43:01par exemple quand je vois que la Cour Européenne des Droits de l'Homme
00:43:03s'autorise à dire qu'on peut virer
00:43:05un gars que s'il peut revenir après
00:43:07qu'est-ce qui lui donne le droit ?
00:43:09La justice est rendue en France au nom du peuple français
00:43:11je voudrais savoir au nom de quel ?
00:43:13De quoi la Cour Européenne des Droits de l'Homme
00:43:15rend-elle la justice ?
00:43:17C'est les traités européens, c'est le fait que nous sommes
00:43:19dans ces traités
00:43:21Oui, mais la souveraineté française
00:43:23on peut pas la faire disparaître
00:43:25C'est ce qui se passe
00:43:27devant nos yeux
00:43:29C'est exactement pour ça qu'ils ratent
00:43:31parce que les nations se battent
00:43:33C'est pas qu'elles se battent, comme disait Jean-Paul Dieu
00:43:35la démocratie ne peut exister que dans une nation
00:43:37puisque dans une nation, celui qui perd accepte d'avoir perdu
00:43:39tandis que vous ne pouvez pas accepter
00:43:41de perdre contre la Cour Européenne des Droits de l'Homme
00:43:43Jean-Paul Dieu savait de quoi il parlait
00:43:45il était polonais, donc les nations
00:43:47avaient quelque chose d'important à ses yeux
00:43:49Oui, et on le voit très bien, il ne peut y avoir
00:43:51que de liberté individuelle que dans le cadre d'une nation
00:43:53Il ne peut pas y avoir
00:43:55trois droits qui s'appliquent
00:43:57dans une nation, il ne peut y en avoir qu'un
00:43:59Justement, les libertés, vous avez fondé
00:44:01l'Institut des Libertés il y a ça quelques années
00:44:03pour défendre cette vision libérale
00:44:05du monde, parce qu'on voit bien que la démocratie
00:44:07libérale est en panne du fait de
00:44:09cette idéologie
00:44:11Ce n'est pas la démocratie libérale qui est en panne, si je peux me permettre
00:44:13c'est la démocratie représentative
00:44:15c'est-à-dire que par exemple la démocratie libérale
00:44:17elle n'est pas en panne en Suisse
00:44:19Oui, elle se porte très bien
00:44:21Pourquoi ? Parce qu'il fallait
00:44:2315 jours pour aller de Toulouse à Paris au 19ème
00:44:25donc on a inventé la démocratie représentative
00:44:27parce qu'on ne pouvait pas communiquer
00:44:29mais aujourd'hui on a toute une série de charlots
00:44:31qui sont élires, donc il faut
00:44:33retourner aux souverains
00:44:35de la parole au peuple et avoir
00:44:37le référendum d'initiative populaire
00:44:39pour permettre de se débarrasser
00:44:41de ces gars-là et de commencer à traiter les problèmes
00:44:43ils nous parlent sans arrêt des trucs qui ne nous intéressent pas
00:44:45et ils ne nous parlent jamais des trucs qui nous intéressent
00:44:47donc il faut qu'ils reprennent la parole et qu'on dise
00:44:49on veut parler de l'immigration
00:44:51on veut parler de l'agriculture
00:44:53Mais quand c'est le cas, on voit bien
00:44:55la lutte qu'il faut faire
00:44:57je vais prendre l'exemple
00:44:59actuel de la Roumanie
00:45:01où Kaline Georgescu, candidat sortie
00:45:03de nulle part, dit populiste
00:45:05qui est un homme des arbres
00:45:07contre l'OTAN
00:45:09contre l'Union Européenne
00:45:11en Roumanie, il arrive au premier tour des élections présidentielles
00:45:13que fait l'Union Européenne ?
00:45:15Elle va faire une enquête sur TikTok
00:45:17qui serait responsable de cette élection
00:45:19avec une ingérence étrangère qui ferait qu'en fait
00:45:21les Roumains n'auraient pas du tout voté
00:45:23mais ils auraient été monstrueusement
00:45:25influencés par les Russes
00:45:27et c'est systématiquement la même chose
00:45:29le cas Georgien avec la présidente
00:45:31de Georgie, ancienne diplomate française
00:45:33qui se maintient à son poste alors qu'elle n'a pas à le faire
00:45:35en faisant une sorte de coup d'état
00:45:37pour dire que la Georgie c'est l'Union Européenne
00:45:39c'est pas l'influence russe
00:45:41partout où les populations votent
00:45:43contre cette
00:45:45technostructure, on leur dit
00:45:47vous avez mal voté, il va falloir recommencer
00:45:49on se rappelle de 2005 en France
00:45:51il faut changer le peuple, vous savez c'est la vie des blagues
00:45:53il faut changer le peuple
00:45:55et d'ailleurs il s'y emploie
00:45:57c'est tout à fait négatif
00:45:59ce que vous êtes en train de dire de façon très claire
00:46:01c'est que nous nous sommes pris en démocratie
00:46:03c'est-à-dire que la volonté du peuple, ils n'en ont rien à cirer
00:46:05ça les emmerde en fait
00:46:07donc c'est vraiment ça le problème
00:46:09c'est qu'on a mis en position
00:46:11une classe
00:46:13qui est invirable, par exemple vous pouvez pas virer
00:46:15les commissaires européens
00:46:17par exemple madame van der Leyen elle est l'objet d'une enquête
00:46:19pour les trucs qu'elle a
00:46:21touché sur les vaccins Pfizer
00:46:23il y a d'ailleurs une audience
00:46:25aujourd'hui parce qu'elle refuse
00:46:27de donner ses communications
00:46:29entre elle et le président de Pfizer
00:46:31et je crois que son mari faisait partie
00:46:33des gens qui ont énormément touché
00:46:35un biolab
00:46:37sur lequel il a touché un maximum
00:46:39ils font pas la volonté du peuple
00:46:41et en plus ils se corrompus jusqu'à l'os
00:46:43et donc vous vous dites
00:46:45c'est une classe criminelle qui a pris le pouvoir
00:46:47partout en Europe, qui l'avait prise aux Etats-Unis
00:46:49et la vraie question
00:46:51c'est en effet comment va-t-on s'en débarrasser
00:46:53dans le monde anglo-saxon en général
00:46:55ils sont plutôt confiants dans les élections
00:46:57nous chez nous ça se termine un coup de fourche
00:46:59oui on va en parler parce que
00:47:01l'élection, la réélection de Donald Trump
00:47:03a été quand même
00:47:05une grosse surprise pour certains
00:47:07et une très mauvaise nouvelle
00:47:09pour ces gens qui souhaiteraient gouverner
00:47:11par le décret
00:47:13et sans le peuple
00:47:15on va parler justement de ce peuple
00:47:17anglo-saxon et d'élection de Trump
00:47:19et de ce que ça change, avec vous Charles Gave
00:47:21on va marquer une courte pause si vous souhaitez
00:47:23poser des questions à notre invité ou réagir
00:47:250 826 300 300
00:47:27on se retrouve dans un instant sur Sud Radio
00:47:29Callos, créateur de vêtements
00:47:31bijoux et accessoires français
00:47:33soutenez l'artisanat patriote
00:47:35et offrez un cadeau qui a du sens
00:47:37sur callos-france.com
00:47:39Callos présente
00:47:41Alexis Poulin, sans réserve
00:47:43l'invité
00:47:45on se retrouve avec Charles Gave, notre invité
00:47:47président de l'institut des libertés, économiste
00:47:49qui a écrit de nombreux ouvrages
00:47:51pour parler un peu de ce qu'il se passe
00:47:53actuellement, on parlait justement
00:47:55de cette reprise de pouvoir
00:47:57par les peuples d'une certaine façon
00:47:59et aux Etats-Unis ça s'est fait de
00:48:01splendide manière par la réélection de Donald Trump
00:48:03contre toute attente, surtout
00:48:05de ce côté-là de l'Atlantique
00:48:07où beaucoup ont été choqués
00:48:09en ne comprenant pas pourquoi Donald Trump
00:48:11a gagné, pourtant c'est assez simple en fait
00:48:13si on voulait comprendre pourquoi Donald Trump a gagné
00:48:15moi j'étais persuadé, mais la vraie surprise
00:48:17ça a été qu'il y a eu le vote populaire
00:48:19c'est ça qui a surpris les gens
00:48:21parce que du coup ça le rend
00:48:23légitime, et là je voudrais dire
00:48:25quelque chose, c'est qu'une démocratie
00:48:27cesse de marcher quand il y a une rupture
00:48:29entre la légalité et la légitimité
00:48:31c'était une grande idée gaulliste
00:48:33c'est pour ça d'ailleurs que le général
00:48:35s'était barré après le référendum qu'il avait perdu
00:48:37parce qu'il avait perdu la légitimité
00:48:39il pouvait rester, il était légal, ça gênait pas
00:48:41des gens comme Sarko ou Chirac
00:48:43ou même Mitterrand, ça y restait
00:48:45même s'il n'était pas légitime
00:48:47en parlant pas de Macron
00:48:49le vrai problème c'est qu'aujourd'hui
00:48:51nous n'avons plus aucune adéquation
00:48:53sauf aux Etats-Unis qui viennent de la retrouver
00:48:55entre légitimité et légalité
00:48:57c'est-à-dire un vote populaire
00:48:59une assise populaire réelle et puis des structures
00:49:01légales qui font qu'il a le pouvoir
00:49:03réellement. Il a le pouvoir de changer
00:49:05on a très bien vu que dans ce moment
00:49:07parce qu'il a une majorité partout
00:49:09donc il contrôle tout
00:49:11ce qui veut dire qu'il va pouvoir agir, la première fois
00:49:13on a vu qu'ils ont essayé de le casser avec une sorte de la Russie qui voulait rien dire
00:49:15et donc ils l'ont empêché de gouverner
00:49:17pendant deux ans, puis ensuite ils ont essayé de l'empêcher
00:49:19et on s'est rendu compte
00:49:21avec le temps qui est passé, que dans le fond
00:49:23le ministère de la justice avait été complètement
00:49:25noyauté par Obama et par les Clintons
00:49:27au cas où il perdrait
00:49:29de façon à pouvoir lui mettre les tribunaux
00:49:31dans les pattes et ce qu'il ne puisse pas gouverner
00:49:33Attendez, ça me rappelle le parquet national
00:49:35financier de François Hollande cette affaire
00:49:37qui a fait perdre François Fillon avec l'affaire
00:49:39des costumes et de l'emploi de Pedro Fillon
00:49:41en pleine campagne
00:49:43c'est une rapidité incroyable
00:49:45on revient rarement sur cette campagne de 2017
00:49:47mais c'était quand même un coup des juges
00:49:49ça a été un coup d'Etat
00:49:51pour vous c'était un coup d'Etat ?
00:49:53pour moi c'est un coup d'Etat, puisque en principe
00:49:55dans le droit français, si mes souvenirs sont exacts, ça remonte à loin
00:49:57mais un juge d'instruction ne peut pas
00:49:59s'auto-saisir, or
00:50:01François Hollande a créé
00:50:03cette justice spéciale
00:50:05pour qu'il puisse s'auto-saisir
00:50:07contre qui il s'auto-saisit ?
00:50:09contre l'ennemi
00:50:11il fallait battre pour éviter le quêté
00:50:13Fillon, il n'avait pas que des qualités
00:50:15mais il avait fait une campagne
00:50:17d'homme des arbres
00:50:19il avait compris déjà
00:50:21les courants
00:50:23il n'était pas du tout opposé sur Paris, il avait été en Provence
00:50:25donc c'était bien
00:50:27et aujourd'hui nous avons un drame
00:50:29affreux en France, c'est que
00:50:31vous regardez la carte des élections en France
00:50:33si vous mettez ceux qui n'aiment pas Macron en bleu
00:50:35et ceux qui aiment Macron en rouge
00:50:37toute la France est bleue et Paris est rouge
00:50:39donc aujourd'hui on a
00:50:41une toute petite classe
00:50:43d'hommes des
00:50:45bateaux qui mènent la France
00:50:47contre la volonté
00:50:49de tout le peuple
00:50:51c'est le blocage actuel en fait
00:50:53autant aux Etats-Unis
00:50:55la démocratie a fonctionné
00:50:57parce qu'ils ont une excellente constitution
00:50:59le vote a permis cette expression libre
00:51:01qui n'est pas reprise
00:51:03ou manigancée d'une certaine façon
00:51:05il n'y a qu'un tour
00:51:07si il n'y avait qu'un tour
00:51:09en France le Rassemblement National serait au pouvoir
00:51:11voilà, avec Ciotti
00:51:13donc on est aussi
00:51:15dans cette configuration où
00:51:17par le jeu des partis
00:51:19par le jeu de la légalité
00:51:21ce que vous dites, on peut
00:51:23étouffer la volonté populaire
00:51:25si je peux me permettre, ça fait un petit moment
00:51:27qu'on le fait parce que
00:51:29par exemple les Français avaient voté contre
00:51:31la constitution européenne
00:51:33ils ont eu droit quand même
00:51:35les Français on leur a jamais posé la moindre question
00:51:37sur l'immigration
00:51:39toutes les grandes questions qui intéressent les Français
00:51:41par exemple
00:51:43jamais de référendum
00:51:45et surtout jamais de référendum d'initiative populaire
00:51:47prenez un exemple en Suisse
00:51:49il y avait un grand débat sur est-ce qu'on
00:51:51pouvait avoir des femmes voilées en Suisse
00:51:53ils ont fait un référendum
00:51:55le souverain a parlé comme on dit en Suisse
00:51:57c'est-à-dire le peuple s'est exprimé
00:51:59c'est 57% des voix non
00:52:01les juges n'avaient rien à dire
00:52:03il n'y avait plus rien qui avait rien à dire
00:52:05le souverain avait parlé
00:52:07donc il faut rendre la parole au souverain
00:52:09est-ce que Trump va venir pour
00:52:11l'inauguration de Notre-Dame
00:52:13est-ce qu'il aura peut-être des conseils à donner à Emmanuel Macron
00:52:15est-ce que son conseil ce serait de dire
00:52:17écoute, démissionne, c'est ce que t'as de mieux à faire
00:52:19oh il va pas, vous savez que Trump
00:52:21il a une intention très nette, c'est d'occuper des Etats-Unis
00:52:23oui ça c'est clair
00:52:25et les formidables américains
00:52:27ont toujours trouvé la France comme un pays insupportable
00:52:29et donc dans la mesure où elle va mal
00:52:31pourtant on était là avec Lafayette
00:52:33pour les aider à garder leur indépendance
00:52:35ça a duré jusqu'à ce qu'ils deviennent
00:52:37un pays puissant
00:52:39n'oubliez pas que la France
00:52:41c'est un peu la civilisation alternative
00:52:43à la civilisation anglo-saxonne
00:52:45par exemple les relations des hommes et des femmes
00:52:47n'étaient pas du tout les mêmes
00:52:49et c'était une façon de vivre
00:52:51qui était différente
00:52:53c'était une civilisation qui était différente
00:52:55la place des femmes dans la civilisation française était incroyable
00:52:57et donc
00:52:59la France a toujours emmerdé les anglo-saxons
00:53:01je ne dis pas ça sans aucune méchanceté
00:53:03non c'est un cas
00:53:05avec la Grande Bretagne, l'alliance cordiale
00:53:07enfin on voit les guerres de cent ans
00:53:09qui n'ont jamais cessé
00:53:11on voit pas le monde de la même façon
00:53:13vous alliez dans un restaurant à Edinburgh
00:53:15à 7h du soir
00:53:17ou à 8h du soir
00:53:19vous aviez des tables d'hommes et des tables de femmes
00:53:21ça n'existait pas en France
00:53:23aujourd'hui ça existe
00:53:25ce qui est une nouveauté
00:53:27c'est que le placement français
00:53:29qui a été inventé assez tôt dans notre histoire
00:53:31c'était un homme et une femme
00:53:33pour empêcher
00:53:35permettre aux gens d'être polis
00:53:41Roosevelt
00:53:43il voulait mettre des fonctionnaires américains partout
00:53:45mais ça reste le cas
00:53:47on n'a pas besoin de fonctionnaires américains
00:53:49on a des fonctionnaires européens
00:53:51et une fois d'ailleurs
00:53:53il y avait eu quand même une levée de bouclier
00:53:55une lobbyiste américaine
00:53:57qui n'avait pas du tout de papier
00:53:59de pays européen
00:54:01quand on a Emmanuel Macron président de la république
00:54:03pourquoi avoir un responsable

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