Le président Bachar al-Assad a fui la Syrie, chassé par une offensive spectaculaire des rebelles islamistes, après 24 ans au pouvoir. Principal allié du pouvoir déchu, la Russie a annoncé avoir demandé une réunion d'urgence lundi du Conseil de sécurité de l'ONU. Frédéric Encel, géopolitologue, spécialiste du Moyen-Orient, a répondu aux questions d'Apolline de Malherbe ce lundi dans le Face-à-Face.
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00:00parce que l'on a une idée du nombre de français qui se trouvent soit parmi les combattants, soit parmi les prisonniers.
00:06Il peut y en avoir encore quelques dizaines, je ne pense plus qu'on soit dans l'ordre d'idée des centaines.
00:12Je pense que c'est terminé, faute de combattants puisque la plupart sont morts en combat,
00:15ou effectivement ils ont été capturés par les Kurdes, qu'on aide d'ailleurs à maintenir leur prison fermée.
00:20Ceux qui sont du côté d'HTS donc, et puis ceux qu'on aide à garder leur prison fermée,
00:25dans la crainte évidemment que cela n'ait comme premiers ennemis la France,
00:30est-ce que ceux qui sont dans les jauges des Kurdes vont y rester ?
00:35Moi je le pense, parce que pour le coup, encore une fois, le Kurdistan syrien aujourd'hui il est autonome.
00:40C'est-à-dire que cette coalition islamiste, elle ne pénètre pas au Kurdistan.
00:43Donc de ce point de vue-là, je ne crois pas qu'il y ait une interaction directe.