Avec Sarah Knafo, députée européenne Reconquête.
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NewsTranscription
00:00Callos, créateur de vêtements, bijoux et accessoires français, soutenez l'artisanat patriote et offrez un cadeau qui a du sens sur callos-france.com. Callos présente.
00:12Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:17Nous sommes en guerre.
00:19Parfois à les écouter on se dit toute cette intelligence pour quoi faire ?
00:22D'abord j'ai admiré vos pudeurs de gazelle.
00:24Pour ne rien comprendre de ce qui se passe dans le pays.
00:26Le président de la république ne devrait pas pouvoir rester s'il avait un vrai désaveu en termes de majorité.
00:30C'est mon anniversaire.
00:31Pour ne rien voir venir.
00:32Et la virilité c'est un construit social.
00:34Un cadeau pour vous.
00:35Précisément ce qui nous envoie dans le mur.
00:37Je ne mérite pas.
00:38Parce que ça consomme de la viande.
00:40Parce que ça fait des grosses voitures.
00:41Parce que ça aime la conquête.
00:43Les jeux de guerre.
00:44Vous me gâtez tous.
00:45Beaucoup trop.
00:46Nous sommes en guerre.
00:47Nous sommes en guerre.
00:49Nous sommes en guerre.
00:50On le répète à tous les étages.
00:52Et sur tous les fronts.
00:54A bas bruit.
00:55A haut bruit.
00:56Et qu'est-ce qui va se passer ?
00:58Et bien ce qui va se passer c'est que nous allons recevoir quelqu'un que vous connaissez.
01:04Qui est maintenant partout.
01:06Et qui effectivement fait assez l'unanimité.
01:11Y compris chez des personnes qui ne sont absolument pas d'accord avec elle.
01:16C'est Sarah Knafo.
01:18On va la recevoir dans un instant.
01:20Et nous allons parler un peu de tout.
01:23Nous allons faire un peu la transition.
01:26Nous allons parler un peu de ce paysage politique français.
01:30Et de ce paysage politique mondial.
01:33Qui est totalement bouleversé.
01:35Vous le savez.
01:36Au moment où les mots changent de sens.
01:40Et les sens changent de mots.
01:42On va commencer tout de suite.
01:45Bonjour Sarah Knafo.
01:47Asseyez-vous.
01:49Asseyez-vous.
01:50S'il vous plaît.
01:51Et on va commencer à parler de tout cela.
01:56Mais auparavant.
02:00Sud Radio.
02:01Parlons vrai.
02:02Parlons vrai.
02:03Parlons vrai.
02:04Sud Radio.
02:05Carlos, créateur de vêtements, bijoux et accessoires français.
02:08Soutenez l'artisanat patriote.
02:10Et offrez un cadeau qui a du sens sur carlos-france.com
02:14Carlos présente.
02:18Sud Radio Berkhoff dans tous ses états.
02:20Midi 14h.
02:21André Berkhoff.
02:22Johnny Hallyday.
02:23Je ne sais pas s'il l'a fait pour Sarah Knafo.
02:25Je ne crois pas.
02:27Mais enfin c'est une chanson qui s'impose.
02:29On est très heureux de recevoir Sarah Knafo.
02:31Députée européenne et beaucoup d'autres choses.
02:34On va prendre le temps de parler de quelqu'un qui effectivement,
02:38depuis quelques temps, on la voit beaucoup dans les médias.
02:42Mais ce qui est intéressant, c'est la manière,
02:45et on va en parler longuement, dont elle aborde ces médias,
02:49c'est-à-dire dans les débats ou dans les discussions, etc.
02:52Il y a quelque chose qui se passe qui est un peu différent.
02:55Et même très différent.
02:57Pourquoi ?
02:58On va en parler.
02:59Sarah Knafo, bonjour.
03:00Bonjour André Berkhoff.
03:01Je suis très heureuse d'être ici.
03:03En plus, je sais que c'est le jour de votre anniversaire.
03:05Oui, c'est vrai.
03:06Et comme je connais votre passion pour les t-shirts personnalisés,
03:09je me suis permise de vous apporter un cadeau.
03:11Je pense qu'il vous correspond.
03:13Avec écrit « Je peux pas, j'ai rendez-vous avec l'histoire ».
03:16Merci.
03:17C'est pour André.
03:18C'est très joli.
03:19Merci Sarah.
03:20Je vous l'offre.
03:21Très contente d'être chez vous.
03:23Très contente aussi de pouvoir exprimer des vérités dans les médias.
03:29Parce que j'ai l'impression que pour tout le monde,
03:32c'est une forme de torture d'entendre toute la journée des journalistes,
03:35des politiques, où on a le sentiment qu'ils nous mentent tout le temps,
03:39ou qu'ils nous cachent la vérité, ou qu'ils nous cachent l'essentiel,
03:42ou que les sujets qui sont abordés ne sont finalement pas les plus importants,
03:46qu'on prend tout par le petit bout de la lorgnette.
03:48Donc je suis très contente qu'avec Reconquête,
03:50on puisse essayer de remettre la vérité au centre du village,
03:54pour faire une paraphrase.
03:55L'église même au centre du village, on peut le dire.
03:57Et parfois l'église.
03:59Je pense que c'est essentiel, que c'est aussi ça le rôle de Reconquête,
04:02que c'est l'objectif qu'on s'est fixé depuis 2022,
04:05de réussir à imposer dans le débat public des vérités qu'on n'entendrait pas sinon.
04:09Alors justement, on va parler de ça et au-delà.
04:13Je dois dire aussi que si les auditeurs veulent dialoguer avec Sarah Knafo
04:18ou poser des questions, vous êtes évidemment les bienvenus
04:21au 0826 300 300, au 0826 300 300.
04:26Louis, d'ailleurs, va recevoir.
04:28Mais au départ, il y a quelque chose d'intéressant.
04:31Creusons ça Sarah Knafo.
04:32Moi ce qui m'a frappé, c'est les lendemains où vous allez dans les débats,
04:36en tout cas ces derniers temps,
04:38les journalistes le lendemain disent
04:40« Ah mais Sarah Knafo nous dit qu'il y a 50 000 employés à France Travail. »
04:45– 54 000.
04:46– Oui, 50 000 si vous voulez, et plus si affinités.
04:49Mais ce qui est étonnant, c'est qu'on se dit
04:51« Mais attendez, vous pourriez faire vos enquêtes,
04:53c'est-à-dire que ce n'est pas un scoop,
04:55je veux dire que ce n'est pas un chiffre secret qu'elle a exhumé. »
04:59Bon, pas du tout.
05:00Et la même chose, moi c'était très frappant
05:02quand vous étiez, je ne sais dans quelle radio ou télévision,
05:05et vous donniez les chiffres de l'aide publique de la France,
05:07notamment l'aide publique de la France à la Chine.
05:11Et je voyais la sidération à comment la France aide la Chine,
05:15donne 145 millions à la Chine, c'est SDF.
05:19Mais alors comment vous expliquez que ces choses,
05:22je ne dirais pas banales, parce qu'elles n'ont rien de banal,
05:24mais élémentaires, qu'en tout cas ceux qui sont chargés,
05:27politiques ou journalistes ou médiatiques,
05:30de véhiculer cette information qui est de base,
05:32qu'ils soient de gauche, de droite ou d'ailleurs,
05:34comment ça se fait qu'ils sont étonnés
05:37comme si un éléphant entrait dans la pièce ?
05:39– Il y a deux sortes de personnes.
05:41Il y a ceux qui ne travaillent pas,
05:43et donc qui ne le savent pas, qui ne vont pas le chercher.
05:46Et il y a ceux qui n'ont pas intérêt à ce que vous le sachiez.
05:49Il y a ceux qui savent et qui ne vous le disent pas.
05:51Bruno Le Maire, il savait pertinemment les milliards d'euros
05:55qu'on dépensait dans l'aide publique au développement.
05:57Moi, quand je donne ce chiffre, j'essaie de le mettre en perspective.
05:59Quand on dit 15 milliards, c'est tellement colossal
06:02qu'on dit c'est combien de zéros 15 milliards ?
06:04C'est 9 zéros, ça fait beaucoup quand même.
06:06Et quand on se dit typiquement 15 milliards d'euros,
06:09c'est-à-dire qu'on pourrait s'acheter avec
06:1110 millions d'iPhone dernier cri.
06:13Un iPhone dernier cri, c'est 1500 euros.
06:15Imaginez ce que c'est comme masse d'argent.
06:17Et moi, ce que je dis, et pour le coup, je trouve que c'est ni de droite ni de gauche,
06:20et c'est peut-être aussi pour ça que ça parle aux gens,
06:22c'est comment est-ce qu'on peut donner de l'argent au Mozambique
06:25alors que chez nous, on en est à faire des appels aux dons
06:28pour financer des scanners ?
06:30Comment on peut imaginer aider la Chine ?
06:32C'était quand même des montants de l'ordre de 120 millions d'euros par an,
06:35alors que chez nous, on a des dizaines de milliers de SDF dans les rues.
06:40Je voyais un autre phénomène qui m'interpellait
06:43encore sur l'aide publique au développement.
06:45Je vois que, par exemple, avec les Comores,
06:47on donne de l'argent pour aller former du personnel soignant chez eux,
06:54alors qu'on en manque chez nous.
06:56On forme des magistrats en Afrique alors qu'on en manque chez nous.
06:58Il y a un côté perte de sens commun.
07:00C'est-à-dire qu'on fait comme si on roulait sur l'or,
07:02comme si on était créjus et on pouvait donner notre argent comme ça au monde entier,
07:06alors qu'on sait très bien que ce n'est plus le cas.
07:08On sait très bien que la France s'appauvrit,
07:10que les Français s'appauvrissent,
07:12que notre État gaspille notre argent dans le monde entier
07:15au lieu de régler tous les problèmes gravissimes qu'on a chez nous.
07:18Et ce qu'il y a d'aberrant, c'est quand on voit, par exemple,
07:21que la France, qui est endettée de 3 200 milliards d'euros de dette...
07:273 200 000 milliards ? 3 200 trillions ?
07:31C'est trois fois plus endettée que tout le continent africain.
07:36C'est-à-dire qu'on va s'endetter pour aller aider des gens qui sont moins endettés que nous.
07:40Il y a un côté tellement aberrant qu'en fait, quand on redit ça,
07:43qui sont des choses, je vous le concède, banales...
07:46Ça frappe parce qu'on se dit mais comment est-ce possible
07:49que ces politiciens, eux, ne le sachent pas, ne fassent rien contre, etc.
07:53Non, ils le savent. Ils le savent, mais en fait,
07:58ça c'est la seconde catégorie,
08:00ils n'ont pas envie de dire que c'est le mensonge par omission, en fait.
08:03Certains n'ont pas envie de le dire et certains assument.
08:06Il y a des gens qui vous défendront ça.
08:08Et en fait, eux, ce qu'ils diront, c'est la France doit être généreuse.
08:11La France est grande quand elle est généreuse, etc.
08:13Mais alors, il y a un problème.
08:14C'est que moi, par exemple, je suis très généreuse dans la vie.
08:16Je n'ai aucun problème avec la générosité.
08:18C'est une valeur qui me parle. J'aime beaucoup cette qualité chez les gens, etc.
08:21Mais l'État, il est généreux avec votre argent.
08:24Il prend de l'argent dans la poche des gens et il va le donner au Mozambique.
08:28Et ça, c'est inacceptable.
08:29Il y a peut-être quelques personnes en France
08:31qui ont envie d'aller donner de l'argent au Mozambique.
08:33Qu'ils le fassent.
08:34Bien sûr.
08:35Mais qu'ils n'aillent pas se polier les gens et leur prendre leur argent pour le faire.
08:38Volonté personnelle ou collective d'un certain nombre de gens.
08:42Et c'est très bien.
08:43Mais effectivement, oui.
08:44Mais là, vous posez la question et vous le savez.
08:46Et ce n'est pas nouveau.
08:47Ça fait 40, 50 ans.
08:48Enfin, tout le monde le dit.
08:49Alors là, c'est une banalité de base.
08:51Mais j'adore quand...
08:52Le dernier budget en équilibre, c'était en 1974.
08:55Il y a 50 ans.
08:56Bravo.
08:57On continue à dire ça.
08:58Mais on le dit.
08:59Et après, on dit quoi ?
09:00Rien.
09:01Ah ben oui, mais écoutez, c'est comme ça.
09:02Ça continue.
09:04Pourquoi ?
09:05Parce que je vais vous dire, la plus grande démagogie, c'est de refuser de couper dans les dépenses.
09:10Parce qu'en réalité, les politiciens, comment est-ce qu'ils pensent ?
09:12Ils se disent, fonctionnaires, c'est 5 700 000 personnes.
09:16On ne va quand même pas les brusquer.
09:18On ne va quand même pas dire qu'il y a trop de fonctionnaires.
09:20S'ils réfléchissaient un tout petit peu et qu'ils y travaillaient,
09:22ils sauraient que même les fonctionnaires trouvent qu'il y a trop de fonctionnaires.
09:26Il y a eu un sondage en 2021 où on interrogeait tous les Français.
09:29Une majorité de Français estimait qu'il y avait trop de fonctionnaires.
09:31Et on demandait ça aussi aux fonctionnaires.
09:33Et les fonctionnaires disaient bien sûr qu'il y a trop de fonctionnaires.
09:35Moi, j'étais dans la haute fonction publique.
09:37J'étais magistrate à la cour des comptes.
09:38Je ne connais pas un fonctionnaire qui peut vous dire les yeux dans les yeux qu'il n'y a pas trop de fonctionnaires.
09:43On est tous au courant.
09:44Pourquoi ?
09:45Parce que ce n'est pas les hommes, les individus qui sont le problème.
09:47C'est le système.
09:48C'est-à-dire qu'on est dans un système où on étouffe de la bureaucratie.
09:52Et la bureaucratie, c'est le contraire du service public.
09:55Le service public, c'est rendre quelque chose à un usager, au Français.
09:59Alors que la bureaucratie, c'est le bureau A qui va donner du travail au bureau B,
10:03qui va donner du travail au bureau C.
10:05Ça s'appelle les formulaires, ça s'appelle la paperasse, ça s'appelle les normes étouffantes.
10:08Et puis à la fin, aucun fonctionnaire ne s'y retrouve.
10:11Parce que quand quelqu'un s'engage dans la fonction publique,
10:13à la base, quand même, historiquement en France, c'était par sens de l'intérêt général.
10:18C'est pour rendre service aux gens.
10:19Et quand au bout de décennies de carrière,
10:22ils s'aperçoivent que finalement ils ont passé leur temps dans un bureau
10:25à remplir des dossiers, à remplir des documents, à tamponner des feuilles,
10:28à la fin, ils ne s'y retrouvent pas.
10:29Ce n'était pas le sens de leur métier.
10:31Donc, les politiques...
10:32– Oui, attendez Sarah, juste, vous avez été fonction publique,
10:35vous avez fait Sciences Po, vous avez fait l'ENA,
10:37vous avez marché sur la Cour des Comptes, vous avez même été en Libye,
10:40j'ai vu, vous n'avez pas qu'un stage dans l'ambassade de France en Libye,
10:43effectivement, avant d'aller en politique.
10:45Enfin, avant, non, vous avez l'UMP en 2012,
10:48donc vous avez commencé très jeune avec la politique.
10:51Mais on va parler justement de ce que c'est que la politique pour vous,
10:54mais je voudrais revenir à ça.
10:55Vous dites, mais au fond, il y a deux choses quand même.
10:58Pour les politiques, ils disent oui, mais quand ils disent 5 200 000 fonctionnaires,
11:01ils votent, leurs familles votent, ça compte.
11:04Les échéances électorales, ce n'est pas vous,
11:06ce n'est pas à vous que je dois enseigner les échéances électorales.
11:08Et deuxièmement, ils disent oui, mais écoutez, ça marche comme ça,
11:11on ne va pas quand même ficher tout ça en l'air.
11:14C'est ça le problème.
11:15– Voilà, donc moi, pourquoi je vous disais ça tout à l'heure ?
11:17Les fonctionnaires, quand ils s'engagent au début,
11:19au début de leur carrière, leur objectif c'est servir.
11:21Moi, si j'ai voulu passer l'ENA, ce n'était pas pour avoir un statut,
11:24c'était parce que, dans mon esprit,
11:26servir l'État, c'était servir la France.
11:28Et ensuite, j'ai découvert ce qu'était l'État.
11:30J'ai vu ces gabegies invraisemblables,
11:32j'ai vu ces problèmes structurels, cet étouffement,
11:35j'ai vu à quel point parfois l'État pouvait devenir l'ennemi du peuple,
11:38alors que l'objectif de l'État, c'est servir le peuple.
11:41Et quand on vit dans cette administration,
11:43ne croyez pas que les fonctionnaires en soient heureux.
11:45Et quand les politiques se disent, il ne faut pas braquer les fonctionnaires,
11:48on ne peut pas leur parler du fonctionnement de l'État,
11:50ils se trompent.
11:51Il y a beaucoup de fonctionnaires qui, parce qu'ils le voient,
11:53parce qu'ils le vivent, au contraire sont prêts à le changer.
11:56Ils ont envie de ça.
11:57Vous dites que la plupart ont un sens du collectif.
12:00Exactement.
12:01Pour vous donner des exemples de cette bureaucratie qui étouffe.
12:04De 1980 à 2024,
12:07notre nombre d'agriculteurs est passé de 1 200 000 à 400 000.
12:11C'est-à-dire qu'il a été divisé par 3.
12:13Sur la même période, de 1980 à 2024,
12:15le nombre de fonctionnaires au ministère de l'Agriculture
12:18est passé de 18 000 à 34 000.
12:20Il augmente par 2.
12:22C'est assez parlant.
12:23Et le pire, c'est qu'il y a une forme de cercle vicieux.
12:25Vous pouvez parler des autorités régionales de santé,
12:28par rapport aux hôpitaux, par rapport aux soignants.
12:31Combien ?
12:32Il y a en plus une forme de cercle vicieux.
12:35Plus vous mettez de fonctionnaires dans un ministère et dans des bureaux,
12:38plus vous aurez de normes.
12:39C'est comme ça.
12:40Moi, je vous l'avais cité, j'ai fait l'ENA.
12:43À l'ENA, il y a une matière qu'on nous enseigne,
12:45qui est l'une des plus importantes matières enseignées,
12:48ça s'appelle la légistique.
12:50Et la légistique, c'est la discipline qui apprend à rédiger des normes,
12:53rédiger des décrets, rédiger des lois.
12:55Donc imaginez qu'on nous forme à ça.
12:57Moi, j'aurais préféré qu'on me forme à alléger le code fiscal,
13:01alléger le code rural, évaluer les normes.
13:04Qui est passé du code là à là, du point de vue de la hauteur des normes.
13:07On a un code rural qui fait 3300 pages.
13:09Il n'y a aucun député qui l'a lu,
13:11mais on va dire à un agriculteur qui se réveille à 5h le matin
13:13et qui se couche à minuit,
13:14nul n'est censé ignorer la loi.
13:16Vous devez avoir lu le code rural.
13:17On marche sur la tête.
13:18Moi, j'aurais aimé qu'on forme les hauts fonctionnaires plutôt à ça.
13:21Et ça, c'est possible.
13:22Je parle au passé, mais on peut le faire dès demain.
13:25Dès demain, on peut se dire maintenant,
13:27on aimerait que les hauts fonctionnaires soient formés à ça.
13:29On aimerait que le Parlement, au lieu de légiférer toute l'année,
13:33passe aussi une partie de son temps,
13:35et c'est d'ailleurs dans ses missions,
13:36une partie de son temps à évaluer les lois,
13:38à supprimer des normes, à alléger des codes.
13:41Ça, c'est tout à fait possible.
13:42Il faut que ça entre dans la culture de la France
13:44de ne pas toujours empiler un texte sur un texte,
13:47mais aussi de venir les évaluer, les supprimer, les alléger.
13:50On a un immense travail à faire.
13:52Je pense que le Parlement devra avoir une obligation de résultat sur ce sujet.
13:55Il devrait se fixer, la représentation nationale devrait se fixer
13:59un allègement, par exemple, de plus de moitié du code rural,
14:03un allègement de plus de moitié du code du commerce.
14:05On a beaucoup de choses à faire pour faciliter la vie des gens.
14:08Mais Sarah Knavaux, vous faites des vœux pieux.
14:10Là, vous vivez sur la planète Mars.
14:12Vous croyez qu'aujourd'hui, en France, mais en France en 2024,
14:16vous croyez qu'il y aura une majorité parlementaire ou autre pour changer la chose.
14:22C'est le problème.
14:23Ce que vous dites, c'est frappé au coin du bon sens.
14:25Je ne crois pas que beaucoup de gens vont discuter.
14:27Mais rappelez-vous qu'il voulait dégraisser le mammouth,
14:30il y a déjà 20-25 ans.
14:31Bon, le mammouth, il est plus obèse que jamais.
14:34Donc, comment faire ?
14:36Je veux dire...
14:37Alors, vous dites, est-ce qu'en 2024, c'est possible ?
14:39En 2024, peut-être pas, mais en 2027, certainement.
14:41En 2024, on est dans la situation que vous connaissez.
14:44C'est-à-dire qu'on a compris que ceux qui avaient eu des suffrages au sein de l'Assemblée nationale
14:50ne passaient pas leur temps à réfléchir à l'intérêt général,
14:53à réfléchir aux compromis qu'ils pourraient faire
14:56pour essayer d'avancer un tout petit peu dans le bon sens,
15:00dans le sens des Français, dans le sens des agriculteurs, par exemple,
15:02dans le sens des entrepreneurs,
15:04pour essayer de défendre les Français contre Bruxelles,
15:07pour essayer de combattre tout ce qui nous menace aujourd'hui,
15:11c'est-à-dire l'absence de frontières.
15:13On remarque qu'au lieu de ça, chacun est dans son petit coup politique.
15:17Donc, vous avez raison.
15:19En 2024, c'est peut-être pas le moment où on peut espérer ce grand basculement.
15:23Et vous croyez que en 2027, on peut bouger ?
15:24Alors, juste un mot.
15:25On va faire une petite pause.
15:27Sarah Knafo, on va continuer à parler,
15:29parce que c'est vraiment, parce qu'on touche au cœur du sujet,
15:33c'est comment faire de la politique
15:35et comment imposer une volonté politique,
15:38parce qu'on l'a vu, ce qui se passe à l'Argentine,
15:40ce qui se passe aujourd'hui aux Etats-Unis, etc.
15:42Il y a des choses qui peuvent être faites, heureusement.
15:44Mais comment ? On en parle tout de suite après cette petite pause.
15:47Et puis, si vous voulez interpeller André Bercoff ou Sarah Knafo
15:50sur un sujet qui vous importe, un seul numéro, le 0 826 300 300.
16:06Et offrez un cadeau qui a du sens sur callos-france.com.
16:10Callos présente
16:14Sud Radio, Bercoff dans tous ses états.
16:18Et nous sommes, et plus jamais, avec la députée européenne Sarah Knafo,
16:22reconquête, bien sûr.
16:24Et on était en train de parler, Sarah Knafo, du budget, justement.
16:30Enfin, de cette espèce d'extraordinaire.
16:32Enfin, moi, la dette, n'en parlons pas.
16:34On a, d'ailleurs, 70 milliards par an pour rembourser les intérêts de la dette.
16:39Mais la question que se posent les Français, c'est vrai, tout le temps,
16:42et on reçoit ici des questions aussi basiques.
16:45Mais où va cet argent ?
16:46C'est la question.
16:48Où va cet argent ?
16:49C'est la question.
16:50Et moi, en fait, pourquoi est-ce que j'essaye de donner, comme ça,
16:53des exemples de choses aberrantes ?
16:54Déjà, c'est pour leur répondre, voilà où va votre argent.
16:56On le disait tout à l'heure, mon métier, quand j'étais à la Cour des comptes,
16:58c'était d'inspecter tous les comptes de l'État,
17:00de regarder ministère par ministère.
17:02Et c'est vrai que quand on fait ce travail,
17:03quand on regarde ligne à ligne le budget,
17:05quand on regarde dans chaque programme, dans chaque mission,
17:07franchement, parfois, il y a de quoi s'arracher les cheveux,
17:09en se disant, mais c'est pour ça que les gens payent,
17:11c'est honteux, c'est l'argent des gens.
17:13Et quand on réfléchit, on se dit,
17:15un pays n'a de richesse que le travail des gens qui y vivent.
17:18Nous, notre seule richesse, en France,
17:20c'est le travail de chacun, ce qu'il a produit comme richesse.
17:23Ce qu'il produit, environ, à la fin de chaque année,
17:26c'est 2800 milliards d'euros.
17:27Ça, ça s'appelle le PIB.
17:29C'est la richesse qu'on produit.
17:30Et il faut savoir que sur ces 2800 milliards d'euros,
17:33l'État vient ponctionner, chaque année, 1300 milliards,
17:37en charges et en impôts.
17:38Presque la moitié, quoi.
17:39Presque la moitié.
17:40Et quand vous regardez, vous vous dites,
17:42non, mais c'est que les riches, ou c'est pas moi,
17:44je suis pas concerné, je paye pas d'hier, c'est pas vrai.
17:46Tout le monde est concerné.
17:47Riches, pauvres, jeunes, vieux, tout le monde est concerné.
17:50Et, pour vous prendre un exemple de la vie quotidienne,
17:53si aujourd'hui quelqu'un qui nous écoute gagne 2000 euros par mois,
17:56il faut qu'il sache déjà que la richesse qu'il a produite
17:59n'était pas de 2000 euros, mais de 4000 euros.
18:01Son patron, avant de le rémunérer, a dû débourser 4000 euros.
18:05Et la personne n'a vu que 2000 euros
18:07parce que l'État a déjà pris 50% des unédits qu'en charge
18:10avant même qu'il n'en voit la couleur.
18:12Et sur ces 2000 euros, il paye aussi des impôts.
18:14Voilà.
18:15Sur ces 2000 euros, il va payer 100 euros d'impôts sur le revenu.
18:18S'il fait deux pleins dans le mois, encore 100 euros de taxes.
18:21S'il fume, encore des taxes.
18:23Taxes poncières, impôts locaux, je vous passe des meilleurs.
18:26Et s'il dépense tout son salaire, c'est déjà 20% de TVA.
18:29C'est-à-dire que sur les 4000 euros de richesse qu'il a produite,
18:32à la fin du mois, il lui reste 1400 euros de pouvoir d'achat.
18:361400 euros pour acheter des vêtements à ses enfants,
18:38pour s'acheter des vêtements, pour payer son loyer,
18:41pour aller au restaurant, pour aller en vacances
18:43s'il peut encore le faire avec 1400 euros.
18:45Sur 4000 euros de richesse produite, l'État aura pris 65%.
18:49Et quand on regarde ce qu'il en fait,
18:51on se dit mais attendez, on devrait être un pays qui roule sur l'or.
18:54Quand on prend 1300 milliards aux gens de la richesse qu'ils produisent,
18:57on devrait arriver aux urgences, on est reçu tout de suite.
19:00On devrait avoir le niveau en mathématiques le premier du monde.
19:02Et à la place, qu'est-ce qu'il se passe ?
19:04On attend 6 heures aux urgences,
19:06quand on arrive dans un commissariat en laissant dépasser
19:08nos pauvres policiers, nos pauvres forces de l'ordre,
19:10à l'école, on a le niveau de maths plus bas que l'albanien.
19:13Il faut attendre que l'affaire soit réglée en justice, des années quelquefois.
19:17Parfois les gens meurent avant que leur dossier soit traité, soit instruit.
19:20Quand on voit que le niveau de mathématiques à l'école,
19:23on a un niveau plus bas que l'Albanie et que l'Azerbaïdjan.
19:26On aurait presque envie de sourire si en réalité c'était pas triste à ce point
19:30que de se dire, il y a 20 ans on avait le meilleur système de santé du monde.
19:33Vous vous rappelez, c'est ce que disait l'OMS.
19:35On avait la meilleure école du monde il y a 40 ans.
19:37On a été un pays qui a été capable de créer ses propres centrales nucléaires,
19:41de créer le TGV, qui était presque en avance
19:43sur ce qui plus tard est devenu Internet,
19:45après malheureusement on a loupé la vague.
19:47Avec le Minitel on était presque en avance.
19:49Quand on se rend compte que les Frères Lumière ont créé le cinéma,
19:52on a une histoire magnifique d'innovation, de progrès.
19:55Et là on est au milieu du guet.
19:57On voit des nations à l'ouest, à l'est,
19:59certaines sont en train de créer des fusées.
20:01Ils réfléchissent à aller sur Mars, pour ne pas citer Elon Musk.
20:04D'autres, pour ne pas citer la Chine, sont en train de créer des porte-avions.
20:07Et nous on se demande juste comment faire
20:09pour essayer de ne pas crouler sous notre dette,
20:12pour ne pas avoir nos taux d'intérêt qui dépassent ceux de la Grèce.
20:14C'est ce qui est en train de se passer.
20:16Vous avez peut-être vu qu'il y a deux semaines
20:17notre taux d'intérêt a dépassé celui de la Grèce.
20:19Donc on se dit, mais est-ce que c'est normal que la France en soit là ?
20:22Est-ce qu'on ne pourrait pas passer à d'autres questions ?
20:25Est-ce qu'on ne pourrait pas régler nos problèmes d'exigence vitale,
20:28mettre tout le monde d'accord sur cette question ?
20:30Et je ne suis pas sur la planète Mars.
20:31Quand je dis ça, je me dis que les gens qui font de la politique
20:34devraient avoir ça à cœur.
20:35Sinon ça ne sert à rien.
20:36Sinon il ne faut pas le faire.
20:37Justement, tout le problème est là,
20:39entre ce qu'on pense de la politique,
20:42ce qu'on voudrait de la politique idéale,
20:44vous savez, le pays idéal ou le pays réel.
20:46Et justement, je voudrais qu'on parle de politique.
20:48Vous dites, effectivement, que tout le monde devrait.
20:50C'est vrai.
20:51On se dit que dans une discussion,
20:52personne ne va vous dire
20:53qu'est-ce que vous racontez, c'est faux.
20:55Mais on revient toujours
20:57au terrifiant pépin de la réalité,
20:59comme disait Prévert.
21:00C'est que la politique,
21:02c'est comment faire pour que la politique,
21:05ou les gens politiques,
21:07évidemment, ils penchent à leur prochaine réélection.
21:09Regardez ce qui s'est passé.
21:10Ce n'est pas à vous, j'imprime.
21:11Vous vous rappelez de l'exemple de la législative.
21:13Ça a été fabuleux.
21:14Parce que c'était un exemple chimiquement pur
21:16des gens qui disent,
21:17mais de quoi vous parlez en parlant de politique ?
21:18Premier tour des législatives.
21:20Second tour, les magouilles,
21:22les marchandages,
21:23mais les plus visqueux,
21:25se sont passés.
21:26C'est-à-dire que le républicain votait pour le LFI.
21:29Le macroniste votait pour je ne sais pas qui.
21:32C'était...
21:33Et au vu au sur,
21:34avec un cynisme total,
21:36c'est même pas assez transparent.
21:38Donc, à partir de là,
21:40comment voulez-vous ramener
21:42les Français,
21:43ou en tout cas les Français,
21:44mais peut-être les autres,
21:45à la politique ?
21:46Voyons ça.
21:47Quand les Français ont vu ce spectacle,
21:4990% d'entre eux ont dit
21:51on est écœurés par la classe politique.
21:53Sondage du mois d'août.
21:5590% ont répondu
21:57les politiciens ne savent pas s'intéresser à nous
22:00et ne pourront pas régler nos problèmes.
22:02Quand on voit ce qui se passe aujourd'hui,
22:03je pense que le chiffre doit être à 100%,
22:05quand on les voit se chamailler
22:07entre quand on voit la gauche
22:09qui nous fait des scènes de ménage
22:10toute la journée à la télévision,
22:12alors ils se parlent entre eux.
22:13Nous, en réalité, on est extérieur à ça,
22:15on contemple, on tient la chandelle.
22:17Ils sont en train de se disputer
22:18et nous, on doit assister à ce triste spectacle.
22:20Franchement, je les mets tous dans le même sac.
22:22C'est toute la classe politique
22:23qui est responsable de ce triste spectacle.
22:25Alors moi, ce que j'ai envie de faire
22:26avec Reconquête,
22:27c'est d'être du côté des 90%.
22:28De dire aux Français
22:29non, on est d'accord avec vous.
22:30On est d'accord avec vous,
22:31c'est indigne ce qui se passe.
22:32C'est pas normal
22:33qu'à l'heure où on a des défis existentiels
22:35à régler,
22:36la seule chose dont la classe politique
22:38soit capable aujourd'hui,
22:39c'est de nous ressortir de la quatrième république.
22:41Les Français ont toujours été,
22:43depuis la quatrième république.
22:44Gouvernement tous les trois mois.
22:45Exactement.
22:46Et depuis la quatrième république,
22:47les Français ont toujours été étrangers
22:49à ce genre de calcul.
22:50C'est pas leur question.
22:51Je vous donne un exemple.
22:53Il y a deux semaines,
22:54j'étais au Parlement européen à Strasbourg
22:56et des agriculteurs de la coordination rurale
22:59sont venus devant.
23:00J'ai passé toute la journée avec eux.
23:02Et à la fin de la journée,
23:03l'un d'entre eux m'a dit
23:04mais vous allez faire comme tous les politiques,
23:06vous allez nous oublier demain.
23:07Je lui dis mais pas du tout.
23:08Appelez-moi tous les jours si vous voulez.
23:09Et au départ,
23:10un peu en plaisantant,
23:11on se dit très bien,
23:12on s'appelle tous les jours.
23:13Il me dit à quelle heure ?
23:14J'ai appelé moi tous les matins à 8h.
23:15Et depuis, on s'appelle tous les jours.
23:16Quand il y a eu ce moment de la censure,
23:17je me suis dit,
23:18c'est la bonne personne à qui demander.
23:19Je l'ai appelé,
23:20je lui ai dit
23:21qu'est-ce que t'en penses toi de la censure ?
23:22Est-ce que tu crois que les partis
23:24devraient s'entendre pour censurer Michel Barnier ?
23:26Il me dit mais sûrement pas.
23:27Nous notre question,
23:28c'est pas censure ou pas censure.
23:29Dans le peuple,
23:30c'est pas ça qu'on se demande.
23:31Nous ce qu'on se demande,
23:32c'est qu'est-ce qui peut avancer ?
23:33Quelle loi peut avancer demain ?
23:35Quelle réforme ?
23:36Est-ce qu'on va mettre tout le pays à l'arrêt ?
23:37Donc les questions que la classe politique
23:39se posent entre elles,
23:41ils se parlent entre eux en réalité.
23:43Ils sont sur BFM,
23:44ils se parlent entre eux.
23:45Et quand on parle aux gens dans le pays,
23:46c'est pas tant leurs questions,
23:47censure, pas censure.
23:48Eux se disent,
23:49à la fin du mois,
23:50est-ce que l'État va continuer de me raqueter ?
23:51À la fin du mois,
23:52est-ce que les agriculteurs
23:53vont être un peu aidés ?
23:54Est-ce qu'on va devoir subir le Mercosur
23:56dans quelques temps
23:57parce que les politiciens français
23:58n'ont pas su les défendre ?
23:59Ça, c'est les vraies questions
24:00que se posent les gens.
24:01Est-ce que mon fils à l'école
24:02va enfin apprendre à lire et à écrire ?
24:04Ou est-ce qu'il va revenir ?
24:05C'est pour ça que vous étiez contre la censure
24:07et vous l'avez dit.
24:08Enfin, vous étiez contre
24:09cette motion de censure à l'Assemblée.
24:11J'étais contre le fait d'être passif,
24:13d'attendre jusqu'à ce que le budget
24:14catastrophique soit présenté.
24:16Et à ce moment-là,
24:17on dit on censure parce qu'il n'y a rien de mieux à faire.
24:19Qui peut accepter un tel budget ?
24:21Je crois qu'il fallait,
24:22enfin à mon avis,
24:23il fallait crever l'abcès
24:24parce que ça aurait été la même chose.
24:25Vous savez très bien
24:26ce que présentait Barnier
24:27de ce point de vue-là.
24:28C'était indigne ce que présentait Barnier.
24:30Moi, ce que je veux dire,
24:31c'est que si on n'est pas capable
24:32de faire plier Barnier,
24:33est-ce qu'on pense vraiment
24:34que demain, on peut faire plier Bruxelles ?
24:35Est-ce qu'on pense vraiment
24:36que demain, on peut relever
24:37l'économie française ?
24:38Ce que je dis,
24:39c'est qu'il y avait deux mois
24:40pour faire plier Michel Barnier.
24:41Il y avait des moyens de le faire.
24:42À mon avis, il fallait mettre un marché
24:43clé en main.
24:45Vous voulez dire,
24:46si vous ne faites pas ça et ça,
24:47on vote la censure ?
24:48Exactement.
24:49Et dès le départ, c'est-à-dire
24:50si demain, c'est François Bayrou,
24:51lui dire, voilà,
24:52si à partir de septembre prochain,
24:53il n'y a pas de classe de niveau à l'école,
24:55on prévient tout de suite qu'on censurera.
24:56Si à partir de demain,
24:57Bruno Retailleau,
24:58s'il redevient ministre de l'Intérieur,
25:00ne donne pas instruction à ses préfets
25:02de ne plus naturaliser,
25:03on peut demander,
25:04dès demain,
25:05plus de naturalisation.
25:06On ne peut pas distribuer
25:07comme ça la nationalité française
25:08comme dans des paquets surprise
25:09parce qu'à la fin,
25:10on s'aperçoit du drame
25:11dans lequel ça nous met.
25:12Et ça, on peut le demander.
25:13Ça peut être du jour au lendemain.
25:14Des choses très concrètes.
25:15Il ne faut pas demander la Lune,
25:16comme vous avez dit,
25:17il ne faut pas vivre sur Mars.
25:18On ne fait pas de politique
25:19en dehors des réalités,
25:20ce que disait le général De Gaulle.
25:21Mais on peut demander
25:22cinq, six choses concrètes, précises.
25:24Parce qu'à la fin,
25:25les Français se disent juste
25:26qu'est-ce que j'y ai gagné ?
25:27C'est vrai,
25:28mais ce que vous dites,
25:29ça s'appelle l'art du deal
25:30comme le pratiquait,
25:31peut-être pas le pratiquait
25:32un certain Donald Trump.
25:33Nous avons, je crois,
25:34nous avons Cédric avec nous.
25:37Bonjour Cédric.
25:38Bonjour André Berckhoff.
25:39Bonjour madame Nafo.
25:40Je suis très content
25:41de vous avoir au téléphone
25:42parce qu'effectivement,
25:43je vous ai suivi
25:44lors du dernier débat politique
25:47où on vous a laissé parler quelques temps,
25:49mais effectivement,
25:50c'était plus compliqué
25:51d'avoir la parole qu'autre chose.
25:53J'ai trouvé ça ahurissant.
25:55Et effectivement,
25:56je vous rejoins complètement
25:58quand je vois tous les milliards
26:00qui sont dépensés
26:01et vous ayant été magistrate
26:03à la Commission des comptes.
26:05Je trouve qu'il faudrait peut-être
26:07qu'on puisse dire aux Français
26:08vraiment tout ce qui est dépensé.
26:10Je pense aux 155 milliards
26:12qui ont été dépensés pour le mobilier.
26:14Je pense que c'est le nouveau mobilier
26:15qui a dû...
26:16Millions, millions, millions,
26:17pas milliards.
26:18155 milliards.
26:19Milliards ?
26:20155 milliards.
26:21Oui, regardez bien.
26:22Pourquoi ?
26:23Pour quel mobilier ?
26:24Pour le mobilier des fonctionnaires.
26:26Donc je pense qu'en fait,
26:27ça a dû...
26:28Ils ont éludé un petit peu le problème
26:30par rapport à ça
26:31parce qu'effectivement,
26:32ça vient de...
26:33On va regarder les chiffres,
26:34mais ce que vous dites...
26:35Je comprends, Cédric,
26:36mais on va regarder.
26:37Mais ce que vous dites, vous...
26:38Voilà.
26:39Ce que je veux dire, moi,
26:40c'est qu'il y a trop d'argent
26:41qui sont dépensés,
26:42trop de privilèges
26:43qui sont donnés aux gens,
26:44des privilèges aux députés
26:46qui ont des enfants
26:47qui ont moins de 3 ans.
26:48Ils ont droit à 300 les brouettes d'euros
26:50pour pouvoir faire garder des enfants.
26:52Moi, je n'y ai même pas droit.
26:54Je ne gagne que 1 500 balles.
26:55Je ne peux même pas me faire garder mes enfants.
26:57Et eux, ils gagnent plus que 100 000 euros.
26:59Plus.
27:00Autre chose,
27:01mais c'est ahurissant
27:02et les gens piquent dans la caisse,
27:04ils dépouillent la caisse
27:05et puis après, on va nous dire,
27:06à nous, Français,
27:07vous allez vous serrer la ceinture.
27:09Lâchez-vous.
27:10Et on veut vivre encore mieux.
27:12Non, ce n'est plus possible.
27:13Ce n'est plus possible.
27:14Et heureusement que vous êtes là
27:16et j'espère que vous allez continuer
27:17parce que je vous suis sur les réseaux.
27:19Je trouve ça énorme ce que vous faites.
27:21Continuez parce qu'on a besoin de vous
27:23pour ouvrir la boîte de Pandore
27:24et que nous, Français,
27:25on se rende compte
27:26parce que moi, je le sais,
27:27mais il y a beaucoup de gens
27:28qui ne le savent pas.
27:29Tout l'argent qui est dépensé
27:31pour les autres,
27:32mais pas pour nous.
27:33Et ça, ça devient ahurissant.
27:35Merci Cédric.
27:36Merci.
27:37Peut-être qu'on va prendre aussi Sophie.
27:39Je peux répondre à Cédric ?
27:41Je peux répondre d'une phrase à elle ?
27:42Oui, allez-y.
27:43D'abord, ça donne envie d'applaudir.
27:45Je suis évidemment 100% d'accord avec lui.
27:48Ce qu'il y a de plus choquant
27:49dans la classe politique
27:50et aujourd'hui dans l'administration
27:52et la bureaucratie en général,
27:53c'est qu'on demande en permanence
27:55des sacrifices aux Français
27:56alors que l'État et les élites,
27:58elles, ne font aucun effort.
28:00La première entité chargée
28:02de faire des efforts,
28:03c'est l'État aujourd'hui.
28:04Chargée de réduire ses dépenses
28:06de manière drastique.
28:07On peut couper partout, vraiment.
28:09Sans toucher à un centième
28:11du service public
28:12qui est vraiment rendu aux gens.
28:13Au contraire, il faut améliorer
28:14le service public.
28:15Mais il y a des gabegies partout
28:16et Cédric a raison.
28:17Et moi, je demande,
28:18évidemment en comparaison des Parisons,
28:20mais je demande de suivre
28:21ce que fait Xavier Millet en Argentine.
28:24C'est extrêmement intéressant
28:25ce qui se passe.
28:26Juste, on va peut-être prendre Sophie.
28:28Bonjour Sophie.
28:29Oui, bonjour.
28:30Bonjour Madame la députée.
28:31Bonjour Monsieur Bercoff.
28:33Donc, voilà.
28:35Mon intervention va être
28:39approfondir ce que disait
28:41l'auditeur précédent.
28:42Évidemment, c'est toujours facile
28:44de faire beaucoup
28:46avec l'argent des autres.
28:47Il faut oublier que
28:49tous ces gens qui nous font
28:51des grands projets,
28:52c'est quand même l'argent du contribuable.
28:54D'ailleurs, pour une petite anecdote,
28:56j'ai été à une inauguration
28:58il n'y a pas très longtemps
29:00et j'entendais dans les discours
29:01de nos élites,
29:02merci Monsieur le député,
29:04merci Madame la...
29:06Merci Monsieur le Président
29:08du Conseil départemental.
29:10Il faut quand même savoir que ces merci,
29:11ce n'est pas à eux que ça leur revient,
29:12c'est à nous.
29:13Parce que moi, je me lève tous les matins
29:14comme tant de Français
29:16et donc ces merci,
29:17moi je me les accapare.
29:19Je vais vous dire une petite anecdote
29:20et j'arrêterai jusque-là
29:21parce que sinon,
29:22il me faudrait l'antenne toute la journée.
29:24Une petite gabegie
29:25sur la région Occitanie.
29:27On a vu apparaître
29:29dans quasiment tous les villages d'Occitanie
29:31un petit panneau à l'entrée
29:33de chaque bourg.
29:34Ici, la région Occitanie
29:36soutient le bourg local.
29:38Un petit panneau rouge
29:40qui ne fait pas grand-chose,
29:42c'est 40 sur 20 à l'entrée
29:44mélangé avec nos panneaux
29:46d'agglomération.
29:48Ça a coûté quand même
29:501,380,000 euros.
29:52Pour l'Occitanie.
29:55Ça c'est sûr,
29:57c'est une petite
29:59perle, une petite larme
30:01des citoyens.
30:02Mais par contre,
30:03je pense, M. Bercoff,
30:05je vous écoute tous les jours
30:07avec tout ce que vous dénoncez
30:09et quand je vois le peu de choses qui avancent,
30:11parce que franchement,
30:12la moitié de nos politiques
30:14devraient être à l'ombre.
30:16Carrément.
30:18Juste un mot là-dessus.
30:20Vous savez, effectivement,
30:22vous savez, c'était Bolivar qui disait
30:24quand tu l'as demandé, Simon Bolivar,
30:26le grand couguin de l'Amérique latine,
30:27on lui demandait
30:28qu'est-ce que vous avez fait à la fin de votre vie ?
30:29Et il disait, j'ai labouré la mer.
30:31Bien sûr que c'est difficile,
30:33bien sûr que c'est long,
30:34mais chacun à sa manière,
30:35et vous aussi,
30:36doivent contribuer
30:38à améliorer les choses.
30:39Vous savez, c'est toujours pareil,
30:40c'est l'espoir au-delà du désespoir.
30:42Mais ça racle la peau, effectivement.
30:44Bon, il faut dire,
30:45il ne faut pas tomber aussi en disant
30:47oui, mais il y a des gens qui devraient être
30:49effectivement mieux payés,
30:51je dis mieux payés que d'autres,
30:52il n'y a pas d'égalité de traitement,
30:53on ne va pas tomber dans cette démagogie-là,
30:55et vous le savez très bien.
30:56En revanche, effectivement,
30:58je me dis,
30:59juste avant de prendre la pause,
31:01est-ce qu'il n'y aurait pas
31:02un audit à faire
31:03avec la technologie d'aujourd'hui,
31:05comme on fait, par exemple,
31:06pour la copropriété.
31:07On est copropriétaires de la Maison France.
31:09On élit nos syndicats.
31:11On paye nos charges,
31:13les impôts.
31:14Mais quand je suis dans une maison d'appartement,
31:17je sais ce que j'ai dépensé,
31:18et on me dit,
31:19voilà où est parti votre argent.
31:21Comment faire pour qu'on ait cette transparence,
31:23effectivement,
31:24qui me paraît indispensable,
31:25et sinon les affrontements seront là.
31:27On se retrouve juste après cette petite pause.
31:29Et alors juste avant,
31:31on va jouer avec le grand sapin de Noël
31:33Sud Radio,
31:34parce que pour votre anniversaire,
31:35on va essayer de guetter quelqu'un.
31:37Alors c'est le moment pour vous d'ouvrir
31:38votre cadeau de Noël en direct sur Sud Radio.
31:40Vous gagnerez peut-être
31:41votre carte cadeau d'un montant de 200 euros
31:43chez Maison Scarlett,
31:45la marque française numéro 1
31:46de boîte à bijoux et boîte à montres,
31:47votre montre intelligente,
31:48offerte par Sud Radio
31:50et la Confédération des Buralistes,
31:52ou encore de nombreux autres cadeaux
31:54qui vous attendent au pied du grand sapin de Noël,
31:56Sud Radio.
31:57Alors pour gagner,
31:58appelez-nous maintenant 0 826 300 300.
32:00Si vous êtes le douzième appel,
32:02c'est gagné.
32:030 826 300 300.
32:05Bonne chance.
32:06Sud Radio,
32:07votre attention est notre plus belle récompense.
32:10Vous faites du bien à tellement de personnes.
32:12Vous ne pouvez pas vous imaginer,
32:13c'est formidable.
32:14Il faut que cette édition dure très longtemps.
32:16Merci, merci Sud Radio.
32:18Sud Radio, parlons vrai.
32:20Callos, créateur de vêtements, bijoux et accessoires français.
32:24Soutenez l'artisanat patriote
32:26et offrez un cadeau qui a du sens
32:28sur callos-france.com.
32:30Callos présente...
32:34Sud Radio, Bercov dans tous ses états.
32:39Sarah Knafo, toujours avec nous,
32:41députée européenne aujourd'hui.
32:44Vous siégez au sein du groupe politique du Parlement européen
32:47qui s'appelle d'ailleurs le groupe...
32:49Europe des Nations souveraines.
32:51Europe des Nations souveraines, voilà.
32:52Alors justement, parlons d'Europe des Nations souveraines.
32:54Est-ce que...
32:56Finissons un peu là-dessus.
32:57Vous savez qu'on pourrait parler...
32:58Vous savez ce qu'il se passe avec l'Europe.
33:00La Cour européenne des droits de l'homme
33:01qui dit qu'il ne faut plus renvoyer personne
33:03puisque si vous renvoyez quelqu'un,
33:04ce n'est pas possible.
33:05Au Danemark, avec le trafiquant de drogue,
33:07de cocaïne qui a pu revenir
33:09alors qu'il était célibataire.
33:10On a dit non, c'est pour le regroupement familial.
33:13Et puis la Roumanie, ce qu'il se passe en Roumanie
33:15et ce qu'il se passe avec Ursula von der Leyen
33:18et les SMS et Bourla et tout ça,
33:20on en a beaucoup parlé.
33:21Ça veut dire que, non pas l'Europe,
33:23mais l'UE ou la Commission européenne,
33:25c'est un bateau qui tangue drôlement.
33:28Et on voit très très bien les coups de broutoir
33:30que certains peuvent...
33:32Et Trump qui va nous mettre au mur en disant
33:34payez, mais tant que vous voulez être protégés, payez.
33:37Mais alors, Zaraq Nafo,
33:39ce Parlement où vous y êtes maintenant,
33:41honnêtement, à quoi ça sert ?
33:43À quoi il sert par rapport
33:45aux 400 millions d'Européens,
33:47c'est pas seulement les Français,
33:48qui par exemple ont demandé
33:50un amendement qui avait été déposé,
33:52vous savez, pour la transparence,
33:54non pas seulement des SMS,
33:56mais des contrats avec Pfizer,
33:57pour ne parler que de 140 milliards.
33:59Les deux tiers du Parlement européen
34:00ont refusé la transparence.
34:02Alors on se dit, mais ce Parlement européen,
34:04il représente qui, quoi, quel peuple ?
34:06Alors, malheureusement,
34:08pour une souverainiste française,
34:10le Parlement européen sert à beaucoup de choses.
34:12Parce que 80% des lois
34:14que nous adoptons en France
34:16chaque année, sont directement
34:18tirées de ce qui arrive du Parlement européen.
34:2080% ?
34:2280% sont des transpositions,
34:24parfois même, c'est sûr,
34:26transposées en France, vous connaissez ce problème,
34:28c'est-à-dire que la bureaucratie française
34:30vient charger la barque, mettre encore plus de normes
34:32que ce que disait l'Union européenne,
34:34mais ça vient initialement de Bruxelles,
34:36et donc nous, notre rôle
34:38au sein du groupe Europe des Nations souveraines,
34:40c'est de défendre les peuples européens
34:42contre tous les idéologues
34:44contre les fédéralistes
34:46européens qui
34:48ne pensent qu'à avancer de plus en plus,
34:50passer des prochaines étapes dans l'idéologie
34:52fédéraliste, alors que nous,
34:54on reste attachés à nos agriculteurs
34:56quand il s'agit du Mercosur,
34:58à nos entrepreneurs quand il s'agit de nouvelles
35:00normes d'écologie punitive,
35:02et on essaye, au quotidien,
35:04de faire supprimer
35:06les normes que la Commission voudrait imposer,
35:08de les amender, d'en choisir d'autres,
35:10je vous donne un exemple, les Verts
35:12voulaient démunir le programme ITER de certains
35:14financements, le programme ITER c'est ce qui peut permettre
35:16demain de créer la fusion nucléaire,
35:18et les Verts voulaient démunir ce programme
35:20par pure idéologie,
35:22alors même qu'on sait que ça n'émet pas de carbone,
35:24anti-nucléaire, et donc typiquement
35:26c'est sur ce genre de sujet qu'on se bat,
35:28on arrive à obtenir des majorités
35:30avec toute la droite
35:32au Parlement européen, donc pour ces raisons,
35:34je dirais malheureusement
35:36ça sert à beaucoup de choses, heureusement parce que
35:38je serais mal à l'aise d'être payée à rien faire,
35:40c'est pas du tout mon genre, mais malheureusement
35:42parce qu'en tant que souverainiste, j'aimerais quand même
35:44que notre destin se décide plutôt à Paris
35:46qu'à Bruxelles.
35:48Et à votre avis, vous n'êtes pas, vous, pour dire
35:50que la France retrouve sa souveraineté,
35:52y compris par un choc
35:54bruxitaire, je dirais, avec le Parlement.
35:56Alors moi je suis tout à fait
35:58pour que la France retrouve sa souveraineté,
36:00et pour lister les urgences vitales
36:02qu'on a. Pour moi, si on devait
36:04en citer comme ça rapidement, je dirais
36:06la première, c'est la maîtrise
36:08de nos frontières, et la maîtrise
36:10de notre identité, de
36:12qui nous recevons, qui nous accueillons.
36:14Si on décide de ne plus accueillir, on doit avoir le droit
36:16de le faire. Et quand on voit que c'est possible
36:18au sein de l'Union européenne, on regarde les autres
36:20nations, alors elles sont attaquées, je vous dis pas le contraire,
36:22si on prend la Hongrie, si on prend la Pologne,
36:24si on prend le Danemark, ils y arrivent.
36:26Ils arrivent à ne pas accueillir chez eux.
36:28Et ça leur vaut beaucoup d'attaques.
36:30C'est faisable, au sein de l'Union européenne,
36:32vous voyez les exemples qu'on a autour de nous.
36:34Le deuxième exemple que je citerai,
36:36ce serait l'industrie. L'industrie,
36:38parce que c'est nos emplois, parce que c'est la promotion
36:40sociale, parce que ça fait aussi partie de la
36:42puissance d'un pays, on voit les Etats-Unis
36:44qui veulent remonter la pente avec Trump, ça se
36:46joue aussi sur la réindustrialisation du
36:48pays, sur le fait de continuer à produire
36:50chez nous ce dont nous avons besoin.
36:52Et on a vu au moment du Covid, à quel
36:54point on était à la merci de tous
36:56les vents contraires quand on avait arrêté de produire
36:58sur notre sol. Donc sur l'industrie, là aussi,
37:00intérêt d'enjeu vital.
37:02On pourrait en citer plusieurs autres.
37:04Évidemment l'agriculture qui est un secteur essentiel.
37:06Et vous dites que c'est faisable au sein
37:08du... Je veux dire, on peut arriver au sein
37:10du Parlement européen à
37:12disons pas changer complètement la donne, mais
37:14la modifier. Franchement. Alors on a besoin
37:16d'avoir à la tête de la France quelqu'un qui
37:18pousse dans ce sens-là quand même. C'est pas seulement
37:20au sein du Parlement européen, c'est quand même le peuple
37:22qui doit parler et donner un mandat clair à quelqu'un.
37:24Moi ce que je dis, c'est que sur ces sujets
37:26d'intérêt vitaux, il faut être capable
37:28de dire un peu comme le général De Gaulle l'a fait
37:30en son temps, il faut être capable de dire
37:32nous, c'est ce qu'on veut.
37:34On est la France. On est quand même
37:36un pays contributeur net à l'Union
37:38européenne. Si la France s'en allait, ce serait
37:40une onde de choc, ça détruirait toute l'Union européenne.
37:42Donc on a nous aussi un peu l'arme nucléaire
37:44dans la main pour pouvoir dire voilà
37:46ce qu'on veut. Et il faut être capable de dire
37:48si dans les 6 mois, ce qu'on demande
37:50ne nous est pas accordé,
37:52alors on violera les traités.
37:54Et ça c'est une onde de choc. Et personne ne l'a
37:56jamais tenté. Donc avant de penser tout de suite
37:58au Brexit, personne n'a jamais dit ça.
38:00Personne au pouvoir, à la tête de l'État
38:02n'a pu regarder Van der Leyen dans les yeux
38:04et lui dire on demande des changements
38:06sur le nucléaire par exemple,
38:08sur l'immigration, et si on n'obtient pas
38:10ces changements, alors on violera les traités,
38:12on violera ces règles-là. Il faut être capable
38:14de le dire parce que je crois que
38:16un homme d'État, une femme d'État, c'est
38:18quelqu'un qui est capable parfois de susciter
38:20la crise pour régler un problème.
38:22De fuir toutes les crises.
38:24Donc rendez-vous en 2027 ?
38:26Pour Éric Zemmour et pour vos conquêtes,
38:28j'espère, mais je ne peux pas
38:30annoncer sa candidature à sa place.
38:32C'est clair. Rendez-vous en 2027,
38:34ce qu'il y a c'est que 3 ans, ça va être long.
38:36Et il peut se passer des choses avant,
38:38comme vous le savez Sarah Knafo.
38:40On verra qui vivra, verra, et qui votera, verra.
38:42C'est bien ça. Merci beaucoup.
38:44Merci André Bercoff. Bel anniversaire encore.
38:46Merci.
38:48Et puis nous allons accueillir tout de suite
38:50Frédéric de Toulouse pour notre grand sapin
38:52de Noël Sud Radio. Bonjour Frédéric.
38:54Oui, bonjour. Merci de m'accueillir
38:56parmi vous. Frédéric, vous avez
38:58été sélectionné car vous êtes le
39:0012ème appel. Et derrière
39:02ce chiffre 12, aujourd'hui, vous gagnez
39:06votre BD de Mike Horn,
39:08l'aventurier de l'impossible
39:10chez Michel Laffont. Alors vous partirez
39:12à l'aventure avec Mike Horn
39:14à travers plusieurs de ses expéditions.
39:16La descente du fleuve Amazon à la nage,
39:18le tour du monde en suivant l'équateur
39:20ou encore la traversée du cercle
39:22polaire arctique. En tout cas,
39:24félicitations à vous Frédéric.
39:26Merci beaucoup.
39:28Merci Frédéric. Et très bonne fête.
39:30Et très bonne fête à vous.
39:32Et puis le grand sapin de Noël Sud Radio continue
39:34tous les jours jusqu'au 27 décembre.
39:36Restez connectés sur Sud Radio toute la journée
39:38et doublez vos chances en vous connectant sur nos réseaux sociaux
39:40et sur sudradio.fr.
39:42Et on va se retrouver dans un instant
39:44sur Sud Radio, dans la culture, dans tous ses états.
39:46Je suis André Bercoff et aujourd'hui nous recevons
39:48Laurent Gérard. Il se produit
39:50jusqu'au 4 janvier au Casino de Paris
39:52avec son nouveau spectacle
39:54Laurent Gérard se met à table dans lequel
39:56il égratigne tous azimuts
39:58des politiques au vegan en passant
40:00surtout par les réseaux de cas sociaux.
40:02André Bercoff,
40:04et c'est une bonne...
40:06un bon moment de rigolade.
40:08C'est mieux que ça. C'est que Laurent Gérard,
40:10vous savez, il nous accompagne depuis déjà 25 ans.
40:1230 ans.
40:14Il a de la bonne chaire.
40:16Il a de la bonne chaire.
40:18Et surtout, surtout, surtout,
40:20on ne s'ennuie jamais avec lui.
40:22Et vous allez pouvoir le constater
40:24dans quelques instants
40:26après les informations.
40:30Sud Radio, Bercoff dans tous ses états.
40:34Avec Callos, créateur de vêtements, bijoux
40:36et accessoires français.
40:38Soutenez l'artisanat patriote
40:40et offrez un cadeau qui a du sens
40:42à tous-france.com