Nathalie et Luc Brouant travaillent le charolais sans cornes depuis 10 ans. Actuellement, le couple a 80 % de produits non cornus.
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00:00Je me suis lancé sur le sang-corne, c'est parce que je n'aime pas du tout écorner les petits veaux,
00:04donc je me suis dit pourquoi pas prendre cette opportunité pour éviter un peu un désagrément
00:11pour les animaux et on avait eu au début avec des cornes, on a eu des vaches qui s'étaient
00:17fait des animatomes et donc ça m'avait un peu sensibilisé à ce problème là.
00:30Alors tout ça pour le bien-être animal et le bien-être humain aussi au travail,
00:35je trouve que les animaux sont plus plaisants, moins agressifs entre eux et envers nous aussi
00:43et c'est des animaux qui se laissent approcher plus facilement je dirais maintenant le fait
00:50de ne pas avoir de cornes. Ça fait déjà plus de dix ans qu'on essaye de lancer le sang-corne
00:56avec des hauts et des bas parce que la génétique n'était pas encore assez stabilisée et on voulait
01:01garder toujours les aptitudes avec l'âge des animaux avec une bonne génétique mais en mettant
01:08du sang-corne avec quelques des fois des problèmes qui étaient au début du sang-corne, qui étaient
01:14des animaux qui n'étaient pas assez développés et qu'on a réussi à stabiliser et maintenant avec
01:18la génétique on a réussi à faire au moins aussi bon que les autres. J'ai sélectionné un petit peu
01:23les vaches et les taureaux et donc parce que nous ayant une bonne carte génétique on n'avait pas
01:31voulu descendre le troupeau donc il a fallu qu'on œuvre et vraiment qu'on demande de l'appui de
01:37Orygène Plus pour faire des bons accouplements. Et donc là maintenant on a vraiment des produits
01:44qui poussent bien donc pour tout ce qui est femelle on est environ à un GMQ de 1,3 et pour
01:52les mâles 1,4, 1,5. On a toujours gardé la facilité de naissance, de la production de lait,
02:00de forme aussi, de muscles et autres donc tous ces critères-là n'ont pas été dévalorisés. On a
02:07essayé de faire au mieux pour garder tout cet aspect de la charlaise, la bête à viande. Là on
02:13arrive à les veaux à avoir 80% de sang-corne, de veaux qui sortent sang-corne en ce moment,
02:20cette saison. L'année dernière on était plutôt à 50-60, on arrive à 80 et l'objectif c'est de
02:26passer à 100% de ne pas faire d'écornage du tout. A huit jours là je fais de l'écornage à base de
02:33pâtes et donc je vérifie si, bon actuellement j'en ai plus beaucoup à faire mais je vérifie
02:39si les petits veaux à huit jours ont des cornes et s'il faut je fais le nécessaire pour éviter la
02:46pousse. Alors c'est par le génotypage qui est fait sur les genisses, les laitonnes, on commence
02:51à faire du génotypage systématique sur tous les animaux et après d'aller près les origines on va
02:56faire le plan d'accouplement avec du sang-corne pour éviter la consanguinité et c'est de stabiliser
03:03le sang-corne donc vraiment à mettre de l'homozygote sur les animaux qu'on veut absolument avoir du
03:08sang-corne et d'ici un an ou deux on arrivera je pense à avoir que du sang-corne partout. On sait
03:14qu'avec des animaux qui ont des bases sang-corne on peut mettre un peu de
03:20cornue dessus parce qu'on sait que ça va sortir sang-corne et ça va, comment dire, stabiliser
03:26des fois les aptitudes derrière parce que le but vraiment c'est ce qu'on veut, c'est garder
03:31quand même un bon niveau génétique.
03:38On a un troupeau donc avec une bonne génétique
03:40et ce qu'on fait on vend beaucoup de reproducteurs donc avec des bons papiers et dont un petit
03:48jackpot qui est passé auprès d'Origene Plus et également les femelles donc comme on veut
03:53faire des vélages sur septembre, octobre voire mi-novembre ensuite toutes celles qui ne sont pas
03:57dans la date on les vend comme reproductrices et donc souvent c'est des critères qui intéressent
04:03quand même beaucoup de jeunes éleveurs qui se lancent aussi dans le troupeau à l'étang.