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François-Xavier Kozan a réagi, sur CNEWS, jeudi 19 décembre, sur le procès des viols de Mazan : «Il y a un vrai souci dans la prise en charge des plaintes».

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Transcription
00:00Jean-Marc, bonjour à tous. Alors, moi, je vais essayer d'être honnête intellectuellement.
00:05Je pense que c'était le procès de l'époux de Mme Pellicot et de tous ces hommes qui se sont associés à ces dérives.
00:14Donc aujourd'hui, il y avait une partie civile, c'est Mme Pellicot.
00:19Juste pour l'anecdote, moi, je suis allé régulièrement plaider à Avignon ces derniers temps,
00:24et donc j'ai croisé tout ce brouhaha.
00:26Je ne suis pas sûr que cette organisation un peu agitée devant le tribunal ait été utile.
00:35Par contre, j'entends parfaitement le malheur de ces femmes, qui sont là pour d'autres raisons.
00:42Elles ont profité de la médiatisation de cet événement horrible pour venir s'exprimer
00:47et porter leur propre parole qui peut-être n'a pas été entendue antérieurement.
00:52Et ça, je pense que ça révèle un autre problème, qui est celui de la prise en charge de la parole des femmes
00:58qui poussent la porte d'un commissariat ou d'une gendarmerie pour venir parler de leur propre expérience
01:04et espérer obtenir de l'aide.
01:06Parce qu'effectivement, il y a, je pense, un vrai souci dans la prise en charge des plaintes qui sont déposées par des femmes,
01:12surtout, et c'est quelque chose que je vois trop régulièrement,
01:17lorsque ces femmes sont des femmes qui viennent expliquer qu'elles ont pu être violées par leur propre mari.

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