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Les invités de #HDPros2 débattent des grands thèmes de l'actualité. Présenté par Pascal Praud du lundi au jeudi et Julien Pasquet le vendredi.

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Transcription
00:00Bonjour à tous, quel bonheur de vous retrouver et de vous souhaiter une joyeuse année,
00:04amour, santé, réussite dans tous vos domaines.
00:09Et on était déjà là ce matin, nous sommes de retour.
00:11Laurence Ferrari était là, bien sûr, qui vous a souhaité la bonne année.
00:14Ce soir, nous sommes avec Elisabeth Lévy, avec Sarah Salman,
00:19avec Nathan Devers et avec Éric Revelle.
00:21Tout va bien ?
00:22Très bien.
00:22Qu'est-ce qui vous fait partie de ceux qui ont des résolutions ?
00:26Par exemple, vous, je sais que vous souhaitiez être maire de Lacroix.
00:28Oh, non, mais non, mais non.
00:31Vous nous avez dit…
00:32Est-ce qu'il y a des résolutions au début d'année ?
00:33Est-ce que vous vous dites, voilà, je ne vais pas fumer, je vais boire,
00:37je vais arrêter de boire, je vais…
00:38Je vais essayer de faire un peu plus de SPO.
00:40De SPO ?
00:40Oui.
00:41Voilà, est-ce que vous avez une résolution ?
00:42De rigoler le plus possible, de rire le plus possible de l'année.
00:47De sourire, l'actualité n'est pas toujours souriante, mais Sarah, est-ce que vous avez…
00:50De réussir le plus possible.
00:52Oui, mais réussir, c'est tellement large, réussir quoi, réussir comment ?
00:55Vous savez, je ne fume déjà pas, je ne bois déjà pas, je fais déjà tout bien, donc…
00:59Je ne suis pas sûr que ce soit une… On a le droit de…
01:02Ce n'est pas mal, de temps en temps, de prendre un verre de vin ici.
01:05Je n'en ai jamais vu de même.
01:06C'est vrai ?
01:06Oui.
01:07Bon.
01:07Vous ne voulez pas qu'on…
01:08Vous avez forcément raison pour vous, comme dit l'autre.
01:10Nathan Devers, une résolution ?
01:13M'habiller mieux au prochain 31 décembre.
01:16Je vous ai vu le 31 décembre, je vous assure, j'ai eu une alerte.
01:21Moi, c'est la coiffure qui m'a interpellée, je vous l'ai dit trois fois.
01:24Mon chien est tellement un chien, t'es allé sous son lit, il a hurlé à la mort pendant des…
01:28Et il réclame l'indulgence du philosophe.
01:30Voilà, c'est ça, j'vous l'ai dit.
01:32Elle est faite pour des raisons philosophiques, exactement.
01:34Bon, les deux cambrioleurs, on va commencer par évidemment un fait divers,
01:39qui n'en est peut-être pas l'un d'ailleurs.
01:40Les deux cambrioleurs sous OQTF ayant commis un vol au préjudice d'une pharmacie à Évry-sur-Seine,
01:45dans la nuit du 24 au 25 décembre, ont été interpellés cette nuit,
01:50alors qu'ils tentaient de commettre un vol à la roulette à Thiers.
01:53Vous entendez bien, donc ils font un premier vol, ils sont relâchés,
01:57tu sais pas pourquoi, deux OQTF, ils sont relâchés et ils en refont la même chose, deux jours plus tard.
02:02Donc évidemment, ça ne peut pas fonctionner.
02:04C'est logique.
02:04Évidemment, ça ne peut pas fonctionner.
02:06Voyez ce sujet si emblématique de notre moment, que dites-vous ?
02:11Non, je pensais qu'il faisait un concours, c'est « Jamais deux sans trois », ou un truc de ce type.
02:14Alors là, quand même, le parquet de Créteil, les amis, manifestement…
02:18Les compagnes immédiates, le trois.
02:20Voilà, mais voyez ce sujet de Marie-Victoire Diodonie,
02:22parce que tu te dis, en fait, tu te pinces.
02:27Les vols se suivent, mais ne se ressemblent pas, du moins concernant la réponse judiciaire.
02:32Quelques jours après avoir braqué une pharmacie dans la nuit de Noël,
02:36deux individus tentent de voler un véhicule.
02:38Lors de la première interpellation en flagrant délit,
02:41ils sont relâchés faute de place en centre de rétention.
02:44Mais lors de la seconde, ce jeudi, le vent semble avoir tourné.
02:47Ils seront jugés ce vendredi en comparution immédiate.
02:50D'abord classée sans suite, la procédure avait finalement été réouverte par le parquet.
02:55Mais le mal est fait.
02:56La situation indigne ravive de nombreux débats.
02:59La surpopulation carcérale, l'exécution des expulsions,
03:03ou encore la prévention de la récidive.
03:05On a là des individus qui ont recommencé, qui ont réitéré.
03:08Et il faut rappeler que même après la détention,
03:10on a en France des taux de récidive qui sont impressionnants.
03:13Il y a une personne sur trois qui sort de détention,
03:16qui est amenée à récidiver dans l'année qui suit.
03:20Et dans les cinq ans qui suivent,
03:22c'est trois personnes sur cinq qui sortent de détention.
03:24Déférées en vue de leur comparution,
03:26les deux suspects, des sans-papiers et d'origine algérienne,
03:29seront donc bien sur le banc des accusés,
03:31pour faire face à leurs victimes, mais aussi à la justice.
03:36Il n'y a pas grand-chose à dire.
03:38Si, il y a des choses à dire, c'est qu'ils sont rationnels.
03:41Ils ont eu une interdiction d'aller à Évry.
03:43Qu'est-ce qu'ils font ?
03:44Ils vont à côté.
03:44Ils vont dans la commune.
03:45Non mais, je veux dire, ces gens-là sont rationnels.
03:47On les invite à recommencer.
03:49Donc, je veux dire, qu'est-ce que vous voulez ?
03:51Il y a deux choses intéressantes.
03:52La première chose...
03:53Ce qui est extraordinaire surtout, c'est que là, c'est que des vols.
03:56Et vous imaginez, si ces deux OQTF...
03:59Vous avez raison, c'est pour ça qu'on rigole.
04:01C'est des vols même pas faits.
04:02En fait, ce qu'il faut noter, c'est que d'abord,
04:03il y a eu un classement sans suite, alors qu'ils ont avoué.
04:06Ils ont avoué, il y a un classement sans suite.
04:08Ils devaient aller dans un centre de rétention administrative.
04:10Pourquoi ils n'y vont pas ?
04:11Parce qu'il n'y a pas de place.
04:13C'est la différence.
04:14Et ils recommencent combien de temps après ?
04:17C'est l'écart qui existe entre la parole publique.
04:19On va en parler parce que la parole est forte chez Gérald Darmanin.
04:23Mais effectivement, après, ce qu'il aura les moyens,
04:26c'est vrai aussi pour Bruno Retailleau, on va en parler tout de suite.
04:28Mais là, dans cette situation, des individus qui commettent ces délits
04:31sous récidive qui sont sous OQTF, il faut que l'OQTF soit appliqué.
04:36Ça pose la question de la relation avec l'Algérie.
04:38Mais il faut que l'OQTF soit appliqué.
04:40Ensuite, comme le disait votre avocat, là où ça ne règle pas la question,
04:43c'est que de toutes les manières, même après la prison,
04:45le chiffre qu'il citait, vous avez 1 détenu sur 3 qui est récidive dans l'année
04:49et 3 sur 5 qui est récidive tout court.
04:51Donc le problème de la récidive, par contre, là, il concerne Gérald Darmanin.
04:54Et la prison n'y répond pas pleinement.
04:57Quand vous dites votre avocat, ça raconte.
04:59L'avocat de la chaîne qui était dans le sujet.
05:01Le confrère qu'on a écouté.
05:03Quand vous êtes mal habillé, je suis myope.
05:05Voilà.
05:07Vous êtes peut-être mal habillé parce que myope.
05:09Voilà, ça me fait une équipe.
05:11C'est possible.
05:14Gérald Darmanin.
05:16Parce que c'est vraiment intéressant ce qui se passe.
05:18Pourquoi c'est intéressant ?
05:20D'abord, on a un ministre qui est aligné.
05:22Ministre de la Justice et ministre de l'Intérieur.
05:24Ce n'est pas arrivé depuis je ne sais combien de temps.
05:26Oui, ce n'est pas bad cop, good cop.
05:28C'est deux bad cop.
05:30C'est deux bad cop.
05:32Voilà.
05:34Il était en visite à Marseille.
05:36Évidemment, ce qu'il dit est intéressant.
05:38Puisque la parole est forte.
05:40Et évidemment,
05:42on entend ce que disait
05:44ou ce que ne disait pas
05:46son prédécesseur, M. Dupond-Moretti.
05:48Je fais une parenthèse d'ailleurs qui sera sur scène.
05:50Ça ne me choque pas.
05:52Il avait déjà été sur scène quand il était à Marseille.
05:54Ça ne vous choque pas.
05:56Vous êtes ministre de la Justice, deux mois après vous êtes à Marigny.
05:58Écoutez, vous passez votre temps à dire qu'il ne faut pas que la politique soit un métier.
06:00Le type n'est plus ministre.
06:02Pour le coup...
06:04Il ne faudrait pas que la politique soit un spectacle.
06:06Il y en a bien qui font des livres.
06:08Ce n'est pas la même chose.
06:11Il y a plus de vérité au théâtre que dans la politique.
06:13Je trouve ça étrange.
06:15Ça montre des psychologies.
06:17L'important c'est d'être sur la photo et d'être dans la lumière.
06:19Voilà.
06:21Il sera moins sur scène à Marigny qu'au gouvernement.
06:23Oui, on peut s'amuser tout ça.
06:25Mais vous imaginez à l'imperfite
06:27faire le gugus
06:29sur scène quand il va être ministre de la Justice.
06:31Il ne fallait pas nommer Éric Dupond-Moretti.
06:33Éric Dupond-Moretti,
06:35c'était le même membre.
06:37Je ferme la parenthèse. Écoutons Gérald Darmanin.
06:40Nous sommes dans un point de bascule
06:42pour la République.
06:44Nous devons nous réveiller.
06:46Je donnerai des instructions
06:48dans la circulaire de politique pénale
06:50que j'adresserai au procureur de la République
06:52pour que les atteintes, les menaces,
06:54les corruptions envers les agents publics
06:56sont particulièrement poursuivies
06:58avec la plus grande fermeté.
07:00Nous devons aussi montrer
07:02que les exemples de corruption et de menaces
07:04sont particulièrement
07:06condamnés par notre justice.
07:08Là, on n'est plus dans le déni.
07:10Il parle de corruption.
07:12C'est quasiment la première fois en France
07:14qu'on entend un homme politique parler
07:16de corruption dans le système.
07:18Des mots qu'on n'entendait jamais.
07:20Écoutez ce que disait M. Retailleau
07:22pour vous montrer qu'ils sont alignés
07:24et qu'un ministre de la Justice et un ministre de l'Intérieur
07:26marchent ensemble.
07:28Écoutez ce qu'il disait le 8 novembre.
07:30Nous sommes bouleversés chaque jour
07:32puisqu'au ministère de l'Intérieur,
07:34malheureusement, ils parviennent
07:37matin, midi et soir
07:39des informations qui sont souvent dramatiques
07:41qui sont de véritables tragédies
07:43dont une partie simplement parvient
07:45à percer la surface médiatique.
07:47Oui, nous avons atteint
07:49un point de bascule.
07:51Aujourd'hui, le point de bascule, c'est
07:53un rajeunissement, un effroyable
07:55rajeunissement
07:57de ceux qui tuent
07:59et de ceux qui sont tués.
08:01On appréhende
08:03la pieuvre qui déploie ces tentacules
08:05souvent à partir de Marseille.
08:07Elle est en train
08:09de conquérir des villes moyennes
08:11partout en France
08:13comme je l'indiquais
08:15et on ne pourra la combattre
08:17non pas avec les outils d'hier
08:19mais avec des nouveaux outils
08:21qu'on doit forger aujourd'hui.
08:23Ce qui est intéressant dans ce qu'il dit, c'est vraiment
08:25quasiment les mêmes mots, les mêmes expressions.
08:27Point de bascule. Alors sur la corruption,
08:29Béatrice Brugère était là aujourd'hui, elle est secrétaire
08:31générale d'unité magistrale. Il y a trois
08:34types de corruption et je vous propose de l'écouter.
08:36Il y a plusieurs
08:38formes de corruption. Il y a la corruption logistique,
08:40ça va être les dockers, ça va être les douanes,
08:42ça va être comment je vais corrompre
08:44par exemple sur l'entrée
08:46de la douane. Il y a la corruption
08:48juridique, judiciaire,
08:50comment je vais essayer d'avoir accès
08:52à des données dans les procédures,
08:54comment je vais essayer peut-être de
08:56faire tomber des procédures, comment je vais peut-être essayer
08:58de corrompre au niveau de la paie étancière
09:00pour obtenir du renseignement,
09:02voir des armes, voir des téléphones,
09:04etc. Et il y a une autre corruption
09:06dont on ne parle jamais d'ailleurs mais qui est aussi
09:08importante, qui est la corruption
09:10politique des élus,
09:12comment dans l'économie légale
09:14je réinjecte, etc.
09:16C'est vrai que...
09:18Ça pose un diagnostic.
09:20Ça peut nous interpeller. Oui,
09:22ça nous interpelle mais alors
09:24Pascal, quand on parle de point de bascule,
09:26moi je suis d'accord pour dire que c'est bien d'avoir
09:28un ministre de la Justice et un ministre de l'Intérieur qui sont
09:30alignés, qui emploient les mêmes mots, le même lexique
09:32mais en fait
09:34on pourrait même aller plus loin, c'est-à-dire que
09:36si vous avez le ministre de la Justice et de l'Intérieur qui parlent
09:38de point de bascule, de la corruption,
09:40des menaces, ça veut dire qu'en fait on est
09:42devenu un narco-État.
09:44Parce que c'est exactement la définition
09:46d'un narco-État. Si !
09:48Vous avez des rouages
09:50administratifs qui par peur
09:52ou parce qu'on leur donne de l'argent
09:54ont basculé du côté du trafic.
09:56C'est ça la définition. Donc moi je
09:58dis, le ministre
10:00de la Justice, Gérald Darmanin, parle
10:02de bascule, bon très bien,
10:04Retailleau en avait parlé avant,
10:06mais pardonnez-moi, il faut peut-être
10:08se réveiller et avoir un tout petit peu de mémoire.
10:10Lorsque la procureure
10:12de la République de Paris, non, écoutez-moi,
10:14mais c'est important,
10:16c'est important, en novembre 2022
10:18elle avait dit la criminalité
10:20est telle dans ce pays qu'elle inflicte la société
10:22au-delà de toutes les fictions.
10:24On avait déjà basculé.
10:26Et bien alors, et bien alors,
10:28à chaque fois que vous avez un ministre,
10:30à chaque fois que vous avez un ministre,
10:32très bien, très bien,
10:34ça fait longtemps que certains le disent.
10:36C'est pas le vrai, c'est très bien.
10:38C'est pas nouveau, c'est pas nouveau.
10:40C'est pas nouveau.
10:42Non, non, c'est pas nouveau.
10:44Non mais, pardon.
10:46Il y a aujourd'hui, ce que vient d'expliquer
10:48Béatrice Brugère, c'est qu'il y a des individus
10:50dans la police, dans les douanes, dans les
10:52docs, peut-être dans la justice,
10:54je n'en ai jamais entendu parler,
10:56et c'est les élus.
10:58Ça ne veut pas dire que des institutions
11:00aujourd'hui ont basculé.
11:02En fait, pour tout dire, ce qui est intéressant
11:04c'est qu'il le dit, mais le point de bascule,
11:06ça fait belle lurette qu'on a basculé.
11:08C'est ça la vérité, ça fait belle lurette
11:10qu'on a basculé. Simplement, personne
11:12ne voulait le dire et ceux qui le disaient,
11:14on ne voulait pas les entendre.
11:16Quand les magistrats l'ont dit à Marseille...
11:18Non, non, mais les magistrats l'ont dit
11:20en 2024, ça fait 20 ans qu'on a basculé.
11:22Mais déjà, quand ils l'ont dit en 2024,
11:24ils se sont fait retoquer.
11:26Alors, Franck Alizio, corruption à Marseille,
11:28écoutez ce qu'il dit, parce que Franck Alizio,
11:30l'Assemblée nationale, il va sans doute se présenter
11:32à Marseille, donc il va être une cible.
11:34En tout cas, c'est ce qu'il dit.
11:36Mais évidemment que la corruption,
11:38c'est ce qu'il y a de plus inquiétant, d'ailleurs,
11:40c'est ce qu'il y a de sous-marin, c'est ce qu'on ne voit pas.
11:42On a commencé à comprendre que j'allais avoir
11:44un rôle, on va dire, déterminant
11:46lors des élections municipales à Marseille
11:48en 1996, on m'a dit, ne t'inquiète pas, dans les semaines
11:52tu seras mis immédiatement sous protection.
11:54Et le risque sur ma personne,
11:56ce ne sera pas le risque terroriste,
11:58ce sera le risque
12:00du trafic de drogue et la pression
12:02de ces personnes.
12:04En réalité, ce qui veut dire qu'il y a
12:06quelque chose de particulier, évidemment,
12:08à Marseille, mais Marseille,
12:10là-dessus n'est que la France
12:12puissance 10, malheureusement.
12:14Corruption à Marseille, vous avez un médiateur
12:16des quartiers Nord qui s'appelle Mohamed Ben Medour,
12:18et lui,
12:20il explique d'une certaine manière
12:22comment fonctionne cette corruption.
12:26Pourquoi on a de la corruption dans les prisons ?
12:28Je vais vous dire pourquoi on a de la corruption.
12:30Parce qu'on a des personnels en tension.
12:32L'administration pénitentiaire
12:34à l'heure actuelle,
12:36on va dire
12:38que c'est l'administration qui a le plus d'arrêts maladie.
12:40Quand un surveillant
12:42arrive le matin
12:44pour faire l'appel, parce qu'il y a un genre
12:46d'appel un peu comme à l'armée, il y a tout le temps
12:48des surveillants manquants.
12:50On a des surveillants pénitentiaires qui sont à l'étage
12:52qui sont seuls, c'est-à-dire qu'ils gèrent 3 coursiers.
12:54Donc le matin, il faut qu'ils gèrent
12:56les douches, il faut qu'ils gèrent
12:58les infirmeries,
13:00les détenus, ouvrir les cellules
13:02des détenus qui vont à l'infirmerie.
13:04Donc vous avez à peu près une trentaine de détenus
13:06pour un seul surveillant.
13:08Et en plus de ça, il se fait malmener.
13:10Je vous assure,
13:12la fameuse expression quand on ouvre le capot,
13:14tous les sujets,
13:16en 2024, je vous ai dit 50 000 fois,
13:18t'ouvres tous les sujets
13:20de l'écologie, t'ouvres le capot,
13:22c'est un drame.
13:24Là, on a appris quelque chose,
13:26il y a 17 cellules
13:28d'isolement au Bomet,
13:3017 sur
13:32760
13:34cellules, il n'y a même pas 10%.
13:36Ça représente 3%.
13:38Donc vous avez un ministre qui dit qu'il faut mettre
13:40tous les narcotrafiquants
13:42dans une...
13:44Sur la question
13:46de la corruption, je crois que ça montre, ça tout le monde sera d'accord,
13:48la puissance absolue des mafias
13:50de drogue, c'est d'ailleurs ce qui fait qu'à mon avis
13:52il faut les appeler des mafias et pas des gangs,
13:54pas des trafiquants. Les mafias au sens presque
13:56italien du terme, ça veut dire qui ont
13:58une puissance telle qu'elles se permettent
14:00de concurrencer l'État et donc qu'elles n'ont pas peur
14:02de l'État et de l'administration, etc.
14:04Maintenant, quand Bruno Retailleau dit
14:06il ne faut pas employer les outils d'hier, moi j'entends bien,
14:08mais dans la solution qu'il propose,
14:10il y a une question à laquelle non seulement il ne veut pas répondre
14:12mais qu'il ne pose pas. Comment...
14:14Qu'est-ce que vous allez changer au fait qu'il y a 2 millions de consommateurs réguliers
14:16en France de drogue ?
14:18C'est eux qui... C'est parce qu'ils existent,
14:20c'est parce qu'il y a une consommation très importante
14:22de drogue qu'il y a un trafic de drogue
14:24et c'est ce trafic de drogue, tant qu'il y aura des consommateurs,
14:26il trouvera d'autres solutions.
14:28Et vous, votre solution c'est quoi ?
14:30Déjà, c'est de poser la question.
14:32Non, taper au port des feuilles, ça n'a jamais marché nulle part.
14:34L'interdiction, ça n'a jamais marché nulle part.
14:36Ah si, ça marche très bien dans un pays, c'est qui s'appelle la Corée du Sud.
14:38Je suis désolé de vous le dire.
14:40Ou le Salvador ou...
14:42C'est pas pareil.
14:44Corée du Sud, allez-y.
14:46Corée du Sud, si vous fumez un pétard, vous êtes peine de mort.
14:48Personne n'en fume.
14:50Non, ça c'est pas vrai.
14:52Je dois exagérer.
14:54Corée du Sud, je suis allé en Corée du Sud.
14:56Pas Corée du Nord. Corée du Sud.
14:58Vous êtes allé en Corée du Sud ?
15:00Bah oui.
15:02Je ne suis pas allé en voyage.
15:04Je ne suis pas allé au Club Med en Corée du Sud.
15:06Je suis allé pour le football.
15:08Le football en Corée du Sud.
15:10C'est très intéressant d'ailleurs, la Corée du Sud.
15:12Ce n'est pas Seoul.
15:14Il y a des choses.
15:16Ne patifolez pas
15:18avec un pétard dans la rue en Corée du Sud.
15:20Non, c'est à Singapour.
15:22Ils ont puni les femmes en France si elles fument.
15:24Je voulais vous faire écouter ce qu'avaient dit des magistrats.
15:26Parce que là aussi, c'était intéressant en 2024.
15:28Mais ces magistrats,
15:30ils s'étaient fait retoquer par l'ancien ministre
15:32de la Justice,
15:34qui sera sur scène bientôt,
15:36et qui leur avait dit de ne pas dire ça.
15:38Et eux,
15:40c'est une des paroles, je trouve,
15:42les plus fortes de 2024.
15:44Celle que vous allez écouter,
15:46et qu'on va sans doute réécouter.
15:48Il faut être clair, la bataille est perdue.
15:50Sans stigmatiser la profession,
15:52avec l'administration pénitentiaire,
15:54on sait que drogue,
15:58téléphone mobile,
16:00rentre tout à fait facilement.
16:02On commence, parce que les moyens
16:04de ces réseaux criminels sont infinis,
16:06à avoir de plus en plus,
16:08et Mme Faure l'a indiqué,
16:10de problématiques de corruption
16:12de fonctionnaires de police.
16:14Je crains que nous soyons en train de perdre
16:16la guerre contre les trafiquants à Marseille.
16:18Les plaintes déposées par les avocats
16:20à l'encontre des juges d'instruction
16:22traitant de cette matière
16:24dans le but de les déstabiliser
16:26ne sont plus un phénomène rare.
16:28Des mises en examen vont jusqu'à insulter
16:30le magistrat, ou pire, lui cracher dessus
16:32en cours d'interrogatoire.
16:34Très récemment, les locaux professionnels
16:36d'un expert judiciaire,
16:38souvent désignés dans nos dossiers,
16:40ont été incendiés par des individus
16:42cagoulés selon un mode opératoire
16:44digne du crime organisé.
16:46Donc là, évidemment, on parle longuement
16:48ce soir de ce qui s'est passé à Marseille,
16:50parce que bien sûr que c'est révélateur,
16:52bien sûr que vous avez un ministre
16:54qui n'est pas dans le déni, et bien sûr
16:56qu'il n'y a sans doute pas assez de moyens.
16:59Le point le plus important, sans doute,
17:01des prochaines semaines, des prochains mois,
17:03peut-être même des prochaines années,
17:05c'est les moyens contre le blanchiment d'argent.
17:07Il faut taper au portefeuille.
17:09On sait que les peines de prison
17:11ne sont pas totalement dissuasives
17:13pour les plus grands délinquants.
17:15Des gens sont parfois condamnés
17:17à des dizaines d'années de prison
17:19sans pour autant arrêter leur trafic,
17:21ce qui pose la question du nettoyage des prisons,
17:23j'y reviendrai si vous le souhaitez,
17:25mais aussi et surtout de la confiscation
17:27des propriétés mal acquis.
17:29L'argent, les voitures,
17:31les biens immobiliers,
17:33mais aussi cet argent, ces voitures et ces biens immobiliers
17:35qui sont à l'étranger.
17:37C'est concret.
17:39Mais nettoyer les prisons,
17:41les téléphones sont interdits.
17:43Souvenez-vous, Mohamed Amra en avait neuf dans sa cellule.
17:45Il a raison de dire, quand vous prenez dix ans,
17:47je dis n'importe quoi dix ans,
17:49vous pouvez tout à fait continuer le trafic
17:51de stupéfiants à l'intérieur de votre cellule,
17:53et pourtant pour Mohamed Amra,
17:55on se dit c'est sonorisé,
17:57il a neuf téléphones portables,
17:59il commandit des trafics de stupéfiants à distance.
18:01Et d'ailleurs on ne l'a toujours pas retrouvé.
18:03Ce qui est incroyable quand même,
18:05c'est qu'on ne se soit pas intéressé
18:07plutôt à la façon dont les trafiquants
18:09réinvestissent leur argent, en France notamment,
18:11dans des entreprises.
18:13Vous savez qu'il y a du blanchiment d'argent
18:15dans les entreprises, des biens immobiliers,
18:17des hôtels.
18:19Sans parler, parce qu'il parle aussi
18:21de coopération internationale,
18:23mais vous savez que depuis 1989,
18:25il y a un organisme d'OCDE qui s'occupe
18:27de vérifier normalement comment
18:29travaillent les paradis fiscaux.
18:31Il y a des listes noires, que font les Etats ?
18:33Rien, ils ferment les yeux.
18:35Vous avez été ministre comme Mme Belloubet
18:37qui expliquait que la prison n'était pas la solution.
18:39Mais il n'y a pas de oui en fait.
18:41En fait il n'y a pas de oui.
18:43C'est-à-dire que c'est juste...
18:45On ne va pas répéter en 2025 ce qu'on a dit en 2024.
18:47C'est juste 40 ans en fait.
18:49C'est 40 ans de la crise dans tous les domaines.
18:51Les narcotrafiquants recyclent leur argent
18:53en investissant dans les secteurs économiques du pays.
18:55Je vais vous dire.
18:57Remettez la loi anti-casseurs
18:59de M. Perfit.
19:01C'était M. Perfit ?
19:03Non, c'était avant.
19:05En place.
19:07Oubliez la politique de Badinter
19:09des années 80.
19:11Oubliez Robert Badinter
19:13qui est une icône en France.
19:15Tant mieux s'il a fait la peine de mort.
19:17Mais oubliez sa politique pénale.
19:19Qui était le garde des Sceaux de M. Perfit ?
19:21C'était Bonnet c'est ça ?
19:23Non, c'était le ministre de l'Intérieur.
19:25Ah oui.
19:27À l'époque je pense qu'il y avait des gardes des Sceaux
19:29qui ne devaient pas être totalement...
19:31Il y a eu Olivier Guichard qui a été garde des Sceaux
19:33de Valéry Giscard d'Estaing.
19:35Je pense qu'Alain Perfit a été aussi garde des Sceaux.
19:37Alain Perfit il est garde des Sceaux je pense
19:39où il est ministre de l'Intérieur au moment de l'affaire Robert Boulin.
19:41Puisque c'est lui un soir qui vient au dossier de l'écran.
19:43Le soir où Robert Boulin est mort,
19:45il y avait des dossiers de l'écran.
19:47Et il n'en a pas parlé.
19:49Je fais une parenthèse.
19:51Il n'a absolument aucun rapport avec ce que nous disons.
19:53Mais il avait maintenu quand même son invitation.
19:55On va terminer avec quoi ?
19:57Avec M. Chambaud sur l'isolement.
19:59C'est très intéressant.
20:01Lui il est secrétaire général
20:03et on te dit que les narcotrafiquants
20:05doivent être à l'isolement.
20:07Mais il n'y a pas d'isolement en fait.
20:09On n'a pas de cellules.
20:11Donc ça va être compliqué.
20:13Malheureusement l'isolement
20:15et comme le reste de la prison
20:17ce n'est pas hermétique.
20:19Et on l'a vu avec le détenu Amra
20:21qui s'était évadé au mois de mai dernier
20:23où on a deux collègues qui ont été assassinés.
20:25Il était à l'isolement
20:27et il avait à sa disposition
20:29des téléphones portables qui rentraient.
20:31Parce qu'on a des prisons qui sont des passoires aujourd'hui.
20:33Il faut sécuriser nos établissements.
20:35Alors isoler ces détenus-là
20:37qui sont particulièrement dangereux, oui.
20:39Dans des grosses structures, non.
20:41Allons sur des structures spécialisées
20:43à sécurité renforcée
20:45qui puissent permettre de les garder réellement
20:47et de protéger la société
20:49de ces individus.
20:51On va marquer une pause et on va revenir.
20:53Nous parlerons de ce qui s'est passé évidemment aux Etats-Unis
20:55dans la Nouvelle-Orléans.
20:57Nous rendrons hommage à Michel Delpech
20:59qui est mort un 2 janvier il y a pile 9 ans
21:01et qui est un chanteur
21:03qui aura tellement marqué la société française.
21:05Le gouvernement Bayrou,
21:07il y a un sondage qui explique qu'il ne passera pas le printemps.
21:09Vous pensez qu'il passera le printemps ?
21:11Il ne passera pas janvier.
21:13Ah si, il passera janvier.
21:15Il y a 31 jours.
21:17Ça ne va pas échapper.
21:19Le petit général à France Bayrou,
21:21le 15.
21:23On va voir.
21:25Il n'y aura pas de discussion.
21:27Vous verrez que le frôle
21:29Rassemblement National, il n'y aura pas.
21:31Et puis on parlera des référendums
21:33et puis on aura un coup de gueule.
21:35Celui d'Antoine Cambouaré,
21:37entraîneur du FC Nantes,
21:39qui s'en est pris à la presse nantaise.
21:41Oui, parce qu'il est donné partant.
21:43La presse nantaise et sportive
21:45ne l'a pas ménagé
21:47et il a eu raison de répondre.
21:49C'est un droit de l'homme de ne pas parler à la presse.
21:51Comment ?
21:53C'est un droit de l'homme de ne pas répondre aux journalistes.
21:55Et de ne pas être informé.
21:57La presse nantaise sportive
21:59n'est pas toujours très...
22:01J'ai connu.
22:03Elle n'est pas toujours très amicale.
22:05Elle n'est pas toujours très amicale.
22:07Nous, nous le sommes.
22:09En revanche, comme chacun sait.
22:11La pause, nous revenons.
22:13Merci d'être avec nous et bonne année
22:15à ceux qui nous rejoignent.
22:17A tout de suite.
22:19Je montre Causer,
22:21qui est votre magazine.
22:23Elisabeth Lévy, dix ans après qui est encore Charlie.
22:25N'ayons plus peur.
22:27J'ai peur de la justice de mon pays.
22:29C'est votre éditorial.
22:31M. Bilger n'est pas là pour vous répondre ce soir.
22:33Et puis Sarah Salmane,
22:35il y a quelqu'un qui a dit tout à l'heure,
22:37quand vous vous êtes présenté,
22:39que vous ne buviez pas, que vous ne fumiez pas.
22:41Donc quelqu'un a dit, elle ne boit pas,
22:43elle ne fume pas, elle ne drague pas,
22:45mais elle cause.
22:47C'est un film de Michel Audiard.
22:49Merci en tout cas pour Causer.
22:51Merci.
22:53Juste un mot de M. Delogu.
22:55Sébastien Delogu a eu cette phrase tout à fait étonnante.
22:57On rappelle qu'il est député de la France insoumise.
22:59C'est pas très clair ce qu'il a dit.
23:01Je vais essayer de le traduire.
23:03La personne qui a vendu toute sa vie du cannabis
23:05et qui est entrée en prison à cause de ça,
23:07si on demande la légalisation du cannabis
23:09et que l'acheminement du cannabis est bien géré
23:11par l'Etat français, amène à se poser des questions
23:13sur les personnes qui ont été pénalisées auparavant
23:15et qu'on leur donne la possibilité
23:17de vendre et de régir cela.
23:19Ça évite de les renfermer
23:21et de les laisser peut-être vendre
23:23une autre drogue.
23:25C'est pas très clair.
23:27On a compris.
23:29Emmanuel Maillot a répondu.
23:31Les députés insoumis continuent dans leur délire pro-drogue.
23:33Faut-il rappeler que la drogue détruit
23:35des adolescents, brise des familles,
23:37provoque plus de 20% de la mortalité routière.
23:39Dans le monde idéal de M. Delogu,
23:41le dealer est un fonctionnaire honorable.
23:43Dans le mien, il a perdu son logement social.
23:45Il n'a plus le droit de paraître dans le quartier où il dealait.
23:47Il n'a plus d'allocation et il est en prison.
23:49Je pense que le débat
23:51sur les drogues mérite mieux que ça.
23:53Que d'instrumentaliser
23:55en disant les propositions folles des insoumis.
23:57C'était une proposition macroniste à la base.
23:59Il y avait des députés macronistes qui avaient fait la même proposition
24:01que M. Delogu.
24:03De dépénaliser ou légaliser
24:05et d'amnistier.
24:07C'est littéralement ce qu'il dit.
24:09Amnistier, ça veut dire
24:11à partir de là,
24:13ils peuvent se reconvertir
24:15si c'est légalisé.
24:17On se propose Delogu.
24:19Amène à se poser des questions qui ont été pénalisées
24:21la possibilité de vendre
24:23et de régir cela.
24:25C'est littéralement ce qu'il dit.
24:27Si on dépénalisait et qu'on légalisait,
24:29les gens d'où ils ont été condamnés
24:31sortent de prison.
24:33Donc la loi est rétroactive.
24:35Voilà, rétroactive.
24:37Mais ça ne va pas. Dans aucune des lois ranalisées, la loi n'est pas rétroactive.
24:39D'accord ou en désaccord.
24:41Je vous assure, vous n'êtes pas sérieux.
24:43Je vous aime beaucoup, mais vous n'êtes pas sérieux.
24:45Les ravages du cannabis.
24:47D'imaginer
24:49légaliser le cannabis
24:51et de proposer à des gosses de 15 ans
24:53dont le cerveau, visiblement,
24:55n'est pas tout à fait achevé.
24:57Tu percutes ça.
24:59Mais là, on ne parle pas d'enfants.
25:01Si c'était un travail illégal,
25:03ce ne serait pas pour des enfants.
25:05Je vous parle de ceux qui fument.
25:07La légalisation.
25:09Si tu légalises, tout le monde peut fumer.
25:11Mais la question, Pascal.
25:13Il faut interdire le cannabis.
25:15Excusez-moi.
25:17Juste, excusez-moi.
25:19Aujourd'hui, le cannabis est interdit.
25:21Il y a 2 millions de personnes qui en prennent.
25:23Très régulièrement.
25:25Ça ne marche pas.
25:27Ce n'est pas parce que ça ne marche pas
25:29qu'il faut baisser les bras.
25:31Il faut sanctionner, évidemment,
25:33ceux qui fument.
25:35Et puis, sanctionner, peut-être,
25:37dans les familles, effectivement,
25:39où ça se passe.
25:41Si vous savez que vous serez sanctionné fortement
25:43et que votre enfant va être sanctionné,
25:45peut-être que les parents vont y regarder
25:47à un peu plus près.
25:49L'état, c'est déjà interdit.
25:51C'est déjà sanctionné, même si ce n'est pas lourdement.
25:53Ça ne marche pas.
25:55C'est un sujet sur lequel on devrait entendre
25:57plus le ministre de la Santé que le ministre de la Justice.
25:59Par ailleurs, il y a un problème insoumis.
26:01Soyez gentils.
26:03Ne parlez pas les uns sur les autres.
26:05Cette question de dire
26:07qu'on va interdire la consommation
26:09ne va pas marcher.
26:11En revanche, je pense au-delà
26:13de cette affaire de drogue.
26:15Je commence à être très inquiète
26:17de ce que je vois des insoumis,
26:19qui sont toujours un parti tout à fait
26:21important dans le paysage politique.
26:23Et tous les jours, ils en font une.
26:25Tous les jours.
26:27Et ça devient un peu angoissant, en fait.
26:29Ces gens-là.
26:31Voilà ce qu'on pouvait dire
26:33ce soir sur ces sujets
26:35prison,
26:37cannabis,
26:39narcotrafiquants, justice.
26:41Je vous propose maintenant...
26:43Non, c'est le...
26:45Vous avez raison.
26:47Mais en revanche, l'Italie a publié
26:49ses chiffres concernant l'immigration en 2024.
26:51Et l'an passé, le nombre de migrants clandestins
26:53ayant débarqué dans le pays a diminué de 60%.
26:55Tiens.
26:57Madame Mélanie, c'est drôle.
26:59Et donc, c'est possible.
27:01Si en plus, M. Trump réussissait
27:03sa politique, ça serait
27:05assez intéressant comme signal.
27:07Peut-être, peut-être.
27:09Ecoutez, voyez le sujet d'Adrien Fronteneau.
27:11La méthode Georgia-Melanie,
27:13peut-elle s'effruer ?
27:15Les résultats de la politique migratoire italienne
27:17semblent satisfaisants.
27:19A en croire son ministre de l'Intérieur,
27:21Matteo Piantedosi.
27:23En 2024, nous avons réduit
27:25les arrivées irrégulières de 60%
27:27par rapport à l'année précédente
27:29et de 38% par rapport à 2022.
27:31Pour la deuxième année consécutive,
27:33le nombre de rapatriements d'immigrants expulsés
27:35a également augmenté, avec une hausse supplémentaire
27:37de 16%.
27:39Des chiffres et des opérations comme celle-ci
27:41ont été annoncées par Libra en octobre 2024
27:43qui avait conduit à l'interception de migrants.
27:45En plus d'accords avec la Libye
27:47et la Tunisie, mais aussi la création
27:49de centres d'accueil en Albanie,
27:51l'Italie a également renforcé sa législation.
27:53Parmi les principales mesures,
27:55des peines plus sévères pour les passeurs,
27:57un accès au travail limité
27:59pour les demandeurs d'asile
28:01ou encore un meilleur encadrement des activités des ONG.
28:03La lutte contre l'immigration
28:05clandestine, priorité centrale
28:07du gouvernement Mélanie.
28:09C'est intéressant parce que
28:11c'est toujours pareil, c'est-à-dire que quand on veut
28:13ou on peut, quand il y a une volonté politique,
28:15on y arrive.
28:17Alors ça prouve aussi peut-être, j'ai vu le sujet
28:19donc je m'appuie là-dessus, que probablement
28:21le plus important,
28:23il faut contrôler les frontières autant qu'on peut,
28:25mais le plus important c'est les mesures qui les dissuadent
28:27de venir, c'est-à-dire qui rendent
28:29le séjour irrégulier en France
28:31non seulement moins facile
28:33mais super difficile.
28:35C'est le seul moyen de véritablement endiguer ça.
28:37Il y a un accord qui a été passé avec l'Albanie
28:39qui dans un premier temps avait été retoqué
28:41par le tribunal de Rome en raison d'une décision
28:43de la cour de justice de l'Union Européenne
28:45et ils ont fait un autre décret
28:47pour contourner cette interdiction.
28:49Donc on nous dit souvent en France qu'on ne peut pas à cause des normes
28:51de l'Union Européenne, preuve que l'Italie a pu.
28:53Je salue Yann Moix qui nous écoute
28:55et qui dit, Pascal, je rentre de New York
28:57cadavis légalisé, alors si vous allez
28:59à New York, je ne sais pas si vous êtes allé récemment,
29:01ça sent le shit partout,
29:03Times Square, on a l'impression d'être dans...
29:05Bref, ça se passe très bien,
29:07me dit-il.
29:09Boutique ayant pignon sur rue,
29:11bilan positif depuis 2021.
29:13Bon, moi je veux bien...
29:15C'est pas le cas partout.
29:17Mais ça se passe très bien, c'est une défaite.
29:19C'est pas le cas partout.
29:21Sans revenir sur ce sujet,
29:23on était d'accord au moment du Covid
29:25pour être contre l'hygiénisme d'État
29:27et pour dire qu'il ne servait à rien du point de vue de la santé publique.
29:29On est sur le même sujet.
29:31Moi ce que je reproche aujourd'hui aux consommateurs de drogue,
29:33c'est qu'ils font couler du sang.
29:35Chaque fois qu'ils s'achètent un joint,
29:37ils financent des mafias, ils tuent des gens,
29:39ils bousillent des quartiers, ils détruisent la jeunesse.
29:41C'est ça ce que je leur reproche.
29:43Qui se mette leur santé en danger, c'est leur affaire.
29:45Ils sont grands, ils sont adultes, quand ils sont adultes, c'est leur affaire.
29:47Non, mais quand ils ne sont pas adultes...
29:49Pour les adultes, qui se mettent leur santé en danger ?
29:51Là, c'est les parents qui parlent.
29:53C'est les ravages sur les enfants.
29:55Vous avez raison.
29:57Que M. Revelle, lorsqu'il est à la couarde
29:59à l'île de Ré,
30:01à manger du cidre doux,
30:03à boire des crêpes,
30:05ça ne me dérange pas.
30:07Vous savez, Pascal, il y a des pays qui ont été beaucoup plus loin.
30:09Vous avez cité tout à l'heure le Canada.
30:11Vous savez ce qu'il y a au Canada ?
30:13À la Bourse de Toronto, il y a des valeurs d'entreprises cannabis
30:15qui sont cotées. Il y a un marché boursier
30:17pour toutes sortes de cannabis.
30:19On est revenu.
30:21M. Delegue va devenir trader.
30:23Il y a des traders qui ont des valeurs de cannabis.
30:25Un mot sur la Nouvelle-Orléans.
30:27Un mot sur la Nouvelle-Orléans.
30:29J'ai été étonné de ce qu'a dit Trump.
30:31Puisque Trump a dit ce qui se passe
30:33quand vous avez des frontières ouvertes avec un leadership faible,
30:35inefficace et pratiquement inexistant.
30:37Mais que je sache, le principal suspect
30:39est né au Texas.
30:41Il doit être un descendant peut-être d'immigrés.
30:43Mais pas...
30:45Les descendants d'immigrés aux Etats-Unis,
30:47il n'y a que ça.
30:49Vous voyez ce que je veux dire.
30:51C'est peut-être quelqu'un dont les parents sont arrivés aux Etats-Unis.
30:53Écoutez, en tout cas, il est né au Texas.
30:55Oui, oui.
30:57Voilà le sujet pour les dernières informations.
30:59Le sujet qui est proposé par Tancré de Guillotel.
31:03Il est environ 3h,
31:05dans la nuit de mardi à mercredi,
31:07quand un pick-up fonce dans la foule
31:09en pleine soirée du Nouvel An.
31:11Au volant, Shamsuddin Jabbar,
31:13un ancien militaire américain âgé de 42 ans.
31:15Premier suspect dans l'affaire.
31:17Nous n'estimons pas à ce stade
31:19que d'autres personnes aient été impliquées dans cette attaque,
31:21à l'exception de Shamsuddin Jabbar.
31:27L'auteur présumé,
31:29qui avait également posé deux bombes artisanales,
31:31a été neutralisé par la police.
31:33Il avait d'abord pris la fuite
31:35après des échanges de tirs
31:37dans lesquels deux policiers ont été blessés.
31:39L'attaque a été qualifiée d'acte terroriste par les autorités.
31:41Un événement traumatisant
31:43pour les habitants de la Nouvelle-Orléans.
31:45Cette femme était proche de l'une des victimes.
31:49C'était un ami de la famille, âgé de 21 ans.
31:51Il avait encore tant à vivre.
31:53Il est parti trop tôt.
31:55C'est un drame.
31:57Ses parents, sa famille sont à l'hôpital en ce moment.
31:59Ils doivent encore faire face à ça.
32:01Leur vie s'est arrêtée.
32:03C'est une tragédie.
32:07Selon le FBI,
32:09quelques heures avant l'attaque,
32:11Shamsuddin Jabbar a publié sur les réseaux sociaux
32:13des vidéos indiquant qu'il avait rejoint l'Etat islamique.
32:15Un drapeau du groupe djihadiste
32:17a également été retrouvé dans son véhicule.
32:19Il y a donc ces déclarations
32:21de Donald Trump.
32:23Je ne sais pas si vous voulez réagir
32:25ou si vous avez un commentaire à faire.
32:27Je remets une pièce dans notre sujet
32:29drogue, puisque l'excellent
32:31Eliott Deval qui nous écoute
32:33et qu'on salue, puisqu'il était là
32:35pendant les vacances et qu'il sera là encore demain.
32:37Il me rappelle la législation
32:39en cours en Corée du Sud.
32:41C'est un pays en Corée du Sud.
32:43Mais je n'étais pas très précis.
32:45C'est pourquoi Eliott Deval a raison
32:47d'apporter cette précision.
32:49L'usage et le trafic de drogue
32:51sous toutes leurs formes sont strictement
32:53interdits. Le consommateur
32:55qui est systématiquement placé
32:57en détention provisoire
32:59encourt une peine pouvant aller
33:01jusqu'à 5 ans d'emprisonnement.
33:03Quant aux trafiquants, ils risquent une peine
33:05d'emprisonnement à perpétuité.
33:07Il n'y a plus personne qui fume.
33:09Après chacun choisit son camp.
33:11Moi je suis pour ça.
33:13Pour le cannabis.
33:15Je suis pour ça.
33:17Mais c'est mon choix.
33:19Cannabis, prison.
33:21Ça va être compliqué.
33:23Si il n'y a plus de place.
33:25Ça va être très compliqué.
33:27Je suis d'accord que je vais me heurter
33:29à une réalité.
33:31C'est pas simple.
33:33Je suis d'accord.
33:35Il y a des expériences réellement
33:37sur ces histoires de légalisation.
33:39C'est des villes atroces.
33:41Pourquoi on ne perdit pas l'alcool ?
33:43C'est dangereux pour la santé.
33:45Ça met en danger la vie d'autrui.
33:47On devient agressif quand on est livre.
33:49Ça n'a rien à voir.
33:51Un verre d'alcool, prison.
33:53Vous êtes fous.
33:55Vous pouvez pas comparer
33:57le vin de Bordeaux
33:59avec quelqu'un qui boit du vin de Bordeaux.
34:01Quelqu'un qui ne boit pas du vin de Bordeaux.
34:03C'est la même chose.
34:05C'est la même chose.
34:07C'est la même chose.
34:09Quelqu'un qui boit du vin de Bordeaux
34:11et qui boit un verre, deux verres, trois verres
34:13avec le cannabis
34:15est des ravages pour les jeunes gens.
34:17On parle joueur et créatif
34:19avec votre verre de Bordeaux.
34:21Parlez aux spécialistes.
34:23C'est un ravage, je vous assure,
34:25le cannabis pour les jeunes gens.
34:27Vous avez déjà fumé du cannabis ?
34:29Si vous buvez beaucoup, l'alcool aussi.
34:31Il y a très peu de cannabis.
34:33À part la Corée du Sud.
34:35Il n'y a pas de conflit d'intérêts.
34:37Je n'en prends pas.
34:39Vous avez déjà fumé un pétard ?
34:41J'en prends jamais.
34:43J'en ai pris une fois quand on m'a fait croire
34:45que c'était une cigarette.
34:47J'ai tout de suite pas aimé
34:49et je n'en ai pas pris.
34:51Je ne vois pas le problème
34:53à ce qu'un individu adulte
34:55se mette en danger sa santé.
34:57100% d'accord avec vous.
34:59J'en suis d'accord avec vous.
35:01Le lien entre la place du cannabis
35:03chez les jeunes et des maladies mentales
35:05très profondes sont éprouvés.
35:07On attend le ministre de la Santé.
35:09C'est vrai que c'est un paradoxe
35:11parce que moi je suis comme vous.
35:13Si chacun veut se mettre sa santé en l'air,
35:15j'apporte un peu de nuance.
35:17C'est une résolution
35:19que j'ai prise en 2020.
35:23Je salue notre ami
35:25Dominique Grimaud
35:27qui nous écoute et qui cite
35:29ce mot de Blondin.
35:31Pour arriver premier, il faut être dans un état second.
35:35Tesla, c'est quand même extraordinaire.
35:37Il y a une voiture qui brûle.
35:39C'est une voiture Tesla.
35:41Tesla, c'est Elon Musk.
35:43Elle brûle où ?
35:45Devant un hôtel qui s'appelle Trump.
35:47Je ne suis pas l'inspecteur Colombo
35:49mais il y a un truc.
35:51Il me semble
35:53qu'on n'est pas loin
35:55d'une action terroriste
35:57ou d'une volonté.
35:59Ce n'est pas neutre.
36:01Manifestement,
36:03on va écouter
36:05un des représentants du FBI
36:07qui dit que non,
36:09qu'en fait, pas du tout.
36:11Ce matin,
36:13les équipes de recueil des indices matériels
36:15ont terminé leurs travaux
36:17dans la rue Bourbon
36:19qui est maintenant en accès libre
36:21pour tous les piétons.
36:23Nous avons aussi une enquête
36:25qui se déroule à Las Vegas
36:27qui est menée par le FBI.
36:29Pour l'instant,
36:31il n'y a aucune indication probante
36:33qu'il ait pu y avoir un lien
36:35entre l'attentat
36:37de la Nouvelle-Orléans
36:39et l'attentat de Las Vegas.
36:41Nous avons découvert,
36:43grâce au bureau du médecin légiste,
36:45que l'individu avait été blessé
36:47par balle à la tête
36:49avant l'explosion du véhicule.
36:51C'est ce qu'a dit Kevin McMahill
36:53qui est le shérif de Las Vegas.
36:55Il suggère un suicide
36:57quand on se blesse à la tête.
36:59Le corps de Kevin McMahill
37:01avait été blessé par balle
37:03à la tête avant l'explosion.
37:05Le corps devait encore être
37:07identifié formellement.
37:09Les motivations du suspect sont inconnues.
37:11Quelqu'un qui se flingue devant...
37:13Je veux bien.
37:15Ce qui est étonnant,
37:17c'est le lien entre les deux,
37:19même s'il n'y a aucun lien.
37:21Ils ont loué la bagnole
37:23sur la même application,
37:25le Cybertruck et le pick-up.
37:27Il y a des coïncidences en amie.
37:29Je mène l'enquête.
37:31Je suis l'inspecteur Gadget.
37:33Qu'est-ce que nous pouvons dire
37:35encore dans l'actualité
37:37qui nous intéresse ?
37:39Le gouvernement Bayrou,
37:41ça nous intéresse.
37:43Il y a des sondages
37:45qui sont en place
37:47et qui montrent
37:49que les uns et les autres
37:51ne croient pas beaucoup.
37:53C'est un sondage à risque
37:55qui pense que
37:57M. Macron devrait démissionner.
37:59Il reste 56 % des Français
38:01qui pensent qu'il devrait démissionner.
38:03Êtes-vous favorable à une démission ?
38:0556 %, 44 % opposés.
38:07Ce n'est pas un raz-de-marée non plus.
38:09Il y a sûrement
38:11plus de gens
38:13qui ne sont pas contents
38:15de la politique d'Emmanuel Macron
38:17que de gens qui souhaitent le voir partir.
38:19C'est quand même beaucoup, 50 %.
38:21Il faut voir comment la question...
38:23Il y a une telle haine
38:25irrationnelle d'Emmanuel Macron,
38:27une telle détestation épidermique...
38:29Jean, tu leur dis ?
38:31Ça dépend dans quelles catégories.
38:33Oui, bien sûr, je n'ai pas dit
38:35qu'elle était partout, mais il y a quand même
38:37beaucoup de gens chez qui c'est le cas.
38:39Frédéric Valthous a dit en revanche
38:41quelque chose d'intéressant,
38:43c'est l'ancien ministre...
38:45De la Santé, c'est ça ?
38:47Qui était journaliste.
38:49Il a parlé de la valse des ministres.
38:51On ne considère pas assez
38:53les sujets de Santé.
38:55C'est même presque du mépris
38:57quand on organise à ce point-là
38:59la valse des ministres.
39:01On voit des postes ministériels
39:03qui sont parfois
39:05à des enjeux moindres
39:07mais qui permettent d'avoir
39:09une action dans le temps,
39:11parce qu'il y a une pérennité
39:13qui est donnée à l'action ministérielle.
39:15Or, la valse des ministres,
39:17c'est presque une forme de mépris
39:19que les enjeux de Santé sont majeurs.
39:21C'est aujourd'hui une angoisse pour les Français.
39:23Cette manière de faire valser les ministres
39:25n'a l'air de donner aucune crédibilité
39:27à un ministre qui arrive.
39:29J'ai été ministre pendant 8 mois
39:31et j'ai succédé à un ministre
39:33qui était resté quelques mois, Aurélien Rousseau,
39:35et mes successeurs de la même chose.
39:37Cette valse n'est pas bonne.
39:39Ce qu'il dit, c'est qu'il aurait aimé
39:41rester ministre.
39:43C'est vrai que ça n'a pas de sens.
39:45Il y a eu une dissolution,
39:47mais les gens ne m'entendent pas.
39:49Frédéric, il est horizon.
39:51Il est proche de la majorité
39:53minoritaire macroniste.
39:55Le péché, il vient de la dissolution.
39:57Le référendum.
39:59Comment peut-on dire
40:01que l'alcool n'est pas comparable au cannabis ?
40:03C'est insensé. L'alcool ne fait pas de ravages.
40:05Soyons sérieux.
40:07Je ne dirais même pas à celui
40:09qui m'envoie ça tellement c'est grotesque.
40:11Vous n'avez pas dit ça, pardon.
40:13Evidemment que je n'ai pas dit ça.
40:15Vous avez parlé d'un verre de rouge.
40:17Ça n'a rien à voir.
40:19Les gosses de 15 ans ne boivent pas de l'alcool
40:21de la même manière que la consommation
40:23de cannabis.
40:25Il paraît même que c'est en recul.
40:27Surtout les conséquences.
40:29Il me semble qu'il faut s'occuper
40:31de la jeune génération.
40:33Le référendum.
40:35Je vous ai écouté avec votre belle chemise
40:37le 31 décembre décrypter
40:39ce qu'avait dit Emmanuel Macron
40:41sur le référendum.
40:43Chacun comprend qu'il a envie
40:45d'être au centre
40:47et d'inventer
40:49une question.
40:51D'ailleurs on est allé dans la rue
40:53pour demander aux uns et aux autres
40:55sur quelles questions aimeriez-vous poser.
40:57Sachant qu'on ne peut pas poser
40:59toutes les questions.
41:01La fin de vie.
41:03Il va se récupérer avec la fin de vie.
41:05Je pense.
41:07Mais faire un référendum.
41:09Tu vas organiser un référendum en France.
41:11C'est de la poudre aux yeux.
41:15Tu as dépensé de l'argent
41:17pour demander aux gens.
41:19C'est de l'embobinage sociétal.
41:21C'est minable.
41:23Les Français votent non en pensant
41:25qu'ils vont se débarrasser.
41:27Il y a des questions, me semble-t-il,
41:29importantes.
41:31Écoutez ce que disent les Français.
41:33J'aimerais une question
41:35qui touche principalement
41:37à l'immigration.
41:39Pas en tant que tel.
41:41Mais sous sa forme actuelle.
41:43Sous une forme largement massive
41:45et incontrôlée.
41:47Elle pose des problèmes
41:49à tous les niveaux.
41:51Quand on me parle de la fin de vie,
41:53je voudrais savoir
41:55s'il y a des possibilités
41:57de suicide assisté.
41:59C'est ce qui m'intéresse le plus.
42:01J'aimerais qu'on me pose la question
42:03de savoir comment redonner des moyens
42:05aux hôpitaux, à la fonction publique
42:07mais surtout aux hôpitaux, aux médecins.
42:09J'aimerais bien qu'ils reviennent
42:11sur la fin de vie.
42:13De façon à ce que
42:15on puisse avoir
42:17une fin de vie digne.
42:19Je suis étonné
42:21de ce que j'entends là.
42:23Je ne pense pas que ce soit par référendum.
42:25On peut avoir un consensus.
42:27Je ne sais pas si on aura un consensus
42:29mais surtout c'est parce qu'Emmanuel Macron
42:31adore ce genre de sujet.
42:33Ce ne sont pas des sujets politiques.
42:35C'est l'embobinage sociétal.
42:37Mais on nous dit qu'on ne peut pas, par exemple,
42:39faire de référendum sur l'immigration.
42:41Vous ne pouvez pas dire aux gens
42:43si vous êtes pour ou contre l'immigration.
42:45En revanche, vous avez des tas de choses.
42:47Vous pouvez d'abord soumettre un projet de loi
42:49à un référendum.
42:51Je fais une loi, par exemple,
42:53pour changer le regroupement familial
42:55ou ce genre de choses.
42:57Vous avez parfaitement le droit
42:59de le soumettre au référendum, non ?
43:01Vous avez l'article 11 de la Constitution.
43:03L'organisation des pouvoirs publics,
43:05les réformes relatives à la politique économique sociale
43:07et environnementale...
43:09L'organisation des pouvoirs publics,
43:11la hiérarchie des normes européennes et françaises...
43:13C'est très bas votre question sur la hiérarchie des normes.
43:15Il faut une question quand même assez précise.
43:17Juste après les élections législatives,
43:19il y avait un historien qui s'appelle Raphaël Dohan
43:21qui avait publié une tribune dans le Figaro
43:23où il appelait, juste après les résultats,
43:25il disait qu'on pourrait envisager
43:27de gouverner par référendum.
43:29Peut-être qu'Emmanuel Macron s'en est inspiré.
43:31L'historien disait qu'il pensait
43:33qu'il fallait revenir à l'esprit du général de Gaulle
43:35qui était d'appliquer des référendums
43:37sur des questions plus larges que celles
43:39actuellement permises par la Constitution
43:41et qui citait des discours de De Gaulle de 1962
43:43où il disait que c'était ce qu'il voulait.
43:45Je suis toujours favorable au fait de voter pour des idées.
43:47Je trouve ça beaucoup plus intéressant que de voter pour des gens.
43:49La dernière fois qu'on a interrogé les Français,
43:51je veux bien qu'on repasse l'extrait d'archive
43:53que nous avons montré ce matin qui date de 2005.
43:55La dernière fois qu'on a proposé aux Français,
43:57on ne les a pas écoutés.
43:5955% contre la Constitution européenne.
44:05Ils n'en voulaient pas.
44:07Ça veut dire que c'est terminé pour vous le référendum ?
44:09Je trouve ça très bien.
44:11Mais en fait, tu n'as pas besoin de faire de référendum
44:13sur l'immigration.
44:15C'est ce que j'allais vous dire.
44:17Il y a beaucoup de sujets.
44:19Tout le monde sait les positions.
44:21C'est la seule solution
44:23qu'Emmanuel Macron a trouvée
44:25pour laisser échapper un peu la vapeur
44:27c'est de proposer des référendums
44:29sur tous les sujets.
44:31Pour un sujet que vous connaissez bien, Pascal,
44:33vous vous souvenez du référendum local
44:35sur l'aéroport de Nantes ?
44:37Les gens avaient dit oui.
44:39Sauf que tout le monde n'avait pas voté.
44:41Je connais par cœur.
44:43La Vendée n'avait pas voté.
44:45La Vendée était concernée par ce référendum.
44:47Est-ce que vous voulez que les Français
44:49aient confiance dans ce référendum
44:51puisqu'on les fait voter et on ne tient pas compte de leur avis ?
44:53Là, il y avait un problème.
44:55C'est une consultation.
44:57C'est bon.
44:59Le risque, c'est qu'ils nous fassent des conventions citoyennes.
45:01Puisque vous parlez de Nantes,
45:03Antoine Camboret,
45:05Antoine Camboret,
45:07je trouve que c'est un très bon entraîneur
45:09mais c'est un homme qui a du caractère,
45:11qui a des convictions
45:13et qui dit des choses.
45:15Effectivement, il y a un problème parfois
45:17avec la presse sportive qui est souvent dure
45:19et notamment la presse nantaise
45:21particulièrement dure
45:23qui a décidé depuis beaucoup d'années
45:25d'attaquer le président Equita
45:27matin, midi et soir.
45:29Antoine Camboret a fait les frais de ça
45:31et c'est vrai que cette presse nantaise
45:33a attaqué fortement Antoine Camboret
45:35en expliquant qu'il ne serait plus
45:37entraîneur du FN.
45:39Il n'en a jamais été question.
45:41Sauf justement
45:43dans la tête
45:45de ces journalistes.
45:47Antoine Camboret est venu leur dire aujourd'hui
45:49qu'il ne leur parlerait plus
45:51d'un panache.
45:53Écoutons Antoine Camboret.
45:55J'ai pris une décision aujourd'hui, vous allez vite comprendre pourquoi.
45:57Il faut que vous vous remettez en question
45:59les journalistes.
46:01C'est mon point de vue, vous n'allez pas être d'accord
46:03mais ça je m'en fous un peu.
46:05Ce qui m'embête beaucoup c'est que vous avez été
46:07tous unanimes et surtout catégoriques
46:09sur le fait qu'aujourd'hui je ne serai plus
46:11entraîneur du FN. Tous ici dans la salle.
46:13Il n'y a qu'une personne qui s'est excusée.
46:15Une personne.
46:17J'aurais voulu moi attendre de vous
46:19soit des écrits
46:21comme quoi on s'est trompé
46:23parce que vous êtes complètement planté
46:25mais je l'ai dit bien comme ça parce que
46:27c'est ce que je ressens.
46:29Mais il n'y a rien eu.
46:31Pas de coup de fil
46:33au moins pour s'excuser, au moins pour expliquer.
46:35Donc à partir de là je me suis dit
46:37vous faites comme si je ne suis pas là.
46:39Comme j'ai dit
46:41comme si je ne suis pas là, je ne suis pas l'entraîneur du FN
46:43parce que pour vous il était inconcevable de me voir
46:45aujourd'hui présent.
46:47Ça ne peut pas se passer comme ça parce que si je reste là
46:49je vous le dis, je vais être désagréable
46:51je vais même être méchant
46:53parce qu'il y a des choses, mais je n'ai pas envie d'être là
46:55aujourd'hui dans cette conférence de presse.
46:57Donc vous allez faire comme si je ne suis pas là
46:59vous allez écrire comme la semaine
47:01je l'ai dit qu'a précédé ce match aux Coupes de France
47:03vous avez écrit tout et n'importe quoi
47:05et vous êtes planté
47:07et derrière donc ça ne peut pas se passer
47:09comme ça quoi, sans conséquence.
47:11Pour moi.
47:13Par le passé ce que je faisais moi quand j'étais pas content
47:15de certains journalistes, je les mettais à la moindre
47:17ils ne venaient pas en conférence de presse
47:19mais aujourd'hui vous êtes là, je vous laisse travailler
47:21mais moi je me retire tout simplement.
47:23Je vous remercie messieurs, dames, bonne année à tous
47:25merci.
47:27C'est une certaine classe quand même.
47:29C'est un certain panache
47:31je ne sais pas si les directions des journaux
47:33vont dire à leurs journalistes
47:35effectivement peut-être faites attention
47:37à quand même respecter un peu
47:39C'est peut-être des politiques des journaux
47:41d'attaquer le club, c'est bizarre d'ailleurs
47:43mais qu'est-ce qu'on aimerait des fois entendre
47:45certains politiques se rebeller comme ça
47:47contre les médias.
47:49Vous n'auriez pas envie ?
47:51Mais quand Boiré, c'est pas lui qui avait sauvé le FC Nantes
47:53qui avait été rappelé par Kita pour sauver
47:55le FC Nantes de la descente en seconde division
47:57c'était l'année dernière, il y a deux ans
47:59c'est tous les ans qu'il y a une entaire
48:01difficulté
48:03comme beaucoup de clubs
48:05vous brûlez ce que vous avez adoré
48:09Lui il a abonné
48:11C'est le traitement de l'équipe
48:13sur comment s'abonner
48:15On va pas revenir d'Aimé Jacquet
48:17Oui mais bon
48:19Ils ont fait des excuses
48:21On va pas revenir là-dessus
48:23Il reste deux minutes
48:25Je voulais vous dire également
48:27puisqu'on parlait de Nantes
48:29rendre hommage
48:31à un homme qui est décédé
48:33qui était un grand chef d'entreprise
48:35et qui était à l'origine des Leclerc
48:37à Nantes, c'est Michel Perraudeau
48:39Vous le voyez à droite, il est là avec Michel-Édouard Leclerc
48:41et
48:43c'est vrai que
48:45l'aventure des Leclerc
48:47est tout à fait exceptionnelle, notamment dans l'Ouest
48:49Pourquoi c'est des aventures exceptionnelles ?
48:51Il est décédé, vous le voyez, il avait 85 ans passé
48:53parce que ce sont des gens qui sont partis
48:55de rien, absolument de rien
48:57qui étaient vraiment
48:59au départ des simples salariés
49:01je crois qu'il y avait
49:03beaucoup d'anciens bouchers, notamment chez les Leclerc
49:05et qui ont monté des empires
49:07en 20 ans, 30 ans, 40 ans
49:09et le groupe Leclerc
49:11effectivement, c'était une des figures les plus importantes
49:13et Michel-Édouard Leclerc lui a rendu hommage
49:15parce que Michel Perraudeau
49:17était son parrain
49:19d'une certaine manière, il l'avait initié
49:21il l'avait accompagné
49:23au tout début de sa carrière
49:25même si Michel-Édouard Leclerc est, comme chacun sait
49:27le fils d'Édouard Leclerc
49:29mais il n'empêche qu'il faisait comme tout le monde
49:31il entrait dans l'entreprise et puis
49:33il faisait son chemin
49:35et donc je voulais avoir une pensée pour lui
49:37et à travers lui, tous ces grands chefs d'entreprise
49:39ces self-made men
49:41qui font travailler les uns et les autres
49:43et dont il était une figure. L'enterrement était très émouvant
49:45d'ailleurs à Nantes, il y avait beaucoup de personnes
49:47qui étaient présentes et on peut avoir
49:49une pensée pour lui, pour sa famille
49:51pour son épouse et pour ses trois enfants
49:53qui sont évidemment dans cette institution
49:55que sont les Leclerc
49:57Il est 20h59, il reste juste une minute
49:59un hommage juste, quelques secondes
50:01à Michel Delpêche, il y a 9 ans
50:03il était mort et il fait vraiment partie
50:05des immenses
50:07de ceux qui ont traduit
50:09voyez cette chanson par exemple
50:11Les Divorcés
50:13elle est de 74
50:15et
50:17qu'est-ce qui est intéressant dans cette chanson
50:19c'est que
50:21il n'y a plus une chanson
50:23qui a été écrite sur le divorce
50:25depuis, c'est-à-dire qu'il a
50:27refermé le dossier
50:29tu ne peux plus écrire sur le divorce
50:31dans une chanson
50:33parce que tout était dedans
50:35et merveilleusement dit avec une mélodie
50:37formidable, et ça c'est la force
50:39de la chanson française
50:41c'est parce que c'est devenu tellement banal
50:43à l'époque où Michel Delpêche écrit cette chanson
50:45les enfants divorcés
50:47dans les classes
50:49on avait 10 ans, c'était très rare
50:51aujourd'hui c'est devenu
50:53tellement banal que plus personne
50:55n'écrirait là-dessus
50:57En régie
50:59Virginie Leblond-Tayel
51:01qui est une réalisatrice
51:03elle dit à mon fils ma bataille
51:05de Balavoine
51:07qui a été une chanson qui avait été écrite plus tard
51:09mais il y a une puissance
51:11de la chanson française et je peux vous dire que cette chanson
51:13dans les années 70, c'était le début du divorce
51:15il y avait
51:17très très peu de divorces
51:19vous ne vous rendez pas compte, dans une classe
51:21il n'y avait pas d'enfants divorcés
51:23en 74, il n'y en avait pas
51:25il n'y en avait pas
51:27et aujourd'hui, il n'y a pas d'enfants
51:29dont les parents sont mariés
51:31ça c'est une mutation très profonde
51:33quand vous dites toujours la déchristianisation
51:35le changement du rapport à l'amour et au divorce
51:37c'est central
51:39une fois qu'on a tout dit
51:41sur la société française
51:43la chose la plus importante depuis 1950
51:45c'est la déchristianisation, bien sûr
51:47et vous ne vous en rendez pas compte, mais nous on s'en rend compte
51:49parce qu'on a connu notre France
51:51qui existe un peu à la couarde
51:53quand j'étais chanteur
51:55on l'avait aussi quand j'étais chanteur
51:57le téléphone pleure
51:59c'est Claude François
52:01il passe ses vacances
52:03c'est pas une chance
52:05ça c'est formidable
52:07quand j'étais chanteur
52:09ça vous aimez bien ?
52:11j'ai fait mes adieux
52:13c'est bien ça
52:15incroyable
52:17pour Cécile
52:19le fan club qui balance la mer
52:21il est 73 ans
52:23il est mort il y a 9 ans
52:25alors c'est un personnage
52:27tous ceux qui l'ont approché
52:29aimaient son élégance
52:31il avait quelque chose
52:33de dépressif
52:35il n'était pas forcément
52:37le plus heureux des hommes
52:39toujours et tout le temps
52:41qui le rendait forcément touchant
52:43Didier Barbelévian m'a souvent parlé de lui
52:45il était assez proche de lui
52:47c'est quoi ses premiers gros thèmes ?
52:49c'est pour un flirt
52:51je vois M.Benkemoun
52:53c'est chez l'oreille
52:55il était beau en plus
52:57comme M.Benkemoun
52:59ça va ?
53:01ça nous fait plaisir de vous revoir
53:03bonne année
53:05vous êtes toujours
53:07à la pointe de l'actualité de la chanson
53:09c'est une chanson qui a une cinquantaine d'années
53:11on est bien
53:13je vois qu'en 2025
53:15je vais présenter
53:17le service littéraire
53:19parce que j'ai oublié
53:21c'est pas à la pointe de la modernité
53:23l'utopiste enraciné
53:25le service littéraire
53:27c'est le seul magazine que je présente à chaque fois
53:29de l'ami François Cereza
53:31il y a le collier de la reine
53:33Camille Pascal qui a écrit un très bon bouquin
53:35il y a Sacha Guitry en pyjama
53:37c'est l'histoire de Sacha Guitry lorsqu'il a été arrêté
53:39en 1944
53:41puisqu'il avait eu ce mot célèbre
53:43la libération j'en ai été le premier
53:45prévenu
53:47il a passé 60 jours à Frennes
53:49ils sont venus le chercher en pyjama
53:51dans son hôtel particulier
53:53ils l'ont amené dans la mairie du 7ème arrondissement
53:55en pyjama
53:57et ça c'est un excellent papier aussi
53:59et puis il y a un autre papier de Bernard Morlino
54:01sur Alain Delon
54:03je le cite à chaque fois
54:05il y a la rubrique c'est bon c'est mauvais c'est formidable
54:07le service littéraire, Jean Giono
54:09l'ami François Cereza
54:11abonnez-vous
54:13excusez-moi je suis en retard
54:15on va beaucoup parler de Gérald Darmanin
54:17et des Etats-Unis
54:19et il y avait peut-être une image à vous montrer
54:21mais on la développera tout à l'heure
54:23c'est qu'à l'instant d'abord Bourbon Street
54:25où il y a eu cette attaque terrible vient de rouvrir
54:27et puis le stade
54:29il y a un match de foot américain
54:31les autorités à la New Orleans
54:33ont dit ce soir il y aura quand même le match
54:35même on le décale de 24 heures
54:37c'est très important, c'est le signe qu'on ne va pas plier
54:39contre le terrorisme, donc ce soir il a lieu
54:41sous votre sécurité, mais on vous montrera
54:43les images dans un instant évidemment avec nos invités
54:45Eh bien écoutez, merci grandement
54:47Virginie Leblond-Taieb, je l'ai dit
54:49était à la réalisation, Nicolas était à la vision
54:51merci à Jean-François Couvlard qui était au son
54:53merci à Benjamin Nau, à Lucas Consolvès
54:55et Félix Pérola
54:57qui étaient avec nous
55:01toutes ces émissions sont à retrouver évidemment sur cnews.fr
55:03on se retrouve demain matin
55:05vous êtes là jusqu'à minuit ?
55:07Oui, ce soir on peut plus se sortir de nuit
55:09c'est bien, c'est bien minuit
55:11On peut vous écouter également pendant le passage du Nouvel An
55:13Oui, aussi
55:15on est resté jusqu'à 1h du matin
55:17mais c'était bien
55:19on ferme la boutique
55:21Bonne soirée, à demain

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