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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Lundi 6 janvier 2025, Morandini lève numéro 1566 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:11Bonjour et bienvenue en direct. Très heureux de vous retrouver pour cette nouvelle année 2025.
00:00:17On vous présente au nom de toute l'équipe, bien évidemment, nos meilleurs voeux.
00:00:20À la une, ils sont en route vers Paris, mais aussi vers Lyon et plusieurs villes de France.
00:00:24Les agriculteurs vont-ils réussir à bloquer ces villes alors que les forces de l'ordre
00:00:29nombreuses ont été positionnées ? On part tout de suite en direct à Orvaux, dans l'Essonne,
00:00:34où les agriculteurs sont bloqués par les forces de l'ordre qui les empêchent d'avancer.
00:00:39Vous voyez ces images avec à gauche ce blindé de la gendarmerie et au fond,
00:00:44ces camions de gendarmerie qui sont positionnés et qui nassent en fait les agriculteurs qui sont sur place,
00:00:50des agriculteurs qui en ont assez d'attendre et qui veulent des actes de la part du gouvernement.
00:00:55Dès cette nuit à Paris, en Ile-de-France, des premiers groupes d'agriculteurs ont tenté de se former,
00:01:00mais les forces de l'ordre étaient là, comme ce matin.
00:01:04À Paris, ils étaient une dizaine d'agriculteurs de la coordination rurale de Haute-Loire à être rassemblés.
00:01:10Sur place, plusieurs véhicules de la police nationale, des forces de l'ordre venues en nombre,
00:01:16qui ont encadré les manifestants, relevé leurs identités, avant de tous les raccompagner jusqu'à leur véhicule.
00:01:22Nous, on raccompagne jusqu'à la sortie de Paris pour nous expulser.
00:01:25À peine arrivés sur le trottoir, on était interpellés, stoppés, comme si on était dealers ou j'en sais trop rien.
00:01:31Un autre point de rassemblement était prévu à Orvaux, dans les Saônes,
00:01:36où plus d'une centaine de manifestants se sont rassemblés, venus de plusieurs endroits,
00:01:40comme la Bourgogne ou encore le Sud-Ouest.
00:01:42La coordination rurale veut attirer l'attention sur la crise que subissent les fermes,
00:01:47avec une inflation des coûts et des prix de vente insuffisants.
00:01:50D'obtenir des gages du gouvernement et de limiter la casse, parce que le monde agricole,
00:01:56si dans deux mois tout le monde est dans les champs et on ne pourra plus bouger jusqu'à Noël prochain,
00:02:02comment vous dire que le monde agricole, cette année, ce sera 2500 à 3000 tentatives de suicides ?
00:02:07Les manifestants sont déterminés à rejoindre la capitale et promettent plusieurs actions.
00:02:13Ce matin, le porte-parole de la Confédération paysanne était sur CNews.
00:02:16Son convoi est bloqué non loin de Paris.
00:02:19Il a des mots très forts, car il estime qu'il est séquestré par les forces de l'ordre.
00:02:24Nous sommes séquestrés par les forces de l'ordre depuis hier soir.
00:02:27Hier soir encore, les voitures pouvaient rentrer comme j'ai pu faire et sortir.
00:02:30Aujourd'hui, même les voitures, même pour aller manger, nous sommes escortés, comme à l'école.
00:02:36Donc on a demandé combien de temps ça a duré, ils ne savent pas.
00:02:39On a essayé par la présidente et le secrétaire général d'avoir des informations par les ministères.
00:02:44On n'a aucun retour.
00:02:45Sur le reste, vous me permettrez de dire qu'on ne donnera pas les éléments,
00:02:49mais on a des gens aujourd'hui qui continuent d'aller sur Paris.
00:02:54Donc oui, la manifestation et la mobilisation continuent.
00:02:58C'est-à-dire quand je dis manifestation, là nous, on manifeste notre mécontentement.
00:03:02Et la mobilisation, on a le droit de se mobiliser pour défendre notre survie aujourd'hui.
00:03:07Voilà, les agriculteurs vont-ils parvenir à rejoindre Paris ?
00:03:10On va le vivre en direct, bien évidemment, dans cette émission.
00:03:14Et de trois, trois influenceurs algériens ont été arrêtés en France en quelques heures,
00:03:18montrant la détermination ferme de Bruno Rotaïo de mettre fin aux menaces et insultes insupportables
00:03:23proférées sur les réseaux sociaux.
00:03:25Le dernier en date, c'était donc hier soir avec cet homme.
00:03:28Ce dimanche, en fin de journée à Montpellier, dans une de ses vidéos,
00:03:31il évoquait un manifestant algérien anti-régime et lançait « Tuez-les, laissez-le souffrir ».
00:03:38Vendredi, deux autres influenceurs algériens avaient été interpellés à Brest et à Échirol
00:03:42après des appels à la violence.
00:03:44Ils faisaient tous deux l'objet d'une OQTF.
00:03:46Le premier a été placé en détention provisoire.
00:03:49Le second comparaîtra aujourd'hui au tribunal de Grenoble.
00:03:53Ils se présentent comme influenceurs et sont désormais dans le viseur de la justice
00:03:58pour leurs déclarations tenues sur les réseaux sociaux.
00:04:01À l'issue de sa garde à vue, l'Algérien sous OQTF Zazou Youssef
00:04:04est poursuivi pour apologie publique d'un acte de terrorisme
00:04:07commis au moyen d'un service de communication au public en ligne.
00:04:11En attendant d'être jugé le 24 février prochain, il a été placé en détention provisoire.
00:04:16Pour Imad Tintin, lui aussi Algérien et sous OQTF,
00:04:19contrairement aux réquisitions du parquet de Grenoble,
00:04:22il a été placé sous contrôle judiciaire en attendant d'être jugé
00:04:25en comparution immédiate ce lundi,
00:04:27pour provocation directe à un acte de terrorisme
00:04:30commis au moyen d'un service de communication au public en ligne.
00:04:33C'est notamment grâce à l'activiste politique algérien Shaouky Benzéra
00:04:37que les autorités ont été alertées.
00:04:39On est sur une campagne organisée et organisée par le régime algérien,
00:04:44organisée par des relais du régime algérien en France.
00:04:48Ce régime est en train d'essayer de déstabiliser la France.
00:04:51Il y a une campagne de terreur.
00:04:54Voilà, on y reviendra tout à l'heure à partir de 11h.
00:04:57Autre centre d'intérêt ce matin, les prisons françaises,
00:05:00avec des dizaines de téléphones portables qui ont été découverts
00:05:03lors d'une fouille la semaine dernière.
00:05:05Ces téléphones rentraient dans la prison via des livraisons de nourriture à la cantine.
00:05:09Rien que ça.
00:05:1145 téléphones et près d'un kilo de cannabis ont été découverts,
00:05:14dissimulés dans des cartons de fromage râpé,
00:05:17destinés à la cantine des détenus.
00:05:19D'autres objets, dont des chargeurs, des cartes SIM
00:05:22et des cigarettes électroniques, ont également été trouvés
00:05:24par deux agents de la prison.
00:05:26Le syndicat FO Justice demande le renforcement des contrôles
00:05:29et le développement de mesures spécifiques
00:05:31pour bloquer l'utilisation des téléphones en détention.
00:05:35Quand on voit les projections par-dessus les murs,
00:05:38quand on voit les entrées au parloir, depuis la loi pénitentiaire de 2009,
00:05:41cette loi nous impose malheureusement l'arrêt des fouilles de façon systématique.
00:05:46C'est-à-dire que quand un détenu voit un visiteur,
00:05:49par exemple sa famille ou un contact à l'extérieur,
00:05:53on n'a plus le droit de fouiller de façon systématique.
00:05:56Ça devient en fait une autoroute pour faire entrer des objets illicites.
00:05:59Ça paraît totalement hallucinant.
00:06:01Vendredi soir à Nice, un policier municipal a été percuté
00:06:04par un conducteur sur la promenade des Anglais.
00:06:06Il roulait à 110 km heure au lieu de 50.
00:06:10Et il conduisait, selon Christian Estrosi, maire de la ville,
00:06:12il conduisait sans permis, sans assurance, sous l'emprise de drogue
00:06:16et avec un téléphone à la main.
00:06:18Il était même porteur d'un brasset électronique.
00:06:20Bref, le combo parfait.
00:06:23C'est lors d'un contrôle routier vendredi soir
00:06:25sur la promenade des Anglais à Nice
00:06:27qu'un véhicule percute un policier municipal.
00:06:30Le chauffeur en infraction a roulé à 119 km heure
00:06:33au lieu de 50 km heure.
00:06:35Sur son compte X, le maire de Nice, Christian Estrosi, a déclaré.
00:06:39Le conducteur, sans permis ni assurance, sous l'emprise de drogue,
00:06:43téléphone à la main et portant un bracelet électronique,
00:06:45a refusé d'obtempérer.
00:06:47J'attends des sanctions exemplaires
00:06:48vis-à-vis de cet individu irresponsable et inconscient.
00:06:51L'opération de contrôle de vitesse
00:06:53visait à prévenir les comportements dangereux sur cet axe de la ville.
00:06:57Les collègues motards se sont portés à la hauteur du véhicule,
00:07:00ont intimé l'ordre à plusieurs reprises par geste
00:07:04et par signaux sonores et lumineux de stopper sa progression,
00:07:09ce qu'il a refusé de faire.
00:07:11Il les a regardés clairement,
00:07:12ils ont vu clairement qu'il avait compris les intentions des collègues
00:07:16et il a continué sa progression.
00:07:18Celui-ci a préféré aller percuter la moto du collègue
00:07:24qui est grimpé sur un trottoir
00:07:26et qui a fini sa course dans un palmier.
00:07:29On reste à Nice où les riverains et commerçants de la place Garibaldi
00:07:33en ont assez de voir des SDF qui errent et représentent un danger.
00:07:37Il y a également du trafic de drogue
00:07:39et tout ça malgré les efforts de la municipalité.
00:07:43Nuisances sonores, insalubrité et même point de deal,
00:07:46les squatteurs de la place Garibaldi
00:07:48rendent le quotidien insupportable pour les commerçants
00:07:51alors qu'un restaurateur a été victime d'un cambriolage le mois dernier
00:07:54de la part d'un homme alcoolisé, un habitué de la place.
00:07:58Et l'acte est loin d'être isolé.
00:07:59Une trentaine de riverains et commerçants ont décidé de pousser la sonnette d'alarme
00:08:03en signant une pétition dans laquelle ils dénoncent
00:08:05une très forte dégradation de leurs conditions d'existence.
00:08:09Il y a pas mal de sans-abri avec les arcades et le Covid.
00:08:12Des fois en plein été, vous en avez une vingtaine.
00:08:16Des fois, ils sont à moitié nus, sous, par terre.
00:08:19Mais la mairie, elle fait des choses.
00:08:20Ça, on ne peut pas lui enlever.
00:08:22Vous avez le premier adjoint de secourir qui vient, qui fait des choses.
00:08:25Sur X, l'adjointe au maire de Nice, Anthony Boré,
00:08:28affirme en effet à travers de nombreux tweets
00:08:31sa volonté de désamorcer le problème au plus vite.
00:08:34Je remercie la police nationale qui, à notre demande avec Christian Estrosi,
00:08:38a mené plusieurs opérations sur Garibaldi cette semaine
00:08:40en collaboration avec la police municipale de Nice.
00:08:42Nous souhaitons que ces actions se poursuivent
00:08:44pour garantir plus de tranquillité sur la place.
00:08:46Des actions de la municipalité appréciées par les commerçants.
00:08:50C'est un bouton jaune, que quand il y a un problème,
00:08:52nous, on peut appeler directement les services de la police municipale
00:08:56et ils arrivent, interviennent directement.
00:08:58Voilà, et puis un mot de l'actualité média avec les Golden Globes
00:09:00qui ont sacré cette nuit Emilia Perez, du français Jacques Caudillard,
00:09:03avec quatre récompenses.
00:09:05Mais c'est également le sacre de l'actrice Demi Moore.
00:09:08Et dans son discours de remerciement, elle a révélé qu'il y a quelques années,
00:09:11elle a failli abandonner le cinéma,
00:09:13car elle avait le sentiment de ne jamais être reconnue
00:09:16et récompensée pour ce qu'elle faisait.
00:09:18Et tout cela, malgré les succès en salle.
00:09:21À l'époque, eh bien, j'avais l'impression que cela voulait dire
00:09:25que je pouvais faire des films qui étaient couronnés de succès,
00:09:29qui gagnaient beaucoup d'argent,
00:09:30mais que je ne serais pas reconnue par la profession.
00:09:33Et j'y ai cru à l'époque.
00:09:35Et je pense que cela m'a tellement marquée
00:09:39qu'il y a quelques années, je me suis dit que peut-être
00:09:41que c'était fini pour moi, peut-être que j'avais terminé ma carrière
00:09:45et fait tout ce que j'avais à faire.
00:09:47Et alors que j'étais au plus bas,
00:09:49j'ai reçu ce scénario absolument audacieux, courageux,
00:09:54qui sortait des sentiers battus, qui atterrisse sur mon bureau
00:09:58et qui s'intitulait The Substance.
00:10:00Et l'univers m'a dit, tu n'as pas terminé ton travail.
00:10:03Et je suis tellement reconnaissante à Coralie
00:10:06de m'avoir fait confiance, d'être intervenue,
00:10:09de m'avoir offert cette performance.
00:10:11Merci à Margaret d'avoir été ma deuxième moitié.
00:10:14Je n'aurais pas pu le faire sans elle.
00:10:15Merci à toutes celles et ceux qui m'ont aidée.
00:10:17Merci à celles et ceux qui m'accompagnent depuis si longtemps.
00:10:21Voilà, Demi Moore toujours aussi belle hier soir au Golden Globes.
00:10:24Tout de suite, les tops et les flops d'audience de ce week-end
00:10:26avec Mister Audience qui revient en 2025.
00:10:28On n'a pas eu le choix, il nous est imposé.
00:10:30Kévin Bâton.
00:10:33Vendredi soir, belle soirée pour France 2 qui est arrivée en tête
00:10:36et loin devant ses concurrents avec la série César Wagner.
00:10:40La chaîne a tiré 4,2 millions de téléspectateurs.
00:10:43France 3 est deuxième, mais très loin derrière.
00:10:45La boîte à secrets a tiré 2 millions de personnes de moins.
00:10:48Du côté d'MC, c'est un score timide.
00:10:50Le film de Disney, La Belle et la Bête n'a séduit
00:10:53qu'1,7 million de téléspectateurs.
00:10:56Mais la soirée a surtout été marquée par le nouvel accident industriel
00:10:59de Gladiators sur TF1 qui n'a même pas dépassé le million
00:11:03à seulement 950 000.
00:11:05Et face à cet énorme échec, la chaîne a annoncé la déprogrammation
00:11:08en urgence du programme après seulement deux numéros.
00:11:11Samedi soir, succès pour France 3 qui est arrivée largement en tête
00:11:15à 4,2 millions avec le téléfilm Police et enquête parallèle.
00:11:18La Star Academy sur TF1 est parvenue à se hisser à la deuxième place
00:11:22mais sans dépasser les 3 millions.
00:11:24Lors de cette soirée, Marine, Charles, Franck et Bonnie
00:11:27ont été qualifiés pour les demi-finales.
00:11:29Avec son jeu The Floor diffusé sur France 2,
00:11:32Cyril Féraud n'est pas très loin derrière.
00:11:34Pour M6, en revanche, la soirée a été plus compliquée.
00:11:37Le film de Disney, La Belle et la Bête n'a même pas dépassé
00:11:40le million et demi de téléspectateurs.
00:11:47En première, c'est TF1 qui a remporté la soirée ciné du dimanche.
00:11:50Et haut la main, le film La Chute de Londres a rassemblé
00:11:53plus de 4,1 millions de téléspectateurs.
00:11:56France 3 est deuxième mais loin derrière à 2,3 millions
00:11:59avec la série Les enquêtes du commissaire Van Der Volk.
00:12:02C'est une audience timide pour France 2 et le film The Fable Man
00:12:05qui n'a pas dépassé les 2 millions.
00:12:07Pour M6, le magazine Capital a encore du mal à s'imposer
00:12:10à seulement 1,8 million.
00:12:12Mister Audience vous souhaite une très bonne année 2025
00:12:14et vous dit à demain.
00:12:16Et à demain, en effet.
00:12:18Je vous présente mes invités qui vont m'accompagner en direct
00:12:20jusqu'à midi.
00:12:21Philippe Ballard, bonjour.
00:12:22Bonjour.
00:12:23Merci d'être avec nous.
00:12:24Bonne année.
00:12:25Bonne année.
00:12:26Député de l'Oise, porte-parole du Rassemblement national.
00:12:28Anthony Chamama, bonjour.
00:12:29Bonjour.
00:12:30Merci également d'être là.
00:12:31Maire adjoint, les Républicains du 15e arrondissement de Paris.
00:12:33Rachid Akaoud, bonjour.
00:12:34Bonjour.
00:12:35Renaissance d'ivries sur scène.
00:12:36Et puis Guillaume Roubaud, caché, bonjour.
00:12:38Bonjour.
00:12:39Merci également d'être avec nous.
00:12:40Porte-parole du nouveau Front populaire, plus précisément
00:12:42du Parti communiste français.
00:12:44Le direct, ce sont les agriculteurs qui sont en route pour Paris,
00:12:48en tout cas qui tentent de rejoindre la capitale.
00:12:50On part tout de suite sur place en direct.
00:12:52On va à Orvaux.
00:12:53C'est dans l'Essonne où on rejoint Mathilde Libanès
00:12:55qui est sur place depuis ce matin pour ses news
00:12:57avec Justine Cerquera.
00:12:59Mathilde, quelle est la situation sur place ?
00:13:06Écoutez, c'est une situation particulièrement compliquée.
00:13:10C'est quand même 150 agriculteurs qui sont bloqués au milieu des champs
00:13:15depuis hier soir.
00:13:17Impossible pour eux de rejoindre Paris ou même de sortir
00:13:20de ce dispositif mis en place depuis 20h par les gendarmes.
00:13:25Un dispositif conséquent en plein milieu des champs.
00:13:28Il y a un hélicoptère, au moins 4 blindés, des dizaines d'autres
00:13:33fourgons et près de 80 gendarmes mobilisés.
00:13:37Une interdiction de manifester qui accentue encore plus
00:13:41la colère des agriculteurs.
00:13:43Il y a quelques heures, des tracteurs ont décidé de forcer ce barrage.
00:13:486 d'entre eux ont pu passer, 1 a été interpellé.
00:13:52Ici, je vous le disais, la situation est compliquée.
00:13:55Les forces de l'ordre se sont organisées pour mettre en place
00:13:58plusieurs barrages et éviter que ceci se reproduise.
00:14:03L'objectif est clair, c'est d'empêcher les agriculteurs
00:14:06d'aller à Paris où tout rassemblement non déclaré est strictement interdit.
00:14:11Des agriculteurs qui restent cependant motivés puisqu'ils ne souhaitent
00:14:16pas passer une autre nuit ici.
00:14:19Au milieu des champs, ils vont tenter, selon eux, de repasser
00:14:22plusieurs fois, de retester et de passer ces barrages
00:14:25en espérant aller jusqu'à Paris.
00:14:28Merci beaucoup Mathilde. On va rester avec ces images de Justine,
00:14:31ces images de la situation sur place.
00:14:33Philippe Ballard, c'est assez étonnant de voir quand même les forces de l'ordre
00:14:36à quel point elles sont déployées sur place.
00:14:39C'est l'histoire qui se répète parce qu'on avait ces mêmes images
00:14:41il y a un an, on se souvient du salon de l'agriculture, c'était en février,
00:14:44avec Chahut, pour rester poli et entourer la visite d'Emmanuel Macron.
00:14:49Mais on pourrait revenir 5 ans, 10 ans, 15 ans, 20 ans en arrière.
00:14:52Ce sont les mêmes images. Moi j'écoutais ces news
00:14:55où vous faisiez un reportage auprès de ces agriculteurs qui disaient
00:14:58mais en fait, en France, Paris n'a plus la main, c'est à Bruxelles que ça se passe.
00:15:01Ils en ont contre le Mercosur. Pourquoi ? Parce que c'est l'Union Européenne
00:15:05qui a négocié ce nouvel accord, il y en a eu d'autres,
00:15:08on est pour sortir l'agriculture de ces accords de libre-échange
00:15:11et pour le reste les renégocier.
00:15:13Mais tant qu'on n'a plus la main, voilà ce qui se passe.
00:15:16Il faut quand même rajouter une chose.
00:15:18Le Bloc Central, je ne sais plus comment on doit l'appeler,
00:15:21ceux qui soutenaient M. Barnier et qui soutiennent M. Bayrou
00:15:24ont menti aux agriculteurs quand même, en laissant croire
00:15:27que parce qu'il y avait eu la motion de censure,
00:15:30toutes les dispositions qui étaient de bonnes dispositions,
00:15:33et on l'avait dit, on les avait votées, qui étaient contenues dans le budget,
00:15:36étaient définitivement abandonnées. C'est complètement faux.
00:15:39Ça sera repris, on va les voter.
00:15:42Et ils ont menti, Mme Genevard d'ailleurs, la preuve en est,
00:15:45c'est qu'elle a dit que tout ça allait rentrer en application le 1er janvier.
00:15:48Je pense à la transmission d'entreprises, notamment,
00:15:51on sait que les retraites agricoles sont très faibles,
00:15:54c'était calculé sur les 25 meilleures années, ça sera le cas,
00:15:57donc ils ont menti aux Français.
00:15:59– Est-ce qu'il faut les laisser monter à Paris ?
00:16:01– Moi j'ai envie de leur dire, ils ont un tel degré d'exaspération,
00:16:04c'est comme une cocotte minute, il y a un moment, il faut que la vapeur…
00:16:07– Mais là, regardez, on est en train de voir ces images en direct,
00:16:10regardez ce blindé, quand même, on met des blindés,
00:16:13là on est en direct d'Orvaux, où il y a nos envoyés spéciaux,
00:16:16c'est dans l'Essonne, et c'est assez impressionnant,
00:16:19de voir ce blindé de la gendarmerie qu'il met en place,
00:16:22et il y a beaucoup d'endroits comme ça, où ils sont déployés sur les routes.
00:16:26– Effectivement, la gendarmerie doit assurer l'ordre,
00:16:29même si je sais que les agriculteurs souhaitent respecter les règles,
00:16:32ils le font généralement très bien, a priori,
00:16:35ils ne devraient pas avoir de débordement,
00:16:37je souhaite revenir quand même sur deux points,
00:16:39le premier point, c'est la raison profonde qui génère cette colère-là,
00:16:43c'est les normes qui étouffent nos agriculteurs,
00:16:45il faut bien se mettre à la place des agriculteurs,
00:16:47qui aujourd'hui doivent respecter un certain nombre de normes qu'on leur impose,
00:16:52qui ne sont pas imposées à leurs voisins européens notamment,
00:16:55ou du monde entier, et qui pour le coup ont des produits
00:16:58qui sont sur notre marché, qui ne respectent pas le même degré d'exigence,
00:17:02il faut faire souffler un grand vent de liberté en France
00:17:05pour tous les entrepreneurs, pour tous les agriculteurs,
00:17:08ça dépasse plus largement le cadre de l'agriculture,
00:17:10et je souhaite revenir aussi sur le Mercosur,
00:17:13vous disiez à l'instant effectivement que ces manifestations
00:17:17sont notamment générées par le Mercosur,
00:17:19c'est un des sujets sur lequel il y a une forme d'unanimité
00:17:21de la classe politique en France,
00:17:23ça se joue d'ailleurs à l'échelle des pays...
00:17:25Ce qui provient que ce n'est pas la France qui décide en fait.
00:17:27Ce n'est pas la France qui décide, mais on voit bien malgré tout
00:17:29une des conséquences de la censure qui a été votée
00:17:33contre le gouvernement Barnier, qu'est-ce qui s'est passé ?
00:17:35Le gouvernement Barnier est tombé, quelques jours à peine après,
00:17:38Ursula von der Leyen s'est rendue en Amérique latine
00:17:40pour signer cet accord de Mercosur, justement dans le dos de la France,
00:17:44alors qu'Emmanuel Macron...
00:17:45Elle aurait fait quand même, hein ?
00:17:46Non, je ne crois pas, je ne crois pas.
00:17:47Vous croyez qu'elle attendait...
00:17:49Je crois qu'elle a profité effectivement du manque...
00:17:52Mais la voix de la France...
00:17:54Moi je pense que vous savez qu'elle n'a rien à faire de la voix de la France,
00:17:56et que ça c'est une excuse qu'on se donne en France,
00:17:58en disant, ben oui, la censure, machin,
00:18:00moi je crois que ça n'a rien à voir.
00:18:01C'est la réalité, elle avait prévu un rendez-vous avec Michel Barnier
00:18:03deux jours avant, qui a été annulé justement,
00:18:05parce que son rendez-vous est tombé,
00:18:06parce que le gouvernement est tombé.
00:18:08Juste attendez, Guillaume Robocachi,
00:18:10il faut les laisser monter sur Paris, les agriculteurs ?
00:18:12En tout cas, moi ce que je veux dire par rapport à cette mobilisation
00:18:14du mouvement social, là, qui est complètement légitime,
00:18:17parce que franchement, quand on regarde la situation...
00:18:19Ah oui, je crois qu'on est tous d'accord là-dessus, tout à fait.
00:18:21Mais néanmoins, il faut quand même se rappeler
00:18:23ce qu'a été la gestion des mouvements sociaux
00:18:25depuis un petit bout de temps,
00:18:26parce que vous vous dites, c'est surprenant de voir des blindés.
00:18:27Moi j'ai fait les manifs des retraites,
00:18:29je suis peut-être le seul autour de la table
00:18:30à avoir fait les manifs des retraites.
00:18:31Les manifs des retraites, je peux vous assurer
00:18:32que des blindés, on en avait.
00:18:33Donc si vous voulez, c'est pas nouveau.
00:18:35Malheureusement, on a bien une politique
00:18:37qui est très brutale vis-à-vis du mouvement social.
00:18:39Là, il n'y a pas de brutalité.
00:18:40Là, elle est impressionnante.
00:18:41On va dire que c'est impressionnant,
00:18:43mais pas brutal.
00:18:44Il n'y a pas eu de brutalité.
00:18:45Espérons que ça ne le devienne pas.
00:18:47Mais en tout cas, une politique de force
00:18:48et de méfiance grande par rapport au mouvement social
00:18:50et par rapport à des revendications qui sont fortes.
00:18:52Ma question, c'est, il faut les laisser monter sur Paris ou pas ?
00:18:54Pour moi, en tout cas, la vraie question,
00:18:56c'est, est-ce qu'il faut répondre ou pas
00:18:57aux aspirations du monde agricole ?
00:18:58C'est ça, c'est pas évident.
00:19:00Mais ma question sur Paris.
00:19:01Ça, écoutez-moi, j'ai pas d'avis très précis.
00:19:03Il faut les laisser ou pas ?
00:19:04Ce qui est certain, c'est que...
00:19:05C'est important quand même.
00:19:06Parce qu'eux, c'est ce qu'ils réclament.
00:19:07Pour l'instant, ils veulent aller à Paris.
00:19:08Ils ont demandé, il y a quelques instants,
00:19:10ils ont demandé au gouvernement,
00:19:11ils ont dit, donnez-nous un point de chute à Paris
00:19:13où on se réunit tous parce qu'on veut être là,
00:19:16on veut être à Paris.
00:19:17Le gouvernement dit non.
00:19:18Et ils disent, les agriculteurs,
00:19:20si vous ne nous donnez pas de point de chute,
00:19:21attention, ça risque de se tendre parce qu'on va passer.
00:19:23Je vais vous dire les choses.
00:19:25Franchement, cette question rurale,
00:19:26ce n'est pas une question qu'on découvre au Parti communiste.
00:19:30Personne, sauf que l'augmentation des retraites,
00:19:32en l'occurrence, les quelques mesures sociales
00:19:34qu'on peut être obtenues,
00:19:35c'est André Chassagne, notre president de groupe,
00:19:36qui les a obtenues avec les lois Chassagne.
00:19:38Et nous, on pense qu'il faut aller plus loin.
00:19:39Sur la question des prix.
00:19:40Parce que vous dites, il faut tout déréguler.
00:19:42C'est pas ça le problème.
00:19:43Seulement, le problème, c'est que les autres
00:19:44ont beaucoup dérégulé.
00:19:45Et qu'il y a donc une concurrence
00:19:46qui est absolument déloyale.
00:19:48C'est ça le problème.
00:19:49Et le problème aussi, c'est les prix.
00:19:50Les prix.
00:19:51Il faut des offices, des prix,
00:19:52pour permettre que, quand on travaille,
00:19:54on puisse être payé.
00:19:55C'est ça, une des grandes questions.
00:19:56Et ça, je vous assure que si on dit,
00:19:57on se lance dans une grande politique
00:19:59en faveur d'un renouveau du monde agricole,
00:20:01parce que c'est quoi l'avenir si on ne fait rien ?
00:20:02C'est 100 000 exploitations agricoles
00:20:04qui vont disparaître dans les 10 années.
00:20:05C'est ça, en l'occurrence.
00:20:06Il faut prendre la question au sérieux.
00:20:08Mais les mesures pour les agriculteurs
00:20:09qui étaient prévues, justement,
00:20:10par le gouvernement Barnier,
00:20:11qui a tombé,
00:20:12et qui donc n'ont pas pu être mises en application
00:20:13toutes les années.
00:20:14Les retraites, c'est l'occurrence.
00:20:16Non, mais c'est complètement faux.
00:20:18La preuve en est,
00:20:19je vous renvoie aux déclarations
00:20:20de Mme Gennevard,
00:20:21il y a quelques jours,
00:20:22ministre de l'Agriculture,
00:20:23qui a dit, pas de problème,
00:20:24tout ce qui concerne,
00:20:25notamment les mesures fiscales
00:20:26qui ont été censurées,
00:20:27elles vont quand même être mises en place
00:20:29le 1er janvier.
00:20:30Le GNR, c'est le gasoil non routier
00:20:31que les agriculteurs réclamaient.
00:20:33Pas de problème,
00:20:34c'est passé par ordonnance à Bercy
00:20:35le 31 décembre.
00:20:36Donc tout ça, c'est du flanc,
00:20:37c'est du pipeau.
00:20:38Le 1er janvier,
00:20:39il y a des retraites qui sont tombées.
00:20:40Il va y avoir un budget
00:20:42et ces mesures sur l'agriculture,
00:20:44nous les avons votées
00:20:45et nous allons les voter.
00:20:46Rachida Kaout, quand même,
00:20:47quel échec pour le gouvernement.
00:20:48Quel échec pour le gouvernement,
00:20:50les gouvernements,
00:20:51parce qu'il y en a eu,
00:20:52Dieu sait combien,
00:20:53quatre en un an,
00:20:54quatre ou quatre et demi.
00:20:55Quels échecs pour Emmanuel Macron
00:20:57que vous défendez.
00:20:58C'est sûr que la seule chose
00:20:59qui a changé,
00:21:00c'est justement,
00:21:01eh bien,
00:21:02le changement
00:21:03de tous ces premiers ministres
00:21:04déjà depuis un an.
00:21:06Alors aujourd'hui,
00:21:07la colère des agriculteurs
00:21:09est justifiée.
00:21:10La colère des agriculteurs
00:21:12concerne, évidemment,
00:21:13toute la classe politique française.
00:21:15Ça n'est pas du tout,
00:21:16en fait,
00:21:17on va dire...
00:21:18Il y a des gens qui décident,
00:21:19c'est les gens qui sont au pouvoir,
00:21:20c'était Emmanuel Macron depuis quatre ans,
00:21:21excusez-moi.
00:21:22Les mêmes causes produisent
00:21:23les mêmes effets.
00:21:24Aujourd'hui,
00:21:25l'instabilité politique,
00:21:26avec, encore une fois,
00:21:27vous avez un député autour de la table,
00:21:28cette incapacité,
00:21:29si vous voulez...
00:21:30L'instabilité politique,
00:21:31ça a un an,
00:21:32Rachida Kaout.
00:21:33Rachida, ça a un an.
00:21:34Jean-Marc,
00:21:35des politiques qui répondent
00:21:36aux problématiques
00:21:37de nos agriculteurs
00:21:39qui, aujourd'hui,
00:21:40sont, quand même,
00:21:41au cœur même du système.
00:21:42N'oublions pas
00:21:43qu'ils nous nourrissent aujourd'hui,
00:21:44qu'ils sont...
00:21:45Une fois que vous avez dit ça,
00:21:46qu'est-ce qu'on fait pour les aider ?
00:21:47Vous avez soulevé
00:21:48un point très intéressant,
00:21:49c'est que
00:21:50les intermédiaires
00:21:51font que
00:21:52notre monde agricole
00:21:53est en train de mourir
00:21:54à petit feu.
00:21:55Et la loi EGalim,
00:21:56alors, qu'est-ce qu'elle a donné ?
00:21:57Le vrai sujet
00:21:58est celui-ci.
00:21:59Mais on est d'accord.
00:22:00Mais attendez,
00:22:01mais Rachida Kaout,
00:22:02vous êtes au pouvoir.
00:22:03Et alors,
00:22:04vous voulez quoi ?
00:22:05On veut que vous résolviez
00:22:06les problèmes
00:22:07?
00:22:08Mais quand vous avez
00:22:09l'instabilité...
00:22:10Mais l'instabilité,
00:22:11c'était il y a un an.
00:22:12Les agriculteurs,
00:22:13ils étaient déjà dans la rue
00:22:14il y a un an.
00:22:15Vous n'avez rien fait
00:22:16pour les aider.
00:22:17Les partis politiques
00:22:18qui sont en train
00:22:19de tuer la France.
00:22:20Aujourd'hui,
00:22:21nous sommes dans une
00:22:22instabilité politique.
00:22:23Mais je n'ai rien inventé.
00:22:24Mais oui,
00:22:25mais oui,
00:22:26c'est la nouvelle excuse.
00:22:27Ce qui tue
00:22:28l'agriculture française,
00:22:29l'industrie française,
00:22:30c'est votre grille de l'écureuil.
00:22:31Non, non, non.
00:22:32Vous êtes néolibéral.
00:22:33Et je vais vous dire
00:22:34ce qui arrive
00:22:35dans le monde agricole.
00:22:36On date la jeunesse
00:22:37et 1992.
00:22:38Pourquoi je dis ça ?
00:22:39Parce que moi,
00:22:40j'étais journaliste à l'époque,
00:22:41j'ai suivi la réforme
00:22:42de la PAC.
00:22:43Parce que les Américains
00:22:44notamment ont dit
00:22:45vous subventionnez
00:22:46votre agriculture,
00:22:47ce n'est pas possible.
00:22:48Donc il y a eu un type
00:22:49qui s'appelait McShary,
00:22:50commissaire européen,
00:22:51qui a négocié
00:22:52pour tous les pays
00:22:53de l'Union Européenne
00:22:54avec les Américains.
00:22:55Et il a mis l'agriculture
00:22:56française à genoux.
00:22:57Et ce McShary,
00:22:58il est six mois plus tard,
00:22:59il bossait dans une firme
00:23:00multinationale agroalimentaire
00:23:01américaine.
00:23:02Ça, c'est votre grille de lecture.
00:23:03Pourquoi vous n'arrivez pas
00:23:05à donner du pouvoir
00:23:07et de la sécurité
00:23:08à nos agriculteurs ?
00:23:09Mais c'est vous qui êtes au pouvoir,
00:23:10enfin !
00:23:11On est chez les dingues, là,
00:23:12excusez-moi !
00:23:13Il y a une proposition de loi
00:23:14qui s'en fait, ça.
00:23:15On verra ce que ça donne.
00:23:16Pourquoi vous votez pas
00:23:17pour la sécurité
00:23:18de nos agriculteurs ?
00:23:19Aujourd'hui,
00:23:20on peut tourner en boucle
00:23:21ce sujet.
00:23:22Mais vous aviez la majorité !
00:23:23Excusez-moi,
00:23:24mais à un moment,
00:23:25vous avez eu la majorité
00:23:26dans ce pays.
00:23:27Vous avez eu la majorité
00:23:28à l'Assemblée dans ce pays.
00:23:29Il fallait faire passer
00:23:30les textes.
00:23:31Nous sommes en instabilité politique
00:23:32des partis politiques
00:23:33qui tirent la couverture.
00:23:34On a compris que ça,
00:23:35c'était la carte d'instabilité
00:23:36maintenant que vous allez nous sortir
00:23:37à chaque fois.
00:23:38On va faire le CNews Info.
00:23:39On reviendra sur les agriculteurs
00:23:40en Suisse,
00:23:41ce qui se passe, bien évidemment.
00:23:42On y reviendra en 11h30.
00:23:43On va voir comment la situation évolue,
00:23:44s'ils arrivent à venir
00:23:45sur Paris ou pas.
00:23:46On va faire le CNews Info.
00:23:47Ensuite, on parlera
00:23:48de ces fameux influenceurs algériens
00:23:49qui sont en train,
00:23:51justement,
00:23:52de tenter de mettre
00:23:53la pagaire en France.
00:23:54On va essayer de comprendre
00:23:55qui les téléguident.
00:23:56Tout de suite,
00:23:57le CNews Info,
00:23:59Vous en parliez à l'instant,
00:24:03Jean-Marc.
00:24:04C'est probablement l'image
00:24:05de cette matinée
00:24:06face à face tendue
00:24:07entre les agriculteurs
00:24:08bloqués aux portes de Paris
00:24:09et la police,
00:24:10comme vous pouvez le voir
00:24:11sur ces images.
00:24:12Objectif de cette opération,
00:24:13dénoncer les promesses non tenues de l'État
00:24:15et faire entendre
00:24:16leurs revendications.
00:24:17Les partis politiques reçus à Bercy
00:24:20pour discuter du budget 2025.
00:24:22Marc Fesneau du Modem
00:24:23est arrivé aux alentours
00:24:24de 9h ce matin.
00:24:26Cet après-midi,
00:24:27ce sera le tour
00:24:28du patron des socialistes,
00:24:29Olivier Faure,
00:24:30qui lui est attendu à midi
00:24:31au ministère de l'Économie
00:24:32et des Finances.
00:24:33Objectif affiché,
00:24:3450 milliards d'euros
00:24:35d'efforts budgétaires
00:24:36en 2025.
00:24:37Et puis,
00:24:38ça souffle fort
00:24:39sur une partie du territoire
00:24:40en cause l'arrivée
00:24:41de la tempête Floriane.
00:24:42Au total,
00:24:4317 départements
00:24:44ont été placés
00:24:45en vigilance orange
00:24:46pour vents violents.
00:24:47Conséquence,
00:24:48la SNCF a pris
00:24:49des restrictions
00:24:50de circulation
00:24:51pour toute la journée.
00:24:5211h03 sur CNews,
00:24:53merci d'être en direct avec nous.
00:24:54On va donc parler
00:24:55de ces influenceurs algériens
00:24:56qui ont été interpellés.
00:24:57Trois influenceurs algériens
00:24:58qui ont été arrêtés en France
00:24:59en quelques heures
00:25:00montrant la détermination
00:25:01de Bruno Retailleau
00:25:02de mettre fin
00:25:03à ces menaces,
00:25:04à ces insultes insupportables.
00:25:05Rappel des faits.
00:25:06Ils se présentent
00:25:07comme influenceurs
00:25:08et sont désormais
00:25:09dans le viseur de la justice
00:25:10pour leurs déclarations
00:25:11tenues sur les réseaux sociaux.
00:25:12A l'issue de sa garde à vue,
00:25:13l'Algérien sous le nom
00:25:14de Bruno Retailleau
00:25:15a été arrêté
00:25:16par la police
00:25:17et a été arrêté
00:25:18par la police
00:25:20A l'issue de sa garde à vue,
00:25:21l'Algérien sous au QTF
00:25:22Zazou Youssef
00:25:23est poursuivi
00:25:24pour apologie publique
00:25:25d'un acte de terrorisme
00:25:26commise au moyen
00:25:27d'un service
00:25:28de communication
00:25:29au public en ligne.
00:25:30En attendant d'être jugé
00:25:31le 24 février prochain,
00:25:32il a été placé
00:25:33en détention provisoire.
00:25:34Pour Imad Tintin,
00:25:35lui aussi Algérien
00:25:36et sous au QTF,
00:25:37contrairement aux réquisitions
00:25:38du parquet de Grenoble,
00:25:39il a été placé
00:25:40sous contrôle judiciaire
00:25:41en attendant d'être jugé
00:25:42en comparution immédiate
00:25:43ce lundi
00:25:44pour provocation directe
00:25:45à un acte de terrorisme
00:25:46commis au moyen
00:25:47d'un service
00:25:49de communication
00:25:50au public en ligne.
00:25:51C'est notamment
00:25:52grâce à l'activiste
00:25:53politique algérien
00:25:54Shaoqi Benzera
00:25:55que les autorités
00:25:56ont été alertées.
00:25:57Même cas également
00:25:58à Montpellier
00:25:59où le maire
00:26:00Mickaël Delafosse
00:26:01et le préfet
00:26:02de l'Hérault
00:26:03ont réalisé un signalement
00:26:04suite à la publication
00:26:05d'une vidéo sur TikTok
00:26:06d'un homme
00:26:07utilisant le pseudo
00:26:08Ami Boalem DZ.
00:26:09Ce dimanche,
00:26:10il a été interpellé
00:26:11et placé en garde à vue
00:26:12pour provocation publique
00:26:13et directe
00:26:14et non suivie
00:26:15des faits
00:26:16à commettre un crime.
00:26:17Ces trois influenceurs
00:26:18ont jusqu'à 7 ans
00:26:19d'emprisonnement
00:26:20et 100 000 euros d'amende.
00:26:21Alors,
00:26:22Guillaume Roubaud Cachy
00:26:23porte-parole
00:26:24du Nouveau Front Populaire
00:26:25parti communiste,
00:26:26on entend
00:26:27assez peu la gauche
00:26:28là-dessus.
00:26:29Pourquoi ?
00:26:30Je ne sais pas.
00:26:31C'est la question
00:26:32que j'allais vous poser.
00:26:33Non, non, non.
00:26:34Écoutez,
00:26:35il n'y a aucune
00:26:36espèce d'ambiguïté.
00:26:37Quand des propos...
00:26:38D'ailleurs,
00:26:39il n'y a pas la gauche.
00:26:40Mickaël Delafosse,
00:26:41que je sache,
00:26:42il est à la tête
00:26:43d'une union de la gauche
00:26:44avec des communistes
00:26:45qui sont dans le gouvernement.
00:26:46Donc,
00:26:47ce n'est pas fait,
00:26:48en l'occurrence,
00:26:49Mickaël Delafosse.
00:26:50Et Bruno Rotailleau ?
00:26:51Donc, vous dites que...
00:26:52Bravo Bruno Rotailleau.
00:26:53Bravo, bravo tout le monde.
00:26:54Je veux dire,
00:26:55quand en l'occurrence,
00:26:56des propos lamentables
00:26:57sont tenus,
00:26:58il faut être ferme
00:26:59et tout le monde l'est.
00:27:00Qui les téléguide,
00:27:01ces gens-là ?
00:27:02Moi, je ne suis pas enquêteur.
00:27:03Vous êtes enquêteur,
00:27:04vous le savez,
00:27:05mais moi, je ne le suis pas.
00:27:06Mais vous n'avez pas d'idée ?
00:27:07On a tous des idées,
00:27:08mais pour l'instant,
00:27:09entre l'idée...
00:27:10Je pose la question,
00:27:11est-ce que vous pensez
00:27:12que chacun est indépendant
00:27:13et fait ça un peu dans son coin ?
00:27:14Ou vous pensez
00:27:15qu'il y a une stratégie
00:27:16pour déstabiliser
00:27:17certaines choses en France ?
00:27:18Moi, je n'ai pas d'élément là-dessus.
00:27:19Ce qui est certain,
00:27:20c'est qu'il y a des tensions
00:27:21qui sont extrêmement fortes aujourd'hui
00:27:22entre l'Algérie et la France
00:27:23pour toute une série de raisons.
00:27:24Je ne sais pas
00:27:25si cette affaire a un lien.
00:27:26En tout cas, ce que je sais,
00:27:27c'est que les propos
00:27:28qui ont été tenus
00:27:29et tous les propos de ce type
00:27:30qui seront tenus,
00:27:31il faudra les condamner
00:27:32avec la plus grande fermeté.
00:27:33On va écouter,
00:27:34si vous le voulez bien,
00:27:35le lanceur d'alerte.
00:27:37C'était un peu perdu
00:27:38sur les réseaux sociaux.
00:27:39Cet homme s'appelle
00:27:40Shaoui Ben Zerra,
00:27:41lanceur d'alerte
00:27:42à l'origine de l'arrestation
00:27:43de ces trois influenceurs.
00:27:44Écoutez ce qu'il dit.
00:27:45Il était sur ces news
00:27:46et il s'exprime.
00:27:47Je dois vous le dire
00:27:48et je cesserai de le répéter
00:27:49qu'il faudrait s'intéresser
00:27:50à la campagne,
00:27:51à la grande,
00:27:52très grande campagne
00:27:53de solidarité
00:27:54avec Zazou Youssef
00:27:55qui a appelé
00:27:56à des attentats.
00:27:57Le premier,
00:27:58il y a une grande vague
00:27:59de solidarité.
00:28:00Bien sûr,
00:28:01solidarité avec lui
00:28:02et des attaques
00:28:03contre lui.
00:28:04Solidarité avec lui
00:28:05et des attaques
00:28:06contre moi.
00:28:07Je vais vous préciser
00:28:08une chose vraiment
00:28:09qui fait froid
00:28:10dans le dos.
00:28:11L'écrasante majorité
00:28:12de tout ce que je reçois
00:28:13comme menace
00:28:14ne vient pas de l'Algérie.
00:28:15Ils sont sur le sol français.
00:28:16C'est des milliers
00:28:17et c'est par milliers
00:28:18d'attaques.
00:28:19La solidarité aussi,
00:28:20elle s'exprime
00:28:21beaucoup plus
00:28:22depuis la France.
00:28:23Les plus de 400 000
00:28:24abonnés
00:28:25de Zazou Youssef,
00:28:26les plus de 70 000
00:28:27du deuxième individu,
00:28:28ils sont,
00:28:29bien sûr,
00:28:30en expérience
00:28:31dans la campagne.
00:28:32Ils sont,
00:28:33bien sûr,
00:28:34en écrasante majorité
00:28:35sur le sol français
00:28:36aussi.
00:28:37Donc,
00:28:38il y a,
00:28:39bien sûr,
00:28:40un grand danger.
00:28:41Il faudra arrêter
00:28:42avec cet aveuglement
00:28:43de ne pas vouloir
00:28:44affronter la réalité
00:28:45et de se dire
00:28:46non,
00:28:47c'est limité,
00:28:48c'est quelques individus.
00:28:49Non,
00:28:50le régime algérien
00:28:51a fait une grande campagne
00:28:52qui était orchestrée
00:28:53par des relais médiatiques
00:28:54en France,
00:28:55par des influenceurs
00:28:56qui sont par milliers.
00:28:57Il y en a
00:28:58les plus visibles
00:28:59qui sont par centaines
00:29:00mais il y a des milliers
00:29:01aussi
00:29:02de sous-officiers
00:29:03disons,
00:29:04dans le marché
00:29:05de l'influence
00:29:06pour le régime algérien.
00:29:07Il est courageux
00:29:08ce garçon,
00:29:09parce qu'il parle
00:29:10Philippe Ballard,
00:29:11il a le courage
00:29:12de parler,
00:29:13il parle à visage découvert,
00:29:14il dénonce,
00:29:15donc c'est vrai
00:29:16qu'il prend clairement
00:29:17un risque
00:29:18et ce qu'il dit
00:29:19n'est pas rassurant
00:29:20parce qu'il dit
00:29:21ils sont des centaines
00:29:22au moins,
00:29:23il parle même
00:29:24de milliers,
00:29:25ils sont des milliers
00:29:26en France,
00:29:27sur le territoire français,
00:29:28en fait,
00:29:30pour fixer un peu
00:29:31les esprits quand même,
00:29:32imaginez
00:29:33un français établi
00:29:34en Algérie
00:29:35qui sur les réseaux sociaux
00:29:36appellerait au meurtre
00:29:37de responsables algériens,
00:29:38enfin bon,
00:29:39mais là on paye
00:29:40un, une immigration
00:29:41complètement à contrôler,
00:29:42le rôle de l'Algérie,
00:29:43enfin moi je veux bien
00:29:44mais on va y revenir quand même,
00:29:45les OQTF,
00:29:46parce que ces personnes-là
00:29:47sont sous OQTF,
00:29:48deux sur trois
00:29:49sont sous OQTF,
00:29:50ça ne sera pas exécuté,
00:29:51je veux dire pourquoi,
00:29:52parce qu'il y en a
00:29:53qui ont des enfants
00:29:54qui sont nés en France,
00:29:55donc tant qu'on ne changera pas
00:29:56la législation,
00:29:57on ne pourra pas
00:29:58s'exécuter.
00:29:59C'est les consulaires,
00:30:00et là il y avait,
00:30:01moi je vous renvoie
00:30:02à un papier
00:30:03qui date il y a un peu près
00:30:04un mois ou deux mois
00:30:05de l'ancien ambassadeur de France
00:30:06en Algérie,
00:30:07voilà,
00:30:08ce n'est pas quelqu'un
00:30:09qui est au rassemblement national
00:30:10et qui donnait des pistes,
00:30:11ça tombe bien,
00:30:12c'est celle que nous prenons,
00:30:13notamment la mononclature algérienne
00:30:14qui vient se faire soigner
00:30:15gratis en France,
00:30:16ben plus de visa,
00:30:17ils restent chez eux,
00:30:18on verse 850 millions,
00:30:19c'est dans le budget
00:30:20puisqu'on parlait du budget
00:30:21il y a quelques instants,
00:30:22à l'Algérie,
00:30:23ben fini,
00:30:25on va voir Bruxelles
00:30:26en disant maintenant
00:30:27la coopération entre
00:30:28l'Union Européenne
00:30:29et l'Algérie,
00:30:30stop, on arrête.
00:30:31Et ainsi on arrivera peut-être,
00:30:32on peut l'espérer,
00:30:33s'il n'y a pas un bras de fer
00:30:34de toute façon,
00:30:35on n'y arrivera pas
00:30:36avec l'Algérie
00:30:37afin qu'ils reprennent
00:30:38leur ressortissant.
00:30:39Et puis point central,
00:30:40parce que là je vous disais,
00:30:41effectivement l'Algérie
00:30:42peut délivrer
00:30:43un laissé-passer consulaire,
00:30:44mais celui qui va être expulsé
00:30:45parce qu'il a des enfants
00:30:46nés en France,
00:30:47il va aller à la Cour Européenne
00:30:48des Droits de l'Homme,
00:30:49à la Cour de Justice
00:30:51en France.
00:30:52Donc tant qu'on ne réformera pas
00:30:53notre constitution
00:30:54pour nous mettre
00:30:55à l'abri
00:30:56de ces jurisprudences
00:30:57de la Cour Européenne
00:30:58des Droits de l'Homme,
00:30:59de la Cour de Justice
00:31:00de l'Union Européenne,
00:31:01on n'y arrivera pas.
00:31:02Donc ce que fait
00:31:03M. Retailleau,
00:31:04pour finir,
00:31:05c'est bien,
00:31:06mais c'est insuffisant.
00:31:07Question Rachida Kaout,
00:31:08aujourd'hui,
00:31:09il y a une manipulation
00:31:10de la part de l'Algérie ?
00:31:11Déjà, ce que je tiens à dire,
00:31:12pour moi,
00:31:13c'est quand même
00:31:14une nouvelle forme
00:31:15de terrorisme.
00:31:16Et effectivement,
00:31:17la question sous-jacente,
00:31:19quand on appelle
00:31:20le crime,
00:31:21c'est une nouvelle forme
00:31:22de terrorisme,
00:31:23il faut le dire.
00:31:24Après, maintenant,
00:31:25il y a une question sous-jacente.
00:31:26Demain, c'est les 10 ans
00:31:27de Charlie,
00:31:28doucement,
00:31:29avec le terrorisme.
00:31:30C'est une amorce.
00:31:31C'est l'élu.
00:31:32C'est pas extrêmement grave,
00:31:33le terrorisme,
00:31:34c'est l'élu.
00:31:35C'est une amorce.
00:31:36Je vous le dis,
00:31:37et je vous le répète,
00:31:38et on en parlera encore
00:31:39dans quelques mois,
00:31:40et ça sera avéré.
00:31:41C'est une nouvelle forme
00:31:42de terrorisme.
00:31:43Avec une question
00:31:44sous-jacente,
00:31:45c'est effectivement,
00:31:46et bien,
00:31:47est-ce qu'il n'y a pas
00:31:48un Etat derrière
00:31:49qui manipule ?
00:31:50C'est la question qu'on pose.
00:31:51Qui l'est-il et qui l'est-il ?
00:31:52Effectivement,
00:31:53voilà.
00:31:54Donc ça,
00:31:55c'est une vraie question.
00:31:56Aujourd'hui,
00:31:57on est en mesure,
00:31:58si vous voulez,
00:31:59de se poser
00:32:00la bonne question,
00:32:01à savoir,
00:32:02est-ce que l'Etat algérien
00:32:03n'est pas en train
00:32:04de manipuler,
00:32:05suite aux déclarations
00:32:06du Président Tebboune,
00:32:07qui a dit,
00:32:08effectivement,
00:32:09qu'aujourd'hui,
00:32:10nous avons un problème
00:32:11avec la France.
00:32:12Voilà.
00:32:13Mais d'en arriver là,
00:32:14aujourd'hui,
00:32:15vous avez soulevé
00:32:16deux points
00:32:17très importants.
00:32:18Il va falloir trouver,
00:32:19effectivement,
00:32:20des solutions
00:32:21pour les OQTF
00:32:22qui ne sont pas exécutées.
00:32:23C'est inadmissible.
00:32:24Je pense que
00:32:25tous les téléspectateurs
00:32:26qui nous écoutent,
00:32:27justement,
00:32:28se posent cette question
00:32:29en disant,
00:32:30non mais attendez,
00:32:31c'est une aberration,
00:32:32mais on est chez les fous.
00:32:33On est chez les fous.
00:32:34C'est-à-dire que
00:32:35vous avez un OQTF
00:32:36qui est là,
00:32:37qui est en train de faire
00:32:38une propagande
00:32:39d'un pays étranger,
00:32:40probablement,
00:32:41encore une fois,
00:32:42et qui, en plus,
00:32:43menace les Françaises
00:32:44et les Français
00:32:45dans leur territoire.
00:32:46Donc là,
00:32:47je suis entièrement d'accord.
00:32:48Il y a un moment,
00:32:49en fait,
00:32:50en réalité,
00:32:51il va falloir,
00:32:52justement,
00:32:53exécuter les OQTF.
00:32:54On a des moyens de pression
00:32:55qu'on peut mettre en place.
00:32:56Donc vous rejoignez Philippe Ballard.
00:32:57Vous rejoignez Philippe Ballard.
00:32:58C'est une question
00:32:59qui n'a même pas,
00:33:00en fait,
00:33:01à être discutée.
00:33:02C'est-à-dire qu'il faut exécuter
00:33:03les OQTF.
00:33:04Bien sûr que oui.
00:33:05Donc une personne
00:33:06qui n'a rien à faire
00:33:07sur les droits...
00:33:08Non, c'est pas ça.
00:33:09La question,
00:33:10c'est sur les moyens de pression.
00:33:11Vous rejoignez Philippe Ballard
00:33:16Il peut y revenir
00:33:17sur les accords de 1975.
00:33:18Il peut y avoir un boulevard
00:33:19en ressortissant algérien
00:33:20qui sont en France.
00:33:21Alors attendez,
00:33:22parce qu'on va continuer à avancer
00:33:23parce qu'il y a d'autres choses à voir.
00:33:24Anthony Samama,
00:33:25vous pensez
00:33:26qu'il y a manipulation ?
00:33:27En tout cas,
00:33:28c'est un phénomène
00:33:29très inquiétant.
00:33:30Ce qu'on voit,
00:33:31c'est la partie émergée
00:33:32de l'iceberg.
00:33:33Il y en a sans doute
00:33:34beaucoup d'autres
00:33:35qui sont dans le même cas.
00:33:36Là, il n'y en a que trois.
00:33:37Mais ces personnes
00:33:38sont suivies par des centaines
00:33:39de milliers de followers chacun.
00:33:40Donc il y en a
00:33:41sans doute beaucoup
00:33:42qui professent ce type
00:33:44Il faut être extrêmement vigilant.
00:33:46Ce que je tiens à rappeler aussi,
00:33:47c'est en effet
00:33:48la stratégie
00:33:49dans laquelle Emmanuel Macron
00:33:50s'est fourvoyé,
00:33:51il faut le rappeler,
00:33:52entre le Maroc et l'Algérie.
00:33:53Tout ça naît malgré tout
00:33:55d'un choix
00:33:56qu'a fait Emmanuel Macron
00:33:57en 2017
00:33:58où il a plutôt
00:33:59favorisé l'Algérie
00:34:00avant de changer
00:34:01son fusil d'épaule
00:34:02il y a quelque temps
00:34:03quand il a reconnu
00:34:04la souveraineté du Maroc
00:34:05sur le Sahara.
00:34:06Moi, je dirais justement
00:34:07du non-choix plutôt
00:34:08d'Emmanuel Macron
00:34:09parce que j'ai un peu le sentiment
00:34:10qu'il veut plaire à tout le monde.
00:34:11Et en voulant plaire à tout le monde,
00:34:12on ne plaît à personne.
00:34:13Il a quand même,
00:34:14il s'est quand même mis à dos
00:34:15les Marocains.
00:34:16C'est ça.
00:34:17Il a mis à dos les Algériens.
00:34:18Les Algériens.
00:34:19Et aujourd'hui, en effet,
00:34:20on voit bien que,
00:34:21il faut se rappeler
00:34:22des déclarations du président Ebboune
00:34:23qui avait dit,
00:34:24suite à cette reconnaissance
00:34:25de la souveraineté du Maroc
00:34:26sur le Sahara occidental,
00:34:27la France payera.
00:34:28Et l'Algérie fera tout
00:34:29pour faire payer la France.
00:34:30Je tiens à souligner aussi
00:34:31que Boalem Sansal,
00:34:32il faut le rappeler,
00:34:33est aujourd'hui
00:34:34entre les mains
00:34:35du régime algérien
00:34:36emprisonné
00:34:37à son grand âge
00:34:38un immense écrivain français
00:34:39et il y a une mobilisation
00:34:40qui est dense pour le libérer.
00:34:41On voit bien que là aussi...
00:34:42Et juste,
00:34:43si je peux faire une petite parenthèse,
00:34:44je regrette par exemple
00:34:45qu'Emmanuel Macron
00:34:46n'ait pas parlé des otages,
00:34:47que ce soit Boalem Sansal
00:34:48parce qu'il est français
00:34:49et aujourd'hui,
00:34:50il est détenu
00:34:51et des otages israéliens,
00:34:52enfin franco-israéliens
00:34:53qui sont également détenus.
00:34:54C'est un peu dommage
00:34:55de ne pas en avoir parlé
00:34:56lors de ses voeux
00:34:57mais c'est juste
00:34:58une petite parenthèse.
00:34:59On voit toute une série
00:35:00de répercussions
00:35:01suite à cette dénonciation
00:35:02de cette souveraineté du Maroc
00:35:03sur le Sahara occidental
00:35:04et la réaction
00:35:05de l'Algérie.
00:35:06Il faut quand même
00:35:07comprendre
00:35:08que ce qu'il y a au cœur
00:35:09parce qu'on parle
00:35:10des OQTF,
00:35:11ce qu'il y a au cœur
00:35:12quand même
00:35:13de la relation bilatérale
00:35:14entre la France
00:35:15et l'Algérie,
00:35:16c'est un accord
00:35:17qui a été signé
00:35:18en 1968.
00:35:19On ne pourra pas
00:35:20se libérer
00:35:21de ce joug-là
00:35:22si on n'arrive pas
00:35:23à revenir sur cet accord
00:35:24de 1968.
00:35:25Alors,
00:35:26je voudrais également
00:35:27qu'on réécoute
00:35:28le lanceur d'alerte.
00:35:29Ce fameux lanceur d'alerte
00:35:30qui s'appelle
00:35:31Choaky Ben Zerra.
00:35:32C'est lui qui,
00:35:33je crois,
00:35:34c'est lui qui,
00:35:35je vous le rappelle,
00:35:36a désigné
00:35:37ces trois influenceurs algériens
00:35:38et puis qui a
00:35:39un vrai regard
00:35:40sur ce qui se passe.
00:35:41Il dit
00:35:42en particulier
00:35:43par exemple
00:35:44que l'antisémitisme
00:35:45n'est pas assez relevé
00:35:46dans les propos.
00:35:47Et puis,
00:35:48il parle de quelqu'un
00:35:49de chez vous,
00:35:50Guillaume Robot-Khachib.
00:35:51Vous êtes toujours
00:35:52NFP,
00:35:53Nouveau Front Populaire,
00:35:54de Rima Hassan.
00:35:55Il en parle
00:35:56à la fin de son intervention.
00:35:57Rima Hassan
00:35:58qui est emblématique
00:35:59du Nouveau Front Populaire.
00:36:00On écoute.
00:36:01Concernant Zazou Youssef,
00:36:02l'antisémitisme
00:36:03dans ses propos
00:36:04n'a pas été
00:36:05pris
00:36:06en considération.
00:36:07Moi,
00:36:08quand j'avais,
00:36:09parce que c'était moi
00:36:10qui avais pris
00:36:11les passages en question,
00:36:12j'avais
00:36:13fait exprès
00:36:14de prendre
00:36:15ce passage
00:36:16où il disait
00:36:17on va vous enterrer
00:36:18concernant les opposants
00:36:19au régime algérien
00:36:20avec les juifs.
00:36:21Si ça,
00:36:22c'est pas de l'antisémitisme,
00:36:23si ça,
00:36:24ça doit pas
00:36:25être qualifié
00:36:26comme cela,
00:36:27c'est qu'il y a
00:36:28un problème
00:36:29de décryptage
00:36:30à la fois de la justice,
00:36:31des services de renseignement,
00:36:32des services de sécurité
00:36:33qui font un grand travail,
00:36:34mais vu les milliers
00:36:35de menaces,
00:36:36d'attaques,
00:36:37de propos antisémites,
00:36:38bien sûr,
00:36:39il faudra aussi
00:36:40agir autrement
00:36:41au niveau de la législation.
00:36:42Il faudra
00:36:43que la classe politique française,
00:36:44notamment,
00:36:45moi,
00:36:46je vois,
00:36:47par exemple,
00:36:48l'extrême gauche
00:36:49et parfois aussi
00:36:50la gauche
00:36:51qui ne réagit pas.
00:36:52Pour eux,
00:36:53ce qui se passe,
00:36:54c'est tout à fait normal.
00:36:55Pour eux,
00:36:56il y en a
00:36:57qui avaient qualifié
00:36:58l'Algérie
00:36:59de mec
00:37:00des révolutions
00:37:01des révolutionnaires
00:37:02et de la liberté.
00:37:03Rima Hassane
00:37:04pour ne pas la citer.
00:37:05Donc,
00:37:06est-ce qu'elle peut nous dire,
00:37:07est-ce qu'elle peut nous expliquer
00:37:08comment peut-on,
00:37:09comment un parlementaire français
00:37:10peut qualifier
00:37:11un régime militaire
00:37:12comme le régime algérien
00:37:13qui emprisonne,
00:37:14qui emprisonne
00:37:15en ce moment
00:37:16Boualem Sansel,
00:37:17un très grand écrivain
00:37:18francophone
00:37:19juste pour avoir exprimé
00:37:20des idées
00:37:21qui emprisonnent
00:37:22des centaines,
00:37:23des centaines
00:37:24d'Algériens,
00:37:25de jeunes
00:37:26que je connais personnellement
00:37:27et qui sont
00:37:28en prison
00:37:29et qui sont en prison
00:37:30personnellement
00:37:31et elle,
00:37:32elle dit
00:37:33mec des révolutionnaires
00:37:34et de la liberté.
00:37:35Donc c'est
00:37:36à la classe politique française
00:37:37aussi
00:37:38d'assumer
00:37:39de sortir
00:37:40de l'aveuglement
00:37:41et de sortir aussi
00:37:42parfois de la complicité,
00:37:43souvent de la complicité
00:37:44de la gauche
00:37:45et de l'extrême gauche
00:37:46avec
00:37:47le régime algérien.
00:37:48Guillaume Roubocafi,
00:37:49porte-parole
00:37:50du Nouveau Front Populaire.
00:37:51Est-ce que Rima Hassane,
00:37:52est-ce que vous validez
00:37:53ce que dit Rima Hassane ?
00:37:54Écoutez,
00:37:55en tout cas ce qui est certain
00:37:56c'est que
00:37:57le régime actuel d'Algérie
00:37:58que le qualifier
00:37:59c'est une formule
00:38:00que vous ne reprendrez
00:38:01pas du tout
00:38:02parce que ça n'a aucun sens.
00:38:03Vous savez en plus nous
00:38:04au Parti Communiste
00:38:05on est très lié
00:38:06à un parti qui s'appelle
00:38:07le Pax
00:38:08parce que le Parti Communiste
00:38:09algérien ça prouvait interdit
00:38:10et donc on sait
00:38:11très bien ce que c'est
00:38:12qu'en l'occurrence
00:38:13les libertés politiques
00:38:14en Algérie aujourd'hui
00:38:15malheureusement
00:38:16elles sont très insuffisantes
00:38:17et c'est un problème très lourd.
00:38:18Donc elle dit des conneries Rima Hassane ?
00:38:19Si elle a dit ça
00:38:20c'est complètement
00:38:21infondé
00:38:22c'est sûr
00:38:23ça n'a aucun sens.
00:38:24En tout cas moi je m'y associe
00:38:25absolument pas.
00:38:26C'est quand même compliqué
00:38:27d'être porte-parole
00:38:28du Nouveau Front Populaire
00:38:29d'avoir Rima Hassane
00:38:30dans son sein
00:38:31qui dit des choses
00:38:32aussi sérieuses
00:38:33aussi graves
00:38:34et encore c'est qu'une partie
00:38:35on pourrait citer tout le reste
00:38:36mais bon voilà
00:38:37on ne va pas le refaire
00:38:38on l'a déjà fait
00:38:39c'est quand même gênant.
00:38:40Ça dépend de ce sur quoi on parle
00:38:41si on parle du programme
00:38:42c'est-à-dire ce sur quoi
00:38:43on s'est mis d'accord
00:38:44de Nouveau Front Populaire
00:38:45c'était pour un programme
00:38:46de ce qu'elle y est
00:38:47c'est pas marqué
00:38:48par le rôle du Compte Sous-Soin
00:38:49Non mais elle est quand même
00:38:50chez vous.
00:38:51La France Insoumise
00:38:52En tant que porte-parole
00:38:53du Nouveau Front Populaire
00:38:54On est majoritaire
00:38:55on a gagné les élections
00:38:56on est le Nouveau Front Populaire
00:38:57et tout à coup
00:38:58quand vous avez quelqu'un
00:38:59de ce Nouveau Front Populaire
00:39:00qui dit quelque chose
00:39:01qu'il ne voit pas
00:39:02vous dites
00:39:03ah oui mais eux
00:39:04c'est la France Insoumise
00:39:05et moi je suis le PC
00:39:06Quoi le Nouveau Front Populaire ?
00:39:07C'est une alliance électorale
00:39:08de briques et de brocs
00:39:09crise, non ?
00:39:10autour d'un programme
00:39:11qui est rédigé
00:39:12et qui est écrit
00:39:13nous ce que nous avons en commun
00:39:14c'est le programme
00:39:15après chacun est différent
00:39:16en dehors du programme
00:39:17Clairement vous êtes en train
00:39:18de me dire
00:39:19vous ne vous sentez pas
00:39:20impliqué par les propos
00:39:21de Rimas ?
00:39:22Bah non
00:39:23tout comme j'imagine
00:39:24que quand vous faites alliance
00:39:25avec Monsieur Ciotti
00:39:26qui défend la traite à 67 ans
00:39:27j'imagine que vous considérez
00:39:28que ce n'est pas pareil
00:39:29j'imagine Monsieur Ballard
00:39:3065 ans
00:39:31j'imagine
00:39:32on peut faire des alliances
00:39:33avec des gens différents
00:39:34avec des gens différents
00:39:35mais on est sur
00:39:36des sujets graves
00:39:37on est sur des sujets libertaires
00:39:38on n'est pas sur 64 ou 65 ans
00:39:39vous direz aux salariés
00:39:40que 67 ans c'est rien
00:39:41qui est un sujet sérieux
00:39:42et important
00:39:43mais là on est sur des gens
00:39:44qui sont emprisonnés
00:39:45sur des gens
00:39:46sur des gens
00:39:47qui sont emprisonnés
00:39:48sur des gens
00:39:49sur des gens qui meurent
00:39:50donc voilà
00:39:51on est quand même
00:39:52sur des échelles un peu différentes
00:39:53je disais que nous
00:39:54on a un programme
00:39:55on est des gens différents
00:39:56j'ai compris
00:39:57vous je ne sais pas
00:39:58quel est le programme commun
00:39:59qu'il y a entre Monsieur Ciotti
00:40:00et vous
00:40:01les retraites
00:40:02je pense que 90% des choses
00:40:03ils sont à peu près d'accord
00:40:04à part sur les retraites
00:40:05vous avez remarqué
00:40:06je voudrais qu'on revienne
00:40:07à ces influenceurs algériens
00:40:08et ce qui est clair
00:40:09c'est que si aujourd'hui
00:40:10il y a autant d'actions
00:40:11qui sont menées contre eux
00:40:12c'est grâce à Bruno Rotaillot
00:40:13qui a décidé de marquer le terrain
00:40:14Thomas Bonnet bonjour
00:40:15journaliste politique
00:40:16à AC News
00:40:17est-ce que c'est clair
00:40:18que Bruno Rotaillot
00:40:19il signe vraiment
00:40:20tout ce qui est fait
00:40:21autour de ça ?
00:40:22Oui absolument
00:40:23c'est lui qui est à l'origine
00:40:24de ces trois interpellations
00:40:25il a à chaque fois
00:40:26communiqué très largement
00:40:27sur ses réseaux sociaux
00:40:28avec cette mention
00:40:29ne rien laisser passer
00:40:30et on comprend bien
00:40:31la valeur d'exemple
00:40:32que peuvent avoir
00:40:33ces arrestations
00:40:34et on voit que Bruno Rotaillot
00:40:35il fait preuve
00:40:36d'une extrême fermeté
00:40:37mettre fin
00:40:38à ce qui est tout simplement
00:40:39intolérable
00:40:40c'est-à-dire
00:40:41des discours de haine
00:40:42véhiculés sur les réseaux sociaux
00:40:43par des ressortissants étrangers
00:40:44qui pour certains
00:40:45sont même frappés
00:40:46d'OQTF
00:40:47donc il est tout à fait naturel
00:40:48que le ministre de l'Intérieur
00:40:49s'empare de ce sujet
00:40:50on constate quand même
00:40:51que ça n'avait pas été le cas
00:40:52jusque-là
00:40:53donc tant mieux
00:40:54si Bruno Rotaillot
00:40:55prend le sujet
00:40:56à bras-le-corps
00:40:57on note aussi d'ailleurs
00:40:58qu'il le remercie
00:40:59dans ses messages
00:41:00à chaque fois
00:41:01les magistrats
00:41:02ce qu'il ne faisait pas forcément avant
00:41:03évidemment maintenant
00:41:04il y a un nouveau garde des Sceaux
00:41:05ils sont au diapason
00:41:06mais on voit là aussi
00:41:07une grande différence
00:41:08c'est que Gérald Darmanin
00:41:09n'a pas la main totalement
00:41:10sur son administration
00:41:11la justice en France
00:41:12elle est indépendante
00:41:13et lorsqu'un juge des libertés
00:41:14des mises en cause
00:41:15ne soit pas placé
00:41:16en détention provisoire
00:41:17mais sous contrôle judiciaire
00:41:18eh bien on constate
00:41:19là encore
00:41:20les faiblesses parfois
00:41:21de notre État
00:41:22pour répondre
00:41:23à ces discours de haine
00:41:24il y a aussi
00:41:25un autre ministre
00:41:26qui est impliqué
00:41:27parce qu'il y a
00:41:28un volet diplomatique
00:41:29et vous en avez parlé
00:41:30dans cette affaire
00:41:31cette question
00:41:32de nos relations avec l'Algérie
00:41:33on a d'un côté
00:41:34le Président Tebboune
00:41:35qui a un discours belliqueux
00:41:36contre la France
00:41:37et puis de l'autre
00:41:38on a un discours timide
00:41:39pardonnez-moi du terme
00:41:40mais de la part des autorités françaises
00:41:41concernant l'Algérie
00:41:42on a entendu le mot
00:41:43« doute »
00:41:44prononcé hier
00:41:45par Jean-Noël Barraud
00:41:46on attendrait quand même
00:41:47une prise de position plus forte
00:41:48du chef de l'État
00:41:49sur le sujet
00:41:50alors ça tombe bien
00:41:51il réunit aujourd'hui
00:41:52les ambassadeurs à l'Élysée
00:41:53il va parler
00:41:54de politique internationale
00:41:55pourquoi pas
00:41:56parler de nos relations
00:41:57avec l'Algérie
00:41:58est-ce qu'il n'est pas temps
00:41:59d'entamer ce fameux
00:42:00bras de fer
00:42:01que certains réclament
00:42:02et quand je dis certains
00:42:03c'est aussi dans le camp
00:42:04du Président de la République
00:42:05Edouard Philippe
00:42:06par exemple
00:42:07lui aussi il veut remettre en cause
00:42:08les accords de 1968
00:42:09donc il y a une volonté
00:42:10est-ce qu'elle sera suivie
00:42:11par Emmanuel Macron
00:42:12maintenant
00:42:13c'est toute la question
00:42:14Thomas vous parliez
00:42:15de l'accord
00:42:16qui a l'air
00:42:17de régner
00:42:18entre Gérald Darmanin
00:42:19et Bruno Retailleau
00:42:20malgré tout
00:42:21on est en train
00:42:22de se dire
00:42:23que ce que fait
00:42:24Bruno Retailleau
00:42:25aujourd'hui
00:42:26c'est que Gérald Darmanin
00:42:27ne l'a pas fait avant
00:42:28donc voilà
00:42:29c'est-à-dire
00:42:30plus il fait de choses
00:42:31Bruno Retailleau
00:42:32plus on se dit
00:42:33que Gérald Darmanin
00:42:34il n'a pas fait
00:42:35tout ce qu'il fallait faire
00:42:36évidemment
00:42:37on peut s'amuser
00:42:38à comparer
00:42:39les décisions
00:42:40de Gérald Darmanin
00:42:41avec Bruno Retailleau
00:42:42il faut quand même
00:42:43reconnaître
00:42:44que Gérald Darmanin
00:42:45lorsqu'il a été ministre
00:42:46de l'intérieur
00:42:47a lui aussi fait part
00:42:48d'une certaine volonté politique
00:42:49pour davantage de fermeté
00:42:50il a lancé
00:42:51la loi immigration
00:42:52d'ailleurs qu'il a écrite
00:42:53en grande partie
00:42:54avec Bruno Retailleau
00:42:55donc Gérald Darmanin
00:42:56n'a pas été inactif
00:42:57pendant son mandat
00:42:58mais c'est vrai
00:42:59qu'on a sans doute
00:43:00passé un palier
00:43:01avec Bruno Retailleau
00:43:02et c'est tout à fait intéressant
00:43:03que Gérald Darmanin
00:43:04soit désormais de l'autre côté
00:43:05côté de la justice
00:43:06parce qu'on a bien compris
00:43:07que les deux vont devoir
00:43:08marcher de pair
00:43:09jusqu'à présent
00:43:10avec les limites
00:43:11que je vous ai exposées
00:43:12à Gérald Darmanin
00:43:13maintenant devrait
00:43:14il va diffuser
00:43:15une circulaire de politique pénale
00:43:16d'ici dimanche
00:43:17avec des mesures fermes
00:43:18il va demander aux procureurs
00:43:19d'avoir des mesures fermes
00:43:20des réponses fermes
00:43:21en matière de délinquance
00:43:22notamment sur le narcotrafic
00:43:23on attend de voir là aussi
00:43:24Merci beaucoup
00:43:25Thomas Bonnet
00:43:26journaliste politique à CNews
00:43:27Philippe Ballard
00:43:28vous dites bravo
00:43:29à Bruno Retailleau
00:43:30je vais vous dire
00:43:31ce que je vous ai dit tout à l'heure
00:43:32bien enfin
00:43:33parce que là c'est vrai
00:43:34pourquoi ça n'a pas été fait avant
00:43:35parce que c'est influençant
00:43:36moi ça me gêne un peu
00:43:37enfin c'est des voyous
00:43:38c'est influençant
00:43:39parce que quand on a 400 000 abonnés
00:43:40on a une influence
00:43:41c'est à ce niveau là
00:43:42enfin pourquoi ça n'a pas
00:43:43et puis mais
00:43:44c'est insuffisant
00:43:45pourquoi
00:43:46parce que ça revient
00:43:47sur ce que j'ai dit tout à l'heure
00:43:48mais d'accord
00:43:49mais là
00:43:50s'ils sont condamnés
00:43:51je pense qu'ils devraient être condamnés
00:43:52mais ils ne seront pas expulsés
00:43:53oui c'est plus
00:43:54c'est plus Retailleau derrière
00:43:55tant qu'on ne change pas
00:43:56non mais tant qu'on ne change pas
00:43:57la constitution
00:43:58c'est politique
00:43:59c'est un choix politique
00:44:00même monsieur Barnier
00:44:01dans la campagne des primaires
00:44:02pour l'élection présidentielle
00:44:03avait dit tant qu'on ne change pas
00:44:04la constitution
00:44:06vous allez nous arrêter en cours de route
00:44:09ma question c'est
00:44:10est-ce que vous dites
00:44:11bravo à Bruno Retailleau
00:44:12bravo enfin
00:44:14mais c'est pas suffisant
00:44:15non c'est pas suffisant
00:44:16parce que
00:44:17aujourd'hui il y a une problématique
00:44:19qui est fondamentale
00:44:21c'est comment on va gérer
00:44:23ces réseaux sociaux
00:44:24les réseaux sociaux aujourd'hui
00:44:25sont un danger
00:44:26c'est indéniable
00:44:27par exemple là
00:44:28on parlait de ces influenceurs
00:44:29de ces influenceurs
00:44:30peut-être qu'ils agissent
00:44:31en loup solitaire en fait
00:44:33et ils sont en train d'embarquer
00:44:34en train d'embarquer finalement
00:44:35tout un pays
00:44:36parce que c'est des suppositions
00:44:37qu'on fait
00:44:38c'est ce qu'on est en train de dire
00:44:39non mais attendez
00:44:40ce sont les réseaux sociaux
00:44:41le problème aujourd'hui
00:44:42parce qu'on n'identifie pas
00:44:43qui sont les personnes
00:44:44qui sont derrière des profils
00:44:45aujourd'hui on voit
00:44:46là ils montrent son visage
00:44:47ils montrent leur visage
00:44:48ils ne sont même pas anonymes
00:44:49alors excusez-moi
00:44:50aujourd'hui on voit leur visage
00:44:51mais finalement
00:44:52c'est beaucoup plus simple
00:44:53quand on est caché
00:44:54derrière son téléphone
00:44:55derrière son appareil
00:44:56ils ne sont pas cachés
00:44:57ils ne sont pas cachés
00:44:58on les voit
00:44:59non mais attendez
00:45:00justement
00:45:01on ne sait pas où vous êtes
00:45:02vous savez où il est vous
00:45:03vous êtes en France
00:45:04ils sont en France
00:45:05mais vous ne savez pas
00:45:06dans quelle région de France
00:45:07ça c'est facile
00:45:08vous faites l'adresse IP
00:45:09vous y allez tout de suite
00:45:10vous avez même leur adresse précise
00:45:11le sujet qui est très important
00:45:12c'est comment on va réguler
00:45:13contrôler nos réseaux sociaux
00:45:15ça il est temps aussi
00:45:16c'est pareil
00:45:17enfin excusez-moi
00:45:18mais on ne se réveille pas
00:45:19à 11h23 le 6 janvier
00:45:20on ne s'en occupe pas
00:45:21le 2025
00:45:22mais c'est vous
00:45:23qui étiez au pouvoir Rachida
00:45:24juste à la fin
00:45:25à un moment donné
00:45:26il faut s'en occuper
00:45:27et bien il fallait le faire
00:45:28depuis 2017
00:45:29il fallait le faire
00:45:30Malik Bezou est en direct avec nous
00:45:31bonjour
00:45:33merci d'être en direct avec nous
00:45:34vous êtes spécialiste
00:45:35de l'islam
00:45:36en France
00:45:37et de ses représentations sociales
00:45:38dans la société française
00:45:40je ne crois pas dire de bêtises
00:45:42en disant que vous êtes né
00:45:44de parents issus de l'immigration algérienne
00:45:46c'est ça ?
00:45:47tout à fait
00:45:49quel regard vous avez
00:45:50sur ce qui se passe ?
00:45:52écoutez
00:45:53j'ai entendu les propos tenus
00:45:56par ces influenceurs
00:45:58je mets des guillemets
00:45:59parce que c'est une influence
00:46:01c'est une influence extrêmement négative
00:46:03vous l'aurez compris
00:46:04je dirais même catastrophique
00:46:07je pense que
00:46:09si vous me demandez
00:46:10qu'est ce que je pense
00:46:11du fait que le ministre de l'intérieur
00:46:13a décidé de poursuivre ces individus
00:46:15je pense que c'est tout à fait justifié
00:46:17et nécessaire
00:46:18parce que les propos
00:46:19j'ai écouté un petit peu
00:46:20ce que disaient ces personnes
00:46:23c'est absolument catastrophique
00:46:24c'est dramatique
00:46:25nous avons des individus
00:46:26qui contribuent
00:46:28à la France orange mécanique
00:46:30on a en France
00:46:31toute une partie de la population
00:46:33notamment celle issue d'Afrique
00:46:36qui est en perte identitaire
00:46:38qui cherche ses repères
00:46:40bref
00:46:41et on a des individus
00:46:43qui travaillent sur cette fragilité là
00:46:45qui utilisent cette fragilité là
00:46:49pour influencer
00:46:51mais dans le sens le plus dramatique
00:46:53le plus catastrophique
00:46:54on est au delà du séparatisme
00:46:56on est carrément dans l'incitation
00:46:57à la haine, à la violence
00:46:58on est dans quelque chose
00:46:59d'absolument dramatique
00:47:00inquiétant
00:47:01avec votre connaissance
00:47:02Mélick Bézoud
00:47:03avec votre connaissance
00:47:04est-ce que vous pensez
00:47:05que ce sont des gens seuls
00:47:06ou ce sont des gens téléguidés
00:47:07parce que c'est pas du tout
00:47:08la même chose
00:47:09si c'est un
00:47:10c'est très grave
00:47:11si c'est un pays
00:47:12si c'est un état
00:47:13qui décide d'utiliser
00:47:14des gens qui sont en France
00:47:16pour tenter de déstabiliser la France
00:47:18c'est autrement plus grave
00:47:20écoutez
00:47:22je ne peux évidemment pas
00:47:23répondre à cette question
00:47:24parce que
00:47:25nul ne sait
00:47:26si ce sont
00:47:27des comportements individuels
00:47:28autrement dit
00:47:29des faits divers
00:47:30mais extrêmement inquiétants
00:47:31ou s'il y a
00:47:32derrière une main étrangère
00:47:34ça évidemment
00:47:35je n'ai pas de réponse
00:47:36en revanche
00:47:37je me dis quand même
00:47:38que
00:47:39s'il y a une manipulation
00:47:41on aurait pu choisir
00:47:42enfin il aurait
00:47:43on aurait pu choisir
00:47:44des individus
00:47:45un peu plus
00:47:46comment dirais-je
00:47:48j'allais dire
00:47:49un peu plus malins
00:47:50un peu plus
00:47:51ayant un discours
00:47:52un peu plus fin
00:47:53là on est carrément
00:47:54dans un discours
00:47:55hallucinant
00:47:56de violence
00:47:57verbale
00:47:58c'est quelque chose
00:47:59qui est tellement
00:48:00j'aurais tendance à dire
00:48:01que c'est plutôt
00:48:02des faits divers
00:48:03inquiétants
00:48:04qui donnent
00:48:05le temps
00:48:06et qui indiquent
00:48:07que nous avons
00:48:08une société
00:48:09qui est dans une forme
00:48:10de déliquescence
00:48:11une perte de repère totale
00:48:12mais je ne peux pas
00:48:13répondre
00:48:14en même temps
00:48:15en même temps
00:48:16j'entends ce que vous dites
00:48:17Malik Bizou
00:48:18et je serais plutôt
00:48:19d'accord avec vous
00:48:20sur le fait que
00:48:21c'est des individus
00:48:22qui ne sont pas fins
00:48:23voilà
00:48:24c'est un mot un peu
00:48:25plus violent
00:48:26mais on les pense
00:48:27simplement
00:48:28il y en a un d'entre eux
00:48:29par exemple
00:48:30il y a 400 000 abonnés
00:48:31400 000
00:48:32donc ça veut dire
00:48:33que des individus
00:48:34pas fins
00:48:35sans réflexion
00:48:36vulgaires
00:48:37qui prêchent la haine
00:48:38ils arrivent
00:48:39à fédérer
00:48:40autour de 400 000 personnes
00:48:41c'est ça
00:48:42que nous inquiétons presque
00:48:43et parce que
00:48:44ce que vous dites
00:48:45est un indicateur
00:48:46j'allais dire
00:48:47mathématique
00:48:48une mesure statistique
00:48:49de la déliquescence
00:48:50de notre société
00:48:51vous avez invité
00:48:52il y a peu
00:48:53sur vos plateaux
00:48:54le grand historien
00:48:55Jean-Christian Petitfils
00:48:56que j'adore
00:48:57que j'estime
00:48:58et qui fait un travail
00:48:59remarquable
00:49:00d'historien
00:49:01malheureusement
00:49:02aujourd'hui
00:49:03toute cette jeunesse française
00:49:04qu'elle soit d'origine
00:49:05africaine ou pas
00:49:06est déconnectée
00:49:07de cette histoire de France
00:49:08et donc
00:49:09on est dans une perte
00:49:10de repères généralisés
00:49:11maintenant
00:49:12si vous prenez
00:49:13la partie de la population française
00:49:14qui est d'origine
00:49:15africaine et maghrébine
00:49:16la fragilité
00:49:17est encore plus grande
00:49:18parce qu'à ça
00:49:19s'ajoutent
00:49:20les questions religieuses
00:49:21les questions
00:49:22identitaires etc
00:49:23et donc
00:49:24il n'est pas étonnant
00:49:25que toute cette jeunesse là
00:49:26une partie en tout cas
00:49:27importante
00:49:28aille
00:49:29non pas vers
00:49:30la science
00:49:31vers la connaissance
00:49:32vers le savoir
00:49:33vers la finesse
00:49:34mais vers des choses
00:49:35brutales
00:49:36violentes
00:49:37parce que nous sommes
00:49:38dans une société
00:49:39qui génère ça
00:49:40les réseaux sociaux
00:49:41ont largement
00:49:42malheureusement
00:49:43contribué
00:49:44à cet état
00:49:45de déliquescence
00:49:46donc vous faites un constat
00:49:47je le partage
00:49:48merci beaucoup
00:49:49Malik Bizou
00:49:50merci d'avoir été avec tout
00:49:51voilà on va continuer
00:49:52à suivre
00:49:53et un d'entre eux passe
00:49:54d'ailleurs au tribunal
00:49:55cet après-midi
00:49:56un de ses influenceurs
00:49:57donc on va suivre
00:49:58et on va voir
00:49:59il y en a un qui est au tribunal
00:50:00cet après-midi
00:50:01et on va voir
00:50:02à quoi il va être condamné
00:50:03en comparution immédiate
00:50:04ça va être intéressant
00:50:05de savoir
00:50:06s'il est incarcéré
00:50:07tout de suite
00:50:08ou s'on le remet en liberté
00:50:09s'il a du sursis
00:50:10donc on va suivre ça
00:50:11bien évidemment
00:50:12un mot sur Gérald Darmanin
00:50:13quand même
00:50:14on change de sujet
00:50:15mais voilà
00:50:16vous allez voir
00:50:17qu'on n'est pas très loin
00:50:18puisqu'on
00:50:19il était ce matin
00:50:20sur les prisons
00:50:21sur la façon
00:50:22dont les choses se passent
00:50:23en prison
00:50:24on a par exemple
00:50:25parlé
00:50:26des téléphones portables
00:50:27dans les prisons
00:50:28et on a demandé
00:50:29à Gérald Darmanin
00:50:30finalement
00:50:31pourquoi est-ce qu'on n'arrive pas
00:50:32à réguler ça
00:50:33ces téléphones portables
00:50:34dans les prisons
00:50:35écoutez sa réponse
00:50:36ils sont très ingénieux
00:50:37il faut 500 millions d'euros
00:50:38de plus pour mettre
00:50:39du brouillage
00:50:40techniquement
00:50:41dans toutes les prisons françaises
00:50:42nous n'avons pas
00:50:43la capacité technique
00:50:44de brouiller
00:50:45toutes les prisons françaises
00:50:46aujourd'hui
00:50:47parce que par ailleurs
00:50:48vous brouillez également
00:50:49parce qu'il y a des maisons
00:50:50tout autour
00:50:51si vous habitiez près des momettes
00:50:52vous n'auriez pas envie
00:50:53de ne pas pouvoir passer
00:50:54vos conversations téléphoniques
00:50:55et quand bien même
00:50:56vous brouillez
00:50:57des téléphones
00:50:58ils peuvent passer
00:50:59par d'autres moyens technologiques
00:51:00pour pouvoir contourner
00:51:01ce brouillage
00:51:02c'est pas si simple
00:51:03pour l'instant
00:51:04la république
00:51:05est en échec
00:51:06sur cette question
00:51:07c'est important
00:51:08la république
00:51:09est en échec
00:51:10oui
00:51:11quel aveu
00:51:12qu'ont fait
00:51:13les prédécesseurs
00:51:14de monsieur Darmanin
00:51:15on pense à Dupond-Moretti
00:51:16enfin tous ceux
00:51:17qui l'ont précédé
00:51:18et puis de monsieur Darmanin
00:51:19ministre de l'intérieur
00:51:20submersion migratoire en continu
00:51:21mais restons sur le sujet
00:51:22restons sur le sujet
00:51:23et dans ces cas-là
00:51:24il parle vrai quand même
00:51:25il parle vrai
00:51:26excusez-moi
00:51:27il reconnaît
00:51:28il reconnaît que c'est un échec
00:51:29oui mais
00:51:30qu'est-ce qu'ils font au pouvoir
00:51:31ces gens-là
00:51:32parlons
00:51:33enfin il y a un moment
00:51:34on stoppe
00:51:35il y en a marre
00:51:36donc bon
00:51:37ils sont là
00:51:38ok
00:51:39pour combien de temps
00:51:40j'en sais rien
00:51:41ils parlent de 500 millions
00:51:42pour faire des
00:51:43pour des brouillards
00:51:44pour des brouillards
00:51:45en disant 500 millions
00:51:46c'est énorme
00:51:47500 millions
00:51:48on se demande
00:51:49mais 500 millions
00:51:50c'est la moitié de l'AME
00:51:51l'Aide médicale d'état
00:51:52pour les clandestins
00:51:53ça y est
00:51:54ça y est
00:51:55il y a pas de problème
00:51:56qu'est-ce que vous répondez
00:51:57à Philippe Ballard
00:51:58qui vous dit
00:51:59qu'est-ce qu'ils font au pouvoir
00:52:00ces gens-là
00:52:01non mais ce que je vous entends
00:52:02en fait
00:52:03donc en fait
00:52:04ils font rien du tout
00:52:05ils sont assis là
00:52:06c'est facile quand on n'a pas
00:52:07de proposition
00:52:08si si on en a
00:52:09je viens d'en faire une
00:52:10vous avez
00:52:11vous avez
00:52:12donc Darmanin
00:52:13qui lui pour le coup
00:52:14a l'expérience
00:52:15ça veut dire qu'aujourd'hui
00:52:16si vous voulez
00:52:17il y a quand même un parcours
00:52:18avec des remontées
00:52:19et aujourd'hui
00:52:20on essaye d'y apporter des solutions
00:52:21les prisons
00:52:22aujourd'hui
00:52:23deviennent
00:52:24deviennent
00:52:25de véritables écoles
00:52:26du crime
00:52:27d'accord
00:52:28avec ces téléphones
00:52:29qui
00:52:30on se demande comment
00:52:31et bien
00:52:32ils pénètrent
00:52:33dans ces états
00:52:34la semaine dernière
00:52:35ils en ont arrêté
00:52:36ça rentrait par les cantines
00:52:37c'était caché
00:52:38dans la nourriture
00:52:39pourquoi cette passoire
00:52:40donc la vraie question à se poser
00:52:41c'est pourquoi
00:52:42et comment
00:52:43en fait
00:52:44on a cette passoire
00:52:45dans le système
00:52:46c'est soit au niveau pénitentiaire
00:52:47que ça se passe
00:52:48il est quand même légitime
00:52:49de se poser la question
00:52:50de savoir
00:52:51s'il n'y a pas des convenances
00:52:52il y a un moment
00:52:53je vais vous dire
00:52:54c'est que
00:52:55je le sais
00:52:56attendez
00:52:57Emmanuel Macron
00:52:58avait promis
00:52:59combien de places de prison
00:53:00pendant sa campagne électorale
00:53:01bah écoutez
00:53:02vous savez
00:53:03ce sont justement
00:53:04les maires
00:53:05les maires républicains
00:53:06les maires de droite
00:53:07une extrême droite
00:53:08qui n'acceptent pas
00:53:09la construction
00:53:10la construction
00:53:11de prison
00:53:12après moi je ne suis pas
00:53:13pour cette politique là
00:53:14je suis justement
00:53:15pour des peines
00:53:16courtes
00:53:17sur des prisons
00:53:18justement
00:53:19au niveau local
00:53:20je suis d'accord
00:53:21je peux me permettre
00:53:22amicalement
00:53:23de vous donner
00:53:24un petit conseil
00:53:25dites moi
00:53:26passez dans l'opposition
00:53:27parce que
00:53:28vous avez
00:53:29de super constats
00:53:30mais
00:53:31et en fait
00:53:32vous nous expliquez
00:53:33que tout ce qui est fait
00:53:34depuis sept ans
00:53:35ne marche pas
00:53:36mais monsieur Morandini
00:53:37les seuls constats
00:53:38que je fais
00:53:39sont les constats
00:53:40que
00:53:41vos constats sont justes
00:53:42simplement
00:53:43vous nous expliquez
00:53:44que depuis sept ans
00:53:45c'est une cata
00:53:46donc passez dans l'opposition
00:53:47ce sera plus simple
00:53:48on réécoute Gérald Darmanin
00:53:49autre extrait
00:53:50ou cette fois ?
00:53:51alors lui aussi
00:53:52il est comme vous
00:53:53il nous explique
00:53:54que dans le ministère
00:53:55de la justice
00:53:56rien ne va
00:53:57en matière
00:53:58de lutte contre la drogue
00:53:59nous avons une justice
00:54:00qui contrairement
00:54:01à ce qu'on peut penser
00:54:02parfois
00:54:03ne manque pas
00:54:04d'avoir la main lourde
00:54:05sur les trafiquants
00:54:06de stupéfiants
00:54:07mais dont la plupart
00:54:08des personnes
00:54:09par manque d'audience
00:54:10c'est à dire
00:54:11par manque de
00:54:12parution
00:54:13et de jugement
00:54:14mettent beaucoup
00:54:15trop de temps
00:54:16à être jugés
00:54:17il y a des affaires criminelles
00:54:18à Paris
00:54:19c'est 11 années d'attente
00:54:20pour être jugé
00:54:21et deuxièmement
00:54:22sont libérés
00:54:23de leur détention provisoire
00:54:24parce que nous ne sommes pas
00:54:25capables de faire
00:54:26de l'audiencement
00:54:27dans la justice
00:54:28rien ne va
00:54:29dans le ministère
00:54:30qui m'appartient
00:54:31sur cette question
00:54:32de la drogue
00:54:33vous entendez ?
00:54:34le ministre maintenant
00:54:35il nous dit
00:54:36rien ne va
00:54:37dans le ministère
00:54:38c'est dingue
00:54:39au moins en tout cas
00:54:40effectivement
00:54:41j'ai fait le parler vrai
00:54:42du ministre
00:54:43effectivement
00:54:44moi je tiens quand même
00:54:45à souligner
00:54:46le travail formidable
00:54:47de Bruno Rotailleau
00:54:48sur cette question
00:54:49du narco-banditisme
00:54:50parce que c'est de ça
00:54:51dont il s'agit
00:54:52il a proposé une loi
00:54:53sous le gouvernement
00:54:54précédent de Michel Barnier
00:54:55avec Didier Migaud
00:54:56j'ose espérer
00:54:57que cette même loi
00:54:58contre le narco-banditisme
00:54:59sera portée
00:55:00avec Gérald Darmanin
00:55:01pour lutter
00:55:02contre ce phénomène
00:55:03qui est sans doute
00:55:04le numéro 1
00:55:05en termes de menaces
00:55:06aujourd'hui en France
00:55:07qui a des volets
00:55:08de corruption
00:55:09on voit des agents
00:55:10qui se font de plus en plus
00:55:11corrompre
00:55:12on voit la violence
00:55:13débridée
00:55:14avec des assassinats
00:55:15qui sont commandités
00:55:16depuis les prisons
00:55:17on voit les prisons
00:55:18qui ne tiennent plus
00:55:19avec de la drogue
00:55:20de l'argent
00:55:21des téléphones
00:55:22qui passent comme des passoires
00:55:23pas possibles
00:55:24dans nos prisons
00:55:25donc je tiens
00:55:26à souligner
00:55:27le volontarisme
00:55:28et le travail formidable
00:55:29de Bruno Rotailleau
00:55:30main dans la main
00:55:31avec Gérald Darmanin
00:55:32et enfin
00:55:33depuis très longtemps
00:55:34on a un couple
00:55:35justice et ministère de l'intérieur
00:55:36qui va dans le même sens
00:55:37on va continuer
00:55:38à parler de tout ça
00:55:39et le CNews Info
00:55:40on va vous raconter une histoire
00:55:41d'ailleurs après la pub
00:55:42qui est sur Alice
00:55:43c'est un homme qui a dénoncé
00:55:44des dealers
00:55:45ça s'est passé à Ivry-sur-Seine
00:55:46il a dénoncé des dealers
00:55:47la police est venue
00:55:48elle a intervenu
00:55:49les dealers sont toujours libres
00:55:50et cet homme a été obligé
00:55:51de quitter la France
00:55:52parce qu'il est menacé
00:55:53par les dealers
00:55:54désormais l'histoire
00:55:55est totalement dingue
00:55:56et puis on refera
00:55:57un petit point en fin d'émission
00:55:58sur les agriculteurs
00:55:59pour savoir où ils en sont
00:56:00à tout de suite après la pub
00:56:01et après le CNews Info
00:56:02Ils se remobilisent
00:56:08près de Paris
00:56:09mais aussi en province
00:56:10un convoi d'agriculteurs
00:56:11mène une opération escargot
00:56:12dans le Rhône
00:56:13sur l'A450
00:56:14comme vous pouvez le voir
00:56:15sur ces images
00:56:16objectif d'énoncer
00:56:17les promesses non tenues
00:56:18de l'Etat
00:56:19et faire entendre
00:56:20leurs revendications
00:56:21Marine Le Pen
00:56:22poursuit son déplacement
00:56:23en Mayotte
00:56:24nous pouvons sonner la cloche
00:56:25pour rappeler aux gouvernants
00:56:26les promesses
00:56:27qui ont été faites
00:56:28a-t-elle déclaré
00:56:29après avoir visité
00:56:30une maternité ?
00:56:31Le président du groupe
00:56:32RN à l'Assemblée
00:56:33a d'ailleurs appelé
00:56:34je cite
00:56:35à combler les besoins
00:56:36des personnels soignants
00:56:37au sein de l'établissement
00:56:38et puis les secours israéliens
00:56:39annoncent 3 morts
00:56:40et 7 blessés
00:56:41dans des tirs
00:56:42près d'un village
00:56:43de Cisjordanie
00:56:44de son côté
00:56:45Tzahal précise
00:56:46que des hommes armés
00:56:47ont ouvert le feu
00:56:48sur un bus
00:56:49et des véhicules civils
00:56:5011h35 sur CNews
00:56:51merci d'être en direct
00:56:52avec nous
00:56:53on reviendra dans un instant
00:56:54sur ce que vous disiez
00:56:55Somaïa Labidi
00:56:56bien évidemment
00:56:57avec ses agriculteurs
00:56:58mais tout d'abord
00:56:59je voulais vous parler
00:57:01cette histoire qui se passe
00:57:02à Ivry-sur-Seine
00:57:03où un homme
00:57:04est menacé de mort
00:57:05par des dealers
00:57:06parce qu'il a fait
00:57:07son devoir de citoyen
00:57:08il a signalé
00:57:09que des squatteurs
00:57:10cachaient de la drogue
00:57:11aujourd'hui
00:57:12cet homme a été obligé
00:57:13de quitter la France
00:57:14c'est son avocat
00:57:15qui le raconte
00:57:16vous avez l'entendu
00:57:17il a été obligé
00:57:18de quitter la France
00:57:19parce qu'il est menacé
00:57:20par ces dealers
00:57:21qui sont eux
00:57:22toujours en liberté
00:57:23histoire folle
00:57:24qu'on vous raconte
00:57:25C'est dans cet immeuble
00:57:26d'Ivry-sur-Seine
00:57:27que la police a saisi
00:57:28le 24 décembre dernier
00:57:29plus de 10 kilos
00:57:30de cannabis
00:57:31à l'origine
00:57:32de cette perquisition
00:57:33la découverte
00:57:34par l'un des locataires
00:57:35de l'immeuble
00:57:36que l'appartement
00:57:37qu'il soulouait
00:57:38servait à un trafic
00:57:39de drogue
00:57:40il prévient la police
00:57:41mais quelques heures
00:57:42après la saisie
00:57:43il est la cible
00:57:44de menaces de mort
00:57:45de la part des dealers
00:57:46qui lui réclament
00:57:47300 000 euros
00:57:48il décide alors
00:57:49de porter plainte
00:57:50accompagné de son avocat
00:57:51pendant qu'il était
00:57:52devant les enquêteurs
00:57:53à déposer plainte
00:57:54il recevait encore
00:57:55des menaces de mort
00:57:56avec un numéro
00:57:57téléphone
00:57:58qui s'affichait
00:57:59et j'ai alors suggéré
00:58:00ainsi que mon client
00:58:01aux enquêteurs
00:58:02de procéder
00:58:03à une interpellation
00:58:04parce que
00:58:05les personnes
00:58:06qui menaçaient mon client
00:58:07ignoraient
00:58:08que la police
00:58:09avait déjà
00:58:10réalisé une perquisition
00:58:11et pensaient
00:58:12que c'était mon client
00:58:13qui avait volé
00:58:14les stupéfiants
00:58:15seulement
00:58:16ni les enquêteurs
00:58:17ni le procureur
00:58:18de la république
00:58:19n'ordonnent
00:58:20l'interpellation
00:58:21des dealers
00:58:22c'est-à-dire
00:58:23qu'il n'y a pas
00:58:24d'interpellation
00:58:25il n'y a pas
00:58:26d'interpellation
00:58:27il n'y a pas
00:58:28d'interpellation
00:58:29des dealers
00:58:30une décision incompréhensible
00:58:31pour Maître Adrien Gabot
00:58:32qui déplore une situation
00:58:33traumatisante
00:58:34pour son client
00:58:35mon client
00:58:36regrette presque
00:58:37d'avoir
00:58:38saisi
00:58:39la police
00:58:40et
00:58:41en plus
00:58:42a dû
00:58:43quitter
00:58:44la France
00:58:45pour
00:58:46se protéger
00:58:47selon
00:58:48Maître Adrien Gabot
00:58:49le parquet
00:58:50de Créteil
00:58:51ne lui a pas
00:58:52non plus donné
00:58:53d'informations
00:58:54histoire totalement
00:58:55incroyable
00:58:56on est en direct avec
00:58:57Maître Fabien Guérini
00:58:58qui est avocat au barreau
00:58:59de Toulon
00:59:00bonjour Maître
00:59:01merci d'être en direct
00:59:02avec nous
00:59:03est-ce qu'aujourd'hui
00:59:04il y a des lois
00:59:05des textes de lois
00:59:06qui protègent
00:59:07ces lanceurs d'alerte
00:59:08parce que c'est une forme
00:59:09de lanceur d'alerte
00:59:10quand il dit
00:59:11il y a la drogue
00:59:12qui est dans l'appartement
00:59:13parce qu'on a l'impression
00:59:14qu'une fois qu'on est allé
00:59:15voir la police
00:59:16qu'on a dénoncé
00:59:17ces gens-là
00:59:18cet homme est un peu
00:59:19laissé à lui-même
00:59:20et dépourvu de moyens
00:59:21bonjour Jean-Marc
00:59:22bonjour à tous
00:59:23et à toutes
00:59:24effectivement
00:59:25c'est un problème
00:59:26parce que
00:59:27lorsque l'on dépose plainte
00:59:28lorsqu'on prétend être victime
00:59:29on met sa confiance
00:59:32dans les services
00:59:33de police
00:59:34et de la justice
00:59:35et comme le disait
00:59:36le ministre de la justice
00:59:37ce matin
00:59:38le problème
00:59:39c'est qu'en la matière
00:59:40les moyens manquent
00:59:41et effectivement
00:59:43les délais de traitement
00:59:44en termes d'instruction
00:59:46d'enquête
00:59:47et ensuite de poursuites pénables
00:59:48sont extrêmement longs
00:59:49et la difficulté
00:59:50c'est que pendant ce temps-là
00:59:51les victimes
00:59:52sont susceptibles
00:59:54d'éprouver
00:59:55notamment en matière
00:59:56de trafic de stupéfiants
00:59:58une rencontre avec les dealers
01:00:00et le quotidien devient difficile
01:00:02donc je compatis
01:00:04effectivement avec ce monsieur
01:00:05qui a dû
01:00:06je dirais
01:00:07faire confiance à la justice
01:00:08qui aujourd'hui
01:00:09est obligé de partir
01:00:10du territoire national
01:00:11espérer que son dossier
01:00:12avance suffisamment rapidement
01:00:14pour pouvoir
01:00:15imaginer que les dealers
01:00:17soient mis hors de cause
01:00:19et qu'ils ne soient pas en danger
01:00:20pour le reste du temps
01:00:21vous vous rendez compte
01:00:22que ça veut quand même dire
01:00:23le message que ça envoie
01:00:24quand même
01:00:25c'est qu'il ne faut surtout pas
01:00:26dénoncer
01:00:27c'est qu'il ne faut surtout pas
01:00:28si on voit du trafic de drogue
01:00:29si on voit des dealers
01:00:30parce qu'autrement
01:00:31on est obligé
01:00:32de quitter le pays
01:00:33on en est là
01:00:34cet homme est obligé
01:00:35de quitter la France
01:00:36parce qu'il est menacé
01:00:37il y a un truc qui ne va pas
01:00:38parce qu'en Italie
01:00:39par exemple
01:00:40où ils ont été confrontés
01:00:41énormément au trafic de drogue
01:00:42également
01:00:43par exemple
01:00:44les lanceurs d'alerte
01:00:45on va les appeler comme ça
01:00:46pour simplifier
01:00:47les lanceurs d'alerte sont protégés
01:00:48est-ce que c'est le cas en France ?
01:00:49Non
01:00:50non
01:00:51ils ne le sont pas directement
01:00:52parce qu'effectivement
01:00:53on n'a pas les moyens
01:00:54de les protéger
01:00:55ce qui peut permettre
01:00:56de garantir
01:00:57une certaine sécurité
01:00:58c'est le secret
01:00:59de l'instruction
01:01:00mais la difficulté
01:01:01c'est que
01:01:02la victime
01:01:03lorsqu'elle est identifiable
01:01:04par effectivement
01:01:05celui qui est accusé
01:01:06risque de subir
01:01:08des représailles
01:01:09d'accord
01:01:10donc en gros
01:01:11le message qu'il a envoyé
01:01:12c'est taisez-vous
01:01:13et dites rien
01:01:14c'est joué comme ça
01:01:15c'est un message terrible
01:01:16à la fois pour les victimes
01:01:17que pour les citoyens
01:01:18puisque le problème
01:01:19c'est que n'importe qui
01:01:20qui aurait connaissance
01:01:21ou qui serait effectivement
01:01:22témoin d'une situation
01:01:23serait amené
01:01:24à le dénoncer
01:01:25je dirais
01:01:26par bon sens
01:01:27et par civisme
01:01:28mais la difficulté
01:01:29c'est les conséquences
01:01:30de celui qui assume
01:01:31son courage
01:01:32Bon merci
01:01:33Maître Fabien Grigny
01:01:34ce n'est pas encourageant
01:01:35tout ça
01:01:36Guillaume Roubaud Cachy
01:01:37ce n'est pas très encourageant
01:01:38quand même
01:01:39ce n'est pas un message
01:01:40très positif
01:01:41qu'on envoie là
01:01:42Mais écoutez
01:01:43ça dit beaucoup de choses
01:01:44en réalité
01:01:45ça dit des choses
01:01:46sur l'état de la police
01:01:47dans notre pays
01:01:48ça dit aussi des choses
01:01:49sur le narcotrafic
01:01:50et parfois
01:01:51certains endroits
01:01:52sont engrainés
01:01:53par ces questions
01:01:54les réponses ne sont pas
01:01:55toujours évidentes
01:01:56il y a des questions de police
01:01:57il y a des questions de sécurité
01:01:58il y a aussi des questions
01:01:59plus profondes
01:02:00de notre société
01:02:01et de son fonctionnement
01:02:02donc là-dessus
01:02:03je crois quand même
01:02:04qu'il faut aussi regarder
01:02:05si on parle du narcotrafic
01:02:06par exemple
01:02:07quelles sont les filières
01:02:08parce que moi je veux bien
01:02:09mais en l'occurrence
01:02:10je sais bien qu'il peut y avoir
01:02:11un peu de production
01:02:12parfois qui peut être faite
01:02:13en France même
01:02:14mais il y a parfois
01:02:15des réseaux internationaux
01:02:16qui existent
01:02:17et est-ce que vraiment
01:02:18on s'attelle à lutter
01:02:19c'est ce qu'on a beaucoup parlé
01:02:20effectivement
01:02:21mais là on est sur un axe
01:02:22un peu différent
01:02:23c'est quelqu'un qui dénonce
01:02:25parce qu'il entend peut-être
01:02:26dans les médias
01:02:27les gens qui disent
01:02:28on est tous responsables
01:02:29il faut dénoncer
01:02:30qui dénonce et qui se retrouve
01:02:31lui victime
01:02:32et obligé de quitter le pays
01:02:33et c'est peut-être
01:02:34il faut aussi peut-être
01:02:35modifier un peu les lois
01:02:36je parlais d'Italie
01:02:37Anthony Samama
01:02:38peut-être pour qu'on protège
01:02:39ces gens-là
01:02:40exactement
01:02:41on a une inversion totale
01:02:42des rapports
01:02:43des valeurs
01:02:44entre la victime
01:02:45et le délinquant
01:02:46la victime devient délinquant
01:02:47la victime devient coupable
01:02:48la coupable devient la victime
01:02:49on croit rêver
01:02:50on marche sur la tête
01:02:51je crois qu'il faut en effet
01:02:52renforcer considérablement
01:02:53les lanceurs d'alerte
01:02:54ou ceux qui prennent des risques
01:02:55pour appeler la police
01:02:56moi j'ai beaucoup
01:02:57je suis en charge de la sécurité
01:02:58dans le 15e arrondissement
01:02:59j'ai beaucoup de personnes
01:03:00qui me disent
01:03:01on n'ose pas appeler le 17
01:03:02justement parce qu'on a peur
01:03:03derrière d'être dénoncés
01:03:04parce qu'on a peur
01:03:05des représailles
01:03:06mais quand on voit ça
01:03:07on les comprend
01:03:08quand on voit ça
01:03:09on les comprend
01:03:10en effet
01:03:11et donc il faut assurer
01:03:12en effet
01:03:13l'anonymisation
01:03:14des appels au 17
01:03:15et derrière aussi
01:03:16s'assurer de la protection
01:03:17de ceux qui permettent
01:03:18de démanteler des filiales
01:03:19et de faire tomber
01:03:20des délinquants
01:03:21oui mais
01:03:22c'est vous bonjour
01:03:23non non non
01:03:24non j'écoute religieusement
01:03:25parce que du coup
01:03:26je me dis que
01:03:27il ne faut pas confondre
01:03:28en fait
01:03:29le sens civique
01:03:30avec la délation
01:03:31non
01:03:32le sens civique
01:03:33c'est dire
01:03:34c'est pas de la délation
01:03:35attendez
01:03:36c'est dire
01:03:37où est le criminel
01:03:38voilà montrer le violeur
01:03:39etc
01:03:40ça c'est un sens civique
01:03:41donc j'aimerais
01:03:42autour de cette table
01:03:43et aussi auprès
01:03:44de tous les téléspectateurs
01:03:45qui nous écoutent
01:03:46et bien leur dire
01:03:47que c'est important
01:03:48de faire partie
01:03:49de cette chaîne
01:03:50qui dénonce
01:03:51bien sûr
01:03:52et qui montre
01:03:53où est le criminel
01:03:54où est le tueur
01:03:55le violeur
01:03:56etc
01:03:57donc c'est ce qu'a fait ce monsieur
01:03:58la délation
01:03:59c'est
01:04:00en temps de guerre
01:04:01ça veut dire
01:04:02où sont les juifs
01:04:03par exemple
01:04:04il y a une grande différence
01:04:05donc le sens civique
01:04:06est parti
01:04:07non mais là
01:04:08le monsieur a fait son devoir
01:04:09de citoyen
01:04:10il a fait son devoir
01:04:11de citoyen
01:04:12voilà
01:04:13moi je l'ai lancé comme ça
01:04:14c'est pour ça justement
01:04:15qu'ils font tout simplement
01:04:16leur force
01:04:17en sorte que
01:04:18ben oui
01:04:19c'est au législateur
01:04:20le législateur c'est vous
01:04:21je rappelle
01:04:22je suis le ballard
01:04:23vous n'avez pas d'envie
01:04:24ça pour les dealers
01:04:25c'est ça
01:04:26on n'est pas encore au pouvoir
01:04:27on appelle ça
01:04:28faire une racine à caout
01:04:29c'est-à-dire
01:04:30c'est pas moi
01:04:31je suis au pouvoir
01:04:32et c'est pas moi
01:04:33le fond du problème
01:04:34c'est que les dealers
01:04:35n'ont pas peur
01:04:36ils votent les lois
01:04:37les dealers n'ont pas peur
01:04:38sinon on n'en serait pas là
01:04:39votez les lois
01:04:40votez
01:04:41on est 123
01:04:42avec nos alices autistes
01:04:43parce que là
01:04:44pour l'instant
01:04:45c'est le nouveau Front Populaire
01:04:46qui est majoritaire
01:04:47non même pas
01:04:48mais il n'y a jamais eu
01:04:49de proposition de loi
01:04:50dans ce sens
01:04:51non mais il y a eu
01:04:52un rapport du Sénat
01:04:53parce qu'effectivement
01:04:54c'est l'arco-trafique
01:04:55qui est derrière
01:04:56qui date du printemps dernier
01:04:57et il y a des mesures
01:04:58parce qu'en fait
01:04:59on confond un peu
01:05:00c'est les repentis par exemple
01:05:01qu'il faut notamment protéger
01:05:02il faut pratiquer
01:05:03la saisie
01:05:04la saisie confiscatoire
01:05:05et puis on sait très bien
01:05:06que les têtes de réseau
01:05:07sont à l'étranger
01:05:08à Boudhabi
01:05:09à Dubaï
01:05:10c'est là-bas
01:05:11qu'il faut aller les stopper
01:05:12il faut quand même
01:05:13rapidement
01:05:14on a quand même
01:05:15une politique
01:05:16comme Sébastien Delogu
01:05:17qui dit qu'il faut quand même
01:05:18légaliser le cannabis
01:05:19et derrière
01:05:20permettre aux dealers
01:05:21d'être les représentants
01:05:22et les commerçants
01:05:23de ce trafic-là
01:05:24ça aussi ça permet
01:05:25à des gens derrière
01:05:26de libérer les espèces
01:05:27On va avancer
01:05:28on va parler des agriculteurs
01:05:29en début d'émission
01:05:30on vous parlait
01:05:31de ces barrages d'agriculteurs
01:05:32qui se multiplient
01:05:33autour de la capitale
01:05:34la police
01:05:35la gendarmerie
01:05:36très présente
01:05:37on a vu tout à l'heure
01:05:38on était en direct
01:05:39on a vu des blindés
01:05:40qui étaient sur place
01:05:41dans les barrages
01:05:42à Orvaux
01:05:43c'est dans l'Essonne
01:05:44nous attend Régine Delfour
01:05:45avec les images
01:05:46d'Olivier Gangloff
01:05:47bonjour Régine
01:05:48on a le sentiment finalement
01:05:50que la situation
01:05:51est totalement bloquée
01:05:52et que les autorités
01:05:54ont réussi à empêcher
01:05:55les agriculteurs
01:05:56pour l'instant
01:05:57de monter sur Paris
01:05:58ils sont dans quel état d'esprit ?
01:06:00Justement Jean-Marc
01:06:01nous sommes avec
01:06:02Sébastien Hérault
01:06:03vous êtes maraîcher
01:06:04à Andordone
01:06:05à Bargerac
01:06:06plus précisément
01:06:07vous êtes parti hier
01:06:08c'est ça ?
01:06:09Tout à fait
01:06:10je suis parti hier matin
01:06:11pour arriver
01:06:12sur les coups
01:06:13de 17h
01:06:1417h30
01:06:15Plus de 600 km
01:06:16pour venir ici
01:06:17mais pour quelle raison ?
01:06:18Mais tout simplement
01:06:19ici c'était une étape
01:06:20quand même
01:06:21pour arriver
01:06:22sur les coups
01:06:23de 17h
01:06:2417h30
01:06:25plus de 600 km
01:06:26pour venir ici
01:06:27mais pour quelle raison ?
01:06:28C'était une étape
01:06:29un point d'étape
01:06:30pour monter ensuite
01:06:31sur Paris
01:06:32et donc aller voir
01:06:33les parisiens
01:06:34pour discuter
01:06:35de nos problématiques
01:06:36et rencontrer aussi
01:06:37quelques politiques
01:06:38et surtout
01:06:39nous ce qu'on attendait
01:06:40c'était
01:06:41beaucoup moins de mépris
01:06:42de la part de nos ministres
01:06:43qui ne nous ont pas appelés
01:06:44qui ne nous ont pas répandus
01:06:46on va dire
01:06:47depuis hier
01:06:48Et donc nous
01:06:49comme nous sommes arrivés
01:06:50en fait on a vu
01:06:51vous étiez en train
01:06:52de discuter avec
01:06:53les forces de l'ordre
01:06:54là en fait
01:06:55vous ne pouvez pas
01:06:56aller sur Paris
01:06:58Oui on dissout le mouvement
01:06:59donc là sur Orvaux
01:07:00dans les Saônes
01:07:01et donc le convoi
01:07:02de tracteurs
01:07:03et de voitures
01:07:04par direction
01:07:05Artenay
01:07:06à la sucrerie Théréos
01:07:07qui est un grand groupe
01:07:08coopératif
01:07:09qui profite
01:07:10justement du Mercosur
01:07:11en produisant
01:07:12du sucre au Brésil
01:07:13pour beaucoup moins cher
01:07:14et donc
01:07:15et surtout
01:07:16qui ne s'est pas battu
01:07:17pour la filière Beterave
01:07:18notamment sur
01:07:19les néonicotinoïdes
01:07:20Et je discutais aussi
01:07:21j'échangeais avec vous
01:07:22et je vous disais
01:07:23mais pourquoi
01:07:24vous attendez pas
01:07:25dans une semaine
01:07:26une action
01:07:27par le premier ministre
01:07:28vous allez être à Matignon
01:07:29pourquoi faire cette action
01:07:30maintenant
01:07:31et vous m'avez dit
01:07:32qu'il y avait vraiment
01:07:33des difficultés pour beaucoup
01:07:34Il y en a beaucoup
01:07:35qui sont au fond du trou
01:07:36au fond du baquet
01:07:37il y en a dans
01:07:38une semaine
01:07:39un mois
01:07:40on a discuté
01:07:41courant mars
01:07:42même pour certains
01:07:43ils vont se retrouver
01:07:44en redressement judiciaire
01:07:45c'est à dire qu'ils risquent
01:07:46perdre leurs fermes
01:07:47leurs tracteurs
01:07:48leurs matériels
01:07:49et bien sûr
01:07:50ça joue aussi
01:07:51sur une vie de famille
01:07:52et des fois c'est ça
01:07:53qui entraîne aussi
01:07:54les suicides en agriculture
01:07:55donc ce blindé
01:07:56ces forces de l'ordre
01:07:57qui sont quand même
01:07:58un petit peu partout
01:07:59autour des champs
01:08:00pour vous empêcher
01:08:01de vous rendre à Paris
01:08:02vous êtes dans
01:08:03quel état d'esprit ?
01:08:04Franchement
01:08:05dégoûté
01:08:06pas aigri
01:08:07mais complètement dégoûté
01:08:08quand on voit
01:08:09les moyens
01:08:10et ça je voudrais
01:08:11que les français
01:08:12le sachent
01:08:13il y a quand même
01:08:14quatre blindés
01:08:15comme ça
01:08:16c'est 400 torts
01:08:17un 100 torts
01:08:18ça vaut 700 000 euros
01:08:19il y en a 6 en France
01:08:20et donc voilà quoi
01:08:21400 torts
01:08:22il y avait à peu près
01:08:2380-90 hommes
01:08:24pour à peu près
01:08:2580 paysans
01:08:26et 50 tracteurs
01:08:27c'est une honte
01:08:28s'il y avait autant
01:08:29de moyens donnés
01:08:30dans les cités
01:08:31pour arrêter les dealers
01:08:32on n'en serait pas là
01:08:33et surtout
01:08:34moi je pense
01:08:35aujourd'hui à Mayotte
01:08:36s'il y avait eu
01:08:37autant de moyens donnés
01:08:38on n'en serait pas là
01:08:39non plus
01:08:40Merci beaucoup
01:08:41Monsieur Ayrault
01:08:42donc Jean-Marc
01:08:43vous l'avez
01:08:44donc compris
01:08:45ici à Orvaux
01:08:46le mouvement
01:08:47va être levé
01:08:48puisqu'il n'y a
01:08:49aucune possibilité
01:08:50de rejoindre Paris
01:08:51ils vont donc
01:08:52à Artenay
01:08:53cette coopérative
01:08:54sucrière
01:08:55est là pour dénoncer
01:08:56le Mercosur
01:08:57Merci beaucoup
01:08:58Régine Delfour
01:08:59avec les images
01:09:00d'Olivier Gangloff
01:09:01donc avec cette information
01:09:02certains agriculteurs
01:09:03décident de ne plus aller
01:09:04sur Paris
01:09:05parce qu'ils sont bloqués
01:09:06par les forces de l'ordre
01:09:07on l'entendait
01:09:08Philippe Ballard
01:09:09effectivement
01:09:10on se dit que la situation
01:09:11est compliquée
01:09:12pour eux
01:09:13et ça risque
01:09:14de tourner en eau de boudin
01:09:15c'est à pleurer
01:09:16moi je suis tout cœur avec eux
01:09:17et puis pour répondre
01:09:18à la première question
01:09:19que vous posiez au début
01:09:20de l'émission
01:09:21enfin quand on voit
01:09:22qu'ils ont encadré
01:09:2360 tracteurs
01:09:24ça ne devait pas
01:09:25être compliqué
01:09:26ils auraient pu remonter
01:09:27à Paris
01:09:28encadrés par les forces
01:09:29de l'ordre
01:09:30tranquillement
01:09:31après ces 60 là
01:09:32il y a plusieurs points
01:09:33quand même
01:09:34ils sont un peu plus nombreux
01:09:35après il faut
01:09:36peut-être arrêter
01:09:37d'enquiquiner
01:09:38les agriculteurs
01:09:39Rachida Kaout
01:09:40c'est une façon
01:09:41de dégoûter
01:09:42les agriculteurs
01:09:43vous avez entendu
01:09:44ce monsieur
01:09:45qui dit
01:09:46il n'en peut plus
01:09:47les agriculteurs
01:09:48l'ont dit
01:09:49ils manifestent
01:09:50pacifiquement
01:09:51et bien
01:09:52nous soyons
01:09:53près d'eux
01:09:54pour pouvoir
01:09:55les accompagner
01:09:56dans cette grande crise
01:09:57c'est une crise
01:09:58qui aujourd'hui
01:09:59est insupportable
01:10:00après bon
01:10:01les moyens
01:10:02qui sont mis en place
01:10:03c'est des moyens
01:10:04dissuasifs
01:10:05pour pas qu'il y ait
01:10:06une débandade
01:10:07pour pas que ça ne parte
01:10:08dans tous les sens
01:10:09c'est pas contre
01:10:10les agriculteurs
01:10:11ils se tiennent bien
01:10:12les agriculteurs
01:10:13honnêtement
01:10:14ils se sont toujours
01:10:15très bien tenus
01:10:16en plus ils le disent
01:10:17ils disent que nous
01:10:18on est là pour manifester
01:10:19pacifiquement
01:10:20les agriculteurs
01:10:21sont en train de mourir
01:10:22nos exploitations
01:10:23sont en train d'être
01:10:24complètement détruites
01:10:25aujourd'hui
01:10:26on perd nos emplois
01:10:27nous ne vivons plus
01:10:28justement de notre travail
01:10:29on est très déçu
01:10:30effectivement
01:10:31de voir que
01:10:32les agriculteurs
01:10:33finalement
01:10:34ils sont
01:10:35voilà
01:10:36ils sont coincés
01:10:37ils sont obligés
01:10:38de faire des tours
01:10:39merci beaucoup
01:10:40dans un instant
01:10:41Sonia Mabrouk
01:10:42on se retrouve demain
01:10:43en direct à partir
01:10:44de 10h35
01:10:45à demain
01:10:46et d'ici là
01:10:47soyez prudents !

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