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Jean-Marc Morandini et ses chroniqueurs décryptent l'actualité des médias dans #MorandiniLive

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00:00:00Vendredi 6 décembre 2024, Mordini live numéro 1553 sur CNews, première chaîne Info de France.
00:00:11Bonjour et bienvenue en direct.
00:00:13A la une bien sûr Emmanuel Macron qui débute les consultations ce matin à l'Elysée après son intervention à la télé hier soir.
00:00:20Une intervention où il a culpabilisé les Français, expliqué que le problème c'était le rassemblement national et les insoumis.
00:00:27Quant à la dissolution, c'est nous qui n'avons rien compris. On va y revenir dans un instant.
00:00:32Mais je voulais débuter ce Mordini live avec cette violence qui touche les plus petits villages de France.
00:00:38Ce qui s'est produit ce week-end à Beton dans la Marne est symbolique de nos campagnes, elles aussi touchées par ce déferlement de haine.
00:00:45Beton, c'est un petit village de moins de 300 habitants.
00:00:49Dimanche au petit matin, Enzo, 20 ans, a été poignardé devant une boîte de nuit.
00:00:54Un suspect mis en examen pour meurtre et tentative de meurtre a été placé en détention provisoire.
00:00:59Tandis que l'enquête se poursuit pour déterminer les circonstances du drame.
00:01:03Sur place, bien sûr, on est sidéré par ce déferlement de haine pour rien dans ce petit village.
00:01:09On va vous expliquer dès le début de cette émission ce qui s'est passé.
00:01:13Dans les grandes villes, en revanche, de plus en plus de riverains se plaignent également.
00:01:17Eux se plaignent des épiceries de nuit.
00:01:19Non seulement elles attirent souvent une foule bruyante, mais en plus elles vendent de l'alcool toute la nuit.
00:01:24Alors qu'à Paris, par exemple, la vente n'est autorisée que jusqu'à 22h.
00:01:28Des riverains qui, là encore, se sentent impuissants face à ces nuisances.
00:01:33Ils hurlent, ça m'empêche de dormir.
00:01:36Quand ça continue sur plusieurs jours et plusieurs nuits, je suis obligée de leur balancer des petits seaux d'eau pour qu'ils partent.
00:01:46Et que moi, je puisse dormir et que je puisse aller travailler le lendemain.
00:01:49Et puisqu'on parle d'alcool, figurez-vous que même les brasseries sont victimes de cambriolages.
00:01:54En Normandie, un brasseur est à bout de nerfs.
00:01:56Il vient d'être cambriolé une nouvelle fois et on lui a volé 2000 bouteilles de whisky.
00:02:01Rien que ça.
00:02:02C'est un nouveau coup dur pour Daniel, propriétaire de cette brasserie artisanale.
00:02:06Il y a quelques jours, un nouveau cambriolage a frappé son établissement.
00:02:10Ils ont pris 2120 bouteilles de whisky.
00:02:12Ça représente 66 000 euros.
00:02:14Sachant qu'on met des barreaux aux fenêtres, on met des cales de bois derrière les portes.
00:02:17On a des caméras, mais ça ne suffit pas.
00:02:19Des individus cagoulés se sont introduits dans son entrepôt.
00:02:22Leur cible, le stock de bière et de whisky.
00:02:25Donc là, ils étaient garés dans le champ.
00:02:27Ils sont passés par les plaines à 150 mètres d'ici.
00:02:30Ils ont garé les deux véhicules ici, coupé la clôture, descendu le fossé d'à peu près 2 mètres de profondeur.
00:02:36Donc là, ils ont ouvert au pied de biche.
00:02:39Donc nous, on a réparé.
00:02:41Et après, ils ont pris un transpal.
00:02:43Ils ont chargé les palettes de bouteilles de whisky.
00:02:45Ce cambriolage est le troisième en seulement 11 mois.
00:02:48C'est pour ça qu'on a un ras-le-bol.
00:02:50Une fois, l'année dernière, c'était énorme.
00:02:52C'était un sacré cambriolage.
00:02:54L'année dernière, c'était encore un autre coffre-forme, mais plus petit.
00:02:57Il y a encore les caisses de marché.
00:02:59Et là, maintenant, ça attaque à la marchandise.
00:03:01Tout le monde est cambriolé.
00:03:02Maintenant, même à particulier, à côté de chez moi, tout le monde.
00:03:05Puis là, ils reviennent tous les mois.
00:03:07Là, ça ne va plus.
00:03:08On pète un câble.
00:03:09Voilà le ras-le-bol de ce gérant.
00:03:11À Marseille, la fraude dans les transports publics est un véritable fléau.
00:03:14Pour lutter contre cette perte financière,
00:03:16la Régie des transports marseillais a eu une idée.
00:03:19Plutôt que de mettre des amendes, on oblige les fraudeurs
00:03:22à prendre un abonnement annuel à leurs bonnes ou mauvaises idées.
00:03:27Dans les métros, les bus ou les tramways marseillais,
00:03:30les fraudeurs sont de plus en plus nombreux.
00:03:33L'an dernier, plus de 100 000 PV ont été dressés.
00:03:36Alors la métropole teste un nouveau dispositif,
00:03:39la contravention pédagogique.
00:03:41La contravention pédagogique, c'est d'informer les gens.
00:03:44Ils rentrent, ils payent.
00:03:45C'est un rapport, c'est histoire d'enrayer la fraude.
00:03:47C'est en fait un dispositif qui permet à un voyageur
00:03:50contrôlé sans titre de transport de choisir entre deux possibilités.
00:03:54Payer l'amende forfaitaire classique de 100 euros
00:03:58ou souscrire un abonnement annuel.
00:04:00La métropole veut ainsi réduire le nombre de fraudeurs coutumiers.
00:04:04Quand on dit que c'est 25 millions d'euros perdus, c'est peut-être plus.
00:04:07Certains diront que c'est une vraie habitude marseillaise.
00:04:09Il faut inverser la courbe, il faut faire changer les mentalités.
00:04:12Et les Marseillais semblent séduits par la démarche.
00:04:15S'il fait un jour un abonnement, il va éviter tout ça.
00:04:18Très bonne idée pour moi.
00:04:19Ça affiche quand même une volonté de conciliation avec les usagers,
00:04:24donc je trouve ça plutôt positif.
00:04:26En parallèle, la régie de transport métropolitain
00:04:29muscle ses effectifs.
00:04:3030 contrôleurs supplémentaires rejoindront d'ici quelques semaines
00:04:34les 274 agents déjà en place.
00:04:37Allez, la politique comme promis avec Emmanuel Macron hier soir à la télé
00:04:41pour annoncer qu'il allait nommer bientôt un Premier ministre.
00:04:44On s'en doutait un peu pour être honnête.
00:04:46À partir d'aujourd'hui, c'est une époque nouvelle qui doit commencer.
00:04:51Où tous devront agir pour la France et où il faudra bâtir des compromis nouveaux.
00:04:57Parce que la planète avance, parce que les défis sont nombreux
00:05:00et parce que nous devons être ambitieux pour la France.
00:05:03Nous ne pouvons nous permettre ni les divisions, ni l'immobilisme.
00:05:09C'est pourquoi je nommerai dans les prochains jours un Premier ministre.
00:05:12Je le chargerai de former un gouvernement d'intérêt général
00:05:16représentant toutes les forces politiques d'un arc de gouvernement
00:05:19qui puisse y participer ou à tout le moins qui s'engage à ne pas le censurer.
00:05:23Voilà, quoi qu'il en soit, le problème reste l'absence de majorité à l'Assemblée
00:05:27et l'impossibilité de dissoudre avant juillet prochain.
00:05:30Alors pour tenter de sortir de l'impasse, Stéphane Vogeta
00:05:33qui est député macroniste des Français à l'étranger
00:05:37propose un nouveau concept, l'auto-dissolution.
00:05:40Autrement dit, la démission collective des 577 députés.
00:05:44Certains membres du paysage politique et d'ailleurs certains de mes collègues députés
00:05:48prétendent que la dissolution n'étant pas possible jusqu'à l'été 2025
00:05:54la seule solution au blocage actuel consisterait en la démission du Président de la République.
00:05:59Moi je dis non, vous vous trompez.
00:06:01On peut très bien ne pas attendre que le Président de la République
00:06:05appuie sur le bouton de la dissolution pour rebattre les cartes
00:06:08et retourner devant ses électeurs.
00:06:10Il suffit que chacun des 577 députés démissionnent
00:06:14pour provoquer dans chaque circonscription 577 élections législatives partielles
00:06:20qui organisées simultanément par le Conseil constitutionnel
00:06:24dans les trois mois qui suivent la date de démission
00:06:26permettraient l'organisation de facto d'élections législatives anticipées.
00:06:30C'est parfaitement constitutionnel.
00:06:32A l'évidence, la complexité serait de convaincre l'intégralité de mes collègues
00:06:36mais ça, ça dépend des groupes politiques.
00:06:38Voilà, dossier complet tout à l'heure sur la crise politique que traverse la France.
00:06:42Depuis hier justement, puisqu'on parle de politique,
00:06:44je vais vous parler de ce ministre de la fonction publique
00:06:46qui s'est fait remarquer en posant pour Paris Match avec son compagnon
00:06:50pour révéler son homosexualité au grand public.
00:06:53Seul problème, en pleine crise politique et économique,
00:06:56le timing est désastreux pour Guillaume Casbarian.
00:06:58Sur RMC, il est même devenu l'objet de moqueries de l'humoriste Arnaud Demanche
00:07:03et c'est plutôt drôle.
00:07:05Alors vous voyez qui c'est Guillaume Casbarian ?
00:07:07C'est le rugbyman à moustache qui rebite la porteuse dans les trois mousquetaires.
00:07:11Ça fait trois mois qu'il s'attaque au statut des fonctionnaires sans aucun état d'âme.
00:07:14Eux donc, ils le détestent.
00:07:16Et coïncidence !
00:07:18Timing, deux semaines plus tard dans Paris Match.
00:07:20Au fait, je suis homosexuel, j'ai un chéri.
00:07:23Et vous savez, au fond, je suis un grand sensible
00:07:26en faisant des câlins à des coussins.
00:07:28Les photos sont extraordinaires.
00:07:30On la voit la manœuvre.
00:07:31En chaussette avec son chat dans les bras.
00:07:33C'est grillé à 100 kilomètres.
00:07:35Parce qu'en plus déjà, la réforme des retraites, ils nous avaient fait le coup.
00:07:38Ils avaient envoyé Olivier Dussopt.
00:07:39Vous allez travailler deux ans de plus.
00:07:41Ok, mais je suis homosexuel.
00:07:43Gabriel Attal, même chose.
00:07:45Oui, je vais baisser les allocations chômage.
00:07:47Mais j'ai surtout la fierté d'être le premier Premier ministre homosexuel de France.
00:07:51C'est la carte Macron pour les grosses crises politiques.
00:07:53Ça va pas du tout, les Français nous regardent.
00:07:55Vite, un coming out.
00:07:57Trouvez-moi un homosexuel.
00:07:59On en a plus, M. Macron, ils sont tous au RN.
00:08:01Quoi ?
00:08:05Amenez-moi Guillaume Casbarian.
00:08:07Je sais même pas s'il est gay.
00:08:08Il va le devenir.
00:08:09Il va faire un effort.
00:08:11Voilà, c'était sur un RMC.
00:08:13Il est réputé, puisqu'on parle d'amusement,
00:08:15regardez cette image qui amuse beaucoup les réseaux sociaux,
00:08:17alors qu'il participait à une table ronde en Angola,
00:08:19dans le sud-ouest de l'Afrique, avec des dirigeants africains.
00:08:22Le président des Etats-Unis, Joe Biden, c'est lui, endormi.
00:08:39Tanzania is no stranger to such aspirations
00:08:43as it already leans on countries in Central Africa,
00:08:47already undertaking internal consultations
00:08:50aiming at aligning this project with national priorities
00:08:55and other bilateral and regional commitments.
00:08:59In closing, allow me to reiterate Tanzania's commitment
00:09:04to regional integration and shared prosperity.
00:09:07Voilà, je crois qu'il est temps que ça s'arrête pour lui.
00:09:09Les tops et les flops d'audience d'hier soir,
00:09:11c'est avec Mister Audience.
00:09:12Agnès Kévin, va-t'en.
00:09:16Hier soir en excess, si Nagui n'est toujours pas parvenu
00:09:18à repasser au-dessus des 3 millions sur France 2,
00:09:20il est toutefois arrivé leader à 2,7 millions,
00:09:22avec N'oubliez pas les paroles.
00:09:24Le 19 avril de France 3 est deuxième à 2,5 millions,
00:09:26suivi de très près par le feuilleton de TF1,
00:09:28Demain nous appartient.
00:09:30Et sur France 5, cet avou est en forme à plus d'un million trois.
00:09:34À 20h, l'événement était la locution d'Emmanuel Macron.
00:09:39Au lendemain du vote de la motion de censure
00:09:41du gouvernement de Michel Barnier,
00:09:43ce sont 17,5 millions de téléspectateurs
00:09:46qui ont suivi ces 9 minutes de discours,
00:09:48soit plus que pour l'annonce de la dissolution
00:09:50qui avait fait 15 millions.
00:09:51Dans le détail, c'est TF1 qui a fédéré
00:09:53le plus de personnes à 6,8 millions.
00:09:55France 2 a rassemblé 5,3 millions de personnes
00:09:57contre 1,9 million pour M6.
00:09:59A noter que Quotidien, qui a également diffusé
00:10:01ces 9 minutes de discours, est à 1,6 million.
00:10:06À 21h, le talk show de Cyril Hanouna
00:10:08a affiché un beau score à 2,2 millions
00:10:10et suivi de très près par Yann Barthez sur TMC,
00:10:12qui est également en forme.
00:10:14Mais il faut surtout noter qu'ils écrasent le début
00:10:16de l'émission politique de France 2,
00:10:18qui a débuté à 20h40.
00:10:19Hanouna et Barthez font quasiment le double de France 2.
00:10:25Enfin, Emilia France 3 a décroché la première place du podium
00:10:28grâce à sa fiction L'Oublié d'Amboise,
00:10:30avec une bonne audience à 3,1 millions.
00:10:32TF1 n'est que deuxième avec un score en demi-teinte
00:10:34à 2,5 millions pour sa série Commandant Saint-Barthes.
00:10:37Sur M6, le meilleur pâtissier a du mal
00:10:39à s'imposer à seulement 1,7 million.
00:10:41En raison de la crise politique après l'allocution
00:10:43d'Emmanuel Macron, France 2 avait programmé
00:10:45en dernière minute une édition spéciale.
00:10:47Mais son émission politique L'Événement,
00:10:49présentée par Caroline Roux, n'a donc pas du tout
00:10:51séduit en étant très faible à seulement 1,2 million.
00:10:54Mister Audience vous dit à lundi.
00:10:57Je vous présente mes invités qui vont m'accompagner
00:10:59en direct jusqu'à midi.
00:11:00Jules Laurence, bonjour.
00:11:01Bonjour Jean-Marc.
00:11:02Merci d'être avec nous, rédacteur en chef à Frontière.
00:11:04Catherine Rambert, bonjour.
00:11:05Bonjour Jean-Marc.
00:11:06Journaliste, merci également d'être là.
00:11:07Jean-Christophe Gagnin, bonjour.
00:11:08Docteur en sciences politiques.
00:11:10Et puis Valérie Narbonnet, bonjour.
00:11:12Bonjour Valérie Narbonnet.
00:11:13Valentin, oui pourquoi Valérie ?
00:11:14Ça vous allez bien aussi.
00:11:16Maire adjoint PS à Colombe.
00:11:18Et le PS, on va beaucoup en parler dans un instant.
00:11:20On va parler de politique.
00:11:21Et c'est vrai que votre position est importante.
00:11:23Mais avant de parler politique, parce que pendant ce temps
00:11:25la vie continue, la vie quotidienne continue.
00:11:27Et je voulais qu'on s'arrête sur ce qui s'est passé
00:11:29dans un petit village de 300 habitants.
00:11:32Petit village qui est situé dans la Marne.
00:11:34Ce petit village s'appelle Beton.
00:11:37C'est un village de moins de 300 habitants.
00:11:39Et dimanche au petit matin, Enzo, 20 ans,
00:11:41a été poignardé devant une boîte de nuit.
00:11:44Ce garçon est mort.
00:11:46Un suspect a été mis en examen pour meurtre
00:11:48et tentative de meurtre.
00:11:49Vous voyez la photo d'Enzo.
00:11:51Ce qui est terrible, c'est qu'on se retrouve avec
00:11:53une telle violence dans de tout petits villages.
00:11:56Dans ce village de 300 habitants,
00:11:58on est en direct avec Sébastien Deveau,
00:12:00qui est chef des informations au Nouveau Détective.
00:12:02Bonjour, merci beaucoup d'être en direct avec nous.
00:12:04Sébastien, est-ce qu'on sait ce qui s'est passé
00:12:06dans ce village ?
00:12:08Alors, pas complètement.
00:12:10Évidemment, les faits restent encore confus.
00:12:12Je pense que c'est la première chose qu'il faut dire.
00:12:14Par ailleurs, on s'oriente quand même
00:12:16vers un drame d'alcool
00:12:18et de déception amoureuse.
00:12:20Mais petit à petit,
00:12:22on commence à avoir des éléments
00:12:24sur le déroulé des faits.
00:12:26On sait qu'Enzo, qui est un jeune homme
00:12:28qui a 20 ans, sort de boîte
00:12:30avec son ami Matteo aux alentours
00:12:32de 6h30.
00:12:34Ils quittent la boîte de nuit,
00:12:36ils veulent se diriger vers leur véhicule
00:12:38et en chemin, ils vont croiser
00:12:40deux jeunes femmes, a priori un petit peu éméchées,
00:12:42on est en sortie de boîte de nuit,
00:12:44et qui sont dans un autre véhicule.
00:12:46Et ils commencent à les aborder
00:12:48et c'est à ce moment-là
00:12:50qu'une troisième personne
00:12:52qui sort d'un troisième véhicule
00:12:54rentre en scène.
00:12:56On comprend
00:12:58qu'il s'agit de l'ex d'une des deux filles
00:13:00avec qui il a vécu pendant 6 ans
00:13:02une relation absolument passionnelle.
00:13:04Il commence à lui faire
00:13:06à priori du chantage au suicide
00:13:08et là,
00:13:10on ne sait pas trop comment ça s'est passé
00:13:12mais très vite, il y a un coup de couteau
00:13:14qui sort.
00:13:16C'est d'abord
00:13:18le copain d'Enzo qui est touché.
00:13:20Lui va s'en sortir
00:13:22et ensuite Enzo
00:13:24qui malheureusement décèdera d'un coup de couteau
00:13:26au cœur.
00:13:28Ce qui est terrible, c'est que c'est assez symbolique tout ça
00:13:30parce qu'on a le sentiment aujourd'hui
00:13:32que n'importe quel bagarre, on sort un couteau.
00:13:34C'est des choses qui n'existaient pas il y a quelques années.
00:13:36Encore une fois, là, on est dans
00:13:38un village de 300 habitants
00:13:40et
00:13:42on se dit que c'est terrible
00:13:44une telle violence.
00:13:46C'est absolument terrible, d'autant plus que
00:13:48personnellement, j'ai l'impression de voir
00:13:50ce scénario qui se répète
00:13:52à peu près une fois par semaine.
00:13:54Un coup de couteau en sortie de boîte.
00:13:56Pourquoi la personne avait un coup de couteau ?
00:13:58On ne le sait pas. Comment déjà c'est possible ?
00:14:00Pourquoi venir en boîte avec un couteau ?
00:14:02Ça paraît complètement invraisemblable.
00:14:04Déjà.
00:14:06Visiblement, certains témoins qui ont été interrogés
00:14:08par vos confrères de l'Union disent
00:14:10que c'est une personne qui avait quasiment tout le temps un couteau.
00:14:12En fait, on se dit
00:14:14comment on peut aujourd'hui se balader tout le temps
00:14:16avec un couteau quand on est dehors
00:14:18et juste pour une dispute, même si on a un peu bu,
00:14:20on sort le couteau, on poignarde
00:14:22comme vous nous l'avez raconté l'ami
00:14:24d'Anzo, ensuite on poignarde Anzo,
00:14:26on le tue.
00:14:28On est dans un monde qui devient
00:14:30totalement dingue.
00:14:32C'est complètement irréel
00:14:34et on continue à basculer
00:14:36dans l'irréel car cet individu
00:14:38qui bien évidemment est
00:14:40présumé innocent est interrogé
00:14:42par les enquêteurs et il choisit
00:14:44de garder le silence.
00:14:46Bien évidemment, ça n'a pas empêché
00:14:48d'être mis en examen
00:14:50pour meurtre et tentative de meurtre
00:14:52mais malgré tout, il garde le silence.
00:14:54Il ne s'explique pas et ne fait pas face
00:14:56à ses responsabilités.
00:14:58Merci beaucoup Sébastien Deveau, chef des informations
00:15:00au Nouveau Détective et je précise
00:15:02que vous avez également publié un hors-série
00:15:04dans le Nouveau Détective qui s'appelle
00:15:06« Les plus grands procès racontés » par
00:15:08Michel-Marie Gelorance. Ce drame
00:15:10dans un petit village de 300 habitants,
00:15:12c'est pour ça que j'ai voulu commencer avec ça
00:15:14parce que ça arrive dans des grandes villes,
00:15:16c'est également un drame mais jusque-là
00:15:18ces petits villages ont été épargnés
00:15:20et on le voit de jour en jour.
00:15:22En fait, ce n'est plus le cas du tout.
00:15:24Ce n'est pas normal d'être dans les grandes villes.
00:15:26C'est un drame dans tous les cas mais là maintenant
00:15:28dans des petits villages de 300 habitants
00:15:30qui jusque-là étaient épargnés.
00:15:32Aujourd'hui, l'ensauvagement, ça veut dire que c'est la banalisation
00:15:34de l'usage et du port même du couteau.
00:15:36On a énormément de parallèles récents
00:15:38que ce soit l'affaire de ce jeune
00:15:40Kilian qui également en sortie
00:15:42de boîte de nuit avait fait face à un Algérien
00:15:44qui était allé chercher son couteau
00:15:46dans sa voiture pour retourner
00:15:48tuer Kilian. C'est quand même incroyable.
00:15:50Pareillement, on a évidemment tout ça en tête,
00:15:52l'histoire de Crépole. Crépole, c'est un peu
00:15:54la même situation. C'est un parallèle
00:15:56qui peut être fait. C'est un petit village, une petite
00:15:58commune qui il y a 15 ans, 20 ans
00:16:00on ne trouvait pas ce genre de comportement
00:16:02d'usage de couteau mais ça
00:16:04c'est aussi des rapports de police qui l'ont montré
00:16:06on a eu aussi un usage du port du
00:16:08couteau qui est venu aussi par
00:16:10les mineurs étrangers isolés
00:16:12qui eux en permanence, mais ça c'est
00:16:14les agents de la RATP et autres,
00:16:16ont sur eux des ports de couteau
00:16:18portent des couteaux et ont un usage
00:16:20tellement facile et les gens se sont
00:16:22habitués aujourd'hui à ce que
00:16:24dans les grandes villes et maintenant désormais dans les petits villages
00:16:26à ce que oui je ne vais pas intervenir sur une
00:16:28situation, oui je ne vais pas l'ouvrir
00:16:30parce que les personnes ont un couteau
00:16:32et je risque moi de mettre ma vie en danger.
00:16:34Et c'est ça l'ensauvagement aussi aujourd'hui, c'est qu'en fait
00:16:36on empêche les personnes aussi d'aller agir
00:16:38d'aller justement aider sur une situation
00:16:40parce qu'on a tous internalisé le fait que
00:16:42oui les gens portent des couteaux aujourd'hui.
00:16:44Mais on va dire les choses quand on est dans le métro, qu'on voit quelqu'un
00:16:46qui s'est embêté, on réfléchit, on se dit
00:16:48est-ce que la personne
00:16:50qui est en train de mettre la pagaille
00:16:52est-ce qu'elle n'a pas un couteau, est-ce qu'elle ne va pas sortir un couteau
00:16:54est-ce que je ne vais pas me faire planter.
00:16:56Catherine Rambert, cette notion de petit village
00:16:58voilà, 300 habitants vous vous rendez compte
00:17:00c'est rien. Alors je peux vous en parler parce que moi je trouve
00:17:02que j'habite entre Paris et la Provence et en Provence
00:17:04dans un petit village.
00:17:06C'est la chronique de la violence ordinaire
00:17:08qui s'infiltre dans les villages.
00:17:10Et dont on ne parle même plus.
00:17:12Il se trouve qu'en Provence je suis correspondante pour un quotidien
00:17:14un quotidien local. La Provence.
00:17:16On peut la citer,
00:17:18très bon journal.
00:17:20Et il m'arrive d'interviewer des policiers
00:17:22ou des gendarmes qui me disent
00:17:24mais c'est notre quotidien, on est appelé dans des villages
00:17:26qui ne bougeaient pas avant
00:17:28pour des violences ordinaires, des bagarres
00:17:30des gens sous emprise
00:17:32d'alcool ou de stupéfiants
00:17:34qui en viennent aux mains et qui se bagarrent.
00:17:36Donc ça c'est vraiment, il suffit d'aller voir
00:17:38dans les commissariats locaux qui vous racontent des choses
00:17:40édifiantes. Alors qu'on va dans des villages
00:17:42a priori pour être un peu tranquille
00:17:44pour connaître le calme, pour prendre du recul
00:17:46par rapport à la violence des grandes villes.
00:17:48Et j'ai aussi une autre statistique intéressante
00:17:50qui est un tout petit peu différente.
00:17:52Les sociétés qui vendent, vous savez, des alarmes de protection
00:17:54leur chiffre d'affaires est exponentiel.
00:17:56Si vous voulez gagner de l'argent, ouvrez une société de production
00:17:58ils n'arrêtent pas de vendre des alarmes de protection
00:18:00parce que les gens ont de plus en plus peur
00:18:02y compris dans les villages.
00:18:04Donc voilà, c'est une petite musique dramatique
00:18:06récurrente d'une violence ordinaire
00:18:08qui se répand, qui fait tâche d'huile
00:18:10dans toute la France, même dans les lieux
00:18:12où nous pensions être un peu
00:18:14protégés et tranquilles.
00:18:16Et je le redis, hélas, on n'en parle quasiment pas.
00:18:18Je voudrais qu'on remonte à la photo
00:18:20de ce garçon, parce qu'il s'appelait Enzo
00:18:22il avait 20 ans. Voilà, ce garçon
00:18:24qui a été poignardé à mort
00:18:26simplement parce qu'il était au mauvais endroit
00:18:28au mauvais moment, parce qu'il y a eu cette dispute
00:18:30et d'ailleurs, quelle que soit la raison, j'ai envie de dire la raison
00:18:32on s'en fout, quoi, mais en fait
00:18:34c'est d'une violence terrible.
00:18:36Exactement, et souvent les gens qui accusent
00:18:38la chaîne de pointer
00:18:40sur des faits divers, c'est faux, parce qu'il suffit
00:18:42d'aller parler, encore une fois, je le dis, aux gendarmeries
00:18:44et aux commissariats locaux, mais ils ne vous racontent
00:18:46que ça. Mais c'est surtout le quotidien des Français.
00:18:48C'est le quotidien. C'est le quotidien, et excusez-moi
00:18:50mais ça les intéresse plus que Macron hier soir
00:18:52qui vient rien dire à la télé, excusez-moi de le dire
00:18:54aussi clairement, mais voilà.
00:18:56Valentin Darbonnet, vous êtes maire adjoint à Colombe
00:18:58est-ce qu'à Colombe, vous ressentez
00:19:00non pas parce que c'est Colombe, mais parce que
00:19:02vous êtes maire d'une ville, est-ce que vous ressentez cette montée
00:19:04de la violence ? Alors d'abord, en regardant
00:19:06la photo d'Enzo, la première chose qui me vient à l'esprit
00:19:08c'est de m'incliner devant le chagrin
00:19:10de sa famille et de ses proches parce qu'il est
00:19:12inadmissible, inadmissible
00:19:14en République ou ailleurs de mourir
00:19:16dans la fleur de l'âge à 20 ans
00:19:18alors qu'on était en train de festoyer. C'est inadmissible.
00:19:20Vous avez parlé tout à l'heure d'ensauvagement
00:19:22vous avez parlé aussi de corrélation
00:19:24entre le
00:19:26port d'armes
00:19:28porté par des personnes d'origine étrangère
00:19:30enfin je ne sais pas sur quelles statistiques vous vous basez
00:19:32en tout cas, en réalité
00:19:34il y a
00:19:36des personnes étrangères
00:19:38en l'espèce
00:19:40j'ai le sentiment que
00:19:42l'agresseur présumé d'Enzo
00:19:44ne fait l'objet d'aucune OQTF
00:19:46et plutôt de nationalité française
00:19:48bon
00:19:50sur ce sujet, moi je crois
00:19:52qu'on a véritablement perdu collectivement
00:19:54les pouvoirs publics
00:19:56la bataille sémantique et idéologique
00:19:58je crois que les pouvoirs publics ont un rôle crucial
00:20:00à jouer en termes de prévention
00:20:02l'Etat, la puissance
00:20:04publique d'Etat doit jouer un rôle
00:20:06en termes de prévention. Les collectivités
00:20:08territoriales ont aussi un rôle à jouer
00:20:10il est
00:20:12là je vous rejoins là dessus, il n'est pas normal
00:20:14qu'on aille festoyer
00:20:16qu'on aille en boîte de nuit avec déjà
00:20:18au préalable sur soi des armes
00:20:20feux, armes blanches, etc
00:20:22et que l'alcool et les stupéfiants
00:20:24qui aggravent
00:20:26et qui altèrent un peu
00:20:28le discernement, viennent perturber
00:20:30et aggraver, amplifier
00:20:32les situations
00:20:34et contribuent à des drames
00:20:36comme celui... On a peur partout aujourd'hui
00:20:38le problème c'est qu'on a peur partout
00:20:40c'est-à-dire qu'on a peur dans le métro
00:20:42on a peur dans le bus, on a peur
00:20:44quand on est dans un petit village de 300 habitants
00:20:46c'est bien ce qu'on dit, il y a un problème en termes de prévention
00:20:48la prévention
00:20:50j'étais pas opposé à vous, je précisais ça
00:20:52on vit aujourd'hui dans la peur
00:20:54on est obligé de vivre
00:20:56je vous donne la parole dans un instant Jean-Christophe
00:20:58mais je voudrais qu'on regarde un autre élément, à Montdelieu
00:21:00cette fois Montdelieu d'Annapoule
00:21:02c'est cette notion de peur qui m'intéresse
00:21:04parce qu'une fusillade a éclaté en plein coeur du zone commercial
00:21:06au milieu des restaurants
00:21:08ça s'est passé mercredi soir
00:21:10imaginez, les gens sont en famille
00:21:12ils vont dîner dans un restaurant
00:21:14ils se retrouvent au milieu d'une fusillade, regardez
00:21:18c'est aux alentours de 20 heures
00:21:20dans cette zone commerciale
00:21:22qu'un homme a ouvert le feu sur deux autres individus
00:21:24faisant un blessé à la cuisse
00:21:26un incident bref, mais violent
00:21:28on a entendu deux coups de fusil
00:21:30il y a un type qui est entré réfugié dans le restaurant
00:21:32et puis l'assaillant
00:21:34il a continué de le suivre
00:21:36il s'est échappé par la porte de secours
00:21:38voilà, ils sont partis
00:21:40après il a continué de tirer deux coups
00:21:42avec le fusil d'apprentissage
00:21:44les personnes impliquées seraient originaire de la Boca
00:21:46un quartier de Cannes
00:21:48un règlement de comptes et des violences qui ne surprennent plus les riverains
00:21:50c'est regrettable
00:21:52et ça fait peur
00:21:54il ne faut pas laisser envenir les choses
00:21:56il faut que la police réagisse
00:21:58ça ne m'étonne pas
00:22:00maintenant il y a de plus en plus d'insécurité
00:22:02partout
00:22:04on est à l'abri d'une part
00:22:06un sentiment partagé par le maire de Mandelieu
00:22:08Mandelieu c'est une ville calme
00:22:10mais qui se voit aussi parasité
00:22:12par des gens qui viennent de l'extérieur
00:22:14et puis pour se comporter comme ça
00:22:16c'est qu'il y a bien un sentiment d'impunité
00:22:18qui s'est répandu partout dans le pays
00:22:20ce résultat
00:22:22c'est celui d'un système qui ne fonctionne plus
00:22:24qui s'est effondré sur lui-même
00:22:26et dont la réforme en profondeur devient urgente
00:22:28le peloton de surveillance
00:22:30et d'intervention de la gendarmerie
00:22:32mais aussi la brigade de recherche de Cannes
00:22:34ont été dépêchés sur place
00:22:36le ou les assaillants sont toujours recherchés
00:22:38Jean-Christophe Gallien
00:22:40on est entre la banalisation
00:22:42et la résignation
00:22:44on entendait les témoins qui parlaient dans ce reportage
00:22:46ils sont résignés, la violence elle est partout
00:22:48parce qu'on a accepté et on a une stratégie d'évitement
00:22:50ça c'est pour les gens
00:22:52c'est pour nous
00:22:54c'est-à-dire qu'avant vous parliez, moi effectivement
00:22:56on a tous eu, on s'est bagarrés
00:22:58et à coup de poing
00:23:00et moi ça remonte à 2-3 ans
00:23:02que je commence à me dire, je fais attention
00:23:04quand je vais essayer de séparer quelqu'un
00:23:06ou quand il y a trop de bruit en bas de chez moi
00:23:08à 3h ou 4h du matin un petit habite en ville et ça me va
00:23:10à un moment donné ça suffit
00:23:12et maintenant on fait attention
00:23:14je vous assure qu'on fait très attention même quand on est un peu équipé
00:23:16verbalement, physiquement et tout ça
00:23:18donc je crois que c'est un point essentiel
00:23:20cet évitement, après il y a le déni des autres
00:23:22vous parliez des responsabilités
00:23:24notamment de ceux qui nous gouvernent localement
00:23:26nationalement, c'est un déni
00:23:28à un moment donné on n'a pas le temps, on n'a pas les moyens
00:23:30on a d'autres chats à fouetter, on est en difficulté
00:23:32voire on n'a plus d'état, voire on a un état faible
00:23:34vous en parliez tout à l'heure, on n'a plus de gouvernement
00:23:36donc ça c'est compliqué, et puis après il y a les familles
00:23:38qui lui aussi ferment les yeux
00:23:40ces garçons et ces filles
00:23:42parce qu'il y a des filles aussi
00:23:44c'est-à-dire qu'il faut le dire, c'est des filles aussi aujourd'hui
00:23:46la dernière fois où dans le métro
00:23:48je me suis dit ça va mal se terminer
00:23:50c'est avec un groupe de 6 filles, c'est pas avec des garçons
00:23:52et je vous assure que c'était d'une violence
00:23:54qui m'a subjugué mais qui en même temps
00:23:56fait que je n'ai pas pu m'arrêter, en même temps c'est mineurs
00:23:58donc si vous avez des mineurs en face de vous
00:24:00qui sont dans la violence, c'est très compliqué à gérer quand vous êtes un majeur
00:24:02donc tout ça est complexe, mais il y a les parents
00:24:04où sont les parents, où sont les familles
00:24:06qui le font, elles ont des responsabilités
00:24:08avant que l'Etat ait des responsabilités
00:24:10et alors aujourd'hui ça se reproduit
00:24:12parce que la diffusion se fait évidemment à l'intérieur des familles
00:24:14je ne doute pas que quand vous voyez vos parents
00:24:16se comporter comme ça dans une voiture
00:24:18dans un espace commercial
00:24:20ça c'est une réalité
00:24:22et puis après ça se diffuse aussi
00:24:24il n'y a pas de classe sociale là-dedans
00:24:26c'est pas une catégorie, une géographie, ça se fait partout
00:24:28vous le disiez tout à l'heure Catherine
00:24:30c'est une réalité, c'est une manière de se comporter
00:24:32c'est une manière d'agir, au début on croit que c'est un jeu
00:24:34on mime, puis après ça devient une habitude
00:24:36et c'est compliqué, puis tout ça devient une réalité
00:24:38individuelle d'abord et donc collective
00:24:40et là où on est en difficulté c'est que
00:24:42quand c'est individuel ça va à peu près, on sait à peu près le gérer
00:24:44mais on ne sait plus le gérer parce que ça devient collectif
00:24:46et comme on a fait tellement de dénis, tellement d'évitements
00:24:48tellement d'acceptations, on se réveille un jour
00:24:50en se disant, il y a un gars qui tire et ainsi de suite
00:24:52et ça c'est une catastrophe parce qu'aujourd'hui on n'a pas de réponse
00:24:54ni collective et de moins en moins individuelle
00:24:56il y a tellement peu de confiance
00:24:58maintenant dans les instances
00:25:00qui sont censées nous protéger, moi j'ai encore une fois
00:25:02beaucoup de respect pour le travail que font la police
00:25:04et les gendarmes et loin de moi
00:25:06je trouve qu'ils font un travail remarquable, mais il y a tellement
00:25:08un défaut de confiance dans les instances
00:25:10censées nous protéger
00:25:12j'ai une autre statistique à vous donner
00:25:14je suis allée avec des copains, on est allés s'amuser
00:25:16à un stand de tir, les stands de tir sont
00:25:18dévalisés, ne désemplissent pas
00:25:20de gens qui veulent s'équiper d'armes
00:25:22quand on parle de l'Amérique
00:25:24l'Amérique, les stands de tir professionnels
00:25:26pas à la foire, non non
00:25:28j'ai cru que vous étiez à la foire du trône
00:25:30les stands de tir, on va avec des copains
00:25:32il y a quelques jours, on est allés pour s'amuser
00:25:34oui bien sûr, mais les gens veulent se défendre
00:25:36aujourd'hui, c'est autodéfense
00:25:38et ça a mal tourné
00:25:40on est débordés par les gens qui veulent s'équiper
00:25:42on manque quand même le sujet si jamais on n'aborde pas
00:25:44la question migratoire dans ce voyagement
00:25:46non mais je trouve quand même, parce que au fond
00:25:48de tout ça, il y a quand même un vivre ensemble
00:25:50qui est entaché par la question migratoire
00:25:52nous n'arrivons plus à vivre ensemble
00:25:54et de facto, oui, les personnes qui font
00:25:56au usage aujourd'hui le plus de violence
00:25:58sont issues des quartiers, sont issues des communautés
00:26:00et on a une population française
00:26:02qui a été pacifiée
00:26:04depuis des années, et qui aujourd'hui se retrouve
00:26:06confrontée à des populations qui n'ont pas eu la même
00:26:08culture, et c'est comme ça que ça ne marche pas aussi
00:26:10alors on ne va pas se substituer au procureur
00:26:12on n'a pas encore retrouvé les personnes
00:26:14qui sont à l'origine
00:26:16on peut vous parler
00:26:18arrêtez d'instrumentaliser
00:26:20arrêtez d'instrumentaliser
00:26:22on a bien vu tout à l'heure sur le cadenzo
00:26:24on a bien vu sur le cadenzo tout à l'heure
00:26:26sur la fusillade à proximité de Cannes
00:26:28j'ai le sentiment véritablement que
00:26:30on manque de moyens
00:26:32on a vu que
00:26:34on manque de PLF
00:26:36les moyens des forces de l'ordre, ça me nuise
00:26:38on a vu encore que Gérald Darmanin a participé
00:26:40au démantèlement de la police judiciaire
00:26:42bon, il y a les collectivités aussi locales
00:26:44qui ont un rôle à jouer, et vous parliez tout à l'heure
00:26:46de la cellule familiale, je crois que être parent
00:26:48ça s'accompagne aussi, et que et l'Etat
00:26:50et les collectivités locales doivent vous accompagner
00:26:52la politique, on va en parler dans un instant
00:26:54on va faire le CNews Info
00:26:56et puis on va parler de politique, on va parler d'Emmanuel Macron
00:26:58qui est venu à la télé hier soir pour dire
00:27:00voilà, et puis pour
00:27:02vous allez me dire, si vous, vous avez compris
00:27:04ce qu'il a voulu dire, moi la seule chose que j'ai compris
00:27:06c'est que c'était ma faute, c'est ce que j'allais dire
00:27:08c'est la seule chose que j'ai compris
00:27:10c'est ma faute, c'est moi qui suis coupable
00:27:12c'est ce que je me suis dit devant la télé
00:27:14comme les 17,5 millions de français
00:27:16qui ont regardé le CNews Info, il s'appelle Piboulot
00:27:1817,5 millions de téléspectateurs ont suivi la locution télévisée du Président de la République hier à 20h
00:27:28un total comptabilisé
00:27:30sur l'ensemble des chaînes qui la diffusaient
00:27:32à titre de comparaison, vous étiez un peu plus
00:27:34de 15 millions à suivre l'annonce
00:27:36de la dissolution de l'Assemblée Nationale
00:27:38en juin, Emmanuel Macron nommera
00:27:40un nouveau Premier Ministre dans les prochains jours
00:27:42la Présidente de la Commission Européenne
00:27:44entend faire avancer l'accord de libre
00:27:46échange avec le Mercosur
00:27:48une nouvelle étape dans les discussions
00:27:50pourrait se sceller en Uruguay
00:27:52où se tient le 65e sommet du bloc
00:27:54latino-américain, Emmanuel Macron
00:27:56maintient qu'en l'état, cet accord
00:27:58est inacceptable, la France
00:28:00l'Italie et la Pologne pourraient donc
00:28:02constituer une minorité de blocage
00:28:04enfin en Martinique, Rodrigue Petito
00:28:06leader du mouvement contre la vie chère
00:28:08a été placé en détention provisoire
00:28:10hier, à l'issue d'une audience
00:28:12à la cour d'appel de Fort-de-France
00:28:14il avait été interpellé le 12 novembre
00:28:16pour des faits de violation
00:28:18du domicile du préfet de Lille
00:28:20la veille, il restera écroué jusqu'à
00:28:22son procès, le 21 janvier
00:28:2611h07 sur CNews
00:28:28merci d'être en direct avec nous
00:28:30Emmanuel Macron a-t-il voulu nous culpabiliser
00:28:32hier soir, oui, enfin ça c'est ma réponse à moi
00:28:34vous nous donnerez la vôtre dans un instant
00:28:36en tout cas aujourd'hui, il fait des consultations
00:28:38ce qui veut dire que c'est pas pour tout de suite le Premier Ministre
00:28:40ça c'est clair, quel est le programme de la journée ?
00:28:42Regardez
00:28:44c'est une journée qui s'annonce intense
00:28:46pour Emmanuel Macron
00:28:48les premiers sur la liste des rencontres avec le Président
00:28:50de la République sont les macronistes
00:28:52regroupant les partis Renaissance, Modem
00:28:54Horizons, Radicaux et UDI
00:28:56la journée se poursuivra avec en fin
00:28:58de matinée les représentants du Parti Socialiste
00:29:00seront présents Olivier Faure
00:29:02accompagné de Boris Vallaud, patron des députés
00:29:04PS et Patrick Kanner, président des
00:29:06sénateurs socialistes
00:29:08Olivier Faure qui a déclaré sur X qu'il irait
00:29:10jusqu'au bout de son combat
00:29:12nous irons à l'Elysée parce que nous l'avons demandé
00:29:14ceux qui pensent que le Parti Socialiste
00:29:16est à vendre se trompent
00:29:18et puis en début d'après-midi ce sera au tour des républicains
00:29:20de se présenter à l'Elysée
00:29:22et qu'ils clôtureront cette valse des partis politiques
00:29:24pour le moment le Rassemblement
00:29:26National, la France Insoumise
00:29:28les écologistes et les communistes n'ont pas
00:29:30été invités à l'Elysée
00:29:32alors on part tout de suite en direct à l'Elysée
00:29:34on rejoint Maxime Legay, envoyé spécial sur place
00:29:36avec les images de Pierre-François Altermat
00:29:38Bonjour Maxime, est-ce que
00:29:40les audiences auprès d'Emmanuel Macron
00:29:42ont commencé ?
00:29:46Oui, bonjour
00:29:48Jean-Marc, effectivement Emmanuel Macron
00:29:50qui continue ses consultations politiques
00:29:52ce matin il s'est entretenu
00:29:54avec les représentants du bloc
00:29:56central, François
00:29:58Bayrou, Gabriel Attal
00:30:00Laurent Marcangeli pour
00:30:02Horizon et puis à la mi-journée
00:30:04il devrait cette fois-ci s'entretenir avec les chefs
00:30:06à la plume du parti socialiste Olivier Faure
00:30:08Boris Vallaud et c'est peut-être
00:30:10cet entretien qui est le plus important
00:30:12aujourd'hui, savoir si les socialistes
00:30:14sont prêts à prendre leur distance
00:30:16avec le nouveau front populaire pour faire
00:30:18partie de cet arc de
00:30:20gouvernement, ce gouvernement d'intérêt
00:30:22général selon les propres mots d'Emmanuel
00:30:24Macron, un nouveau socle commun
00:30:26élargi qui irait donc du
00:30:28PS à la droite républicaine
00:30:30les ténors de la droite républicaine
00:30:32eux, ils seront attendus en début
00:30:34d'après-midi et puis
00:30:36rappelez-vous l'Elysée avait fait savoir au début
00:30:38que cette fois-ci Emmanuel Macron
00:30:40souhaitait aller vite, ne pas perdre
00:30:42de temps mais il semblerait que les
00:30:44nombreux tirs de barrages, les
00:30:46levées de boucliers qui ont accompagné
00:30:48au sein même du socle commun
00:30:50les candidatures potentielles de
00:30:52Sébastien Lecornu, François Bayrou
00:30:54et donc retarder, compliquer
00:30:56encore un peu plus les discussions
00:30:58bref, vous l'aurez compris
00:31:00les tractations se poursuivent
00:31:02risque de durer plus longtemps que prévu et bien évidemment
00:31:04Jean-Marc, on vous fera signe
00:31:06s'il y a du mouvement ici derrière moi
00:31:08du côté de l'Elysée.
00:31:10Merci beaucoup Maxime avec les images de Pierre-François
00:31:12Altermat, Valentin
00:31:14un arbonnet puisque vous êtes maire adjoint
00:31:16PS de Colombe
00:31:18vous êtes prêt à laisser tomber les insoumis ?
00:31:20Ecoutez, ce qui est sûr c'est que
00:31:22le parti socialiste, là par la voix d'Olivier Faure
00:31:24a fait une proposition d'accord
00:31:26de non-censure invitant
00:31:28le président de la République à respecter
00:31:30le scrutin démocratique du 7 juillet dernier
00:31:32et donc d'appeler une personnalité
00:31:34de gauche à Matignon
00:31:36une personnalité de gauche issue de la gauche républicaine
00:31:38en capacité de faire
00:31:40des compromis, texte par texte au Parlement
00:31:42et surtout de construire un projet
00:31:44social
00:31:46égalitaire
00:31:48et qui offre une certaine forme de stabilité
00:31:50dont le pays a besoin. S'agissant de la question des
00:31:52attirements. En capacité de faire des économies
00:31:54structurelles pour être là aussi ?
00:31:56Ecoutez, nous avons proposé
00:31:58non pas de faire des économies
00:32:00mais d'aller chercher l'argent
00:32:02où il se trouve. Notamment sur la fraude
00:32:04fiscale et auprès des plus
00:32:06nantis d'entre nous. Et donc
00:32:08nous avons présenté des amendements qui
00:32:10permettaient de susciter 49 milliards
00:32:12de plus dans les
00:32:14roses caisses de l'Etat.
00:32:16Attendez juste
00:32:18un instant parce que je voudrais qu'on revienne
00:32:20à ma question initiale quand même. Ma question initiale c'est
00:32:22est-ce que vous êtes prêt à laisser tomber les insoumis ?
00:32:24Incontestablement M. Morandini, aujourd'hui nous sommes dans une impasse
00:32:26il y a, comment dirais-je, une
00:32:28divergence d'approche avec la France insoumise
00:32:30qui elle souhaite la destitution
00:32:32Si il y en a qu'une entre vous et les insoumis, il y en a plus que ça
00:32:34avec la destitution qui souhaite la destitution
00:32:36du Président de la République où nous
00:32:38ne souhaitons pas la destitution du Président de la République
00:32:40et nous aspirons
00:32:42et nous aspirons parce que
00:32:44nous affirmons notre culture de parti
00:32:46de gouvernement à gouverner le pays.
00:32:48Nous ne souhaitons pas rester dans les protestations
00:32:50les barricades. Nous voulons
00:32:52aller gouverner pour changer
00:32:54la vie des Français.
00:32:56Mais si les insoumis
00:32:58continuent à poser les préalables
00:33:00qui sont de leur, et bien écoutez, moi je vois que
00:33:02ce que je remarque, et je pense que vous l'avez
00:33:04constaté également, c'est que les cadres dirigeants
00:33:06des écologistes et du parti communiste
00:33:08sont également sur notre position
00:33:10et donc si nous parvenons
00:33:12à trouver un accord, moi j'ai encore en mémoire
00:33:14moi j'ai en mémoire, c'est Jean-Luc Mélenchon
00:33:16qui depuis juillet dernier dit que si
00:33:18à un moment donné, si à un moment donné
00:33:20il constitue
00:33:22un obstacle
00:33:24ils n'empêcheront pas
00:33:26la gauche d'aller gouverner
00:33:28pour changer la vie des Français.
00:33:30Le seul problème, c'est que je pense
00:33:32au fond de moi et vraiment, je pense que les socialistes
00:33:34et les insoumis, vous n'avez rien à voir.
00:33:36Je pense que les socialistes
00:33:38vous êtes un parti de gouvernement, vous êtes un parti
00:33:40avec des valeurs. Vraiment.
00:33:42Et nous les affirmons.
00:33:44Je le pense vraiment. Je pense juste que vous êtes
00:33:46associés aux insoumis pour aller à la gamelle.
00:33:48Parce que vous aviez besoin
00:33:50d'être élu. Parce que sans les insoumis
00:33:52vous n'auriez pas eu autant de députés.
00:33:54Ce n'est pas ce que je crois, monsieur Morandini.
00:33:56Je pense juste que pour la gamelle, vous avez vendu
00:33:58votre âme. Et aujourd'hui
00:34:00vous êtes en train de vous dire, on a vendu notre âme.
00:34:02Non, on n'a pas vendu notre âme.
00:34:04Personne n'a vendu son âme.
00:34:06Mais cette alliance avec les insoumis, c'est honteux.
00:34:08Excusez-moi, c'est honteux.
00:34:12Non, mais attendez, c'est honteux.
00:34:14Non, mais moi je ne dirais pas que cette alliance est honteuse.
00:34:16On a fait un front républicain.
00:34:18On avait une menace.
00:34:22On a fait un front républicain
00:34:24qui a permis l'élection.
00:34:26On ne s'associe pas avec le diable
00:34:28pour faire un front républicain.
00:34:30Je ne considère pas les insoumis comme étant le diable, monsieur Morandini.
00:34:32Les insoumis disent que la police lutte.
00:34:34Ce sont des propos que je...
00:34:36Mais c'est important.
00:34:38C'est une conception de la société.
00:34:40C'est une conception même de la société.
00:34:42Il y a des combats que nous avons en commun.
00:34:44Oui, mais il y en a beaucoup qui sont plus graves.
00:34:46Excusez-moi, il y a des choses graves.
00:34:48Jules Laurence.
00:34:50Je trouve ces propos assez insupportables.
00:34:52Vous vous êtes allié avec la LFI pour avoir plus de voix.
00:34:54C'est faux.
00:34:56Renaissance compris, vous avez fait un front républicain.
00:34:58Et aujourd'hui, Macron dit à la LFI
00:35:00qu'il n'est plus républicain.
00:35:02C'est-à-dire que c'est lui qui décide
00:35:04de qui sera dans l'arc.
00:35:06Nous n'avions pas besoin de la France insoumise pour faire plus de voix.
00:35:08Nous l'avons démontré avec le résultat des élections européennes
00:35:10où nous avons réaffirmé
00:35:12notre identité socialiste
00:35:14et où nous avons porté un projet
00:35:16qui était complètement en rupture
00:35:18avec ce que portait
00:35:20la liste insoumise.
00:35:22Ce que vous dites est complètement
00:35:24calculé du long d'avenir.
00:35:26Quand c'était la LFI qui pouvait vous offrir des places, vous avez suivi la LFI.
00:35:28Aujourd'hui, c'est Macron et vous suivez Macron.
00:35:30Mais le Parti Socialiste n'est pas à vendre.
00:35:32On vous a déjà dit qu'on ne veut pas.
00:35:34Vous l'avez vendu aux insoumis.
00:35:36Vous l'avez vendu à des candidats antisémites même.
00:35:38Jean-Christophe Gagnon.
00:35:40Dans un premier temps,
00:35:42les partis qui sont à l'Assemblée nationale
00:35:44sont tous républicains.
00:35:46Ils participent au débat public
00:35:48avec des formes d'extrémisme, des outrances.
00:35:50Mais ils appartiennent à l'ensemble républicain
00:35:52puisqu'ils ont été élus
00:35:54légitimement à l'Assemblée nationale.
00:35:56Leurs députés ont reçu des voix.
00:35:58Hier soir, le président de la République
00:36:00a parlé de front anti-républicain.
00:36:02C'est terrible de la part du président de la République.
00:36:04C'est quelque chose qui a été très violent
00:36:06dès le départ en même temps qu'il a accusé
00:36:08les Français d'avoir obtenu
00:36:10le résultat qu'ils avaient bien voulu obtenir.
00:36:12C'est quelque chose qui est compliqué parce qu'il faut faire attention.
00:36:14Je pense qu'il y a des gens qui appartiennent à l'ensemble républicain.
00:36:16Ils sont tous à l'Assemblée et il faut
00:36:18respecter effectivement ces positions.
00:36:20Après, ce qui est en train de se jouer aujourd'hui,
00:36:22vous avez en partie la réponse à la question.
00:36:24Pourquoi ça pourrait se défaire ?
00:36:26Pour la même raison que ça s'est fait.
00:36:28Ça s'est fait pour des raisons électorales.
00:36:30Il y a un accord électoral.
00:36:32J.-L. M. Je vous dis un peu plus vulgairement.
00:36:34Vous dites vos raisons électorales.
00:36:36Ça s'est fait pour aller à la gamelle.
00:36:38C'est normal. Un parti politique
00:36:40est fait pour conquérir des parcs de marché politique.
00:36:42Il est fait pour conquérir des parcs de marché politique.
00:36:44Ils sont passés de 30 à 60 ans.
00:36:46C'était avant la menace.
00:36:48C'est simplement qu'il y a des circonscriptions
00:36:50qui ont fait qu'ensemble pour la République, ils se sont mis d'accord
00:36:52et qu'à un moment donné, il y a une géopolitique
00:36:54variée de ce qui est fréquentable ou pas fréquentable.
00:36:56On est fréquentable la veille et on est plus fréquentable le lendemain.
00:36:58Vous constatez quand même qu'il y a des candidats
00:37:00LFI qui se sont désistés pour permettre
00:37:02à des macronistes d'être élus.
00:37:04C'est venu de là.
00:37:06LFI a fait un gros effort. Je dis qu'ils travaillent réellement.
00:37:08Une fois qu'on a dit ça, qu'est-ce qui se passe ?
00:37:10Pourquoi ça va changer ou ça peut changer ?
00:37:12Qu'est-ce qui est dans le tiroir qui va arriver
00:37:14sinon cette semaine ou la semaine prochaine ?
00:37:16C'est quoi ? Qu'est-ce qui va libérer
00:37:18les socialistes ? C'est pas eux-mêmes. Ils sont incapables
00:37:20de se libérer eux-mêmes aujourd'hui. C'est pas possible.
00:37:22C'est la législative sur le même mode de scrutin.
00:37:24Ils seront ce qu'ils sont aujourd'hui. Ils vont essayer de faire 90.
00:37:26À mon avis, LFI ne sera pas fou.
00:37:28Il ne leur laissera pas beaucoup plus, mais ça sera ça.
00:37:30Et puis on ira vers la présidentielle.
00:37:33Mélenchon a gagné la bataille avant-hier.
00:37:35C'est lui qui était là à l'Assemblée nationale.
00:37:37Il était là-haut. Il a écouté Coquerel.
00:37:39Il a écouté Le Pen.
00:37:41Et puis il est parti parce que le reste ne l'intéresse pas.
00:37:43Le reste ne l'intéresse pas. Et c'est lui qui mène le jeu.
00:37:45Si vous regardez ce qui se passe en ce moment,
00:37:47c'est lui qui mène le jeu. Les socialistes, ils ont quoi ?
00:37:49Olivier Faure a fait un pari qui est un pari
00:37:51de progression, de résultat.
00:37:53Et puis ils s'en fichent finalement du fond. Après, derrière,
00:37:55ce qui se passe, c'est que si on leur offre
00:37:57ce qui va se passer, la proportionnelle
00:37:59dans les prochaines semaines pour la prochaine
00:38:01élection législative. Et ça peut venir
00:38:03qu'elle soit anticipée ou pas anticipée.
00:38:05À ce moment-là, vous allez voir qu'ils vont se décrocher.
00:38:07Et si la promesse est faite, elle n'existera
00:38:09d'ailleurs que si la promesse est tenue. Ils ne sortiront
00:38:11jamais de cet ensemble si jamais la promesse n'est pas tenue.
00:38:13Mais c'est ce qui fera qu'à un moment vous allez
00:38:15décrocher les socialistes. Sibérou, par exemple,
00:38:17est Premier ministre demain. C'est son grand truc.
00:38:19Parce que lui aussi, il sécurise. C'est la proportionnelle,
00:38:21c'est le mode de scrutin des petits partis.
00:38:23Là où d'ailleurs le Front National fait
00:38:25aujourd'hui une grosse erreur, ils sont devenus un gros parti.
00:38:27Ils devraient militer pour un scrutin un nominal
00:38:29majoritaire à un tour et pas à deux tours.
00:38:31Et surtout pas la proportionnelle. Parce qu'ils sont la proportionnelle, ils sont pliés.
00:38:33Ils sont fermés. Comme Mélenchon d'ailleurs.
00:38:35Mélenchon, la proportionnelle, il ne peut plus gouverner tout seul. C'est fini.
00:38:37Il ne peut plus gagner. Peut-être la présidentielle,
00:38:39mais c'est tout. Donc aujourd'hui, c'est ça qui va se passer.
00:38:41C'est ça qui va libérer le Parti socialiste. C'est pas que
00:38:43le PS veut se libérer tout seul. Il ne peut pas
00:38:45aujourd'hui. S'il a une chance de se libérer,
00:38:47c'est pas parce qu'il aura un accord politique de non-agression,
00:38:49non-censure. C'est parce qu'on lui offrira.
00:38:51On lui offrira comme à tous les petits partis.
00:38:53Je voudrais juste vous donner un tweet de Bruno Rotailleau,
00:38:55il y a quelques instants. Bruno Rotailleau dit
00:38:57« La droite ne pourra faire aucun compromis avec la gauche
00:38:59qui a trahi Blum et Clémenceau. »
00:39:01Je pense qu'il parle un peu des socialistes.
00:39:03« Cette partie de la gauche qui a pactisé
00:39:05avec les insoumis, refusé de dénoncer
00:39:07les folles dérives des mélenchonistes après le 7 octobre
00:39:09et voté une motion de censure
00:39:11irresponsable dans l'intérêt du pays.
00:39:13La droite peut accepter de faire des compromis,
00:39:15certainement pas des compromissions. »
00:39:17Franchement, s'agissant d'un ministre de l'Intérieur
00:39:19en fin de règne, qui a cédé
00:39:21à tous les compromis
00:39:23du Rassemblement National,
00:39:25notamment sur l'AME, qui a fragilisé
00:39:27notre état de droit,
00:39:29en remettant en cause...
00:39:31Qui a tenté de renforcer la police, qui a tenté de renforcer les forces de l'ordre.
00:39:33On attend de voir les résultats.
00:39:37Franchement, en s'agissant de Bruno Rotailleau,
00:39:39sa parole n'a absolument aucune valeur.
00:39:41Je ne suis pas d'accord avec vous.
00:39:43On va écouter Emmanuel Macron.
00:39:45Hier soir, Emmanuel Macron, qui nous a dit que c'était
00:39:47notre faute, lui avait fait la dissolution.
00:39:49Mais nous, on est bêtes, on n'a rien compris.
00:39:51Écoutez-le.
00:39:53« Le 9 juin dernier, je me suis adressé à vous
00:39:55pour annoncer la dissolution de l'Assemblée nationale.
00:39:57Cette décision était à mes yeux
00:39:59en effet inéluctable. D'abord,
00:40:01car le vote aux élections européennes avait donné
00:40:03une large avance au Rassemblement National
00:40:05et placé les extrêmes en tête.
00:40:07Ensuite, car de nombreux responsables
00:40:09politiques annonçaient déjà la censure pour cet automne.
00:40:11Cependant,
00:40:13je dois bien reconnaître que cette décision n'a pas été comprise.
00:40:15Beaucoup me l'ont reproché
00:40:17et je sais, beaucoup continuent de me le reprocher.
00:40:19C'est un fait
00:40:21et c'est ma responsabilité.
00:40:23Cependant, nul ne peut dire
00:40:25qu'en faisant cela, je ne vous ai pas redonné
00:40:27la parole. Je crois que c'était nécessaire. »
00:40:29C'est surréaliste.
00:40:31En fait, c'est surréaliste
00:40:33parce que tout nous retombe dessus.
00:40:35On nous a expliqué,
00:40:37juste avant, sur les chaînes d'info, je regardais, tout le monde a dit
00:40:39il paraît qu'il va faire un petit mets à coups le pas.
00:40:41Pas mal. En fait, c'est pas du tout un mets à coups le pas.
00:40:43C'est pas du tout un mets à coups le pas.
00:40:45Il nous explique qu'on est des abrutis, qu'on n'a rien compris.
00:40:47Lui, il savait ce qu'il faisait.
00:40:49Mais nous, on n'a rien compris.
00:40:51C'est vrai. Il fait un tout petit
00:40:53en disant que ça n'a pas été compris.
00:40:55Mais ça n'a pas été compris, ce n'est pas sa faute.
00:40:57Ce n'est pas sa faute, c'est d'autres fautes.
00:40:59J'y viens. Donc, c'est nous qui sommes bêtes.
00:41:01En effet, qui n'avons pas compris.
00:41:03Et moi, ce qui m'a frappée aussi dans ce qu'il dit,
00:41:05c'est que les Européennes
00:41:07avaient mis en tête un parti,
00:41:09le Rassemblement National. Donc, je vous fais
00:41:11re-voter. Sous-entendu, vous avez mal
00:41:13voté, chers compatriotes.
00:41:15On va repasser à la caisse parce qu'il faut
00:41:17que vous votiez bien. Et évidemment,
00:41:19le vote n'a pas été
00:41:21confirmé dans le sens où il souhaitait.
00:41:23Moi, ce qui me frappe, c'est qu'il parle de front
00:41:25anti-républicain alors que
00:41:27LFI et le Rassemblement National
00:41:29ont utilisé un outil terriblement
00:41:31démocratique, c'est dans la Constitution.
00:41:33Mais ça, c'est anti-républicain.
00:41:35En revanche, pour moi, ce qui était anti-républicain,
00:41:37c'est le front honteux anti-républicain
00:41:39qui a été fait en mai pour faire
00:41:41barrage au Rassemblement National avec des alliances
00:41:43comme disait Jean-Marc,
00:41:45un petit peu honteuses pour le Parti Socialiste.
00:41:47Ça, c'était anti-républicain.
00:41:49Mais le fait d'utiliser un outil
00:41:51constitutionnel, je ne vois pas en quoi
00:41:53quelles que soient les personnes
00:41:55qui l'aient utilisé, c'est anti-républicain.
00:41:57Donc maintenant, ça, c'est la tarte à la crème.
00:41:59On fait un barrage républicain.
00:42:01Un accord politique n'a absolument rien d'anti-républicain.
00:42:03Attendez, Valentin, allez-y.
00:42:05Je vous disais qu'un accord politique n'a absolument rien
00:42:07d'anti-républicain. Il y a peut-être des propos
00:42:09qui ont été tenus et desquels
00:42:11le Parti Socialiste s'est extrêmement désolidarisé.
00:42:13Dès le 7 octobre au soir.
00:42:15Mais non, ce n'était pas la parole.
00:42:17Dans les actes, nous l'avons démontré.
00:42:19Nous avons dit que nous pensions
00:42:21de cette proposition de loi
00:42:23véritablement honteuse qui
00:42:25dépénalise l'apologie du terrorisme.
00:42:27Quand on a vécu le 13 novembre, quand on a
00:42:29vécu toutes les attaques de l'État...
00:42:31Mais non, mais non.
00:42:33Nous nous sommes désolidarisés.
00:42:35Vous êtes désolidarisés, mais vous restez associés avec eux.
00:42:37Quand ils disent « la police tue », vous dites
00:42:39« ah, mais ça, je ne suis pas d'accord ».
00:42:41Quand ils veulent définaliser...
00:42:43Le Nouveau Front Populaire est un accord électoral
00:42:45pour les élections législatives.
00:42:47En quoi le Nouveau Front Populaire
00:42:49continue à vivre là aujourd'hui ?
00:42:51En quoi il continue ?
00:42:53Y a-t-il un leader du Nouveau Front Populaire ?
00:42:55Y a-t-il un président du Nouveau Front Populaire ?
00:42:57Ce n'est pas une organisation constituée.
00:42:59Valentin Larmonnet, Parti Socialiste.
00:43:01Moi, je suis profondément respectueux de l'État de droit
00:43:03et donc j'estime que le Nouveau Front Populaire
00:43:05aujourd'hui n'est pas une organisation constituée.
00:43:07Ça n'existe plus.
00:43:09Le Nouveau Front Populaire est un accord électoral.
00:43:11L'élection étant passée,
00:43:13l'élection étant passée,
00:43:15le Nouveau Front Populaire n'existe pas.
00:43:17Donc ça n'existe plus ?
00:43:19Pour moi, le Nouveau Front Populaire est un accord électoral.
00:43:21On a compris ce qui va se passer désormais.
00:43:23Ça veut dire que vous allez aller
00:43:25les lâcher, vous allez lâcher les insoumis
00:43:27et tant mieux d'ailleurs, tant mieux pour vous.
00:43:29Y a des accords électoraux qui vont se faire
00:43:31et des élections qui sont imminentes
00:43:33et le Nouveau Front Populaire n'a pas vocation à s'excuser
00:43:35pendant les 10 prochaines années.
00:43:37Alexandre Portier, ministre délégué de la réussite scolaire
00:43:39et de l'enseignement professionnel.
00:43:41Il était ce matin sur CNews
00:43:43et lui s'en est pris au RN
00:43:45puisqu'il explique que le RN a soutenu
00:43:47Mélenchon.
00:43:49Ça aussi, il faut m'expliquer des fois.
00:43:51Le RN a soutenu Mélenchon en votant
00:43:53la motion de censure.
00:43:55Soyons très clairs, on a assisté
00:43:57au vote d'une motion de censure
00:43:59qui est la coalition des contraires.
00:44:01Qu'est-ce qui unit aujourd'hui
00:44:03le RN et le NFP si ce n'est
00:44:05la volonté du désordre ?
00:44:07Je me mets à la place de ceux qui ont voté
00:44:09et je ne crois pas qu'ils voulaient tous que ça se termine comme ça
00:44:11après les dernières législatives.
00:44:13On a
00:44:15le RN qui a choisi de soutenir
00:44:17Jean-Luc Mélenchon à travers
00:44:19ce vote, c'est-à-dire de s'associer
00:44:21et de se rendre complice d'un parti,
00:44:23le NFP, d'un groupe politique
00:44:25qui défend les dealers, qui défend l'apologie du terrorisme.
00:44:27Elle a dit hier soir sur CNews,
00:44:29invitée de Christine Kelly,
00:44:31elle a dit qu'en réalité
00:44:33on s'est servi du NFP
00:44:35comme d'un outil.
00:44:37Ça ne se passe pas comme ça, vous ne pouvez pas voter la censure,
00:44:39baisser le pouce et ensuite vous en laver les mains.
00:44:41Quand vous votez une censure,
00:44:43vous donnez aussi un soutien politique
00:44:45à Jean-Luc Mélenchon qui est dans une entreprise
00:44:47de destruction aujourd'hui,
00:44:49qui est dans une attaque permanente contre nos institutions,
00:44:51qui défend l'apologie du terrorisme,
00:44:53qui veut le désordre, qui défend les dealers,
00:44:55qui est aussi le premier à traiter nos policiers d'assassins.
00:44:57JLM, on l'entend beaucoup du côté du gouvernement,
00:44:59le RN a soutenu les insoumis.
00:45:01Ce qui est incroyable,
00:45:03c'est qu'il parle de désordre et de chaos,
00:45:05mais qui est au pouvoir depuis sept ans ?
00:45:07Qui justement a créé cette crispation par les Français ?
00:45:09Et je trouve que c'est aussi
00:45:11ce barrage anti-républicain
00:45:13qui aujourd'hui a créé cette crispation
00:45:15parce que les aspirations majoritaires des Français
00:45:17n'arrivent pas à trouver un écho
00:45:19au sein de l'Assemblée nationale.
00:45:21C'est aussi ça le problème, là où les Français,
00:45:23je suis désolé, M. Rotaillot, il est très populaire.
00:45:25Tout ce qu'il fait sur les mesures de sécurité,
00:45:27sur les mesures d'immigration,
00:45:29c'est ce que veulent majoritairement les Français,
00:45:31sauf qu'à cause de cet accord anti-républicain,
00:45:33pour le coup, de la part de l'LFI,
00:45:35jusqu'à maintenant, qui est en puissance,
00:45:37pour empêcher que les aspirations des Français
00:45:39sur les questions du régalien soient appliquées.
00:45:41Et c'est ça qu'ils reprochent.
00:45:43C'est eux qui ont crispé, c'est eux qui ont créé
00:45:45le désordre et le chaos, et ils viennent maintenant
00:45:47le repousser sur les autres.
00:45:49Je vous rejoins sur le fait que le chaos a été créé
00:45:56par cette année de macronisme,
00:45:58et avec les conséquences qu'on a vues,
00:46:01et les déstabilisations,
00:46:03notamment avec la dissolution de juillet dernier.
00:46:06Mais vous ne pouvez pas me dire que M. Rotaillot
00:46:09et ses annonces constituent l'alpha et l'oméga
00:46:11d'une politique sécuritaire.
00:46:13C'est en ce cas ce que veulent les Français,
00:46:15ils sont d'accord.
00:46:17On a les moyens, parce que M. Rotaillot
00:46:19fonctionne à grands coups de communication.
00:46:21Moi je sais les promesses qu'il a faites,
00:46:23notamment sur les OQTF.
00:46:24Quels sont les moyens qu'il donne aujourd'hui
00:46:25pour permettre aux OQTF,
00:46:27dont le nom a augmenté de façon exponentielle
00:46:29au cours des dernières années,
00:46:31pour à peine 15 000 OQTF
00:46:33qui sont véritablement exécutés par an ?
00:46:35Mais écoutez, sur les OQTF...
00:46:37Mais non, c'est pas qu'on ne propose rien.
00:46:39Le Parti Socialiste a lancé
00:46:41une grande conférence sur la sécurité
00:46:43et sur l'information.
00:46:45Non, je vous dis,
00:46:47vous pouvez rigoler,
00:46:49mais il y a celles et ceux
00:46:51qui font...
00:46:53Il faut plus de policiers,
00:46:55il faut des sanctions plus fortes.
00:46:57On a eu l'exercice du pouvoir,
00:46:59la dernière fois qu'il y a eu autant de forces de l'ordre,
00:47:01c'est sous le mandat de François Hollande.
00:47:03C'est ce que nous avons fait.
00:47:05Qu'est-ce que Macron a fait ?
00:47:07Il a divisé par je ne sais combien
00:47:09le nombre de forces de l'ordre.
00:47:11Hier, les fonctionnaires étaient encore dans la rue.
00:47:13Les trois jours de carence.
00:47:15Voilà les conséquences de cette année de Macronisme.
00:47:17C'est pas nous qui avons divisé le nombre de forces de l'ordre
00:47:19dans ce pays. Nous avons mis les conditions
00:47:21pour les former, pour les recruter.
00:47:23Derrière, il y a eu un quinquennat qui a été profondément
00:47:25délétère et nocif pour ce pays.
00:47:27On est en crise,
00:47:29ça, on le sait. On a vu Emmanuel Macron
00:47:31à la télé. Que va-t-il se passer maintenant ?
00:47:33Florian Tardif, bonjour. Journaliste politique
00:47:35à CNews. On a vu qu'il y avait des consultations
00:47:37à l'Elysée depuis ce matin.
00:47:39On était avec Maxime Legay tout à l'heure.
00:47:41C'est quoi le planning maintenant ?
00:47:43On nous annonçait même un Premier ministre
00:47:45avant l'inauguration de la réouverture
00:47:47de Notre-Dame. A priori, c'est mort.
00:47:49Ah oui, je peux vous le confirmer.
00:47:51C'est mort tout simplement parce que
00:47:53en général, lorsque l'on nomme un Premier ministre,
00:47:55on lui permet de faire
00:47:57un 20h le soir pour commencer
00:47:59à expliquer
00:48:01sa politique
00:48:03ou en tout cas, lui donner un cas
00:48:05plus ou moins clair autour de 2-3
00:48:07idées et le lendemain,
00:48:09il se rend en région
00:48:11pour un premier déplacement pour
00:48:13commencer à prendre le pouls du pays.
00:48:15Comme on dit, là, il ne pourra pas le faire
00:48:17tout simplement parce qu'Emmanuel Macron
00:48:19souhaite préserver ce
00:48:21week-end de festivité
00:48:23autour de la réouverture
00:48:25de Notre-Dame de Paris
00:48:27en dehors du
00:48:29champ politique, même s'il fera bien évidemment
00:48:31de la politique. Donc, on n'aura pas de nom
00:48:33de Premier ministre avant dimanche soir
00:48:35au plus tôt, voire lundi.
00:48:37Ça, c'est le premier point. Le deuxième point,
00:48:39pourquoi il n'y a pas eu de nom
00:48:41de Premier ministre hier soir lorsqu'il a fait
00:48:43cette allocution télévisée ? Tout simplement
00:48:45parce que ça bloque. Tout simplement
00:48:47parce qu'il y a encore des complications
00:48:49pour mettre tout le monde autour
00:48:51de la table, du Parti Socialiste
00:48:53jusqu'au LR et tenter
00:48:55de créer ce dépassement que le
00:48:57Président de la République tente d'impulser
00:48:59depuis les législatives
00:49:01de juin dernier et ça bloque.
00:49:03Pourquoi ? On le dit depuis
00:49:05hier, tout simplement parce que tous les
00:49:07principaux acteurs politiques dans notre
00:49:09pays ne pensent qu'à une chose,
00:49:11une seule chose, la présidentielle de
00:49:132027. Mais on s'achemine plutôt
00:49:15selon vous et selon les informations que vous avez,
00:49:17on s'achemine plutôt vers un Premier ministre
00:49:19plutôt à droite ou un Premier ministre
00:49:21plutôt à gauche ? Et en gros, on n'est pas dans
00:49:23les extrêmes ? C'est-à-dire, est-ce que ce sera plutôt
00:49:25un socialiste ou un républicain, pour faire simple ?
00:49:27Écoutez, c'est assez
00:49:29compliqué à dire pour l'instant. Pourquoi ?
00:49:31Tout simplement parce qu'on a beaucoup parlé de ces
00:49:33alliances des contraires entre
00:49:35la France insoumise et le Rassemblement national dans le cadre
00:49:37de cette motion de censure. Sauf qu'il y a d'autres
00:49:39alliances des contraires qui sont en train de
00:49:41se former
00:49:43en coulisses entre Laurent Wauquiez
00:49:45et Gabriel Attal. J'évoquais la présidentielle
00:49:47de 2027. En fait, ils sont tous en train
00:49:49de penser
00:49:51à cela et de nouer des alliances
00:49:53pour faire barrage à certaines personnalités.
00:49:55Là, j'évoquais par exemple une alliance
00:49:57des contraires entre Laurent Wauquiez et
00:49:59Gabriel Attal qui ne souhaitent pas
00:50:01avoir Bruno Rotailleau à Matignon,
00:50:03tout simplement parce que ce dernier
00:50:05fait du bon travail, Place Beauvau,
00:50:07et que potentiellement, s'il arrive
00:50:09à Matignon, il pensera à la présidentielle
00:50:11de 2027. Ça, c'est un des
00:50:13nombreux exemples. Sébastien Lecornu
00:50:15également
00:50:17tire de barrage de la part de Gabriel Attal
00:50:19et de ses alliés parce que s'il accède à
00:50:21Matignon, il peut devenir
00:50:23une personnalité politique présidentielle.
00:50:25Et il ne pense qu'à ça. Donc, c'est pour cela
00:50:27qu'il y a blocage et c'est pour cela
00:50:29qu'il n'est pas possible aujourd'hui de vous dire
00:50:31si ce sera plutôt François Bayrou,
00:50:33si ce sera plutôt Bruno Rotailleau,
00:50:35si ce sera plutôt Sébastien Lecornu ou
00:50:37potentiellement une personnalité de gauche. Finalement,
00:50:39très certainement, et je m'avance peut-être
00:50:41un peu, la personne qui sera nommée
00:50:43à Matignon sera une personne
00:50:45qui ne sera aux yeux des principaux
00:50:47acteurs que j'évoquais à l'instant
00:50:49pas une personne présidentielle pour 2027.
00:50:51Dernière question, Florian, parce qu'en vous
00:50:53écoutant, j'ai quand même
00:50:55le sentiment qu'au milieu de tout ça,
00:50:57l'empêcheur de tourner en rond,
00:50:59est-ce que ce n'est pas Gabriel Attal ?
00:51:01Est-ce que ce n'est pas
00:51:03Gabriel Attal ? Oui et non,
00:51:05parce que Gabriel Attal
00:51:07crée aussi les circonstances
00:51:09pour qu'on tourne en rond,
00:51:11entre guillemets, puisque j'évoquais à l'instant
00:51:13cette alliance de circonstances
00:51:15qu'il noue avec Laurent Wauquiez pour bloquer
00:51:17Bruno Rotailleau.
00:51:19Il bloque également
00:51:21Sébastien Lecornu.
00:51:23D'autres tentent de
00:51:25dépasser Gabriel Attal par sa droite.
00:51:27Il y a des alliances
00:51:29assez complexes qui sont en train
00:51:31de se nouer dans la perspective
00:51:33de 2027, puisque tout le monde a ça en tête.
00:51:35Et comme je le disais,
00:51:37à l'instant, la personne
00:51:39qui sera à même de réunir
00:51:41les LR jusqu'au
00:51:43PS, ce sera quelqu'un
00:51:45déjà qui n'a pas
00:51:47eu des mots
00:51:49à l'égard de ces différentes formations politiques
00:51:51désagréables
00:51:53ces dernières années. C'est pour cela que beaucoup évoquent
00:51:55le nom de
00:51:57François Bayrou. Et deuxièmement, ça sera
00:51:59quelqu'un qui, aux yeux de Laurent Wauquiez,
00:52:01aux yeux de Gabriel Attal, ou encore
00:52:03aux yeux de François Bayrou
00:52:05ou encore d'Édouard Philippe,
00:52:07les principaux acteurs politiques qui sont à l'affect
00:52:09de ces différentes formations
00:52:11qui composent le socle commun,
00:52:13quelqu'un qui ne sera pas présidentiel
00:52:15pour 2027.
00:52:17C'est vraiment le nœud du problème
00:52:19actuellement. Merci beaucoup Florian Tardif,
00:52:21à CNews. Catherine Rambert, vous dites quelle petite
00:52:23comédie, pourquoi ? Quelle petite comédie pathétique
00:52:25entre ces petits messieurs de la politique
00:52:27qui pensent à leurs petits intérêts communs.
00:52:29J'ai quand même moi un petit pronostic,
00:52:31une petite inquiétude, parce qu'effectivement
00:52:33le président a vu hier François Bayrou
00:52:35avec lequel il a déjeuné. François Bayrou,
00:52:37il y a peut-être des réticences
00:52:39contre lui, je ne sais pas. Le premier, à mon avis,
00:52:41qui redoute François Bayrou, c'est Emmanuel
00:52:43Macron lui-même. Parce que François Bayrou,
00:52:45Premier ministre, ce n'est pas une personne
00:52:47malléable, François Bayrou. Il a
00:52:49une grosse carrière politique, il a une grosse
00:52:51personnalité. Il n'est pas souple du
00:52:53tout. Et Emmanuel Macron, qui n'a pas
00:52:55du tout l'habitude, depuis qu'il a 15 ans, d'être
00:52:57contesté, et qui a l'habitude d'avoir autour de lui
00:52:59une cour d'admirateur, je ne sais pas si
00:53:01il sera prêt, on verra bien, ce sera intéressant,
00:53:03à nommer quelqu'un qui va tout de suite
00:53:05lui dire, je fais et vous me laissez faire.
00:53:07L'avantage de François Bayrou, c'est qu'il peut en effet
00:53:09fédérer, faire une alliance. Il n'a jamais
00:53:11insulté personne. C'est un homme
00:53:13madré de la politique et il sait qu'on n'insulte pas
00:53:15ni les électeurs, ni les représentants des
00:53:17partis politiques. Catherine, vous avez dit quelque chose qui m'a
00:53:19interpellé, vous avez dit quelle petite comédie
00:53:21entre ces petits gens. Hier, sur ce plateau, on avait
00:53:23Christine Kelly, qui
00:53:25a été formidable
00:53:27comme souvent, et
00:53:29une séquence a été beaucoup reprise sur les réseaux sociaux
00:53:31hier, quand elle a dit, nos politiques
00:53:33sont nuls. Voilà. Et on va la réécouter
00:53:35dans un instant, et ensuite je voudrais votre avis là-dessus.
00:53:37Est-ce que le fond du problème,
00:53:39c'est pas que nos politiques sont nuls ? Est-ce que
00:53:41Christine avait pas raison ? Et moi, je pense que
00:53:43oui. On fait la pub, le CNews Info, à tout de suite.
00:53:47Il y avait à la destination
00:53:51Journée de Consultation
00:53:53à l'Elysée pour Emmanuel Macron
00:53:55à la recherche d'un arc de gouvernement.
00:53:57Les dirigeants du camp macroniste ont
00:53:59été reçus ce matin. Suivront ceux
00:54:01du PS à midi.
00:54:03Olivier Faur s'est dit prêt à discuter sur la base
00:54:05de concessions réciproques
00:54:07Les LR fermeront la marche en début d'après-midi
00:54:09les autres partis n'ayant pas été
00:54:11conviées. Alors qu'un
00:54:13nouveau premier ministre est attendu, la droite
00:54:15pourra faire aucun compromis avec la gauche, a déclaré sur X Bruno Retailleau.
00:54:19Une gauche qui, je cite, a pactisé avec les Insoumis,
00:54:23refusait de dénoncer les folles dérives des Mélenchonistes après le 7 octobre
00:54:27et votait une motion de censure irresponsable,
00:54:30selon le ministre de l'Intérieur des missionnaires.
00:54:33Et puis événement en grande pompe demain pour la réouverture de Notre-Dame.
00:54:37Le pape François n'y assistera pas,
00:54:39mais le souverain pontife a préparé un message à destination des Français,
00:54:43transmis à l'archevêque de Paris.
00:54:45Il sera lu au début de la célébration.
00:54:47Le Saint-Père est en revanche attendu en Corse, à Ajaccio, le 15 décembre.
00:54:54Bonsoir, 34 sur C News, merci d'être en direct avec nous.
00:54:56La situation politique en France et cette question toute simple,
00:54:59nos politiques sont-ils vraiment nuls ?
00:55:01On a posé cette question hier sur le plateau.
00:55:03Christine Kelly, si vous étiez avec nous, a fait un discours remarquable autour de ça.
00:55:07On va réécouter un extrait.
00:55:09Hier, tout le monde ne parlait que de ça sur les réseaux sociaux,
00:55:11elle était en top tweet, donc on va réécouter.
00:55:13Et puis, je voudrais l'avis de mes invités d'aujourd'hui.
00:55:15Écoutez, Christine.
00:55:16Oui, c'est parce que les politiques sont nuls.
00:55:18Je veux dire, bien sûr que les politiques sont nuls.
00:55:20C'est-à-dire que les Français le pensent, que les politiques sont nulles.
00:55:24Les politiques sont aveugles par rapport à ce qui se passe dans le pays.
00:55:27Moi, je ne peux pas comprendre que moi,
00:55:29vous le savez, je le dis tout le temps, ça fait 15 ans que je suis à la tête d'une association.
00:55:32Je ne peux pas comprendre que les Français sont en train de souffrir,
00:55:34que des gens sont en train d'être virés dans leur appartement,
00:55:36qu'ils n'arrivent pas à payer leur loyer, qu'ils n'arrivent pas à manger,
00:55:39qu'ils n'arrivent pas à remplir leur réfrigérateur.
00:55:41Alors qu'ils travaillent.
00:55:42Alors qu'ils travaillent.
00:55:43Je n'arrive pas à comprendre que ce soit, par exemple, Marine Le Pen seule,
00:55:46qui parle de la vie chère en Outre-mer.
00:55:48Pardon, moi, ça me pose un problème.
00:55:50Ça me pose un problème.
00:55:51Tous les politiques hier soir, tous les chefs de parti hier soir
00:55:54auraient dû parler de cette paupérisation du petit peuple de France,
00:55:57qui sont également les agriculteurs, mais aussi l'Outre-mer.
00:56:00Qu'ils sont en train de crever la bouche ouverte parce qu'ils n'ont pas d'eau potable.
00:56:03Qu'ils sont en train de crever la bouche ouverte parce qu'ils n'arrivent pas à remplir leur caddie.
00:56:06Ils n'arrivent pas à donner à manger à leurs enfants.
00:56:08Oui, les politiques sont responsables.
00:56:10Mais là, on est en train de faire oui.
00:56:11Ah oui, on est hyper émus parce qu'il y a une motion de censure.
00:56:14Non, on n'est pas émus parce qu'il y a une motion de censure.
00:56:16Moi, je suis ému parce qu'il y a le petit peuple de France qui est en train de souffrir.
00:56:19Et ça, qui est-ce qui va l'écouter ?
00:56:20Qui est-ce qui va les entendre ?
00:56:21Qui est-ce qui va les sauver ?
00:56:22Je trouve que cette hypocrisie,
00:56:23tous ceux qui n'ont pas parlé, par exemple, de l'Outre-mer,
00:56:25et ce n'est pas parce que je suis de l'Outre-mer,
00:56:27mais c'est parce qu'ils sont en train de mourir aujourd'hui,
00:56:29de crever au niveau de la santé,
00:56:31au niveau de l'eau potable,
00:56:32au niveau de la nourriture,
00:56:33au niveau des maladies, au niveau de tout.
00:56:35Et c'est juste le symbole de la France.
00:56:37Les agriculteurs et plein d'autres.
00:56:38Combien de chefs d'entreprise sont en train, aujourd'hui,
00:56:40de mettre la clé sous la porte ?
00:56:41Ils ne peuvent pas rembourser leur PGE.
00:56:44Ils sont en train de se bagarrer.
00:56:46Ils sont en train de s'étrangler parce qu'ils n'arrivent pas.
00:56:48Ils sont en train de regarder l'émotion de censure,
00:56:51l'émotion de censure,
00:56:52l'émotion des chefs de partis...
00:56:54Ah oui, on est émus ?
00:56:55Non, moi, je suis ému pour les Français.
00:56:57Ce sont eux qui souffrent.
00:56:58– Jean-Christophe Galien, vous qui êtes docteur en sciences politiques,
00:57:01quand vous entendez ce discours, est-ce que vous êtes d'accord avec Christine ?
00:57:03Elle aborde les vraies questions.
00:57:05La motion de censure, les Français, en réalité, ils s'en foutent.
00:57:07Excusez-moi, en réalité, ils s'en foutent.
00:57:09Ce qui compte, c'est leur quotidien.
00:57:10Est-ce que le quotidien va changer ?
00:57:12Est-ce que cette motion de censure va faire changer le quotidien ?
00:57:14Est-ce qu'il va se passer quelque chose ?
00:57:16Les guéguerres internes, machins et potes avec machins, etc.,
00:57:19ils s'en foutent.
00:57:23– Vous êtes docteur en sciences politiques,
00:57:24vous allez défendre les politiques, forcément.
00:57:25– Elle a peut-être raison dans le constat et son émotion,
00:57:29mais elle ne peut pas dire qu'ils sont nuls.
00:57:31Ils sont malades de quelque chose, la présidentielle, ça a été dit.
00:57:35Ils ne sont pas nuls, ils sont malades de la présidentielle.
00:57:37Et ils n'ont créé que des écuries présidentielles.
00:57:40Il n'y a même plus de partis politiques, il y en a deux.
00:57:41LFI, LRM, les autres sont pour l'instant des écuries présidentielles.
00:57:44– Qui est bon ?
00:57:44– Attendez, nul, nul, nul, c'est très large et c'est très...
00:57:49Vous savez, il faut faire attention à ce qu'on dit
00:57:51parce que c'est aussi soi-même.
00:57:52La classe politique, c'est aussi, je ne veux pas dire
00:57:54ce que Emmanuel Macron a eu raison hier,
00:57:56mais c'est quelque part, c'est nous qui votons
00:57:58et qui votons pour une offre politique qu'on veut ou qu'on ne veut pas.
00:58:00On n'est pas obligé de voter d'ailleurs,
00:58:01mais en tout cas, quand on se déplace,
00:58:02on vote pour une offre politique, locale, nationale, ainsi de suite.
00:58:05– Mais on vote pour les gens qui sont là, excusez-moi.
00:58:07– Non, ils ne sont pas nuls.
00:58:09– Jean-Marc, laissez-moi juste finir, c'est dur de dire nul.
00:58:12– Mais non, mais le problème, c'est que les bons ne font plus de politique.
00:58:17Les bons ne font plus de politique parce que ça ne paye pas.
00:58:19– Vous croyez qu'ils sont bons ceux qui gèrent les entreprises,
00:58:20les grandes entreprises françaises ?
00:58:21Arrêtez, aujourd'hui, ils sont bons.
00:58:23Alors, attendez, disons la vérité, parce que Christine Gallet est gentille,
00:58:28mais si on parle de l'outre-mer français,
00:58:30allez faire un tour en Jamaïque ou à Haïti,
00:58:32où il n'y a pas l'État français, c'est quoi la réalité de la caribe ?
00:58:35C'est quoi la réalité de l'océan Indien ?
00:58:37C'est quoi la réalité de la caribe ?
00:58:38Il faut arrêter, pourquoi les gens viennent à Mayotte ?
00:58:39Parce que c'est plus simple de venir à Mayotte qu'au Comores.
00:58:41Donc, il faut dire la vérité des choses.
00:58:42Ceux qui dirigent les entreprises françaises aujourd'hui,
00:58:44c'est des anciens politiques qui demandent de calibrer les prédécesseurs, c'est pareil.
00:58:48Non, non, non, mais c'est trop facile de jeter un système dans une marmite
00:58:54où on dit qu'ils sont tous nuls.
00:58:55Ils ne sont pas tous nuls, le contexte est complexe,
00:58:57et par contre, ils sont malades d'un enjeu personnel.
00:58:59Alors, là, oui, l'exemple…
00:59:00– Mais ça, ça a toujours été le cas.
00:59:02– Non, moins, beaucoup moins, aujourd'hui, ils sont complètement…
00:59:04Vous vous rendez compte, quand il y a un gamin qui dit à 28 ans,
00:59:06j'écris mes mémoires presque avant d'être président,
00:59:08après l'autre qui a 37 ans qui dit la rendez-vous avec la France
00:59:10alors qu'il a été 6 mois Premier ministre, ça, oui, ça, c'est grotesque, ça, c'est grotesque.
00:59:14Mais on ne peut pas dire que tous les politiques soient nuls.
00:59:15Ils sont, un, malades de la prise en siècle, et deux, en guerre aujourd'hui au Parlement,
00:59:19contre Emmanuel Macron, ni contre Michel Barnier, ni contre les autres.
00:59:22Pourquoi ? Pourquoi Barnier, il s'est fait sortir ?
00:59:24Pourquoi il n'y a pas d'émotion, effectivement ?
00:59:25Parce que ceux dont vous avez parlé, Attal, Wauquiez,
00:59:27ceux qui ont été décrits comme faisant un accord derrière,
00:59:29ils ont savonné la planche.
00:59:30Est-ce que le président de la République l'a soutenu pour qu'il fasse son travail ?
00:59:32Certainement pas beaucoup.
00:59:34Donc, en réalité, là-dedans, il y a un ensemble qui envise Macron,
00:59:36parce que c'est lui, aujourd'hui.
00:59:38C'est clair, le problème, et même ses amis le disent aujourd'hui.
00:59:40Donc, le Parlement est en guerre contre l'Elysée.
00:59:42Aujourd'hui, ça, c'est un fait.
00:59:43Ce n'est pas être nul, c'est du choix politique.
00:59:45De l'autre côté, ils sont en compétition, ils sont malades de la compétition.
00:59:48Ils sont des entrepreneurs de la politique, ils ne pensent qu'à ça.
00:59:51Dernière, si vous attendez l'homme providentiel,
00:59:53si elle attend la femme ou l'homme providentiel pour dire « on va changer le truc »,
00:59:57il faut qu'elle change de droit, qu'elle aille dans des pays où il n'y a qu'un parti,
01:00:00un leader suprême, et ainsi de suite, et moi, je n'aime pas ça.
01:00:02– Catherine Rambert, est-ce que nos politiques sont nulles ?
01:00:04– Non.
01:00:05– Ah, mais laissez la répondre, vous n'avez pas Catherine,
01:00:07ou alors, il s'est passé quelque chose ?
01:00:09– On a des hommes politiques assez médiocres,
01:00:12sans faire de l'antiparlémentarisme.
01:00:14Jean-Christophe, il y a une chose qui m'a choquée dans ce que vous avez dit.
01:00:16– C'est terrible de dire ça, si vous parlez de votre pays, vous parlez de la France.
01:00:19– Laissez-moi parler, laissez-moi parler, mais je parle de la France.
01:00:20– Non, on ne peut pas dire « merci, la classe politique française, vous parlez de la France, ce n'est pas bon ».
01:00:23– Je parle de la France, s'il vous plaît.
01:00:24Il y a un truc qui m'a choquée dans ce que vous avez dit, Christine Kelly, elle est gentille.
01:00:27Mais vous aussi, vous êtes gentille.
01:00:29On ne qualifie pas comme ça une femme qui a eu un coup de cœur.
01:00:31– Non, mais quand elle parle de l'outre-mer, sortez pas un mot de ma parole.
01:00:34– Qu'est-ce que ça veut dire dire une femme, elle est gentille ?
01:00:35– Je veux parler de l'outre-mer.
01:00:37– Stop, stop, laissez-la parler, laissez-Catherine parler.
01:00:42– Je veux vous dire aussi, vous êtes gentille, vous aussi, Jean-Jean Christophe,
01:00:45vous êtes gentille, avec vos déclarations, vos grandes envolées un peu ridicules.
01:00:48– Ridicule ?
01:00:49– Jean-Christophe, laissez parler Catherine.
01:00:51– En se montant que Christine Kelly est gentille, c'est une dépréciation de son propos.
01:00:56– Allez, laissez-la parler, vous avez une voix plus forte, Jean-Christophe, ne couvrez pas sa voix.
01:01:00– Plutôt que de dire que les gens sont ridicules, parlez des faits.
01:01:05– Jean-Christophe, ne couvrez pas sa voix.
01:01:06– C'est-à-dire que les gens sont nuls, c'est trop facile.
01:01:07– Ne couvrez pas sa voix.
01:01:08– Nous avons une face politique assez médiocre, ce n'est pas nouveau.
01:01:12Quand j'entends des gens dire, j'entendais l'autre jour Pierre Lelouch sur une de vos antennes
01:01:16dire, oh là là, avant on avait des hommes politiques, il y avait une prestance de la culture,
01:01:20j'en regrette ça, j'ai envie de lui dire, mais attendez, ces hommes politiques, ils ont été remerciés.
01:01:23Elle a raison, Christine Kelly, pour l'autre mère, qui va en vacances dans les Caraïbes,
01:01:27c'est bien que même dans les grands hôtels, il y a des coupures d'eau, les pauvres y vivent
01:01:31dans des conditions épouvantables, donc elle a raison de dire que rien n'a été fait.
01:01:35On sait aussi qu'il y a beaucoup de corruption dans les Caraïbes.
01:01:37– Arrêtez de dire n'importe quoi, arrêtez de dire n'importe quoi,
01:01:40avec Yarib, il n'y a rien été fait.
01:01:41– Qu'est-ce qui a été fait ?
01:01:42– Mais de toute façon dans le voisinage, allez-vous promener ?
01:01:45Sortez de l'île française, allez de l'autre côté, faites un bateau,
01:01:48et vous allez dans l'île de proximité.
01:01:50– Je peux finir, mais pourquoi vous me coupez la parole ?
01:01:51– C'est quoi le pays des parabitants ?
01:01:52– Parce que je suis une femme, pourquoi vous me coupez la parole ?
01:01:53– Arrêtez, laissez-moi, est-ce que je peux finir ?
01:01:56– Blague d'honneur, ça c'est risqué, ça c'est pathétique, pathétique.
01:01:59– Voilà, laissez-moi finir, et comme ça vous ne serez pas vous-mêmes pathétiques
01:02:02en me conduisant là-bas.
01:02:03– Je vous dis la vérité parce qu'il se passe en Paris ou dans l'outre-mer.
01:02:05– Je pense que Christine Kelly a raison, et qu'avoir un coup de cœur et une émotion
01:02:08telle qu'elle l'a eue, parce qu'elle n'a pas parlé que des outre-mer,
01:02:10elle n'a parlé que des agriculteurs pour lesquels les promesses n'ont pas été tenues.
01:02:14– Ça c'est vrai.
01:02:15– Et les promesses ne sont jamais tenues.
01:02:16L'état de paupérisation des Antilles, des îles françaises est catastrophique.
01:02:21Vous allez vous y balader, moi j'y suis allée me balader, c'est catastrophique.
01:02:25Donc oui, je pense qu'on a une médiocrité profonde de la classe politique qui n'agit
01:02:30pas, qui préserve ses intérêts, qui cultive des potentats locaux.
01:02:35On peut le dire, ce n'est pas faire un jure et ce n'est pas faire de l'antiparlementarisme
01:02:41que de dire qu'elle avait raison.
01:02:42Et je ne dis pas que Christine Kelly était gentille, moi j'étais très touchée par
01:02:45ce qu'elle a dit et je trouve que c'était très très très fort.
01:02:48– Valentin Larbonnet, puisque vous êtes un politiqueur.
01:02:50– J'ai du respect pour le parcours de Christine Kelly, mais je ne partage pas du tout ce
01:02:54qu'elle a dit sur les élus.
01:02:56Moi je vais parler de l'échelon que je connais le mieux, c'est l'échelon local.
01:02:58Vous savez, nous les élus locaux, on fait avec des petits bouts de ficelle,
01:03:01avec les ponctions successives de l'État.
01:03:06Nous, on est le rempart social de proximité, on est le patrimoine de celles et ceux qui
01:03:14n'en ont pas.
01:03:15Il y a une ingénierie locale, il y a une ingénierie sociale au niveau local.
01:03:19– Valentin, elle ne parlait pas de vous.
01:03:20– Non mais elle a parlé de la classe politique.
01:03:21– Non, non, non, elle parlait du peuple.
01:03:22– Elle a mis tout le monde dans le même sac, elle n'a pas parlé des parlementaires,
01:03:27elle n'a pas parlé des élus et des politiques.
01:03:29– Écoutez-moi Valentin, écoutez-moi, on passe notre temps sur cette antenne à dire
01:03:32bravo aux maires qui se démènent, bravo aux maires qui font un boulot formidable,
01:03:36qui ne sont pas payés, qui ne sont pas considérés, ce n'est pas de ces gens-là dont on parle.
01:03:41– Pour moi, il est extrêmement important de saluer et de souligner le travail colossal
01:03:45qui a battu au niveau local par les élus locaux, ensuite sur la suite de son intervention
01:03:49Christine Kelly, elle est bien placée, d'abord parce qu'origine des Outre-mer et ensuite
01:03:54parce que journaliste, elle sait pertinemment qu'il n'y a pas que le Rassemblement national
01:03:57qui parle de la paupérisation en Outre-mer, il se trouve que les Outre-mer font face à
01:04:03des crises multiples, insécurité sécuritaire, insécurité sanitaire, insécurité sociale,
01:04:09asphyxiée par des ententes économiques avec des oligopoles, des monopoles.
01:04:13– Elle a parlé des petits patrons aussi, elle a parlé des agriculteurs, elle a parlé de tout le monde.
01:04:18– Pour moi c'est extrêmement important, je vais vous expliquer pourquoi, parce qu'on
01:04:19est dans une séquence où, dans la niche socialiste, avant qu'il n'y ait la démission
01:04:25du gouvernement, faisant suite à la motion de censure, le Parlement est en train d'étudier
01:04:33une proposition de loi socialiste visant justement à apporter des mesures d'urgence contre
01:04:37la vie chère dans les Outre-mer et à lutter contre la concentration des acteurs économiques
01:04:42qui est rapportée par la députée de Martinique, Béatrice Belay, donc il y a des choses qui
01:04:45sont faites, le parti socialiste fait sa part, la gauche fait sa part, et je ne peux pas
01:04:49entendre dire qu'il n'y a que l'extrême-droite qui parle des Outre-mer, Christine Kelly elle l'a dit,
01:04:54elle l'a dit Jean-Marc.
01:04:55– Elle n'a pas dit ça, Jules a un mot là-dessus et puis on change de sujet.
01:04:58– Le problème je pense c'est surtout qu'on est gouverné par le centre depuis des années
01:05:01et un centre incapable de prendre des décisions, il n'y a pas de cap qui a été donné,
01:05:05donc en fait on n'a pas de stratégie, on détricote et on retricote dans le même temps.
01:05:09– Et on va avoir Beyrou.
01:05:10– Et voilà, on va avoir Beyrou, c'est…
01:05:12– Et la proportionnelle pour en faire plus le champ.
01:05:14– C'est ça le vrai mal français, on est gouverné par le centre.
01:05:16– Vous voyez Catherine, il le coupe aussi, ce n'est pas une femme,
01:05:18donc c'est un peu une habitude chez Jean-Christophe.
01:05:21– J'aime bien taquiner Jean-Christophe.
01:05:23– Non mais c'est ça le problème, tu ne peux pas dire que c'est ridicule,
01:05:27tu ne peux pas dire que c'est ridicule, ça c'est définitif.
01:05:28– Moi je ne dirais pas que c'est ridicule.
01:05:30– Je déteste qu'on me dise que je ne peux pas dire, je dis ce que je veux.
01:05:32– Alors là ce n'est pas taquiner, c'est autre chose,
01:05:34mais à ce moment-là tu attendras autre chose aussi.
01:05:36– Bon, alors on va changer de sujet dans cette bonne ambiance,
01:05:39le week-end s'annonce bien, je ne suis pas chez vous, mais ici ça s'annonce super.
01:05:41– Mais je l'aime bien Jean-Christophe, devant mon débat, je n'ai pas passé.
01:05:45– Je crois qu'à l'heure qu'il est, on va parler de Noël, si vous voulez bien,
01:05:48on va parler de Noël parce que je voulais vous montrer cette affiche,
01:05:51cette affiche du marché de Noël de Saint-Denis, en fait le mot Noël a disparu,
01:05:55ça s'appelle Destination Bel-Hiver, mais oui vous pouvez soupirer Valentin Larbonnet,
01:05:59c'est un marché de Noël, on appelle ça Destination Bel-Hiver, excusez-moi.
01:06:02– Jean-Marc, si vous me permettez, je connais très bien la ville de Saint-Denis,
01:06:06je connais très bien les politiques publiques qui y sont impulsées,
01:06:10et j'étais à Saint-Denis, et notamment sur le marché de Noël qui s'appelle Destination Bel-Hiver.
01:06:15– Oui, il n'y a pas que le marché de Noël.
01:06:17– Je peux vous dire que la dénomination de Destination Bel-Hiver,
01:06:20c'est une opération un peu marketing, le maire de Saint-Denis depuis 3 ans
01:06:23a décidé que l'été, il fait un village qui s'appelle Destination Bel-Été,
01:06:26pour l'hiver il a fait quelque chose qui s'appelle Destination Bel-Hiver,
01:06:29il se trouve… – Arrêtez, c'est pas pareil,
01:06:30c'est un marché de Noël, vous l'avez dit vous-mêmes.
01:06:32– J'y étais dimanche, je n'ai pas vu de dénomination disant marché de Noël en effet,
01:06:38mais j'ai vu une pancarte qui affichait le nom du père Noël,
01:06:40et qui permettait de… voilà, donc le nom Noël n'a pas disparu.
01:06:43– Mais oui, ça a disparu, vous le voyez bien, Destination Bel-Hiver, excusez-moi, c'est ridicule,
01:06:48c'est un marché de Noël, c'est un marché de Noël, on le voit.
01:06:51– C'est une opération marketing, il appelle son village d'été, il appelle Destination Bel-Été,
01:06:58il appelle Destination Bel-Hiver, etc.
01:07:00– Moi, j'ai pas le sentiment, enfin franchement, peut-être que je regarde les choses avec naïveté,
01:07:04mais j'ai pas le sentiment que les collectivités tendent à faire…
01:07:09– Attendez, moi sur les réseaux sociaux, je vais vous faire écouter quelque chose,
01:07:12sur les réseaux sociaux, j'ai vu un livreur, un monsieur qui est livreur,
01:07:15qui est un livreur musulman, voilà, et qui a pris la parole sur les réseaux sociaux,
01:07:19et il dit… – Mais comment on sait que le livreur est musulman ?
01:07:22– Bah oui, autrement je ne le dirais pas, excusez-moi, je n'ai pas la science infuse,
01:07:25et ce n'est pas à sa tête si c'est ce que vous vouliez me faire dire avec vos suppositions à deux balles.
01:07:30On regarde ce livreur musulman et on regarde ce qu'il dit.
01:07:35– Elle a incité, elle a tué la France, eh oui, ce matin, j'ai livré une mairie,
01:07:42enfin une campagne, bref, et on discute avec monsieur le maire, super gentil,
01:07:48et on parle des fêtes et tout, de Noël et tout, et je lui dis mais cette année,
01:07:54il n'y a pas de décoration, il n'y a rien, il n'y a pas de crèche, il n'y a rien chez vous,
01:08:00alors que de suite, c'est une belle mairie décorée, tu vois, un beau truc.
01:08:04Il me dit non, apparemment, ils ont reçu un courrier de l'État,
01:08:07comme quoi il ne fallait pas décorer les mairies,
01:08:12il ne fallait pas mettre des crèches dans les mairies par rapport à leur laïcité.
01:08:16Eh bien moi je vous le dis, je suis musulman, eh bien je trouve ça scandaleux,
01:08:21c'est scandaleux, nos amis les chrétiens, nos frères les chrétiens,
01:08:27ils sont dans un pays chrétien, alors oui, laïcité, d'accord,
01:08:32mais non, ils ont le droit de décorer pour leur fête, leur mairie.
01:08:38Moi, ça ne me gêne pas qu'il y a des crèches, je vois des croix partout, des crèches,
01:08:41ça ne me gêne pas, parce qu'on est en France.
01:08:45Bon sang, les politiques, vous allez tuer la France,
01:08:48vous allez tuer les chrétiens, c'est un truc de fou.
01:08:53Je le prouve, les maires, ils faisaient de la peine,
01:08:55et en plus c'était infidèle, c'est incroyable et tout, on a bien discuté,
01:09:00et je le respecte, et j'espère qu'ils vont tomber sur cette vidéo
01:09:05parce que c'est une dinguerie quand même.
01:09:08C'est grave ce qui se passe en France, c'est grave.
01:09:10– Voilà, et ça vous fait bondir, je l'ai entendu bondir pendant la vidéo, Valentin.
01:09:14– Mais non, mais on parle d'assassinats de morts, de…
01:09:15– Non, non, il parle de culture, il parle de culture, arrêtez.
01:09:18– Je n'ai pas le sentiment que le culte catholique est en situation d'effacement.
01:09:23– On parle de culture, excusez-moi, quand Noël on le fait disparaître,
01:09:27excusez-moi, c'est notre histoire, c'est notre culture qui disparaît.
01:09:30– Moi je n'ai pas le sentiment que Noël disparaît, j'aime beaucoup Noël.
01:09:32– Moi je trouve qu'on est un pays, qu'on est un des rares pays
01:09:34à renier à ce point qui nous sommes, on a honte de l'affirmer,
01:09:38ce qui ne veut pas dire qu'on ne respecte pas bien sûr les autres cultures,
01:09:41mais on est en train d'abîmer et de tuer qui nous sommes,
01:09:44comme dit Philippe Davidier, on tue le roman national,
01:09:48avoir des grèges dans les mairies, dans les lieux de puisque…
01:09:51– Ce chauffeur musulman il est formidable.
01:09:52– Il est formidable, il a du courage de le dire.
01:09:54– Il y en a aussi un autre qui est formidable,
01:09:55c'est Ben le patriote, qui est très bien aussi.
01:09:58– Justement, il veut un cap lui aussi, il veut que la France aille dans une direction,
01:10:03et lui il ne veut pas être assigné à justement une identité musulmane et autre,
01:10:07il veut que la France soit chrétienne, et c'est ce qu'il dit.
01:10:09– Il dit que c'est nos racines, il faut rester avec nos racines.
01:10:11– C'est notre culture, ce n'est pas une question de culte dont vous parlez,
01:10:14c'est une question de culture, c'est ça.
01:10:15– Pour vous, la France est chrétienne, alors oui, évidemment,
01:10:17– La racine chrétienne, c'est la racine chrétienne.
01:10:19– Oui, la racine chrétienne, je ne l'ai pas tout dit,
01:10:20mais on ne peut pas dire que la France est chrétienne.
01:10:22– C'est notre histoire, on a envie de préserver nos racines.
01:10:25– Les amis, vous avez le droit d'exprimer un parti pris pour qu'il y ait au sein…
01:10:30si c'est un parti pris, vous avez le droit d'exprimer ce parti pris
01:10:32pour qu'il y ait des crèches dans les structures municipales,
01:10:36dans les mairies, etc.
01:10:37Mais vous ne pouvez pas dire que la France est un pays chrétien,
01:10:39enfin, en 2024, la France n'est pas un pays chrétien.
01:10:42– Bien sûr que si que la France est un pays chrétien, mais c'est incroyable.
01:10:45– Mais dans un pays laïc, on n'a pas de religion, vraiment.
01:10:48– Mais nos racines, nos racines.
01:10:51– La sémantique de l'important, dites-moi que c'est un pays qui a des racines chrétiennes,
01:10:54et dans ce cas-là, sur la sémantique, je pourrais vous rejoindre,
01:10:56mais ne me dites pas que le pays est catholique,
01:11:01ce n'est pas la religion de l'État le catholique.
01:11:03– Dans un instant, Thierry Kamann, passez un bon week-end dans l'amour et la paix,
01:11:06et on se retrouve lundi en direct à partir de 10h35, à lundi d'ici-là, soyez prudents.

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