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##BERCOFF_DANS_TOUS_SES_ETATS-2025-01-06##

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News
Transcription
00:00:00SUDRADIO Bercov dans tous ses états.
00:00:06Nous sommes en guerre.
00:00:07L'année 1974 risque d'être difficile.
00:00:11L'année 1981 sera encore une année difficile.
00:00:16Nous venons de vivre une année difficile.
00:00:18L'année qui s'achève a été difficile.
00:00:211996 a été une année difficile.
00:00:25L'année qui s'achève a été difficile pour tous.
00:00:28L'année 2013 a été intense et difficile.
00:00:31Cette année 2020 a été difficile.
00:00:34Nous sommes en guerre.
00:00:37Je peux vous dire, je suis tellement heureux de vous retrouver tous,
00:00:42et nous sommes tous tellement heureux de vous retrouver,
00:00:45mais ça va être une année difficile.
00:00:47Je ne peux pas faire mieux que les présidents de la République.
00:00:50De Pompidou à Macron, une année difficile.
00:00:54Pourquoi ?
00:00:55Peut-être qu'il ne nous restera plus que l'impôt sur les eaux.
00:00:58Peut-être qu'il ne nous restera plus que faire attention à tout.
00:01:03Mais nous, on va continuer, comme vous le savez,
00:01:06à inventer, à créer et à avoir question à tout,
00:01:10et jamais ne se laisser faire.
00:01:13Donc aujourd'hui, d'abord, je voulais vous dire
00:01:15qu'on est très heureux de retrouver l'équipe
00:01:17avec une nouvelle, Maude Koffler,
00:01:19qui nous rejoint pour faire l'émission ici.
00:01:23C'est une journaliste qui a montré déjà ce qu'elle sait faire,
00:01:26et donc je suis très heureux de l'avoir avec nous.
00:01:29Avec Julien Delmas, qui est en réalisation
00:01:32ce que Cécile B2000 est en long métrage.
00:01:35Avec Helwin, qui est le webman, je veux dire,
00:01:41et qui nous donne les citations.
00:01:43Et avec Najet, effectivement, qui va accueillir les auditeurs,
00:01:47parce que nous en avons beaucoup.
00:01:49Alors, qu'est-ce qui se passe ?
00:01:50Eh bien, qu'est-ce qui se passe ?
00:01:51Eh bien, qu'est-ce qui se passe ?
00:01:52Eh bien, vous allez voir.
00:01:53On va parler de l'Angleterre,
00:01:55et là, on n'a pas du tout envie de rire ni de ricaner,
00:01:58avec cette pédophilie de masse,
00:02:00ces massacres de masse, il faut le dire.
00:02:02Ce qui est passé en Angleterre,
00:02:03dans la douce, dans l'albion, hein ?
00:02:06Pays démocratique, pendant 20 ou 25 ans,
00:02:09avec la complicité, le silence des autorités.
00:02:12Et puis, on va parler évidemment aussi de Trump,
00:02:17de Musk, de qu'est-ce qui va se passer dans 15 jours,
00:02:19encore une fois, Donald Trump est au pouvoir,
00:02:22le 20 janvier, très exactement.
00:02:24Qu'est-ce que ça va changer pour lui ?
00:02:26Mais surtout, qu'est-ce que ça va changer pour nous ?
00:02:28Et enfin, en seconde partie,
00:02:30après les perles, les huées et les bravouilles,
00:02:32vous allez voir, c'est pas piqué des hannetons,
00:02:34on va recevoir des agriculteurs,
00:02:35Véronique Leflocq de la coordination rurale,
00:02:38et plusieurs autres.
00:02:39Qu'est-ce qui se passe ?
00:02:40Est-ce qu'on veut vraiment en terminer
00:02:42avec l'agriculture française
00:02:44et la passer par pertes et profits
00:02:46au nom du Mercosur et autres ?
00:02:48On en parle tout de suite.
00:02:59Une des affaires les plus terrifiantes,
00:03:01elle est déjà sortie puisqu'elle existe,
00:03:04elle a commencé dans les années 70
00:03:06et en tout cas dans les années 80,
00:03:08en Angleterre.
00:03:10Une affaire absolument glauque,
00:03:12immonde, totale,
00:03:14avec tout et là,
00:03:16les complicités, les lâchetés, les démissions.
00:03:20On va en parler tout de suite.
00:03:37Un énorme scandale a refait surface,
00:03:39vous venez de le dire André Bercoff,
00:03:40en Grande-Bretagne, pardon,
00:03:42mais que se passe-t-il exactement ?
00:03:44Eh bien, ce qui se passe,
00:03:45c'est quand même quelque chose,
00:03:46il a fallu évidemment, vous savez,
00:03:48toujours pareil,
00:03:49quelle est la puissance de voix,
00:03:51il a fallu un Elon Musk
00:03:53pour porter ça mondialement.
00:03:55On le savait, c'est pas nouveau,
00:03:56on le savait depuis des années,
00:03:58mais il y avait des choses,
00:03:59nous-mêmes on en a parlé ici,
00:04:00dans l'émission à Sud Radio,
00:04:02il y a quelque temps,
00:04:03mais il n'y avait pas eu
00:04:05cette espèce de choc,
00:04:06et Musk s'en est emparé
00:04:08sur son réseau X, bien sûr,
00:04:11et il a dit, voilà ce qui s'est passé,
00:04:13et c'est extraordinaire,
00:04:15parce qu'on voit,
00:04:17et on voit feuille après feuille,
00:04:19strate après strate,
00:04:21une chose hallucinante,
00:04:23c'est-à-dire qu'il faut le dire exactement,
00:04:25et c'est quoi ?
00:04:26Eh bien, ce qui s'est passé,
00:04:27c'est que vous avez eu
00:04:29des milliers de jeunes filles anglaises,
00:04:31de 14 ans, de 15 ans, de 16 ans,
00:04:34à Telford, à Rotam,
00:04:38à des diverses villes anglaises.
00:04:41Encore une fois, pendant des décennies,
00:04:44elles ont été victimes d'abus sexuels,
00:04:47exploités entre 1997 et 2013,
00:04:50ça c'était Rotterdam,
00:04:52beaucoup plus tôt à Telford,
00:04:54et beaucoup plus tôt dans d'autres pays.
00:04:57Eh bien, il s'agissait de quoi ?
00:04:59Eh bien, il s'agit simplement,
00:05:01et quand on a des tailles,
00:05:02je vais vous dire,
00:05:03je ne sais pas ce qu'on peut dire,
00:05:05vraiment, le cœur nous manque,
00:05:07des filles exploitées,
00:05:10esclavage sexuel,
00:05:12données à la prostitution,
00:05:14par des gangs, il faut le dire,
00:05:16de Pakistanais, d'Indo-Pakistanais,
00:05:18sévissant en Angleterre.
00:05:21Eh bien, avec des détails
00:05:23que je ne donnerai pas ici,
00:05:24mais vous pouvez aller sur,
00:05:26vous renseigner sur tous les réseaux,
00:05:28sur ce qui en passe.
00:05:29Eh bien, avec, et surtout,
00:05:32la complicité et la lâcheté
00:05:35d'un certain nombre d'autorités anglaises,
00:05:37y compris, il faut le dire,
00:05:39pas un mot sûr,
00:05:41alors, l'ancien premier ministre,
00:05:43Gordon Brown,
00:05:44la directrice de la justice,
00:05:45Jackie Smith,
00:05:46qui star mère lui-même,
00:05:48qui était à l'époque inspecteur,
00:05:50ça veut dire quoi ?
00:05:51Ça veut dire qu'il y avait des groupes,
00:05:53des dizaines, voilà, comme ça,
00:05:55qui exploitaient un certain nombre de filles,
00:05:5814, 15 ans,
00:05:59créduiles, ils commençaient effectivement
00:06:01à leur raconter les bonnes histoires,
00:06:02on va s'occuper de vous,
00:06:03on va vous épouser, etc.
00:06:05Et puis, ils les transformaient
00:06:08en bêtes de somme,
00:06:10en bêtes de somme sexuelles,
00:06:12les gavants d'héroïnes,
00:06:13effectivement,
00:06:14les torturants,
00:06:16les démembrants,
00:06:17quelque chose de terrifiant.
00:06:20Et ceci a duré des années,
00:06:22il a fallu attendre
00:06:23qu'un journaliste du New York Times,
00:06:26il a fallu attendre
00:06:27que quelques Anglais extrêmement courageux,
00:06:30ont dit écoutez,
00:06:31c'est pas possible de laisser là.
00:06:32Et on leur disait,
00:06:33ah non, non, non,
00:06:34il ne faut pas en parler,
00:06:35mais non, vous alimentez,
00:06:37vous alimentez quoi ?
00:06:38Évidemment,
00:06:39vous alimentez l'extrême droite,
00:06:41évidemment,
00:06:42mais quelle extrême droite ?
00:06:43Il s'agit là,
00:06:44de gens qui sont torturés,
00:06:47et ça aurait été des Blancs
00:06:48qui auraient fait la même chose,
00:06:49et bien nous aurions été les premiers,
00:06:51absolument,
00:06:52les premiers à en parler,
00:06:54et les premiers à protester,
00:06:56et les premiers à hurler,
00:06:57parce que c'est incroyable.
00:06:59La police,
00:07:00les polices,
00:07:01qui ont touché les pots de vin,
00:07:03en Angleterre,
00:07:04les services de protection de l'enfance,
00:07:05qui ont manqué à tous leurs devoirs,
00:07:07il y a eu des dépôts de plaintes,
00:07:08par dizaines,
00:07:09par centaines,
00:07:10des parents, etc.
00:07:11Rien !
00:07:12Des affaires auraient été étouffées
00:07:14par la police,
00:07:15selon Somme et Marseille,
00:07:16ce journaliste du Télégraphe.
00:07:18Voilà,
00:07:19il y a eu des décès,
00:07:20évidemment,
00:07:21il y a eu des incendies de maisons,
00:07:24il y a eu vraiment tout,
00:07:26et aussi bien les autorités politiques,
00:07:29que la police,
00:07:30que la justice,
00:07:32a fermé,
00:07:33l'a fermée,
00:07:34l'a fermée.
00:07:35C'est quand même hallucinant.
00:07:37Alors que Keith Starmer,
00:07:38on le rappelle,
00:07:39il était procureur à la tête du service
00:07:41des poursuites judiciaires de la Couronne.
00:07:43Pas un mot,
00:07:44pas un mot.
00:07:45Et je ne vais pas vous donner,
00:07:47encore une fois,
00:07:48les détails,
00:07:49mais c'est terrifiant,
00:07:50ce qui s'est passé à Rotterdam,
00:07:51ce qui s'est passé à Telford,
00:07:54et voilà.
00:07:55Et qu'est-ce qu'on dit ?
00:07:56Eh bien on dit,
00:07:57oui,
00:07:58euh,
00:07:59euh,
00:08:00oui,
00:08:01mais enfin écoutez,
00:08:02et on est allé jusqu'à dire,
00:08:03en Angleterre,
00:08:04mais elles étaient consentantes.
00:08:05Évidemment,
00:08:06à 11 ans,
00:08:07à 12 ans,
00:08:08à 13 ans,
00:08:09à 14 ans,
00:08:10on est consentante.
00:08:11Mais il faut quand même arrêter
00:08:12un tout petit peu le délire.
00:08:13Donc,
00:08:14le problème,
00:08:15il est quoi ?
00:08:16Il est que,
00:08:17effectivement,
00:08:18on préfère ne pas parler de ça.
00:08:19Par électoralisme ?
00:08:21Peut-être.
00:08:22On peut se poser la question,
00:08:23en France qu'en Angleterre.
00:08:25Par,
00:08:26euh,
00:08:27par opportunisme,
00:08:28évidemment,
00:08:29évidemment aussi.
00:08:30Et ce qui est extraordinaire,
00:08:31je trouve,
00:08:32c'est,
00:08:33alors,
00:08:34quand on entend,
00:08:35effectivement,
00:08:36Nathalie Loiseau,
00:08:37vous savez,
00:08:38notre députée européenne,
00:08:39notre merveilleuse députée européenne,
00:08:40qui nous dit,
00:08:41mais non,
00:08:42mais écoutez,
00:08:43Elon Musk,
00:08:44il a autre chose à faire,
00:08:45qu'est-ce que ça veut dire,
00:08:46ça,
00:08:47qu'il parle de ça,
00:08:48mais,
00:08:49oui,
00:08:50oui,
00:08:51c'est une interférence,
00:08:52c'est magnifique.
00:08:53Quand vous dénoncez un crime de masse,
00:08:54et les viols de masse,
00:08:55c'est un milliardaire,
00:08:56et vous savez,
00:08:57suivez mon regard,
00:08:58vient subventionner tel ou tel journal,
00:08:59ou vient subventionner tel ou tel politique,
00:09:02là,
00:09:03il n'y a pas d'interférence,
00:09:04pas du tout.
00:09:05Eh bien,
00:09:06c'est terrible.
00:09:07JK Rowling le dit,
00:09:08vous savez,
00:09:09la fondatrice,
00:09:10la fondatrice de Harry Potter,
00:09:14l'écrivain de Harry Potter,
00:09:16elle a dit,
00:09:17les détails qui émergent
00:09:18sur ce que les gangs de violeurs ont fait
00:09:19au fil de Rotterdam,
00:09:20sont carrément horribles.
00:09:21Les allégations du possible corruption policière
00:09:24dans cette affaire
00:09:25dépassent presque l'entendement.
00:09:26Et alors,
00:09:27je vois,
00:09:28quand même extraordinaire,
00:09:29c'est Pierre Muscovici,
00:09:30vous savez,
00:09:31le président de la Cour des Comptes,
00:09:32alors lui,
00:09:33il intervient aussi.
00:09:34Mais il intervient pourquoi ?
00:09:35Pour dénoncer,
00:09:36effectivement,
00:09:37l'horreur de ces viols de masse ?
00:09:38Pour dénoncer,
00:09:39effectivement,
00:09:40la complicité de la police
00:09:41et des politiciens ?
00:09:42Non.
00:09:43Mise en cause,
00:09:44insultante de Keir Starmer,
00:09:45Keir Starmer,
00:09:46c'est le Premier ministre anglais,
00:09:47soutien actif à la FDH,
00:09:48la FDH,
00:09:49la FDH,
00:09:50la FDH,
00:09:51la FDH,
00:09:52un soutien actif à la FDH allemande
00:09:54en pleine campagne électorale,
00:09:56le virage vers l'extrême droite
00:09:57d'Elon Musk
00:09:58donne le vertige.
00:09:59Voilà.
00:10:00Ce qu'on retient
00:10:01d'un certain nombre
00:10:02de nos politiques,
00:10:03ce qu'ils ont retenu,
00:10:04et un certain nombre de gens
00:10:06qui vivent,
00:10:07effectivement,
00:10:08dans le vent,
00:10:09dans le vent dominant,
00:10:10et vous savez ce que c'est
00:10:11que vivre dans le vent dominant ?
00:10:12Eh bien,
00:10:13c'est un réflexe
00:10:14de veille morte.
00:10:15C'est ça qu'il faut.
00:10:16Et c'est vraiment
00:10:17terrifiant.
00:10:18Donc,
00:10:19on continuera
00:10:20à enquêter,
00:10:21on a su,
00:10:22on verra.
00:10:23Et je vais vous dire
00:10:24la dernière chose,
00:10:25il y a des choses
00:10:26très précises.
00:10:27Un officier de police,
00:10:28Daniel Miller,
00:10:29a déclaré
00:10:30que l'ancien Premier ministre
00:10:31Gordon Brown
00:10:32avait envoyé une lettre
00:10:33à toutes les forces de police
00:10:34au sujet des gangs
00:10:35pédophiles.
00:10:36On leur a dit
00:10:37de ne pas s'impliquer.
00:10:38Voilà,
00:10:39c'est en Angleterre.
00:10:40Mais évidemment,
00:10:41ça se passe en Angleterre.
00:10:42Ben écoutez,
00:10:43j'espère que ça ne se passe
00:10:44qu'en Angleterre.
00:10:45Mais c'est quand même
00:10:46quelque chose
00:10:47de terrifiant
00:10:48qu'on en soit là.
00:10:49Et pour nous,
00:10:50on va continuer
00:10:51de le dénoncer
00:10:52et d'emparer.
00:10:53Et si vous voulez réagir,
00:10:54bien sûr,
00:10:55vous pouvez appeler
00:10:56le 0 826 300 300.
00:10:57André Bercoff
00:10:58revient tout de suite
00:10:59sur Sud Radio.
00:11:00Sud Radio,
00:11:01Bercoff
00:11:02dans tous ses états.
00:11:03Et à propos,
00:11:04effectivement,
00:11:05de ce qui se passe
00:11:06en Angleterre
00:11:07et de ce qu'on apprend
00:11:08au fur et à mesure,
00:11:09nous avons
00:11:10beaucoup d'appels.
00:11:11Nous avons notamment
00:11:12Bruno,
00:11:13qui nous appelle
00:11:14de Paris.
00:11:15Bonjour Bruno.
00:11:16Bonjour.
00:11:17Bonjour.
00:11:19Bonjour André.
00:11:20Oui,
00:11:21j'aimerais simplement
00:11:22rajouter deux choses.
00:11:23Tout d'abord,
00:11:24c'est un gigantesque
00:11:25réseau de proxénétisme
00:11:26puisqu'il atteint
00:11:27quasiment toutes
00:11:28les principales villes
00:11:29du Royaume-Uni.
00:11:30Ensuite,
00:11:31dire aussi
00:11:32que c'était
00:11:33en même temps...
00:11:34Il y a un rapport
00:11:35de classe
00:11:36dans cette histoire.
00:11:37C'est-à-dire
00:11:38que les jeunes filles
00:11:39qui ont été prostituées,
00:11:40torturées,
00:11:41avortées
00:11:42pour certaines
00:11:43pendant des années
00:11:44étaient toutes issues
00:11:45de la classe ouvrière
00:11:46britannique.
00:11:47Il y avait
00:11:48des fugueuses,
00:11:49il y avait des jeunes filles
00:11:50qui étaient issues
00:11:51de familles monoparentales
00:11:52donc vivraient
00:11:53à elles-mêmes.
00:11:54Ils ne se sont pas
00:11:55attaqués aux filles
00:11:56de la bourgeoisie.
00:11:57Donc il y a aussi
00:11:58un rapport de classe.
00:11:59Et ensuite,
00:12:00ce que j'aimerais dire
00:12:01d'intéressant,
00:12:02j'avais lu un article
00:12:03d'un journaliste
00:12:04de la BBC
00:12:05il y a quelques années
00:12:06de ça,
00:12:07qui s'était rendu
00:12:08à Rotterdam
00:12:09et qui avait rencontré
00:12:10l'un des proxénètes
00:12:11qui tenait un kebab.
00:12:12Et ce type lui avait parlé
00:12:13parce que ce journaliste
00:12:14de la BBC
00:12:15le disait dans son papier
00:12:16était musulman.
00:12:17Et donc,
00:12:18l'autre en confiance
00:12:19lui avait donné
00:12:20une interview.
00:12:21Et à un moment donné,
00:12:22ce journaliste
00:12:23de confession musulmane,
00:12:24du laïc,
00:12:25lui dit
00:12:26mais comment vous avez
00:12:27pu faire ça ?
00:12:28Comment vous avez pu
00:12:29prostituer des gamines
00:12:30de 10 ans,
00:12:31de 12 ans
00:12:32puisque l'islam,
00:12:33la religion,
00:12:34l'interdit ?
00:12:35Et il avait été
00:12:36assez interloqué,
00:12:37il le mettait
00:12:38dans son papier,
00:12:39l'autre lui avait dit
00:12:40l'islam l'interdit
00:12:41mais pas pour des chrétiennes.
00:12:42Et là en l'occurrence,
00:12:43c'était des blanches,
00:12:44ce n'étaient pas des musulmanes.
00:12:45Tout est dit
00:12:46à travers ce qui est
00:12:47une anecdote
00:12:48mais qui est révélateur
00:12:49de ce qui s'est passé
00:12:50à savoir
00:12:51qu'ils se sont attaqués
00:12:52à des gamines blanches
00:12:53et que c'était
00:12:54en théorie,
00:12:55d'après eux,
00:12:56autorisé par l'islam.
00:12:57Et la double peine blanche
00:12:58est de classe
00:12:59effectivement déshéritée,
00:13:00de classe dite populaire
00:13:01et déshéritée.
00:13:02Bruno,
00:13:03merci.
00:13:04Nous avons aussi
00:13:05Fred je crois
00:13:06qui nous appelle
00:13:07de Nîmes.
00:13:08Bonjour Fred.
00:13:09Bonjour,
00:13:10bonjour,
00:13:11bonjour André,
00:13:12bonjour à tout le monde,
00:13:13tous les éditeurs.
00:13:14Oui,
00:13:15je voulais vous parler
00:13:16par rapport
00:13:17à cette affaire
00:13:18qui secoue l'Angleterre
00:13:19par rapport
00:13:20à la pédocrinalité
00:13:21organisée.
00:13:22Vous m'entendez ?
00:13:23Oui,
00:13:24très bien,
00:13:25très bien Fred.
00:13:26On vous écoute.
00:13:27Donc,
00:13:28du coup,
00:13:29ce qui se passe
00:13:30c'est que,
00:13:31bon,
00:13:32là-bas ça sort
00:13:33parce qu'il y a des journalistes
00:13:34qui sont courageux
00:13:35et des citoyens
00:13:36qui commencent
00:13:37à en parler
00:13:38autour d'eux
00:13:39et que l'affaire
00:13:40fait grand bruit
00:13:41et ça va tomber.
00:13:42Et nous,
00:13:43c'est un problème,
00:13:44nous,
00:13:45en France.
00:13:46Mais André,
00:13:47l'affaire du coral,
00:13:48rappelez-vous,
00:13:49qui a quand même...
00:13:50Oui,
00:13:51c'était il y a 40 ans
00:13:52ça,
00:13:53ou 50 ans,
00:13:54oui,
00:13:55à peu près.
00:13:56Est-ce qu'il y a
00:13:57vraiment
00:13:58des réseaux
00:13:59comme ça organisés
00:14:00de proxénétisme ?
00:14:01Oui,
00:14:02le proxénétisme,
00:14:03évidemment
00:14:04qu'il existe.
00:14:05Mais au niveau
00:14:06de jeunes filles
00:14:07de 10,
00:14:0811 ans,
00:14:0912 ans,
00:14:10est-ce que c'est aussi fort
00:14:11qu'en Angleterre ?
00:14:12Je ne sais pas,
00:14:13j'en doute,
00:14:14mais...
00:14:15Qu'est-ce qui se passe ?
00:14:16C'est l'affaire
00:14:17de Gilles Roche
00:14:18de Montpellier
00:14:19qui avait,
00:14:20en fait,
00:14:21dit à ses enfants
00:14:22qu'il faisait partie
00:14:23des réseaux sataniques
00:14:24et il a été assassiné.
00:14:25Donc,
00:14:26on a...
00:14:27Oui,
00:14:28mais il faut
00:14:29décreuser.
00:14:30Et le problème,
00:14:31c'est qu'aujourd'hui,
00:14:32il faut avoir du courage.
00:14:33C'est vrai,
00:14:34c'est vrai.
00:14:35Je vais le dire
00:14:36froidement.
00:14:37Froidement,
00:14:38c'est que ces gens-là,
00:14:39ils vont payer.
00:14:40Et ça,
00:14:42ils ne pourront plus
00:14:43échapper à la justice.
00:14:44Il y aura
00:14:45la justice divine,
00:14:46il y aura aussi des hommes
00:14:47et ça,
00:14:48ils ne pourront pas échapper
00:14:49parce que ça va sortir.
00:14:50Et on a
00:14:51des références en France.
00:14:52Mais malheureusement,
00:14:53j'ai des amis
00:14:54qui sont dans
00:14:55la gendarmerie
00:14:56et qui me disent
00:14:57que quand il y a des enquêtes,
00:14:58elles s'arrêtent
00:14:59et ils ne savent pas pourquoi.
00:15:00Oui,
00:15:01ça,
00:15:02c'est pas...
00:15:03Oui,
00:15:04vous avez raison.
00:15:05Non,
00:15:06le problème,
00:15:07c'est qu'il faut
00:15:08que ça suive son cours.
00:15:09On sait très bien
00:15:10que le problème
00:15:11le plus important,
00:15:12c'est qu'il y ait
00:15:13des gens assez courageux,
00:15:14des hommes et des femmes
00:15:15assez courageuses
00:15:16pour prendre le relais
00:15:17et pour dire
00:15:18allez,
00:15:19on va creuser
00:15:20au dépit même,
00:15:21au dépit de sa vie
00:15:22parce que,
00:15:23comme vous dites,
00:15:24il y a des gens
00:15:25qui le font tuer pour ça.
00:15:26C'est clair.
00:15:27Ne plus avoir peur.
00:15:28Merci beaucoup,
00:15:29Fred.
00:15:30Merci.
00:15:41Born in the USA,
00:15:50évidemment,
00:15:51c'est le boss,
00:15:52c'est Bruce Springsteen,
00:15:54Bruce Springsteen,
00:15:55le très grand Bruce Springsteen.
00:15:57Et on est très heureux
00:15:58d'accueillir,
00:15:59comme d'habitude,
00:16:00quand on le reçoit,
00:16:01Nicolas Mirkovic,
00:16:02bonjour.
00:16:03Bonjour André,
00:16:04bonne année.
00:16:05Bonne année à vous aussi.
00:16:06Alors,
00:16:07dans 15 jours,
00:16:08très exactement,
00:16:09le 20 janvier,
00:16:10donc,
00:16:11en principe,
00:16:12et malgré qu'un certain nombre disent
00:16:13non, non,
00:16:14il ne va pas être,
00:16:15non, non,
00:16:16il ne va pas arriver
00:16:17à être effectivement
00:16:18instauré
00:16:19ou institué,
00:16:20ça va être compliqué,
00:16:21mais justement,
00:16:22je voudrais faire
00:16:23un peu de,
00:16:24non pas de politique fiction,
00:16:25mais de politique prédiction
00:16:26avec vous,
00:16:27Nicolas Mirkovic.
00:16:28Je rappelle,
00:16:29votre livre remarquable
00:16:30sur l'Empire américain.
00:16:31Qu'est-ce que vous,
00:16:32comment vous voyez les choses
00:16:33un peu avec,
00:16:34avec ce monde
00:16:35en bouleversé
00:16:36et en détresse
00:16:37ce monde en bouleversé
00:16:38et en gésine
00:16:39en ce moment ?
00:16:40Alors,
00:16:41c'est ce qui est sûr
00:16:42et certain,
00:16:43c'est qu'on ne va pas
00:16:44s'ennuyer.
00:16:45Trump est arrivé
00:16:46vraiment comme un,
00:16:47un éléphant
00:16:48dans un magasin de porcelaine.
00:16:49De nouveau,
00:16:50on nous avait dit
00:16:51qu'il ne pouvait pas y arriver.
00:16:52Il y a eu la tentative d'attentat.
00:16:53On voit qu'il y a encore
00:16:54beaucoup de personnes
00:16:55dans les médias aux Etats-Unis,
00:16:56dans certains médias en tout cas,
00:16:57même au sein
00:16:58de l'ancien gouvernement
00:16:59de Biden
00:17:00qui n'accepte pas
00:17:01la victoire de Trump.
00:17:02Pourtant,
00:17:03il a un mandat clair.
00:17:04Il a le vote populaire,
00:17:05le Sénat,
00:17:06la Chambre des représentants,
00:17:07la présidence.
00:17:08Donc,
00:17:09il a presque le tapis rouge
00:17:10pour faire ce qu'il veut.
00:17:11Il va falloir
00:17:12qu'il aille très vite.
00:17:13Il va falloir
00:17:14qu'il aille très vite
00:17:15parce que
00:17:16il va rencontrer de nouveau
00:17:17les mêmes types de problèmes
00:17:18qu'il a rencontrés
00:17:19la première fois.
00:17:20Il va encore avoir
00:17:21des bâtons dans les roues
00:17:22par une partie de l'administration.
00:17:23Il va encore avoir
00:17:24la planche chavonnée
00:17:25par une partie des médias.
00:17:26Je pense quand même
00:17:27qu'il y a pas mal d'eau
00:17:28qui a coulé sous les ponts,
00:17:29que ça va être
00:17:30un peu plus facile pour lui
00:17:31mais ça ne va pas être
00:17:32une sinécure
00:17:33et de tous les problèmes
00:17:34qu'il va rencontrer,
00:17:35Trump l'a déjà dit,
00:17:36c'est the problem within.
00:17:37Son plus grand problème,
00:17:38ça va être des bâtons
00:17:39dans les roues
00:17:40qu'il va rencontrer
00:17:41de l'intérieur.
00:17:42Voilà,
00:17:43de l'intérieur.
00:17:44Des administrations
00:17:45qui ne veulent pas
00:17:46mettre en place
00:17:47les politiques
00:17:48qui ont été demandées
00:17:49par Trump
00:17:50et qui ont été demandées
00:17:51par le peuple américain.
00:17:52Il va falloir donc
00:17:53qu'il aille très vite
00:17:54pour montrer cette fois-ci
00:17:55qu'il n'est pas venu pour rigoler.
00:17:56Il s'est fait avoir
00:17:57la première fois
00:17:58lors de son premier mandat
00:17:59parce qu'il était mal entouré.
00:18:00Il n'avait pas l'expérience
00:18:01de tout cela,
00:18:02il n'avait pas pensé
00:18:03à l'époque
00:18:04que le président des États-Unis
00:18:05était l'homme le plus puissant
00:18:06du monde.
00:18:07Il s'est rendu compte
00:18:08que ce n'était pas si évident
00:18:09que ça.
00:18:10Là, cette fois-ci,
00:18:11il arrive avec une équipe
00:18:12de personnes fidèles
00:18:13et tous les commentateurs
00:18:14le reconnaissent.
00:18:15Il veut vraiment
00:18:16des personnes
00:18:17qui lui restent fidèles.
00:18:18Il a été trahi,
00:18:19il l'avait déjà dit
00:18:20lors de son premier mandat.
00:18:21Il avait pris des personnes
00:18:22comme John Bolton
00:18:23qui avait poignardé
00:18:24dans le dos,
00:18:25Jeff Sessions,
00:18:26des personnes
00:18:27qui étaient du parti
00:18:28mais qui n'étaient pas fidèles.
00:18:29Les gens de la justice,
00:18:31le département de justice également,
00:18:33à l'époque.
00:18:34Exactement.
00:18:35Il avait des personnes
00:18:36dans son propre camp,
00:18:37même dans son équipe,
00:18:38qui étaient en train
00:18:39de lui savonner la planche.
00:18:40Là, il a compris.
00:18:41C'est pour ça
00:18:42qu'il va arriver
00:18:43avec des personnes
00:18:44plus intègres,
00:18:45je ne sais pas si on peut dire ça,
00:18:46mais en tout cas plus proches de lui
00:18:47qui ne vont pas le trahir
00:18:48parce qu'il faut
00:18:49qu'il aille extrêmement vite.
00:18:50On voit dans son équipe,
00:18:51il a une équipe
00:18:52qui rassemble
00:18:53des personnes
00:18:54de sensibilité politique
00:18:55assez différentes
00:18:56entre une Tulsi Gabbard
00:18:57et une Huckabee.
00:18:58On n'a pas
00:18:59les mêmes types de personnes
00:19:00dans les personnes
00:19:01qu'il a nommées,
00:19:02mais je pense
00:19:03que ce sont des personnes
00:19:04qui vont faire…
00:19:05Enfin, il a leur confiance
00:19:06et il sait que s'il veut
00:19:07que sa politique fonctionne,
00:19:08il doit avoir des personnes
00:19:09qui ne vont pas flancher,
00:19:10qui ne vont pas être séduites
00:19:11par les sirènes des médias,
00:19:12qui ne vont pas balancer
00:19:13sur ce qu'il fait.
00:19:14Donc, il doit aller vite
00:19:15et il doit donner
00:19:16des résultats rapidement.
00:19:17C'est-à-dire
00:19:18qu'il doit montrer
00:19:19aux Américains
00:19:20que oui, en effet,
00:19:21il y a une partie
00:19:22de l'administration
00:19:23qui ne fait pas son travail,
00:19:24qui ne met pas en place
00:19:25les politiques
00:19:26et qui ne fait pas
00:19:27son travail,
00:19:28qui ne met pas en place
00:19:29les politiques
00:19:30que les Américains ont décidées.
00:19:31Il va falloir
00:19:32qu'il le montre très rapidement
00:19:33pour gagner en crédibilité
00:19:34et pour justement
00:19:35montrer aux médias,
00:19:36montrer, on va dire,
00:19:37les néoconservateurs
00:19:38ou les démocrates
00:19:39qu'il y a beaucoup de choses
00:19:40qui ne vont pas
00:19:41au sein même
00:19:42des États-Unis
00:19:43et je ne parle même pas
00:19:44de la politique étrangère
00:19:45qui est…
00:19:46Là, en effet,
00:19:47comme vous le disiez,
00:19:48on est dans…
00:19:49C'est une tectonique
00:19:50des plaques assez incroyable.
00:19:51Tout est en train de bouger
00:19:52et même Trump,
00:19:53ces derniers jours,
00:19:54qui commence à dire
00:19:55je voudrais récupérer le Panama,
00:19:56je voudrais récupérer
00:19:57le Groenland…
00:19:58Le Canada !
00:19:59Même le Canada !
00:20:00Le Canada !
00:20:01Il parle du gouverneur Trudeau
00:20:02qui va vraisemblablement
00:20:03donner sa démission
00:20:04cette semaine.
00:20:05Donc, on est dans
00:20:06une tectonique
00:20:07des plaques
00:20:08assez incroyable.
00:20:09Les cartes sont en train
00:20:10d'être redistribuées.
00:20:11Mon seul regret,
00:20:12c'est qu'en tant que Français,
00:20:13on regarde ça à distance
00:20:14vraiment comme les lapins
00:20:15au milieu de la route
00:20:16avant qu'ils reviennent
00:20:17de part d'une voiture
00:20:18qui fonce sur lui.
00:20:19Et vous vous rappelez,
00:20:20Nicolas Mirkovic,
00:20:21c'était amusant de voir
00:20:22quand Trump et Musk
00:20:23sont venus à l'initiative
00:20:25de l'inauguration
00:20:26de Notre-Dame-de-Paris
00:20:27à la résurrection
00:20:28et à la réouverture
00:20:29de Notre-Dame-de-Paris,
00:20:30il fallait voir
00:20:31les regards
00:20:32des politiques français
00:20:33sur Musk et Trump.
00:20:34C'était assez rigolo.
00:20:35Ah oui, oui,
00:20:36c'était incroyable.
00:20:37On voyait à quel point
00:20:38on était vraiment
00:20:39des pieds nickelés
00:20:40ou des petits joueurs
00:20:41par rapport à
00:20:42cette personne-là
00:20:43qui vont changer,
00:20:44qui vont profiter de la situation.
00:20:45Trump a un programme.
00:20:46Je pense qu'il sait
00:20:47ce qu'il veut.
00:20:48Il veut refaire
00:20:49des Etats-Unis
00:20:50une grande puissance,
00:20:51un grand pays.
00:20:52C'est son programme.
00:20:53Il s'est entouré de personnes
00:20:54qui ne sont pas
00:20:55des caricatures
00:20:56de fonctionnaires,
00:20:57des personnes
00:20:58qui vont juste arriver
00:20:59et prendre une place
00:21:00et ne pas faire trop de bruit.
00:21:01Il s'est entouré
00:21:02d'une personne comme Musk
00:21:03pour revoir,
00:21:04il a créé
00:21:05le département
00:21:06de l'efficacité
00:21:07du gouvernement.
00:21:08Réduire les dépenses
00:21:09de l'État,
00:21:10ça nous fait rêver à nous.
00:21:11Oui, c'est incroyable.
00:21:12C'est du bon sens
00:21:13et aucun autre président
00:21:14avant Trump
00:21:15avait osé
00:21:16s'attaquer comme ça
00:21:17au millefeuille administratif.
00:21:18C'est vrai.
00:21:19Le simple fait
00:21:20de le faire,
00:21:21c'est quand même
00:21:22quelque chose
00:21:23d'extrêmement courageux.
00:21:24Pour autant,
00:21:25il ne va pas faire
00:21:26des États-Unis
00:21:27un petit pays.
00:21:28Il veut que
00:21:29les États-Unis
00:21:30demeurent un grand pays
00:21:31parce que c'est dans l'intérêt
00:21:32des Américains
00:21:33et on peut comprendre
00:21:34cette position-là.
00:21:35Nous aussi,
00:21:36on aimerait un président
00:21:37qui défend
00:21:38les intérêts des États-Unis.
00:21:39Mais justement,
00:21:40Nicolas Birkovitch,
00:21:41est-ce que quand même
00:21:42on peut dire
00:21:43que Musk ne va pas ?
00:21:44On a parlé très longuement
00:21:45de ce qui s'est passé
00:21:46et que Musk a relancé
00:21:47avec la dimension
00:21:48Musk,
00:21:49ça veut dire mondiale.
00:21:50Ce qui s'est passé
00:21:51depuis 20 ans
00:21:52en Angleterre
00:21:53avec les terribles affaires
00:21:54de viol et de proxénétisme
00:21:55sur des très jeunes filles.
00:21:56Est-ce que surtout,
00:21:57il ne va pas,
00:21:58il va faire
00:21:59un grand entretien
00:22:00avec l'AFD allemand,
00:22:01le parti allemand
00:22:02qui est considéré
00:22:03comme d'extrême droite
00:22:04et plutôt boycotté
00:22:05en tout cas ici,
00:22:06en Europe.
00:22:07Et puis en plus,
00:22:08avec un certain nombre
00:22:09de gens,
00:22:10d'ailleurs il dit
00:22:11qu'il s'emmerde
00:22:12sans s'en aller.
00:22:13Est-ce qu'il n'empiète pas
00:22:14un tout petit peu
00:22:15sur le fait
00:22:16qu'il n'y a pas
00:22:17d'extrême droite
00:22:18et qu'il n'y a pas
00:22:19d'extrême droite
00:22:20sur le fait
00:22:21que le monde
00:22:22ne s'emmerde pas
00:22:23en Europe ?
00:22:24Est-ce qu'il n'empiète pas
00:22:25un tout petit peu
00:22:26sur le domaine
00:22:27réservé quand même,
00:22:28même en Amérique de Trump ?
00:22:29Alors c'est clair
00:22:30que Mosce est
00:22:31en roue libre.
00:22:32Là, il dit tout ce qu'il pense,
00:22:33il n'a plus aucun filtre.
00:22:34Je pense que s'il le fait,
00:22:35c'est parce qu'il voit
00:22:36que les partenaires historiques
00:22:37des Etats-Unis
00:22:38ne sont pas à la hauteur.
00:22:39Donc lui,
00:22:40il chamboule.
00:22:41Il se permet
00:22:42de dire quelque chose
00:22:43qu'un Trump,
00:22:44même un Trump
00:22:45n'oserait pas dire
00:22:46au niveau du grand public.
00:22:47Il veut de nouveaux partenaires
00:22:48c'est clairement le message de Musk, que ce soit l'Union européenne ou que ce soit l'Europe tout
00:22:51court, ils veulent des nouveaux contacts et ce n'est pas avec Stammer en Angleterre, ce n'est
00:22:56pas avec Scholz en Allemagne qu'ils vont y arriver. Donc je pense qu'il annonce des couleurs et c'est
00:23:01un peu le rôle qu'il a dans ce gouvernement. Il ne sera pas dans le gouvernement Musk,
00:23:05il est nommé par Trump sur une mission bien spécifique, mais il n'est pas dans le gouvernement.
00:23:11Il reste un homme libre et je pense qu'aujourd'hui, tant qu'il n'est pas dans le gouvernement,
00:23:15il a le droit de dire ce qu'il pense, qu'on soit d'accord ou pas d'accord. Mais il y a des choses
00:23:18que tweet Musk que je trouve absolument géniales et puis d'autres, je suis un petit peu, peut-être
00:23:23pas choqué, mais c'est un homme libre. Justement, quand vous parlez, effectivement, il peut dire,
00:23:28et d'ailleurs Trump peut le laisser dire puisque Trump ne peut pas dire ce qu'il dit, mais ce
00:23:33matin d'ailleurs, Maud Kofler vient me passer ce qu'a dit ce matin devant les ambassadeurs,
00:23:40Macron, Emmanuel Macron. Trump sait qu'il a en France un allié solide, un allié qui ne
00:23:46méestime pas. Si on décide d'être faible et défaiti, s'il y a peu de chances d'être respecté
00:23:51par les États-Unis, l'Amérique, du président Trump, voilà ce que dit Macron. Ça apporte
00:23:57la conséquence ou c'est juste un petit appel du pied ? Non, oui, Macron, c'est clair, il a compris
00:24:04qu'il était le patron maintenant. Donc, malheureusement aussi, Macron, comme de nombreux
00:24:09responsables politiques de l'Europe de l'Ouest, était plutôt dans le camp anti-Trump, pas juste
00:24:14pro-Ariste. Ils étaient quand même assez anti-Trump. Ils ont parlé du populisme, de tout ce que Trump
00:24:21était en train de faire avec son entourage, que ce n'était pas bien pour la démocratie. Donc,
00:24:24maintenant, évidemment, ils se font plus… ils font les canards, j'ai envie de dire, ils se font
00:24:30plus discrets parce que Trump, lui, il a une mémoire longue. Trump, il sait qui a dit quoi et
00:24:36il ne va pas parler… Alors, évidemment, c'est dans l'intérêt de Trump et de Macron d'avoir
00:24:39de bonnes relations. Non, mais sûr, c'est pas… Mais dans le rapport de force, ce rapport va
00:24:46clairement pencher en faveur de Trump parce que lui, il a déjoué les pronostics. Il est le patron
00:24:50maintenant et il arrive avec une équipe pour faire du bruit. Et là, malheureusement, nous n'avons
00:24:53pas été préparés à ça. On n'est pas prêts. Malheureusement, j'ai peur que la France continue
00:24:56d'être un peu vassalisée aux États-Unis et Trump ne va pas passer par la diplomatie. Il va dire
00:25:03très clairement ce qu'il veut, ce qu'on achète de lui. C'est clair. Et surtout, et surtout,
00:25:07Nicolas Mirkovic, si vous le savez, ce qui est intéressant, c'est ce qu'il a dit sur l'Europe.
00:25:11Il a dit s'il voulait être protégé, payé. Vous ne payez pas assez jusqu'ici. C'est la dernière
00:25:16question que je vais vous poser. Qu'est-ce que ça peut changer pour l'Europe en général et pour la
00:25:20France en particulier ? En général, par rapport au nouveau rapport de force et par rapport à ces
00:25:25plaques tectoniques qui bougent sans arrêt. Trump est un négociant. C'est un homme d'affaires. Il
00:25:31n'est pas arrivé comme ça, même s'il a peut-être une cuillère en argent dans la bouche quand il
00:25:35est né. C'est un négociant très riche. Il va négocier. Lui, il a une vision pour les États-Unis.
00:25:39Il va parler avec les grands responsables politiques de ce monde et il va voir ce qu'il
00:25:43peut gagner et qu'est-ce qu'il peut négocier qui vont aller dans le sens de cette grande vision.
00:25:46Il va le faire avec Xi Jinping en Chine. Il va le faire avec Modi en Inde. Il va le faire,
00:25:50évidemment, avec Poutine en Russie. Il va parler aussi à l'Union européenne. Il va parler à la
00:25:54France et il va voir. Il va négocier. J'en parlais de risque tout à l'heure. C'est vraiment
00:25:59ça. Moi, je donne ça. Toi, tu me donnes ça. Qu'est-ce qu'on peut avoir ? Comment est-ce qu'on
00:26:02peut trouver un type ? Un type d'entente où on deal. C'est l'art du deal, comme il disait.
00:26:06C'est l'art du deal. C'est exactement ça. Qu'est-ce que tu me donnes ? Qu'est-ce que tu veux ? Qu'est-ce
00:26:11qu'on peut faire ? Je pense qu'il est encore jusqu'à présent en faveur de la paix. Du coup,
00:26:16il préfère négocier. C'est le nouveau commerce. Du coup, comment est-ce qu'on peut plutôt faire
00:26:19des bonnes affaires ou faire des affaires ou se répartir des territoires ? Tu vends le pétrole
00:26:23là, je vends le pétrole là et puis on évite de se marcher sur les plateformes des uns des autres.
00:26:27Donc ça, ça va être intéressant. Qu'est-ce que la France peut donner ou réclamer ? Ça,
00:26:31c'est le sujet qu'on doit se poser. On doit toujours se poser la question quel est notre
00:26:34intérêt ? Malheureusement, Emmanuel Macron n'a pas grand-chose aujourd'hui à échanger avec
00:26:38Donald Trump. Qu'est-ce qu'il peut décemment proposer à Trump qui pourrait l'intéresser ?
00:26:43Et le problème, c'est qu'on risque de se retrouver dans une situation où Trump va dire « Moi,
00:26:47j'ai négocié avec Poutine, l'Ukraine s'est réglée. Vous, maintenant, l'OTAN, vous ne
00:26:51participez pas assez. » Il a dit, il y a peu de temps… Il faut que vous payiez. Il a dit.
00:26:55Jusqu'à 5% du PIB. Là, la norme de l'OTAN aujourd'hui, c'est 2% du PIB. Il a parlé,
00:27:01alors c'est sa façon aussi, je pense qu'il annonce le pire.
00:27:03Oui, pour négocier ensuite.
00:27:05Pour négocier, c'est sa tactique. Mais 5%, c'est gigantesque. Comment est-ce que la
00:27:10France pourrait donner, investir 5% de son PIB dans l'OTAN alors qu'on n'a pas d'argent pour
00:27:16les hôpitaux, pour les écoles, pour la sécurité, pour la justice, pour la police ? On risque de se
00:27:21retrouver dans cette situation un petit peu vassalisée où Trump va clairement nous donner
00:27:24des ordres. Et tant qu'on n'aura pas retrouvé, nous, un petit peu de souveraineté, comme l'avait
00:27:28fait à son époque De Gaulle, Macron va avoir du mal. Macron ou ses successeurs. De Gaulle était
00:27:33capable de dire aux Américains « Je ne veux plus de base militaire en France. Je ne vois pas Macron
00:27:39avoir ce genre de discours. » Ce serait bien qu'il l'ait, mais « Je ne le vois pas. » Donc,
00:27:43on risque de se retrouver dans une situation où on va encore se faire dicter notre rôle en Europe
00:27:49et dans le monde. Et ça, ce n'est pas forcément bon pour nous. Et surtout que l'Europe, enfin la
00:27:52fameuse Union européenne, est en ce moment en divorce. Je ne dis pas en divorce, mais enfin
00:27:56en querelle de ménage qui tourne effectivement à la friction. On le voit très, très bien. Merci
00:28:02Nicolas Birkovitch. Merci pour vos éclaircissements. Je n'aime pas la blanquette de veau, je n'aime pas
00:28:08la blanquette de veau. Sud Radio Bercov dans tous ses états. Eh bien, je suis dans tous mes états
00:28:15parce qu'on reparle, on reparle de la légalisation du cannabis. Eh oui, vieux sujet. Ça fait 50 ans
00:28:25qu'on en parle, au moins 50 ans. Eh bien, écoutez, il y a des visions fraîches, notamment celles de
00:28:33ce député. Écoutez. Sud Radio Bercov dans tous ses états. Les perles du jour.
00:28:40Eh oui, eh oui, c'était les années 70, Nino Ferrer. Opium à chiche, cannabis, Marie-Jeanne,
00:28:59évidemment. C'était l'appel du 18 juin. Même, on parlait de ça à l'époque. Eh bien, là, eh bien,
00:29:06autour, je crois, Maude, il y a quelqu'un qui vient d'en parler. Oui, il y a quelqu'un qui vient
00:29:11d'en parler. C'est Sébastien Delogu, le député de la France insoumise, qui veut légaliser le
00:29:15cannabis. Et ses justifications valent le détour, André. Alors, on va écouter tout de suite.
00:29:20Est-ce qu'il faut taxer les consommateurs ? Là, il y a une amende forfaitaire. On ne sait pas
00:29:25de combien elle est prévue. Mais est-ce qu'il faut aller aussi sur ce terrain-là ? Madame,
00:29:30franchement, c'est comme si une personne qui avait le cancer, on allait la taxer. C'est une des
00:29:36personnes qui sont malades. Voilà, ça, c'est pour la première justification de Sébastien Delogu.
00:29:42Oui, comparé effectivement, le fumeur de joint aux cancéreux est une image que je n'aurais pas
00:29:50osé. Mais après tout, écoutez, est-ce qu'il a choisi ? Effectivement, il n'a pas choisi. Je
00:29:56trouve ça un peu osé, quand même, de comparer le fumeur de joint aux cancéreux. Mais pourquoi
00:30:00pas ? Eh bien, il ne s'est pas arrêté là. Il ne s'est pas arrêté là. Puis vous pouvez même
00:30:04peut-être ajouter qu'il voudrait rendre possible que les dealers, en gros, reprennent la vente.
00:30:12Oui, il demande effectivement de confier la vente du cannabis aux dealers en cas de légalisation.
00:30:16C'est ça. Et Bruno Rotaillot a dénoncé des délires pro-drogue.
00:30:19Non, mais c'est assez amusant. Effectivement, il y a de l'expérience. Mais franchement,
00:30:25quel intérêt pour les dealers actuellement ? Les prix vont baisser si c'est la légalisation. Il
00:30:33le sait très bien Sébastien Delogu. Et puis enfin, prendre tous les dealers et en faire des
00:30:38buralistes, parce que c'est ça qu'il veut, transformer les dealers en buralistes. C'est
00:30:42une idée intéressante. Je veux dire que la France Insoumise, nous, s'étonnera toujours
00:30:46avec ces idées. Et voilà ce qu'il continue de dire Sébastien Delogu.
00:30:50Si on demande à la légalisation du cannabis et que l'acheminement du cannabis soit bien géré
00:30:55par l'État français, amène à ce qu'on peut se poser des questions sur les personnes qui ont
00:30:59été pénalisées auparavant et qu'on leur donne la possibilité justement de vendre et de régir cela.
00:31:06Ça évite en fait en quelque sorte de les renfermer et de les laisser peut-être aller
00:31:12devoir vendre une autre drogue. Et oui, vous savez que c'est la vieille histoire. C'est que
00:31:20le cannabis amène à l'héroïne et qui prendra du cannabis ira immanquablement vers l'héroïne. Ce
00:31:26qui n'est... Vous savez, ce sont des débats qu'on écoute depuis des dizaines d'années et qui n'ont
00:31:31pas été du tout concluants d'un sens ni de l'autre. Parce que ce n'est pas vrai que
00:31:36tous les fumeurs de cannabis, loin s'en fout et loin de là, passent à l'héroïne. En même temps,
00:31:41c'est vrai qu'aujourd'hui, un dealer effectivement, quand ils vont se fournir, on leur dira écoutez,
00:31:49on a mieux que le cannabis, vous allez voir, essaye ça ou ça ou ça. Question évidemment,
00:31:53essaye la piqûre et c'est une question de rentabilité. Et là, c'est la mort et on sait
00:31:58très très bien ce qui se passe. Ce qui est quand même étonnant dans cette histoire, c'est qu'on
00:32:02lance des choses comme ça. Moi, je veux bien, encore une fois, je vous dis, c'est une histoire
00:32:06qui existe, c'est un débat qui existe depuis 50 ans. Le vrai problème est ça, c'est quels accords
00:32:13on fait avec les nations, les pays qui fournissent le cannabis. Par exemple, tout le monde sait,
00:32:19c'est pas un secret d'État, que le Maroc est le plus grand producteur de cannabis d'Europe,
00:32:23sinon du monde. Bon, et ça passe à la France, etc. Il faut donc voir avec le Maroc comment ça
00:32:30s'organise et comment l'État, encore une fois, on veut mettre l'État là-dedans. Moi, je veux bien,
00:32:35mais franchement, l'enfer est pavé, cher Sébastien Delogue, de bonnes intentions. Ce n'est pas en
00:32:41faisant, en jouant avec ça, comme ça, en lançant des idées, mais c'est vrai, c'est vrai, à la
00:32:48décharge de Sébastien Delogue, c'est vrai que la légalisation du cannabis pose un problème. En tout
00:32:54cas, il mérite un vrai débat qui, jusqu'à présent, ne s'est pas tenu dans notre douce France.
00:32:59Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:33:03Quand on est con, on est con. Con, mais pas tant qu'on soit grand-père. Quand on est con, on est con.
00:33:13Non, non, non, on n'est pas toujours con, non. Regardez, par exemple, Émeric Caron, en mai 2022,
00:33:19sur France 5, dans l'émission « C'est à vous ». Il parlait, effectivement, des élections
00:33:26législatives, entre autres européennes, et voici ce que disait Émeric Caron à l'époque,
00:33:33donc il y a un peu plus de deux ans. « Le citoyen inculte et irresponsable n'aura
00:33:37plus voix au chapitre. » C'est une drôle de démocratie, ça, quand même. Qui décide,
00:33:41qui est assez cultivé et responsable pour avoir le droit de voter ?
00:33:45La société. Exactement comme notre société, aujourd'hui, décide qui peut être médecin,
00:33:50qui peut être avocat. C'est-à-dire que nous avons, nous-mêmes, créé des instances qui,
00:33:54avec des sages, avec les plus avisés des personnes de chacun de ces domaines,
00:33:58pour ensuite donner des diplômes aux uns et aux autres.
00:34:01Ah, il est parfait. Émeric Caron est parfait parce qu'on n'est jamais déçu par Émeric Caron.
00:34:06Donc, il vaudrait qu'on distribue des diplômes des lecteurs, c'est-à-dire qu'on aurait,
00:34:11effectivement, voire les dizaines de millions de Français, on les interroge. Qui les interroge,
00:34:16faudrait savoir. On leur dit « Ah, allez, t'es un test de connaissance et de culture,
00:34:22comme avec Miss France. Alors, on a vu, là, tu as ça et ça. Est-ce que tu mérites,
00:34:27effectivement, de voter ? » Ou pas. Formidable, quand même, je veux dire.
00:34:32Il compare les médecins et les avocats avec le droit de vote. Le droit de vote,
00:34:38que je sache, avait été institué au moment de la Révolution française,
00:34:41avec tout ce que ça comporte et avec, effectivement, le suffrage universel à la suite,
00:34:48suffrage donné aux femmes, etc., etc., etc. On considérait jusqu'à présent que c'étaient
00:34:53les conquêtes de la République. Eh bien, Émeric Caron, je ne sais pas si c'est l'écologie qui le
00:35:00porte, là, ou la protection des moustiques, dit « Non, non, non, il faut qu'on voie la société.
00:35:06On va décider, nous, qui mérite d'aller voter ou pas. » Mais il a un peu corrigé, d'ailleurs,
00:35:14sur ce radio, même, il a un peu corrigé le tir quelques temps après. Écoutez.
00:35:18« Cette proposition de permis de voter, en réalité, ça n'était jamais que le constat
00:35:25que ce permis de voter, il existe déjà. Vous savez. C'est la majorité. Il est aujourd'hui
00:35:34à l'œuvre. Simplement, il y a un seul critère qui le détermine, c'est l'âge. Ce que je disais,
00:35:39simplement, c'est que le critère était trop limitatif et qu'il faudrait, un jour, revoir
00:35:43ces critères. » Il dit n'importe quoi, là, Émeric Caron, parce qu'il ne dit pas du tout,
00:35:49du tout, ce pourquoi on l'avait accusé, à ce moment-là, pas du tout, absolument pas. Il dit
00:35:57« Ah, mais le permis de voter, c'est l'âge. Oui, alors quoi ? Il faudrait peut-être aller de 18
00:36:02ans à 16 ans. » Il dit non. Alors, on sent qu'il est très embêté parce qu'il a dit « Évidemment,
00:36:07ça a fait un tollé. » Il essaie de botter en touche. Enfin, c'est quand même intéressant. Tous
00:36:14ces braves gens, politiques ou autres, ils ne pourraient pas réfléchir un peu ? Ils ne pourraient
00:36:17pas réfléchir un peu avant de parler ? Ils ne pourraient pas réfléchir un peu avant de dire
00:36:21n'importe quoi, pour le prétexte de dire n'importe quoi ? C'est quand même assez fâcheux. Alors,
00:36:27Émeric Caron, reprenez-vous, occupez-vous de ce que vous savez faire, c'est-à-dire les moustiques
00:36:32et autres. Vous êtes très bons là-dessus. Pour le reste, franchement, lâchez-nous la grappe. Le droit
00:36:41de voter est un droit imprescriptible. Évidemment, on comprend que ça vous embête, mais c'est comme ça.
00:37:03Eh oui, eh oui, Jacques Dutronc, l'opportuniste. Mais non, mais non, ce n'est pas l'opportuniste.
00:37:09Daniel Cohn-Bendit ne peut pas être opportuniste. Lui, qui s'est élevé devant De Gaulle et un peu
00:37:16agenouillé devant Macron, on peut le dire. Ce n'est pas du tout, du tout la même chose, bien sûr. Il
00:37:23n'empêche qu'il était sur LCI il y a hier. Je crois que c'était dimanche, effectivement. Hier,
00:37:31c'est ça. Et voici ce qu'il a dit sur Mayotte.
00:37:36Je crois que la situation de Mayotte est exceptionnelle et qu'il ne faut pas
00:37:42discuter le problème du droit du sol et le problème
00:37:47idéologiquement. Il faut voir Mayotte. C'est pas la France.
00:37:52Je veux dire, c'est ça qu'il ne faut pas confondre. Si on discute des problèmes de Mayotte, je suis tout à fait d'accord que
00:38:00il faut freiner et rendre impossible cette immigration qui est là, vraiment,
00:38:08si vous voulez, un grand bouleversement, un grand remplacement de la population.
00:38:13C'est une vérité. C'est une vérité. Donc, moi, je ne suis pas aveugle et je dis oui, d'accord.
00:38:20Alors, franchement, alors là, les bras m'entombent. Les bras m'entombent qu'un Daniel Cohn-Bendit
00:38:28ose mettre main sur le territoire de Mayotte, en parenthèse.
00:38:31Mayotte n'est pas la France. Et ici, Daniel Cohn-Bendit, jusqu'à nouvel ordre, Mayotte, c'est la France.
00:38:37Excusez du peu, oui. Ah oui, mais alors,
00:38:40Daniel Cohn-Bendit
00:38:42parle de grand remplacement. Mais je croyais que ne parlait de grand remplacement que des hitlériens, que les néo-nazis,
00:38:49que les fascistes, que les ennemis de la République, etc.
00:38:54Et que vous pourfendiez de façon extrêmement
00:38:57régulière et forte. Ah non, le grand placement existe à Mayotte.
00:39:02Eh bien, écoutez, ce n'est qu'un début. Continuons le combat. Il y a un problème là, cher Daniel Cohn-Bendit. Enfin, à suivre tout cela.
00:39:11C'est André Bercoff et je vous souhaite une merveilleuse année 2025 sur Sud Radio.
00:39:17Sud Radio Bercoff, dans tous ses états.
00:39:21Le face-à-face.
00:39:25Le face-à-face,
00:39:27c'est maintenant, et on va parler de quoi, évidemment,
00:39:30des agriculteurs. Des agriculteurs,
00:39:34de leur division, mais de leur combat.
00:39:36On se rappelle, c'est quand même étonnant. Enfin, à chaque fois on le dit, mais à chaque fois, moi, je vais vous dire ce qui m'étonne,
00:39:41ce qui me... les bras m'en tombent, qu'au fond, la France qui a été pendant des siècles et des siècles
00:39:46le pays le plus agricole de l'Europe, le réservoir, le grenier à blé et tout le reste, eh bien, aujourd'hui, on se dit mais
00:39:55est-ce que, franchement,
00:39:58ça va continuer comme ça, où, effectivement, maintenant, il y a les poulets ukrainiens, il y a le mercosur, il y a la viande argentine,
00:40:04il y a, effectivement, on embête les agriculteurs avec toutes les normes, mais alors,
00:40:10en dehors, non, non, non, on va pouvoir recevoir de la nourriture,
00:40:13on va pouvoir recevoir des aliments, on va pouvoir recevoir des produits, où ils n'auront pas les mêmes... les mêmes...
00:40:20les mêmes taxes, ils n'auront pas les mêmes
00:40:24interdictions, ils n'auront pas les mêmes interdits, c'est-à-dire les deux poids et deux mesures deviennent dix poids et dix mesures.
00:40:32Alors, aujourd'hui, effectivement, des tracteurs ont afflué des quatre coins de la France pour se rendre à Paris.
00:40:38Qu'est-ce qui se passe exactement ?
00:40:40Bonjour, Véronique Leflocq.
00:40:44Bonjour, est-ce que vous êtes avec nous ? Bonjour, merci d'être avec nous. Je suis avec vous.
00:40:49Très bien, et je sais que vous êtes très occupée aujourd'hui.
00:40:54Je voudrais savoir un peu où on en est, à l'heure où on parle,
00:40:57effectivement, du moment, aujourd'hui, à l'heure où on parle, en ce moment.
00:41:04Vous m'entendez ou pas ?
00:41:07Oui.
00:41:08Je vous entends. Vous m'entendez ? Oui, très bien, très bien. Allez-y.
00:41:12Eh bien, écoutez, à l'heure où on se parle,
00:41:16de nombreux agriculteurs sont encore en train de converger vers Paris. Ils viennent
00:41:21de l'est de la France, du Doubs, de Lyon,
00:41:25de ces départements. Ils vont rejoindre les autres collègues
00:41:29et
00:41:31essayer d'atteindre
00:41:33la cible, d'aller à la rencontre de tous les parlementaires.
00:41:36Toujours est-il que nous avons fait ce que nous avions dit.
00:41:40Nous avions demandé un rendez-vous avec le Premier ministre. Il est seulement fixé la semaine prochaine.
00:41:47En attendant, je pense que la coordination rurale
00:41:51aura démontré une nouvelle fois quel est le seul syndicat à parler, à défendre les agriculteurs,
00:41:58à interpeller ce ministère. Et on pensait justement qu'il aurait répondu favorablement à notre demande,
00:42:06puisque la campagne électorale pour les élections chambres d'agriculture démarre demain.
00:42:11Donc, en fait, on a à faire un gouvernement qui cherche en permanence à gagner du temps.
00:42:16Oui. Alors, justement,
00:42:19quelques esprits chagrins et peut-être quelques mauvaises langues disent que tout cela, aujourd'hui,
00:42:26c'est en fonction, effectivement, des élections à la chambre d'agriculteurs et que la coordination rurale,
00:42:32qui fait déjà 31% des voix, veut aller plus loin et que c'est une question de concurrence.
00:42:39Mais par rapport à ce qui se passe aujourd'hui, Véronique Lefloch, et vous connaissez le problème beaucoup mieux que moi,
00:42:43est-ce que dans cette espèce de concurrence mondiale, avec cet accord Mercosur qui, en dépit des dénégations de nos gouvernants,
00:42:51va probablement, hélas, être signé, avec tout le reste que vous connaissez, est-ce qu'il est vraiment important
00:43:00de remporter les élections de chambres d'agriculture ? Je voudrais comprendre.
00:43:05Alors, bien sûr,
00:43:07il est quand même question de l'avenir de l'agriculture. Et s'il n'y a pas, là, un tournant
00:43:13de l'agriculture française, alors elle est droit dans le mur. Et là, nous sommes avec un modèle dont le bilan des
00:43:2130 dernières années est catastrophique. Rien que les dix dernières années, 100 000 exploitations en moins, un million de vaches en moins,
00:43:29des jeunes qui s'installent de moins en moins nombreux, qu'on peine à recruter. Et comment voulez-vous, avec
00:43:37le ressenti et le moral qu'ont les agriculteurs dans les campagnes, comment voulez-vous les attirer ?
00:43:44Donc, on oppose deux modèles. Celui de la FNSEA, celui qui serait le modèle dans lequel on pourrait
00:43:52continuer à s'inscrire, qui fera que, d'ici 2030, nous n'aurons plus en France que 150 000 exploitations.
00:44:00Un modèle basé sur des fermes industrielles,
00:44:02à vocation exportatrice,
00:44:05avec la finance au capital des exploitations, donc un asservissement total. Et le modèle de la coordination rurale,
00:44:12celui qui défend des fermes viables, vivables, transmissibles,
00:44:16celui qui cultive l'indépendance pour récolter la liberté, celui qui refuse la finance dans nos exploitations, celui qui refuse
00:44:24ces aides permanentes. On doit être, bien sûr, aidé, accompagné quand il s'agit d'aléas climatiques ou d'événements
00:44:32exceptionnels, comme l'ont été aidées toutes les entreprises françaises lors du Covid. Mais maintenant, on fait comment ? On nous a mis
00:44:41dans un couloir, un couloir de contention. Et là, les agriculteurs me comprennent.
00:44:46Quand vous êtes dans un couloir de contention, c'est parce que vous êtes proche du tri, on garde les bons et on évacue les moins bons.
00:44:55Donc, nous, à la coordination rurale, on veut stopper cette hémorragie, on veut stopper cet agricide, on veut que les politiques se réveillent
00:45:03qu'avec l'inondation de la France, à partir de produits qui ne correspondent pas à nos normes,
00:45:09on est en train de remplir les assiettes de nos consommateurs, qui deviennent des poubelles.
00:45:16Et justement, ce qui est étonnant, parce que ce procès-là que vous faites, qui a été fait depuis quelques temps, qui doit être fait,
00:45:23on a l'impression que ça ne bouge pas. Alors, en quoi ? Mais je voudrais vous demander, en quoi, par exemple,
00:45:29mettons que lors des élections,
00:45:32la coordination rurale
00:45:33remporte, et ceux qui sont avec vous, et dans les mêmes opinions que vous, et dans la même tendance que vous, justement, à sortir de la sélection,
00:45:42à supposer que vous remportiez, effectivement, la majorité. Qu'est-ce que, concrètement, ça peut changer ?
00:45:48Bien sûr que ça peut changer, et c'est là qu'il faut que tous les agriculteurs de France nous entendent, parce que si la coordination rurale
00:45:55devient majoritaire, alors on change de modèle, on n'est plus sur un modèle
00:46:00inscrit dans l'agriculture mondialisée. On se ressent sur une agriculture française et européenne, avec la préférence communautaire.
00:46:08On sort l'agriculture et on se bat pour l'exception agriculturelle, sortir l'agriculture des accords de l'OMC,
00:46:15ne plus faire en sorte que nous, nous importions des produits qui ne respectent pas nos normes,
00:46:21qui font que l'Europe se retrouve avec des excédents, ce qui fait que nos prix, ils baissent sur le territoire, et nos excédents,
00:46:28nous devons les exporter, et faire du dumping en Afrique et ailleurs, là où on ne permet même pas à ces agricultures de se
00:46:36développer.
00:46:37Et donc, justement, Véronique Lefloch, par rapport à ça, est-ce que vous avez le sentiment d'être écoutée ?
00:46:44Parce que je sais que vous avez reçu, vous avez refusé, il y a quelques jours,
00:46:49de rencontrer François Bayrou, parce qu'il avait demandé de vous rencontrer le 13 janvier, et vous avez estimé que c'était trop tard.
00:46:59Alors non, non, on a bien sûr accepté le rendez-vous, le rendez-vous, il est pris, ce que j'ai demandé à son directeur de cabinet,
00:47:06si c'était possible d'avoir une entrevue plus tôt, même rapide,
00:47:13ce samedi 4 janvier, ou dimanche matin, avant que nos agriculteurs
00:47:18ne prennent la route, c'était ça l'objectif.
00:47:22C'était de
00:47:24d'entendre de sa part la validation
00:47:26de nos engagements, de dire qu'il cautionnait et qu'il était en phase avec nous, comme peuvent le dire et savent le dire la
00:47:34plupart des députés.
00:47:35En fait, on est compris par tout le monde, mais en fait, on a du blabla, mais pas de résultat.
00:47:41Oui, c'est ça, c'est-à-dire qu'ils vous disent oui, oui, oui, oui, mais rien ne se passe.
00:47:44Est-ce que vous ne croyez pas, et la question est là, et elle est très importante, effectivement, que ce soit au niveau européen ou au niveau français,
00:47:52que le moteur, que la locomotive, que le bâchoir, que le pressoir
00:47:59de l'Europe mondialisée et la mondialisation est déjà partie, et que ça va être, alors je ne dis pas, il ne faut jamais désespérer,
00:48:07mais franchement, on a l'impression qu'à chaque fois, il y a un réveil, il y a effectivement une rencontre.
00:48:13Et moi, la question que je vais vous poser, parce qu'un auditeur nous a appelés et nous a dit,
00:48:18je voudrais avoir votre opinion, et dit, il ne me comprend pas, pourquoi les agriculteurs ne bloquent pas à Rungis pendant 4 jours,
00:48:25et à ce moment-là, les autres sont obligés de céder ?
00:48:29Eh bien, écoutez, à Rungis, nous y étions,
00:48:33oui, oui, alors Rungis, nous y étions, enfin, les collègues qui sont en train d'arriver sur Paris, en passant par Bobigny,
00:48:41ils y étaient le 6 décembre dernier.
00:48:45Ça s'est passé comme d'habitude avec la coordination rurale,
00:48:50juste des constats du contrôle de produits, mais quant à bloquer le marché de Rungis,
00:48:57nous avons tenté, mais vous voyez bien qu'il y a cette ferme volonté de protéger,
00:49:03on va dire, ce coffre-fort, le frigo de la France, celui qui alimente, après,
00:49:08les quatre coins de France, alors même qu'on n'a même plus le droit de savoir ce qu'il contient,
00:49:14où vont les bons produits, parce que, nous autres agriculteurs, tout ce qui sort de nos fermes est de qualité.
00:49:21Attendez Véronique, excusez-moi, vous avez dit quelque chose d'important, vous avez dit que le coffre-fort de la France, on ne sait pas aujourd'hui ce qu'il contient,
00:49:26enfin, en partie.
00:49:28Eh bien, écoutez, sinon, il serait ouvert, la moindre des choses, la première fois où nous sommes montés sur Paris pour aller à Rungis,
00:49:34tout aurait pu se passer dans la discussion, dans la visite de courtoisie, dans l'échange,
00:49:41s'il n'y a rien à cacher, eh bien, on ouvre les portes, on échange, et on dit à la vérité, aux agriculteurs, mais aussi à tous les Français.
00:49:49Oui, et malheureusement, ça n'a pas été le cas. Donc, aujourd'hui, pour vous,
00:49:55la suite des événements, c'est, bon, votre rencontre avec le Premier ministre, voir si les choses peuvent bouger ou pas,
00:50:01et, effectivement, vous vous battez, vous continuez à vous battre, et ce que vous avez dit sur le couloir de sélection,
00:50:09en fait, c'est ça, on a l'impression que pour certains, pour certains, eh bien, l'agriculture française, c'est quoi ? C'est pertes et profits,
00:50:16c'est magasins des accessoires, c'est les gros, vont continuer, bon, effectivement, on fera des bonnes multinationales avec eux, et puis les autres, tant pis pour eux.
00:50:24C'est un peu ça.
00:50:26Alors, c'est une des directions. Nous, ce n'est pas du tout celle que l'on souhaite, et nous, on souhaiterait, justement,
00:50:34pouvoir vivre de notre métier, mais aussi pouvoir créer de l'emploi,
00:50:38quand la coordination rurale défend la TVA sociale, qui a été abordée à un moment au niveau de nos politiques, au niveau de nos
00:50:46parlementaires, ça aussi, c'est un sujet pour alléger le coût du travail, pour rendre plus compétitive
00:50:51nos exploitations, pour embaucher davantage,
00:50:54et
00:50:56qu'est-ce qui est fait ? Rien. J'en parlais avec le directeur de cabinet, qui était député par le passé,
00:51:03à ce sujet, ils avaient commencé à le regarder. C'est une idée qui vient de la coordination rurale,
00:51:08qui serait avantageuse pour tous les agriculteurs, et pourtant,
00:51:12et pourtant, ça ne vient pas de la FNSEA, donc il est temps de mettre fin à cette cogestion pour
00:51:19redresser l'agriculture et
00:51:22justement avoir de nombreuses installations, des exploitations viables et vivables.
00:51:27Écoutez, on verra, on verra ce qui va se passer, comme dit l'autre, qui votera verra et qui vivra verra.
00:51:33Merci Véronique Leflocq, effectivement, c'est un combat difficile,
00:51:37mais je sais que c'est un combat que vous menez, enfin, on le sait tous,
00:51:40très très vigoureusement, on continuera d'en parler. Merci.
00:51:47Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
00:51:49Eh bien, toujours, toujours avec les agriculteurs, effectivement, ils sont là.
00:51:56Barrage de la gendarmerie, ils contournent le barrage, visant place à Orveau pour empêcher de rejoindre Paris.
00:52:02La FNSEA a appelé ses adhérents à ne pas se joindre à la coordination rurale,
00:52:07ce qu'a dénoncé hier un certain nombre de gens. Alors,
00:52:10Mercosur déjà signé, y a-t-il de l'espoir ? Alors, on sent, et c'est pour ça que,
00:52:15et aujourd'hui, eh bien, écoutez, je suis très heureux que Sébastien Béraud, que nous avions déjà reçu,
00:52:22ah oui, et d'abord, effectivement, Véronique Leflocq, bonjour, vous vouliez ajouter quelque chose, excusez-moi.
00:52:28Oui, juste quand même dire
00:52:31un petit mot sur la façon dont nous sommes traités.
00:52:35On vit une répression qui n'a jamais été vue ces trente dernières années, quand vous voyez face à vous des blindes et des hélicoptères,
00:52:42que nos
00:52:45représentants, avec leur bonnet,
00:52:47ne sont pas des OQTF, mais des OQTB,
00:52:51obligation de quitter leur textile et leur bonnet, sous peine d'amende de 135 euros,
00:52:57j'en reçois de partout. Nous sommes,
00:53:00franchement,
00:53:03traités
00:53:04de façon
00:53:06disproportionnée, comme nous le sommes d'un point de vue politique,
00:53:10tout est inversement proportionnel à la charge de travail que nous avons dans nos fermes,
00:53:16au bien-être, aux intérêts que nous livrons à la France.
00:53:21Franchement, c'est désolant de voir un traitement, et
00:53:25c'est vraiment ce comportement qui fait que certains sont à bout, mais on reste calme. Franchement,
00:53:32un mauvais traitement, alors que tous les agriculteurs qui regardent doivent comprendre qu'aujourd'hui, la coordination
00:53:39rurale est vraiment mobilisée, le seul syndicat qui est mobilisé contre le système qui existe actuellement, parce qu'il faut que ça change.
00:53:46Ok, merci, merci, écoutez, alors, justement, nous avons Sébastien Béraud, Stéphane Leveux et Nicolas Lefèvre
00:53:54qui sont là, qui sont avec nous, qui sont venus, qui sont venus au studio de Sud Radio, et on les accueille avec plaisir. Alors,
00:54:00Sébastien Béraud, on va en parler aujourd'hui. Alors, on voit les choses, on voit ce qui sont
00:54:05ce qui sont effectivement arrêtés, on voit les déploiements des gendarmes, on voit la FNSEA qui dit pas question,
00:54:12on voit la coordination rurale en disant rejoignez-nous.
00:54:15Vous, quel est votre votre sentiment, voyant tout cela ?
00:54:18Mais moi, je marche moins dans la main avec la coordination rurale, puisque j'ai fait un appel avec M.
00:54:22Pierre-Guillaume Marcadal sur les réseaux sociaux, donc c'est pour ça que j'étais là sur Paris hier, et c'est pour ça qu'on était coincés,
00:54:27bloqués, parce qu'on n'est pas de la FNSEA. En France, les seuls qui ont le droit de manifester,
00:54:33c'est la FNSEA, parce que M. Rousseau, qui c'est le grand copain à Macron, c'est le grand directeur PDG du groupe Avril,
00:54:41donc c'est une personne qui n'est pas là pour défendre les paysans, il est là pour défendre l'agroalimentaire.
00:54:46Je dirais même le cartel, il y a le cartel de la drogue, et puis il y a le cartel de l'agroalimentaire avec la FNSEA à la tête,
00:54:52c'est très très grave ce que je vous dis, parce que eux, ils ont le droit de bloquer,
00:54:56et en toute connivence avec l'État. Nous, on l'avait annoncé qu'on en montait, et bien vous voyez, ils nous ont bloqués, mais on est encore
00:55:02à croire qu'on est en état de guerre, parce qu'il y a plus de...
00:55:05– Comment vous avez senti ? On vous a vraiment empêché de bouger ?
00:55:08– Ah oui, on nous a empêché, même en voiture, on ne pouvait plus circuler, on nous bloquait sur la route,
00:55:14heureusement que j'étais avec un compagnon qui avait une carte de presse, avec sa carte de presse, on arrivait à passer.
00:55:18Après, il y avait des blindés, mais on se croirait, je ne sais pas, en guerre, alors qu'on demande juste de vivre,
00:55:26et plus de survivre, de vivre. Dans la vie, on a besoin d'un agriculteur pour manger tous les jours,
00:55:32et on a besoin d'un auteur une fois dans sa vie, mais l'agriculteur, c'est vital, mais ils ne veulent plus de nous,
00:55:39ils veulent que vous soyez nourri avec des importations massives, et ils veulent que nous, les paysans,
00:55:42vous fournissons de l'électricité pour faire charger votre voiture ou votre portable, mais ce n'est pas ça.
00:55:47L'agriculteur, il est fait pour travailler sa terre, pour vous nourrir, et c'est ce qu'on ne veut plus.
00:55:52On est dans les valeurs inversées, à tous les niveaux de la société.
00:55:55– Ça, c'est clair, que ça ne concerne pas que l'agriculteur. Vous êtes dans lequel ?
00:56:00– Moi, je fais du lait et de la viande en haute loire, donc c'est l'élevage,
00:56:03donc on est en plein, avec le maire Coursour, c'est nous l'élevage qu'on est le plus concerné,
00:56:08puisqu'ils veulent faire entrer beaucoup de viande bovine, beaucoup de viande de volaille,
00:56:13voilà, jusqu'à présent, les céréaliers, ils ont été à peu près épargnés,
00:56:16mais ils ne vont pas être épargnés bien longtemps, puisqu'il faut rentrer des céréales d'Ukraine
00:56:19à 120 euros la tonne, et quand les céréaliers, il faudrait qu'ils la vendent au moins à 250 euros,
00:56:23donc tout le monde va être impacté.
00:56:24– Ah oui, vous voulez dire qu'eux, ils doivent la vendre à 250 euros la tonne,
00:56:28et l'Ukraine la vend à 120 euros ?
00:56:29– Voilà, parce qu'en échange, on leur a fourni des armes et du pognon, on est d'accord.
00:56:33Mais ce qui est bizarre dans ce pays, c'est qu'on trouve des milliards pour l'Ukraine,
00:56:3615-20 milliards, on a trouvé des milliards pour les Jeux olympiques,
00:56:4015-20 milliards, on n'est plus à 5 milliards près pour ça,
00:56:42on a trouvé des milliards pour le Covid.
00:56:44– Au diable la varice.
00:56:45– Oui, on a trouvé des milliards pour le Covid, 600 milliards avec le quoi qu'il en coûte,
00:56:48et pour les paysans, on nous donne 200 millions pour 400 000 qu'on est,
00:56:52donc ça ne fait même pas 1 000 euros par exploitation,
00:56:54il faudrait arrêter de nous prendre pour des imbéciles.
00:56:57On ne demande pas à vivre d'aide, on demande à vivre de notre travail,
00:57:02et on ne peut plus vivre de notre travail,
00:57:03parce que par exemple chez moi en Haute-Loire, on fait de l'agneau.
00:57:07De l'agneau, il n'y a plus de moutonniers,
00:57:09parce qu'il y a des importations d'agneau de Nouvelle-Zélande défiant toute concurrence.
00:57:13Donc j'ai un copain qui est cuistot dans une maison de retraite,
00:57:15il m'a dit Sébastien, je ne peux pas prendre de l'agneau de Haute-Loire,
00:57:18je vais venir de l'agneau de Nouvelle-Zélande,
00:57:20parce que je suis obligé en tant que cuistot
00:57:22de nourrir les patients d'une maison de retraite à 3 euros.
00:57:26Pour 3 euros, il faut faire le repas du matin, du midi et du soir.
00:57:28Donc c'est avec des importations…
00:57:29– Ah oui, pour 3 euros, les 3 repas.
00:57:30– Ah oui, donc qu'est-ce qu'ils font ?
00:57:32Ils prennent de l'agneau de Nouvelle-Zélande,
00:57:34de la viande qui vient aux hormones d'Amérique.
00:57:36Nous, on nous dit beaucoup, les circuits courts, tout ça,
00:57:39mais c'est du baratin que sur le territoire,
00:57:42même les écoles, même les milieux hospitaliers,
00:57:45il y a des grandes cantines qui pourraient consommer nos produits.
00:57:48Mais non, parce que c'est trop cher.
00:57:50Imaginez, c'est trop cher.
00:57:51Notre nourriture est trop chère.
00:57:53Alors qu'on n'a qu'à mettre des taxes sur les importations,
00:57:55et mettre des taxes à 0%, il ne faudrait pas de TVA sur nos produits,
00:57:58pour diminuer cette différence.
00:58:01– Oui, la pression, oui.
00:58:02Mais est-ce que vous êtes, donc, vous, ce que vous dites,
00:58:05c'est un peu, on est dans une espèce de couloir,
00:58:08mais franchement, et je vous pose la question à vous,
00:58:11Nicolas Lefebvre ou Stéphane Leveu, ceux qui veulent répondre,
00:58:14et évidemment à vous, Sébastien Béraud,
00:58:16est-ce qu'au fond, je pose la question un peu brutalement,
00:58:20est-ce que la partie n'est pas jouée ?
00:58:21– Si, honnêtement, franchement, c'est la cinquième fois que je monte à Paris,
00:58:25parce que je veux toujours y croire,
00:58:26mais à mon avis, les carottes sont cuites.
00:58:29Si on ne passe pas à la vitesse supérieure,
00:58:32si le peuple ne se met pas avec nous,
00:58:33parce que là, on nous parle de souveraineté.
00:58:35– C'est quoi la vitesse supérieure ?
00:58:36– À un moment donné, les gendarmes,
00:58:38j'ai discuté avec plein de gendarmes, ils sont tous d'accord avec nous,
00:58:40ils nous disent qu'on a raison, mais ils nous bloquent.
00:58:42Donc il y a un problème,
00:58:44tant qu'on ne va pas avoir l'armée qui va venir avec nous,
00:58:46qui va déposer leur galon devant les gendarmes en disant,
00:58:49vous les laissez passer, et il faut qu'on…
00:58:52Voilà, il fallait les chercher, il fallait les chercher,
00:58:53il fallait chercher Macron, il faut leur dire non, ça ne peut plus durer.
00:58:57Nous, on demande à vous nourrir,
00:58:58les consommateurs veulent être nourris par des produits français,
00:59:02et on nous empêche, il y a bien un problème à quelque part.
00:59:04– Surtout que du matin au soir, on vous dit qualité 100% français,
00:59:07on ne dit que ça, dans toutes les pubs, dans tous les trucs, on vous dit…
00:59:11– Et on a rebaptisé le ministère de l'Agriculture,
00:59:13ministère de la Souveraineté Alimentaire,
00:59:15mais c'est la Souveraineté Alimentaire du Brésil
00:59:17ou la Souveraineté Alimentaire de la France ?
00:59:19Non, mais vous voyez bien qu'il marche sur la tête.
00:59:21Moi, ce qui m'énerve, c'est qu'on change de gouvernement,
00:59:23tous les 3 semaines, c'est des gens qui ne connaissent pas une vache d'un taureau,
00:59:26ils ne savent pas planter une patate,
00:59:27et ils voudraient nous apprendre à travailler,
00:59:30alors que ça devrait être le contraire.
00:59:31Vous voyez bien, on a mis de la gauche, on a mis de la droite,
00:59:34on a tout essayé, mais ça ne marchera jamais,
00:59:36parce que c'est tous des mondialistes, des européistes.
00:59:38Vous savez mon point de vue, pour moi, il faut sortir de l'Europe,
00:59:41il n'y a pas d'autre solution, on peut tourner en long, en large et en travers.
00:59:43– Je vous ai dit ça, il n'y a que Frexit.
00:59:45– Il n'y a que ça, il faut qu'on mette des barrières douanières à nos frontières,
00:59:48puisque nous, nos produits, on les envoie en Chine,
00:59:51parce qu'ils ont une valeur supérieure par rapport,
00:59:53les français peuvent plus les payer,
00:59:55et les français vont manger de la merde de l'étranger,
00:59:56et nous qu'on produit de la bonne viande de charolaises, de limousines, tout ça,
01:00:00on ne peut plus vous la faire consommer, parce qu'elle vous coûte trop cher.
01:00:04Il faut changer le système, il faut changer les règles du jeu.
01:00:06Là, le jeu est complètement faussé.
01:00:09– Oui, c'est fou, et en fait, vous ne voyez ni à gauche, ni à droite, ni ailleurs,
01:00:13des gens qui ont la volonté de dire bon, on va bouger ça.
01:00:16– Ça fait 40 ans que ça dure.
01:00:17M. Berkhoff, on est rentrés dans l'Europe en 1990, 12.
01:00:22Avant d'y rentrer, on était la première puissance agricole européenne en France,
01:00:25l'agriculture française, la deuxième mondiale,
01:00:27et on nourrissait nos français à 100% avec nos produits.
01:00:30Aujourd'hui, 70 à 80% de l'alimentation consommée en France est importée.
01:00:35Presque, quasiment… – 70 à 80% ?
01:00:37– Est importée.
01:00:38En viande d'agneau et de volaille, on arrive à 80% importé du Brésil et d'Ukraine.
01:00:44Mais c'est impressionnant, l'arboriculture, le maraîchage,
01:00:48tout ça, c'est importé d'Espagne, de Maroc.
01:00:50On a quasiment fait tomber des filières en France.
01:00:54Et on les remplace par quoi ? Par les biocarburants.
01:00:56Parce que l'Europe nous impose de mettre 30% de biocarburants dans les moteurs.
01:01:01Donc, qu'est-ce qu'on fait ? Eh bien, on nous fait faire du colza,
01:01:03on nous fait faire de la méthanisation.
01:01:04Donc, les céréales qu'on n'arrive pas à vendre pour faire du pain assez cher,
01:01:08eh bien, les gars vont les mettre dans les méthaniseurs pour faire du biogaz
01:01:11qui seront valorisés à 250 euros la tonne.
01:01:13Mais vous voyez bien qu'il y a de quoi se flinguer.
01:01:16Donc, pour faire du pain, vous faites venir du blé d'Ukraine.
01:01:20Et pour faire de l'électricité, pour remplacer le gaz russe,
01:01:23vous prenez vos céréales et vos biocarburants français pour remplacer.
01:01:26On va où ?
01:01:28L'histoire avec la Russie, il y aura vraiment beaucoup de choses à dire.
01:01:32On pourrait y rester jusqu'à demain.
01:01:33Oui, moi j'ai une vue un peu plus globale, parce qu'ici on parle franco-français.
01:01:37Mais bon, moi je viens de Belgique, mais on a des contacts avec l'Allemagne et la Hollande.
01:01:42Il faut savoir qu'en Belgique, il y a eu des manifestations d'agriculteurs il y a quelques mois
01:01:47où ils avaient bloqué les autoroutes, ils étaient montés sur les autoroutes.
01:01:49Ils avaient bloqué pendant plusieurs jours les autoroutes belges.
01:01:52Il faut savoir qu'en Hollande, c'est carrément la police qui a tiré à balles réelles sur les fermiers.
01:01:57À balles réelles ?
01:01:58À balles réelles, oui. On a des images où il y a des tracteurs qui ont reçu des balles.
01:02:02Mais tout ça, au nom de quoi et de qui ?
01:02:05Parce que quelque part, nous ce qu'on veut, le simple citoyen, il veut une alimentation de qualité.
01:02:10Bien sûr.
01:02:11Et pas trop cher, mais les circuits courts permettent ça.
01:02:13Et alors on vient nous rabâcher les oreilles avec l'écologie, avec le CO2 et compagnie.
01:02:18Et donc on va faire venir de la viande du Brésil, des cargos qui polluent dix fois plus que...
01:02:24Les métalliers polluent plus que 50 000 voitures, 500 000 voitures, il faut le savoir.
01:02:28Ça c'est déjà quelque chose.
01:02:30Par exemple, un bête exemple qu'on ne cite jamais, c'est l'associé Air Liquide
01:02:34qui capte les gaz dans l'atmosphère pour tout ce qui est soudure et compagnie.
01:02:38Mais ils captent aussi énormément de CO2.
01:02:40Et vous savez ce qu'ils font avec le CO2 ?
01:02:42Ils le livrent chez Coca-Cola pour faire les bulles.
01:02:44Donc les bulles du Coca-Cola, quand vous ouvrez une bouteille de Sprite ou quoi que ce soit,
01:02:50c'est le CO2 qui est dans l'atmosphère qu'on a capturé et dont l'État a payé une partie en prime pour capturer ce CO2.
01:02:58Et donc ça c'est des choses qu'on n'entend jamais.
01:03:00Et donc on est gouverné par cette finance.
01:03:02Et c'est ça qu'il faut mettre en place, c'est la finance, parce que la finance elle fait quoi ?
01:03:05Parce que Van der Leyen, Macron et compagnie, ce ne sont que des pentins.
01:03:08Pour moi ce n'est que des pentins de la finance.
01:03:10Et au-dessus d'eux, ils ont des cabinets de conseil, McKinsey et d'autres,
01:03:14qui disent à ces politiciens quand est-ce qu'ils doivent voter.
01:03:17Moi j'ai visité il n'y a pas longtemps le Parlement européen et on a demandé à la guide
01:03:22mais comment savent, avec toutes les lois qui sont votées tous les jours,
01:03:26comment les députés et autres doivent voter ?
01:03:31Et bien ils disent c'est comme dans le temps des Romains.
01:03:33Le pouce en haut ils doivent voter oui, le pouce en bas ils doivent voter non.
01:03:36C'est vraiment comme ça que ça se passe dans l'hémicycle à l'Europe.
01:03:38Alors moi je veux bien mais il faut arrêter de rigoler.
01:03:41Puis bon, je crois que la seule solution, les gilets jaunes ils l'avaient compris,
01:03:44c'était de rendre le pouvoir au peuple et de rendre la démocratie au peuple.
01:03:47Sauf que malheureusement, ça s'est arrêté très vite.
01:03:50Ça s'est arrêté très vite, la même répression que subissent aujourd'hui les agriculteurs.
01:03:54Et maintenant les agriculteurs, ils ont encore les nouvelles armes en plus,
01:03:57parce que maintenant ils sont arrivés avec les centaures,
01:03:59donc c'est des chars, entre le char et le camion, qui pèsent 14 tonnes,
01:04:03qui sont équipés de beaucoup de matériel militaire aussi.
01:04:06Ah oui, ça pour la technologie on a ce qu'il faut.
01:04:08Ah ça pour donner des sous aux forces de l'ordre.
01:04:10Mais je pense aussi que c'est justement aussi une décision du pouvoir,
01:04:15c'est de toujours mettre en lutte le peuple contre le pouvoir,
01:04:18pour toujours armer de plus en plus les forces de l'ordre,
01:04:22et réprimer de plus en plus.
01:04:24Donc on est en dictature, pour moi on est en dictature.
01:04:26Est-ce qu'il n'y a pas, alors vous savez le problème que vous posez Sébastien,
01:04:30justement, vous dites vous-même, vous rencontrez des gendarmes
01:04:34qui vous dites oui on est d'accord avec vous,
01:04:36sauf que comme ils sont en service commandé,
01:04:38ben oui on est d'accord avec vous, mais on va vous...
01:04:40À un moment donné il va falloir savoir si c'est des collabos ou des résistants les gendarmes.
01:04:44On est en 39 M.Berkhoff, il n'y avait pas beaucoup de résistants en 39,
01:04:48et à la fin tout le monde était résistant.
01:04:50Oui ça, les ouvriers de la 11e heure, on connaît.
01:04:52Donc les gendarmes il faudra qu'ils nourrissent leurs enfants.
01:04:54Et là, tout ce que je peux vous dire, c'est que si on continue comme on fait,
01:04:58on va aller vers une famine dans quelques années.
01:05:00Parce qu'on n'est pas à l'abri un jour,
01:05:02que ces importations massives de Brésil ou de n'importe où,
01:05:04elles ne viennent plus chez nous,
01:05:06pour un conflit militaire ou une crise vraiment sanitaire, on n'est pas à l'abri.
01:05:10Et on ne sera plus en capacité de vous nourrir,
01:05:12parce qu'on sera parti sur d'autres filières,
01:05:14telles que le biogaz, l'électricité.
01:05:16Moi, régulièrement, les paysans, on est contactés pour mettre des chandes,
01:05:20pas nos fauteuils photovoltaïques, des chandes éoliennes.
01:05:24Donc tout ça...
01:05:26On va vous acheter avec les éoliennes et les photovoltaïques.
01:05:28On résiste.
01:05:30Alors on sait que c'est une arnaque, ça ne marche plus.
01:05:32On essaie de résister, mais jusqu'à quand ?
01:05:35Parce que le nerf de la guerre, c'est le pognon.
01:05:37Et s'il n'y a pas de pognon, nos exploitations ne tournent plus.
01:05:40Donc il risque d'être saisi par des grosses structures
01:05:43qui vont emmener l'alimentation.
01:05:45On voit, il y a les Chinois, les Qatar, tout ça,
01:05:47ils laissent vie avec nos exploitations,
01:05:49ils veulent racheter notre capital social,
01:05:51parce que le nerf de la guerre, un jour ou l'autre, ça va être l'alimentation.
01:05:53Regardez ce qui s'est passé aux Etats-Unis,
01:05:55on en parle tout de suite après cette petite pause.
01:05:57C'est Jacques Pessy.
01:05:59Avant de vous rendre la parole,
01:06:01André Bercov, je rappelle à nos auditeurs
01:06:03que vous pouvez toujours appeler la radio 0 826 300 300
01:06:06pour réagir à cette émission.
01:06:08Voilà.
01:06:10Et à nos agriculteurs qui sont là avec nous,
01:06:13et justement, quelque part quand même,
01:06:15Sébastien Béraud,
01:06:17et Louis-Nicolas Lefebvre,
01:06:19et Stéphane Neveu,
01:06:21on parlait de quelque chose et on se dit,
01:06:23au fond,
01:06:25comment faire pour que les choses
01:06:27ne soient pas déjà écrites ?
01:06:29Parce qu'apparemment, vous avez vu ce qu'ils ont dit.
01:06:31Le Mercosur, ils ont dit, ouais,
01:06:33Macron dit, oui, moi je ne suis pas d'accord, etc.
01:06:35C'est pas du tout signé, etc.
01:06:37Il a dit d'ailleurs, ce matin,
01:06:39au sujet du Mercosur, je le dis le matin,
01:06:41la messe n'est pas dite, on continuera de défendre
01:06:43avec force la cohérence de nos engagements.
01:06:45C'est faux, ça.
01:06:47Moi, j'y suis allé au Brésil, il n'y a pas longtemps.
01:06:49La messe est dite depuis très très longtemps.
01:06:51Le Mercosur, ça fait 25 ans qu'on en parle.
01:06:53Ça fait 25 ans qu'on fait rentrer du soja au GMM du Brésil.
01:06:55Ça fait 25 ans qu'on fait rentrer de la viande aux hormones.
01:06:57Mais là, c'est juste pour
01:06:59que ce soit rentré en règle.
01:07:01C'est déjà signé.
01:07:03Rousseau, le président de la Fédération,
01:07:05il va acheter des terres au Brésil pour nous envoyer sa merde en France.
01:07:07Et il se dit représentant des paysans.
01:07:09Non mais, tout est signé.
01:07:11La seule solution pour casser ces accords d'hybréchange,
01:07:13c'est le Frexit.
01:07:15J'en ai discuté avec Philippe Murer,
01:07:17avec des économistes pointus là-dessus.
01:07:19Il n'y a pas d'autre solution.
01:07:21Il faudrait que tous les pays européens soient contre.
01:07:23Et on ne peut pas, on est trop nombreux.
01:07:25Maintenant, même l'Allemagne peut vendre leurs voitures au Brésil.
01:07:27Ils sont pour le Mercosur, ce qui est un scandale.
01:07:29Parce que les Chinois, ils ne vont jamais acheter des Mercedes.
01:07:31Ils sont prêts à tout pour vendre leurs voitures.
01:07:33Oui, mais les Brésiliens, j'y suis allé,
01:07:35s'ils peuvent acheter des voitures sud-coréennes aux Chinois,
01:07:37deux fois moins chères que les Mercedes,
01:07:39ils vont acheter.
01:07:41Moi, je veux soulever trois problèmes actuels
01:07:43et qui font justement qu'on ne s'est pas bougé.
01:07:45C'est la dette,
01:07:47qui est inévitable
01:07:49et qu'ils ont creusé.
01:07:513 300 milliards.
01:07:53Oui, et nous, on est à
01:07:55presque 600 milliards en Belgique,
01:07:57ce qui fait encore plus d'argent par tête de pipe.
01:07:59Vous êtes plus ou moins à 42 000 euros
01:08:01par personne en France.
01:08:03Nous, en Belgique, on est à 55 000 euros par personne.
01:08:05Je parle de zéro à 100 ans.
01:08:07Donc, pour le nouveau-né,
01:08:09il a déjà une dette chez nous de 55 000 euros.
01:08:11Le gros problème qu'on a,
01:08:13c'est en France comme en Belgique,
01:08:15même dans tous les pays, je pense, c'est qu'on n'a plus d'opposition.
01:08:17Une vraie opposition.
01:08:19Pas une opposition qui ne fait que crier dans les micros
01:08:21et qui lève les bras.
01:08:23Une vraie opposition qui propose des lois
01:08:25et qui fait que...
01:08:27Vous vous rendez compte qu'au Sénat,
01:08:29ils sont quasi tous avocats,
01:08:31ils ont tous des casseroles,
01:08:33et ils ne sont jamais attaqués en justice par leurs confrères d'opposition.
01:08:35Donc là, il y a quelque chose
01:08:37qui, pour moi,
01:08:39est bizarre,
01:08:41que ça ne se passe jamais.
01:08:43Et alors, le fait, c'est qu'on a
01:08:45des constitutions belges,
01:08:47constitution française, constitution européenne,
01:08:49et même eux ne la respectent pas.
01:08:51Et c'est en premier ce que le citoyen devrait faire.
01:08:53C'est déjà dire que tu ne respectes pas la Constitution.
01:08:55Et alors, l'immunité parlementaire,
01:08:57ça aussi, ça devrait être aboli.
01:08:59Vous, quand vous faites une faute,
01:09:01vous êtes mal garé, vous payez.
01:09:03Et quand vous faites autant de fautes qu'ils veulent,
01:09:05ils sont toujours là, ils ont des parachutes dorés,
01:09:07tout ça, il faudrait bannir pour arriver.
01:09:09Et alors, faire décider le citoyen,
01:09:11c'est ce que les Gilets jaunes voulaient.
01:09:13Ils voulaient faire que c'est le citoyen qui prenne en main,
01:09:15un peu comme le système suisse.
01:09:17Il n'est pas au point, le système suisse,
01:09:19puisque le système suisse, ils ne peuvent pas voter pour la finance.
01:09:21Ils peuvent voter sur toutes les règles, sauf sur la finance.
01:09:23Oui, on est en Suisse.
01:09:25Il ne faut pas rigoler, quand même.
01:09:27Je crois que nous avons...
01:09:29Oui, nous aurons des éditeurs,
01:09:31mais une chose, quand même,
01:09:33parce que ce que vous dites,
01:09:35ça revient à vouloir faire la révolution, quoi.
01:09:37En fait, soyons clairs.
01:09:39Comment vous dites vous-même
01:09:41que dans la structure actuelle,
01:09:43le Frexit, je sais,
01:09:45ou est-ce que ce n'est pas le Bruxit
01:09:47qu'il faudrait faire ?
01:09:49Moi, juste un mot.
01:09:51J'étais absolument frappé, vous me parliez de...
01:09:53Moi, j'étais frappé par ce qui s'est passé
01:09:55au Parlement européen,
01:09:57il y a quelques mois, pas longtemps.
01:09:59Pour moi, vraiment, ça dit tout.
01:10:01Et tout le reste, l'agriculture,
01:10:03tout ça, vient, non pas derrière,
01:10:05mais vient s'expliquer.
01:10:07Vous savez, il y a eu un amendement
01:10:09qui a été proposé de dire
01:10:11faire toute la lumière sur les contrats
01:10:13signés entre Ursula von der Leyen et Pfizer.
01:10:15En disant, il y a les contrats,
01:10:17on veut avoir, mais c'est la moindre des choses,
01:10:19et on a demandé au Parlement
01:10:21de voter pour demander
01:10:23la transparence absolue
01:10:25des contrats. Eh bien, les deux tiers
01:10:27du Parlement européen, donc nos représentants,
01:10:29ont voté contre la transparence.
01:10:31Voilà. Tout est dit.
01:10:33Je suis intervenu au Parlement
01:10:35européen pour
01:10:37demander une commission d'enquête
01:10:39sur les effets secondaires
01:10:41de l'injection, puisque maintenant,
01:10:43on a des turbocancers, les hôpitaux
01:10:45en Belgique, en tout cas, ont doublé leur
01:10:47service en cancérologie.
01:10:49Les croque-morts,
01:10:51ils n'ont jamais eu autant de travail que maintenant.
01:10:53Et ça s'est passé sous un
01:10:55silence radio, silence radar
01:10:57phénoménal. Et donc, j'aimerais bien qu'il y ait une commission
01:10:59d'enquête par État et
01:11:01l'Europe, mais ça, même en le demandant
01:11:03à l'Europe, ce n'est pas
01:11:05si simple. – Je crois que nous avons
01:11:07Philippe qui nous appelle.
01:11:09Philippe ?
01:11:11– Oui, allô ? – Oui,
01:11:13bonjour Philippe. Vous nous appelez de quand ?
01:11:15– Ah, oui.
01:11:17Bonne année, Sandré. – Bonne année à vous.
01:11:19Bonne année à vous. Allez, on est
01:11:21de retour et on ne va rien lâcher.
01:11:23Philippe ?
01:11:25– Oui, on ne lâche rien.
01:11:27Alors, j'ai juste balayé
01:11:29un petit brièvement.
01:11:31Oui, le groupe Avril,
01:11:33je confirme, c'est un groupe multinational
01:11:35qui défend principalement les céréaliers.
01:11:37Il y avait Didier Guillaume,
01:11:39c'est une multinationale, ils font des milliards
01:11:41de bénéfices, ou en tout cas
01:11:43de chiffres d'affaires. Ça ne concerne pas nos amis
01:11:45éleveurs, petits, moyens,
01:11:47voire
01:11:49un peu gros, mais pas plus.
01:11:51Alors, une chose
01:11:53est sûre, il faudra le prendre
01:11:55en compte. Je pense que
01:11:57vos invités parlaient de force de police,
01:11:59de contrainte.
01:12:01Il faut aussi
01:12:03parler du peuple français.
01:12:05Et en fait, je vais vous dire quelque chose
01:12:07d'assez simple. Souvenez-vous,
01:12:09parce que moi j'ai des dents, puisque je travaillais
01:12:11à l'époque dans l'agroalimentaire et je voyais des petits,
01:12:13des gros, des très grands,
01:12:15des trop gros, des exploitations.
01:12:17La crise de l'ESME,
01:12:19du prion,
01:12:21messieurs, mesdames, les français,
01:12:23écoutez-moi bien, toutes les
01:12:25matières premières ont donné,
01:12:27je vous rappelle, de la viande à manger aux vaches,
01:12:29et moi j'avais aussi un département
01:12:31en psychole, ont donné
01:12:33de la viande aux poissons,
01:12:35pour faire sûr. La crise du prion,
01:12:37qui est venue de l'Angleterre
01:12:39et de nos amis belges,
01:12:41nos amis, bien sûr, toujours,
01:12:43ça nous pend au nez, parce qu'on a
01:12:45aucune visibilité.
01:12:47Alors moi je dis à tous les français, stop,
01:12:49on a voulu éditer la viande
01:12:51ou les produits français,
01:12:53à savoir faire français
01:12:55viande bovine ou
01:12:57produits transformés en consécutoire,
01:12:59il faut s'en contenter, parce que
01:13:01ce qui nous pend au bout du nez,
01:13:03c'est peut-être aussi ce problème de prion.
01:13:05Et là, ça va pas être la rigolade.
01:13:07Merci, merci
01:13:09Philippe. On va reprendre tout cela
01:13:11après une petite pause, et on va
01:13:13continuer à parler de ce problème, parce que
01:13:15ce qui est absolument désespérant,
01:13:17c'est qu'on a l'impression que, voilà,
01:13:19des gens s'agitent, et c'est leur vie,
01:13:21c'est leur vie quotidienne, et c'est
01:13:23les gens qui nous nourrissent. Enfin, je veux dire,
01:13:25qui n'aime pas, franchement,
01:13:27qui n'aime pas la
01:13:29bonne nourriture française, les bons
01:13:31produits, et c'est pas
01:13:33possible qu'on soit aujourd'hui en se
01:13:35disant, oui, je vais
01:13:37manger du poulet aux hormones, c'était d'ailleurs,
01:13:39il y a 50 ans déjà, Jean Ferrat,
01:13:41il avait chanté le poulet aux hormones,
01:13:43c'est pas nouveau, quoi. Donc,
01:13:45on se retrouve juste après ça.
01:13:47Sud Radio, c'est votre opinion.
01:13:51Sud Radio, Bercov, dans tous
01:13:53ses états.
01:13:55Est-ce que nous avons
01:13:57Olivier ?
01:13:59Pas encore.
01:14:01Olivier ? Oui, bonjour.
01:14:03Bonjour, on nous appelait du Val-de-Mar, bonjour
01:14:05Olivier, bonne année. Bonne année,
01:14:07Bercov, c'est un bouton que je ne vous avais pas eu au téléphone.
01:14:09Ben voilà, vous voyez, tout se passe
01:14:11quand il faut. C'est moi qui ai insisté
01:14:13pour qu'on fasse un sujet sur l'Amérique du Sud.
01:14:15Oui, exact, exact, exact.
01:14:17Et j'aurais des choses à vous dire, ça vous allez
01:14:19décrocher de votre siège.
01:14:21Alors, parlons pour le moment
01:14:23d'agriculture, je pense que c'est pour ça aussi que vous vous appelez.
01:14:25Moi, je suis d'accord avec vos intervenants,
01:14:27il faut un Frexit, de la manière la plus
01:14:29radicale, et il faut des militaires
01:14:31au pouvoir. Alors, ça peut paraître choquant,
01:14:33ce que je veux dire. Ah, vous dites qu'il faut des militaires
01:14:35au pouvoir. Allez-y, allez-y,
01:14:37expliquez. En fait, je n'ai aucune confiance dans les
01:14:39politiques existantes, ce sont tous des
01:14:41vendus, tous des traîtres à la nation
01:14:43française, ils ont tous donné leur âme
01:14:45à l'ultramonialisme. Je ne suis pas
01:14:47contre le mondialisme, mais là, c'est vraiment, c'est
01:14:49l'aspect le plus
01:14:51dépravant possible, c'est-à-dire, on est prêt à
01:14:53trucider nos agriculteurs,
01:14:55notre agriculture française, pour
01:14:57une Europe qui est une chimère, et
01:14:59honnêtement, une souveraineté,
01:15:01c'est un pays qui contrôle à la fois ses frontières,
01:15:03qui frappe sa monnaie, mais qui aussi
01:15:05a sa propre agriculture.
01:15:07Du temps, je vais juste faire un historique,
01:15:09si ça peut vous intéresser, du temps
01:15:11d'Augusto Pinochet,
01:15:13alors, c'est mon avis à moi,
01:15:15ça ne conteste pas moi.
01:15:17Je ne sais pas si c'est le meilleur exemple, cher Olivier.
01:15:19Non, mais je ne sais pas
01:15:21si c'est le meilleur exemple à prendre.
01:15:23Moi, j'ai un avis, parce que
01:15:25j'ai ma même famille échilienne,
01:15:27et je vois de l'intérieur
01:15:29le pays, donc j'ai un avis
01:15:31différent. Ce que je veux dire, c'est que
01:15:33les Chiliens, actuellement, consomment leur
01:15:35propre produit, ils consomment très peu de produits
01:15:37de l'extérieur. Et en fait,
01:15:39ils ont une sorte d'autarcie
01:15:41pas totale, ils exportent,
01:15:43mais ils ont une agriculture...
01:15:45Ils sont dans le Mercosur,
01:15:47mais ils évitent de faire venir
01:15:49d'autres produits de l'extérieur.
01:15:51Comme le Suisse.
01:15:53Et dites-moi, ce n'est pas ce que fait Javier Milei en Argentine
01:15:55aujourd'hui ?
01:15:57Milei a plus
01:15:59l'option de faire
01:16:01marcher son agriculture pour l'exportation.
01:16:03Il faut vraiment qu'on prenne
01:16:05les 50 milliards de dettes, 45% de pauvres,
01:16:0715% d'indigents, et des gens qui
01:16:09vont dans les décharges publiques.
01:16:11En Argentine, il y a des vidéos
01:16:13mangées, ce qui vient des restaurants
01:16:15des quartiers de Buenos Aires.
01:16:17Ils ont tellement la dalle qu'ils sont prêts à avoir.
01:16:19Donc vous vous dites, Olivier,
01:16:21en France, il faut aujourd'hui retrouver
01:16:23l'autonomie, la souveraineté alimentaire,
01:16:25c'est ça ?
01:16:27Monétaire, c'est ça.
01:16:29Fermez le Parlement pendant un certain temps,
01:16:31ça nous coûte des milliers d'euros
01:16:33à entretenir des gens qui vous disent
01:16:35des balivernes à des agriculteurs,
01:16:37à des gens lambda, des petits gens,
01:16:39et qui ne veulent pas appuyer
01:16:41ce que le peuple vote, par exemple.
01:16:43On nous a entubés sur les élections législatives,
01:16:45on veut nous entuber sur les présidentielles,
01:16:47on a un fou à la tête de l'État
01:16:49qui est prêt à dire
01:16:51une chose et une autre qui va...
01:16:53Vous exagérez, vous exagérez.
01:16:55Il fait la promotion
01:16:57d'agriculture ukrainienne,
01:16:59il signe des accords et il dit aux agriculteurs français
01:17:01je vous ai compris, etc.
01:17:03Et dans le dos, il va faire
01:17:05des coups tordus,
01:17:07je suis désolé.
01:17:09Donc vous vous dites gouvernement,
01:17:11gouvernement d'autorité,
01:17:13et sortir effectivement de cela.
01:17:15Je voudrais savoir comment vous réagissez.
01:17:17Je suis tout à fait d'accord avec cet auditeur.
01:17:19D'ailleurs je connais un peu le Val-de-Marne,
01:17:21puisque j'ai été faire une manifestation,
01:17:23ces jeunes agriculteurs qui veulent construire une prison,
01:17:25où ils veulent lui prendre 80 hectares,
01:17:27donc je connais bien le Val-de-Marne.
01:17:29Vous devez connaître ?
01:17:31Un oiseau ?
01:17:33Un oiseau ?
01:17:35Moi je ne connais pas forcément l'audite,
01:17:37mais j'habite juste à côté du marché international d'Orangis.
01:17:39D'accord.
01:17:41On va voir ce qu'il va se passer là.
01:17:43Et le mine c'est mon voisin.
01:17:45Non mais de toute façon,
01:17:47il faut qu'on change les règles du jeu.
01:17:49Ce système ne marche plus, on en a les preuves sous les yeux.
01:17:51On n'a plus de paysans.
01:17:53Dans les campagnes, il y a des communes où il n'y a plus un paysan.
01:17:55On a démonté les grands sauf-causes et col-causes
01:17:57qui ne vont plus vous fournir de l'alimentation.
01:17:59Ils vont vous fournir de l'énergie
01:18:01ou de l'alimentation qui va partir ailleurs
01:18:03parce qu'il y aura des investisseurs étrangers
01:18:05qui vont mettre des fonds propres
01:18:07parce qu'il n'y a plus d'investisseurs
01:18:09qui croient en la France.
01:18:11Les investisseurs français partent au Canada,
01:18:13ils ne veulent plus mettre un pécoc dans la France
01:18:15parce qu'il y a trop de charges, ça coûte trop cher.
01:18:17Mais pour moi,
01:18:19on va droit vers une famine.
01:18:21Oui.
01:18:23Vous allez vite en besogne.
01:18:25Non.
01:18:27Parce qu'un jour, on n'a plus d'importation.
01:18:29Puisqu'on n'a plus d'agriculture, on fait quoi ?
01:18:31Il y aura l'importation.
01:18:33Tout le marché du mondial va se mettre en branle.
01:18:35Regardez ce qui s'est passé avec le Covid.
01:18:37C'était juste un petit frémis,
01:18:39mais ça aurait duré plus longtemps.
01:18:41Les agriculteurs, on les a trouvés.
01:18:43Pour aller acheter leurs viandes, leurs oeufs et leur lait.
01:18:45Parce qu'il n'y avait plus de bateau,
01:18:47il n'y avait plus d'avion qu'ils voulaient.
01:18:49La preuve en est qu'on avait retrouvé
01:18:51ce qui était connu comme Merlin Chanteur.
01:18:53Et si ça durait plus longtemps ?
01:18:55Et s'il y a une guerre, si il y a un conflit ?
01:18:57J'en sais rien, moi.
01:18:59Les Russes contre les Américains.
01:19:01Et qu'il n'y ait plus d'importation.
01:19:03Mais là, à Paris, je vous plains, 15 millions,
01:19:05il n'y aura pas assez de rats pour tout le monde,
01:19:07même s'il y a beaucoup de rats.
01:19:09Et je vous le dis comme je le pense.
01:19:11Nous, dans les campagnes...
01:19:13Paris dévoré par les rats.
01:19:15Les gars, on entre, on commence l'année
01:19:17avec optimisme.
01:19:19Non mais on rigole,
01:19:21mais en attendant, c'est grave la souveraineté alimentaire.
01:19:23Parce que là, on a trop concentré les gens.
01:19:2515 millions d'habitants,
01:19:27il n'y aura jamais assez d'alimentation autour
01:19:29puisqu'on leur pique les terres.
01:19:31Tandis que moi, chez moi, en Haute-Loire,
01:19:33on aura suffisamment assez.
01:19:35Je pense qu'on a fait l'exode rural,
01:19:37mais là, il faut faire dans l'autre sens.
01:19:39Il y a des jeunes qui vont s'installer
01:19:41quand même à la campagne.
01:19:43Ils y arrivent.
01:19:45Oui, oui, c'est vrai.
01:19:47La SAFER bloque tout.
01:19:49On a une SAFER,
01:19:51on a une FNESOA,
01:19:53tout est verrouillé.
01:19:55Si un jour, un jeune de Paris
01:19:57qui veut venir chez nous acheter des terres,
01:19:59c'est quasiment impossible.
01:20:01Pourtant, il aurait le pognon.
01:20:03Pourquoi ?
01:20:05Parce qu'il faut déjà être agriculteur.
01:20:07C'est la MAFIA dans la MAFIA.
01:20:09C'est le monde paysan.
01:20:11Il est géré par la FNESOA.
01:20:13Et tout est verrouillé.
01:20:15Comme on disait tout à l'heure, Bill Gates
01:20:17ou les fonds d'investissement, ce qu'ils ont fait en Ukraine,
01:20:19ça se passe en France. Il ne faut pas rêver.
01:20:21C'est toujours le gros qui mangera le petit.
01:20:23Et hier, sur le point de manifestation
01:20:25où on a été hier soir entouré par la gendarmerie,
01:20:27j'ai demandé un peu quelles étaient
01:20:29les revendications des agriculteurs.
01:20:31Une des revendications phares,
01:20:35c'était que les produits
01:20:37qui sont apportés en France
01:20:39aient les mêmes contrôles qu'eux.
01:20:41Ils me disent qu'ils ont 11 sociétés de contrôle
01:20:43qui arrivent indépendamment dans leurs fermes
01:20:45et qui sont toujours en société.
01:20:47Ça me paraît la moindre des choses.
01:20:49Parce que ce que vous dites, c'est que les produits qui arrivent en France
01:20:51ne sont pas contrôlés du tout.
01:20:53On le sait comment ils cultivent en Brésil.
01:20:55Ils font trois cultures par an.
01:20:57Les gens ont la même chambre.
01:20:59Parce qu'ils ont le climat, ils ont tout. Ils ont la bonne terre.
01:21:01Mais dans chaque culture, ils mettent 5 litres de glyphosate.
01:21:03Ils mettent des hormones de partout.
01:21:05Des hormones de croissance.
01:21:07Chez nous, ça fait longtemps qu'on n'utilise plus ça.
01:21:09Et tant mieux. On ne va pas faire marche arrière.
01:21:11On ne va pas aller vers un système
01:21:13productivisme comme ça.
01:21:15Et on sait que le Brésil, aujourd'hui,
01:21:17il nourrit 2 milliards d'habitants avec 60% de forêts amazoniennes.
01:21:19Il suffit juste qu'ils déforestent un peu plus
01:21:21et ils vont nourrir la moitié de la population.
01:21:23Mais cette nourriture,
01:21:25ce n'est pas la bonne nourriture.
01:21:27Et puis, comme on a dit tout à l'heure,
01:21:29il n'y a rien d'écologique de faire venir de la viande
01:21:31pendant 3 mois dans des sacs gazéifiés.
01:21:33On va où ? Ce n'est pas de la viande.
01:21:35– C'est clair. Olivier voulait ajouter quelque chose ?
01:21:37Je ne sais pas si Olivier est avec nous.
01:21:39– De cancer parmi les agriculteurs en Argentine.
01:21:41Parce que je fais la relation
01:21:43avec ce qui est balancé dans les champs en Argentine.
01:21:45Il n'y a pas de protection.
01:21:47Il y a eu des gens qui sont morts
01:21:49de ces produits
01:21:51à un taux énorme en Argentine.
01:21:53Ça, on n'en parle pas.
01:21:55Dans le sud de l'Argentine,
01:21:57là où il y a la partie de l'agriculture argentine.
01:21:59Et vous avez des gens
01:22:01qui ont crevé de ces produits
01:22:03et tout ce qu'on balance dans les champs
01:22:05pour tuer les parasites.
01:22:07– Oui, ça promet tout ça.
01:22:09Oui, on finit Sébastien.
01:22:11– En parlant d'Argentine,
01:22:13vous avez entendu il y a 2-3 mois,
01:22:15en France, le grand groupe Lactalis,
01:22:17la plus grosse coopérative laitière en France,
01:22:19ils laissent 300 producteurs de lait sur le carreau.
01:22:21Pourquoi ? Parce qu'ils sont implantés
01:22:23dans le monde entier et surtout en Argentine.
01:22:25Et en Argentine, comme il a dit le monsieur,
01:22:27ils veulent jouer la carte de l'exportation.
01:22:29Donc ils sont en train de monter
01:22:31des grosses exportations laitières là-bas
01:22:33où Lactalis est implanté.
01:22:35Et ils vont nous exporter chez nous,
01:22:37donc importer en France,
01:22:39pour les consommateurs,
01:22:41des produits quasiment pareils qu'en France
01:22:43mais avec pas les mêmes normes.
01:22:45Ça sera toujours les mêmes marques
01:22:47de consommation publicitaires
01:22:49mais avec pas les mêmes contraintes.
01:22:51– Sébastien et vous-même,
01:22:53vous allez voir Bayrou avec…
01:22:55– Bayrou ?
01:22:57Mais Bayrou, il a des chevaux,
01:22:59il paye sa cotisation à la FNSA,
01:23:01qu'est-ce qu'on va discuter avec un train ?
01:23:03– Lorsque vous êtes auditeur, c'est acheter local.
01:23:05Faites attention à tout ce que vous achetez et achetez local.
01:23:07C'est la meilleure résistance que vous pouvez faire.
01:23:09– Et bien ce sera le mot de la fin FIM.
01:23:11– Merci.

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