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NewsTranscription
00:00:00...
00:00:02-"Sud Radio", Bercov, dans tous ses Etats.
00:00:05...
00:00:06Nous sommes en guerre.
00:00:07Le gouvernement passe en force sur tous les sujets.
00:00:09C'est bien dommage.
00:00:11Aucun pays ne peut vivre sans budget.
00:00:13L'heure pour François Bayrou d'engager 2 fois,
00:00:16coup sur coup, la responsabilité de son gouvernement.
00:00:18J'ai l'honneur, en vertu de l'article 49
00:00:21alinéa 3 de la Constitution...
00:00:23Je vous déclare mari et femme.
00:00:25Non, excusez-moi.
00:00:27En vertu des pouvoirs qui me sont conférés...
00:00:29Je suis contre le fait que la France soit le seul pays
00:00:32où le gouvernement puisse passer en force.
00:00:34C'est ainsi que François Bayrou a justifié l'emploi
00:00:37à 2 reprises de l'article 49 3.
00:00:39Je n'accepte pas que vous riez.
00:00:40Nous sommes en guerre.
00:00:42...
00:00:43Eh oui, eh oui, merci, cher président bien-aimé,
00:00:46de nous rappeler que nous sommes en guerre.
00:00:49...
00:00:50Et aujourd'hui, qu'est-ce que nous attendons ?
00:00:52Sois sage, oh, ma douleur, et tiens-toi plus tranquille.
00:00:56Tu demandais le budget ?
00:00:58Il descend, le voici.
00:01:00Oui, nous aurons abemus papam,
00:01:03non abemus budgetam pour 2025.
00:01:07On va en parler tout de suite avec Marc Twaty.
00:01:10Et puis, nous allons parler un peu de tout, pas seulement de cela.
00:01:14Évidemment, des problèmes des autres entrepreneurs,
00:01:16des problèmes de ce budget.
00:01:18Nous allons aussi parler de quelque chose qui est terrible, évidemment.
00:01:24Le viol, le magazine L'Incorrect a consacré un numéro spécial,
00:01:28une livraison spéciale sur ce crime,
00:01:31ce crime qui n'est vraiment, qui ne reste pas assez puni,
00:01:37il faut le dire.
00:01:38On va en parler avec Arthur de Wadrigan et Claire Gironimi.
00:01:41Et puis, après les perles, les huées, les bravos,
00:01:44on va recevoir un combattant des pilleurs d'Etat.
00:01:48Eh oui, les pilleurs d'Etat, les pilleurs d'Etat.
00:01:50Et non pas les pilleurs d'Etat, mais enfin, c'est pas très loin.
00:01:53Encore et encore, comment, comment, dans 12 francs,
00:01:56ce pays le plus honnête, le plus clair, le plus démocratique du monde,
00:01:59il y a des gens qui profitent de leur statut
00:02:02pour avoir des avantages ?
00:02:03Il ne se peut.
00:02:05Oui, il se peut. On en parle tout de suite.
00:02:07Les Français parlent au français.
00:02:11Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:02:13Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:02:16Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:02:19Donc, il va naître le divin budget
00:02:22lorsque l'enfant parait,
00:02:23le cercle de famille applaudit à grand cri.
00:02:25Allons-nous applaudir Bayrou ?
00:02:27Puisque c'est aujourd'hui que le vote va se faire.
00:02:30Aujourd'hui, qu'il va présenter le budget 2025.
00:02:34Comment se présentent la mère et l'enfant ?
00:02:37On va en parler tout de suite.
00:02:40Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:02:43Le fait du jour.
00:02:44Les impôts, ne parlez plus des impôts
00:02:47Moi, j'en ai marre des impôts
00:02:49Ça rend dingo, les impôts
00:02:51Regarde les impôts
00:02:53Oui, ça rend dingo, les impôts.
00:02:56Mais qu'est-ce que vous voulez ?
00:02:57Il faut bien que l'État prospère
00:03:00puisqu'il peut nous donner des services régaliens magnifiques
00:03:03de santé, d'éducation et autres
00:03:05qui font de la France le premier pays au monde
00:03:08du point de vue des services publics.
00:03:10Pardon. Oui, d'accord.
00:03:11Bon, écoutez, on parle d'autre chose.
00:03:14Voilà. Donc, le projet de loi de finances pour 2025
00:03:17reprend le compromis trouvé vendredi
00:03:19par les sept sénateurs et les sept députés
00:03:21réunis en commission mixte paritaire.
00:03:23Taxation temporaire des hauts revenus,
00:03:25baisse des crédits de l'aide médicale d'État à l'AME,
00:03:27maintien de 4 000 postes d'enseignants.
00:03:30Donc, on fait le point, et on fait le point avec Marc Twaty,
00:03:33qu'on est toujours...
00:03:34Bonjour, Marc. On est toujours heureux de vous recevoir.
00:03:36Ça me fait plaisir d'être avec vous.
00:03:37Alors, conseiller économique de la plateforme ETORO
00:03:41et votre chaîne YouTube qui a plus de 200 000,
00:03:44presque 250 000 abonnés, Marc Twaty TV.
00:03:47Alors, Marc, vous avez regardé un peu
00:03:49les tenants et aboutissants de ce budget 2025.
00:03:53Alors, est-ce qu'on va aller...
00:03:55Parce que ça fait toujours...
00:03:56Vous arrivez et en bonne cassandre,
00:03:58vous dites que c'est plus possible,
00:03:59les dettes, les déséquilibres de l'État, etc.
00:04:02Ne parlons pas de ça, mais quand même,
00:04:03est-ce qu'on va réduire ce fameux déséquilibre
00:04:06et sa fameuse dette avec ce budget ?
00:04:08Est-ce que ce budget prend le taureau par les cornes ?
00:04:10Bien malheureusement, non.
00:04:12C'est-à-dire qu'il faut être très clair,
00:04:13c'est un budget qui est tout simplement catastrophique.
00:04:14Je donne juste un chiffre.
00:04:16Oui, on vous dit que c'est un budget de rigueur.
00:04:18Oh là là, on réduit la dépense publique.
00:04:20On fait des économies ici ou là.
00:04:21Mais regardez les chiffres de la Cour des comptes,
00:04:24donc officielle, la dépense publique,
00:04:27selon ce budget 2025, tenez-vous bien, André,
00:04:29elle augmente.
00:04:30Elle augmente de 41 milliards d'euros.
00:04:33Donc quand on vous dit que ça baisse,
00:04:35c'est un mensonge éhonté.
00:04:36Elle augmente, ce qui veut dire qu'on va avoir au total
00:04:391 700 milliards d'euros de dépenses publiques en France.
00:04:43À la fin 2025, vous voulez dire.
00:04:45Dans l'année 2025, c'est tout.
00:04:48Si tout va bien, parce qu'évidemment,
00:04:50le gouvernement annonce une croissance de 0,9 %,
00:04:55il a déjà révisé un petit peu à la baisse,
00:04:57et comme par miracle, il nous dit,
00:04:59malgré cela, le déficit public va quand même baisser
00:05:01à 5,4 % du PIB.
00:05:03Et là, je vous le dis, c'est du Bruno Le Maire,
00:05:05mais en plus fort.
00:05:06C'est-à-dire qu'effectivement, si vous vous souvenez,
00:05:08ici même, je pense qu'en Bruno Le Maire
00:05:09annonçait également 5 % de déficit,
00:05:11je l'avais dit, non, on va faire au moins 6 %.
00:05:13Effectivement, on avait même plus de 6 % en 2024.
00:05:15Ça sera pareil en 2025.
00:05:17J'ai fait mes calculs très simples.
00:05:19Je ne suis pas un devin,
00:05:20j'essaie juste de faire des petits calculs.
00:05:21On aurait une croissance de 0,5 à 0,9 %
00:05:24dans le meilleur des cas.
00:05:25Je vous ai dit, les dépenses qui continuent d'augmenter,
00:05:27les impôts qui vont un petit peu augmenter,
00:05:29mais surtout, en augmentant, ça va casser l'activité économique.
00:05:31Donc, on va réduire la cette fiscale.
00:05:33Donc, on va fonctionner plus, mais sur un gâteau plus petit.
00:05:35Donc, à la fin, il y aura moindre cette fiscale.
00:05:37Donc, très clairement, en étant optimiste, André,
00:05:39nous allons avoir un déficit public d'au moins 6 % du PIB cette année.
00:05:43Et ce qui est dramatique, c'est que nous sommes déjà,
00:05:46d'ores et déjà en 2024, le numéro 1 de la zone euro.
00:05:49Il n'y a pas un pays dans la zone euro
00:05:51qui fait un déficit public supérieur à nous.
00:05:54Je ne parle même pas des dépenses.
00:05:55On est le numéro 1 du monde dans les dépenses.
00:05:57Mais sur le déficit public,
00:05:58et donc, c'est là, on est la risée du monde, si vous voulez.
00:06:00Regardez, même l'Italie,
00:06:01qui ont jeté aux orties encore quelques mois,
00:06:03l'Italie a réduit son déficit, on est à 3,5 % du PIB.
00:06:06Et cette année, en 2025,
00:06:08ils ont voté une baisse de 30 milliards d'euros des impôts.
00:06:12Vous voyez, tous les pays du monde sont en train de baisser les impôts,
00:06:16sauf nous. On continue de les augmenter.
00:06:18On va pressuriser les Français.
00:06:20Malheureusement, on va aller tout simplement...
00:06:22On va casser ce peu d'activité que nous avons.
00:06:25On a eu les chiffres la semaine dernière du PIB.
00:06:27Le PIB a baissé au quatrième trimestre.
00:06:29Ça va continuer au premier trimestre 2025.
00:06:31Donc, nous sommes dans une récession.
00:06:32Et nous, on continue d'augmenter les impôts.
00:06:34C'est tout simplement dramatique.
00:06:35– Mais alors, je ne comprends pas.
00:06:36Alors, ils disent, regardez,
00:06:37« Efforts budgétaires demandés aux collectivités locales
00:06:40qui a été maintenu à 2,2 milliards d'euros.
00:06:42Les coupes dans des budgets de plusieurs ministères
00:06:45qui vont se chiffrer à plusieurs centaines de millions d'euros à chaque mois.
00:06:48Alors, le budget des sports, il a été sanctuarisé, lui.
00:06:53Alors, effectivement, d'ailleurs, c'est intéressant.
00:06:56Alors, il y a aussi la contribution exceptionnelle
00:06:59sur les bénéfices des grandes entreprises.
00:07:01Alors, je voudrais qu'on parle de ça.
00:07:03Ces contributions exceptionnelles, ces réductions, tout ça, c'est rien.
00:07:06– Non, encore une fois, les réductions, c'est par rapport à ce qui a été prévu.
00:07:09C'est-à-dire, on avait prévu d'augmenter de x %.
00:07:11En fait, finalement, on va augmenter de x moins 0,3 %.
00:07:15Donc, ça va quand même augmenter, mais moins que ce qui a été prévu, c'est ça.
00:07:19Et quand, effectivement, on contribution à l'augmentation des impôts,
00:07:21encore une fois, c'est le B.A.B. de l'économie.
00:07:23Vous croyez que tous ces grands groupes vont se laisser faire ?
00:07:26Ça, c'est très dangereux.
00:07:27Parce qu'évidemment, mais pas que les grands groupes.
00:07:28Parce que, encore une fois, tout le monde va payer plus d'impôts.
00:07:31On dit, oui, c'est les grands groupes, mais qui va payer à la fin de la facture ?
00:07:33Ce sont évidemment les PME.
00:07:34On dit, c'est les plus riches qui vont payer.
00:07:36Mais non, c'est tous les Français.
00:07:37– Ça va se répercuter, oui, bien sûr.
00:07:38– Exactement, c'est ça, le drame.
00:07:39Et donc, moi, ce qui m'inquiète, c'est que tous les projets d'investissement,
00:07:42aujourd'hui, je me balade beaucoup en France, comme d'habitude,
00:07:44comme vous le savez, après mes conférences,
00:07:46je vois ce que me disent les chefs d'entreprise.
00:07:47On arrête nos activités, toutes les carnets de commandes ont été gelés, etc.
00:07:52Donc, nous avons un gouvernement qui est hors sol.
00:07:56Disons le mot, il y a quelques jours, le ministre de l'économie a quand même dit
00:08:00qu'en France, il fallait baisser la rentabilité des entreprises.
00:08:03– Oui, c'est intéressant.
00:08:05– Nous avons des sommets historiques de défaillance d'entreprises,
00:08:08chiffre de la Banque de France, on a quasiment 70 000 défaillances d'entreprises,
00:08:11même les grandes entreprises sont concernées par les défaillances d'entreprises,
00:08:14donc ça veut dire des faillites, tout simplement.
00:08:15Et on nous dit, non, il y a trop de rentabilité, il faut encore la baisser.
00:08:19Encore une fois, on ne parle pas des grands groupes,
00:08:20puisque pour les grands groupes, 80% de leurs profits sont faits à l'étranger.
00:08:23Moi, je vous parle des PME, des TPE françaises, c'est elles qui sont en danger,
00:08:27parce que quand un grand groupe n'investit plus en France,
00:08:30tous les fournisseurs, notamment les PME, les entreprises,
00:08:35évidemment, n'ont plus d'activité.
00:08:36Et donc ensuite, s'il y a des faillites d'entreprises, qu'est-ce qui se passe ?
00:08:39Il y a du chômage, regardez le chômage,
00:08:41là aussi les chiffres viennent de sortir il y a quelques jours,
00:08:43pour toute l'Union Européenne.
00:08:45En France, le taux de chômage a augmenté à 7,8% au mois de décembre,
00:08:50alors qu'on est à 6,3% en moyenne dans la zone euro.
00:08:53On est numéro 5 de toute l'Union Européenne en termes de taux de chômage.
00:08:57Et encore, c'est le taux de chômage de catégorie A.
00:08:59Si on prend tous les chômeurs, on est à 16,5%.
00:09:03Taux de chômage des jeunes, regardez, les moins de 25 ans, on est à 20,4%.
00:09:07On n'arrête pas effectivement de nous dire, oui, on fait des aides, etc.
00:09:11Ici ou là, taux de chômage des moins de 25 ans, donc 20,4%,
00:09:14l'un des plus élevés de l'Union Européenne.
00:09:17Ce n'est pas sérieux.
00:09:18Et malgré cela, on nous dit, non, mais tout va bien.
00:09:20Ah, le budget est passé, donc ça y est, la France est sauvée.
00:09:22C'est maintenant qu'elle va avoir lieu la sanction.
00:09:24Alors justement, regardez, parmi les innovations,
00:09:30ou en tout cas les adoptions d'un budget de 2025,
00:09:33il y a la hausse des frais de notaire, je le donne dans le décembre,
00:09:36le triplement de la taxe des billets d'avion, vous avez vu ça,
00:09:39le malus pour les autothermiques, encore une fois, malus alourdi,
00:09:43TVA chaudière qui passe de 5,5% à 10%,
00:09:46taxes sur les transactions financières,
00:09:49et les grandes entreprises, donc le taux passe de 25 à 37%.
00:09:53Et avec tout ça, on n'y arrive pas.
00:09:54Non, parce qu'encore une fois, ce que j'évoquais tout à l'heure,
00:09:56c'est que tout ça, ça va casser l'activité économique.
00:09:58Donc, vous savez, ce qu'on n'a pas en première année d'économie,
00:10:00j'ai été prof à la fac pendant pas mal d'années,
00:10:03c'est vrai qu'on dit aux étudiants, vous savez, si vous augmentez les impôts,
00:10:05surtout en France, on est numéro un du monde des impôts,
00:10:07vous l'aviez dit tout à l'heure,
00:10:08donc si vous augmentez les impôts, vous allez casser l'activité économique.
00:10:11Donc, vous allez réduire ce qu'on appelle l'assiette fiscale.
00:10:14Donc, on va ponctionner plus, mais sur un gâteau plus petit.
00:10:16Donc, c'est joué d'avance.
00:10:18Là, ils font un calcul incroyable.
00:10:19Ils disent, voilà, on prend une masse de 100,
00:10:21on augmente les impôts de X% et on applique ça aux 100.
00:10:24Mais non, parce qu'il ne va pas avoir 100, il va y avoir 90,
00:10:27parce qu'on va casser l'activité.
00:10:28Donc, on va ponctionner plus, mais, vous voyez, encore une fois,
00:10:30un gâteau plus petit.
00:10:31C'est du B-à-B, c'est du bon sens.
00:10:34Comment nos dirigeants, qui sont quand même très intelligents,
00:10:36n'arrivent pas à comprendre cela ?
00:10:38Parce que, justement, ils ne veulent pas réduire la dépense publique.
00:10:42Et c'est ça qui est dramatique.
00:10:43C'est que, ces dernières années,
00:10:45qu'est-ce qu'il y a de plus augmenté dans la dépense publique ?
00:10:47Ce n'est même pas le social.
00:10:48Ce sont les dépenses de fonctionnement.
00:10:50Absolument, vous l'avez dit, vous l'avez dit, oui.
00:10:52Je le dis à chaque fois, mais ça, c'est dramatique,
00:10:54parce que, quand on est un ménage ou une entreprise,
00:10:56eh bien, si on a des difficultés financières,
00:10:58là aussi, c'est du bon sens.
00:10:59On réduit ses dépenses de fonctionnement,
00:11:01on va moins au resto, etc.
00:11:02Là, non, c'est l'inverse.
00:11:03On les augmente davantage.
00:11:05– En fait, Berrou, il fait du Barnier, c'est Barnier, quoi.
00:11:08C'est un peu la même chose.
00:11:09– Il va plus loin, mais encore une fois, ce qui me choque,
00:11:12parce qu'encore une fois, on avait, soi-disant,
00:11:14un gouvernement de centre droit, je ne sais pas trop ce que ça veut dire,
00:11:17de centre droit, mais le problème, c'est que là, disons-le,
00:11:20c'est un budget très marqué à gauche, pour faire plaisir au PS.
00:11:24On va continuer comme ça combien de temps ?
00:11:26Parce que là, justement, à vouloir faire plaisir à tout le monde,
00:11:28on ne va faire plaisir à personne.
00:11:29Et c'est ça qui m'inquiète aujourd'hui,
00:11:30parce que finalement, les résultats, pour éviter de mentionner censure,
00:11:33on est en train de sacrifier, finalement, l'avenir de la France.
00:11:36Encore une fois, je le répète, la France est le seul pays
00:11:38qui ne tient pas ses engagements,
00:11:40et le seul pays à avoir un déficit public aussi élevé.
00:11:43Et donc la sanction, ce ne sera pas la motion de censure.
00:11:45La sanction, ça va être dans quelques semaines,
00:11:46peut-être quelques mois maximum.
00:11:48La dégradation de la note de la France va tomber à simple A.
00:11:52– Et par rapport aux investisseurs étrangers et autres,
00:11:54on sait très bien ce que ça va donner.
00:11:55– Même pour les Français, les taux d'intérêt vont augmenter,
00:11:58ce qui va évidemment casser l'activité économique.
00:12:00Et j'ai envie de dire, c'est triste à dire,
00:12:01mais peut-être que c'est ce qu'il nous faut
00:12:02pour qu'on comprenne ce qui est en train de nous arriver.
00:12:04Nous fonçons dans le mur, là d'ailleurs on y est presque.
00:12:08– En fait, c'est l'atterrissage en crash.
00:12:11– Moi j'aimerais éviter ça, ça fait 25 ans
00:12:14que j'ai vu tous les dirigeants français, je leur ai toujours dit,
00:12:16bon ça serait bien qu'on se réforme dans la douceur,
00:12:18sinon on va le faire dans la douleur.
00:12:20Et comme on n'a pas pu le faire dans la douceur,
00:12:21on n'a pas voulu le faire.
00:12:22– Peut-être qu'il serait pas mal d'avoir quelques chefs d'entreprise
00:12:25dans ces gouvernements politiques.
00:12:27– Oui, c'est surtout, encore une fois, du bon sens,
00:12:29parce qu'il faut également, je dirais, un contact avec le terrain,
00:12:31c'est très important, mais il faut réduire massivement
00:12:34toutes ces dépenses publiques et surtout faire preuve de bon sens.
00:12:37C'est ça qu'aujourd'hui est dramatique,
00:12:39quand on voit que malheureusement, c'est encore une fois,
00:12:41nos petites entreprises, nos PME qui vont souffrir.
00:12:44– Mais alors il y a aussi, je voudrais parler de ça quand même,
00:12:46les auto-entrepreneurs.
00:12:47– Nos PME vont souffrir.
00:12:50– Je voudrais parler de ça quand même,
00:12:52les auto-entrepreneurs.
00:12:53On a eu la pandémie, on a eu la pandémie de la radio,
00:12:56la pandémie de la télévision, on peut dire ce qu'on veut,
00:12:59se mettre…
00:13:01Il est prévu que le projet de budget des auto-entrepreneurs
00:13:05abaisse le seuil de TVA de 37 500 euros de chiffre d'affaires annuel
00:13:09à 25 000 euros.
00:13:10C'est-à-dire que quelqu'un, au-deux, il gagne 2 000 euros par mois,
00:13:16chiffre d'affaires, pas bénéfice, il va payer la TVA.
00:13:19Mais c'est quoi cette histoire ?
00:13:20– C'est-à-dire qu'en fait, jusqu'à présent,
00:13:22il y avait une sorte de franchise de TVA,
00:13:23et donc jusqu'à 37 000 euros, même 85 000 euros
00:13:26pour les activités d'achat-revente,
00:13:28à ce moment-là, il n'y avait pas d'obligation
00:13:29ni de faire payer la TVA au client, ni de la déclarer,
00:13:32donc de la reverser, parce que la TVA, comment ça se passe ?
00:13:34En fait, le consommateur paye ou le client paye,
00:13:37après on reverse ça à l'État.
00:13:38Là, il n'y avait pas besoin de le faire.
00:13:40Donc ce qui veut dire que si maintenant on abaisse le seuil
00:13:43donc à 25 000 euros pour tout le monde,
00:13:44donc beaucoup d'auto-entrepreneurs, ça va être la douche froide.
00:13:48Donc soit ils répercutent les 20 % de TVA sur les prix de vente,
00:13:52– Ça veut dire qu'ils facturent les 25 % de TVA
00:13:55– Ou alors ils gardent leurs mêmes prix,
00:13:56mais ça veut dire qu'eux vont devoir payer les 20 %,
00:13:59donc dans tous les cas, ça va être compliqué,
00:14:01parce que justement, le statut d'auto-entrepreneur,
00:14:03alors il y avait aussi parfois, disons-le, il y a eu des arnaques aussi,
00:14:05certains ont fait des entreprises comme ça un petit peu fictice.
00:14:08– En fait, la plupart, honnêtement, ont fait autre chose.
00:14:09– Exactement, mais ce que je veux dire par là,
00:14:11c'est qu'encore une fois, c'est de la schizophrénie,
00:14:13parce que d'un côté, on veut favoriser justement les auto-entrepreneurs,
00:14:17et puis de l'autre côté, finalement, on est en train de leur dire,
00:14:19ah ben non, maintenant on va vous empêcher finalement de vous développer.
00:14:22Donc c'est vrai que c'est assez dangereux,
00:14:24mais ça montre encore une fois la panique,
00:14:26c'est-à-dire qu'ils n'ont pas le courage de réduire vraiment la dépense.
00:14:29– Dites-moi, pour d'autres professions,
00:14:30parce que là, on dit 37 500 euros pour les auto-entrepreneurs,
00:14:33mais il y a des professions qui ne payent pas la TVA
00:14:36pour un chiffre d'affaires supérieur, m'avez-vous dit Marc Watty ?
00:14:39– 85 000 euros pour les activités d'achat-revente de marchandises,
00:14:4250 000 euros pour les avocats, les artistes, interprètes et les auteurs.
00:14:46– Ah oui, c'est intéressant.
00:14:47– Donc c'est jusqu'à 50 000 euros, les artistes, interprètes,
00:14:50les auteurs et les avocats ne payent pas de TVA.
00:14:52– Voilà, c'est-à-dire qu'ils n'ont pas affaire à récolter
00:14:54ou à réallouer la TVA à l'État.
00:14:58Donc là, évidemment, ils vont devoir le faire.
00:14:59Après, il y a aussi les tracasseries administratives,
00:15:02c'est-à-dire qu'il va falloir récolter la TVA, la reverser à l'État,
00:15:06donc il faut faire attention de ne pas se tromper,
00:15:08parce que si vous vous trompez, évidemment,
00:15:09il y a les contrôles qui arrivent et autres.
00:15:11Enfin, ce n'était pas le but de l'auto-entrepreneur justement,
00:15:14c'était de faciliter justement la création d'entreprises.
00:15:17Je regardais les chiffres, il y a quand même aujourd'hui
00:15:182,8 millions d'auto-entrepreneurs en France,
00:15:21donc ça concerne beaucoup de monde.
00:15:22– 2,8 millions, c'est énorme. – Oui, c'est énorme.
00:15:24– Vous imaginez, c'est 2,8 millions, s'ils ne font pas,
00:15:27s'ils font, à partir de 25 000 euros, qu'ils le sachent,
00:15:32ils vont devoir payer la TVA.
00:15:33C'est comme ça qu'on fait la confiance dans ce pays,
00:15:36c'est comme ça qu'on parle de la confiance.
00:15:37– Pour tout vous dire, voilà, en venant ici, j'ai pris un taxi,
00:15:40qui lui, donc est auto-entrepreneur, il me l'a dit, il est au courant.
00:15:43Donc il dit comment on va faire, donc c'est simple.
00:15:46C'est-à-dire que là, on s'attaque au quotidien effectivement des Français.
00:15:49Et c'est ça qui est dommage, comme disait Pompidou,
00:15:50il y a très longtemps, dès les 60, il faut arrêter d'emmerder les Français.
00:15:53– Exact. – Et nous, on n'a toujours pas compris.
00:15:55C'est-à-dire que, encore une fois, ce que veulent les Français,
00:15:57au sens large, ce n'est pas des aides, ce n'est pas des dépenses ici ou là,
00:16:01non, c'est qu'on les laisse vivre, qu'on nous laisse entreprendre,
00:16:04qu'on nous laisse finalement réussir.
00:16:06Mais le drame, c'est que voilà, on le voit en France,
00:16:07la réussite n'est pas valorisée et on n'arrête pas justement de dire,
00:16:10il faut faire payer les riches, etc.
00:16:12Mais je vous rassure, je vous rassure non, je vous inquiète,
00:16:14malheureusement, à la fin, ce n'est pas les riches qui payent,
00:16:16c'est toujours la classe moyenne.
00:16:17– Oui, parce que les riches, déjà, ils vont se débrouiller.
00:16:18– Eh oui, la classe moyenne qui s'appauvrit d'année en année,
00:16:21et ça, c'est quand même le résultat d'une politique dramatique.
00:16:24Ce n'est pas qu'aujourd'hui, ça fait des décennies que ça dure,
00:16:27et donc c'est ça qui est très triste.
00:16:28Regardez, tous les pays aujourd'hui du monde sont en train de baisser les impôts.
00:16:31Je ne parle même pas de Trump, qui va baisser l'impôt sur les sociétés à 15%.
00:16:35– Attendez, il veut même supprimer l'impôt sur le revenu.
00:16:37– Oui, bon ça, on verra, mais je pense qu'il faut quand même un petit peu d'impôt.
00:16:42Si nous allons presque trop loin, les Américains,
00:16:44pareil sur les dépenses publiques, qui sont à 37% du PIB,
00:16:46ils veulent encore les descendre.
00:16:47Nous, on est à 57% et on veut encore les augmenter.
00:16:50– Vous avez vu ce qu'il a dit à Bernard Arnault, venez chez nous.
00:16:53– D'ailleurs, le groupe d'LVMH est déjà aux Etats-Unis, ils vont bien le savoir.
00:16:58Mais ce que je viens de parler, c'est que quand vous allez aujourd'hui,
00:17:01vous prenez les Etats-Unis, mais il n'y a pas que les Américains,
00:17:02tous les pays européens, vous prenez le Portugal, vous prenez l'Italie,
00:17:06vous prenez évidemment l'Irlande, mais ça c'est un cas particulier.
00:17:09Ils sont en train de réduire les impôts.
00:17:11Et quand vous regardez, quand vous faites le comparatif
00:17:13avec ce qui se passe dans l'Union Européenne,
00:17:14vous regardez la Bulgarie, etc., des pays comme ça,
00:17:16qui font tout pour attirer les investisseurs étrangers.
00:17:19– Restez avec nous, on va faire une petite pause,
00:17:20mais après nous avons des auditeurs, évidemment, ça appelle beaucoup,
00:17:24Marc Twaty, pour entendre cette douce France,
00:17:27cher pays de nos finances, à tout de suite.
00:17:29– Sous-titrage Société Radio-Canada
00:17:31– Sud Radio Bercov, dans tous ces Etats, midi 14h, André Bercov.
00:17:35– Eh oui, le divin budget que nous a étendu Ecotopsy Marc Twaty,
00:17:40le docteur Marc Twaty, très, très connu pour ses activités chirurgicales,
00:17:44nombreuses et variées.
00:17:46– Alors, on essaye.
00:17:48– Alors, on a, je crois, maux d'honneur…
00:17:49– Vous avez deux appels André, le premier c'est Léo, Aix-en-Provence.
00:17:52– Léo, bonjour.
00:17:54– Bonjour.
00:17:55– On vous écoute Léo, bonjour.
00:17:57– Oui, bonjour, merci de nous recevoir à l'antenne André Bercov,
00:18:01et merci à Marc que je suis aussi un peu à travers sa chaîne YouTube.
00:18:04– Merci beaucoup Léo.
00:18:05– Pour les sujets qui sont abordés,
00:18:07donc, moi je suis coach sportif dans le sport et dans le bien-être
00:18:12sur Aix-en-Provence, donc je suis en micro-entreprise,
00:18:15ce qu'on appelle plus communément auto-entrepreneur,
00:18:18et je rejoins vraiment Marc sur ce dont il a parlé avant,
00:18:21c'est-à-dire que pour beaucoup dans l'auto-entreprise,
00:18:24on est dans le service, c'est-à-dire qu'on vend notre temps de travail,
00:18:28donc on n'a pas de matière première sur lesquelles on peut déduire de la TVA, etc.
00:18:32– Oui.
00:18:33– Jusqu'à présent, on avait un plafond de TVA à 37 500 euros,
00:18:37ce qui n'était pas énorme non plus, mais bon, pour quelqu'un qui travaille seul,
00:18:41ça permet quand même de dégager un revenu intéressant sans avoir à payer la TVA.
00:18:46Là, en descendant à 25 000, ça nous étouffe complètement.
00:18:5025 000 euros, ça fait un peu plus de 2 000 euros par mois.
00:18:54Pour ceux qui sont au forfait, vous enlevez 23 % de chargure chasse,
00:18:57vous calculez ce qui reste, 1 500 et quelques euros.
00:19:00– Oui, c'est pas mal, c'est terrible.
00:19:02– Ça fait des petits revenus, surtout que nous, on n'a pas de congés payés,
00:19:06on n'a pas de choses comme ça, on travaille quand même beaucoup.
00:19:09Donc ça a vraiment étouffé notre activité et il va y avoir plusieurs scénarios possibles.
00:19:13En fait, c'est soit on répercute la TVA sur nos tarifs.
00:19:17– C'est ce qu'a dit Marc Thottier, oui.
00:19:19– Voilà, 20 % d'inflation sur les tarifs de toutes sortes d'auto-entrepreneurs
00:19:23dans toutes sortes de secteurs que les clients particuliers
00:19:25ne vont pas pouvoir suivre, c'est trop.
00:19:28Soit inversement, on n'augmente pas nos tarifs mais on perd 20 % de nos revenus,
00:19:35ce qui est énorme, on ne peut pas diminuer le revenu de quelqu'un de 20 %
00:19:38comme ça du jour au lendemain, c'est une espèce d'inconcevable.
00:19:43Et après, troisième scénario possible, que je ne souhaite pas,
00:19:46que je n'encourage pas évidemment,
00:19:48ça va encore plus développer le travail au noir,
00:19:50c'est-à-dire qu'il y a de plus en plus d'auto-entrepreneurs
00:19:52qui vont se faire payer en liquide et ça sera complètement contre-productif
00:19:56puisqu'on va déclarer moins du restart, moins de rentrée fiscale,
00:20:00donc la mesure me paraît complètement incohérente et folle,
00:20:07d'autant qu'à notre stade d'auto-entrepreneur, on démarre,
00:20:11souvent on est seul, on a une activité qui est relativement réduite
00:20:15par rapport à l'ASARL, on a besoin justement d'aide et de place pour se développer,
00:20:22ça va limiter le développement économique de plein de petites entreprises
00:20:26qui pourraient se transformer ensuite en SARL et qui vont être étouffées,
00:20:30les gens préféreront peut-être moins travailler et ne pas passer à la TVA
00:20:33que pour suivre leur activité.
00:20:34– Avortement des futurs SARL et compagnie,
00:20:38Marc Twaty justement, ce que nous dit notre auditeur,
00:20:41ça va développer le travail au noir en fait.
00:20:43– C'est ça, ça risque, on ne l'espère pas bien entendu,
00:20:46mais c'est vrai que le drame, c'est que souvent on me dit
00:20:48pourquoi il y a autant d'économies parallèles en France,
00:20:50parce que ça aussi on n'en parle pas, mais c'est au moins 15% de notre PIB,
00:20:54alors maintenant on sait que l'INSEE…
00:20:55– Attendez, dans l'économie parallèle,
00:20:56vous incluez le chiffre d'affaires de narcos, de drogues ?
00:21:01– Bien sûr, bien sûr, alors maintenant justement l'INSEE
00:21:03introduit la consommation de drogues, on ne sait pas comment elle le fait,
00:21:08parce que c'est…
00:21:08– Drogues et prostitution, drogues et prostitution, c'est dans le PIB.
00:21:12– Voilà, c'est dans le PIB, mais ce n'est pas une réalité,
00:21:14il n'y a pas de recettes fiscales qui arrivent par la suite,
00:21:16donc c'est ça qui est très dangereux, ce que je vous disais tout à l'heure,
00:21:17c'est que ça peut inciter certains comportements de la sorte,
00:21:21donc ça va réduire les retraites fiscales,
00:21:23et puis surtout le principe de l'auto-entrepreneur,
00:21:27c'est de se dire voilà, on a des jeunes ou des moins jeunes
00:21:30qui sont seuls, qui créent leur entreprise,
00:21:32et puis au début on ne va pas les asphyxier,
00:21:34on les laisse se développer, puis une fois qu'ils se développent,
00:21:36alors là effectivement ils vont continuer à payer,
00:21:38là on va abaisser le seuil, ça veut dire que certains vont se dire,
00:21:40moi finalement à 25 000 euros, je m'arrête,
00:21:42ou alors je fais une autre activité, donc c'est très dangereux.
00:21:46Et encore une fois, ça montre que nos dirigeants sont vraiment hors sol,
00:21:49ils ne se rendent pas compte de la réalité économique,
00:21:52ils ne savent pas comment fonctionne une entreprise,
00:21:54c'est ça qui est très grave.
00:21:55– Non mais nos dirigeants suivés, Elon Musk en avant-garde,
00:21:57ils sont déjà sur Mars.
00:21:58– Ah c'est peut-être ça, moi je suis dans le métaverse on dirait même,
00:22:01ils sont aussi dans un autre monde.
00:22:03– Je crois qu'on a quelqu'un…
00:22:04– Vous avez un deuxième appel de Jean-Marc qui vient de Narbonne.
00:22:06– Bonjour Jean-Marc.
00:22:07– Bonjour André, monsieur Thotti, comme disait Michel,
00:22:10la connerie à ce niveau-là, ça devient gênant.
00:22:13– C'est qu'elle est infinie.
00:22:15– Je ne balance pas, j'évoque.
00:22:19Ces gens-là en plus ne sont pas conscients, ils ne le font pas exprès,
00:22:23c'est ça que je crois le plus malheureux.
00:22:25Parce que vous savez, moi ça fait 40 ans que je suis entrepreneur,
00:22:29ce n'est pas compliqué, il suffit de baisser les charges
00:22:35et d'obliger l'employeur à redonner cet argent-là aux employés,
00:22:40ce qui va faire augmenter le pouvoir d'écharpe.
00:22:42Or le CICE qu'a fait notre ami François Hollande,
00:22:44c'était basé sur le volontariat.
00:22:47L'humain est ainsi fait que personne n'a redistribué aux employés.
00:22:51Ça a servi, c'était par rapport aux grosses boîtes.
00:22:55En plus, il faut dire aux auditeurs, monsieur Thotti,
00:22:57vous devez le savoir, qu'il y a beaucoup de grosses boîtes
00:22:59qui touchent les subventions.
00:23:00– Oui, c'est certes.
00:23:01– Beaucoup de subventions, alors que les grosses boîtes,
00:23:03pour la plupart, n'ont pas besoin de subventions
00:23:05parce que déjà ils font des gros profits.
00:23:07Donc ils embauchent des gens d'acheter tout ça, qui ont des gros réseaux,
00:23:10et ils ne travaillent que toute la journée pour toucher des subventions.
00:23:14Ils comptent des associations sous prétexte,
00:23:16afin qu'ils donnent le pivot aux grosses boîtes.
00:23:18Il faut baisser les charges avec une obligation de redonner.
00:23:22Après, deuxièmement, les PME, les TPE,
00:23:24qui emploient à peu près 70% d'emplois privés en France,
00:23:27il n'y a aucune banque pour eux.
00:23:28Parce que la BPI, ça s'appelle une banque publique d'investissement,
00:23:31mais ce n'est pas une banque, c'est une société de caution.
00:23:33Avec aucune obligation, même quand vous avez la caution à 70-70%,
00:23:37que la banque vous prête.
00:23:39Donc les banques ont toujours été très difficiles pour un petit entrepreneur.
00:23:43– Attendez, vous ne pouvez pas dire que les PME n'ont pas de banque ?
00:23:46Si, ils ont des banques quand même.
00:23:48– Non, non, il n'y a pas de banque, André.
00:23:51La BPI, ce n'est pas une banque, c'est une caution.
00:23:56Donc la BPI, vous allez la voir, vous allez voir votre banquier,
00:23:59il monte un dossier.
00:24:00La BPI vous cautionne à 50-70%,
00:24:02mais la banque n'est pas obligée de vous prêter,
00:24:04même si la BPI vous cautionne.
00:24:06Donc il faudrait une banque, au Canada ça le fait,
00:24:09une banque d'État qui vous cautionne à 100%.
00:24:11Et avec une caution à 100%, vous allez avoir n'importe quelle banque,
00:24:15étant donné que votre projet a été agréé par l'État,
00:24:18alors qu'en France, ce n'est pas du tout ça.
00:24:20Moi, si vous voulez, j'ai toujours été, enfin pas que moi,
00:24:23tous les gens, c'est très difficile.
00:24:26Et plus ça va avec les banques, plus ce serait difficile, si vous voulez.
00:24:29Et le truc qu'on apprête, qu'on y cherche, c'est exactement ça.
00:24:31Après, je voudrais...
00:24:33– Attendez, on va arrêter là, parce que nous arrivons, hélas,
00:24:36en fin de séquence.
00:24:37Mais je voudrais réagir à cette histoire de banque et de BPI.
00:24:42– Il y a deux choses, effectivement.
00:24:43Ça fait des années que je pique justement sur la baisse des charges,
00:24:45parce que c'est ça le but.
00:24:47Aujourd'hui, quand une entreprise, on parle du coût du travail en France,
00:24:51qui est le plus élevé du monde, l'un des plus élevés du monde,
00:24:53mais quand une entreprise, elle paye 100,
00:24:55le salarié, à la fin, il récupère 50 en salaire net.
00:24:58Ça, il faut bien en être conscient.
00:24:59– Vous voulez dire que quand le salarié reçoit, mettons, 100 euros,
00:25:03l'entreprise paye 200, 250.
00:25:05– Voilà, exactement, c'est du simple au double, si on peut faire simple.
00:25:07Mais globalement, c'est sûr que si on baisse les charges
00:25:09que payent effectivement les entreprises pour les salariés,
00:25:12et que c'est répercuté sur le salaire, c'est que le salaire net augmente.
00:25:15C'est évident, ça fait des années que je le dis,
00:25:16ça augmente le pouvoir d'achat.
00:25:18Là aussi, c'est inévitable, en améliorant également le fonctionnement.
00:25:21Je dirais, quant aux banques, effectivement,
00:25:23moi je pense qu'aujourd'hui, il manque un acteur, effectivement,
00:25:26sur le financement des entreprises en France,
00:25:27qu'on a dans beaucoup de pays,
00:25:28qui s'appelle tout simplement des fonds d'investissement,
00:25:31des fonds qui gèrent la retraite.
00:25:32Donc là, vous voyez, vous faites une paire de coups,
00:25:34vous arrivez à sauver la retraite,
00:25:35puis dans le même temps, vous arrivez à financer les entreprises.
00:25:37– Ils ont la capitalisation à côté de la répartition pour les retraites.
00:25:40– Oui, parce qu'à quoi sert des fonds de pension,
00:25:42comme on les appelle, des fonds de retraite ?
00:25:43Ça sert pas juste à gagner de l'argent, comme ça, en bourse, normalement.
00:25:46Ça sert également à financer les entreprises.
00:25:48C'est ce qui se passe dans beaucoup de pays,
00:25:50où beaucoup d'entreprises sont financées, non pas par des banques,
00:25:52mais par des fonds d'investissement, qui ont de l'argent,
00:25:55mais qui ont cet argent bloqué pendant 30-40 ans.
00:25:57Donc là, elles peuvent prendre des risques,
00:25:59ces fonds d'investissement, ils peuvent prendre des risques,
00:26:01et donc ça permet de financer les entreprises.
00:26:03Mais donc, globalement, aujourd'hui, avec tous les ratios qu'ont les banques et autres,
00:26:06c'est vrai que c'est de plus en plus compliqué.
00:26:07Certaines banques acceptent, mais on se rend bien compte que,
00:26:10moi, c'est ce que je veux terminer sur, par l'optimisme,
00:26:12c'est encore possible, on peut encore sauver la France,
00:26:15il y a des mesures à prendre, il faut baisser les impôts,
00:26:18baisser les charges, réduire les dépenses, notamment de fonctionnement,
00:26:20et là, on peut encore sauver la France.
00:26:22Donc moi, je rêve qu'un jour ou l'autre, j'espère prochainement,
00:26:24on aura des dirigeants qui pourront sauver la France,
00:26:26parce que là, ça devient dramatique.
00:26:27– Voilà, c'est ça qui est bien avec Marc Lotti,
00:26:28il finit toujours sur une note optimiste, on peut,
00:26:31à condition qu'on ait les gens qu'il faut,
00:26:33les colonnes vertébrales qu'il faut, le courage qu'il faut,
00:26:36et la volonté qu'il faut. – Et la volonté, tout à fait.
00:26:38– Vos pieux, espérons-le, espérons-le, ça arrivera.
00:26:41– Sous-titrage ST' 501
00:26:59On discute, on s'indigne, on ferme le journal,
00:27:03puis on finit par trouver ça presque normal.
00:27:08– Là, la très belle chanson de Moustaki, de Georges Moustaki,
00:27:11voilà, on regarde, on s'indigne, et puis on finit par trouver ça normal,
00:27:16et cette espèce de très très mauvaise hontienne que l'on entend,
00:27:21voilà, oui, et tellement d'exemples, tellement d'exemples,
00:27:25tellement d'exemples, je vais vous en donner quelques-uns.
00:27:28Comme ça, et ces quelques-uns, pourquoi je le dis ?
00:27:32C'est parce que ça s'est passé, vous voyez là, en janvier,
00:27:35ce mois-ci, janvier 2025, voilà,
00:27:40si Tamer Khan, égyptien de 44 ans, situation illégale,
00:27:44vient découper de 50 prisons assorties d'une interdiction définitive
00:27:47du territoire français, après avoir agressé sexuellement 6 femmes
00:27:51entre 2010 et 2024.
00:27:53À Toulouse, une adolescente de 15 ans vient d'être arrêtée
00:27:55par la police pour des faits d'agression,
00:27:57entre fin août et début janvier.
00:27:59À Marseille, le 21 janvier, Hicham et Mohamed,
00:28:01deux Algériens en situation régulière,
00:28:03dont l'un séropositif, se sont vus impliger 20 ans de prison
00:28:07pour avoir violé Soufi, sous les yeux de son compagnon Arnaud,
00:28:10à qui ils ont mis un couteau sous la gorge.
00:28:12Quelques jours plus tôt, à Créteil, un Algérien sous OQTF
00:28:15est jugé pour une tentative de viol sur une magistrate du même tribunal.
00:28:18À Paris, dimanche 12 janvier, une jeune femme de 28 ans
00:28:22s'est faite violer rue Cardinet, dans le 17e arrondissement,
00:28:24par 3 hommes.
00:28:25À Nantes, 5 jours plus tôt, une jeugeuse de 58 ans
00:28:28a réussi à faire fuir, aidée par des passants, un migrant somalien,
00:28:31qui tentait de la violer en pleine rue.
00:28:32À Cannes, c'est un géorgien arrivé en France depuis à peine un mois
00:28:35qui a arraché les vêtements d'une femme et tenté de la violer en pleine rue,
00:28:38à Cannes, sous le regard des passants.
00:28:40À Paris encore, c'est un sans-papier soudanais,
00:28:42détenteur illégalement d'une licence Uber,
00:28:44qui a agressé une touriste pendant une course taxi,
00:28:47enfin, d'Uber, etc., etc., etc.
00:28:51On observe de plus en plus de cas similaires.
00:28:54Alors, qu'est-ce qui se passe ?
00:28:55Qu'est-ce qui se passe ? On l'a dit, c'est pas nouveau,
00:28:58mais enfin, ça prend des proportions.
00:28:59Et L'Incorrect, le magazine L'Incorrect,
00:29:01vient de faire un numéro spécial qui s'appelle
00:29:04« Silence, on viole. L'enquête interdite la rançon du vivre ensemble ».
00:29:09Bonjour, Arthur de Vatrican.
00:29:11Bonjour.
00:29:12Bonjour, Claire Gironimi.
00:29:13Vous êtes là, vous êtes directeur de L'Incorrect, Arthur de Vatrican.
00:29:18Qu'est-ce qui vous a amené, là, à faire ceci ?
00:29:22Est-ce que, véritablement, justement,
00:29:24parce que là, on a parlé d'un certain nombre de faits, en janvier,
00:29:26là, on est tout début février,
00:29:30est-ce que, vraiment, on assiste à une explosion,
00:29:33ou ça, c'est toujours une explosion, en tout cas,
00:29:35à une augmentation exponentielle de ces cas,
00:29:39ou bien, bon, c'est comme d'habitude ?
00:29:42Non, c'est pas comme d'habitude, il y a une augmentation exponentielle.
00:29:44On a les chiffres de 2024 qui viennent de sortir.
00:29:48On est à 122 000 victimes d'agressions sexuelles.
00:29:50Pour vous donner une idée, en 2016, on était à 52 000.
00:29:54D'accord. 2016, 52 000, et là, 122 000.
00:29:57Il faut savoir que seuls 2 % des victimes portent plainte.
00:30:02Et les victimes officielles sont les victimes qui ont porté plainte.
00:30:052 %, selon les études.
00:30:062 %, pourquoi ?
00:30:092 % des femmes entre 18 et 74 ans portent plainte après une agression.
00:30:14C'est les informations du ministère de l'Intérieur
00:30:17qui ont fait une enquête en 2022-2023.
00:30:19Je vous laisse imaginer le reste, exactement.
00:30:23Et là, vous avez listé des faits qui ne sont plus des faits de société,
00:30:27ce ne sont plus des faits divers, pardon, ce sont des faits de société,
00:30:29parce que le procès, c'est le même, les victimes sont les mêmes,
00:30:34et malheureusement, les bourreaux ont des profils qui sont assez...
00:30:39Malheureusement, qui se ressemblent de plus en plus.
00:30:40Et là, ce sont juste quelques exemples en janvier.
00:30:44Mais des exemples comme ça, il y en a des dizaines et des centaines par jour.
00:30:48C'est ça, la réalité, de l'agression au viol.
00:30:51Donc, on a une explosion de ces chiffres-là.
00:30:54Et surtout, ce qu'on a, c'est qu'on arrive à la fin du rêve diversitaire.
00:30:59Le rêve diversitaire dont on vous a parlé, vendu...
00:31:02Et là, on compte des cultures, le métissage des cultures...
00:31:04Là, c'est le cauchemar, on a eu le plus grand scandale du XXIe siècle en Angleterre.
00:31:08Il est l'affaire des groupings gangs.
00:31:10En France, on n'est pas pareil, ce n'est pas un système mafieux.
00:31:12Non, bien sûr, il faut rappeler juste Arthur de Vintrigan,
00:31:15on en a parlé déjà, mais ce n'est plus une histoire terrible.
00:31:17D'ailleurs, Robinson, Thierry Robinson est toujours emprisonné, le journaliste anglais.
00:31:22Et des policiers qui ont été coupés ne sont pas en prison.
00:31:25Il faut juste rappeler que dans 6 à 7 villes anglaises, pas une, pas deux,
00:31:29il y a 20 ans, 20 ans, il y a eu des milliers de jeunes filles de 10, 12, 14, 15 ans
00:31:37qui ont été tabassées, violées et rendues esclaves sexuelles et prostituées
00:31:42par des gangs surtout de pakistanais.
00:31:44Des gangs indo-pakistanais, c'est pas compliqué.
00:31:46C'est 90% des victimes sont des jeunes femmes blanches
00:31:50et des jeunes filles blanches d'issues de milieux prolétaires.
00:31:53Et 80% des bourreaux sont des anglais, indo-pakistanais.
00:31:57Et c'est un système mafieux.
00:31:59Il ne faut pas le parler au passé parce que l'enquête continue.
00:32:01On découvre encore des crimes et encore des jeunes filles dans ces réseaux.
00:32:05Et le terrible dans tout ça, parce que ça, il faut en prendre la graine,
00:32:08c'est que aussi bien les services de police que les services sociaux
00:32:11qui étaient au courant que les politiques, que les médias n'en parlaient pas,
00:32:14c'était un silence assourdissant, de peur d'être traité de raciste,
00:32:18de peur d'être traité de discriminateur.
00:32:21C'était ça aussi.
00:32:22– Et vous aviez des élus indo-pakistanais
00:32:24qui ont profité de leur statut d'élu dans les villes
00:32:27pour installer ce réseau mafieux.
00:32:30Vous avez des policiers qui n'ont pas été condamnés
00:32:33alors que l'IGS de là-bas, je ne sais plus le nom anglais,
00:32:36c'est l'IGS de là-bas, avait prouvé qu'ils étaient coupables.
00:32:38Il y a des enquêtes qui ont été...
00:32:41Un lancement d'alerte en 2023 anglais,
00:32:43un journaliste a expliqué que l'IGS anglaise
00:32:49avait reçu la consigne de ne pas enquêter sur les supérieurs.
00:32:53– Mais la preuve, c'est qu'on va jusqu'à incriminer et sanctionner
00:32:56et même emprisonner des gens qui, sur Facebook ou ailleurs,
00:32:59ont exprimé leur réprobation, voire leur indignation là-dessus.
00:33:03Mais Arthur de Vatrigan, je voudrais revenir effectivement là,
00:33:06on sait ce qui se passe en Angleterre, terrifiant,
00:33:08je voudrais revenir à la France.
00:33:09Est-ce qu'il n'y a pas, encore une fois, le risque de dire
00:33:12oui, mais alors les viols, oui, il n'y a que les migrants
00:33:15et que les étrangers en immigration qui font des viols, ce qui n'est pas vrai.
00:33:18– Non, on ne va pas être comme les néo-féministes en disant
00:33:20tous les hommes sont des violeurs, on ne va pas dire évidemment
00:33:21que tous les étrangers sont des violeurs.
00:33:23Par contre, il y a des chiffres sur les étrangers,
00:33:26parce que les statistiques, vous n'y aurez pas le savoir, sont interdites.
00:33:29Sur les étrangers, alors déjà, je précise quelque chose,
00:33:32il faut savoir que 74% des agressions sexuelles
00:33:35sont commises en dehors du cadre familial.
00:33:38Ce n'est pas du tout ce qu'on entend dans la presse.
00:33:39– Ah oui, on entend le contraire.
00:33:41– On dit que la majorité des viols, c'est intéressant,
00:33:44sont commises dans le cadre familial.
00:33:45– 74% en dehors du cadre familial.
00:33:47– Chiffre, quelle source ?
00:33:48– C'est les chiffres du ministère de l'Intérieur.
00:33:49Et si on veut aller en disant, ok, très bien,
00:33:52on va prendre le chiffre des violences intra-familiales,
00:33:55la part des étrangers est surreprésentée, 18%.
00:33:58Déjà, si vous allez sur…
00:33:59– Mais déjà, déjà, sur les affaires de viols, vous voulez dire…
00:34:02– 74% des violences sexuelles enregistrées
00:34:05sont commises en dehors du cadre familial.
00:34:07Ensuite, sur les stats des étrangers,
00:34:08c'est-à-dire les étrangers sont des gens qui n'ont pas de papier français.
00:34:10Ce ne sont pas les binationaux.
00:34:12– C'est ça.
00:34:13– Des gens qui n'ont pas de papier français.
00:34:15– On est à 16%, c'est la part des étrangers
00:34:18qui ont commis des violences sexuelles.
00:34:20On est à peu près à 8% en France, d'étrangers, de la population.
00:34:24En Ile-de-France, vous êtes à 28% d'étrangers
00:34:27qui ont commis des violences sexuelles.
00:34:29Et vous êtes à 60% d'étrangers qui ont commis des violences sexuelles
00:34:32dans les transports.
00:34:34– Dans les transports.
00:34:34– Dans les transports, en commun.
00:34:36– Qui sont évidemment des lieux de prédilection, malheureusement.
00:34:40Du côté des étrangers, les statistiques sont là,
00:34:42il y a une sur-représentation,
00:34:44avec en tête des étrangers africains et algériens.
00:34:47Tous les chiffres sont officiels,
00:34:49on les trouve facilement au ministère de l'Intérieur.
00:34:51Mais là, c'est intéressant, ce qu'il faut savoir,
00:34:53c'est qui sont les autres ?
00:34:56Et là, vous avez des faits, des témoignages de victimes, de police,
00:35:02ils sont tous unanimes.
00:35:03Ils disent qu'il y a une très grande majorité de Français
00:35:07qui commettent des violences sexuelles,
00:35:09donc c'est-à-dire agressions et viols,
00:35:11qui sont des Français d'origines étrangères.
00:35:14Ça, c'est factuel.
00:35:16Après, on peut dire que les sites ethniques sont interdits,
00:35:18on ne sait tout simplement pas pourquoi,
00:35:19on veut cacher la vérité, donc on interdit,
00:35:22mais ce n'est pas interdit chez nos voisins.
00:35:24Prenez l'exemple des Pays-Bas,
00:35:26aux Pays-Bas, les immigrants, descendants d'immigrés,
00:35:28non occidentaux, sont quatre fois plus impliqués
00:35:30que les néerlandais de souche, comme on dit.
00:35:32Au Danemark, c'est dix fois plus condamné.
00:35:35On se dit, est-ce qu'il y a eu une exception néerlandaise,
00:35:37une exception danoise, et nous, on échapperait à ça ?
00:35:40Je ne crois pas.
00:35:42Ensuite, il y a quelque chose qui est assez effrayant,
00:35:45c'est, vous savez, on classe maintenant les régions,
00:35:48les départements par quartier dite reconquête républicaine,
00:35:51quartier à risque.
00:35:52Bon, il y a eu une explosion des violences sexuelles
00:35:55dans les quartiers dites de reconquête républicaine.
00:35:58Voilà, et on connaît tous ces quartiers-là,
00:36:00à quoi ça fait référence.
00:36:02Un autre exemple, ce sont les fêtes tournantes,
00:36:04qu'on a malheureusement entendues.
00:36:07Les viols collectifs, etc.
00:36:09Il y a eu des cas de fêtes tournantes
00:36:11rapportés par des médias mainstream, comme on dit,
00:36:14du Monde et compagnie, qui sont assez effrayants.
00:36:16C'est-à-dire, on envoie une jeune fille,
00:36:18on abandonne une jeune fille dans les cités
00:36:20pour la punir ou pour se venger.
00:36:22Ça, c'est rapporté.
00:36:23Il y a un exemple, c'est Millie,
00:36:25dont le procès a débuté il y a un an, je crois,
00:36:29qui a été, pour une banale histoire de vengeance,
00:36:33jetée dans une cité du Val-de-Marne.
00:36:37Elle a été violée, souillée, comme vous l'imaginez.
00:36:40Le Monde raconte ça, et qu'est-ce qu'ils disent ?
00:36:42Ils disent que les violeurs, comme ils sont mineurs,
00:36:44ont changé de prénom.
00:36:45Alors, ce n'est pas Kevin et Mathéo,
00:36:47parce que ça n'existait pas à l'époque,
00:36:49c'est Enzo, Antoine et Kylian.
00:36:52Qui va croire qu'il y a Enzo, Kylian et Antoine,
00:36:53majoritairement, dans les cités ?
00:36:55Donc ça, ils ne le disent pas.
00:36:56Ensuite, ils ne se posent jamais la question,
00:36:58parce que des faits comme ça, il y en a plein,
00:36:59ils ne se posent jamais la question de pourquoi,
00:37:00quand on veut se venger de quelqu'un
00:37:02ou punir une jeune fille, on l'envoie dans une cité,
00:37:04on l'abandonne dans une cité.
00:37:06Ils ne se posent pas la question.
00:37:07Vous voulez parler vrai,
00:37:07vous allez chez Bercov, sur une radio,
00:37:09vous voulez bouffer chinois,
00:37:09vous allez dans un restaurant chinois,
00:37:11et bien là, ils disent, on veut faire violer
00:37:14et punir une jeune femme, on l'abandonne dans une cité.
00:37:15– Oui, on voit l'attention.
00:37:16Claire Géronimi, bonjour.
00:37:19On vous avait déjà reçu,
00:37:21et vous avez été vous-même victime de viol.
00:37:25Quand vous regardez ce qu'écrit La Correcte,
00:37:28et vous écoutez Arthur de Vatrigan,
00:37:30vous vous dites, oui, c'est comme ça,
00:37:34enfin, comment vous réagissez à cela ?
00:37:38– Ce n'est pas étonnant, tous ces chiffres,
00:37:41je les connais déjà,
00:37:42parce qu'avec l'association,
00:37:43justement, on regarde tous ces chiffres-là.
00:37:45– Votre association, oui.
00:37:46– Mon association qui s'appelle Éclats de Femmes.
00:37:48– Éclats de Femmes, absolument.
00:37:49– Et d'autant plus que j'y reçois
00:37:51beaucoup de témoignages de victimes
00:37:53qui se font agresser.
00:37:54Là, par exemple, il y a une maman d'une fille victime,
00:37:57alors cette fille est autiste,
00:37:58et elle s'est fait violer par un Algérien sans papier.
00:38:02L'agresseur n'a eu que 8 mois de prison.
00:38:04Il y a plein d'histoires comme ça,
00:38:06tous les jours, tous les jours,
00:38:07il y a des familles de victimes,
00:38:09des victimes qui m'appellent et qui me disent,
00:38:11aidez-nous, parce qu'en fait, on n'en peut plus,
00:38:14on n'est plus du tout en sécurité.
00:38:15– Vous avez beaucoup de témoignages,
00:38:16vous recevez beaucoup de témoignages.
00:38:17– Bien sûr, je reçois énormément de témoignages,
00:38:18et c'est également pour ça qu'on sent aussi
00:38:21que les femmes sont en insécurité,
00:38:22c'est également pour ça qu'avec l'association,
00:38:23on propose des cours de self-défense,
00:38:25et on le voit justement,
00:38:26on croule sous les demandes de réservation,
00:38:29comment on peut utiliser une bombe acrymogène,
00:38:31comment on peut se défendre justement dans la rue,
00:38:34qu'est-ce qu'il faut faire, les petits gestes du quotidien,
00:38:36pour pouvoir se sauver, en fait, sauver notre peau.
00:38:38– Alors justement, vous, Claire Géolimi,
00:38:41vous seriez pour que ces cours de self-défense
00:38:44soient presque enseignés dans les écoles,
00:38:46qu'on aille plus loin quand même dans la réaction,
00:38:51dans les sanctions à l'égard de tout ce qui se passe ?
00:38:54– Déjà, je pense que oui, il faut…
00:38:57Malheureusement, l'État aujourd'hui ne fait pas son travail,
00:38:59on n'est plus en sécurité en tant que femmes,
00:39:01et d'autant plus presque maintenant en tant qu'hommes également dans les rues,
00:39:05donc je pense que ces cours-là devraient être enseignés
00:39:07dès le plus jeune âge, savoir se défendre un minimum,
00:39:10je pense qu'aujourd'hui c'est la chose la plus importante,
00:39:13une des choses les plus importantes à savoir,
00:39:15comme quand on apprend à faire la vaisselle ou des choses comme ça,
00:39:17donc c'est ce que nous, en tout cas, on essaie de proposer,
00:39:21on va le proposer, enfin on le propose également aux entreprises,
00:39:23parce qu'il y a vraiment une forte demande aussi dans ce secteur-là.
00:39:26– On s'adresse, si on veut, je dis ça pour les auditeurs et Sud Radio,
00:39:32on s'adresse à quelle est l'adresse de votre…
00:39:35– C'est éclatefemmes.com, tout simplement.
00:39:37– Éclatefemmes.com, éclat au pluriel ?
00:39:39– Exactement, éclat au pluriel.
00:39:40– Arthur de Vatrigan, juste une chose,
00:39:44alors effectivement ce que disait, ce que chantait Georges Moustaki, etc.,
00:39:47voilà, on voit, on s'indigne, et puis voilà, c'est normal,
00:39:50comment faire pour que cela ne soit plus normal, à votre avis ?
00:39:53– Déjà, premièrement, c'est ouvrir les yeux,
00:39:56je vous rappelle les campagnes officielles du gouvernement
00:39:59sur les agressions sexuelles,
00:40:00on voulait des cadres supérieurs, blonds, yeux bleus,
00:40:04pardon, mais c'est à dire tout le monde…
00:40:06– Il y a quand même des cadres supérieurs, blonds, yeux bleus, violeurs.
00:40:10– Non mais bien sûr, évidemment, dans les agressions, dans les métros,
00:40:13tout le monde rigole, pardon, je vous demande à n'importe quelle victime,
00:40:16elle voit un monsieur de 50 ans avec un iPhone,
00:40:19elle n'a pas parti en courant, elle voit un autre profil, là, elle va se méfier.
00:40:22Il faut savoir, ce que Claire a dit, c'est très juste,
00:40:24c'est qu'aujourd'hui, on est en France,
00:40:26et en France, vous avez des applications maintenant
00:40:30qui se développent pour les femmes,
00:40:32c'est-à-dire que vous avez par exemple la version Uber,
00:40:35uniquement pour les femmes, c'est-à-dire, je veux un chauffeur femme,
00:40:37vous avez évidemment, pour les jeunes femmes,
00:40:40qui maintenant mettent des surchemises et qui se surhabillent
00:40:42pour prendre le métro, on appelle ça une burcanisation en fait,
00:40:45c'est-à-dire, je me protège encore plus.
00:40:47Vous avez finalement une application qui s'appelle Mon Chaperon,
00:40:50qui propose de faire du co-piétonnage.
00:40:52– Ah oui ? – Du co-piétonnage.
00:40:54– Avec l'espoir de s'accompagner, quoi.
00:40:55– Du co-piétonnage, vous avez l'application Umai,
00:40:57qui est le principe, c'est de sécuriser le trajet,
00:40:59c'est-à-dire que vous partagez la localisation avec vos proches,
00:41:02et il faut savoir qu'il y a des villes comme Rouen,
00:41:04qui ont déjà passé des partenariats avec cette entreprise.
00:41:09Donc, dire des applications se mettent en place pour ça,
00:41:12c'est une anomalie complète.
00:41:13– Vous avez évidemment, Claire Lady, des cours de self-défense,
00:41:17ça augmente, au niveau de l'armurier, un armurier parisien
00:41:19m'a raconté qu'il y avait une augmentation de 30%
00:41:21d'achats d'armes de défense type D,
00:41:24c'est-à-dire catégorie D, qu'on peut utiliser.
00:41:26Donc, le problème, c'est qu'aujourd'hui, les femmes remplacent la police.
00:41:31Elle dit, bon, la police et l'État ne me garantissent plus ma sécurité,
00:41:33je vais le remplacer.
00:41:34– Et ce qui est terrible, enfin, ce que vous dites,
00:41:36terrible, angoissant, c'est que les applications remplacent la police,
00:41:38c'est qu'on a besoin aujourd'hui d'avoir effectivement…
00:41:41C'est-à-dire, en fait, et on va finir là-dessus,
00:41:44mais on va reprendre en tout cas ce sujet,
00:41:46en fait, on est dans un pays où, normalement, une démocratie,
00:41:50ce serait l'État de défendre ses citoyens et ses citoyennes,
00:41:54quels qu'ils soient, évidemment, et malheureusement,
00:41:57et malheureusement, on est de moins en moins dans ce cas-là,
00:41:59et je crois que ça va demander quelques résolutions assez drastiques,
00:42:03mais encore une fois, comme pour le budget, comme pour les dépenses,
00:42:06qui va les appliquer, qui aura l'autorité, le courage
00:42:10et la colonne vertébrale d'appliquer, qui vivra, verra.
00:42:14– Tous ces États, les perles du jour.
00:42:17– Tu veux ou tu veux pas ? Tu veux, c'est bien, si tu veux pas, tant pis.
00:42:23Si tu veux pas, j'en préfère une maladie.
00:42:26– Et c'est vrai, tu veux ou tu veux pas, effectivement.
00:42:29Alors, écoutez, il y a quelqu'un, un opposant,
00:42:32qui était totalement opposé à 49.3, vous savez, ce 49.3
00:42:35qui permet au gouvernement de faire passer, effectivement, son budget,
00:42:38sa loi, etc., sa loi, en tout cas, ses commandements,
00:42:43disons, non pas les 10, mais moins.
00:42:45Eh bien, écoutez, cette personne, c'était en 2006, voici ce qu'il disait.
00:42:50– Le gouvernement passe en force sur tous les sujets,
00:42:53quelquefois, les socialistes l'y obligent, et c'est bien dommage.
00:42:57Je suis contre le fait que la France soit le seul pays
00:43:00où le gouvernement puisse passer en force.
00:43:02Si vous êtes obligé de convaincre les Français qui sont en face de vous,
00:43:07à ce moment-là, vous faites attention à ce qu'ils vous disent,
00:43:10et vous n'êtes pas dans la surdité dans laquelle les gouvernements français,
00:43:17mois après mois, années après années, s'enferment.
00:43:20– Voilà, je suis contre cette surdité, je suis contre le fait de passer en force.
00:43:25Et il a raison, c'est un rebelle, et il a raison.
00:43:28Et écoutez, ce que cette même personne, ce rebelle,
00:43:32celui qui dit contre la surdité, voici ce qu'il disait à l'Assemblée nationale,
00:43:38avant-hier, lundi.
00:43:40– C'est pourquoi, Madame la Présidente, Mesdames et Messieurs les députés,
00:43:44j'ai l'honneur d'engager, en vertu de l'article 49 alinéa 3 de la Constitution,
00:43:51la responsabilité du gouvernement sur le texte de la commission mixte paritaire
00:43:57complétée d'amendements techniques et de coordination.
00:44:00Je vous remercie.
00:44:02– Et moi aussi, et nous aussi, nous remercions François Bayrou,
00:44:05le même qui, en 2006, disait, je suis contre le fait de passer en force,
00:44:10je suis contre le fait que vous n'écoutez pas les Français,
00:44:12je suis contre le fait que le gouvernement, mois après mois,
00:44:16ne m'écoute pas et est condamné à la surdité.
00:44:21Et le même qui, en 2006, 2025, dit, non, non, je dois utiliser le 49.3.
00:44:28Écoutez, franchement, arrêtez d'embêter, d'emmerder François Bayrou.
00:44:34Arrêtez de l'emmerder.
00:44:35Je vous signale que seuls les imbéciles ne changent pas d'avis,
00:44:38ça fait 19 ans, 18 ans, eh bien, voilà, on était contre en 2006,
00:44:43on est pour en 2025.
00:44:46Et oui, souvent, homme politique varie, bien folle et qui s'y fit.
00:44:54Sud Radio, Bercov, dans tous ses états.
00:44:56Et je vais dire, toi, tout fou, légende,
00:44:59tu n'as rien à foutre dans mon monde,
00:45:01arrache-toi de là, t'es pas de ma bande,
00:45:04casse-toi, tu pues et marche en ombre.
00:45:06Mais qui, Renaud, qui, casse-toi, tu pues et marche en ombre ?
00:45:08Eh bien, ça, c'est juste avant que nous recevions Philippe Pascot
00:45:11pour pire d'état encore et encore.
00:45:14Eh bien, voilà une petite nouvelle qui a dû le plonger à Philippe Pascot
00:45:18et à nous-mêmes, en tout cas, dans un plaisir total.
00:45:20De quoi s'agit-il ? Eh bien, les anciens premiers ministres,
00:45:22président de la République, vont finalement garder tous leurs avantages.
00:45:25Et oui, le Sénat, pourtant, l'avait décidé autrement.
00:45:28Mais le premier ministre François Bayrou et les députés
00:45:30ont décidé de maintenir ses avantages,
00:45:32notamment le chauffeur et la voiture de fonction 7 jours sur 7.
00:45:36Voilà, le 22, je rappelle très rapidement, le 22 janvier dernier,
00:45:41le Sénat s'était accordé pour mettre un frein aux avantages
00:45:43des 16 anciens premiers ministres dont les crédits ont augmenté,
00:45:46dont 11 % entre 2022 et 2023 et leur nombre de 3.
00:45:52Alors, fini la voiture avec chauffeur et du secrétariat pour les achats et gouvernements,
00:45:57alors que certains comédies de Cresson, Médard, Balladur en profitent depuis 30 ans.
00:46:01Pour les anciens présidents François Hollande, Nicolas Sarkozy,
00:46:04le Sénat entendait réduire les actifs du cabinet de 7 à 3 membres.
00:46:087 membres à 3 membres et les agents de service de 2 à 1,
00:46:12les policiers qui les surveillent, 5 ans après le départ de l'Elysée.
00:46:16Mais la commission mixte paritaire réunissant députés et sénateurs
00:46:20pour finaliser, attention, c'était ça leur but, le budget 2025,
00:46:23elle a décidé autrement.
00:46:25Le premier ministre François Bayrou avait lui-même défendu le maintien
00:46:28de ses privilèges selon le canard enchaîné, voilà.
00:46:31Oui, mais vous comprenez, quand on occupe des postes à responsabilité
00:46:34dans des moments de crise, il y a forcément pour le futur
00:46:36des précautions à prendre.
00:46:38Donc, on garde les chauffeurs de fonction, on garde les avantages,
00:46:42on garde les secrétaires, on garde tout cela.
00:46:45Philippe Pascot, ça doit vous remplir de joie, ça.
00:46:48Ça me remplit de joie, mais bonjour André, bonjour les auditeurs.
00:46:52Ce qu'il faut savoir, c'est que cette affaire-là est plus grave que ça.
00:46:55Je vais vous donner une petite anecdote que j'ai mise dans un de mes anciens livres,
00:46:58c'est que Giscard d'Estaing avait 14 personnes à son service.
00:47:0114 !
00:47:02Et qu'à un moment donné même, on a voulu lui en supprimer un,
00:47:05il est monté au créneau, il a fait un scandale,
00:47:08et comme ils ont eu peur, ils lui ont remis le 14e.
00:47:10C'est assez joli.
00:47:11Et on oublie de parler qu'il n'y a pas que les premiers ministres,
00:47:14il y a aussi les ministres de l'Intérieur qui ont des gardes du corps,
00:47:17donc il n'y a pas...
00:47:18– Vous voulez dire avis ? – Oui.
00:47:20– Les ministres de l'Intérieur aussi ? – Mais oui.
00:47:22– Intéressant.
00:47:23– Ça peut se comprendre pour les ministres de l'Intérieur,
00:47:24ceci dit, il y en a quelques-uns qui abusent.
00:47:26– Oui.
00:47:27Alors on va parler de Philippe Pascot,
00:47:30pire d'État qui vient de paraître, tout de suite après cette petite pause.
00:47:35Sud Radio.
00:47:36– Parlons vrai.
00:47:37– Parlons vrai.
00:47:38– Sud Radio.
00:47:39– Parlons vrai.
00:47:40– Et ça continue encore et encore, et nous sommes d'accord, d'accord.
00:47:45Non, non, c'est pas Francis Cabrel.
00:47:47C'est Philippe Pascot.
00:47:49Alors Philippe Pascot, vous savez qu'on l'avait reçu,
00:47:52et toujours on le reçoit avec plaisir,
00:47:53parce que Philippe Pascot, c'est un chien truffié,
00:47:56et je dis ça comme, effectivement, en compliment,
00:48:00c'est un compliment parce qu'il va chercher.
00:48:02Et il a commencé à faire ce que d'ailleurs tous les journalistes devraient faire,
00:48:06il a commencé en 2014 avec un livre qui s'appelait « Délits d'élus ».
00:48:11Délits d'élus, évidemment, les délits, les élus,
00:48:14alors il a commencé comme ça, en donnant des noms,
00:48:17il a continué avec « Pire d'état »,
00:48:19ces deux livres ont été des best-sellers,
00:48:21et puis il a continué avec « Du gros don et des plumes »,
00:48:23« Pire de vie », « Mensonge d'état »,
00:48:25« Abstention, piège à cons », « Les silences, cris, le pouvoir du pire »,
00:48:28et là, il sort aux éditions Max Milot, « Pire d'état », encore et encore.
00:48:34Alors Philippe Pascot, d'abord, est-ce que deux reproches qu'on peut vous faire,
00:48:39en tout cas ceux qui ne vous connaissent pas, ne vous aiment pas,
00:48:42pour dire, oui, encore une fois, c'est du populisme outrancier,
00:48:46il prétend que tous sont pourris, ou presque,
00:48:48et deuxièmement, est-ce que vous n'êtes pas un peu fatigué
00:48:53de vouloir assécher le marécage avec une cuillère à café,
00:48:58et même pas une cuillère à soupe ?
00:49:00Parce que dix ans, ça fait dix ans que vous dénoncez,
00:49:02et je dis simplement aux éditeurs,
00:49:05parce qu'il faut lire les livres de Pascot,
00:49:08parce qu'il n'y va pas avec les deux de la cuillère,
00:49:09c'est le cas de le lire, et surtout,
00:49:11il n'a eu qu'un procès en dix ans de bouquin,
00:49:14donc vraiment, il est taille.
00:49:16Mais est-ce qu'on n'est pas un peu fatigué de reprendre tout ça ?
00:49:20Alors je suis fatigué le soir, et puis le lendemain, je recommence,
00:49:22parce que moins on se sert de la démocratie, plus elle s'use.
00:49:26Moins on dénonce les choses, plus, quelque part, il s'augmente en France.
00:49:31Et si personne ne dénonce la mafia qui est en train de se mettre en place,
00:49:35elle va s'installer de façon durable.
00:49:38Nous sommes dans des pays où on peut encore un peu dire ce qui ne va pas.
00:49:42Donc il faut le faire. Moins on le fera, plus l'Etat se resserre.
00:49:45Alors justement, attendez, vous parlez de mafia,
00:49:47mais vraiment, mafia, c'est le terme qu'il faut appeler, c'est fort, mafia.
00:49:51Depuis quelques temps, je parle de mafia, c'est clair.
00:49:54Il y a une mafia qui s'installe en France.
00:49:56Il y a plein de choses qui se passent en France.
00:49:59Il y a plein de mafias qui s'installent en France.
00:50:03...qui sont en train de se mettre en place,
00:50:05de moins en moins, de plus en plus,
00:50:09...gagnent de plus en plus d'argent.
00:50:12Et en gros, il y a une corruption endémique
00:50:14qui est en train de se mettre en place,
00:50:16avec des lois qui favorisent ces gens-là.
00:50:18Je dis bien qui favorisent ces gens-là.
00:50:20Et moi, je ne peux pas ne pas le dire.
00:50:22Je ne peux pas ne pas l'écrire.
00:50:24En sachant que quand je l'écris, tout est factuel.
00:50:28Vous le disiez tout à l'heure.
00:50:30Je vérifie tout trois fois.
00:50:31J'ai eu un seul procès.
00:50:32C'était de ma faute, j'ai fait une erreur.
00:50:34J'ai attribué une condamnation à quelqu'un,
00:50:36et ce n'était pas la sienne.
00:50:37Procès en dimension, je l'ai payé très cher.
00:50:39C'est un procès qui m'a quand même coûté 50 000 euros.
00:50:42Donc j'ai plus été condamné que Jean-Marie Le Pen
00:50:43sur le point de détail.
00:50:44Et j'ai plus payé que ce que le roi de Monaco
00:50:47a récupéré sur un de ses procès.
00:50:49Donc ils ne voulaient pas me louper, ils ne m'ont pas loupé.
00:50:51J'assume un procès sur les 1 800 noms que j'ai mis.
00:50:55Aujourd'hui, si les gens ne se réveillent pas,
00:50:57la mafia s'installe en France.
00:50:59Alors on va en parler juste après cette petite pause,
00:51:02et on va inventorier justement, on va prendre des exemples.
00:51:04Parce que vous dites loi, corruption, etc.
00:51:07Votre livre fourmille d'exemples, et c'est ça qui est intéressant.
00:51:11Et de preuves.
00:51:12Si on veut savoir. Et de... Non, bien sûr.
00:51:14Et de preuves.
00:51:15Et on va en parler tout de suite après cette petite pause.
00:51:18À tout de suite.
00:51:20Sud Radio Bercov, dans tous ses Etats, midi 14h.
00:51:23Et toujours, plus que jamais, avec Philippe Pascot,
00:51:26plieur d'Etat encore et encore,
00:51:29qui vient de paraître aux éditions Max Milot.
00:51:32Et effectivement, d'ailleurs, vous le savez,
00:51:34si vous voulez savoir à quelle sauce vous serez mangé ou vous l'avez été,
00:51:39et sous quel ciseau vous allez être tondu ou pas,
00:51:44eh bien vous appelez 0 826 300 300, 0 826 300 300.
00:51:49Alors, Philippe Pascot, rentrons dans le vif du sujet.
00:51:51Parce que vous allez fort quand même de café.
00:51:53Vous dites mafia, vous dites corruption.
00:51:56Votre livre fourmille d'exemples.
00:51:57Mais je voudrais que vous donniez, comme ça, tout de suite,
00:51:59parlons d'un ou deux exemples qui vous ont particulièrement frappés.
00:52:02Je parle du nouveau livre.
00:52:04Je vais vous donner un exemple bien précis.
00:52:05Par exemple, en 2018, c'est pas vieux.
00:52:07Non.
00:52:08C'était juste après une élection qui avait eu lieu en mai 2017.
00:52:12Eh bien, en 2018...
00:52:14Mai 2017, c'était les présidentielles.
00:52:15Oui, oui, 2017, mai 2017, vous tombez bien, c'est juste ça.
00:52:19Donc, le gouvernement, en 2018,
00:52:22En 2018, donc, à peine un an après l'élection présidentielle, d'accord ?
00:52:26Tout à fait.
00:52:27Il y avait plus de 56 % des ministres
00:52:29qui avaient eu affaire avec le fisc et la justice.
00:52:3356 %, vous voulez dire des ministres du gouvernement ?
00:52:36Des ministres du gouvernement Macron.
00:52:37Il n'y a jamais eu autant, autant de gens mis en examen,
00:52:42ayant eu des problèmes avec la justice,
00:52:43ayant eu des problèmes avec le fisc, qui nous gouvernent.
00:52:46Est-ce que c'est normal ?
00:52:48Des gens qui nous demandent d'être propres, d'être intègres, etc.
00:52:50Il n'y a pas un COPEX sur eux à ce sujet-là.
00:52:53Eh bien, on en est là aujourd'hui.
00:52:54Justement, vous le dites en début de votre livre,
00:52:56il n'y a pas de loi qui dise
00:52:57que ne peuvent pas exercer la fonction ministérielle
00:53:01quelqu'un qui n'aurait pas un casier judiciaire vierge.
00:53:05Je suis bien placé pour le savoir.
00:53:06C'est moi qui ai mis en place la pétition
00:53:08pour que les élus aient un casier judiciaire vierge pour se présenter.
00:53:12Il y a eu, j'ai référencé, en 2013,
00:53:15396 métiers où on exige un casier judiciaire vierge pour travailler.
00:53:20Si vous n'avez pas un casier vierge, vous ne pouvez pas travailler.
00:53:23Il y a même des métiers aujourd'hui où vous êtes obligé de le présenter tous les ans.
00:53:27Tous les ans.
00:53:27Avocats, pompiers, ambulanciers, femmes de ménage,
00:53:30maintenant presque, il faut un casier vierge.
00:53:32Pour travailler dans une mairie, André, il vous faut un casier vierge.
00:53:37Pire, si vous êtes fonctionnaire et condamné,
00:53:39délit grave, pas le permis de conduire, pas une bêtise sur la route,
00:53:43on peut vous renvoyer de la fonction publique et vous supprimer votre retraite.
00:53:46Par contre, pour diriger la mairie, il n'y a pas de problème,
00:53:49vous pouvez avoir un casier chargé.
00:53:50C'est quand même inadmissible.
00:53:52Et pour les conseils municipaux, par exemple ?
00:53:54Sans problème.
00:53:55On me dit, oui, mais tu comprends, si jamais on met cette loi en place,
00:53:58ils vont nous condamner exprès.
00:54:00On change, mais dans ces cas-là, les enfants, pourquoi ?
00:54:02Pour travailler, il faut un casier vierge et pas pour être élu.
00:54:04Expliquez-moi la différence.
00:54:05Et si vraiment vous voulez, mettez-le sur votre bulletin de vote.
00:54:09Condamné pour détournement d'argent et on verra pour qui les gens votent.
00:54:13Aujourd'hui, c'est innommable en France qu'un élu soit condamné
00:54:16alors que pour travailler, il faut un casier vierge.
00:54:19Et alors, par rapport à 2018, est-ce que la proportion,
00:54:21vous pensez, reste la même aujourd'hui ?
00:54:23Nous sommes en 2025.
00:54:24Non, mais il y en a plus.
00:54:25Sous le gouvernement Hollande, j'avais référencé 30 % des élus,
00:54:30entre 30 % des ministres qui avaient eu affaire au fisc ou à la justice.
00:54:34Aujourd'hui, 30 %, Hollande, je trouvais ça déjà pas mal.
00:54:39Eh bien, sous M. Macron, on en est à 60, plus de 60 %.
00:54:44Est-ce que c'est normal ?
00:54:45Des gouvernements de Macron successifs, vous voulez dire.
00:54:46Plus de 60 % des ministres qui nous gouvernent,
00:54:49qui nous donnent des ordres, qui nous disent comment on doit faire,
00:54:52ont affaire avec la justice ou le fisc.
00:54:54Comment ça se fait que ces gens-là, je vais dire une bêtise,
00:54:57un garde des Sceaux achète une super voiture, etc. à Monaco,
00:55:00dans des conditions plus que sulfureuses, entre guillemets,
00:55:04et je n'irai pas plus loin, la justice est au courant des noms,
00:55:07qui ont donné de l'argent, quand c'est passé par Monaco,
00:55:10comment il a payé une certaine somme en liquide, etc.
00:55:14Il n'y a pas de suite.
00:55:15Ou alors, comment ça se fait ?
00:55:17– Et un ministre certain, quand on est un certain ministre.
00:55:19– Un ministre certain, mais qui fait du théâtre en ce moment.
00:55:22Mais je trouve ça fou, toi, tu as le malheur de détourner,
00:55:25entre guillemets, ou d'oublier de déclarer sur tes impôts 50 €,
00:55:29tu te retrouves avec des agios, on ne fera pas ta porte,
00:55:31c'est tout juste si le GIGN n'est pas chez toi à 10h du matin.
00:55:34Cette personne-là oublie, oublie de déclarer 300 000 €.
00:55:40– C'est pas mal.
00:55:41– C'est sûr que pour ces gens-là, 300 000 €, c'est de l'argent de poche.
00:55:45– Eh bien, pas de problème, c'est un petit oubli, pardonnez.
00:55:50Aujourd'hui, il y avait responsable et pas coupable,
00:55:52et bien il y a coupable et pas responsable.
00:55:54– Et pas responsable, oui. Mais comment il se fait ?
00:55:56– Si ça, c'est pas malhonnête, excusez-moi.
00:55:59– Oui, mais alors, Philippe Pascault, comment il se fait
00:56:02que personne n'ait pensé, vous avez fait une pétition là-dessus,
00:56:05mais personne n'ait pensé, selon les législateurs, et après tout…
00:56:09– Mais le pire, André, c'est que la loi a été votée.
00:56:13– Cette loi du casier judiciaire vierge pour les élus ?
00:56:15– Oui, elle a été votée le 1er février 2017, à l'ensemble des députés présents.
00:56:21Et qu'on ne me dise pas que ce n'est pas vrai,
00:56:22j'ai participé à la conception de cette loi avec le sénateur Kamanel
00:56:27et une députée qui s'appelait Coste, je ne sais pas quoi.
00:56:30La loi a été faite pour que les élus aient un casier judiciaire vierge.
00:56:34Elle a été votée à l'unanimité de tous les présents le 1er février 2017.
00:56:38Elle est dans un casier au Sénat pour une deuxième lecture.
00:56:41Je peux vous donner le nom du casier, la pile où elle est.
00:56:44Depuis 2017, elle n'est toujours pas sortie du casier.
00:56:46Il suffit qu'un seul groupe politique du Sénat.
00:56:49– Vous voulez dire que ça a été voté par l'Assemblée et pas par le Sénat ?
00:56:52– Oui. – Et c'est enfermé dans une…
00:56:54– C'est dans un casier au Sénat. Donc elle existe, cette loi-là.
00:56:57Et en plus, M. Macron et M. Béreau, à qui j'en veux beaucoup,
00:57:00puisque c'est eux qui ont complètement évacué cette loi-là,
00:57:05pourraient très bien s'en servir, mais ils nous disent que ce n'est pas constitutionnel.
00:57:09Alors ce n'est pas constitutionnel d'avoir un casier.
00:57:12– Pourquoi ce n'est pas constitutionnel ?
00:57:13– Je vous donne l'excuse de M. Béreau, on va refaire toute l'histoire.
00:57:16Mars 2017, il y a un dénommé Julien qui vient me voir,
00:57:18qui était dans l'équipe de travail de campagne de M. Macron.
00:57:23Il me demande de lui faire une petite note sur le casier judiciaire vierge pour être élu.
00:57:26J'avais fait une note pour Nicolas Dupont-Aignan,
00:57:28j'avais fait une note pour mon copain Jean Lassalle,
00:57:30j'avais fait une note pour Asselineau, j'en fais une pour le candidat Macron.
00:57:33Il l'inscrit à son programme page 27.
00:57:37– Présidentiel dans le programme présidentiel de Macron, d'accord.
00:57:39– Oui, oui, 2017, page 27, tout élu devra avoir un casier judiciaire vierge.
00:57:44J'étais content, ils en parlent, attendez, écoutez, au débat à 11 personnes,
00:57:50ils en parlent devant des millions de personnes à la télé,
00:57:53ils citent même mon nom.
00:57:55Ça y est, ça va repasser, c'est bon.
00:57:58Deuxième tour arrive, le même Julien vient me revoir entre les deux tours,
00:58:02il me dit, attends Philippe, on est bien embêtés,
00:58:05on ne pourra pas le passer cette histoire de casier judiciaire vierge
00:58:08parce que Bérouille n'est pas d'accord.
00:58:10J'ai répondu à Julien, casse-toi, tu diras à ton mec que c'est un menteur
00:58:13et maintenant je le traite de menteur systématiquement.
00:58:15Et je le dis, monsieur Macron, sur le casier judiciaire vierge,
00:58:18vous êtes un menteur, faites-moi un procès.
00:58:21Depuis, ces gens la mentent et ils ne veulent pas le casier judiciaire vierge.
00:58:25Ils veulent pour tout le monde sauf pour eux.
00:58:27Aujourd'hui, tu es comptable, entre guillemets,
00:58:30tu voles de l'argent, on te condamne et on t'interdit
00:58:34de travailler, d'interdire la profession.
00:58:37Un élu, non, il est condamné avec notre argent.
00:58:40Sur l'argent qu'il a tourné, il peut continuer gentiment à être élu.
00:58:45Moi, ça me rend complètement fou, je ne comprends pas
00:58:47que les élus ne m'entendent pas.
00:58:49C'est un système d'intouchables.
00:58:52Et puis, continuons la corruption, de toute manière,
00:58:55nous, on ne morflera jamais.
00:58:57C'est inadmissible dans un pays que je juge encore un petit peu démocratique,
00:59:02en France, quoi qu'on en aille parler tous les deux,
00:59:04on n'est pas encore en dictature, on n'est plus en démocratie,
00:59:06on est en démocrature.
00:59:07– Oui, on a parlé de la démocrature.
00:59:09Alors, je voudrais continuer quand même sur les exemples,
00:59:11d'autres exemples puisque, Philippe Pascot,
00:59:13je reviens à cette histoire de mafia.
00:59:15Bon, alors, il y a les élus, on a parlé des élus,
00:59:17et justement, puisque votre livre, d'ailleurs,
00:59:20c'est ce que vous appelez les pilleurs d'État,
00:59:22mais les pires d'État, c'est aussi ceux qui profitent de l'argent de l'État.
00:59:26Ce capitalisme de connivence.
00:59:28– C'est clair, je vais vous donner un exemple bien précis
00:59:30sur des gens qui, quelque part, devraient payer des amendes
00:59:34et qui, en fin de compte, ne les payent pas.
00:59:35Et c'est légal.
00:59:36Il y a ce qu'on appelle en France le plaidé coupable.
00:59:38C'est génial, le plaidé coupable.
00:59:40Donc, vous êtes pris les mains dans le sac,
00:59:42vous êtes pris les mains dans la corruption,
00:59:44vous êtes dénoncé, preuve à l'appui,
00:59:47comme ayant fait des choses pas légales,
00:59:49et bien, on vous propose de faire un plaidé coupable
00:59:52et de réduire considérablement ce que vous avez à payer.
00:59:55Je vous donne un exemple bien précis qui s'appelle M. Arnault,
00:59:59que tout le monde connaît bien,
01:00:01qui donc a été pris la main dans le sac, etc.
01:00:03devait payer une superbe amende, je ne sais plus qui se chiffrait,
01:00:08de mémoire, je ne sais plus si c'est Arnault ou Bolloré,
01:00:11un milliard d'euros d'amende.
01:00:14Légalement, ce qui est marqué dans la loi,
01:00:16t'as fait ça, c'est 0,3%.
01:00:18– Attention, c'est sûr, parce que vous êtes sûr de vous,
01:00:20parce que sinon, il y a des procès là.
01:00:22– Non, c'est dans mon livre, c'est dans mon livre.
01:00:23Donc, les chiffres exacts sont d'empire d'État, allez voir.
01:00:26Il devait être condamné à des amendes énormes
01:00:28par rapport aux 3 ans de bilan de leur société.
01:00:32Et en fin de compte, je crois qu'ils ont payé, qu'il a payé,
01:00:34à des deux, 12 millions d'euros.
01:00:37J'ai une autre personne qui était un marchand d'art,
01:00:41qui lui était condamnée à 90 millions d'amendes.
01:00:44– Pour ne pas avoir payé les impôts qu'il valait.
01:00:48– Pour ne pas avoir payé, pour avoir fait de l'optimisation fiscale pas légale,
01:00:50pour avoir, etc.
01:00:51Et bien, à la finale, il s'est retrouvé à payer 33 millions.
01:00:56– Au lieu de 90 millions.
01:00:57– Oui, un milliard, 12 millions d'euros.
01:01:00Et avec ce plaidé coupable, entre guillemets,
01:01:03non seulement vous n'êtes plus condamné juridiquement pour votre société,
01:01:07mais il n'y a plus de poursuites pénales non plus.
01:01:09– Oui, toutes les poursuites pénales s'arrêtent à ce moment-là.
01:01:11– C'est génial, Nestlé a bénéficié de ça sur une de ses affaires,
01:01:14plaidé coupable.
01:01:15Le plaidé coupable, aujourd'hui, on s'en sert pour effacer la corruption
01:01:21de certaines personnes bien placées.
01:01:23Et ça, c'est pas normal, parce que le petit, lui, il n'y a pas droit.
01:01:27Le petit, lui, si jamais il fait une erreur, le petit patron de PME,
01:01:31s'il fait un truc, etc., lui, il y va.
01:01:33Et lui, il n'a pas de plaidé coupable.
01:01:35Lui, il paye plein d'impôts, donc il perd sa société,
01:01:37sa femme le quitte, ses enfants, il ne peut plus les mettre à l'école, etc.
01:01:41Je n'arrive pas à comprendre que la loi ne soit pas la même pour tout le monde.
01:01:44Et c'est pour ça que je l'écris dans mes livres.
01:01:45Moi, j'ai les dessous des cartes, j'ai les chiffres.
01:01:48Et les chiffres sont dans les livres, et les chiffres sont factuels.
01:01:51Moi, je n'invente rien.
01:01:52– Alors, justement, Philippe Pascot, comment vous travaillez ?
01:01:54Et c'est intéressant de savoir, parce que…
01:01:56– 85% de mes informations sont en milieu ouvert, 85%.
01:02:02– Vous voulez dire quiconque veut prendre la peine
01:02:05et le temps de travailler là-dessus, elles sont là.
01:02:07– On peut encore aujourd'hui, ça devient de plus en plus difficile.
01:02:10– Non, mais on peut encore aujourd'hui, par exemple,
01:02:12si moi ou autre, ou quelqu'un qui nous écoute,
01:02:15et qui dit je vais creuser ça, il peut le faire.
01:02:17– Il peut, il faut aller chercher, sous la table.
01:02:19Il faut aller chercher, lire les petits aléas.
01:02:21Je vous en ai donné un, que les gens ne lisent pas.
01:02:23Par exemple, vous savez qu'en 2035,
01:02:26on ne peut plus construire de voitures thermiques.
01:02:29– Oui, exact, oui, absolument.
01:02:30– Ils vont peut-être repousser à 2036, mais bon, comme d'habitude.
01:02:35Par contre, quand vous lisez le texte de loi jusqu'au bout,
01:02:38ce que moi j'adore faire, il y a un petit alénéa
01:02:42qui exempte de non-construction de voitures thermiques
01:02:46les constructeurs de voitures à moins de 10 000 exemplaires.
01:02:50– D'accord. – Ça y est, ça parle ?
01:02:52– Des voitures de collection, presque.
01:02:54– Bah voilà, Maserati, Rolls Royce,
01:02:57eux auront toujours le droit d'avoir du thermique et de faire du bruit.
01:03:01Le peuple, non.
01:03:03Le peuple, en 2035, il faudra qu'il s'en aille.
01:03:05– Mais il a moins de 10 000 exemplaires.
01:03:07– C'est dans la loi.
01:03:08– Et qui valent 400 000 euros ou 300 000 euros.
01:03:11– C'est dans la loi, et c'est là où je dis que la corruption,
01:03:13elle est là, elle est dans la légalité maintenant.
01:03:16Je vais vous en donner un autre, allez, allons-y, c'est les cadeaux.
01:03:19Fillon, ça vous parle ?
01:03:21– On va parler du vol par ruse, qui est un truc.
01:03:25Le vol par ruse, à un moment donné, à un moment de l'affaire Fillon,
01:03:27ils ont voté une loi en catastrophe,
01:03:29qui en plus est passée pour une bonne loi.
01:03:33Le vol par ruse aujourd'hui était, je vais vous donner un exemple,
01:03:35il y avait 10 ans de prescriptions.
01:03:37Je découvrais, je faisais un vol par ruse en 2000, je le découvrais.
01:03:42– C'est quoi le vol par ruse ?
01:03:43– Le vol par ruse, c'est quand vous volez en truandant
01:03:47sans que les gens le sachent.
01:03:48– D'accord.
01:03:49– C'est par ruse.
01:03:49– Il faut le dissimuler, d'accord.
01:03:50– Quand vous faites des faux, on peut mettre plein de choses dedans,
01:03:53mais ils appellent ça par ruse.
01:03:54Donc il y avait 10 ans de prescriptions,
01:03:55à partir du moment où on découvrait les faits.
01:03:59D'accord ? J'ai fait un vol par ruse en 2000,
01:04:03je le découvre, puisque c'est par ruse, en 2010,
01:04:06j'avais jusqu'à 2020 pour la prescription.
01:04:10– D'accord.
01:04:11– Ça laissait le temps aux enquêteurs de chercher, de trouver des preuves.
01:04:13Eh bien, ils ont posé une loi, où ils ont dit,
01:04:16alors maintenant le vol par ruse, c'est 12 ans de prescriptions.
01:04:21– Et c'était avant ?
01:04:22– Attends, les gens se sont dit, 10 ans avant, 12 ans maintenant,
01:04:25c'est vachement bien.
01:04:26Sauf que quand vous lisez le texte,
01:04:28c'est 12 ans de prescriptions quand les faits sont découverts,
01:04:32à partir du moment où les faits ont été commis.
01:04:36Je le réexplique, 2000, je fais un vol par ruse,
01:04:412010, je le découvre, avec les 12 ans de prescriptions,
01:04:45je n'ai plus que jusqu'à 2012.
01:04:47– J'ai 2 ans.
01:04:48– T'as plus que 2 ans au lieu de 10.
01:04:50Mais ils ont annoncé partout que c'était 12 ans.
01:04:53Et les gens ont gobé, et les gens ont gobé.
01:04:56Et ça, pour moi, c'est de la corruption passive,
01:04:58c'est de la corruption légale.
01:05:00Parce que ça veut dire qu'il y a plein d'affaires dont on ne peut plus,
01:05:04on ne peut plus aller chercher vraiment.
01:05:05Les enquêteurs n'ont plus le temps, ils n'ont plus que 2 ans.
01:05:07Et quand un vol par ruse, par définition, tu ne le découvres pas tout de suite.
01:05:11Eh bien ça, c'est une loi officielle maintenant.
01:05:13– En fait, vous, ce que vous avez fait,
01:05:15c'est de lire les lois jusqu'au bout, alinéa par alinéa.
01:05:19– Et puis leurs conséquences.
01:05:20On peut parler de la loi qui vient de passer sur les ZFE,
01:05:24les zones fortement excédent.
01:05:27– Et vous n'avez plus le droit d'y aller que 10 fois par an et encore.
01:05:30– C'est pire que ça, 24 fois par an avec un petit mot.
01:05:32Alors maintenant, il faudrait que je fasse un mot, etc.,
01:05:34pour pouvoir me déplacer pour aller voir ma grand-mère qui est malade à Paris.
01:05:36Non mais c'est un truc de fou.
01:05:37Mais il y a pire que ça.
01:05:39C'est une loi antisociale.
01:05:40Je me demande d'ailleurs si je ne vais pas porter plainte.
01:05:42Parce qu'en fin de compte,
01:05:43vous n'avez plus le droit de vous servir que des critères 2,
01:05:45d'accord, si vous avez un critère 3.
01:05:46Or, par exemple, à la Courneuve,
01:05:48il y a 90% des gens qui sont en critère 3.
01:05:51Ils sont mâles.
01:05:52– 90% ?
01:05:53– De la population ?
01:05:54Ben oui, c'est les pauvres.
01:05:55C'est les pauvres.
01:05:56Donc, ils n'ont pas le choix.
01:05:58– Ils n'ont pas 28 000 euros pour acheter une voiture.
01:06:00– Voilà, ils n'ont pas de critère 2.
01:06:01Ils ne peuvent pas acheter une voiture électrique, etc., etc.
01:06:04Mais le pire, c'est que du coup, si vous avez un critère 3
01:06:08et que vous êtes obligés d'acheter le critère 2,
01:06:10vous ne pourrez même plus vendre votre critère 3
01:06:11puisque personne n'en voudra.
01:06:13– Eh oui, bien sûr.
01:06:14– Donc ça, c'est un effet derrière que les gens n'ont pas compris.
01:06:17– Les effets pervers de tout ça.
01:06:18– C'est un truc de fou.
01:06:19Et moi, je sais creuser ce genre de choses.
01:06:21Et personne ne s'en rend compte.
01:06:22– Mais alors, justement, Philippe Ascot,
01:06:24vous dites, on nous a dit que tout ça allait changer,
01:06:29c'était ça en sous-titre sur la couverture de votre livre,
01:06:32et aujourd'hui, c'est pire.
01:06:33– Mais c'est pire.
01:06:34– Mais qu'est-ce qui est pire ?
01:06:35C'est-à-dire que le système n'a pas du tout changé en disant…
01:06:38– Mais ils nous mentent depuis 2017.
01:06:41Est-ce que la sécurité sociale va mieux ? Non.
01:06:43Est-ce que les retraites, ça va mieux ? Non.
01:06:45Est-ce que les prud'hommes, ça va mieux ? Non.
01:06:47Est-ce que la justice, ça va mieux ? Non.
01:06:49Est-ce qu'aujourd'hui, il n'y a pas 5 millions de personnes
01:06:51qui font la queue pour manger ?
01:06:52Demandez aux banques alimentaires.
01:06:54Et on me dit que ça va mieux depuis 2017.
01:06:57Mais il est où, ruisselé où, l'argent ?
01:06:59– Et les SDF devaient disparaître.
01:07:01– Mais oui, mais on ne devait pas toucher aux retraites, etc.
01:07:04Mais il y en a des tonnes comme ça.
01:07:05Et moi, j'ai fait l'inventaire, il n'y a rien de positif.
01:07:09– Qu'est-ce qui est positif ?
01:07:10– Il n'y a pas, attendez, entre 10 ans,
01:07:11à un moment, de pire d'État, de méroins et d'élit d'élus.
01:07:15Et aujourd'hui, vous n'avez pas trouvé, franchement,
01:07:17une seule mesure positive, tout gouvernement confondu,
01:07:20qui a amélioré le sort.
01:07:21– André, citez-moi une.
01:07:24Allez, on commence à chercher.
01:07:25– Oui, il faudrait, oui.
01:07:27Non mais comme ça…
01:07:28– Comme ça, il n'y en a pas.
01:07:29Par contre, dans l'inverse, il y en a un paquet.
01:07:31Comment ça se fait aujourd'hui qu'il y a des gens
01:07:33qui gagnent le Smig et qui dorment dans leur voiture ?
01:07:35Alors qu'on m'a dit que ça allait mieux.
01:07:36Comment ça se fait qu'aujourd'hui, il y a des retraités
01:07:38qui sont de plus en plus obligés de prendre un deuxième,
01:07:40voire un troisième travail ?
01:07:41Parce qu'ils n'ont pas assez de leur retraite,
01:07:43alors qu'il y a de l'argent.
01:07:44Alors que j'ai cru comprendre que, pendant la pandémie,
01:07:48le CAC 40 avait explosé, les bénéfices avaient explosé.
01:07:52J'ai cru comprendre, quelque part,
01:07:53que les bénéfices de M. Arnault et de M. Bolloré ont aussi explosé.
01:07:59Je veux qu'on m'explique.
01:08:00D'un côté, il y a un gros paquet d'argent
01:08:02pour quelques personnes, élus compris.
01:08:04Et de l'autre, il y a tout le peuple
01:08:06qui crève de faim de plus en plus.
01:08:08Alors, attendez, est-ce que vous ne rentrez pas dans le toit
01:08:10et vous allez dire, oui, voilà, bon, OK, faites payer les riches.
01:08:12Faites payer les riches, mais vous le savez très bien,
01:08:14c'est une autre discussion,
01:08:16que les riches, ils auront toujours les moyens de partir ailleurs,
01:08:18de s'implanter ailleurs,
01:08:20et que l'État, lui, l'État, il grossit de plus en plus.
01:08:23Je suis désolé, la politique, c'est un petit peu avoir des coronesses.
01:08:28Les gens, quel que soit le gouvernement politique,
01:08:30n'ont aucune coronesse.
01:08:32Vous voulez partir ? Partez, les enfants.
01:08:34Partez.
01:08:35C'est quoi, cet ampiternel chantage à l'emploi ?
01:08:39Si jamais vous me donnez de l'argent,
01:08:42je vais supprimer les emplois.
01:08:43Il y a un mandat, il faut taper sur la table.
01:08:45Vous savez...
01:08:46Mais l'économie, quand même...
01:08:47Mais l'économie, je veux bien, mais on n'est plus dans l'économie.
01:08:50On est dans l'excès.
01:08:53La différence qu'il y a entre ceux qui crèvent de faim
01:08:57et ceux qui gagnent beaucoup d'argent,
01:08:59il y a un juste milieu.
01:09:00Moi, je ne suis pas... Tu es riche, tu as bossé comme un malade.
01:09:03J'ai un de mes enfants qui est millionnaire.
01:09:05Il bosse comme un fou.
01:09:07C'est normal qu'il gagne beaucoup d'argent.
01:09:10Mais entre beaucoup et trop, il y a quand même une différence.
01:09:13Et gagner beaucoup d'argent pendant que, dans la rue,
01:09:15il y a des gens qui crèvent de faim, je ne suis pas d'accord.
01:09:18Moi, je n'ai pas envie d'avoir un pays, comme il y a dans certains pays,
01:09:20où tu vois des supers immeubles avec des piscines,
01:09:23et quand tu regardes dehors, il y a des favelas.
01:09:25Les gens qui crèvent de faim, sans eau, sans électricité.
01:09:28Eh bien, on s'y dirige, en France.
01:09:30C'est vrai que, justement,
01:09:32Maude Koffler, qui travaille avec moi sur l'émission,
01:09:35me dit qu'en 2022, 9,1 millions de personnes en France
01:09:39vivent sous le seuil de pauvreté.
01:09:41Oui, et de plus en plus de gens ne peuvent plus acheter de viande.
01:09:44Et de plus en plus de personnes ne savent pas, le 5 du mois,
01:09:47comment ils vont faire pour finir leur frigo.
01:09:49Et ça, il y a de l'argent.
01:09:51Ça, ce n'est pas un phénomène de société.
01:09:53Ce n'est pas un phénomène économique.
01:09:55C'est bien qu'il y a quelques personnes qui font des lois,
01:09:57qui font de l'économique uniquement à leur profit.
01:09:59– Oui, mais vous avez raison, mais en même temps…
01:10:01– Je ne suis pas communiste.
01:10:03– Non, non, mais je sais, mais c'est quand même intéressant.
01:10:05– Je les respecte.
01:10:06– Vous avez le droit d'être communiste.
01:10:08– Souvent, c'est ce que me disent les gens d'en face.
01:10:11– Non, mais Philippe, ce n'est pas une question de gens d'en face,
01:10:13c'est que c'est intéressant.
01:10:14Vous parlez des pires d'États, mais dites-moi,
01:10:16des tas d'agences, et vous le savez,
01:10:19des agences d'États qui reçoivent des dizaines de millions,
01:10:22des centaines de millions,
01:10:23elles pillent l'État, qui ne sert à rien.
01:10:25Je ne parle pas de tout, je ne vais pas généraliser.
01:10:27Vous prêchez un convaincu, je n'ai pas parlé de mannequins sèches,
01:10:30je n'ai pas parlé d'un tas de gens, etc.
01:10:31Je trouve ça bizarre.
01:10:32– Mais même des ARS et compagnie, pardon,
01:10:34du Conseil d'État économique et social, etc.
01:10:37– Alors, il faut savoir qu'autour des pires d'États,
01:10:39il y a ce qu'on appelle des courtisans.
01:10:42Il y a ce qu'on appelle des gens qui sont là
01:10:44et qui vivent des miettes de ces choses-là.
01:10:46– Et quelles miettes ?
01:10:47– Et des grosses miettes pour certains.
01:10:50Et c'est vrai que le système n'est pas fait pour taper sur ces gens-là.
01:10:53Je dis toujours, un élu aujourd'hui qui se fait condamner,
01:10:56il a des circonstances atténuantes.
01:10:59Est-ce que c'est normal ?
01:11:00– Non, ce n'est pas normal.
01:11:01– Eh bien, c'est ce qui se passe aujourd'hui.
01:11:03– Vous voulez dire tout élu, droite, gauche, confondu, qui se fait…
01:11:06– Alors, il y a une grande différence.
01:11:07Les petits, les petits élus, eux, morflent grave quand ils se font prendre.
01:11:11Les enfants, ils se font prendre.
01:11:12Mais les grands élus, non.
01:11:13J'ai même découvert, et je le mets dans mon livre,
01:11:15que l'inégibilité est à variable constante selon les élus.
01:11:21Par exemple, les sénateurs,
01:11:22et il y en a un qui vient d'être condamné à une inégibilité,
01:11:25qui s'arrête juste avant l'élection, comme ça, il peut se représenter.
01:11:28C'est bizarre, hein ?
01:11:30– Selon que vous serez puissant et misérable,
01:11:32il y a du jugement de cours, c'est ça.
01:11:33– Et encore une fois, je mets dans mon livre,
01:11:35je mets dans « Pire d'État » les condamnations de certains élus
01:11:39et de certains grands commis économiques.
01:11:43Ce qu'ils ont fait, et à ceux qu'ils sont condamnés.
01:11:48Et dans la page d'après, je mets le même nombre de condamnés,
01:11:53mais chez des petits, chez quelqu'un, par exemple,
01:11:55qui avait détourné un centime d'euro dans le supermarché.
01:11:59– Un centime, vous exagérez.
01:12:00– Je pèse mes mots, c'est dans mon livre.
01:12:02– Un centime d'euro ?
01:12:03– Un centime d'euro, il a fait une heure de caisse d'un centime d'euro,
01:12:06il a été licencié sans préhabil, rien du tout.
01:12:08Un centime.
01:12:08– Un caissier ?
01:12:09– Oui, un centime.
01:12:10Je mets les condamnés, quelqu'un qui a volé deux bananes
01:12:13et trois tablettes de chocolat.
01:12:14Je mets à combien eux ont été condamnés.
01:12:17Et bien, la justice en France, c'est ça.
01:12:19Donc, je dénonce ce genre d'injustice qui n'est pas logique.
01:12:23Pourquoi un type qui vole trois bananes
01:12:25et deux tablettes de chocolat est condamné à cinq mois de prison,
01:12:28et un type qui s'appelle un ancien Premier ministre,
01:12:31qui a fait des choses beaucoup plus graves,
01:12:33et je le mets aussi dans le livre,
01:12:34il est condamné avec deux mois exsurcis.
01:12:36Expliquez-moi, expliquez-moi.
01:12:38Eh bien non, on ne peut pas m'expliquer.
01:12:39Parce que c'est ce que j'écris au factuel.
01:12:41– Comme un qui peut redevenir président du Conseil constitutionnel,
01:12:45et autres, et autres.
01:12:47– Je peux vous parler aussi du bracelet électronique.
01:12:50Je l'ai mis dans un de mes bouquins,
01:12:51comment ça se fait qu'il y ait une élue du Midi de la France
01:12:53qui avait un bracelet électronique aux pieds
01:12:55et qui pouvait venir voter à l'Assemblée quand elle voulait.
01:12:58– Avec son bracelet électronique.
01:12:59– Avec son bracelet électronique, ce que je dis est factuel.
01:13:02Et après quand vous creusez, parce que là aussi j'ai creusé,
01:13:04j'ai cherché à comprendre pourquoi.
01:13:05C'était à une époque où la gauche et la droite
01:13:07étaient un peu bis-bis à l'Assemblée quand il y avait des votes.
01:13:10Et elle, elle venait toujours avec le vote d'une procuration de quelqu'un,
01:13:12donc elle avait deux voix.
01:13:14Et des fois les trucs passaient à deux voix.
01:13:17Eh bien, bizarrement, elle pouvait venir à l'Assemblée nationale
01:13:19avec son bracelet électronique aux pieds.
01:13:21Expliquez-moi, le moindre petit mec qui est condamné,
01:13:24lui il a un bracelet électronique,
01:13:25il n'a pas le droit de faire plus de 50 mètres de chez lui.
01:13:27Expliquez-moi pourquoi la loi n'est pas la même pour tout le monde.
01:13:29Expliquez-moi pourquoi les juges ont tant de dossiers à étudier,
01:13:32parce qu'on tape sur les juges.
01:13:33Mais les juges, ils n'en peuvent plus aujourd'hui.
01:13:35Ils ont tellement de dossiers à étudier qu'ils ne peuvent pas tous les faire.
01:13:39Donc ils backent, donc ils backent.
01:13:43– Oui, mais alors là on vient à la question des moyens, etc.
01:13:47– Oui, je le mets aussi.
01:13:48– Oui, je sais que vous en parlez.
01:13:49Mais en fait, dites-moi, est-ce que vous n'êtes pas aussi de parti pris
01:13:55en disant, oui d'accord, ok, faisons payer les riches,
01:13:59et pourquoi pas, effectivement, et diminuons les inégalités.
01:14:03– Je n'ai pas dit faisons payer les riches,
01:14:04faisons les contribuer un peu plus raisonnablement.
01:14:09– Oui, ça veut dire faisons payer les riches, et pourquoi pas.
01:14:11– Mais moi, je suis pour que les riches restent riches.
01:14:14Les riches, c'est celui qui travaille, c'est celui qui a les idées,
01:14:16c'est celui qui fait les travailleurs.
01:14:17– Vous n'êtes pas pour que tout le monde soit au même niveau.
01:14:19– Georges Marchais, c'est bon, au-dessus de 10 000 euros, je prends tout.
01:14:21Non, on n'en est pas là, j'en suis pas là.
01:14:23Mais aujourd'hui, on arrive dans des conditions…
01:14:24– C'est Mélenchon, ça ?
01:14:25– Non, c'est Georges Marchais.
01:14:26– Georges Marchais, mais Mélenchon, il n'est pas mal inscrit.
01:14:27– Oui, Mélenchon, il est pareil aussi.
01:14:29– D'ailleurs, vous en parlez juste un mot.
01:14:31Vous avez une grande…
01:14:33– Je le connais depuis 40 ans, Mélenchon.
01:14:35– Vous avez eu 10 ans personnels avec Mélenchon.
01:14:36– C'est clair, on était dans le même département,
01:14:38et il m'a bien allumé à un moment donné,
01:14:39parce que je vais oser présenter des gens contre lui.
01:14:42Donc Mélenchon, c'est le roi de la tolérance à sens unique.
01:14:45Et moi, je le connais depuis 40 ans, on ne peut pas me la faire à l'envers.
01:14:49– Oui, parce que vous avez été, je rappelle, conseiller municipal,
01:14:51vous avez été élu.
01:14:52– Conseiller régional, président de la formation professionnelle
01:14:54et de l'apprentissage sur toute l'île de France.
01:14:56Les élus, je les ai fréquentés, je les connais.
01:14:58Et je n'ai jamais mis les doigts dans la confiture.
01:15:03– J'aurais pu, j'aurais pu, on m'a proposé des pots de vin,
01:15:06on m'a proposé un tas de choses, je n'en ai jamais profité.
01:15:08Un élu, c'est fait pour servir, pas pour se servir.
01:15:11Un élu, c'est déjà bien payé, entre guillemets,
01:15:14il n'a pas besoin d'autre chose.
01:15:15– Pas dans les petites communes quand même, pas dans les petites communes.
01:15:17– Pas dans les petites communes aujourd'hui,
01:15:18mais ça s'est quand même grandement amélioré.
01:15:21– Par rapport à avant.
01:15:22– Ah oui, oui, oui.
01:15:23Et puis encore une fois, les gens ne le savent pas.
01:15:25Mais par exemple, sur une commune, un maire peut répartir
01:15:29entre tous les conseillers l'argent des indemnités mensuelles.
01:15:33Il y a des maires qui le font, et il y a des maires qui ne le font pas
01:15:36et qui prennent tout pour eux.
01:15:36– Et c'est au gré du maire.
01:15:38– C'est au gré du maire, ça se vote en conseil municipal,
01:15:39on décide de donner un petit peu du gâteau à tous les conseillers.
01:15:44Il y a plein de maires qui ne le font pas et qui se gardent la main de ça.
01:15:48Mais par exemple, comme les conseillers ne le savent pas,
01:15:50ils viennent bosser bénévolement, les pauvres,
01:15:52et sans doute, c'est souvent ceux qui bossent le plus.
01:15:54– Ben maintenant, ils le sauront, ils sont écoutés parce qu'ils le sauront.
01:15:57– On se retrouve avec Philippe Pascot, pire d'État, encore et encore,
01:16:02juste après cette petite pause.
01:16:03Écoutez, vous en apprendrez beaucoup.
01:16:07– Le Sud, Radio Bercov, dans tous ses états, midi 14h.
01:16:12– On nous pille, on nous pille, parce que pire d'État, ce c'est nous,
01:16:15Philippe Pascot, pire d'État, aux éditions MaxMilod.
01:16:18Je crois que nous avons des auditeurs, j'imagine.
01:16:20– Il y a deux auditeurs, Chantal de Bastia pour commencer.
01:16:23– Bonjour Chantal.
01:16:24– Bonjour André, bonjour à Philippe Pascot, que j'adore.
01:16:28– Merci Chantal.
01:16:29– J'aime beaucoup ce que vous faites, alors je ne suis pas tout d'accord avec vous,
01:16:33mais j'aime beaucoup, vous êtes très pertinent.
01:16:35Alors moi, je voudrais quand même quelque chose qui me chiffonne.
01:16:37Bon déjà, il faut savoir que c'est les lois, c'est les législateurs,
01:16:41donc ils ne vont pas voter des lois contre eux-mêmes.
01:16:43– Ah, c'est clair.
01:16:44– Voilà, c'est pour ça que ça va être bien au chaud dans le Sénat.
01:16:47Deuxièmement, concernant les riches, on baisse les impôts sur la société
01:16:51et plus de niches fiscales, et plus de subventions.
01:16:54M. Arnault, il s'est gavé dans les années 80 grâce aux socialistes,
01:16:58il touche encore de l'argent pour le Parisien, les échos,
01:17:01on donne des subventions à la presse écrite.
01:17:03– Oui, toute la presse, 16 millions par mois pour chacun des journaux,
01:17:06y compris ceux qui tirent à 10 000 exemplaires.
01:17:08– Exactement, presse écrite, pas les autres.
01:17:11– Presse écrite, oui.
01:17:13– Pas Sud Radio.
01:17:14– Non, non, pas Sud Radio, non, pas du tout.
01:17:16– Non, non, c'est bien la presse écrite et pas toute la presse écrite.
01:17:19Par contre, moi, ce qui m'embête un peu,
01:17:22c'est que les électeurs, ils se renseignent impôts sur leurs élus,
01:17:27parce que c'est quand même eux qui les élisent.
01:17:29Donc, s'ils veulent avoir des escrocs dans leur mairie,
01:17:35dans leurs circonscriptions,
01:17:37alors les ministres, c'est pas nous qui les choisissons, certes,
01:17:41mais les députés, les sénateurs non plus, c'est pas nous.
01:17:45Mais quand même, les maires, les députés,
01:17:50regardez, Kaïsac, Kaïsac qui ose se représenter.
01:17:54Bon, heureusement, il n'a pas été élu,
01:17:56mais à un moment donné, les Français, réveillez-vous,
01:17:59si vous voulez des escrocs qui vous représentent,
01:18:02il ne faut pas s'étonner, ils nous en tuent, mais je suis poli.
01:18:05– Donc, on a ce qu'on mérite, ma chère Chantal, et oui.
01:18:09Non, mais en fait, c'est vrai, parlons un peu de nous tous,
01:18:12de ceux qui élisent.
01:18:14La démocratie meurt quand on ne s'en sert pas, Chantal,
01:18:17et aujourd'hui, les gens s'en servent de moins en moins,
01:18:18mais tout est fait pour que les gens n'aillent pas voter,
01:18:21tout est fait pour écœurer les gens.
01:18:23On s'est fait avoir par la droite, on s'est fait avoir par la gauche,
01:18:25on s'est fait avoir par un type qui se prenait pour Kennedy,
01:18:28qui était avec une petite dame un peu plus âgée que lui,
01:18:30les gens n'ont plus envie d'aller voter.
01:18:32Et comme rien n'est fait pour que les gens aillent voter,
01:18:34ben ils ne vont pas voter, c'est une grosse erreur.
01:18:36Aujourd'hui, en France, la moyenne des élections globales,
01:18:41quelqu'un qui se fait lire, se fait lire avec un à deux électeurs sur dix,
01:18:46pas plus, c'est-à-dire qu'aujourd'hui,
01:18:48il y a à peine 20% par rapport aux intérêts de gens qui vont voter.
01:18:53Allez voter, et si vous ne savez pas pour qui voter, votez blanc.
01:18:57– Donc vote obligatoire pour le vote obligatoire.
01:19:00– Il y a 96 pays au monde où il y a le vote obligatoire.
01:19:03Je ne dis pas que c'est mieux, je dis qu'on ferait un pas de plus
01:19:06vers une démocratie saine.
01:19:07– C'est clair, alors je crois que nous avons…
01:19:09– Un deuxième appel de Philippe Decan.
01:19:11– Oui, bonjour Philippe.
01:19:13– Bonjour Angèle, bonjour M. Philippe Asseco.
01:19:15– Bonjour.
01:19:16– Alors, bravo pour votre travail, je vais acheter votre livre.
01:19:20– C'est gentil, je connais le cœur.
01:19:22– Je ferai un constat et je vous poserai une question.
01:19:24– Allez-y.
01:19:25– Bon, le constat, pour moi, le problème majeur,
01:19:28ce sont les conflits d'intérêts.
01:19:30On prend les premiers ministres, Juppé, Raffarin, De Villepin.
01:19:34Effectivement, comme disait l'auditrice avant,
01:19:37nos élus, on va dire nos ministres,
01:19:39votent des lois qui les servent après.
01:19:41Je prends un exemple, c'est tous les cabinets d'avocats
01:19:45qu'ils ont créés et ils sont devenus, eux-mêmes en plus,
01:19:49ce qui est sur le gâteau, je prends l'exemple de M. Raffarin,
01:19:51un bon conseil pour notre adversaire, la Chine,
01:19:56c'est des renommés, c'est connu à l'international en plus,
01:20:02sur nos deniers, puisqu'ils ont suivi un cursus avec nos deniers,
01:20:06et se permettent de, je dirais, tourner Kazakh
01:20:11et de nous planter un petit couteau dans le dos.
01:20:13Une question, enfin, pour finir,
01:20:15que pensez-vous d'Emmanuel Macron qui a enclenché sa campagne,
01:20:20campagne personnelle, alors qu'il était encore ministre d'UGJ
01:20:25sous François Hollande ?
01:20:26– Oui, ça, il n'est pas le premier, il n'est pas le premier, mon cher Philippe.
01:20:30– Il y a des enquêtes qui sont faites sur ce sujet-là,
01:20:34mais dites-nous bien que c'est de plus en plus difficile
01:20:36à essayer d'enquêter sur les gens qui sont haut placés,
01:20:39donc il y a des freins, mais c'est vrai qu'il a commencé sa campagne
01:20:42de façon bizarre, mais il faut en parler surtout à M. Hollande, etc.,
01:20:45qui à l'époque, n'aurait pas dû laisser faire.
01:20:47– C'est clair, d'ailleurs M. Hollande a reconnu ensuite que…
01:20:50– Je l'ai bien fait avoir.
01:20:51– Il jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus, c'est ça.
01:20:55– Mais il n'est pas le seul, je veux juste vous raconter,
01:20:59je le mets d'Empire d'État, tous les présidents de la République
01:21:03ont truandé sur leur compte de campagne, tous les présidents de la République.
01:21:08– Tous, vous voulez dire, sans exception ?
01:21:10– Tous, et qu'on ne me dise pas le contraire, tous, je me répète, tous.
01:21:14Et j'ai les preuves.
01:21:16– Oui, mais écoutez…
01:21:18– Et eux n'ont pas été déclarés inéligibles, il faut le savoir.
01:21:22– Mais au diable avarice, en amour, on ne compte pas,
01:21:24vous le savez très très bien.
01:21:25– Mais tous, Jean-Marie Gospin, et le seul qui a morflé
01:21:28sur les élections présidentielles, c'est, comment il s'appelait,
01:21:32un des tout petits candidats, un monsieur de 70 ans, je l'adore,
01:21:37mais lui, par contre, il a été déclaré inéligible.
01:21:41– Ah bon ? D'accord, il faudrait se rappeler,
01:21:43parce qu'il y a eu beaucoup de petits candidats.
01:21:45Philippe Ascot, juste un mot, alors, en fait, il y a deux choses, quand même,
01:21:50parce que nous arrivons, il y a beaucoup de gens qui disent
01:21:52qu'on pourrait passer des heures, effectivement,
01:21:54à faire l'inventaire des pires d'État, et il y en a d'autres encore,
01:21:57c'est pour ça que vous ferez d'autres livres là-dessus,
01:21:59les pires d'État qui sont effectivement en fonction dans l'État,
01:22:03il y aurait aussi des choses à dire, mais au fond, est-ce que, franchement,
01:22:09on ne pourrait pas dire aussi que les Français sont aussi responsables,
01:22:14on l'a dit, les gens qu'on mérite, il faut le dire, parce que…
01:22:17– Mais je le dis, je l'écris, tout le monde veut des élus propres,
01:22:20mais pas le sien, parce que tu comprends, le mien, je le connais,
01:22:23le mien, il me sert la main, le mien, je le connais depuis 10 ans,
01:22:25donc arrêtez un élu qui truande, on ne vote pas pour lui, point,
01:22:29même si c'est ton frère.
01:22:30– Oui, mais alors le problème, et je ne vais pas citer telle ou telle
01:22:34juste dernière question, si j'ai un élu, mettons, municipal,
01:22:37qui truande, il a fait des petits ou de pas trop gros tenterages,
01:22:41mais il est excellent pour sa ville, est-ce que je ne devrais pas surmonter ça ?
01:22:44– Oui, c'est ça, Balkany, c'est génial, les gens revêtaient pour lui,
01:22:49c'est une des villes qui est les plus endettées en France,
01:22:51donc il faut savoir ce qu'on veut, alors après,
01:22:53ce n'est pas les gens d'aujourd'hui qui vont payer, c'est les gens de demain,
01:22:55un élu qui truande, il n'a pas le droit, remarque,
01:22:57quand quelqu'un truande dans votre entreprise, vous le virez,
01:22:59quand quelqu'un truande dans une ailleurs, vous le virez,
01:23:02donc un élu qui truande, on devrait pouvoir le virer,
01:23:04et j'ai même allé plus loin,
01:23:05c'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous pouvez être déclaré inéligible
01:23:08en tant que député, mais si vous êtes élu ailleurs,
01:23:11vous n'êtes pas inéligible.
01:23:12– C'est-à-dire si vous êtes élu ailleurs ?
01:23:14– C'est-à-dire que par exemple, si t'es…
01:23:15– Conseil municipal, etc.
01:23:16– Là, non, t'es pas inéligible, t'as été inéligible en tant que député,
01:23:19mais pas en tant que conseiller municipal.
01:23:20– Ah d'accord, on sépare les deux.
01:23:21– On sépare les deux, c'est rare, mais ça arrive.
01:23:24Moi, j'arrive pas à comprendre, si t'es inéligible en tant qu'élu,
01:23:26t'es inéligible partout, eh ben non, et c'est légal.
01:23:30– Donc Philippe Pascot, vous allez continuer à traquer les pires d'État.
01:23:33– Je vais essayer, s'ils ne me tuent pas avant.
01:23:35– Mais non, mais non.
01:23:36– Parce qu'à un moment donné, c'est quand même assez chaud pour eux.
01:23:38Je mets dans mon livre quelque chose de très très grave
01:23:40par rapport au ministère de l'Intérieur, par exemple,
01:23:41où depuis 2015, preuve à l'appui,
01:23:44les ministres de l'Intérieur successifs
01:23:46se serrent d'un logiciel à reconnaissance faciale
01:23:49sans l'avoir déclaré à la CNIL.
01:23:51– D'accord.
01:23:51– Sans l'avoir déclaré à la CNIL.
01:23:54Comment les gens d'État peuvent passer par-dessus les lois
01:23:58qui nous les imposent ?
01:23:59– Encore, ce sera l'un des sujets du prochain livre.
01:24:03Merci Philippe Pascot, et à vous, aux lisiteurs du Sud Radio,
01:24:06de le lire, et puis peut-être de prendre vos décisions.
01:24:10Votez, votez, votez, vraiment, ne restez pas chez vous.