• il y a 21 heures
Le ministre de l'Intérieur se rend au Havre pour discuter de la sécurisation du port, principal point d'entrée de la cocaïne en France. Après une saisie récente de 2 tonnes, des syndicats douaniers réclament plus de moyens et de protection pour lutter contre le trafic.

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Transcription
00:00Oui, et c'est d'ailleurs le but du déplacement du ministre de l'Intérieur qui devrait d'environ deux heures arriver derrière moi à la sous-préfecture du Havre
00:07où il va rencontrer plusieurs autorités locales pour discuter sécurisation du port.
00:13Alors vous l'avez dit, pourquoi ? Parce que le port du Havre, c'est l'une des principales portes d'entrée de la cocaïne en France et sûrement en Europe.
00:21Et pour le prouver, il ne suffit pas de remonter très loin. Il y a quelques semaines seulement, le 30 décembre dernier,
00:26par exemple, un conteneur de deux tonnes de cocaïne était saisi par les gendarmes de la section de recherche de Rouen
00:31avec la complicité d'un docker et d'un chauffeur routier qui ont tous les deux été interpellés et mis en examen.
00:37Donc voilà, le port du Havre, si la lutte contre le trafic de stupéfiants dont Bruno Retailleau veut faire une cause nationale,
00:43eh bien sans doute que l'une des principales batailles se mène ici au port du Havre.
00:48Alors qu'est-ce qu'on pourrait faire pour essayer de stopper ces tonnes de cocaïne qui rentrent ici chaque année ?
00:53On a posé la question à un syndicat de douaniers qui nous a expliqué qu'il faudrait plus d'effectifs, plus de moyens technologiques,
00:59mais aussi une meilleure protection, une anonymisation des agents des douanes qui se sentent parfois menacés par la criminalité organisée.
01:06A voir ce que va annoncer Bruno Retailleau après son rendez-vous ici.
01:10Il sera vers 12h15 ici à la sous-préfecture du Havre et après, en début d'après-midi, il devrait prendre la parole devant la presse.

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