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L’optimisme est mesuré, mais unanime. Selon les grands réseaux immobiliers, finie la crise immobilière dans l’ancien. 2025 sera l’année de la reprise, avec à la clé un regain d’activité et une remontée des prix. A la base de cet optimisme, le rebond des affaires conclues fin 2024 dans les agences alimentés par le cout de fouet donné au pouvoir d’achat immobilier par la baisse des taux, tendance qui devrait se poursuivre cette année. [...]

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00:00L'optimisme est mesuré mais unanime.
00:13Selon les grands réseaux immobiliers, finit la crise immobilière dans l'ancien.
00:172025 sera l'année de la reprise avec à la clé un regain d'activité et une remontée des prix.
00:23A la base de cet optimisme, le rebond des affaires conclut fin 2024 dans les agences
00:28alimentées par le coût de fouet donné aux pouvoirs d'achat immobiliers par la baisse des taux.
00:32Tendance qui devrait se poursuivre cette année.
00:35Revenons sur les chiffres d'abord.
00:37La collecte des transactions réalisées par les grands réseaux est plus rapide que celle des notaires.
00:42Mais ce sont ces derniers qui ont le privilège de l'exhaustivité.
00:46Or, à fin octobre, en cumulent sur 12 mois, aucune trace de redressement des mutations.
00:51Bien au contraire, à moins de 775 000, elles sont tombées à leur plus bas niveau depuis 9 ans.
00:56Bien que la baisse annuelle ait ralenti et soit passée sous la barre des 20% depuis 4 mois,
01:01c'est insuffisant pour parler de reprise.
01:03En poussant un peu, la progression de la production de crédits à l'habitat,
01:07hors renégociation, pourrait laisser entrevoir une embellie en gestation.
01:12Le redressement demeure laborieux, chaotique et les niveaux très loin de leur standard habituel,
01:18mais le creux de la vague est passé.
01:20Un bémol toutefois.
01:21Le montant des prêts moyens, lui, aussi augmente,
01:24laissant entrevoir une hausse du nombre d'opérations moins rapide que la production.
01:29Fragile, le diagnostic d'un léger mieux peut néanmoins être avancé.
01:33Il ne tient qu'au fil ténu de la baisse des taux consécutives à l'assouplissement de la politique monétaire de la BCE.
01:40L'institution de Francfort poursuivra sur sa lancée, cette année, selon notre scénario exercé,
01:45pour amener son taux de dépôt, c'est-à-dire le taux d'intérêt appliqué par la BCE sur les liquidités que les banques commerciales déposent auprès d'elle,
01:52à 2% à l'horizon de la fin du premier semestre, niveau auquel il se maintiendrait par la suite.
01:58La courroie de transmission à l'uribore 3 mois, utilisée pour la fixation des taux des prêts des ménages à taux variable, est directe.
02:05Ils représentent moins de 5% des financements.
02:08Les taux fixes, largement préférés par les acquéreurs,
02:12sont généralement proposés pour des durées longues, entre 15 et 25 ans.
02:16Les banques financent ces prêts sur des marchés à long terme ou s'appuient sur des outils financiers comme les obligations d'État à 10 ans.
02:23Leur niveau, leur évolution, sont liées en partie à la politique monétaire de la BCE, mais d'autres éléments jouent,
02:29comme les anticipations d'inflation, de croissance, le contexte géopolitique, le taux de change, les soubresauts des marchés financiers.
02:37Et pour finir, la croyance plus ou moins grande d'un pays a honoré ses engagements vis-à-vis de ses créanciers.
02:43Or, la zizanie politique, fiscale, budgétaire actuelle se paie par une hausse de la prime de risque, donc des OAT à 10 ans,
02:50remettant en cause la poursuite de la baisse des taux des crédits à l'habitat.
02:54En outre, est-ce bien raisonnable d'espérer que des ménages qui ne savent pas exactement quels impôts ils vont payer
03:00et qui constatent une dégradation du marché du travail se ruent sur le marché de l'immobilier ?
03:06Une stabilisation vers 800 000 transactions cette année serait un moindre mal.
03:10Dans ce contexte, nul espoir de voir la courbe des prix s'inverser.
03:14Ils auront reculé d'environ 4% en 2024 et devront à nouveau se réduire de 0,5% en 2025.
03:21D'autant que l'offre de logements est alimentée par l'arrivée sur le marché des passoires thermiques dont les bailleurs ne peuvent financer les travaux.
03:28C'est donc au mieux un atterrissage qu'il faut anticiper, pas encore le décollage.

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