Entretien avec Nolan Fernando, salarié au SOM hockey au Mans sur un emploi socio sportif.
Entretien mené par Théo Cally, CTN référent emplois à la FFH.
Entretien mené par Théo Cally, CTN référent emplois à la FFH.
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00:00Ok, bonjour Nolan, bonjour Théo, ça va ?
00:08Ça va, ça va, je te remercie.
00:10Alors on se retrouve, on est quelques jours après le webinaire du lundi soir qui s'est
00:16très très bien passé, il y avait eu des complications et tu n'avais pas pu intervenir.
00:22Donc voilà, on fait une deuxième petite vidéo en mode plutôt interview, on n'aura
00:27pas la possibilité d'avoir les réactions des gens, mais je me permettrai de donner
00:31ton mail si jamais il y a des questions, moi j'essaierai de t'en poser si jamais
00:38je vois des choses, mais évidemment ça ne répondra pas à toutes les questions qui
00:41peuvent se poser, donc j'inviterai ceux qui nous regardent à te contacter ou à se
00:50renseigner via les documents qu'on va partager s'il y a des interrogations.
00:54Voilà, ce que je te propose Nolan, c'est que tu te présentes et puis après on attaque
00:59sur les deux points dont on a parlé, si ça te va.
01:03Ok, bon moi je m'appelle Nolan Fernando, je suis actuellement employé par le SOMOK,
01:11sur le Mans en Sarthe, sur cet emploi socio-sportif.
01:17Alors moi avant, pendant un an j'ai été employé au comité de la Sarthe, et puis
01:24après quand il y a eu ce projet d'emploi socio-sportif, on a eu l'idée de décaler
01:30en fait les missions que je faisais pour le CD, les décaler au SOM, qui est quand même
01:35un club qui est proche des quartiers prioritaires, donc voilà, c'est comme ça que j'ai fait
01:40la bascule et que je suis arrivé sur cet emploi.
01:43Oui, parce qu'il faut expliquer que le dispositif Mille emplois socio-sportifs était prioritairement
01:50destiné à des clubs, et pas forcément au départ en tout cas, au moment où on a lancé
01:55le projet sur des CD, et c'est pour ça qu'on a trouvé ce fonctionnement qui fonctionne
02:02bien, ça fait plusieurs mois maintenant j'imagine, ça tourne ?
02:05Oui, je suis au SOM depuis le 1er septembre officiellement, après mes missions ne changent
02:13pas énormément, puisque en Sarthe il n'y a pas beaucoup de clubs, moi j'étais principalement
02:18rattaché sur Le Mans et au SOM, donc en fait je fais similairement les mêmes choses.
02:25Ok, d'accord, ça marche.
02:27Et donc toi Noël, tu fais partie de la petite dizaine d'éducateurs socio-sportifs qui
02:33sont dans le cadre de ce dispositif de l'Agence Nationale du Sport, est-ce que tu peux nous
02:38expliquer un petit peu quel type d'action tu fais, tu voulais d'abord parler d'action
02:45sur le plan scolaire, qu'est-ce que tu mets en place au niveau des QPV, dans les écoles,
02:50etc.
02:51Comment tu l'as mis en place, parce que je pense que c'est ça surtout qui va intéresser
02:56les personnes qui vont regarder cette vidéo par la suite, et concrètement, qu'est-ce
03:01qui se passe ?
03:02Alors voilà, sur Le Mans, un petit peu pour faire l'état des lieux, il y a plusieurs
03:09quartiers prioritaires, dont un des plus importants même de France, c'est les Sablons.
03:17A l'intérieur des Sablons, il y a déjà énormément d'associations qui sont déjà
03:22présentes, il y a quatre écoles, et donc nous, comme on a voulu rentrer dans le quartier,
03:29se faire connaître, on a décidé de rentrer directement dans les écoles.
03:33Alors pour nous, ça a un peu plusieurs intérêts, le premier d'un, c'est de se faire connaître,
03:40deux c'est d'aller à la rencontre des jeunes, de se faire connaître par les institutions,
03:48et puis au fur et à mesure, au début on proposait des créneaux gratuits, ça c'était
03:56avant que j'arrive, il y a déjà deux bonnes années, voire un petit peu plus, donc on
04:01allait totalement gratuitement dans les écoles pour se faire connaître, de là on a été
04:08mis en contact par ce qu'on appelle ici les cités éducatives, en fait c'est une sorte
04:17de programme qui va réunir plusieurs associations, et par le biais de projets comme on peut mettre
04:24en place, on va avoir des subventions. Donc nous, pour nous, on n'a pas de perte financière,
04:32c'est-à-dire qu'on peut intervenir dans les écoles toujours gratuitement pour elles,
04:36parce qu'on connaît les problématiques de budget qu'il peut y avoir dans ces quartiers,
04:40et en contrepartie on est quand même rémunérés par ces subventions. Donc ça c'est vraiment
04:47le travail qu'on a mis en place avec les quatre écoles des Sablons, et on va dire
04:54grâce un petit peu à notre travail, cette année on va intervenir dans un deuxième quartier
04:59qui s'appelle l'Aiglonnière, avec deux nouvelles écoles. Donc là on a fait la demande de
05:05subvention, elle devrait arriver d'ici fin janvier, donc ça doit être très proche là,
05:12et on essaie de s'étendre. On était au début aux Sablons, ça a fonctionné avec les écoles,
05:18on a réussi à se faire connaître, et on commence à s'étendre sur d'autres écoles.
05:24D'accord. Donc ça c'est les cités éducatives, j'ai expliqué que c'est un dispositif de l'Agence
05:31nationale de la cohésion des territoires, vous pouvez vous renseigner sur internet,
05:37il y a un site dédié sur ça, et c'est un dispositif qui est mis en place sur l'ensemble
05:43des quartiers privataires de la ville, voire certains autres quartiers qui ne sont pas dedans,
05:47donc n'hésitez pas à vous renseigner là-dessus. Et donc en gros Nolan, sur tes interventions,
05:55via ce soutien de subvention, vous arrivez à avoir des heures qui sont financées,
06:06ce n'est pas de l'investissement, ce n'est pas des heures que vous payez, que le club te paye,
06:12c'est vraiment des heures qui sont financées via cette subvention, c'est ça ? Vous êtes à l'équilibre ?
06:16Voilà exactement. Donc c'est ce que je disais, il y a deux ans, deux ans et demi avant,
06:22on y allait gratuitement pour se faire connaître, une fois que ça a bien fonctionné, grâce aux
06:28cités éducatives, on a des subventions aujourd'hui qui nous permettent à la fois d'aller dans les
06:34écoles, mais aussi, c'est là je fais la petite passerelle, on propose maintenant des créneaux
06:40directement le mercredi dans les city-stades des quartiers, pour que les jeunes viennent pendant
06:46une heure environ, et bien pratiquer le hockey. Donc en fait ça leur fait une activité extra-
06:55scolaire. D'accord. Et ces jeunes-là, déjà est-ce qu'ils payent leur présence sur le
07:04city-stade ? Est-ce qu'ils s'inscrivent quelque part ? Est-ce qu'ils ont une licence ? Est-ce que
07:08c'est encore un peu dans le cadre de l'école ? Comment ça se passe exactement ? Alors pour le
07:13moment, on a essayé de lancer ça depuis l'année dernière, donc c'est encore au stade un petit peu
07:20brouillon, voilà on a du mal à vraiment raccrocher, on va dire institutionnellement, les jeunes.
07:27D'accord. Pour l'instant ils n'ont pas de licence, c'est plus dans le cadre de l'école, où en fait nous
07:33on est directement en lien avec les écoles, on fait des inscriptions, et puis suite à ces
07:38inscriptions, voilà on propose des créneaux. Après là on a réussi quand même à en licencier au club
07:47deux jeunes, donc qui étaient déjà là l'année dernière, et on a réussi à les ramener sur le
07:54club. Alors après, toujours pareil, les budgets et tout pour ces familles, ça reste compliqué
08:02forcément, donc nous le but c'est qu'on essaye de leur faire utiliser leur passe au sport,
08:10où en fait la famille elle va avoir 50 euros, donc nous grâce au passe au sport on a 50 euros
08:17pour le club, on demande pas plus. Au final là pour nos deux licenciés, ça leur coûte rien.
08:24D'accord, donc en gros le passe au sport qui est un dispositif national, vous permet de financer
08:30le coût de l'adhésion à la fédération française de hockey, mais vous concrètement vous
08:35récupérez pas énormément d'argent sur la licence ? Non, le but bien évidemment c'est pas de
08:42récupérer l'argent, c'est déjà de faire découvrir notre sport, d'offrir aux jeunes une possibilité
08:51de pratiquer une activité physique, et après forcément à long terme c'est d'essayer que ces
08:58créneaux se pérennisent, et puis dans le temps il y a de plus en plus de monde, soit on essaye de
09:05créer une sorte d'antenne des Sablons ou d'un autre quartier, ou alors les jeunes les plus motivés
09:13on va dire, d'essayer de les faire basculer sur le club du Sablon. D'accord, parce que je crois
09:19que malheureusement il y a une petite distance quand même entre le quartier des Sablons et
09:24la structure club, là où est le terrain c'est ça ? Alors oui, il y a une distance, elle n'est pas
09:32importante honnêtement, sauf que pour y aller il faut utiliser les transports en commun,
09:38bon ça c'est pas très problématique, mais en fait le quartier des Sablons il est exclusivement, enfin
09:45il y a des bus, mais c'est surtout le tram en fait, le tram il longe tout le quartier des Sablons,
09:50donc c'est très facile d'aller d'un point A à un point B dans les Sablons. Par contre du moment où
09:55on veut sortir et surtout aller sur le Somme, il n'y a pas le tram qui passe proche du Somme,
10:02où il faut marcher 10-15 minutes, donc forcément ça met un petit frein. Après il y a les bus qui
10:08passent, mais forcément ça rajoute un peu d'organisation pour les familles, c'est pas
10:14évident. Mais voilà, c'est pour ça notre idée c'est d'aller dans les quartiers directement,
10:19être au pied des immeubles des jeunes pour qu'ils aient le moins de soucis possible. Avec la petite
10:30idée d'institutionnaliser peut-être un point satellite, voir un club satellite dans les années
10:38suivantes, c'est ça ? Voilà c'est ça, alors on a déjà essayé un petit peu, c'est pour ça que je
10:42disais que c'était un peu brouillon, on a essayé de lancer ça l'année dernière, ça a plus ou moins
10:50réussi parce qu'on s'attendait à réussir à adhérer les jeunes, mais pourquoi on n'arrive pas trop
10:56encore à adhérer les jeunes ? Parce que surtout les parents ou les familles on les voit très peu
11:02en fait. On voit beaucoup les enfants, donc dans les écoles on est connu, ils nous reconnaissent,
11:07ça il n'y a pas de souci. Par contre quand les jeunes viennent au créneau, souvent ils viennent
11:11seuls. Donc on ne voit pas beaucoup les familles, et voilà l'exemple est assez parlant, les deux
11:18jeunes qu'on a réussi à licencier, c'est quasiment les seules familles qu'on a vues. Et étant donné
11:25que c'est encore via l'école, vous n'avez pas forcément les contacts directs. Alors après,
11:29là cette année ce qu'on essaie de rajouter en plus c'est aux inscriptions, avant les années
11:35d'avance c'était les écoles qui les faisaient, là on a été directement dans les écoles et puis
11:39ils font souvent un petit forum des associations. Donc on y a été, on a pris des contacts. Mais
11:46voilà pour le moment ça s'arrête là, on a du mal à aller plus loin, à impliquer un peu plus les
11:51familles pour que le projet tienne un peu plus. En tout cas on voit qu'il y a un projet sur du
12:00scolaire, mais c'est pas seulement des interventions, c'est vraiment un projet avec une continuité,
12:05une passerelle qui passe par des séances sur place, sur site, adaptées sur un city-stade le
12:13mercredi matin et ensuite essayer de leur faire faire la passerelle avec le club. Mais pour
12:17l'instant il y a encore des difficultés. Pour retenir, l'école en fait ça a été notre porte
12:23d'entrée. Maintenant les écoles nous connaissent, il n'y a pas de souci. Et derrière on essaie de
12:27développer ces petits créneaux là pour essayer d'amener les jeunes au club. Ok génial, merci
12:36beaucoup Nolan. Donc ça c'est un peu les missions qui s'orientent sur un quartier depuis des années,
12:42depuis peu sur un deuxième quartier, c'est bien ça, sur une totalité de six écoles. Et en plus
12:49de ça tu fais des interventions sur des plus grands, je ne sais pas exactement, est-ce que
12:54tu peux m'en dire un petit peu plus avec les missions locales etc ? Voilà exactement, alors
12:59nos actions sont séparées en deux, on a les jeunes avec les écoles, donc ça c'est ce qu'on vient
13:05d'expliquer. Et deuxièmement on a pas mal de dispositifs en SART, mais je pense que dans la
13:14majorité des départements ça doit être à peu près pareil. On a pas mal de dispositifs qui, un petit
13:21peu comme les écoles, qui permettent d'être pour nous rémunérés. Et pour les associations, les
13:27structures dans lesquelles on va intervenir, ça va être gratuit pour elles. Donc on intervient
13:34avec différentes associations pareilles qui sont déjà présentes dans ces quartiers. Donc par exemple
13:41on a l'association L'Arbre au Sablon, donc c'est une association qui est là pour l'aide aux familles,
13:48il y a du soutien scolaire, il y a de l'aide pour remplir les papiers administratifs, enfin bref,
13:55voilà. Donc souvent on intervient pendant les vacances, on fait des séances famille, on va dire,
14:02donc les jeunes viennent, souvent il y a les parents, ça nous permet un peu de raccrocher les
14:06parents. Ensuite on a un dispositif qui s'appelle Oser bouger en SART, en fait c'est mis en place
14:14par le GDOS et ça permet à des structures d'adhérer à ce dispositif. Et nous, en contrepartie,
14:23on intervient dans ces structures, on est rémunéré. Et donc avec ce dispositif Oser bouger,
14:31on intervient avec la mission locale, qui est présente au Sablon, au Glonniers, là où on
14:36intervient. Et là on propose par contre, c'est des séances pour les adultes. Et pareil, on a réussi
14:45à licencier un jeune qui était là régulièrement. Petit à petit, on a réussi à l'amener sur les
14:52créneaux du club du vendredi soir, c'est un créneau loisir. Et puis on a réussi à le licencier,
14:59donc là sa licence a dû être enregistrée, il y a d'ici dix jours je crois. Et c'est assez récent.
15:07Ok, et donc là c'est un mélange entre quelques enfants, des jeunes, et des adultes aussi c'est
15:14ça ? Voilà, là c'est un dispositif. Ce sont des dispositifs différents, mais là on essaye
15:21d'un peu plus capter les jeunes. C'est pareil, on est avec une association qui s'appelle Tadamoun,
15:30pareil sur les Sablons, et elle est là pour une association d'aide aux demandeurs d'asile. Donc
15:38il y a à la fois aussi des familles, mais il y a énormément d'adultes seuls au final. Pareil,
15:45on intervient sur le City Stade avec eux et on propose pour les adultes, cette fois-ci,
15:50des initiations. Ok, c'est génial. Donc en gros, si je résume, Nolens, n'hésite pas à me dire si
15:56j'ai mal compris. En gros, ce dont on parlait d'ailleurs au webinaire qui a eu lieu il y a
16:02quelques jours, c'est de la mutualisation et du travail entre associations. Donc,
16:08une association sportive avec une association d'aide aux habitants du quartier sur les tâches
16:14administratives, etc. Une association, plusieurs associations de différents types avec lesquelles
16:25vous travaillez, vous mutualisez des actions. Tu travailles avec l'UGDOS. Alors l'UGDOS,
16:30je précise, c'est le Comité Départemental Olympique et Sportif. Donc en gros, c'est le
16:35mouvement sportif olympique qui finance des actions via le dispositif Oséboulé. Et on a aussi du lien
16:44avec les missions locales. Donc les missions locales, ça dépend de France Travail. C'est
16:49de l'insertion professionnelle et sociale, si je me trompe, pour les jeunes de 16 à 25 ans,
16:55c'est ça ? C'est ça, exactement. Vraiment un mélange d'acteurs, de mutualisation. Voilà un
17:01exemple du travail qu'il faudrait faire d'osmose, entre guillemets, pour aider les personnes à
17:11s'insérer professionnellement et socialement via le sport et via le hockey. Dans les actions
17:17qu'on fait, c'est hyper important parce que si on n'est pas reconnu par des associations
17:25qui sont déjà présentes depuis plus longtemps sur le quartier par les écoles, c'est difficile
17:30de se faire sa place. Et puis il y a des côtés parfois méfiants, on ne connaît pas trop. Les
17:37institutions vont avoir plus de mal à nous suivre. Par contre, si on est connu par les écoles,
17:42par plusieurs associations, qu'on montre qu'on travaille déjà avec elles, forcément sur l'aide
17:48des subventions, on est plus facilement, on a une part un petit peu plus importante. Ça
17:54permet de développer encore plus nos actions, d'aller plus loin. Ce qu'il faut retenir vraiment,
18:00c'est que notre travail, on ne le fait pas seul, on ne le fait pas que pour notre intérêt d'avoir
18:08des licenciés, etc. C'est vraiment de travailler avec les associations, essayer de proposer des
18:13projets communs. Et puis, petit à petit, ça avancera. Et pourquoi pas, après, créer un autre
18:23club. C'est à l'étape d'après. Mais vraiment, le plus important, c'est d'être avec les
18:30associations déjà présentes, de travailler avec elles. C'est elles qui font entrer dans le quartier
18:35et qui font qu'on est connu aujourd'hui sûrement. Ok, génial. Donc là, c'est des actions que tu
18:43faisais déjà avant. C'est pour ça qu'on t'a choisi, Nolan, pour intervenir, parce qu'on aurait
18:48pu demander à d'autres personnes. Mais on savait très bien que sur la Sarthe et sur Le Mans en
18:52particulier, il y avait déjà des grosses actions qui étaient engagées. Mais du coup, t'es
18:58officiellement, depuis le 1er septembre, dans le cadre du dispositif Mille Emplois. Ça va durer
19:03trois ans. Est-ce que toi, en quelques mots, tu peux nous dire un petit peu ta vision, les axes
19:11de développement, les freins peut-être, et vos objectifs sûrement sur les trois ans à venir ?
19:19Sur les trois ans, c'est assez clair. C'est d'essayer de créer des antennes dans un premier
19:30temps ou alors, si c'est encore mieux, des clubs directement dans les quartiers, ce qui fait plus
19:38de licenciés, etc. Après, les freins, je les ai un petit peu évoqués. Forcément, c'est les
19:44difficultés sociales, financières qu'il peut y avoir dans ces quartiers. Pour faire des clubs,
19:51pour faire ces antennes, il faut forcément des licenciés. Pour avoir les licenciés, il faut
19:56forcément trouver des moyens financiers. Il faut forcément voir les familles. On ne peut pas
20:01inscrire les enfants comme ça juste parce qu'ils sont venus à trois créneaux le mercredi. On ne
20:06peut pas les inscrire. Il y a un petit peu tous ces enjeux-là et c'est surtout les freins
20:13aujourd'hui. C'est d'arriver à capter les familles et faire en sorte qu'elles nous suivent un petit
20:21peu dans le projet pour pousser les enfants ou même adultes. Mais bon, principalement les enfants.
20:29Donc, vraiment l'axe de développement, c'est essayer encore peut-être de trouver un moyen,
20:36même si on sait que ce n'est pas évident, et de capter ces familles pour que derrière,
20:41ça en découle sur nos projets. Ok, d'accord. Bon, écoute, c'est parfait. On a dépassé les 10
20:51minutes. Je m'y attendais parce qu'il y avait beaucoup de choses à dire et beaucoup de choses
20:54très intéressantes. Merci Nolan. On va s'arrêter là. Je proposerais, comme je le disais au début,
21:02aux gens qui nous écoutent, de pas hésiter à revenir vers nous s'il y a des interrogations,
21:07si vous voyez que cette vidéo, regardez quand même le reste du webinaire où on a eu des
21:14interventions d'une sportive ayant connu des interventions dans le cadre de l'aspect socio-
21:22sportif des actions d'un club. On a eu une élue municipale, on a eu la présentation d'une
21:28licence universitaire. Enfin, voilà, on a eu beaucoup de témoignages. Donc, pas hésiter à
21:32regarder également ce webinaire. Nolan, je te remercie infiniment. Bravo pour toutes tes actions
21:38et bon courage pour la suite. Je me permettrai donc de mettre ton mail et puis, voilà,
21:44n'hésitez pas à contacter Nolan si besoin. Voilà, je vais couper l'enregistrement. Merci Nolan et
21:50au revoir.