• le mois dernier
Nous commençons ce soir avec le nouveau spectre de la censure. Un mois et demi après son arrivée à Matignon, François Bayrou tremble devant l’épreuve budgétaire. Une épreuve à laquelle n’a pas survécu son prédécesseur.

Nous évoquerons ensuite les Etats-Unis et la politique d’immigration de Donald Trump. Le nouveau président américain a fait plusieurs opérations d’expulsions en une semaine.

Et nous terminerons avec la République démocratique du Congo, au cœur d’un conflit dont on parle assez peu. Nous vous expliquerons les raisons de la guerre qui agite ce pays du centre-ouest de l’Afrique.

Catégorie

🗞
News
Transcription
00:00♫ Générique de fin ♫
00:14Madame, Monsieur, bonsoir, je suis très heureuse de vous retrouver pour cette nouvelle édition du journal Télévisé.
00:20Nous commençons ce soir avec le nouveau spectre de la censure.
00:23Un mois et demi après son arrivée à Matignon, François Bayrou tremble devant l'épreuve budgétaire,
00:29une épreuve à laquelle n'a pas survécu son prédécesseur.
00:32Nous évoquerons ensuite les États-Unis et la politique d'immigration de Donald Trump.
00:37Le nouveau président américain a fait plusieurs opérations d'expulsion en une semaine.
00:42Et puis nous terminons avec la République démocratique du Congo au cœur d'un conflit dont on parle assez peu.
00:48Nous vous expliquerons les raisons de la guerre qui agitent ce pays du centre-ouest de l'Afrique.
00:53♫ Générique de fin ♫
00:56Le Mozart de la finance continue les dégâts.
00:59Après la chute du gouvernement en Barnier, François Bayrou retient son souffle avec une feuille de route budgétaire
01:05qui peinera à lui éviter le 49-3, une décision qu'il exposerait alors à la même censure que son prédécesseur.
01:12Explication.
01:1349-3, puis vote de censure, le feuilleton budgétaire qui s'annonce à tout du déjà vu.
01:19Seule mise à jour de la saison, l'acteur principal.
01:23François Bayrou joue en effet une partition ardue, celle de surpasser le record de son prédécesseur Michel Barnier,
01:30éjecté de Matignon après seulement trois mois et huit jours.
01:34Une épreuve difficile puisque le défi lui n'a pas changé,
01:38ficelé un budget consensuel pour déplaire à une seule petite minorité.
01:43Dans l'exercice, François Bayrou a choisi des partenaires différents avec les socialistes d'Olivier Faure.
01:49Une belle opération puisque ces derniers n'ont pas voté la censure de leurs amis insoumis le 14 janvier dernier.
01:55De quoi semer la zizanie dans le Colcôze,
01:58à plus forte raison que les déclarations quant aux négociations prétendument abouties avec le gouvernement n'ont pas fait long feu.
02:04En plus d'être jugées insuffisantes par l'extrême gauche,
02:08les socialistes ont pu constater que le texte adopté jeudi par le Sénat, majoritairement à droite,
02:13avec 217 voix pour et 105 contre, a écarté plusieurs ajouts.
02:18Ainsi, la suppression de 4000 postes d'enseignants
02:21et la baisse de l'indemnisation des arrêts maladie des fonctionnaires ont réapparu.
02:26De quoi bien buriner la base d'accord de non-censure que François Bayrou avait réussi à extirper.
02:31Même au gouvernement, l'ambiance est morose.
02:35L'équipe de startupers satisfait n'est même plus convaincue.
02:38Ainsi, le ministre des Comptes publics, Amélie de Montchalin,
02:41estimait que le budget voté par le Sénat remplissait la condition de réduire le déficit
02:46avec des économies de 50 milliards pour une arrivée prévue à 5,4%.
02:51Mais elle avouait aussi qu'il n'était pas un budget de compromis.
02:55Comprendre, la gauche n'y trouve pas son compte et ne pourra pas soutenir pareil texte.
03:00La prochaine étape cruciale sera la réunion de la commission mixte paritaire jeudi prochain
03:05avec 7 députés et 7 sénateurs.
03:08Une nouvelle phase de conciliation qui devrait aboutir à un sous-texte
03:12qui ne contente personne et que personne n'aura donc véritablement envie de défendre
03:17mis à part le Premier ministre Bayrou contraint de dégainer le célèbre article 49.3.
03:23Dans ce cadre, l'exécutif va rejouer la scène du gouvernement Barnier
03:27et expliquer que la censure serait une catastrophe économique.
03:32Ce qui est sur la table et vous dire très concrètement quelle est la nature de la discussion.
03:35Et donc vous dites que chaque jour, sans budget voté, c'est 100 millions d'euros de perdus pour la France.
03:38C'est 100 millions d'euros, c'est du gâchis, c'est un pays à l'arrêt, c'est beaucoup d'inquiétude.
03:43Et c'est de l'inquiétude qui m'inquiète effectivement.
03:45Une Amélie de Montchalin 3 fois inquiète donc,
03:48à moins qu'il s'agisse d'une nouvelle démonstration de la stratégie de la peur
03:52agitée depuis toujours par le gouvernement.
03:55En effet, ceux qui ont grévé les caisses de l'État comme jamais,
03:58plus de 1000 milliards en 7 ans,
04:00expliquent que la censure qui a mis fin à leurs actions serait, elle, responsable du déficit.
04:06Ben voyons, comme dirait l'autre.
04:08Un refrain qui n'aura toutefois pas fonctionné la dernière fois,
04:11renversant Michel Barnier deux jours après qu'il a déclenché l'article 49.3
04:16que François Bayrou pourrait donc être aussi contraint de brandir.
04:20Dans ce cadre, tout porte à croire qu'une motion de censure serait à nouveau déposée
04:24avec de grandes chances d'être votée,
04:26comme prévu depuis la dissolution donc.
04:29Donald Trump à l'assaut de l'immigration.
04:35A peine revenu au pouvoir, le président américain a lancé des expulsions massives de clandestins.
04:40Il a même réussi à faire plier la Colombie.
04:43Explication de Renaud de Bourleuf.
04:45Donald Trump ramène des clandestins en Colombie en moins de 24 heures.
04:48Pourtant dimanche, le président colombien pensait pouvoir résister au rouleau compresseur Trump.
04:53Il avait même révoqué l'autorisation d'atterrissage donnée aux avions américains,
04:56les obligeant donc à faire demi-tour.
04:58Mais c'était sans compter sur Donald Trump.
05:00Le nouveau président américain a aussitôt déroulé toute une série de mesures de rétorsion
05:03à l'encontre de la Colombie.
05:05Des droits de douane à 25%, portés à 50% après une semaine.
05:08La suppression des visas accordés à toute la nomenclature colombienne.
05:11Et bien sûr, toute une série de mesures de rétorsion économique,
05:14annonçant que ce n'était que le début.
05:16La raison du plus fort est toujours la meilleure, disait La Fontaine.
05:19La preuve est faite.
05:20Deux heures plus tard, le ministère des Affaires étrangères colombien
05:22annonçait qu'un compromis avait été trouvé.
05:25Plutôt que de devoir utiliser des avions militaires américains pour procéder aux expulsions,
05:29c'est désormais l'avion présidentiel colombien qui fera la navette
05:32pour récupérer les délinquants et les ramener au pays.
05:35Dans la soirée, Donald Trump annonce suspendre les mesures annoncées.
05:38La rapidité avec laquelle le président des États-Unis a obtenu gain de cause
05:41impressionne, surtout en France, alors que nos gouvernants ne parviennent pas
05:44à s'imposer face à l'Algérie.
05:46Mais Donald Trump rencontre des résistances.
05:48Jeudi, c'est le Mexique qui a refusé l'accès à un avion militaire devant transporter des clandestins.
05:52Mexico n'a pas donné de raison concernant ce refus.
05:55Toujours est-il que le lendemain, le porte-parole de la Maison-Blanche a annoncé
05:58que le Mexique venait d'accepter quatre vols de retour de clandestins en une journée.
06:02Un succès, même si pendant ce temps, les candidats au passage clandestin
06:05continuent de s'activer à la frontière americano-mexicaine.
06:23Le Brésil tente, quant à lui, de s'opposer à Donald Trump
06:26en joutant l'opprobre sur sa politique.
06:28Vendredi, un avion transportant 88 clandestins brésiliens s'est posé au nord du pays.
06:32Le lendemain, Brasilia affirmait que les passagers, menottés,
06:35avaient subi un traitement dégradant.
06:53Le président, Luiz Inacio Lula da Silva, a affirmé attendre des explications.
06:57Reste à savoir si le président brésilien peut fédérer la communauté
07:00des États latino-américains et des Caraïbes
07:02contre la politique d'expulsion de Donald Trump.
07:04Une hypothèse peu probable, Washington pouvant a priori compter
07:07sur l'Argentine et le Salvador comme alliés.
07:09Avec une faible opposition à l'extérieur et le congrès avec lui à l'intérieur,
07:12Donald Trump est à l'aise pour organiser des expulsions
07:14de centaines de clandestins en quelques jours,
07:16quand la France effectue moins de 10 000 OQTF sur toute une année.
07:23C'est un conflit meurtrier mais assez peu médiatisé.
07:27La République démocratique du Congo connaît un conflit armé
07:30depuis bientôt 4 ans et alors que les combats s'intensifient,
07:33le pays semble enfin capter un peu l'attention internationale.
07:37Olivier Frèrejac.
07:53Des populations qui fuient la guerre,
07:55des routes pleines de femmes et d'enfants,
07:57c'est le triste spectacle qui se déroule en République démocratique du Congo,
08:01dite RDC, alors que d'intenses combats ont cours aux portes
08:05de la grande ville de Goma, à l'extrême est du pays,
08:08à la frontière avec le Rwanda.
08:10Un pays frontalier impliqué dans le conflit puisque Kigali soutient
08:13le groupe anti-gouvernemental du M23,
08:16qui s'oppose aux forces régulières de la RDC.
08:19La ville de Goma s'apprêterait à tomber entre les mains des rebelles.
08:23Lundi matin, une évasion massive de prisonniers a eu lieu dans la ville
08:26avec un incendie touchant un centre pénitentiaire,
08:29comprenant quelques 3000 détenus,
08:31ajoutant un peu plus de chaos à la situation.
08:34Le M23, pour mouvement du 23 mars, revendique la protection
08:37des Tutsis congolais, souvent ciblés par d'autres groupes armés
08:40dans l'est du pays, d'où le soutien du pays voisin, le Rwanda,
08:44dirigé par le président Tutsi, Paul Kagame.
08:47Par ailleurs, le M23 accuse l'armée congolaise de corruption
08:50et de partialité et réclame une réforme de l'institution,
08:53alors que ce groupe armé s'est lui-même formé en 2012
08:56à l'occasion d'une mutinerie de soldats Tutsis
08:59dénonçant des violations des accords de paix de 2009,
09:02les accords de Nairobi, qui devaient intégrer
09:05les ex-combattants du CNDP, Congrès National pour la Défense du Peuple,
09:09une organisation visant à défendre les Tutsis, dans l'armée nationale.
09:13Les revendications du M23 portent également sur la fin
09:16des discriminations à l'endroit des Tutsis et une redistribution
09:19des richesses du pays, qui leur profiterait assez peu.
09:22Le président Félix Tshisekedi est accusé par eux
09:25de contribuer à l'instabilité politique.
09:28De ce côté, la RDC dénonce, outre le recours à des milices armées
09:31non régulières, le soutien étranger de cette rébellion avec le voisin rwandais.
09:35Le M23 se serait par ailleurs rendu coupable d'actes de violence
09:38et de crimes de guerre, notamment des meurtres, des viols, des enlèvements
09:41et le recrutement forcé d'enfants soldats, des accusations
09:44attestées par des rapports de l'ONU.
09:47Les deux camps se reprochent mutuellement de refuser le dialogue
09:50et les combats opposant armée régulière et rébellion a provoqué
09:53le déplacement de millions de personnes dans un contexte déjà chaotique
09:56dans le pays, alors que la RDC fait face à des crises
09:59humanitaires multiples, parmi lesquelles des épidémies,
10:02notamment la variole du singe et des pénuries alimentaires.
10:05La réponse diplomatique n'a pour leur permis aucune avancée.
10:08Un sommet extraordinaire de la communauté des Etats d'Afrique de l'Est,
10:11présidé par le président kenyan William Ruto,
10:14devrait rassembler les présidents congolais et rwandais.
10:17Vu de France, alors que Paris a normalisé ses relations avec le Rwanda,
10:20sous la présidence Macron, le ministre des Affaires étrangères
10:23Jean-Noël Barraud a condamné l'offensive sur le Goma
10:26à l'occasion d'un conseil des ministres des Affaires étrangères
10:29de l'Union européenne. Le risque sur place peut être
10:32une extension du conflit avec la RDC et le Rwanda
10:35qui entreraient en guerre. Dimanche, Kigali a annoncé
10:38se placer dans une posture défensive durable
10:41alors que Kinshasa accuse son voisin de lui avoir
10:44déclaré la guerre. La situation semble aujourd'hui dans la passe
10:47et si l'ensemble des pays voisins ont condamné l'action
10:50du Rwanda et du M23, mais aussi apporté leur soutien au Congo
10:53à l'image de l'Ouganda, du Burundi, du Kenya, du Soudan du Sud,
10:56du Malawi, de la Tanzanie ou encore de l'Afrique du Sud,
10:59la rébellion n'entend cependant pas reculer.
11:02En 4 ans, près de 5 millions de personnes ont été déplacées
11:05dans l'Est du pays. Le nombre de morts et les chiffres
11:08sur les crimes perpétrés par les deux camps sont, eux,
11:11très difficiles à établir.
11:16Et on poursuit à présent avec le Tour de France, en bref,
11:19avec Mathilde Davénia.
11:24Le patrimoine français, de nouveau frappé par les flammes.
11:27Dans la nuit de dimanche à lundi, un incendie a ravagé
11:30la mairie du 12e arrondissement de Paris. Le feu a touché
11:33particulièrement le campanile de 36 mètres de haut
11:36qui abrite les cloches et a été maîtrisé vers 7h du matin
11:39grâce à l'intervention de 150 pompiers et de 60 engins.
11:42La flèche du bâtiment, menacée d'effondrement,
11:45a suscité une inquiétude similaire à celle connue
11:48lors de l'incendie de Notre-Dame. En début de matinée,
11:51des éléments incandés sont tombés en corps et un périmètre
11:54de sécurité a été mis en place. Le préfet de police,
11:57Laurent Nunez, a indiqué qu'une expertise prendra plusieurs jours
12:00pour évaluer la stabilité de la structure. De son côté,
12:03le maire de Paris, Anne Hidalgo, a exprimé sa solidarité
12:06envers les pompiers et déplore les dégâts importants.
12:10L'État veut déjà supprimer les congés menstruels.
12:13Depuis 2023, plusieurs collectivités de l'ISER,
12:16comme Grenoble et Sessiné-Parisais, ont instauré des congés
12:19spécifiques dont le congé menstruel est l'allongement
12:22du congé 2e par an. Mais la préfecture de l'ISER demande
12:25d'annuler, voire supprimer ces congés qu'elle considère comme illégales.
12:28Amandine Demors, maire communiste des Chirolles, déplore
12:31que malgré les efforts de l'État pour sensibiliser à l'endométriose,
12:34cette mesure qu'elle juge innovante pour soutenir
12:37les femmes, doit être retirée. De son côté,
12:40Guillaume Lissi, maire socialiste de Sessiné-Parisais, refuse
12:43catégoriquement d'annuler ces mesures et défendra sa délibération
12:46devant la juge. Une tempête dans un verre d'eau
12:49qui coûtera dans tous les cas de l'argent aux contribuables.
12:53Drôle de justice sur la Côte d'Azur. Benoît Candel,
12:56ancien adjoint de Christian Estrosi à la mairie de Nice,
12:59porte plainte contre le magistrat chargé de la complexe
13:02affaire des parkings de la CEMIAC. En 2014, il est poursuivi
13:05pour 17 affractions dans le volet financier du dossier.
13:08Il était alors à la tête de la société d'économie
13:11Mixte, responsable de 19 parkings à Nice et Cagnes-sur-Mer.
13:14Disculpé en 2019 de tous les chefs d'accusation,
13:17celui qui est désormais passé au RN accuse
13:20le magistrat chargé de l'enquête d'avoir agi sur
13:23ordre et dénonce une tentative d'exécution politique.
13:26En 2022, il avait fourni à la justice une retranscription
13:29d'une conversation datant de 2018 dans laquelle
13:32le magistrat Norbert Dornier avouait avoir agi sur ordre.
13:39Après avoir été secoué par l'affaire Eloquitix,
13:42voilà que le célèbre centre de recherche se trouve au cœur
13:45d'une nouvelle tempête. Ce lundi 27 janvier, des chercheurs
13:48et étudiants de l'institution sont appelés à manifester
13:51devant son siège parisien. En décembre, le CNRS
13:54avait annoncé la création de laboratoires clés destinés
13:57à recevoir un financement plus important. La direction explique
14:00vouloir créer des labos plus compétitifs sur la scène internationale.
14:03Les opposants à la mesure dénoncent, quant à eux,
14:06une manipulation destinée à faire avaler la baisse
14:09de budget décidée par les parlementaires. Les sénateurs
14:12ont annulé 1 milliard d'euros de crédit et le projet
14:15de loi de finances 2025 demande au CNRS
14:18100 millions d'économies supplémentaires.
14:24Et nous poursuivons avec l'actualité internationale.
14:30Loukachenko, 7e épisode de cauchemar pour l'Union Européenne.
14:33Dimanche en Biélorussie, le président sortant
14:36a été réélu avec 87,6% des voix.
14:39En fonction depuis 1994, il entame
14:42donc un 7e mandat. Kaya Kallas, vice-présidente
14:45de la Commission Européenne, elle-même non élue, a affirmé
14:48qu'Alexandre Loukachenko n'avait aucune légitimité
14:51et que son élection était une mascarade. La Commission
14:54a annoncé que l'Union Européenne continuera d'imposer
14:57des mesures restrictives et ciblées. Concrètement depuis 2021,
15:00Bruxelles a interdit les échanges commerciaux avec la Biélorussie
15:03sur des secteurs clés de son économie, tels que
15:06le tabac ou les produits pétroliers raffinés. Des actions
15:09renforcées à partir de 2022, Bruxelles reprochant
15:12principalement à Alexandre Loukachenko ses prises
15:15de position en faveur de la Russie, de Vladimir Poutine.
15:18Les Palestiniens commencent à rentrer
15:21chez eux. Ce lundi, plusieurs milliers de personnes déplacées
15:24ont commencé à retourner dans le nord de la bande de Gaza
15:27en vertu de l'accord de cesser le feu entré en vigueur le 19 janvier.
15:30Pour le Hamas, ce retour est une victoire contre
15:33les plans d'occupation de ce territoire et de déplacement
15:36forcés des Palestiniens. La trêve reste fragile, d'autant plus
15:39qu'au nord, l'armée israélienne n'a toujours pas quitté le Liban.
15:42La date butoir était pourtant fixée pour hier, dimanche.
15:45Beyrouth a donc accepté une prolongation du cessez-le-feu jusqu'au
15:4818 février. Dimanche, des Libanais ont tout de même tenté
15:51de retourner dans leur village, malgré l'occupation partiale.
15:54L'armée israélienne a alors ouvert le feu, faisant 22
15:57morts, dont un soldat libanais et 6 femmes, et une centaine
16:00de blessés. Davos ou le grand
16:03bordel mondialiste. Lors du rout de l'élite mondiale
16:06rassemblant plus de 3000 dirigeants d'entreprises et de personnalités
16:09politiques, les commandes de prostituées nommées pudiquement
16:12escortes sont habituelles, mais cette année, une petite
16:15nouveauté. Selon le porte-parole d'un site de mise en relation,
16:18cette année, 300 hommes et femmes transgenres ont été recensés
16:21à Davos et dans les environs. Le professionnel de la prostitution
16:24affirme par ailleurs qu'il y a eu plus de soirées que les années
16:27précédentes.
16:29Pétage de câbles en mer baltique. La Lettonie et la Suède
16:32enquêtent après la dégradation d'un câble en mer, alors que plusieurs
16:35dommages ciblant les infrastructures énergétiques et de
16:38communication ont eu cours ces derniers mois dans cet espace maritime.
16:41Sabotage moscovite, attaque sous faux drapeau ou autre,
16:44difficile pour l'heure d'y voir claire, alors que l'affaire de
16:47gazoduc Nord Stream est encore dans tous les esprits et qu'il a montré
16:50qu'il ne fallait pas espérer voir éclore la vérité trop vite
16:53dans ce genre de dossier. Pour l'heure, les conséquences sont assez
16:56limitées pour les états concernés, quelques perturbations dans les
16:59services de transmission de données tout au plus. Suffisant néanmoins
17:02pour que l'OTAN déploie des frégates, un avion patrouilleur
17:05et des drones navals en mer baltique pour tenter de protéger
17:08les infrastructures critiques.
17:13Et voilà, c'est déjà la fin de cette émission. Vous pouvez
17:16dès à présent retrouver Politique Éco. Pierre Bergeron reçoit
17:19l'économiste Philippe Erlin pour évoquer la guerre de Trump
17:22contre les mondialistes.
17:24Aujourd'hui, Philippe Erlin, les marchés réagissent
17:27à l'investiture de Trump.
17:30Et déjà, comment ils ont réagi il y a quelques mois à son élection ?
17:33– Alors, ça, ce sont des annonces pour l'instant.
17:36On connaît la façon d'agir de Trump, qu'il fait des annonces.
17:39Le livre qu'il a écrit, c'est The Art of the Deal,
17:42l'art de négocier. Donc, il fait des annonces
17:45et ensuite, c'est une façon de titiller,
17:48d'obliger l'adversaire à découvrir son jeu. C'est un genre
17:51de poker, voilà. C'est comme ça qu'il faut le prendre.
17:54C'est-à-dire que c'est toi-là, va être appliqué comme ça le lendemain.
17:57Et obliger l'autre à réagir.
18:00Voilà, c'est instaurer un rapport de force
18:03pour ensuite pouvoir négocier. Ça ne veut pas dire que c'est eux
18:06qui auront mis en œuvre.
18:07– Également au programme de votre journée,
18:09Constantin von Hoffenmeister, il évoque le cas Trump
18:12sous l'angle ésotérique. C'est à présent la fin de cette édition.
18:15Merci à tous pour votre fidélité.
18:17On se retrouve demain, même mieux, même heure.
18:19Portez-vous bien. Bonsoir.

Recommandations