Avec Eric Florindi, membre du Réseau Éducation Sans Frontières de Metz
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NewsTranscription
00:00— Le Grand Matin Sud Radio, 7h-9h, Jean-Jacques Bourdin.
00:04— Mercredi 22 janvier, il y a 8 jours, le collège Verlaine de Mésir-les-Messes est en Moselle.
00:12Les gendarmes appellent le collège vers 9h pour prévenir la direction qu'ils vont venir pour interpeller une jeune fille de nationalité burkinabé.
00:23Elle a 13 ans. Et cette jeune fille se trouve alors en plein cours de français.
00:27L'administration isole la collégienne à la récréation suivante dans le bâtiment administratif où elle est appréhendée par les gendarmes.
00:35Je suis avec Éric Florendy, qui est membre du réseau Éducation sans frontières de Metz. Bonjour.
00:41— Bonjour. — C'est bien ce qui s'est passé ?
00:44— C'est exactement ce qui s'est passé, oui. Les gendarmes en uniforme ont pénétré l'enceinte du collège devant les autres élèves,
00:52ce qui a créé un émoi dans la communauté scolaire.
00:56— Oui. Elle a juste eu le temps de récupérer ses affaires. Dans son casier, elle a été emmenée.
01:01— C'est exactement ça, oui. — Elle a été emmenée sous les yeux de ses camarades, de certains de ses camarades et des professeurs.
01:10— Oui, c'est bien ça. Vous avez tout à fait raison. — Et ensuite, que s'est-il passé ? D'abord, pourquoi a-t-elle été emmenée ?
01:16Pourquoi a-t-elle été appréhendée comme cela en plein cours dans son collège ? Pourquoi, Éric Florendy ?
01:24— Alors elle a été emmenée puisqu'à priori... Bon, donc le père de la jeune fille avait été emprisonné au Burkina Faso suite à un coup d'État.
01:36Donc la mère et ses enfants ont fait une demande d'asile, sauf qu'ils étaient auparavant passés par la Belgique, voilà,
01:43pour venir sur le territoire français, et avaient laissé leurs empruntes en Belgique. Voilà.
01:48Et donc voilà. Selon la Cour russe du Blin, normalement, dès lors qu'il y a une trace dans un pays quelconque,
01:55on se doute que pour venir du Burkina Faso, de toute façon, il y a plusieurs pays qui ont été traversés.
01:59Mais voilà. C'est l'empreinte qui a fait que la préfecture a voulu la renvoyer en Belgique.
02:08— Voilà. Avec sa mère et son petit frère, qui, tous les trois, sont demandeurs d'asile. Mais comme ils ont déposé leur demande d'asile en Belgique,
02:17ils ont été expulsés vers la Belgique. — Alors non. Justement, ils n'ont pas déposé de demande d'asile en Belgique.
02:23Ils avaient juste laissé des empruntes. Donc il y a une preuve de leur passage en Belgique. Voilà.
02:27— D'accord. Et déposer une demande d'asile en France, alors. — Voilà. C'est ça, oui.
02:32— C'est ça. Et ils se retrouvent donc en Belgique. Est-ce que vous avez des nouvelles ?
02:36— Eh ben non, justement. On n'a pas de contact en Belgique pour savoir exactement ce qui s'est passé. Voilà.
02:43— Là, on a un petit peu... En plus, c'est une famille que le réseau ne suivait pas forcément. On a été un petit peu choqués.
02:50On a appris la nouvelle par les enseignants d'école et les parents d'élèves. Voilà. Puisque il faut savoir qu'il y a eu quand même
02:56un émoi parmi les enseignants, parmi les élèves, mais aussi parmi les parents d'élèves des autres enfants qui, d'ailleurs,
03:02spontanément, se sont réunis devant le collège pour protester. — Oui. Il y a un appel à manifester aujourd'hui devant la préfecture de Moselle à Metz
03:11pour rappeler l'interdiction des interventions policières à l'école lors des procédures d'éloignement. Et la ministre elle-même,
03:19Élisabeth Borne, rappelle que les interventions des forces de police et de gendarmerie liées aux procédures d'éloignement
03:24sont strictement interdites dans le cadre scolaire. — Voilà. Il y avait eu deux circulaires, une sous M. Sarkozy, alors ministre de l'Intérieur,
03:33en 2005, puis une autre sous l'égide de M. Valls, quand il était ministre de l'Intérieur, pour rappeler ce principe.
03:40L'école doit être soctuaire. Les enfants n'ont pas, comment dire, à être choqués par des interventions. C'est surtout le fait que, voilà,
03:48on leur extirpe des camarades. Peut-être qu'ils étaient en train de faire un exposé, de voir en classe. Enfin bon, c'était à la récréation.
03:55Voilà. C'est pas des manières d'agir. Et puis voilà. Vous parliez tout à l'heure de la raison pour laquelle ça s'est produit.
04:03Bon, voilà. On pense qu'il y a un excès de zèle aussi des préfectures. — Des gendarmes. Et de la préfecture.
04:09— Oui, oui. Surtout des donneurs d'ordre, puisqu'il y a quand même une circulaire de M. Retailleau, voilà, qui a demandé aux préfectures
04:17et aux sous-préfectures d'accélérer les recours d'huîtres, voilà, de mettre en place. — Alors cet enfant de 13 ans était en plus bien intégré
04:25dans sa classe, apparemment, d'après ce que j'ai entendu. Merci beaucoup, Éric Florindi. Je sais que ça fait réagir.
04:33Qu'en pensez-vous ? 0,826, 300, 300. Vous n'hésitez pas à en parler, si vous le souhaitez. Il est 7 h 17. 7 h 17, le rappel des titres de l'actualité.
04:42Avec vous, Laurie Leclerc.