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00:00C'est un coup de gueule contre, qui ne regarde que moi, je précise parce que je vais m'en prendre autrement en plein la tronche,
00:05contre la droite qui est en train de se déchirer sur une mesure qui me semblait...
00:08– Qu'est-ce qu'ils font la droite, qu'est-ce qu'ils font ?
00:09– Ils se déchirent, est-ce que j'ai acheté de l'eau ?
00:11– Non, ça va là, lâche-moi, crache tes cheveux de la main.
00:14– C'est pour boucher la dent.
00:15Contre la droite qui se déchire sur une mesure que je croyais...
00:18– Dis-lui.
00:19– Ah non, là vous faites exprès, c'est tout à fait compréhensible, il faut être honnête.
00:22– Dis juste les mots clés.
00:25– La droite se déchire sur une mesure que présentait le Rassemblement national,
00:28c'est pour ça que je dis que ça ne regarde que moi,
00:29qui devait donner la priorité pour les logements sociaux aux Français,
00:33et que ça ne soit pas le premier arrivé qui se serve.
00:36Je trouve que les Républicains sont en train de faire barrage à cette proposition à l'Assemblée nationale,
00:40que je trouvais une mesure qui faisait un peu une unité au sein de la France.
00:43Il y a beaucoup de gens, à part toi Thomas,
00:45mais beaucoup de gens pensent qu'un Français a une priorité sur les logements sociaux
00:49qu'un Afghan qui est arrivé trois semaines plus tôt.
00:51Voilà, moi ça n'engage que moi, mais je trouve que c'est juste,
00:54et ça devrait être fait, et c'est en train de être débloqué par les Républicains.
00:58– En fait, il y a certains droits…
00:59– Excusez-moi, excusez-moi, c'est pas qui me l'arrête.
01:01– Non mais j'ai décroché depuis longtemps, moi.
01:03– Même lui il a décroché.
01:05– J'ai rien capté, j'ai rien capté.
01:09– C'est une sorte de préférence nationale pour les logements sociaux.
01:12– Oui, lui il est pour.
01:14– Il est pour, moi je suis totalement contre.
01:16– Mais on sait, on s'en doute un petit peu.
01:18– Ah non, mais en plus, c'est pas conforme à la Constitution,
01:21c'est impossible en France de discriminer…
01:23– On peut rien faire, on peut rien faire.
01:25– Mais Gilles Verdez, Gilles Verdez, si on vous écoute, on peut rien faire.
01:28Gilles Verdez, vous voyez bien, la seule chose à laquelle vous servez,
01:32c'est mettre des lampadaires dans les rues.
01:34Non mais franchement…
01:36– Au lieu d'avoir des lampadaires roses.
01:38– Non mais si on est président de la République,
01:40il va signer des décrets, des lampadaires roses dans toutes les rues,
01:43et des jonquis, et des jonquis dans les parcs.
01:46Gilles Verdez, qui vous croit ?
01:48– Même les LR n'en veulent pas.
01:50– Non mais je parle de vous là.
01:52– Moi je n'en veux pas non plus.
01:54– Oui, juste en fait, j'aurais un autre contre-argument
01:58à avancer là-dessus sur cette proposition,
02:00c'est qu'en France, il y a certains droits qui sont nationaux,
02:03c'est-à-dire qui sont réservés aux Français,
02:05il y en a un qui existe déjà, par exemple le droit de vote,
02:08par exemple l'accès aux emplois de fonctionnaires
02:10est réservé aux Français en règle générale.
02:12Donc voilà, il y a des droits qui sont nationaux, réservés aux Français.
02:14Et puis il y a des droits en France qui sont universels,
02:17c'est-à-dire pour tout le monde, sur un pied d'égalité.
02:19Si vous allez voir la police pour leur dire
02:21je suis en train de me faire tabasser, j'ai besoin que vous me protégiez,
02:24ils ne vont pas vous demander si vous avez la nationalité française.
02:26La sécurité est un droit universel.
02:28Je fais partie des gens qui pensent
02:30que le droit au logement est un droit universel.
02:32Il y a des gens qui ne sont pas d'accord,
02:34mais c'est un choix de société et donc c'est purement arbitraire.
02:36Est-ce que vous pensez que ça doit être un droit réservé aux nationaux
02:38ou est-ce que c'est un droit qui est universel pour toute la population ?
02:41– On parle de la priorité.
02:43– Si tu penses que c'est un droit universel,
02:45tu ne peux pas faire une priorité en fonction de la nationalité.
02:47– Thomas, c'est contradictoire.
02:49– Tu parles d'une situation où il y aurait assez de logements sociaux pour tout le monde.
02:51Mais ce n'est pas le cas, donc tu es obligé de prioriser.
02:53– Pas si c'est un droit universel, justement.
02:55C'est comme si tu me disais, t'arrives au commissariat,
02:57écoutez, en manque de moyens, vous n'avez pas la nationalité française,
03:00je vais vous laisser vous faire agresser.
03:02C'est la même logique.
03:04– Mais arrête !
03:06– Tu ne peux pas invoquer le manque de moyens pour refuser un droit universel.
03:08Ça n'existe pas.
03:09– On vous appelle dans la cage à tigres.
03:13– Tu as fait un référendum là-dessus et je pense que tu es très surpris.
03:15Je pense que ce n'est pas une question de racisme, pas raciste.
03:17– Thomas, tu es très surpris.
03:19– Les Français ne veulent plus en entendre parler de ça, en fait.
03:21– Non mais je comprends, c'est possible.
03:23C'est possible que je sois minoritaire,
03:25mais être minoritaire sur le sujet ne m'empêchera pas de défendre mes convictions.
03:27– J'ai le classement des villes les plus dangereuses de France.
03:29Regardez, c'est incroyable.
03:31Regardez bien, je vais vous lire,
03:33le classement des villes les plus dangereuses de France.
03:35Ça, c'est extraordinaire.
03:37Je vais la lire à Gilles Verdès.
03:39– Il faut les mères à côté, c'est drôle.
03:41– Paris en un,
03:43Saint-Denis en deux,
03:45Marseille en trois,
03:47Pordeaux en quatre,
03:49Lyon, Grenoble, Paris,
03:51Rouen, Aubervilliers, Vénissieux.
03:53Toutes dirigées par la gauche et les écolos.
03:55C'est incroyable.
03:57– Bravo Gilles.
03:59– Bravo Thomas.
04:01– C'est incroyable, c'est fou.
04:03Je ne dis pas que Gilles a tort,
04:05mais c'est fou, Gilles.
04:07C'est malencontreux.
04:09– C'est malencontreux.
04:11– C'est intéressant.
04:13– Ils sortent toujours des chiffres à chaque fois.
04:15Là, on sort des vrais chiffres.
04:17– Oui, sauf que les grandes villes pauvres ont plus de criminalité
04:19par définition et elles ont tendance à être dirigées par des mecs pauvres.
04:21– Pordeaux, ce n'est pas une ville pauvre.
04:23– Non, je ne dis pas que ça marche pour tout ce que je lis.
04:25Vénissieux, typiquement, c'est une ville pauvre.
04:27– Paris, c'est une ville pauvre.
04:29– Non, mais il y a des quartiers pauvres dans Paris.
04:31– Marseille.
04:33– Marseille est une ville pauvre.
04:35– Donc il n'y a que des villes pauvres.
04:37– Bordeaux et Marseille sont des villes pauvres.
04:39– Bordeaux, non.
04:41– Lyon est une ville pauvre.
04:43Il y a toutes les plus grandes villes de France.
04:45– Ah tiens, c'est peut-être une question de taille,
04:47même si la taille ne compte pas, dit Jean-Michel.
04:49– Vénissieux, c'est une des plus grandes villes de France.
04:51– Vénissieux est une ville pauvre.
04:53– Oui, mais ce n'est pas une des plus grandes villes de France.
04:55– Et puis il y a des villes pauvres où il n'y a pas du tout d'insécurité.
04:57– Paris, c'est la plus grande ville de France.
04:59– Donc tu fais un lien, toi.
05:01– La catégorie de population qui est la plus victime d'insécurité en France,
05:03c'est le nombre de délits, de délinquances, de tout ce que tu veux.
05:05Ça, j'y suis pour rien.
05:07– Oui, mais ça c'est logique.
05:09– Restez un peu tous les deux là.
05:11Allez mettre des jonquiers et des révers-pères dans les villes.
05:13Et allez débaptiser les rues.
05:15Rue Mylène de Mylène, Mylène Farmeur.
05:17Arrêtez d'emmerder le monde.
05:19Allez, merci.