• il y a 22 heures
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Transcription
00:00Je voudrais parler d'une ville qui s'appelle Manuelet-Montigny.
00:03C'est une ville dans l'Oise, d'à peu près 2-3 000 habitants.
00:05Et dans cette ville, il y a 100 habitants qui sont en attente de logement.
00:08Donc des jeunes couples avec enfants, des retraités qui veulent un petit appartement, etc.
00:12Or, la ville ne leur permet pas. Pourquoi ?
00:14Parce qu'un centre, un bâtiment a été réquisitionné
00:17pour accueillir des jeunes mineurs migrants isolés.
00:20Et évidemment, on a envie d'aider tout le monde, on a envie d'être humains.
00:24Mais ce n'est pas possible.
00:25Et je pense qu'il faut aider les honnêtes gens qui travaillent en priorité.
00:28Est-ce que les migrants ne sont pas honnêtes ?
00:30Non, non, juste pour être sûr.
00:32Est-ce que les Français qui travaillent ne sont pas honnêtes ?
00:34Il y a des priorités, tu le comprends.
00:35Non, non, mais tu as distingué les migrants des gens honnêtes.
00:36Je voulais juste être sûr.
00:37C'est pas quand une situation se présente et qu'il faut faire un choix pragmatique.
00:42Il faut accorder un logement.
00:44Concentrez-vous sur le Sacré-Cœur, pour l'instant.
00:46Oui, c'est prêt.
00:48Ma question, Thomas, c'est est-ce que tu préfères aider des Français honnêtes
00:51qui travaillent et qui n'ont potentiellement pas de logement ou des difficultés à se loger
00:54ou des migrants ?
00:55Je ne fais pas ce genre de distinction.
00:57Tu ne tranches pas, donc tu n'avances pas.
00:59Je ne fais pas ce genre de distinction.
01:00Je n'aide toute personne en détresse.
01:01Je ne vais pas demander la nationalité de quelqu'un quand il est en train de se noyer.
01:04Ce n'est pas possible, en fait.
01:05Ce n'est techniquement pas possible.
01:07Mais bien sûr que si.
01:07Vous dites n'importe quoi, une fois de plus.
01:09Tu vois bien les problèmes qu'il y a de démographie en ce moment,
01:12notamment dans les pays africains.
01:13On est le septième pays le plus riche du monde.
01:15Il y a des villes d'Afrique qui ont plus d'habitants.
01:17Arrêtez de dire des bêtises, on était le septième pays le plus riche du monde.
01:19Non, mais attendez les nouveaux chiffres.
01:21Vous allez voir quand on vous dit qu'on est le septième pays le plus riche du monde.
01:25Mais arrêtez de dire ça aux agriculteurs.
01:27Mais bien sûr, allez dire ça aux agriculteurs.
01:28Les agriculteurs ont besoin de soutien.
01:30Allez dire ça aux boulangers.
01:31Allez dire ça à ces gens qui n'ont pas de logement.
01:32Notamment sur le problème d'intrants.
01:34Thomas Guénolé, excusez-moi, on va donner la parole à Jean-Michel.
01:37Mais une fois de plus, je vous aime beaucoup,
01:39mais ça me fait tellement de peine que vous soyez autant hors sol.
01:42On doit 3 000 milliards.
01:43Oui, il est avec Elon Musk dans l'espace.
01:44Il n'est pas avec nous, lui.
01:45Merci, lui, il est sur une fusée avec Elon Musk.
01:473 000 milliards, on est septième.
01:48Sauf qu'ils doivent combien, les autres ?
01:51Tu parles de la dette ?
01:53Alors, sur le déficit, on peut en parler, si tu veux.
01:54Sinon, on doit 3 000 milliards et on est dans le top 7.
01:56Rien qu'avec les niches fiscales et la fraude fiscale,
02:00t'aurais plus de problèmes de déficit.
02:01Les méchants de vie, les méchants d'emploi et les méchants d'endroit.
02:03Non, non, les méchants d'endroit ont une dette.
02:05Non, mais il est incroyable.
02:06On va parler du cannabis encore plus tard.
02:08Non, mais je sens que ça va être une très belle émission.
02:09On trouve le sacré cœur, le cannabis, etc.
02:11Je pense que ça va être la Saint-Thomas, aujourd'hui.
02:13Vous voulez fumer du cannabis dans le sacré cœur ?
02:15Je n'ai pas suivi.
02:16Il y a un côté mazo dans ce que tu dis.
02:17C'est-à-dire qu'on parle souvent de préférence nationale.
02:18Toi, c'est la préférence étrangère.
02:20On dirait que tu es content que les Français en chient.
02:22Il a la préférence humaine, il va te dire.
02:24Non, mais pour moi, il a la préférence du pipeau.
02:29La raison Géraldine.
02:30La préférence du pipeau.
02:31On a tous la préférence humaine, Thomas, en fait.
02:33Ah non, non, pas tous.
02:34Il a la félicité.
02:36Moi, je pense que, Thomas, vous avez la préférence hors sol.
02:39Vous avez la préférence de quelqu'un qui ne connaît pas les réalités.
02:42Vous êtes très sympathique et c'est très bien.
02:44C'est très louable de votre part.
02:46Mais malheureusement, Thomas, si j'étais vous, et je vous aime beaucoup.
02:49Faites un tour de France.
02:50Vous aurez vous envoyé dans toute la France.
02:51Allez parler à des Français.
02:52Moi, c'est ce que je fais tous les week-ends.
02:54Je l'ai fait, ça.
02:55Tous les week-ends.
02:56Non, non, mais non, non, ce n'est pas chez vous à Montreuil.
02:58Non, non, non, je l'ai déjà fait.
02:59Vous ne connaissez pas ma vie, en fait.
03:00Ah oui, je connais votre vie.
03:01Non, vous ne la connaissez pas.
03:02Je ne connais peut-être pas votre vie, mais je connais la mienne.
03:04Et je ne vous vois pas beaucoup voyager.
03:05Vous étiez où le week-end dernier ?
03:06Le week-end dernier ?
03:07Oui, on vous l'avait dit.
03:08Chez moi, pourquoi ?
03:09Chez vous, il y a des gens qui viennent pour vous parler.
03:10Des Français, merci, qui viennent taper à votre porte.
03:12Ah oui, oui, oui.
03:13Je ne sais pas où est-ce que tu as vu que...
03:14Vous ne savez pas ce qui se passe dans mon quartier, d'ailleurs.
03:16Moi, je ne sais pas ce qui se passe dans votre tête, c'est déjà beaucoup.
03:19Ça me suffit.
03:20Je ne sais pas où est-ce que tu as vu que la France, c'était un pays très riche.
03:23Oui, sur le paquet.
03:24La France, c'est un pays très riche.
03:25En France, tu verras qu'on n'est pas un pays riche.
03:27Déjà, on cherche 60 milliards pour boucler le budget.
03:29Excuse-moi, donc on n'est pas un pays très riche.
03:31100 milliards avec la fraude fiscale.
03:33Et tu viens nous dire de l'autre.
03:34Moi, j'aide toutes les personnes qui en ont besoin.
03:37Mais tu les aides comment, réellement ?
03:38Alors, je peux te dire...
03:39Tu dis que je viens t'aider, toutes les personnes.
03:41Tu les aides comment, toi ?
03:42Ah, c'est le fameux argument.
03:43Ah, bah oui, c'est un argument.
03:44Non, mais alors, cet argument est idiot.
03:46Je te le dis, c'est cet argument qui est idiot.
03:49Je pense qu'on n'est plus septième.
03:50On est septième, mais...
03:52Non, mais c'est pas grave.
03:53L'argument, en fait, que t'es pour la sécurité,
03:56donc tu vas sortir une matraque et un flingue
03:57et tu vas faire la sécurité toi-même ?
03:58Ou tu vas le confier à la police ?
03:59S'il faut, oui, j'irai.
04:00Parce qu'en fait, ce qu'on fait, c'est qu'on veut...
04:02C'est pas une interview de Thomas Guénolé.
04:03C'est pas une interview de Thomas Guénolé.
04:05Non, non, mais on n'est pas d'accord.
04:06Mais surtout, mets-toi à la place des gens, Thomas.
04:08Mets-toi à la place de ces habitants.
04:09Est-ce que toi, tu accueillerais des jeunes migrants chez toi, par exemple ?
04:11On détient encore le même argument, tu vois ?
04:15Tu veux la sécurité, donc tu vas prendre une matraque et un flingue
04:17et puis aller faire la sécurité toi-même ?
04:18Thomas, c'est pas un argument...
04:19Ou tu vas le confier à la police ?
04:20C'est une question pour donner des moyens à la police.
04:21Thomas, c'est une question.
04:22Voilà.
04:23Moi, je veux donner des moyens à l'accueil des migrants.
04:24C'est exactement le même problème.
04:25Mais vous voulez donner des moyens à tout le monde ?
04:27Vous avez pas une flèche, donc arrêtez de vous conner.
04:28Si, Thomas, c'est pas vrai, d'abord.
04:29C'est vrai.
04:30Vous voulez donner des moyens à tout le monde ?
04:31Il n'a pas un euro, la France.
04:32La France n'a pas un euro.
04:33On peut pas donner des moyens à tout le monde.
04:34C'est pas vrai.
04:35Rien qu'avec.
04:36Attendez.
04:37Rien qu'avec.
04:38Rien qu'avec la taxe fiscale et les niches fiscales,
04:39il n'y a plus de déficit public en France.
04:40C'est ce que les gens entendent, ça.
04:41Thomas Guénolé.
04:42Thomas Guénolé.
04:43Eh, vous croyez que les gens vous ont attendus ?
04:44Vous êtes plus intelligent que tout le monde, Thomas Guénolé.
04:45C'est pas ce que je dis.
04:46Pas du tout.
04:47Je donne juste mon avis.
04:48Devenez le nouvel Elon Musk français
04:49parce que pour l'instant, vous êtes Elon Musk.
04:50Merci de me faire des parfums.
04:51C'est pas du tout mon domaine de compétence.
04:52Je vous le dis, pour l'instant, vous êtes Elon Musk,
04:53donc vous n'êtes pas Elon Musk.
04:54Je ne vais pas lancer des fusées dans l'espace.
04:55Moi aussi, j'ai un coup de gueule.
04:56Moi, j'ai un coup de gueule qui va dans le prolongement de celui de Guillaume Janton.
04:57Alors, je suis à la fois résignée, en colère,
04:58et là, c'est carrément un en marche sur la tête XXL.
04:59À Lyon, dans le premier arrondissement,
05:00il y a des associations qui s'insurgent contre la police sionnaise
05:01qui expulse des migrants.
05:02Donc, on est toujours dans le même problème.
05:03Alors, effectivement, c'est compliqué de porter ce coup de gueule
05:04par rapport à ce plateau
05:05parce qu'on a deux prix Nobel des droits de l'homme ici
05:06en la personne de Thomas et de Gilles.
05:08Et vous arrêtez de réagir à tout.
05:09Et autre, il prend des notes.
05:10On dirait un inspecteur en classe de quatrième, sans rigoler.
05:11C'est insupportable.
05:12Vous connaissez le mec qui était en classe de son quatrième
05:13et à un moment, il y a le professeur qui dit
05:14« Allez, allez, on s'assoit.
05:15Je vous présente Monsieur Bouchardon
05:16qui est inspecteur à l'académie.
05:17»
05:18Et le professeur, il dit
05:20« Oh, oh, oh, oh, Géraldine.
05:26En plus, aujourd'hui, vous êtes habillée comme Gautrefois de Montmirail.
05:41Je vous écoute.
05:42Il va me prendre une...
05:43Et oh, et oh, oh, oh, oh, oh, Géraldine, en plus, aujourd'hui, vous êtes habillée
05:47comme Godefroy de Montmirail.
05:48Donc franchement...
05:49Ok !
05:50J'ai pas le chocolat dans la bouche.
06:01Merci, oui, merci Géraldine, allez-y.
06:03Donc ça montre à nouveau notre laxisme, l'indulgence de notre pays, les frontières
06:07passoires, et votre vision un peu, malgré tout, un peu bizarre, parce que finalement
06:11vous dites que vous êtes pour les migrants, pour aider tout le monde, vous tendez le bras.
06:15Mais pourquoi on développe pas les pays en Afrique ? Pourquoi on les aide pas ?
06:17Vous savez, il faut faire les deux.
06:18Non, mais vous savez que c'est un instrument en PIB par habitant.
06:21Ah, vous changez le critère, ok.
06:24Non, mais c'est important, parce que c'est ça qui est important pour moi.
06:26Vous savez combien on est ?
06:27Du coup, c'est des pays du Gold Front 1er.
06:28On est largués, vous savez qu'on est combien ? Vous savez combien on est ?
06:30Je sais plus, sincèrement.
06:31On est septième ?
06:32Non, on est pas septième, on est septième en PIB tout court.
06:33En PIB par habitant ?
06:34Ça, je ne sais plus.
06:35On est 25ème.
06:36Oui, ok.
06:37Merci.
06:38Et vous allez voir, on pourrait terminer 50ème à la fin de l'année.
06:39Donc, en fait, vous changez le critère de classement pour avoir raison.
06:42Je sens ce que je veux, puisque je vois dans quel état on est.
06:44Non, mais ok.
06:45Et j'en veux en plus énormément à ces associations qui instrumentalisent...
06:48On était 13ème en 1970, on est 25ème.
06:51Ah, mais on est en déclin, ça je suis d'accord.
06:52Oui, je veux dire.
06:53Non, ça c'est vrai.
06:54Donc, ce n'est pas un bon signal si on est en déclin.
06:55Bien sûr.
06:56Non, on est en déclin, mais on est le septième pays le plus régimeur.
06:58Et j'en veux énormément à ces associations qui instrumentalisent la misère du monde
07:03en jouant...
07:04Bien sûr, je me demande même dans quelle mesure ils n'aspirent pas à ces migrants.
07:07Ils ne les font pas venir exprès.
07:09Non, mais je t'assure, Thomas, il y a un truc d'idéologie sur ces indications.
07:12J'en parle à tout le monde autour de moi.
07:14Et plein de gens qui disent que oui, effectivement, ces associations jouent un rôle idéologique
07:17par rapport à ça.
07:18Et c'est insupportable et c'est catastrophique.
07:21Alors, Isabelle, vous êtes d'accord avec Géraldine ?
07:22Je suis d'accord avec Géraldine.
07:23Et puis, on en revient toujours là.
07:26C'est relativement insupportable d'avoir face à soi quelqu'un qui vous met en position
07:30d'être le bourreau.
07:31Le salaud.
07:32Le bourreau de la terre.
07:33Mais je suis désolée.
07:34Mais c'est parce que sur ce sujet vous l'êtes.
07:35C'est pas ma faute.
07:36Tu ne mets jamais en cause l'attitude de ces pays où la vie est tellement insupportable
07:40qu'ils doivent en partir, les gens.
07:42Et donc, nous, c'est nous qui sommes reprochés de ne pas accueillir tout le...
07:45On est un minuscule pays.
07:47Non, mais déjà que tu veux les laisser crever, tu ne veux pas une médaille, en plus ?
07:50Comment je les laisse crever ? Je les laisse crever qui, moi ?
07:52J'ai jamais laissé crever quelqu'un comme nous.
07:55Pourquoi toi, on est plus des bourreaux que toi, en fait ?
07:57Parce que vous, vous voulez les laisser crever et pas moi.
07:59C'est extrêmement simple.
08:00Non, non, non.
08:01Par exemple, tu ne les laisses pas crever.
08:02Tu viens de le dire.
08:03Accueillir les migrants avec les assauts, c'est les instrumentaliser.
08:06Thomas Guédonnet, c'est le seul qui fait quelque chose pour la société, vous savez.
08:10C'est pas ce que j'ai dit.
08:11Mais tu fais quoi, concrètement ?
08:12Tu fais rien.
08:13On fait tout comme toi, en fait.
08:16On fait tout comme toi parce qu'on est obligés.
08:18On fait tout comme toi.
08:19On fait tout pour aider les gens, bien sûr.
08:21On a un désaccord sur l'accueil des migrants.
08:23Je vais les laisser crever, pas moi.
08:24C'est ton droit.
08:25Mais si, c'est ça que tu dis.
08:27Les mots ont un sens, les gars.
08:28Non, non, non.
08:29Je dis juste que ça n'est plus possible, en fait.
08:30La question que vous pose Thomas Guédonnet, que se posent tous les Français.
08:32Pas nécessairement.
08:33D'ailleurs, je ne vous la pose pas, vous, parce que vous allez me saouler.
08:35Est-ce que tu veux plus de migrants ?
08:36Non, non, non.
08:37C'est moi qui pose la question.
08:38Et puis bien, on est pour les faire crever.
08:39Oui.
08:40Mamie, mamie, mamie.
08:41Reconsentons le badminton.
08:42Est-ce qu'il accueillera les migrants ?
08:44La question, elle est simple.
08:45Est-ce que la France est aujourd'hui en mesure d'accueillir des migrants sans que ça porte préjudice aux Français ?
08:55C'est la question, elle est juste là.
08:58C'est tout.
08:59Les gars, elle est juste là et la réponse pour moi, elle est claire et nette.
09:03Aujourd'hui, si tu ne régules pas du tout, forcément, la réponse est aujourd'hui, on n'en est pas capable.
09:10On n'en est pas capable parce que la France n'est plus la France de 1970.
09:14On a vu comme on a dégringolé sur divers critères et aujourd'hui, on ne peut plus.
09:19Donc, les idéalistes comme Thomas Guénolé et Gilles Verdez, c'est très bien, c'est important.
09:25On les écoute, ils nous font rêver.
09:26Mais quand on voit la réalité, on a envie de pleurer.
09:29Donc, laissez faire les gens qui savent faire et vous continuez de rêver.
09:32Rêvez la nuit et nous, on travaillera le jour.
09:34Merci.
09:35Vous avez dit un peu de faux.
09:36Vous avez dit un peu de faux.
09:38La France d'aujourd'hui est plus riche que celle des années 70.
09:41Vous avez dit une connerie.
09:42La France d'aujourd'hui est plus riche que celle des années 70.
09:47Thomas Guénolé, vous êtes un guignol en disant ça.
09:49Moi, je ne vous dis pas que je ne suis pas d'accord, je ne vous dis pas que vous êtes un guignol.
09:52Vous pouvez me le dire.
09:53Non, je ne vous dirai pas.
09:54Je vais vous dire.
09:55On était 13e en PIB par an en 1970, on est 25e.
09:58Mais vous nous parlez de la capacité en termes de richesse à accueillir.
10:02On est plus riches aujourd'hui que dans les années 70.
10:04Thomas, arrêtez de faire l'idiot.
10:06On est plus nombreux.
10:07Thomas Guénolé.
10:09Thomas, arrêtez.
10:12Il est aveuglé par son idéologie.
10:14Dites-le moi.
10:15Moi, je n'attaque jamais les personnes.
10:17Il vient dire que j'étais un peu pour les aînés criminels.
10:20Ce que vous leur avez dit, c'est bien pire.
10:23C'est sur l'argumentation.
10:26Quand tu dis que tu ne veux pas accueillir les migrants, tu dis que tu veux les laisser crever.
10:28C'est logique.
10:29C'est très violent d'avoir dit ça.
10:30Je ne veux pas qu'ils arrivent plus.
10:32Pardonnez-moi, on est sortis des 30 glorieuses.
10:34On a moins de terre.
10:35C'est toi qui les a fait crever en les incitant à prendre des Zodiacs.
10:38Il y a eu une meurtre noyée.
10:40On leur avait dit de ne pas venir.
10:41Ils ont besoin de mes encouragements pour fuir la guerre.
10:43C'est bien sûr.
10:44Thomas, je vais vous dire.
10:45Vous êtes un rêveur.
10:46Et c'est très bien, il en faut.
10:48Mais les rêveurs rêvaient et laissaient les gens qui doivent prendre des décisions les prendre.
10:52Vous continuez à rêver.
10:53Et puis, à un moment, on vous réveillera.
10:55Et puis, on vous dira que la réalité est celle-là.
10:57J'ai juste une lecture de la même réalité que vous, mais qui n'est pas la même
11:00parce que nous n'avons pas les mêmes priorités et les mêmes objectifs.
11:02On a les mêmes priorités.
11:03Et c'est tout à fait respectable.
11:04Moi, ma seule priorité, Thomas, c'est que la France se redresse.
11:07C'est ma seule priorité.
11:08Vous, votre seule priorité, je ne sais pas c'est laquelle.
11:11C'est peut-être que la France se redresse.
11:12Mais malheureusement, vous...
11:13Ma priorité, c'est que tous les gens détressent, quelque soit leur nationalité.
11:16C'est ça, notre différence politique.
11:17Mais ce n'est pas grave.
11:18On a le droit d'avoir des différences.
11:19Pourquoi tu ne travailles pas au secours populaire ou un truc comme ça ?
11:21Tu viens d'ici, dans une entreprise où on est très bien payé.
11:24On parle tous les soirs tranquille.
11:25En venant ici, faire l'associatif, on est en train de travailler avec nous.
11:28Merci.
11:29Mais l'association...
11:30C'est encore l'argument.
11:31J'ai répondu une fois, quatre, cinq fois.
11:32Thomas, si la France aujourd'hui a la capacité d'aider 10 personnes financièrement, d'accord ?
11:37Et sur ces 10 personnes, par exemple, il y a 8 Français, des Français et puis des migrants.
11:42Il y a 10 Français et 10 migrants.
11:45Comment tu fais ?
11:46Il va faire 5 et 5.
11:47Non, il doit faire 10 migrants.
11:48Il ne s'agit pas d'être bourreau, il ne s'agit pas d'être immigrant.
11:51On n'est pas dans cette situation-là.
11:52C'est ça que tu refuses d'entendre.
11:53Donc toi, tu penses qu'on est plein nez ?
11:55On est plein nez, on est archi-fiche.
11:58La population totale, c'est rien.
11:59C'est compliqué cette histoire.
12:00C'est compliqué ce que vous demandez à Thomas.
12:01La question, elle est compliquée pour lui, je le comprends.
12:03Mais juste, les chéris, il faut arrêter.
12:06Aujourd'hui, Thomas, le seul problème qu'on a, c'est que vous m'avez dit que la France
12:09était plus riche qu'en années 70.
12:10Vous dites...
12:11Thomas, s'il vous plaît, vous expliquez quelque chose.
12:14C'est comme si vous disiez qu'une entreprise fait plus de chiffre d'affaires, mais qu'elle
12:19a 40 fois plus de salariés.
12:21Ce qui compte dans une entreprise, ce n'est pas le chiffre d'affaires, c'est le résultat.
12:24Non, ça, c'est un bon argument.
12:26On est néanmoins assez riche pour accueillir les migrants.
12:28Donc, on est d'accord.
12:29Donc, le résultat aujourd'hui, il est moins bon.
12:32Non, mais là, on discute.
12:33Pas de problème.
12:34D'accord.
12:35Mais je vous le dis, je pense que le résultat aujourd'hui, il est moins bon.
12:36Quand on regarde une entreprise, moi, je ne regarde jamais le chiffre d'affaires.
12:37Je dis qu'on a mal fait en résultat cette entreprise.
12:39Eh bien, la France, aujourd'hui, en termes de résultat et en termes de balance, on est
12:44beaucoup moins bien qu'en 1970.
12:47Est-ce qu'on a les moyens d'accueillir les migrants matériellement, logistiquement ?
12:50La réponse, c'est oui.
12:51On a les moyens de les accueillir.
12:52On n'a pas les moyens d'accueillir l'Afghanistan entier.
12:55Je suis d'accord.
12:56Mais ça tombe bien.
12:57L'Afghanistan entier ne demande pas à venir.
12:58Et pourquoi des pays très riches, par exemple les pays du Golfe, n'attirent personne ?
13:01Pourquoi ils ne prennent pas les migrants ?
13:02Pourquoi ils n'y vont pas ?
13:03Alors qu'ils n'ont pas, par exemple, les mêmes cultures et les mêmes religions ?
13:05C'est marrant.
13:06C'est intéressant ce que tu dis parce qu'en réalité, l'essentiel, ce n'est pas ce que
13:10je dis là-dessus précisément, c'est que l'essentiel des migrants qui partent en exil
13:14par rapport à leur pays, ils ne viennent pas en Europe.
13:16Ils viennent dans les pays voisins de l'endroit où c'est le bordel.
13:22Une culture et un régime totalitaire, se dit en passant.
13:24Je ne défendrai pas la régime saoudite.
13:26Thomas, vous voyez bien que la question de Géraldine est très intéressante.
13:31Elle pointe le doigt sur un truc très important.
13:35Les gars, il est 19h36 et c'est incroyable.
13:39On a oublié Gilles Vernez.
13:43On l'a oublié.
13:45On l'a oublié.
13:46C'est la première fois que ça arrive depuis maintenant 14 ans.
13:49Gilles Vernez, est-ce que vous voulez réagir à ça ?
13:51Il se repose, Gilles.
13:55Je vous comprends. Merci, Gilles.
13:57Je préfère qu'il se noie tout seul.
14:03Je comprends ce que vous voulez dire, Cyril, mais les migrants, ils sont là.
14:06Moi, je suis plus réaliste.
14:07Thomas, il est dans la caricature, l'idéologie.
14:10Moi, je suis plus réaliste.
14:11Les migrants, ils sont là.
14:12Ils sont là parce qu'on les a rencontrés déjà.
14:14Mais sur le document de Guillaume, là.
14:16En fait, j'ai dit deux mots.
14:17Deux mots sur ce que Guillaume montre.
14:20Moi, ce que je vous dis, moi.
14:22Et quand on est parti de cette histoire,
14:24on a 100 habitants en attente de logement
14:26et on nous demande d'accueillir un centre pour migrants.
14:28L'histoire, elle est là.
14:29Les migrants, ils sont là.
14:30Mais les gens sont là.
14:31Ça, c'est une connerie.
14:32Mais les gens sont là depuis leur naissance.
14:33Ça, c'est une connerie. Je suis d'accord.
14:34Donc, il faut pas les installer là.
14:35Non, mais à chaque fois qu'on te montre un cas concret,
14:37tu dis ça, c'est une connerie.
14:38Non, non, non.
14:39Au moins, il est honnête.
14:40Oui, mais...
14:41Non, non.
14:42Il a l'information concrète sous le nez.
14:44C'est pas vrai.
14:45Il dit, là, on n'arrive pas à le faire,
14:46mais c'est une connerie.
14:47Et après, tu repars dans quelque chose...
14:48C'est pas vrai.
14:49Ils avaient parlé de Paris il y a quelques jours
14:51et où j'avais dit, il faut réquisitionner les logements vides.
14:53J'avais pas dit, ah non, c'est une connerie.
14:54Non, mais ton idéologie, elle est tentante.
14:56Mais elle ne fonctionne pas, en fait.
14:57Non, mais on a tous une idéologie autour de ce plateau.
14:59Les enfants, c'est pas un gros mot.
15:00On a tous des valeurs.
15:01On a tous des convictions.
15:02Et c'est ça, d'avoir une idéologie.
15:03Moi, personnellement...
15:04Mais t'es hors sol.
15:05Je vais passer parmi vous.
15:07Moi, personnellement, je pense que c'est moi qui ai raison.
15:09Moi aussi.
15:10Bien sûr.
15:11Moi aussi, ça tombe bien.
15:12Vous, est-ce que vous pensez que vous, vous avez raison ?
15:14Oui.
15:15Vous, Mélanie ?
15:16Moi, j'ai raison.
15:17Thomas ?
15:18Oui, d'où l'intérêt de dialoguer.
15:19Vous ?
15:20Oui.
15:21Vous ?
15:22Vous avez raison.
15:23Pas mal.
15:24Et je peux poser une dernière question ?
15:25Oui.
15:26Thomas ?
15:27Oui, dis-moi.
15:28On pense tous avoir raison.
15:29Donc, forcément...
15:30Moi.
15:31C'est vrai.
15:32On pense tous avoir raison.
15:33Et quand on est tout seul, le soir, à repenser à ça,
15:34on dit, franchement, j'avais encore raison,
15:35alors que Thomas Guénolé, chez lui, il se dit,
15:37j'avais encore raison aujourd'hui.
15:38Moi, je n'ai pas raison, mais je n'ai jamais tort.
15:41Pareil.
15:42Ça me rappelle un film.
15:43Je suis très content qu'on ait cette discussion, en tout cas.
15:44Ça me rappelle un film.
15:45Donnie Brasco.
15:46Non, c'est ça.
15:47Il lui dit, même quand tu as raison,
15:49même quand j'ai tort, j'ai toujours raison.
15:51C'est vrai.
15:52Ça, c'est une phrase que je reprends souvent.
15:53Vous pourriez dire.
15:54Non, non.
15:55Oui, je la dis.
15:56Non, justement, tu disais, Thomas,
15:57par rapport à ton idéologie
15:58ou à ta vision du monde aujourd'hui,
15:59quel est le pays dans le monde
16:01qui fait et qui applique ce que tu dis ?
16:02Même ceux qui étaient au départ plutôt de ton côté
16:05ont changé, ont viré de bord
16:07parce que ça n'est pas possible concrètement.
16:09Parce qu'en Suède, en Allemagne,
16:11même des gouvernements à gauche,
16:14ils ont changé.
16:15Donc, comment tu expliques ça ?
16:16On veut bien sur le papier,
16:18mais même dans le réel aujourd'hui,
16:19ça n'est pas possible.
16:20Alors, il y a des pays,
16:21il existe des pays qui sont plutôt sur ma ligne.
16:23C'est vrai qu'à l'heure actuelle,
16:24je reconnais parce que c'est les faits
16:26qui sont moins nombreux
16:27qu'il y a encore 20 ans, 30 ans.
16:29À une époque, les « bad people »,
16:31notamment en France,
16:32c'est de l'accueil à l'exploit.
16:33Mais la réalité économique n'est plus la même.
16:34Non, non, non.
16:35En fait, c'est plutôt un problème
16:37de rejet croissant dans la population
16:40qui est déjà là.
16:41Et donc, les gouvernements en place
16:42décident, dans des démocraties,
16:44de s'adapter au fait
16:45que leur propre électorat n'en veut pas
16:47et donc ils serrent la vis.
16:48Mais ça, c'est dégueulasse ce que tu dis.
16:49Mais ce n'est pas un problème.
16:50Parce que ça veut dire que tu dis
16:51que les gens, en gros, ils sont racistes
16:52et ils se bougent le nez, c'est pour ça.
16:53Pas raciste, xénophobe,
16:54Non, mais arrête, tu joues avec les mots.
16:56Ce n'est pas du tout un problème de racisme.
16:58Ça veut dire qu'en plus, là,
16:59tu pointes le doigt sur les Français,
17:01les Suédois et les Allemands
17:02et c'est dégueulasse.
17:03Vous l'avez relancé, Marie-Marie.
17:04Personne n'est xénophobe.
17:05Tous, ils veulent survivre.
17:06Xénophobie, rejet de l'autre,
17:07c'est tout, je n'ai pas parlé de racisme.
17:08Les gens, eux aussi, ils veulent survivre.
17:09Oui, oui, oui.
17:10Elle connaît bien, elle connaît.
17:11Elle vient du Moyen-Âge.
17:14J'ai peur qu'elle sorte une épée, moi.
17:16On va voir le sondage.
17:18On va voir le sondage.
17:19Ah, ben voilà, ben voilà.
17:20La France est-elle encore en mesure
17:21d'accueillir des migrants ?
17:22Non.
17:23Il y a beaucoup de xénophobes en France.
17:24Oui, c'est documenté, d'ailleurs.
17:25Non, non, non.
17:26Allez, c'est ça, voilà.
17:27Ne m'insultez pas les Français,
17:28s'il vous plaît.
17:29Je ne m'insulte pas.
17:30Ne m'insultez pas les Français.
17:31Je peux vous dire que
17:32les Français sont extrêmement intelligents.
17:35Je les vois tous les jours.
17:36Très résilients.
17:37Je suis à la radio tous les jours.
17:38J'ai des gens qui m'appellent,
17:40qui me font des analyses sur la France
17:41qui sont bien plus aiguisés
17:45que beaucoup d'hommes politiques
17:46qui parlent et qui s'adressent aux Français
17:48sur les plateaux télé.
17:50Je vois des Français,
17:51ils sont extrêmement lucides
17:52sur ce qui se passe en France
17:53et extrêmement lucides
17:54sur ce qu'il faut faire
17:55et ce qu'il ne faut pas faire
17:56et ce que pourraient faire
17:57les politiques pour aider le pays.
18:00Et c'est fou comme les Français
18:02qui ne sont pas en politique
18:04ont une vision qui est extrêmement concrète
18:07et extrêmement vraiment vraie
18:09de ce qui se passe en France.
18:10Et quand on voit des hommes politiques,
18:12on a l'impression qu'ils connaissent pas.
18:14On a l'impression qu'ils n'ont jamais parlé.
18:16Je peux vous dire,
18:18je vous jure,
18:19je suis étonné moi
18:20de parler à des Français tous les jours
18:22sur Europe 1, je le dis.
18:24J'ai beaucoup d'auditeurs
18:26et à chaque fois je me dis
18:27franchement les analyses qu'ils font
18:29que ce soit sur les médias,
18:30que ce soit sur la politique,
18:31que ce soit sur le pouvoir d'achat,
18:33sur les agriculteurs,
18:35sur la sécurité,
18:37sur la politique d'immigration,
18:39ils sont incroyables.
18:40Et je peux vous dire
18:41je suis étonné chaque jour
18:42du niveau des Français
18:43et vous savez comme j'aime les Français
18:45comme j'aime la France
18:46et vraiment c'est un peuple
18:47pour moi c'est le peuple
18:48je vous le dis
18:49je pense que c'est un des peuples
18:50les plus intelligents
18:51de la planète.
18:52Cyril, j'aurais une question
18:53pour aller dans votre sens.
18:54Je peux vous dire que vous voyez
18:55comme les Français sont intelligents.
18:56Thomas Guénolé
18:57voulait rajouter quelque chose
18:58sur ce qu'on disait.
18:59Juste ce que vous disiez à l'instant
19:00vous disiez
19:01les Français
19:02en général
19:03vous les trouvez
19:04plus compétents,
19:05plus affûtés,
19:06plus sages
19:07que les politiciens professionnels
19:08qui vont siéger à l'Assemblée
19:09ou au Sénat.
19:10Il se trouve que je suis d'accord
19:11et donc je voulais vous demander
19:12est-ce que vous seriez d'accord
19:13sur le principe
19:14pour qu'au lieu
19:15d'élire des députés
19:16à l'Assemblée nationale
19:17ça devienne des Français
19:18tirés au sort.
19:19Est-ce que vous seriez d'accord avec ça ?
19:20Alors moi je suis
19:21je suis personne
19:22donc je suis d'accord
19:23moi j'aime bien votre idée.
19:24D'accord.
19:25Vous vous serez d'accord.
19:26Tu viens de traiter
19:27les Français de xénophobes
19:28c'est quand même très bizarre
19:29comme personne.
19:30Je n'ai pas dit que les Français
19:31en général sont xénophobes.
19:32Non je n'ai pas dit ça.
19:33On n'était pas loin de ça
19:34tout à l'heure.
19:35En fait le pays est coupé en deux
19:37C'est un bon côté et un mauvais côté.
19:38Ils sont dans la vraie vie.
19:39Ils sont dans la vraie vie.
19:40C'est le rôle des députés normalement.
19:41Et je vous jure
19:42ils voient
19:43comme ils connaissent leurs problèmes
19:44quand tu connais ton problème
19:45tu as plus de facilité
19:46à connaître la solution.
19:47Quand forcément
19:48tu ne connais pas les problèmes
19:49et que tu es dans ton monde
19:50et bien forcément
19:51tu ne la connais pas la solution.
19:52Alors il y a plein de gens
19:53je suis sûr qu'il y a des mecs
19:54qui vont dire
19:55oui Anouna
19:56qu'est-ce qu'il parle
19:57lui il est
19:58voilà il a gagné énormément
19:59d'argent
20:00etc.
20:01Mais ça n'empêche
20:02moi et comme me disait
20:03Jean-Mi me connaît bien
20:05ce n'est pas parce que
20:06je suis vraiment
20:07moi je suis
20:08je vais vous dire
20:09je suis resté
20:10au-delà de ça
20:11c'est vrai que moi
20:12je suis
20:13je ne sais pas
20:14je suis un français
20:15je suis un vrai français
20:16je ne sais pas comment vous dire
20:17même si tu as de l'argent
20:18ce n'est pas parce que
20:19tu as de l'argent
20:20que tu ne peux pas entendre
20:21et écouter
20:22ce que disent les français
20:23tous les jours à la radio
20:24soit ici
20:25ou sur les réseaux sociaux
20:26et puis moi je vois
20:27tous mes potes
20:28vous savez que j'ai plein de potes
20:29qui jouent au padel avec moi
20:30et on fait le tour de France
20:31je vois leurs difficultés
20:32et voilà
20:34on en parle tout le temps
20:35et c'est vrai que voilà
20:36je ne côtoie pas
20:37moi je côtoie très peu de gens
20:38qui sont
20:39voilà
20:40milliardaires
20:41tous mes milliardaires
20:42ou millionnaires
20:43tous mes potes
20:44voilà c'est des mecs
20:45c'est des joueurs de padel
20:46voilà on part à 6 dans une voiture
20:47on rigole
20:48mais voilà
20:49et donc je vois leurs problèmes
20:50oui Gilles Vernet
20:51Non mais moi je ne suis pas d'accord
20:52avec l'idée de
20:53d'élire des gens comme ça
20:54au hasard
20:55parce qu'on s'aperçoit en France
20:56que dès qu'on n'a pas
20:57des professionnels de la politique
20:58ça ne marche pas
20:59quand on a des amateurs
21:00des citoyens comme ça
21:01ils sont très sympathiques
21:02ils sont incapables de gérer
21:03incapables
21:04donc il faut des professionnels
21:05Le problème c'est que
21:06nos professionnels ne sont pas bons
21:07Non non non
21:08il y en a des bons
21:09Ils ne sont pas tous pas bons
21:10Je suis désolé
21:11Ils ne sont pas tous pas bons
21:12Il y a des mecs qui sont forts
21:13Des mecs bons
21:14Désolé
21:15Il y a des mecs qui sont forts
21:16Mais dans le lot
21:17il y a trop de mecs pas bons
21:18Non mais ce n'est pas vrai
21:19Il y a des mecs bons
21:20Je vais te le dire
21:21même si je ne suis pas
21:22Il y a des mecs quand même
21:23qui ne sont pas nuls
21:24Je suis désolé
21:25tu avais des mecs
21:26que ce soit à droite ou à gauche
21:27En vérité
21:28il y a des mecs
21:29il n'est pas nul, je suis désolé Darmanin il n'est pas nul, Retailleau franchement il n'est pas nul,
21:35Mélenchon, qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, je suis désolé les mecs, il n'est pas nul,
21:39c'est quand même un... qu'on l'aime ou qu'on ne l'aime pas, il est très fort, je suis désolé.
21:44– Mais vous étiez les leaders, ce n'est pas un hasard, mais oui c'est ça, mais c'est derrière,
21:47ce n'est pas assez bon.
21:48– Emmanuel Macron, je suis désolé, même ce qu'il a fait, en vrai, en termes de truc,
21:51parce que c'est quand même, il fallait y penser le truc de la dissolution, le truc et tout,
21:55mais j'aimerais qu'ils pensent plus, tous ces gars-là, qu'ils passent moins en politique
21:59et qu'ils pensent plus aux Français en fait, leur stratégie et leur intelligence,
22:02qu'ils la mettent au service des Français, il y a Attal qui est très bon,
22:06Jordan Bardella il est très fort, je suis désolé Jordan Bardella, c'est monstrueux aussi.
22:10– Oui, mais vous êtes à 10, vous voyez ce que je veux dire, c'est que c'est derrière.
22:13– Non, non, non, t'en as beaucoup, t'en as beaucoup, t'en as beaucoup.
22:16– C'est derrière la LF surtout.
22:17– Moi je les trouve plutôt très forts, mais le problème c'est que quand ils sont au pouvoir,
22:20ils sont impuissants.
22:21On a l'impression que quand, en fait, c'est ça que j'ai remarqué un truc,
22:24je ne sais pas si vous avez remarqué, vous qui nous regardez,
22:26quand je reçois des politiques qui ne sont pas au pouvoir,
22:27à chaque fois je me dis, putain, il est fort lui, il a des bonnes idées.
22:31Dès qu'il arrive au pouvoir, on a l'impression qu'il s'est fini,
22:33ce n'est plus le même mec, c'est un truc de fou.
22:34– C'est ce qu'on appelle l'arrêt politique, d'un coup ils sont face au mur.
22:37– En fait, ils ne veulent pas prendre des mesures qui peuvent être impopulaires
22:39et qui vont leur barrer la…
22:40– Ou ils ne peuvent pas, regarde, même Mélanie en Italie, elle a voulu, elle n'a pas pu.
22:45– Elle a quand même pu…
22:47– Le truc sur les migrants en Albanie, ça s'est fait retoquer par les juges.
22:49– Oui, c'est vrai.
22:51– En France, c'est la haute administration qui dirige, c'est ça le problème,
22:54c'est les très hauts fonctionnaires qui dirigent,
22:57c'est les États-Unis en moins énormes,
23:00mais en France, ce n'est pas les politiques qui dirigent.
23:02– Bien sûr, la Banque de France…
23:03– On prend l'exemple, en tout cas, de Donald Trump, ce n'est pas un politique.
23:08Moi, je vais vous dire la vérité, je suis persuadé que tu mets à la tête du pays
23:13un très grand industriel, un très grand chef d'entreprise français.
23:17– Un Bernard Arnault.
23:18– Je suis persuadé, un Bernard Arnault, un Vincent Bolloré, un Xavier Niel,
23:21il y en a plusieurs.
23:25– François Pinault.
23:26– Exactement, un Rodolphe Saadé, voilà, des gens comme ça,
23:29je peux te dire que, moi, je suis persuadé qu'ils pourraient bien se démerder,
23:36je suis désolé, après, je sais que tu n'étais pas d'accord avec moi,
23:38mais je pense qu'ils pourraient se démerder.
23:39– Non, parce que ça va bloquer tout de suite, ils prennent une décision radicale,
23:43le payer dans la rue, les amis qu'ils accoutent.
23:45– Gilles Vernet, en fait, le problème que vous avez, vous, Gilles Vernet,
23:48c'est que, en fait, Gilles Vernet, et je vous le redis, je vous adore,
23:52mais Gilles Vernet, si on vous écoute, on ne fait rien,
23:54et je vais vous dire, Gilles Vernet, vous êtes pour l'immobilisme
23:57et malheureusement, vous êtes l'immobilisme, voilà.
23:59– Mais la France est immobile.
24:00– Oui, mais c'est vous qui êtes immobile, vous ne représentez pas les Français,
24:04mais vous représentez la France, voilà, le pays, quand vous dites qu'il est immobile,
24:08parce que les Français, ils ne sont pas immobiles, ils ont envie de bouger.
24:10Merci, Gilles Vernet.

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