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00:00Jean-Luc Mélenchon prône donc une nouvelle France, un grand remplacement, l'importance de la créolisation qui crée du neuf,
00:09la ruralité qu'on nous jette à la figure n'existe pas, dit-il.
00:12Comme je le dis aux jeunes gens qui sont nés comme moi au Maghreb, cette partie du pays est à vous.
00:17C'est vrai qu'il a eu cette phrase tout à fait étonnante, oui il y a un grand remplacement, c'est la phrase du week-end.
00:23Elle a été prononcée vendredi à Toulouse, devant des étudiants qui l'ont applaudie,
00:27et cette phrase, elle n'est pas de Renaud Camus ni d'Éric Zemmour, mais elle est bien de Jean-Luc Mélenchon.
00:33Alors Franck Aliziot est avec nous, député du Rassemblement National des Bouches-du-Rhône,
00:38bonjour ou rebonjour, puisqu'il y a quelques secondes vous preniez déjà la parole,
00:43je vous propose d'écouter Jean-Luc Mélenchon, c'était vendredi à Toulouse, oui il y a un grand remplacement.
00:47Oui M. Zemmour, il y a un grand remplacement.
00:51Oui M. Bayrou, il y a un grand remplacement.
00:54Quel est ce remplacement ?
00:57Ce remplacement, c'est celui d'une génération qui vient après l'autre et qui ne ressemblera jamais à la précédente.
01:06Vous autres qui avez eu la chance de vous mélanger, de vous découvrir, de vous entendre chanter, parler, cuisiner, jouer de la musique,
01:15vous savez l'importance de ce mélange, l'importance de cette créolisation qui crée du neuf,
01:22car non, le futur n'est pas voué à être le passé toujours recommencé.
01:27Allez-y, essayez de lire un texte du XVIe siècle dans la langue de l'époque, vous ne comprendrez pas deux mots.
01:32Qu'est-ce que vous nous racontez ?
01:35Franck Aliziot du Rassemblement National, quelle lecture faites-vous de cette intervention ?
01:41A la fois une provocation, une manière de parler encore et toujours à ses électeurs,
01:49mais aussi un fond de doctrine, un fond de conviction chez M. Mélenchon.
01:54Vous voyez, pendant des années et des années, on a débattu cette question, cette théorie du grand remplacement.
01:59Renaud Camus l'a théorisé, Jean-Luc Mélenchon en ce moment la reprend en son compte,
02:05mais en plus lui, il veut la réaliser, il veut aller jusqu'au bout.
02:09Puisque nous, on avait toujours dit que dans les faits, lorsqu'il y a un grand remplacement,
02:14lorsqu'il y a une immigration de submersion, il faut le constater.
02:18Même le Premier ministre le constate, même François Bayrou, le centriste historique le constate.
02:22Donc vous voyez combien il y a une marinisation des esprits,
02:25parce qu'en réalité, il y a une marinisation des faits, de la réalité, c'est la réalité qui nous dit ça.
02:32Et M. Mélenchon la voit aussi, mais il la souhaite.
02:35Nous, on pense que dans l'intérêt de la France, il faut faire un moratoire durable sur l'immigration,
02:41parce qu'on ne peut plus intégrer économiquement et assimiler culturellement ce qui arrive,
02:46les 500 000 réguliers par an qui continuent à arriver,
02:50que l'on soit sous M. Rotaillot, sous M. Darmanin ou sous des ministres socialistes.
02:54Et de l'autre côté, on considère que la clé, ça reste l'assimilation.
02:59Au passage, M. Mélenchon, qu'est-ce qu'il dit ?
03:01Il dit ce que M. Macron avait dit il y a quelques années, c'est qu'il n'y a pas de culture française.
03:05Puisqu'il dit, mais qu'est-ce qu'on va nous parler de ces textes du 16ème siècle ?
03:07Il dit qu'il n'y en a plus en tout cas.
03:09Voilà, il n'y en a plus, il n'y a plus de culture française.
03:11Alors, d'abord, il y a deux choses qui...
03:13Il y a une culture française, et qu'il faut s'y assimiler.
03:15Et que si on ne s'y assimile pas, on ne devient pas français,
03:17et puis on n'a pas vocation à rester indéfiniment en France.
03:22Bon, j'entends ce que vous dites, mais c'est un vœu pieux.
03:24Parce qu'au fond, ce qu'il dit, c'est ce que nous constatons.
03:28C'est que vous avez une partie des français, c'est pas des étrangers,
03:31des français comme vous et moi, qui ne se reconnaissent plus dans la culture française,
03:37dans ses mœurs, parfois dans sa façon de respirer, de penser, que sais-je.
03:42Et que là, il y a rupture.
03:44Moi, ce qui me frappe dans cet échange, c'est que dans la salle, tout le monde applaudit.
03:48Tout le monde applaudit, tout le monde est d'accord avec lui.
03:51Alors, comment on va faire ? Parce que vous n'allez pas les assimiler, ces jeunes gens qui applaudissent.
03:55Ils ne veulent plus de votre modèle.
03:58C'est-à-dire qu'une jeune femme qui a 20 ans et qui porte un voile,
04:01vous pouvez lui dire, enlève ton voile, ce n'est plus le sujet.
04:05Et j'ai envie de dire, monsieur Alosio, personne n'a raison, personne n'a tort,
04:09ces deux cultures qui sont différentes, mais elles doivent cohabiter ensemble sur le sol de France.
04:15Donc, vous me dites assimilation, mais j'ai envie de dire, c'est fini.
04:18Pour ces jeunes gens qui ont 20 ou 25 ans, c'est terminé.
04:20À la limite, vous pourriez reprendre à zéro.
04:22Mais qu'est-ce que vous faites des français qui ne se sentent pas précisément français
04:27et qui n'épousent pas l'histoire, l'ADN, les mœurs, ce que sais-je ?
04:30Mais c'est un travail de fond, c'est un travail de plusieurs décennies maintenant, c'est évident.
04:35Mais parce que ça fait plusieurs décennies qu'on va dans le mauvais sens.
04:38Vous savez, la politique, c'est l'inverse de l'aquabonisme.
04:42On ne se dit pas « à quoi bon ? », on se dit « qu'est-ce qu'on fait pour redresser les choses ? »,
04:46« qu'est-ce qu'on fait pour changer les choses ? ».
04:47Si je ne pensais pas ça, si je pensais qu'il était trop tard.
04:51Parce que faire de la politique, c'est penser qu'il n'est jamais trop tard.
04:53C'est penser qu'on peut toujours faire.
04:55C'est penser que nous avons de plus en plus de gens qui croient en nous,
04:58qui croient en nos idées, qui font le même qu'on se l'a que nous.
05:00Et donc, une majorité de français peuvent encore reprendre la maîtrise du destin de leur pays.
05:05Si je pensais l'inverse, je ne serais pas devant vous, je ne ferais pas de la politique.
05:09Donc, je pense que rien n'est jamais perdu.
05:11Il y a des victoires.
05:12Alors, je ne compare pas, parce que vous savez bien que ce qui passe à l'étranger,
05:16ça dépend des Américains, mais les Italiens ont repris les choses en main,
05:22les Américains ont repris les choses en main.
05:24Pourtant, pendant les quatre années de Biden,
05:26on s'était dit, du point de vue du wokisme et de toute une série de choses,
05:28c'est foutu.
05:29Non, il y a une reprise en main.
05:30Donc, là où il y a démocratie, il y a volonté.
05:33Là où il y a une volonté, selon la bonne formule, il y a un chemin.
05:37Franck Alizio du Rassemblement National est avec nous.
05:40Vous pouvez, pourquoi pas, l'interroger.
05:41Et puis, on écoutera une deuxième fois Jean-Luc Mélenchon,
05:44qui a fait un strike, si j'ose dire, ce week-end avec cette nouvelle France.
05:49Nous l'écouterons dans quelques instants.
05:50Et puis, bien sûr, vous nous direz s'il y a censure ou pas,
05:54parce qu'on attend de vous, avant cette réunion de 15 heures,
05:57que vous nous donniez peut-être votre avis à vous, si j'ose dire.
06:0011h13, à tout de suite.
06:01Et pour échanger avec notre invité Franck Alizio,
06:04qu'on vous aidait maintenant le 01.80.20.39.21.
06:08Belle matinée à l'écoute de Pascal Praud sur Europe 1.
06:16Europe 1.
06:16Pascal Praud de 11h à 13h sur Europe 1.
06:19Et votre invité, Pascal Franck Alizio, député RN des Bouches-du-Rhône.
06:22À 11h15, effectivement, vous êtes sur Europe 1.
06:24Je vous propose d'écouter une deuxième fois Jean-Luc Mélenchon,
06:26qui était à Toulouse et qui parle de la nouvelle France.
06:30La réalité, c'est qu'il y a une nouvelle France.
06:33Et que cette nouvelle France, c'est la nôtre.
06:36La ruralité qu'on nous jette à la figure n'existe pas.
06:41Elle n'est plus peuplée de paysans comme autrefois.
06:44Il n'y a plus que 2% de la population du pays qui est paysanne.
06:48La nouvelle ruralité n'est pas non plus composée de ce rêve fou de Français de souche
06:55qui seraient là, restés comme sur une île.
06:58Ce n'est pas vrai.
06:59La ruralité est brassée.
07:01Et pour ceux qui ne le savent pas, un rive dans la ruralité,
07:05pour acheter ce qu'on peut y acheter, quand on peut y acheter quelque chose,
07:09eh bien c'est celle qui arrive des quartiers populaires en ce moment.
07:13Cessez donc d'imaginer une France du passé qui n'est plus là.
07:17Acceptez celle qui est là.
07:19Et dites-vous bien, comme je le dis à chacun des jeunes gens que je croise
07:24et dont je sais qu'ils sont nés comme moi au Maghreb ou bien encore ailleurs,
07:30cette partie du pays est à nous.
07:32C'est là que naîtront vos enfants.
07:34C'est là que naîtront vos petits-enfants.
07:37Ce pays est à nous tous.
07:39Du passé faisons table rase.
07:42Ce qui est un vieux slogan de la gauche voire de l'extrême gauche.
07:46Le passé n'existe pas et on repart à zéro.
07:48On a ça parfois avec la Révolution française.
07:51Beaucoup de gens considèrent que la France a commencé avec la République.
07:54Non, la France a commencé avec les rois et bien avant même qu'elles s'unissent.
08:02Et c'était toute la force de De Gaulle d'avoir réussi avec cette constitution
08:09d'avoir résumé d'une certaine manière mille ans d'histoire.
08:12Les trois ou quatre régimes qu'on avait connus, c'est la monarchie, l'Empire et la République.
08:16Tout à fait.
08:18C'est juste hallucinant parce que même la manière,
08:21même le regard qu'on a sur l'immigration n'est pas le même.
08:24Evidemment là, ce que fait M. Mélenchon,
08:27encore une fois c'est de la provocation mais il croit en ce qu'il dit.
08:29En gros, il tombe le masque.
08:32Ce qu'on dénonce depuis des années sur ceux qui pensent,
08:35et là il le dit clairement.
08:37Parce que même sur l'immigration, ce qu'il dit est faux.
08:40Il est né, c'est vrai, ma mère aussi.
08:44Ma mère est née à Tunis, c'était rapatrié.
08:47Après ils ont été rapatriés en 1956 lorsque la Tunisie est devenue indépendante.
08:51Mes grands-parents étaient tous les deux d'origine...
08:54Mon grand-père d'origine maltaise, ma grand-mère d'origine italienne, on aura tout fait.
08:58Ma grand-mère parlait encore un peu italien,
09:00à la maison mon grand-père lui avait interdit de parler italien.
09:02Il dit maintenant, on est à la métropole, on est en France, il faut complètement s'assimiler.
09:08Du côté de mon père, c'était l'Italie, le Piémont.
09:11Mon grand-père n'avait pas l'accent italien,
09:13pourtant il a vécu dans le Piémont jusqu'à 14 ans,
09:16il avait l'accent marseillais, il avait l'accent provençal.
09:19Parce que c'est ça, l'immigration c'est pas en soi,
09:23mais si on vient pour s'assimiler, pour travailler, pas pour foutre le bordel.
09:26Les amis de M. Mélenchon, l'immigration de M. Mélenchon,
09:29c'est celle qui s'oppose à la France, c'est celle qui fout le bordel.
09:33C'est ça sa vision de l'immigration.
09:35Sa vision de l'immigration, c'est une arme contre la France.
09:37Nous, c'était la France qui offrait la chance à certains de venir la rejoindre.
09:42J'entends ce que vous dites, mais ce modèle manifestement a vécu.
09:45Parce que le chiffre, parce que quand on accueille 500 000,
09:48c'est pas la même chose que lorsqu'on accueille 50 à 100 000 comme à l'époque.
09:52En tout cas, M. Mélenchon parle aux Français issus de l'immigration
09:57qui sont de la deuxième, troisième ou quatrième génération.
09:59Le paradoxe, comme nous le disons toujours,
10:02c'est que cette troisième ou quatrième génération est plus identitaire
10:05que la première ou la deuxième qui était en France.
10:07Mais vous, quel est votre message pour ces jeunes gens
10:11qui sont peut-être aujourd'hui musulmans,
10:14qui ont le sentiment effectivement de vouloir appartenir
10:18ou de garder une identité très forte,
10:22qui entendent Mélenchon qui va dans leur sens,
10:26et peut-être qui entendent un mot qui ne leur convient pas du tout
10:29du Rassemblement National qui est le mot « assimilation ».
10:32Ils n'ont peut-être pas envie d'être assimilés.
10:34Ils ont envie de garder leur identité au sein de la société française.
10:38Mais on remet toute une série de règles.
10:42La République et la France, par exemple, ce n'est pas la religion de partout.
10:47Dans le quotidien, je pense aux voiles, je pense à toute une série de choses.
10:53Ce n'est pas la religion de partout, c'est la religion discrète.
10:55Ça, c'est les règles de la France.
10:57C'est ce en quoi pense une écrasante majorité de Français,
11:01parce que ce sont les règles de la République et de la France.
11:03À partir de là, vous êtes dans un pays où vous respectez les règles communes,
11:08les règles qu'on a décidées démocratiquement à la majorité, tout simplement.
11:13C'est pareil sur « on respecte les lois », « on ne fout pas le bordel », « on travaille ».
11:17Tout ça, c'est un contrat social qu'on négocie ensemble
11:20et qui évolue à chaque élection en fonction de ce que veulent les Français.
11:24Il faut remettre toute une série de règles et la faire respecter par tous,
11:28y compris par ceux qui sont Français, évidemment.
11:30Mais encore une fois, politiquement, il y aura des choses fortes à mettre en place,
11:35des règles fortes à mettre en place.
11:37Lorsqu'on a fait une proposition de loi contre la lutte contre tous les radicalismes,
11:41et évidemment, le premier d'entre eux, le radicalisme islamiste,
11:44eh bien, quand avait porté Marine Le Pen, ça en faisait partie.
11:47Il y a toute une série de choses qu'il faut réaffirmer comme ça.
11:51Et puis après, ça va mettre du temps, évidemment,
11:52parce qu'on déconstruit notre système,
11:54et on attaque et remet en cause nos fondamentaux depuis 30 ans, depuis 40 ans.
11:58– Lucien, qui est agriculteur à Gapes, qui voulait parler de la ruralité.
12:01Bonjour Lucien, vous nous avez appelé régulièrement
12:03depuis que cette émission a commencé, il y a 18 mois.
12:06– Bien sûr, bonjour à tous.
12:09– Bonjour Lucien, qu'est-ce que vous voulez nous dire
12:11sur la sortie de Jean-Luc Mélenchon ?
12:14– J'ai découvert ça ce matin en vous écoutant, vous voyez, tout pour être honnête.
12:18Bon, mais dès que lui, de toute façon,
12:20chaque fois qu'il ouvre la bouche, c'est pour dire une connerie, on est habitué.
12:23De toute façon, ce mec-là, c'est un fou furieux.
12:27Ça m'étonne.
12:28– Bon, le modérateur que je suis permet de dire que ce sont vos mots et que...
12:33– Ah, mais t'aimais moi, je les assure.
12:35– Oui, je suis d'accord avec vous, mais cette expression-là est sans doute susceptible,
12:39peut-être même, je ne sais même pas si elle est susceptible de poursuite.
12:42Donc en tout cas, le modérateur que je suis modère cette parole.
12:46– Modéré, modéré.
12:48– Modéro.
12:49Bon. – Voilà.
12:50– Mais la ruralité, ce qui m'intéresse,
12:53quel est votre avis précisément sur ce qu'il a dit sur le fond ?
12:58– Ce mec-là, qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ?
13:01Lui, il a des idées tordues, on ne peut pas lui les empêcher.
13:05Il a toujours été comme ça et c'est de pire en pire.
13:07Le seul moyen pour que ce mec-là, il n'ait plus de poids,
13:11c'est qu'à l'Assemblée, il n'ait plus que 8 ou 10 députés.
13:14Et ce jour-là, il ferait mort à sa gueule.
13:16Je vais vous dire, j'ai eu une bonne nouvelle ce matin en me réveillant,
13:19quand j'ai entendu que celui qui s'était présenté au municipal a été battu.
13:24– Et est-ce que vous vous considérez comme un homme du passé ?
13:28– Mais c'est où le passé et où ça commence ?
13:32Ça c'est comme le racisme, où ça commence et où ça finit.
13:36Moi, je veux dire, le passé, alors moi je n'ai pas internet,
13:39alors peut-être qu'on va me dire que je suis un vieux ringard.
13:42Mais bon, je ne sais pas, c'est des questions, on ne peut pas le définir ça.
13:52Ce mec-là, c'est sûr que dans le monde paysan, il ne fait pas ses 90% des voix,
13:59donc on ne compte pas pour lui. Pour lui, les paysans, c'est...
14:02– Lucien, ce que je vous propose, comme il ne nous reste que 3 minutes,
14:05vous restez avec nous et après 10h30, on terminera ensemble cette conversation
14:10puisque M. Alizio, lui, va partir dans quelques minutes,
14:13et je rappelle qu'il est député Rassemblement National des Bouches-du-Rhône,
14:16que cet après-midi, il va avoir une discussion sur le 49.3.
14:20Bon, la décision, elle est déjà prise, vous n'attendez pas d'être tous ensemble à 15h
14:24pour savoir si vous allez voter ou pas la censure.
14:28Et a priori, c'est plutôt non, M. Alizio, si j'ai bien suivi les derniers développements.
14:35– Pour le coup, je restitue les choses.
14:38Juste pour terminer, parce que tout à l'heure, c'est ce qu'on vient de dire là.
14:41Vous savez, moi, dans les Bouches-du-Rhône, j'ai 100 communes dans les Bouches-du-Rhône.
14:46Le projet de M. Mélenchon, c'est l'extension des quartiers nord
14:50sur tous les Bouches-du-Rhône.
14:51En gros, il faudrait que les quartiers nord s'étalent sur tout Marseille et tous les Bouches-du-Rhône.
14:55– D'accord, mais c'est tous les Bouches-du-Rhône qu'ils visent.
14:57– C'est pas ce que veulent les habitants de toutes les communes des Bouches-du-Rhône,
15:01ils veulent exactement l'inverse.
15:03Vous voyez, ils veulent qu'on prenne les quartiers nord, qu'on les remette en ordre.
15:06– La censure, la censure, la censure.
15:10– On se réunit à 15h.
15:12Moi, je suis député d'un groupe, j'ai une présidente, elle s'appelle Marine Le Pen.
15:17Bon, j'ai un président de parti, il s'appelle Jean-Henri Bardella.
15:20On se réunit, vous voyez, ce n'est pas la caserne, puisqu'on va discuter ensemble.
15:23On va se réunir, on va échanger, on va échanger les retours du terrain,
15:25on va échanger avec eux.
15:26– Vous, par exemple, vous pensez quoi ?
15:28– Et à partir de là, on se fait une idée.
15:30Moi, écoutez, je suis partagé.
15:31Ce budget, il est mauvais, voilà.
15:33Il est mauvais depuis le début, il n'est pas très différent de celui de Barnier.
15:36Il a une différence par rapport à celui de Barnier,
15:38c'est qu'il respecte toutes les lignes rouges.
15:40Il n'y en avait pas beaucoup, il y en avait quatre qu'on présentait.
15:43– Donc vous ne serait pas la censure ?
15:44– Attendez, non !
15:45– Mais il reste 10 secondes !
15:46– Ces lignes rouges sont respectées.
15:47Pour autant, il y a un problème que je souligne auprès de nos éditeurs,
15:51c'est le prix de l'énergie qui vient du nucléaire, voilà.
15:56Il y a un article, l'article 4, dans un...
15:58– Jean-Philippe Tanguay, on en a parlé, mais c'est très compliqué.
16:00– Oui, c'est très compliqué, mais c'est une réalité, voilà.
16:02Donc demain, si le prix de l'énergie flambe à nouveau,
16:06nous, ça nous inquiète.
16:07Donc on continue à négocier avec le gouvernement là-dessus,
16:10mais globalement, on va décider à 15h et on va prendre nos responsabilités.
16:16– Je dois vous avertir qu'un homme a été tué par balle dimanche soir
16:19dans le sud de Marseille, dans une cité connue pour abriter des points de deal.
16:22A toi, Prina, dite source policière,
16:24selon les sources proches de l'enquête,
16:26la fusillade a eu lieu vers 23h30 à proximité du point de deal
16:29de la cité de la Cayolle que vous devez connaître
16:32dans le sud de la deuxième ville de France
16:34qui juxte le parc national des Calanques.
16:37Le parquet de Marseille a indiqué avoir ouvert une enquête
16:39pour assassinat en bande organisée et association de malfaiteurs
16:43en vue de la commission d'un crime en bande organisée.
16:46Notamment, les investigations ont été confiées
16:48à la division de la criminalité organisée et spécialisée.
16:51Voilà ce qu'on pouvait dire,
16:53je ne sais pas si vous étiez au courant de cette information.
16:55Une fois de plus, ce qui m'intéresse, c'est Marseille en ordre,
16:59c'est la vie quotidienne des Marseillais, le concret,
17:03plutôt que Marseille créolisée et tous les fantasmes de M. Mélenchon
17:07qui ne sont que des provocations dans le reste pour le pays.
17:09Merci beaucoup, Franck Aliziot, député du Rassemblement national des Bouches-du-Rhône,
17:13qui est avec nous depuis 11h et nous allons poursuivre
17:17toutes les informations et l'actualité,
17:19mais avant cela, il y aura Émilie Dez.
17:21Restez bien avec nous, la suite de Pascal, croyez-vous,
17:23c'est dans un instant sur Europe 1.
17:25Avec vos réactions, bien sûr, au 01 80 20 39 21.