Ce pays que nombreux d’experts montrent aujourd’hui du doigt pour être en partie responsables de la fragilisation de la stabilité macro-économique dans l’ensemble de la zone, du fait du non-remboursement de nombreuses dettes, à échéance. Lui qui vit largement au-dessus de ses moyens, dopé par une tradition politique rentière pétrolière qui lui en coûte aujourd’hui en termes de réputation, et pas que. On parle ainsi de 2 314 milliards de créances cumulées, ce qui suscite des inquiétudes quant au risque élevé de faire basculer l’ensemble du secteur bancaire de la zone dans une crise brutale.
Ainsi, si la crise actuelle n’est pas bien gérée, soulignent les experts, le gouvernement congolais pourrait accumuler des arriérés de paiement sur des créances à rembourser de l’ordre de 1 500 milliards F. CFA d’ici fin 2026, ce qui entraînerait des pénalités et, plus tard, des intérêts plus élevés, nuisant de fait à la réputation du pays et même de tous les autres de la CEMAC.
Ainsi, si la crise actuelle n’est pas bien gérée, soulignent les experts, le gouvernement congolais pourrait accumuler des arriérés de paiement sur des créances à rembourser de l’ordre de 1 500 milliards F. CFA d’ici fin 2026, ce qui entraînerait des pénalités et, plus tard, des intérêts plus élevés, nuisant de fait à la réputation du pays et même de tous les autres de la CEMAC.
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00:00C'est manifestement pour ne pas être recouvert de honte et faire l'objet de conversations
00:15et sourires sous cap, que le président congolais de Nice, Hassoun Gesso, a refusé de faire
00:19le déplacement de Yaoundé lors de la rencontre du 16 décembre dernier.
00:23Lui, qui était pourtant là, assis avec les autres, un an plus tôt, figure parmi les
00:29plus immuables de l'Afrique centrale au bout d'une trentaine d'années de pouvoir.
00:33Sorte de personnage sans âge, que l'on voit s'installer dans la durée mais que personne
00:38ne voit vieillir.
00:39A la tête donc d'un pays que de nombreux experts montrent aujourd'hui du doigt pour
00:44être en partie responsable de la fragilisation de la stabilité macroéconomique dans l'ensemble
00:50de la zone, du fait du non remboursement de nombreuses dettes à échéance.
00:53Un pays qui vit largement au-dessus de ses moyens, dopé par une tradition politique
01:01rentière pétrolière qui lui en coûte aujourd'hui, en termes de réputation et pas que.
01:06On parle ainsi de 2314 milliards de croyances cumulées, ce qui suscite des inquiétudes
01:12quant au risque élevé de faire basculer l'ensemble du secteur bancaire de la zone,
01:16dans une crise brutale.
01:18Il ne faut pas regarder les problèmes sous un angle uniquement financier et économique.
01:24Donc il faut regarder également sous un angle plus de système, en termes de gouvernance
01:35notamment, en termes de démocratie.
01:40Quand vous regardez les pays de la CEMAC, quels sont leurs niveaux d'avancement sur
01:50le plan démocratique ? Je pense que le Cameroun est l'un des meilleurs si on peut dire.
01:56Ainsi, si la crise actuelle n'est pas bien gérée, soulignent les experts, le gouvernement
02:03congolais pourrait accumuler des arriérés de paiements sur des créances à rembourser
02:07de l'ordre de 1 500 milliards de francs CFA d'ici fin 2026, ce qui entraînerait
02:12des pénalités et plus tard, des intérêts plus élevés, nuisant de fait à la réputation
02:17du pays et même de tous les autres de la CEMAC.
02:20La vulnérabilité du système financier global de la sous-région peut ainsi se retrouver
02:25augmentée, laquelle montre déjà des signes de fébrilité voire d'essoufflement, avec
02:30une aide réduction de la liquidité, comme le relevait déjà le directeur général
02:35de la BDAC.
02:38Le marché, il évolue et il y a la concurrence, même dans ces niveaux, il y a la concurrence.
02:44Si vous restez sans suivre l'évolution du marché, on vous dit au quartier que vous
02:49êtes largué.
02:50Donc, on suit l'évolution du marché et on s'adapte.
02:54Et là, vous allez voir, même le plus gros émissaire de la sous-région, qui est l'État
03:01du Cameroun, est monté à un niveau de 6,25%.
03:06Pourtant, depuis le début des émissions, le Cameroun n'est jamais dépassé 6%.
03:13Ainsi, de façon générale, la situation de l'ensemble de la zone commence à devenir
03:19critique.
03:20De nombreuses créances, et pas que du Congo, sont en souffrance.
03:24À titre d'illustration, selon les données de la Commission bancaire d'Afrique centrale,
03:29le Cameroun a vu ses créances en souffrance augmenter d'au pire de 11% en un an, pour
03:34774 milliards de francs CFA au 30 juin 2024.
03:38Ce qui a un signe, parmi d'autres, de positions économiques et financières délicates.