• avant-hier
"Yann : Combat pour l'Honneur et l'Histoire"
Dans Dans le Coin du Coach, Yann, boxeur professionnel poids lourd, partage son parcours marqué par la combativité et la résilience, sur le ring comme dans la vie. Un échange inspirant sur le dépassement de soi et la passion du noble art.

"Méloé Chomat, du judo loisir à l'équipe de France"
Méloé débute le judo à Unieux dans un club loisir, où elle part seule en compétition avec son père. Grâce à ses performances, elle rejoint le Judo Club de Saint-Étienne puis le pôle de Grenoble, décrochant un titre de vice-championne de France cadette et une place en équipe de France.

"Au rythme du mambo : immersion dans la salsa portoricaine"
Plongez dans l'énergie de la salsa portoricaine, une danse élégante et rythmée alliant fluidité et dynamisme. À Saint-Étienne, le studio Tempo Noi (15 rue du 11 Novembre) est le seul à l'enseigner. Une expérience accessible à tous pour vibrer au rythme du mambo !

"Basket - Le retour à la maison de Jérémy BEAUFORT"
Après de belles saisons au BCM, dont une montée en Nationale 1, Jérémy Beaufort revient à la Bonbonnière, son club de cœur. Ancien joueur puis coach, il signe un excellent début de saison en championnat et poursuit l'aventure en Coupe de France.

"Carole-Anne Berger : un destin entre eau et exil"
Carole-Anne Berger, native de Firminy, a marqué la natation synchronisée française en évoluant en équipe de France de 1998 à 2007. Malgré une carrière internationale qui l'a menée en Australie et au Japon, elle n'a jamais pu vivre les Jeux olympiques, la France ne parvenant pas à se qualifier. Retour sur son parcours et sur les raisons de la disparition de l'équipe nationale.

Catégorie

📺
TV
Transcription
00:00Bonsoir, bonsoir à toutes et à tous, ravis de vous retrouver sur le plateau de SPORTSEL.
00:24SPORTSEL, vous le savez, c'est 42 minutes de sport local, du pur bonheur, il faut le
00:29dire.
00:30On est au mois de février, il y a encore pas mal de choses qui se passent sur notre
00:33territoire.
00:34Je vous demanderai public de faire un tonnerre d'applaudissements pour la team du jour,
00:38Amélia Dola.
00:39Bonsoir Amélia.
00:40Celle qui fait danser toute la noire, on va danser quoi cette semaine ?
00:43Bonsoir, ce soir, on reste à Saint-Etienne tout en voyageant puisqu'on teste la salsa
00:47portoricaine, le mambo.
00:49J'ai une blague qui me vient tout de suite, mais je ne pourrais pas le dire.
00:52Ma femme de ménage, vous savez ce qu'elle me dit quand elle vient chez moi ? C'est
00:55salsa ! Voilà, après c'est tout.
00:58Le portrait sportif de la semaine, c'est Méloé Chaumat, elle est encore toute jeune,
01:07elle a intégré le pôle de Grenoble en judo et vice-championne de France en cadette,
01:12moins de 57 kilos.
01:13Voilà, et celui qui a fait venir une partie du public, FNID, les meilleurs, on a qui
01:17d'ailleurs ?
01:18Bonsoir Julien, bonsoir à tous.
01:19On a le club de la Pontoise.
01:21Dans le public, nous avons les U13 qui jouent en R1 et en D1 et ils sont premiers.
01:27C'est top.
01:29Et surtout, notre invité, nous aurons le coach de la Nationale 2 de la Pontoise, Jérémy
01:34Boufford qui sera avec nous tout à l'heure.
01:36Voilà, il sera là.
01:37On a aussi la présence de Sylvain Thomas qui sera présent avec, vous allez voir, les
01:41yeux du coach.
01:42J'ai un message de ma femme qui a dit, depuis quand on a une femme de ménage ?
01:48La blague !
01:49Voilà, notre invité, Caroline Berger, vous allez voir, elle a un parcours exceptionnel.
01:56Vous êtes une jeune retraitée ?
01:58Oui.
01:59Il faut dire oui.
02:00Oui, oui, je suis toute jeune.
02:01Et vous étiez ?
02:02Quoique non, parce qu'il ne m'a pas fait le portrait.
02:04Ah, d'accord.
02:06Là, tu vas entendre parler, lire.
02:08En deux ans.
02:10Ça a commencé en 2003, ça s'est arrêté en 2007.
02:13Vous étiez en équipe de France de ? À l'époque, ça s'appelait ?
02:17Natation synchronisée, maintenant c'est natation artistique.
02:19C'est quoi la différence ? C'est mieux ou non peut-être ?
02:2198, j'ai commencé en équipe de France.
02:23Oui, 98.
02:24Exactement.
02:25Vous n'avez pas bien révisé.
02:28C'est une très belle date, une très belle année, 98, pour l'équipe de France.
02:33Ça a commencé par les parents ?
02:35Tu faisais de la gym ?
02:36Ah, oui.
02:37Je faisais de la gym et après, tout le monde a switché sur l'asynchro.
02:42C'est facile de passer de la gym à l'asynchro ?
02:45Il faut juste remettre le milieu aquatique.
02:48Juste.
02:49Juste ?
02:50Il y a une question d'âme.
02:52Une question d'aisance aussi.
02:53On s'adapte facilement, il faut combien de temps ?
02:56Après, en faisant de la gym, c'est quand même plus facile de passer à l'asynchro
03:00parce qu'on a beaucoup d'aptitudes en étant la souplesse, l'énergie.
03:06Vous êtes nombreuses à faire ce petit pont peut-être ou pas, gym ?
03:10Oui, on est quand même pas mal.
03:13Et combien de temps de gym il faut avant de pouvoir être à l'aise dans l'eau ?
03:17Non, mais après, on n'est pas obligés de commencer par la gym.
03:19Moi, j'ai commencé par la gym.
03:20Combien de temps ?
03:21Moi, je suis arrivée tard, j'avais 11 ans.
03:24D'accord.
03:25OK.
03:26Normalement, c'est plus tôt.
03:27Plus on commence tôt et mieux c'est, quoi.
03:30C'est vrai qu'à 11 ans, avec les brassards, c'était galère.
03:35Justement, la natation sacrodisée, il y en avait un peu partout dans la Loire
03:39où il y avait un club phare.
03:41Le club phare ?
03:42Le club phare, c'était...
03:43Parce que bien sûr, mes parents, passionnés, étaient là pour m'entraîner.
03:47Regardez, on a des photos de vous, c'était où ?
03:49De quel côté de Fermini ?
03:50Là, c'était en 98, c'était en Grèce.
03:54T'es en Grèce ?
03:55Là où vous avez fait vos premiers pas ?
03:57Les dauphins de Fermini.
03:58C'est ça, les dauphins de Fermini.
03:59Et Fendi, vous êtes déçu ?
04:00Non, je ne suis pas déçu parce qu'on discutait tout à l'heure en Réunion
04:03parce qu'il y avait un club.
04:04Il y avait.
04:05Il me semblait qu'il y avait un club à Fermini, oui.
04:07C'est là où on a sorti les meilleurs des meilleurs.
04:10Mais aujourd'hui, ça n'existe plus.
04:12Aujourd'hui, non.
04:13Moi, pour le coup, je ne savais même pas.
04:15J'ai cru que c'était vraiment la nation artistique qui n'était qu'à Villeboeuf.
04:19Mais non, même pas.
04:20Ça tombe bien, Villeboeuf n'existe plus.
04:21Et Villeboeuf n'existe plus non plus.
04:22C'est ça.
04:23Non, non, non.
04:24Et du coup, ça veut dire quoi ?
04:25Ça veut dire que dans la Loire, on ne peut plus pratiquer ?
04:27Si, il y en a encore au Chambon.
04:29Il y en a aussi à Monistrol où il y a Nancy.
04:31Nancy Ponsard.
04:32Nancy Ponsard, oui.
04:33Qui est une très bonne passionnée.
04:36C'est très bien.
04:37On va revenir un petit peu sur sa carrière, Lilian,
04:40vu que vous avez préféré prendre des plus jeunes qu'elle.
04:43Exactement.
04:44Par exemple, Mademoiselle Bertinelli.
04:47Oui.
04:48Que vous en avez entraîné.
04:49Oui, voilà.
04:50Elle a commencé au Dauphin de Firmini.
04:51Que j'ai eu en portrait sportif du coup, en début de saison.
04:55C'était en septembre dernier.
04:56Qui est en équipe de France.
04:58Et qui est au Pôle.
04:59Alors, l'équipe de France, on arrive en 98 quand même.
05:02Regardez comme elle a baroudé.
05:03Vous avez fait le Japon, Melbourne, le Canada.
05:05On va voir quelques images.
05:06C'est incroyable.
05:07Avec l'équipe de France.
05:08La Russie, l'Ukraine.
05:09La Russie, je crois.
05:12J'ai voyagé.
05:13Mais vous avez voyagé.
05:14Vous avez côtoyé les meilleurs des meilleurs
05:16et vous avez fait partie des meilleurs des meilleurs.
05:18On va voir...
05:19Alors, c'est très compliqué parce que...
05:20C'est vintage.
05:21C'est vintage.
05:22C'est bon, c'est vrai que c'est un 4 tiers.
05:24On appelle ça le 4 tiers pour les jeunes.
05:26À gauche ?
05:27Oui.
05:28Est-ce qu'il y a un positionnement particulier ou pas ?
05:30Parce que c'est vrai que nous, on voit que la natation synchro,
05:33effectivement, pour les Jeux olympiques.
05:35Avant, on n'en voit pas beaucoup.
05:37C'est quoi la particularité ?
05:41Pardon.
05:42C'est quoi ?
05:43J'ai dit quoi ?
05:44Non, mais il y a une notification sur la capture écran.
05:49Du coup, j'ai réagi.
05:51C'est quoi, les particularités ?
05:53De la synchro ?
05:54Après, il faut être souple, il faut être longiligne,
05:57il faut être dynamique.
05:58En fait, il faut un peu de tout.
06:00Donc, si on est assez dynamique, on est sur les portées.
06:03Sinon, après, si on est plus forte, on est dessous.
06:06Donc, celle qui est la plus légère est au centre ?
06:08Ça n'a rien à voir ?
06:09Dans les formations, non, ça n'a rien à voir.
06:11C'est par rapport à ce qu'on va faire après.
06:14C'est la chorégraphie qui est montée.
06:16Il n'y a pas de n'importe quoi ?
06:18Mais effectivement, la plus musclée est toujours au même endroit ?
06:21Ou comme au basket, on a son positionnement autour de la raquette ?
06:25Là, non ?
06:26Non.
06:27OK.
06:28Alors, la France, à cette période-là,
06:30quels faisaient partie ?
06:31Parce que quand on voit, quand même,
06:32les résultats sont pas mal, des meilleures nations.
06:34Vous avez fini 11e à Medbourg, 6e en combo.
06:37Combo ?
06:38Combiné, c'est à 10.
06:40À 10 ?
06:41Voilà.
06:42Il faut synchroniser un peu tout le monde, quand même,
06:43c'est pas mal.
06:446e par équipe, 5e en combiné, 9e, 1re en équipe,
06:47à 7 en 2005, 6e, 8e, 3e.
06:50Est-ce que vous avez fait, du coup, les Jeux olympiques ?
06:53Malheureusement, non.
06:54Pourquoi ?
06:55Parce que c'est trop compliqué.
06:56On est un continent où il y a beaucoup de...
06:59Beaucoup de concurrence.
07:01Beaucoup de pays.
07:02Donc, non.
07:03Malheureusement, non.
07:04Donc, la France, là, forcément, c'était payée d'autres.
07:06C'est pour ça qu'on a pu...
07:07Après 2024, elles ont pu y être parce que c'était à Paris.
07:12Les yachts.
07:13Voilà.
07:14C'est ça.
07:15Vous avez un regret quand on voit tout ça, toutes ces images,
07:17où on peut dire, j'ai fait une belle carrière ?
07:19Ah non, j'ai fait une belle carrière, je regrette rien du tout.
07:22Et s'il fallait recommencer, je recommencerais.
07:24C'est ça ?
07:25Parce qu'après, quand on arrête en 2007, il s'est passé quoi pour vous ?
07:28Je suis rentrée dans la vie active, quoi.
07:30Ça fait bizarre.
07:31Mais on vous prépare ou pas, ça ?
07:33Non.
07:34Ouais, bof.
07:35Ouais, bof, ouais.
07:36Ouais, bof, quoi.
07:37Ouais, mais c'est ça, le haut niveau.
07:38Non, mais comme tu disais, Julien,
07:39c'est pas forcément un sport très médiatisé.
07:42Non.
07:43On en entend parler.
07:44Enfin, on en voit à travers les médias uniquement lors des JO.
07:49Donc, du coup, c'est vrai que l'accompagnement ou l'après-carrière,
07:52ça doit être compliqué, quand même.
07:54Oui.
07:55Après, en même temps qu'on fait notre sport, à l'INSEP,
07:58on peut passer des diplômes.
08:01Voilà.
08:02Donc, pour ça, c'est top.
08:04Parce que c'est tout sur place.
08:05On a tout.
08:06Oui.
08:07La Synchro, on en parlait,
08:08parce qu'on a quand même préparé ensemble cette émission.
08:10Faut pas...
08:11On fait pas ça à l'arrache non plus.
08:12Aujourd'hui, il y a des gens qui chronomètrent le temps passé sous l'eau.
08:17Parce qu'il y a une fiche à remplir.
08:19On va passer, je dis n'importe quoi, 1 minute 30 sous l'eau, grand max.
08:22Et il y a des gens qui décomptent ça.
08:23C'est devenu vraiment très particulier.
08:25C'est la coach card, en fait.
08:27Chaque entraîneur doit définir, enfin, chronométrer exactement
08:31ce qu'on fait, à quel moment.
08:33Après, on le donne lors de la compétition.
08:35Et voilà, il faut pas se louper.
08:37Parce que sinon, on perd des points à chaque fois.
08:39Pour respecter, t'as mis à la seconde ?
08:41Quasi.
08:42Il y a une marge d'erreur de 2-3 secondes.
08:44On est sur le haut niveau, là.
08:46C'est... Voilà.
08:47Ça a toujours été comme ça, au niveau du temps ?
08:49Non, non, non.
08:50Avant, c'était plus libre.
08:51Avant, c'était plus libre.
08:52Avant, c'était plus libre.
08:53Maintenant...
08:54Je voulais pas dire à son époque, pour ne pas que c'est fait.
08:56Non, on a bien compris, Amelia.
08:57On a bien compris.
08:58J'ai compris, j'ai compris.
08:59Il y a forcément une préparation physique obligatoirement.
09:02Et vous avez une chorégraphe ?
09:04Pour les chorégraphies, à part ?
09:06Non.
09:07En fait, les coachs peuvent être chorégraphes.
09:09Sinon, on peut en avoir d'autres.
09:11Ça dépend...
09:12Le budget qu'on a...
09:13Chaque année, c'est comme le patin à glace ?
09:15On change de chorégraphie ?
09:17Ou on arrive à dire,
09:18tiens, on l'avait fait il y a deux ans,
09:19on va pouvoir la remettre,
09:20on la reconnaît, on la connaît ?
09:21Alors, on essaye de garder deux ans une chorégraphie.
09:24Ah, ouais, quand même.
09:25Voilà.
09:26Pour être un peu plus perfectionniste.
09:29Aujourd'hui, vous avez été encore entraîneur
09:31chez l'ennemi, en face, le petit village,
09:33qui commence par un L aujourd'hui.
09:35Et s'il y a un club qui se reconstitue dans la Loire,
09:39vous portez entraîneur ou pas ?
09:43Si on vient vous chercher.
09:44Si Nancy vient me chercher, oui, il n'y a pas de problème.
09:46Nancy, elle est en Haute-Loire.
09:47Oui, mais la Haute-Loire, c'est un peu compliqué pour moi.
09:50Mais c'est recréer un club ?
09:51Oui, pourquoi pas ?
09:52Pourquoi pas ?
09:53Voilà.
09:54Parce que moi, je repars avec des gens passionnés
09:56et qui...
09:57Et vous avez encore cette passion-là, aussi ?
09:59Oui.
10:01Donc, on tape sur l'échelle pour donner le tempo aux filles ?
10:05C'est ça.
10:06Exactement.
10:07C'est fini.
10:08Il y a les enceintes.
10:09Et quand on en a marre, on ne dit rien.
10:11Et puis, elles se débrouillent.
10:13Elles sont perdues.
10:14C'est le test complet.
10:15Voilà.
10:16On va continuer avec vous.
10:17Il y a encore pas mal de choses à raconter.
10:19Dans quelques instants,
10:20celle qui arrive à faire lever toute la Loire,
10:23à faire danser toute la Loire,
10:24notre rayon de soleil à nous,
10:25ce n'est pas Effendy.
10:26Presque.
10:27Presque.
10:28C'est Anne-Yana.
10:31Et Amelia, cette semaine...
10:32J'ai envie de commencer,
10:33parce que je connais un peu votre chronique.
10:34Je vous ai accompagnée par cette petite chanson
10:36qui fait lever tout le public.
10:37Moi, je l'adore.
10:38On est en 94.
10:39Vous n'étiez pas née.
10:40Non.
10:41Pas encore.
10:42Elle arrive.
10:43C'est aussi une VHS.
10:44Vous savez, 94, c'était la VHS.
10:45C'était The Mask.
10:46Voilà.
10:47C'est ça.
10:48Et c'est du Mambo.
10:49C'est du Mambo.
10:50Quoi ?
10:51Attends.
10:52C'est du Mambo.
10:53C'est du Mambo.
10:54C'est du Mambo.
10:55C'est du Mambo.
10:56C'est du Mambo.
10:57C'est du Mambo.
10:58C'est du Mambo.
10:59C'est du Mambo.
11:00C'est du Mambo.
11:01C'est du Mambo.
11:02C'est du Mambo.
11:03Je vais te tourner voir ça.
11:04Ah !
11:05Regardez, je vois la dame qui chante.
11:06Elle connaît pas.
11:07Je vous le conseille Amelia.
11:08Je, je, je, j'essaierai d'améliorer ma culture cinématographique.
11:09Il le faut.
11:10Alors, pourquoi c'est pas vraiment du Mambo ?
11:11Moi, je me suis plus tournée vers notre...
11:12D'ailleurs, vous aurez pu vous habiller comme ça, d'ailleurs.
11:13Oui, bien sûr.
11:14Un joli masque vert.
11:15C'est vrai qu'on m'a vue,
11:16avec beaucoup de tenue.
11:17Non, mais pas forcément.
11:18Je me suis plus tournée vers notre...
11:20D'ailleurs, vous auriez pu vous habiller comme ça, d'ailleurs.
11:21Oui, bien sûr. Un joli masque vert. C'est vrai qu'on m'a vue en beaucoup tenue.
11:25D'ailleurs, d'habitude, vous avez une tenue.
11:27Oui, mais non, je suis restée en civil.
11:30Je laisse...
11:32La dernière fois que je vous ai vue, vous étiez en boule de Noël.
11:34Oui, mais la boule de Noël, c'était pour marquer le coup du début de l'année.
11:36Là, j'ai laissé les danseurs adopter leur code couleur.
11:38C'est les bonnes résolutions.
11:39Le code couleur, si je ne dis pas de bêtises, c'est blanc et bleu.
11:42Et de toute façon, on le verra dans le reportage, moi, je porte ces couleurs par hasard.
11:46Pendant qu'on découvre un petit peu.
11:48Il n'y a pas de hasard, Amelia.
11:50Le mambo, c'est quoi ? C'est comme la salsa ?
11:52Le mambo, alors la salsa, ça veut dire en espagnol.
11:54Le salsa ?
11:56Sauce.
11:58Et en fait, sauce, c'est vraiment la symbolique de la danse puisque c'est le mélange.
12:02Et en fait, c'est une danse qui a une histoire très forte.
12:04Ça vient de Cuba ?
12:06Oui, ça vient de Cuba, mais ça a beaucoup d'influence puisqu'il y a eu des déportations, etc.
12:08Mais ça, on a un expert qui nous l'explique dans son reportage.
12:10Les liens, vous étiez à Cuba ?
12:12D'ailleurs, il y a la salsa cubaine et la salsa portoriquaine.
12:16Il y a deux types de salsa.
12:18Et puis, il y a une influence new-yorkaise, en fait, américaine.
12:20Elle est connue.
12:22Elle s'est même écrite immersion dans la salsa portoriquaine.
12:24Il a juste à lire le titre.
12:26On va faire comme s'il ne savait pas lire.
12:28Et c'est vrai que vous allez le voir dans le reportage, c'est une belle histoire puisque les deux professeurs se sont formés par passion pour ces disciplines.
12:36Et là-bas, ils se rencontrent et ils se mettent ensemble.
12:38L'amour.
12:40L'amour et la passion.
12:42L'amour de la danse réunit un couple.
12:44Caroline, est-ce que ce genre de danse, la salsa, le mambo, c'est facile à faire en danse aquatique ou pas du tout ?
12:50On n'y pense pas.
12:52Si, si, ça se peut faire.
12:54C'est génial.
12:56J'aimerais trop voir le mix des deux.
12:58Elle va aller, on fait un petit reportage.
13:00Direction où, ça, alors ?
13:02Direction Temponoï, à Saint-Etienne, rue de Jonze-Novembre.
13:04On va découvrir tout ça.
13:07Messieurs, dames, en cette période hivernale, on a besoin de réchauffer nos cœurs.
13:11Et bien, je vous ai trouvé une danse, la salsa portoricaine.
13:15Mesdames, messieurs, est-ce que vous savez comment elle s'appelle ?
13:18Le mambo.
13:20On est à Saint-Etienne, chez Temponoï, l'une des seules écoles qui la propose dans la loi.
13:24On va rejoindre Lili et Romain, les professeurs qui vont nous apprendre à pratiquer.
13:36Romain, ça fait trois ans maintenant que vous êtes sur Saint-Etienne.
13:39Et c'est d'ailleurs une belle histoire, puisque vous avez rencontré l'autre professeur, Lili, lors de votre formation.
13:45Exactement, c'est ça.
13:46Ça fait du coup maintenant dix ans qu'on travaille ensemble.
13:49Et ça fait trois ans qu'on est arrivé sur Saint-Etienne, à peu près.
13:52Et on a monté notre école qui existait déjà avant, on l'a délocalisé ici.
13:56Le mambo, alors, qu'est-ce que c'est que cette discipline ?
13:58D'où est-ce que ça vient ?
13:59Très simple, le mambo, c'est comme la salsa cubaine, qui a été créée à Cuba.
14:03C'est juste au moment de l'embargo.
14:05Les Cubains sont partis vers New York, notamment.
14:09Et le mélange s'est fait avec le jazz, entre la salsa et le jazz.
14:12Donc une salsa, une sauce, un mélange au final, entre les Puerto Ricains et les Américains.
14:17Un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept.
14:21Un, deux, un, deux, trois, quatre, cinq, six, sept.
14:24On représente du bouc imaginaire, donc là, au miroir.
14:27Une fois à droite, une fois à gauche, et on ressort.
14:32Et pour se débarrasser de ces deux mains croisées, on va venir faire ce qu'on appelle une caresse.
14:36Très bien.
14:37Derrière la tête, double caresse, reste face à moi.
14:39Attends, attends.
14:40Voilà.
14:41Et on reprend toujours.
14:42Alors là, c'est le top de la concentration.
14:44Donc on fait ça sur place.
14:46On croise les mains, si je ne dis pas le métier.
14:48Exactement, c'est ça.
14:49Et oui, par dessous.
14:50On fait le passage.
14:51Présente, au miroir.
14:53On passe de l'autre côté.
14:55Et on ressort.
14:57Le tour complet, un tour et demi même, pour double caresse à l'arrivée.
15:03C'est parti pour demander leurs ressentis aux danseurs.
15:06Alors, Grégoire, quatre mois de Mambo, et en plus, tu fais les quatre danses qui sont ici.
15:11Et tu me disais que le Mambo, c'est le plus difficile.
15:14Oui, le Mambo, c'est le plus difficile parce qu'en ayant appris d'autres danses avant,
15:18le fait de ne pas marquer les mêmes temps, ça demande de changer les habitudes,
15:21et c'est un peu compliqué au début.
15:23C'est ta deuxième année de Mambo ici, et tu ne fais pas d'autres danses.
15:27Pourquoi tu as choisi cette discipline-là ?
15:29Parce que je trouve que le Mambo, c'est une danse qui est fluide,
15:33qui est aussi très élégante, assez rythmée.
15:37Je trouve que les pas s'enchaînent, ça coule, c'est très intéressant.
15:42Messieurs, dames, si vous avez envie d'essayer cette danse raffinée, élégante,
15:46mais surtout accessible à tous, rendez-vous à Temponoï, à Saint-Étienne.
15:50Lili et Romain vous accueilleront avec plaisir.
15:54Oui, on se moque, on se moque.
15:56Mais ce n'est pas donné à tout le monde de savoir danser,
15:58et c'est le but de cette chronique, d'ailleurs, il faut le rappeler.
16:00Vous n'êtes pas une danseuse professionnelle.
16:02Je ne suis pas une danseuse professionnelle, et je découvre à chaque fois,
16:04et je veux aussi pouvoir faire du dyslexie.
16:06Non, vous allez essayer.
16:07Oui, avec toi, mon Obélix.
16:09C'est mon petit Obélix.
16:11Chacun son Obélix.
16:13Qu'est-ce qui vous a séduit ?
16:15Ce qui m'a séduit, c'est l'accessibilité de la danse.
16:18On a l'impression que je bataille.
16:20Pas du tout.
16:21Si, un petit peu.
16:22J'ai entendu quelques commentaires pendant la diffusion du reportage.
16:25On n'a pas eu que l'impression.
16:27Merci, Lilian, merci beaucoup.
16:29Ça me touche en plein cœur.
16:31Non, ce qui m'a séduit, c'est qu'on a déjà...
16:34C'est une danse en couple, donc on pratique à deux,
16:36et on se fait aussi porter par l'autre.
16:38Et il y a vraiment une légèreté dans les pas.
16:40C'est une danse qui est d'une, accessible,
16:42et de deux, qui est assez élégante, en fait.
16:45C'est ce qu'elle me disait, Caroline.
16:46C'est une danse très...
16:47À Lyon...
16:48Voilà, parce qu'elle vient de là-bas.
16:50À Lyon.
16:51À Lyon, ils dansent beaucoup le Mambo.
16:53À Lyon, ils le dansent beaucoup.
16:54À Saint-Etienne, par contre, on a uniquement le studio Temponoï
16:56qui propose cette danse.
16:58Donc c'est pas très connu dans la Loi.
16:59Moi, Mambo, je connaissais Mambo No. 5 de Lou Bega.
17:02C'est vrai ou pas ?
17:04J'ai dit la même chose.
17:05C'est ça.
17:06Ça parle beaucoup, mais en fait, ça n'a rien à voir,
17:08parce que c'est pas du tout les mêmes.
17:09Ça n'a rien à voir, on est d'accord.
17:10Parce que le rythme, c'est pas comme ce qu'on a vu.
17:12Alors, par contre, est-ce que du coup, le garçon a besoin
17:15de beaucoup plus de technicité que la fille,
17:17puisque c'est lui qui guide ?
17:19Alors, pour moi, oui.
17:21Pour moi, oui.
17:22Mais non, je dirais pas ça,
17:24parce que chacun apporte à son partenaire.
17:26Et donc, on l'a vu, il y a une présentation.
17:28Moi, j'ai beaucoup apporté.
17:29C'était vraiment un apport de difficulté, je pense,
17:32pour ceux qui m'ont appris.
17:34Mais dans tous les cas, en fait,
17:35on a une synchronicité dans les mouvements.
17:37Et on va avoir besoin de l'un comme de l'autre.
17:39Synchronicité, mot-compte triple.
17:41Joli.
17:44Eh bien, vous allez, dans quelques instants,
17:45laisser votre place aux yeux du coach,
17:48notre coach à nous, à Sylvain Thomas,
17:50parce que vous allez vous préparer.
17:51Et on se retrouve à la fin pour une démonstration.
17:54A tout de suite, mon petit mini.
17:55Voilà, dans quelques instants,
17:56c'est les yeux du coach avec Sylvain Thomas.
18:03Alors, Caroline me dit,
18:05mais qu'est-ce que c'est que les yeux du coach ?
18:07Vous connaissez cet homme.
18:08Regardez, il va mettre ses lunettes,
18:09vous ne les allez plus reconnaître.
18:10C'est un peu comme Clark Kent et Superman.
18:12Ses lunettes sont très particulières, coach.
18:14Pourquoi ?
18:15Parce qu'elle filme.
18:18Mais suis-toi, Caroline.
18:19Donc, lui, il est déguisé.
18:20Il a un bracelet électronique.
18:23Je filme tout.
18:24Non, je cherchais la transition
18:25entre le mambo et mon sujet.
18:28Et tu l'as trouvé ?
18:29Heureusement, en discutant,
18:30Yann m'a dit qu'il était pro de mambo.
18:33Il me fera la démonstration.
18:34D'accord, il me fera la démonstration.
18:38Alors, les yeux du coach,
18:39c'est que vous allez à la rencontre d'un sportif
18:41et que vous êtes au plus proche,
18:43vraiment en intimité.
18:44C'est pour ça que ses lunettes, elles filment.
18:46Tout à fait.
18:47Donc là, en l'occurrence,
18:50on passe chez les lourds.
18:52J'ai rencontré Yann,
18:53un combattant professionnel en anglaise,
18:56en boxe anglaise.
18:58Par contre, moi, j'ai vu des photos, là.
19:00Pourquoi ses bras, ses... mes cuisses ?
19:03Vous allez comprendre pourquoi
19:04son surnom, c'est Gours.
19:06Oui.
19:07Après le reportage,
19:08mais surtout,
19:09j'aimerais qu'on développe un petit peu
19:10son histoire personnelle,
19:12parce que vous allez voir
19:13qu'il y a une belle corrélation
19:14avec la discipline.
19:16Eh bien, on regarde tout de suite.
19:17C'est parti.
19:18Salut à tous, bienvenue dans le coin du coach.
19:20Aujourd'hui, on reçoit Yann,
19:22boxeur poids lourd, professionnel,
19:24en anglaise,
19:25qui nous vient de Saint-Chamond.
19:26Il va nous parler de sa combativité
19:28dans le ring,
19:29mais aussi en dehors.
19:31Attention, je vous garantis,
19:33il a un sacré crochet du droit.
19:35Boxeur pro, poids lourd.
19:36Alors, on va parler de ton parcours,
19:37qui est juste incroyable.
19:38T'as eu une super expérience de vie.
19:40Oui, au niveau amateur,
19:42j'ai eu un total de 36 combats.
19:46Une, neuf défaites.
19:49Le reste, que des victoires.
19:51Et en 2019,
19:52j'ai passé au niveau élite.
19:54Et là, j'ai gagné en 2019
19:55les championnats régionales.
19:57Je crois que ton surnom,
19:58c'est l'Ours.
19:59C'est en rapport
20:00à ton style de boxe ?
20:01Tu te qualifies comme un puncher ?
20:04Oui.
20:06J'aime bien.
20:07En fait, j'ai choisi l'Ours,
20:09on peut le dire comme ça.
20:10Et l'Ours, quand il attaque…
20:12Quand il cogne, il cogne.
20:15Sélectionné en équipe nationale de Guinée ?
20:17Ils m'avaient appelé
20:18pour les Jeux Africains.
20:20Les Jeux Africains ?
20:21Oui, la 13ème édition.
20:22En 2024 ?
20:23Oui, 2024.
20:24D'accord.
20:25Et là, qu'est-ce que tu nous fais ?
20:27Tu nous fais une médaille.
20:28Ah bah oui.
20:29Et pas n'importe laquelle.
20:31Médaille…
20:32Deuxième place, médaille d'argent ?
20:34D'argent, oui.
20:35Là, tu passes pro.
20:37Tu as fait ton premier combat
20:38il n'y a pas bien longtemps.
20:39Et ça s'est plutôt bien passé.
20:41Ah bah oui.
20:42Très rapide même.
20:44Trop rapide ?
20:45On pourrait dire comme ça.
20:47J'aurais bien aimé
20:48que ça dure un peu plus longtemps,
20:49mais bon.
20:51Et donc, tu peux m'expliquer.
20:52Tu gagnes par KO ?
20:53Oui, oui.
20:54Par un coup bien placé au foie.
20:58C'est un peu ta spécialité, ça, je crois.
21:00Oui.
21:01Tu aimes bien travailler au corps.
21:02Ah oui, au corps,
21:03c'est la base.
21:04Parce que c'est comme un arbre.
21:05Si tu veux couper un arbre,
21:06il faut commencer par la base.
21:07Est-ce que tu peux nous montrer ta spéciale ?
21:09Oui, bien sûr.
21:10Tu fais une petite démo ?
21:11Oui, bien sûr.
21:12C'est parti ?
21:13Oui, c'est parti.
21:14Allez, c'est parti.
21:15Le bas.
21:16Et tout de suite.
21:17Et tout de suite remonter.
21:18Ça, pour ouvrir sa garde en bas.
21:21Et on s'ouvre.
21:23Ou c'est celui-là et celui-là.
21:26Et deux pro.
21:27Un, deux.
21:28Un et deux.
21:30Bien.
21:31C'est hyper intéressant.
21:32En fait, il vient chercher la ligne basse.
21:35On l'oublie.
21:36Comme on le disait tout à l'heure,
21:37on l'oublie très, très souvent.
21:38Pour remonter tout de suite.
21:40Crochet tête, bravo.
21:41Tu as un très, très bon transfert sur ta jambe arrière.
21:45Et ça se ressent vraiment énormément sur l'impact.
21:48Un, deux.
21:49Un et deux.
21:51Voilà, il casse le coude et il redescend.
21:53Yann, on le retrouvera très prochainement dans la région,
21:56à la maison, avec le boxing club
21:59qui organise à Saint-Chamond.
22:01Alors, on ne se rend pas compte de la puissance,
22:03mais Lilian qui a été aujourd'hui...
22:05Moi, j'ai tenu les... Comment on dit ?
22:07Les pattes.
22:08Les pattes de l'ours.
22:09Les pattes d'ours.
22:10Les pattes d'ours.
22:11Et alors ?
22:12Moi, j'ai perdu deux épaules.
22:14On m'a dit, t'as fait le gardien.
22:15Ouais.
22:16En fait, je partais.
22:17Au moment où il y avait l'impact, mes mains partaient.
22:19Et en plus, j'avais jamais fait.
22:21Et donc, du coup, j'avais tendance
22:23à vouloir mettre vraiment les gants au niveau du visage.
22:27Il ne faut pas trop.
22:28Il faut les mettre un peu devant.
22:29Oui, c'est bien.
22:30Parce que la maquilleuse, elle n'en peut plus.
22:32Oui, c'est horrible.
22:33Alors, le sujet fait quand même 2,45,
22:35mais il y a encore pas mal de choses à raconter,
22:37dont une anecdote.
22:38Vous allez voir, Caroline, vous me direz
22:39si ça vous est déjà arrivé.
22:40Incroyable.
22:41Effectivement.
22:42Alors, on connaît beaucoup de boxeurs français.
22:45En France, ils sont dans le confort.
22:48À savoir, Yann, en fait,
22:51il a été sollicité pour rejoindre l'équipe de Guinée,
22:55l'équipe nationale de Guinée,
22:57pour participer à...
22:59Il a été sélectionné aux Jeux africains.
23:02Du coup, il a accepté.
23:05Mais de là, péripétie en péripétie...
23:07Il a accepté, mais il faut savoir qu'il a un OQTF.
23:10Voilà.
23:11C'est-à-dire qu'il devait quitter le territoire,
23:13qu'il allait se marier.
23:14Il allait se marier.
23:15Donc, s'il quitte le territoire,
23:16il ne peut peut-être pas le retrouver.
23:17Il n'est pas sûr.
23:18Il est là, ce soir.
23:20Soyez rassurés.
23:21Il n'a pas marié, je pense, qu'elle aurait tiré la gueule.
23:23Il part là-bas.
23:25Qu'est-ce qui lui arrive ?
23:26Alors, il arrive à l'aéroport.
23:28Ses valises perdues.
23:30Vous ne donnerez pas la compagnie, Yann.
23:33Il a tout son matos, matériel professionnel.
23:36Donc, il se retrouve sans rien.
23:38On lui prête.
23:39Il se débrouille.
23:40À faire quand même une compétition internationale.
23:42Internationale, avec...
23:44Voilà, pas son matériel.
23:46Et le clou, c'est qu'il se trompe de KT.
23:49Il boxe en moins de 90,
23:51et ils le mettent en plus de 92.
23:53Donc là, plus de 92.
23:55C'est-à-dire qu'il peut y avoir des 100 kg,
23:57des 110 kg.
23:59C'est normal, c'est normal.
24:00C'est normal, c'est normal.
24:01C'est contre Effendi.
24:03Mais il accepte.
24:04Il va jusqu'au bout.
24:05Et en fait...
24:06Donc, pas de gants, pas sa tenue, pas ses copains.
24:09Et 15 kg d'écart.
24:11Et 15 kg d'écart.
24:12Et il ramène la médaille d'argent.
24:15Ça, c'est un plaisir.
24:16C'est un bon moyen.
24:17Non, mais ça montre l'état d'esprit, c'est ça.
24:19Exactement.
24:20Je ne vais pas dire quoi.
24:21Parce que sinon, ils vont tous m'attendre, les boxeurs,
24:22dire que c'est des princesses.
24:23Mais ils aiment leur petit confort, leur petit truc.
24:25On pousse souvent votre rituel.
24:26Dès qu'il y a un grain de sable, ils sont comme ça.
24:28Là, ce n'est plus un grain de sable que tu as ramené.
24:30C'est elle, je veux dire.
24:32Oui, mais c'est un vrai sportif de haut niveau.
24:34Mentalement, oui, je pense.
24:36Vous n'arrivez jamais à perdre votre maillot de bain ou votre bonnet ?
24:38Non.
24:39C'est des petites valises, vous, les filles ?
24:41Oui, oui.
24:42Non, mais le sport, c'est l'école de la vie.
24:44Oui, c'est ça.
24:45Ce sont des choses extraordinaires.
24:47Et souvent, les personnalités dans la vie,
24:49on les retrouve, c'est sensiblement les mêmes,
24:52dans la personnalité du sportif.
24:55Il faut quand même préciser qu'Yann,
24:58c'est le premier boxeur guinéen
25:01à remporter une médaille aux Jeux Olympiques.
25:04La première médaille guinéenne en boxe.
25:07Attends, ce n'est pas fini.
25:09Il va falloir, on va te désembouter,
25:11parce qu'il y a un problème aussi.
25:13Parce que du coup, s'il ramène ça, forcément,
25:15il va participer aux Jeux Olympiques.
25:17Exactement.
25:18Et alors ?
25:19Il a fait une carolane ?
25:21Comment ça ?
25:23Non, un petit couac.
25:24En fait, ils oublient de payer les redevances.
25:28Et du coup, sa sélection...
25:30Tu ne payes pas, tu ne viens pas.
25:32Alors que...
25:33La Fédé a oublié de payer...
25:34Non, mais c'est incroyable, ça.
25:35Mais pas la Fédé française, la Fédé...
25:37La Fédé guinéenne.
25:38Oui, la guinéenne.
25:39Mais c'est...
25:41Il a 32 ans.
25:42Est-ce que pour lui, c'est fini ou pas ?
25:44Pas du tout.
25:45Ou il est en pleine maturité ?
25:46Alors, chez les boxeurs, et notamment en Anglaise,
25:49c'est l'âge, en fait, où on est le plus mature
25:52dans l'expérience et aussi en termes de puissance.
25:56Ah, j'ai toute méchance.
25:57Surtout chez les lourds.
25:58Surtout chez les lourds, en fait.
26:00Moi, à la télé, c'est à 44 ans d'une maturité.
26:02Mais vraiment, il peut faire une belle carrière.
26:04Lui, c'est 32 ans.
26:05Et puis après, il vieillit.
26:06Moi, par exemple, là, c'est fallu.
26:08C'est le délire.
26:09Sylvain, t'as dit...
26:10Il a dit, j'ai toute méchance.
26:11S'il te plaît, organise un combat.
26:13S'il te plaît.
26:15Il est dans sa catégorie.
26:16Il propose qu'on récupère les rushs.
26:19Et qu'on voit déjà...
26:20Qu'on voit le gardien de foudre.
26:22Yoram Bestov.
26:23J'ai pas dit avec qui j'ai méchance.
26:24Merci à vous, Sylvain Thomas.
26:26On peut l'applaudir bien fort.
26:28Et la place, applaudis.
26:29Générique.
26:30Dans quelques instants, on aura la démo de Mambo
26:32qui va arriver.
26:34On aura aussi Lilian Bard.
26:36Faut mettre un peu de musique, les gars.
26:37Faut qu'on s'ambiance un peu.
26:38La régie, là.
26:39Ils sont endormis.
26:40Tu veux que je chante ?
26:41Non, envoyez.
26:42Il y a euuuh dans la régie.
26:43Va me laisser courir un petit peu.
26:45Musique.
26:46Là, j'ai son.
26:47C'est le gars qui a une grosse console.
26:49Voilà.
26:50Il a une perte.
26:51Voilà.
26:52Alors, on va parler de Mambo.
26:53On va parler de quoi avec vous ?
26:54Le portrait sportif avec Melo et Shoma.
26:56On part de Ugneux jusqu'à l'équipe de France.
26:59En judo ?
27:00En judo.
27:01Le sport que je comprends pas, Julien.
27:02Et dans quelques instants, on aura votre invité.
27:04Exactement.
27:05Le coach de la Pontoise, Jérémy Boufford.
27:07Voilà.
27:08C'est dans quelques instants.
27:09Générique.
27:14Eh ben oui, faut applaudir, public.
27:16Ah ouais.
27:17C'est pas comme si vous le connaissiez pas.
27:19L'enfant du pays qui est là.
27:21Je crois que je me souviens de la dernière fois où vous étiez là.
27:24C'est possible.
27:25C'est possible, ouais.
27:277 ans.
27:287 ans, Jérémy, que...
27:31où t'étais du côté de Montbrison.
27:33Ouais.
27:34Caca fait des erreurs.
27:35Alors, BCM, là, actuellement, on va en parler rapidement.
27:38Ça va pas très très fort.
27:40Ça fait mal.
27:41Oui, ça fait mal par rapport à tout ce qu'on avait fait avant.
27:43Même si ils sont dans votre pool, hein.
27:44Ouais, effectivement.
27:45T'en jettes quand même un coup d'œil ?
27:47Ah ben oui, forcément, puisque j'ai des belles attaches encore sur place.
27:50Donc, c'est un petit peu, voilà, dommage par rapport à tout ce qui avait été construit avant.
27:53On avait parlé de vous à l'époque où vous aviez refusé la montée en N1.
27:59Pas moi, personnellement.
28:02C'est trésorier.
28:03C'est quelque chose qu'il faut pas oublier.
28:05C'est que sportivement, vous aviez acquis cette montée.
28:08Tout à fait.
28:09Et que le club avait décidé de ne pas monter en N1.
28:11Mais voilà, il y a eu quand même 7 très belles saisons du côté du BCM.
28:14Oui, avec une finale de Coupe de France aussi, en même temps à Bercy.
28:18Donc, ça a été...
28:19C'est des souvenirs, on va dire, impérissables.
28:20T'es un homme qui aime la Coupe de France.
28:22On va en parler, en plus, tout à l'heure.
28:24Et du coup, là, t'es revenu à la maison parce que la bonbonnière, la pontoise, c'est chez toi.
28:30Chez moi, oui, oui.
28:31C'est vrai que j'ai débuté en tant que joueur aussi au niveau national à la pontoise.
28:35Donc, c'est un retour en tant que coach aussi à la pontoise.
28:38Et ça fait pas plus peur quand on revient que ces attentes-là ?
28:41On voit dans le foot, c'est jamais bien bon.
28:43Ouais, c'est vrai.
28:44Plus peur, oui et non.
28:45C'est vrai qu'on va dire qu'il y a pas mal de choses qui ont changé depuis que je suis parti aussi.
28:49C'est structuré.
28:50Qu'est-ce qui a changé, de ton point de vue, par rapport à la structuration du club et tout ?
28:56Qu'est-ce qui a changé ?
28:57Alors, dans la structure, je trouve qu'aujourd'hui, c'est une entité qui est très structurée.
29:02On en parlait tout à l'heure aussi du point de vue des jeunes,
29:04parce que je crois qu'il y a une filière jeune qui est très intéressante
29:06et sur laquelle, nous, on va pouvoir bénéficier dans quelques années, j'espère, sur le senior.
29:12Après, qu'est-ce qui a changé ?
29:13On retrouve les mêmes personnes puisqu'il y a le public fidèle qui est toujours là.
29:15Donc, ça fait aussi plaisir de retrouver des gens que j'avais vus il y a quand même pas mal d'années aussi,
29:20même si je revenais chaque année puisqu'on se retrouvait en confrontation aussi.
29:24L'ambiance de la Beaumonnière, c'est exceptionnel.
29:27L'ambiance de la Beaumonnière.
29:28On va dire, la salle en elle-même, c'est quelque chose de mystique.
29:31Caroline.
29:32Attends, on va parler Caroline.
29:33Le basket, c'est tout à fait mon sport.
29:38Jamais.
29:39On rajoute un peu d'eau et ça va.
29:40Un peu d'eau dans le basket, ça vous...
29:42Water polo ?
29:43Ah oui, water polo.
29:44R.S. Aquatique, R.S. Aquatique.
29:46Il me manquerait un peu de musique, sinon.
29:48Ils sont très dans la musique.
29:49On a besoin de la musique, nous.
29:50Il y en a un.
29:51Au basket, il y en a un dans les morts, après les paniers.
29:53Franchement, c'est un show.
29:54On vous invitera Caroline, vous allez voir.
29:55En bomb girl, peut-être ?
29:57Comment va la ponctoise, alors, cette année ?
30:00Pour l'instant, pas trop mal, on va dire.
30:02Parce qu'effectivement, sur le championnat, on est quatrième aujourd'hui.
30:05On est en mi-championnat, il nous reste encore 12 matchs à jouer.
30:08Il y a des objectifs ou on prend les choses comme elles viennent ?
30:10On prend les choses comme elles viennent.
30:11Je crois que ça, c'est la première chose.
30:13Dans une poule qui est très compliquée, très dense.
30:15Donc, ça, c'est...
30:16Chaque année, on remarque des équipes qui...
30:19Ça progresse.
30:20Ça progresse.
30:22Donc, il faut s'accrocher à chaque fois.
30:23Et chaque match est important.
30:25D'effectifs ?
30:27J'ai un effectif aujourd'hui, on va dire, de 11 joueurs.
30:308 joueurs qui ont déjà des références sur le niveau national.
30:32Et puis, 3 jeunes qui sont à un double projet.
30:34On parlait tout à l'heure de la filière jeune.
30:36Qui sont sur un double projet, on va dire, pour une équipe pré-nationale.
30:39Et une équipe avec moi, en fait, sur des entraînements.
30:41Donc, c'est agréable aussi de retrouver ce cadre-là.
30:44Il y avait un gros match ce week-end.
30:47Comme t'es méchant.
30:48Du côté de Beaujolais.
30:49Non, non, il faut le dire.
30:50On va voir les images.
30:51C'est vrai que le match de Beaujolais, c'était un peu, on va dire,
30:54le match de la deuxième place.
30:56Donc, il y a eu une défaite.
30:57Une défaite.
30:58Mais on en parlait tout à l'heure.
30:59Parce qu'il y a un petit trou...
31:01Alors, effectivement, il y a eu un gros passage à vide.
31:03Pas un petit trou, mais vraiment un gros passage à vide
31:04sur la fin de la première mi-temps.
31:05Qui nous permettent de rentrer au vestiaire avec 18 points de retard.
31:10Expliquez comment, là.
31:12Tout simplement parce que...
31:13L'enjeu...
31:14C'est marrant, non ?
31:15Une adresse de leur part qui était exceptionnelle.
31:16Nous qui, au contraire, on a baissé un petit peu le pied à ce moment-là.
31:20C'est une salle qui est un petit peu particulière aussi.
31:22On était attendus, puisqu'on avait gagné chez eux
31:24déjà en match de préparation avec un bel écart.
31:27De nouveau, on avait gagné aussi à domicile
31:28sur le premier match de championnat avec un bel écart.
31:30On vous l'a toujours dit, allez-y doucement en match de préparation
31:32pour pas les énerver.
31:34On essaie de faire au mieux aussi,
31:35puisque l'objectif c'est de se préparer à la saison.
31:37On était attendus, on le savait.
31:39On a su revenir dans le match,
31:40puisque la deuxième mi-temps, on a fait une très belle deuxième mi-temps
31:42puisqu'on gagne la deuxième mi-temps.
31:43On meurt, on va dire, à six points.
31:45On était pendant longtemps à deux points d'écart.
31:48Je pense que si on avait pu passer devant,
31:50je crois que le match aurait été différent.
31:52Après, encore une fois, on ne peut pas revenir sur ce qui s'est passé.
31:55On va regarder vers l'avant maintenant.
31:57On a le goal avérage aussi sur eux.
31:58Voilà ce que j'ai dit avant.
31:59Oui, c'est ça qui est important.
32:00Aujourd'hui, nos défaites,
32:01à part la défaite contre le Premier aujourd'hui,
32:03on a un goal avérage qui est plutôt intéressant.
32:08Aujourd'hui, le classement, on n'a plus le temps ?
32:09Quatrième.
32:10Quatrième.
32:11Il y a un événement aussi important,
32:14c'est le week-end qui arrive avec...
32:16Le week-end prochain.
32:17Le week-end prochain, je veux dire,
32:18la Coupe de France,
32:19huitième tour de Coupe de France.
32:20Oui, huitième de finale.
32:21Je sais que vous êtes un homme qui aimait la Coupe de France.
32:24Montélimar.
32:25On va à Montélimar, qui joue en National 3.
32:27Après, en Coupe de France de basket,
32:29on a aussi un handicap de 7 points.
32:33Donc, ça sera une équipe qui n'est pas facile à manœuvrer
32:36puisqu'elle a sorti...
32:37Il faut expliquer, vous partez avec moins 7.
32:39Voilà, moins 7.
32:40Et qui a battu une équipe qui est avec nous dans le championnat
32:42de 20 points sur le dernier tour.
32:44Il faut faire attention.
32:45Il va falloir faire attention, être vigilant.
32:46Les Nougats, vous me les tordez, les Nougats.
32:48On va essayer.
32:49Parce que ça peut être un objectif de fin de saison
32:51qui est intéressant aussi.
32:52Là, il y a un projet à long terme avec la Pontoise ou non ?
32:57Oui, je pense qu'effectivement,
32:59on a la chance que la mairie va nous suivre
33:01pour m'en parler de la salle de la Bonbonnière
33:03qui, aujourd'hui, est un petit peu...
33:05On va dire...
33:06Elle n'est pas adaptée ?
33:07Elle n'est pas forcément adaptée.
33:08Elle n'est pas adaptée.
33:09C'est au cas où il y a une montée en National 1.
33:12C'est au cas où il y a une montée en National 1.
33:15Aujourd'hui, la Bonbonnière n'est pas, d'après, adaptée.
33:17Voilà.
33:18Donc, il y a un projet de salle que la mairie a mené
33:20et qui va débuter.
33:22À court terme, long terme ?
33:23Ah, qui va débuter ?
33:24Oui, à court terme.
33:25Non, non, non.
33:26Là, c'est le projet lancé.
33:27Vous avez vu les pelles ?
33:29Alors, malheureusement...
33:30On aura gagné.
33:31On aura gagné.
33:32Juste pour terminer sur le club de la Pontoise,
33:35on ne va pas se mentir.
33:36Aujourd'hui, dans la Loire,
33:38c'est un des clubs très formateurs
33:41parce qu'on voit sur chaque catégorie.
33:43Donc, on disait, là, ils sont dans le public.
33:45Il y a les U13.
33:46Ils ont une équipe U13 en R1.
33:48Ça veut dire au plus haut niveau régional
33:50et en D1, au plus haut niveau départemental.
33:53Dans ces joueurs,
33:54il y a des joueurs qui ont été sélectionnés
33:56pour le tournoi des étoiles.
33:57Donc, il y a une formation très, très forte,
34:00que ce soit chez les féminines,
34:02chez les garçons.
34:03Sur les U15, c'est pareil.
34:05Sur les U18, c'est pareil.
34:06C'est vraiment extraordinaire.
34:07Ah oui, ça, comme j'ai dit,
34:08c'est une chance d'avoir ce, on va dire,
34:11ce panel de joueurs, ce vivier-là
34:13parce que ce sont des joueurs
34:15qu'on va espérer voir grandir
34:18pour pouvoir intégrer l'équipe de National 2.
34:20C'est tout ce qu'on souhaite pour vous.
34:22Merci à vous, Jérémy.
34:23Tu reviens quand tu veux, Jérémy.
34:25Dans quelques instants,
34:27on va parler dans le portrait sportif
34:29d'un sport que j'adore, c'est le judo.
34:36C'est un très joli sport
34:38et je suis fier.
34:39Un jour, Julien...
34:40Je t'expliquerai les règles.
34:41Tu m'expliqueras les règles.
34:42Je vais te secouer,
34:43c'est comme le gardien de but,
34:44ça va être pareil.
34:45Mais en fait, c'est pas que je comprends pas.
34:47C'est quoi ?
34:48C'est juste qu'ils sont face à face
34:50et ils se tirent dessus sur le kimono.
34:51Non, c'est pas Amelia Kidan,
34:52c'est pas la même chose.
34:53Il faut tomber.
34:57C'est juste ça.
34:58Je te montre.
34:59Je minimise pas, attention,
35:01la performance sportive.
35:02Loin de là.
35:03C'est juste que c'est un sport
35:04que je ne comprends pas.
35:05C'est une jeune sportive que vous avez.
35:06C'est une jeune sportive et...
35:08Où Carola n'aurait pu être.
35:10Ouais, c'est ça.
35:11À l'époque...
35:13Non mais là, c'est des trop belles images.
35:15Elle va me taper à la fin.
35:18Elle te déteste déjà.
35:19Oui, les images sont nettes.
35:22Bon, bref.
35:23Mélo et Choma,
35:24qui est donc en judo.
35:26Elle a performé tout récemment
35:28en faisant vice-championne de France
35:30en cadette moins 57 kilos.
35:32Je vais remettre un petit peu le contexte.
35:33Elle a commencé du côté de Unieux.
35:35On était en catégorie loisir.
35:37En fait, elle intègre ce club en loisir.
35:40Elle avait déjà un peu soif de compétition.
35:42Oui, mais comme tout club.
35:43Par exemple, si on prend la natation synchro,
35:45il y a du loisir aussi.
35:46Il n'y a pas forcément de la compétition.
35:47Il y a de tout.
35:48Mais il y a des clubs quand même
35:50qui sont souvent axés bien plus compétition
35:52que d'autres.
35:54Et là, typiquement,
35:56elle a intégré à Unieux
35:57un club qui faisait 100 % du loisir.
35:59Elle voulait, elle,
36:00performer assez rapidement en compétition.
36:02Au départ, elle a commencé.
36:03Elle partait en compète avec son papa.
36:04Elle n'avait même pas de coach dans le coin.
36:06Elle partait en compète avec son papa.
36:08Elle s'est fait, vous l'aurez compris,
36:09assez rapidement repérer.
36:11Ça rappelle quelqu'un, Sylvain ?
36:13Oui, carrément.
36:14Ce n'est pas quelque chose de randelle, en tout cas.
36:16C'est beau d'arriver à performer
36:19dans la compétition
36:20quand on fait partie d'un club
36:22vraiment purement loisir.
36:24Ça demande du courage.
36:27Et justement, elle expliquait qu'en fait,
36:29elle était formée avec les garçons.
36:31Donc, elle avait un judo très garçon.
36:33Très garçon.
36:34Juste un très garçon.
36:36Parce que du coup,
36:37le judo garçon et le judo fille
36:38n'est pas le même.
36:39Voilà.
36:40En termes de souplesse,
36:41en termes de plein de choses.
36:42Et donc, du coup, c'est pas le même judo.
36:43Allez, je mets un point là-dessus.
36:45Ça fait un moment que tu n'en as pas fait, Julien.
36:47C'est mon, pas les miens.
36:49En tout cas, je vous invite du coup,
36:51du côté de Saint-Etienne.
36:52Elle est actuellement au Pôle de Grenoble
36:54en judo.
36:55Elle est vice-championne de France en cadet.
36:57Et on va à la rencontre de Mélo Echoma.
36:59Salut, c'est Mélo Echoma.
37:00Je suis vice-championne de France de judo.
37:04D'abord, ça vient un peu de mon père
37:06et de ma mère,
37:07parce que j'étais une fille un peu
37:09qui était très masculine de base.
37:12Je me suis mise au début à la gym,
37:14mais ça ne m'allait pas du tout.
37:15J'ai vu que c'était mon contraire.
37:17Du coup, ils m'ont mise au judo.
37:18J'ai commencé dans un tout petit club
37:20qui était un peu plus du loisir.
37:22Et franchement, j'ai vachement accroché.
37:24Et plus j'ai pratiqué, plus j'ai aimé.
37:26Et au final, ça m'a fait monter très haut.
37:29Du coup, mon père,
37:30ça a été le premier à voir
37:31que je m'aurai d'envie de faire de la compétition.
37:34Je n'avais pas de coach sur la chaise,
37:35à part mon père.
37:36Donc, c'était un peu compliqué.
37:38Puis, au fur et à mesure,
37:39j'ai été remarquée par mon coach actuel,
37:42Patrice Fallec, qui est à Saint-Etienne.
37:44Et il a vu que j'avais un potentiel
37:47et il m'a permis de m'emmener
37:49dans des vraies compétitions,
37:51avec un vrai coach.
37:54J'ai eu du temps avant de performer.
37:56C'était compliqué au début.
37:57Et puis, une année, j'ai explosé.
38:00C'est monté d'un coup.
38:01Je me suis sentie...
38:03J'ai pris la confiance en moi.
38:05Je me suis relâchée.
38:06J'ai tout donné.
38:07Et cette compétition, cette saison,
38:08ça s'est vachement bien passé.
38:09Vice-championne de France,
38:10équipe de France.
38:11Enfin, tout s'est enchaîné.
38:14Je ne m'attendais tellement pas
38:16que ça arrive que c'était trop bien.
38:18Ils m'ont intégrée en équipe de France
38:21avec des stages.
38:22Ils m'ont permis de faire
38:23une European Cup en Pologne.
38:25Et ensuite, ils m'ont sélectionnée
38:29pour les Jeux Olympiques
38:30de la jeunesse européenne.
38:35J'arrive finale des France.
38:38Tout l'effet de l'émotion
38:40ou de ma perte de lucidité,
38:42je me relève.
38:44Et l'arbitre, il me demande
38:46de me replacer
38:47en montrant de la main.
38:49Et j'ai cru qu'il voulait
38:50me serrer la main.
38:51Du coup, j'ai tendu ma main
38:52pour lui serrer la main.
38:57À Paris, quand on a été sélectionnés
38:59avec les Jeux Olympiques
39:01de la jeunesse,
39:02on a fait une photo de groupe
39:03dans les escaliers
39:04où ils préparent les Jeux, en fait.
39:06Elle est trop belle, cette photo.
39:07On est tous ensemble
39:08avec le sourire.
39:09C'est trop cool.
39:12Avant chaque compétition,
39:13la veille,
39:14je me tresse les cheveux.
39:15C'est obligatoire.
39:16Là, on voit encore,
39:17je me suis tressée
39:18les cheveux ce week-end.
39:19Je me tresse toujours les cheveux
39:21parce que sinon, ça me...
39:23Je déteste avoir
39:24des cheveux devant les yeux.
39:25Donc, je me tresse les cheveux.
39:27Donc, revenir au France,
39:29performer,
39:30intégrer l'INSEP
39:31dans les années qui viennent
39:34et réintégrer l'équipe de France.
39:35Ça, ce serait vraiment top.
39:36Quelle maturité !
39:38Je le dis à chaque fois.
39:39Vous allez piquer mon mot, là !
39:41Attends.
39:42Mignon ?
39:43Quelle maturité !
39:47Elle revient de blessure,
39:48en plus, je crois, non ?
39:49Elle revient de blessure.
39:50Elle a eu opération
39:51et grosse blessure à la cheville.
39:52Elle revient,
39:53sauf qu'on est à un niveau,
39:55aujourd'hui,
39:56surtout en étant au pôle,
39:57où, en fait,
39:58cette catégorie-là,
39:59elle ne s'arrête pas d'évoluer.
40:00Donc, il suffit
40:01qu'on ait une blessure de six mois.
40:02C'est trop compliqué.
40:04On prend un retard considérable.
40:05Donc, là,
40:06elle est en train
40:07de raccrocher un peu le wagon.
40:08C'est un peu compliqué.
40:09Elle a hâte
40:10de reprendre le tatami.
40:11Elle a hâte de voir
40:12l'année, en fait,
40:13qui est en cours,
40:14comment elle va pouvoir performer
40:15cette année.
40:16On lui souhaite le meilleur.
40:17Quand on parle de blessure,
40:18moi, j'embrasse Laurent Guériri
40:19qui a presque la même blessure.
40:20Notre combattant à nous
40:21de fromage.
40:22Un peu plus grosse,
40:23la blessure de Laurent Guériri.
40:24Merci à Méloé, en tout cas.
40:25Voilà.
40:26Merci à vous, Lilian Bart.
40:27Vous avez vu, Caroline,
40:28derrière vous,
40:29ça s'agite.
40:30Oui, c'est ça.
40:31Les minières sont en place.
40:32Les minières blancs.
40:33C'est du mambo.
40:34Et quand on parle de mambo,
40:35il y a une petite musique.
40:36Chaque fois, je devrais dire
40:37mambo, ça devrait partir.
40:38Mambo.
40:39Voilà.
40:40C'est ça, Mélia.
40:41C'est presque ça.
40:42C'est bonne intro.
40:43C'est presque ça.
40:44Je suis ravie, donc,
40:45d'avoir les danseurs
40:46de Temponoï
40:47avec nous ce soir
40:48sur le plateau.
40:49Je suis avec l'un
40:50des professeurs, Romain.
40:51Bonsoir, Romain.
40:52On a vu des petits
40:53extraits d'images
40:54dans le reportage.
40:55Qu'est-ce que vous nous proposez
40:56ce soir en démonstration ?
40:57Exactement.
40:58Dans le reportage,
40:59comme on l'a vu,
41:00on a fait plus un travail
41:01sur la danse.
41:02On a fait un travail
41:03sur la danse.
41:04Comme on l'a vu,
41:05on a fait plus
41:06un travail social
41:07dans les cours.
41:08C'est ce qu'on propose.
41:09Un truc social avec elle.
41:10Oui, on l'a bien vu.
41:11Pas qu'avec elle,
41:12c'est ça aussi
41:13le projet de la Salsa,
41:14c'est de pouvoir danser
41:15avec n'importe qui.
41:16Et c'est ce qu'on donne
41:17dans les cours.
41:18Là, ce soir,
41:19sur le plateau,
41:20on va avoir plus
41:21un travail scénique
41:22qui, normalement,
41:23est distillé plus
41:24dans nos ateliers chorégraphiques.
41:25Là, pour le coup,
41:26avec nos danseurs
41:27de mambo intermédiaires,
41:28on a fait ça
41:29en trois heures de cours
41:30à peu près.
41:31Ils ont assuré
41:32et ils sont prêts.
41:33Donc voilà,
41:34on va essayer
41:35de vous montrer ça
41:36et on va bien s'amuser.
41:37Allez, on y va.
41:38Je vous laisse vous mettre en place
41:39et c'est parti.
41:40C'est moi qui lance la musique ?
41:42Laquelle vous préférez ?
41:43La vôtre.
41:44Pas le samba.
41:45Pas le samba.
41:46Pas de masque.
41:47Allez.
41:48Et.
41:49Yippee.
41:50Un petit ron.
41:51Un petit ron.
41:52Un petit ron.
41:53Un petit ron.
41:54Un petit ron.
41:55Un petit ron.
41:56Un petit ron.
41:57Un petit ron.
41:58Un petit ron.
41:59Un petit ron.
42:00Un petit ron.
42:01Un petit ron.
42:02Un petit ron.
42:03Un petit ron.
42:04Un petit ron.
42:05Un petit ron.
42:06Un petit ron.
42:07Un petit ron.
42:08Un petit ron.
42:09Un petit ron.
42:10Un petit ron.
42:11Un petit ron.
42:12Un petit ron.
42:13Un petit ron.
42:14Un petit ron.
42:15Un petit ron.
42:16Un petit ron.
42:17Un petit ron.
42:18Un petit ron.
42:19Un petit ron.
42:20Un petit ron.
42:21Un petit ron.
42:22Un petit ron.
42:23Un petit ron.
42:24Un petit ron.
42:25Un petit ron.
42:26Un petit ron.
42:27Un petit ron.
42:28Un petit ron.
42:29Un petit ron.
42:30Un petit ron.
42:31Un petit ron.
42:32Un petit ron.
42:33Un petit ron.
42:34Un petit ron.
42:35Un petit ron.
42:36Un petit ron.
42:37Un petit ron.
42:38Un petit ron.
42:39Un petit ron.
42:40Un petit ron.
42:41Un petit ron.
42:42Un petit ron.
42:43Un petit ron.
42:44Un petit ron.
42:45Un petit ron.
42:46Un petit ron.
42:47Un petit ron.
42:48Un petit ron.
42:49Un petit ron.
42:50Un petit ron.
42:51Un petit ron.
42:52Un petit ron.
42:53Un petit ron.
42:54Un petit ron.
42:55Un petit ron.
42:56Un petit ron.
42:57Un petit ron.
42:58Un petit ron.
42:59Un petit ron.
43:00Un petit ron.
43:01Un petit ron.
43:02Un petit ron.
43:03Un petit ron.
43:04Un petit ron.
43:05Un petit ron.
43:06Un petit ron.
43:07Un petit ron.
43:08Un petit ron.
43:09Un petit ron.
43:10Un petit ron.
43:11Un petit ron.
43:12Un petit ron.
43:13Un petit ron.
43:14Un petit ron.
43:15Un petit ron.
43:16Un petit ron.
43:17Un petit ron.
43:18Un petit ron.
43:19Un petit ron.
43:20Un petit ron.
43:21Un petit ron.
43:22Un petit ron.
43:23Un petit ron.
43:24Un petit ron.
43:25Un petit ron.
43:26Un petit ron.
43:27Un petit ron.
43:29Je suis Sancho de Cuba.
43:31J'ai les 100 chevaux, la rumba.
43:33Un joueur des maracas se fait tic, tic, tic et boum, tic, tic et boum.

Recommandations