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00:00:00SUDRADIO Berkhoff dans tous ses états.
00:00:04Nous sommes en guerre.
00:00:07Il y a celui qui s'intègre et celui qui intègre celui qui demande à s'intégrer.
00:00:11Lucède est devenu pourri jusqu'à la moelle.
00:00:17On est attaché à la bagnole, on aime la bagnole et moi je l'adore.
00:00:20Finançant certaines des initiatives les plus stupides, vraiment les plus stupides imaginables.
00:00:25Cela certine les intérêts de l'Amérique.
00:00:27C'est quand même une dinguerie tu vois.
00:00:28Vous n'en avez aucune idée.
00:00:30Ok.
00:00:30Bisous mes petits loups.
00:00:31Ça n'est pas drôle.
00:00:32Bien joué.
00:00:32Nous sommes en guerre.
00:00:34Ha ! Et quelle guerre ! Et quelle guerre !
00:00:36Mais c'est la guerre aujourd'hui.
00:00:38Alors écoutez, si vous êtes en voiture, garez votre voiture et prenez le temps d'écouter.
00:00:44SUDRADIO Berkhoff dans tous ses états.
00:00:46Si vous êtes en train de déjeuner, déjeunez mais dites que vos voisins parlent un peu moins fort.
00:00:52Et écoutez SUDRADIO.
00:00:54Si vous êtes en train même dans une conférence où vous êtes en train d'écouter quelque chose,
00:00:59arrêtez tout.
00:01:00Mettez-vous sur SUDRADIO parce qu'on va vous parler du plus grand pacte de corruption de l'histoire.
00:01:05Ça se passe aux Etats-Unis et c'est en train de sortir tous azimuts et à un degré tel qu'on n'en a jamais vu auparavant.
00:01:14C'est quoi ?
00:01:15C'est beaucoup mieux que le Qatargate, que tous les gates du monde, que le Watergate et compagnie.
00:01:22C'est ce que sont en train de découvrir Trump, Musk et leur petit commando sur vraiment comment distribuer l'argent des contribuables américains.
00:01:35Et peut-être et peut-être de certains d'entre nous, contribuables français, on ne sait pas.
00:01:40On va en parler longuement et on va parler évidemment du grand salon, du grand congrès de l'intelligence artificielle
00:01:47qui se tient en ce moment au Grand Palais.
00:01:50On aura Fabrice Epelboin qui va nous parler de l'intelligence artificielle.
00:01:53Va-t-elle faire diminuer la connerie naturelle ?
00:01:56Question shakespérienne qui est posée et j'espère que nous y répondrons par la positivité.
00:02:02Et puis tout le reste, les perles, les bravos, accrochez-vous, prenez votre temps et écoutez.
00:02:10A tout de suite.
00:02:12Ici Sud Radio. Les Français parlent au français. Je n'aime pas la blanquette de veau. Je n'aime pas la blanquette de veau.
00:02:26Sud Radio Bercov dans tous ses états.
00:02:29Des dizaines de milliards de dollars. USAID, l'agence américaine pour le développement international.
00:02:38Et pas seulement elle, des institutions qui gèrent chaque année des dizaines et des dizaines de milliards de dollars
00:02:45sont actuellement sous l'éclairage, l'éclairage au laser de DOGE.
00:02:51DOGE, c'est-à-dire que c'est l'agence de vérification des dépenses gouvernementales fédérales donc aux États-Unis.
00:02:58Le scandale est en train d'éclater depuis quelques jours et ça prend des proportions absolument planétaires.
00:03:04On en parle tout de suite. Encore une fois, c'est du jamais vu et jamais entendu. Écoutez.
00:03:11Sud Radio Bercov dans tous ses états. Le fait du jour.
00:03:23Un rappeur qui a fait la Trumpidance, le Trumpiten, etc.
00:03:26Et effectivement le maître de balai, c'est évidemment Donald Trump qui a décidé avec l'autre maître de balai, Elon Musk,
00:03:35d'aller fouiller, d'aller auditer effectivement les grandes agences gouvernementales, les institutions, les départements, les ministères
00:03:43pour savoir, question qui paraît d'ailleurs primordiale, comment est dépensé l'argent des contribuables ?
00:03:52Ce serait peut-être une question qu'on pourrait poser aussi en 12 France, non ?
00:03:56Comment est dépensé notre argent ? Nous payons des impôts, comment ?
00:04:00Et bien ils ont décidé de s'y attaquer. Et le résultat, en quelques jours, est absolument incroyable.
00:04:06Alors on dit, de quoi on parle ? Et bien je vais vous dire de quoi on parle, c'est très très simple, c'est très bien.
00:04:11Voilà. Par exemple, par exemple, l'agence donc USAID, je rappelle, qui a un budget de 40 à 50 milliards de dollars par an.
00:04:21Donc, agence, voilà, pour aider à l'humanitaire, le développement international, aider les pays en développement, etc.
00:04:30Jusqu'ici, et bien oui, pourquoi pas, c'est très très bien. Mais le problème, c'est comment est dépensé l'argent et comment ça se passe ?
00:04:38Alors, je vais vous donner, par exemple, quelques exemples.
00:04:43Voilà. 50 millions de dollars donnés au New York Times provenant de diverses sources.
00:04:51New York Times, un journal indépendant, grand journal américain, grand quotidien.
00:04:55Et bien, 50 millions de dollars provenant de diverses sources gouvernementales,
00:05:00dont un montant stupéfiant de 26,9 millions de dollars provenant du ministère de la Santé et des services sociaux.
00:05:06Pourquoi ? Associated Press, très grande agence américaine.
00:05:1119,5 millions de dollars de contrats gouvernementaux et 620 000 dollars de subventions du département d'État.
00:05:20Avec des pics de financement, ah, au cours des années électorales 2020-2024.
00:05:24Intéressant. Grosse agence Reuters.
00:05:279 millions de dollars du ministère de la Défense pour défense active contre l'ingénierie sociale et l'entreprise sociale à grande échelle.
00:05:37L'agence Reuters reçoit donc 9 millions de dollars.
00:05:40Voilà. Département d'État, l'an dernier, simplement 220 000 dollars.
00:05:44BBC, la télévision gouvernementale britannique, 3,3 millions de dollars de la part des contribuables américains.
00:05:533,3 millions de dollars. BBC, anglaise, hein, anglaise.
00:05:57Et reçoit la somme astronomique de 20 millions de dollars de Bill Gates.
00:06:02Mais je croyais que les grandes agences, les grandes radios reçoivent de l'argent de l'étranger.
00:06:12Mais je croyais qu'on était contre les interférences étrangères et on lutte ici et partout, etc.
00:06:17C'est quand même... Qu'est-ce que ça veut dire, ça ?
00:06:19Attendez, c'est pas fini. Ce n'est que le début.
00:06:23Alors, c'est quoi, le début ? Eh bien, on va parler de notre agence nationale, l'agence France Presse.
00:06:28L'agence France Presse aurait bénéficié de 300 000 dollars de la part de l'USAID, l'aide de développement.
00:06:36Alors, on dit, mais 300 000 dollars, bon... Mais non, non, non, non, c'est pas ça.
00:06:41Entre 2017 et 2024, l'agence France Presse, notre agence nationale,
00:06:46a touché près de 8 millions de dollars de l'US Agency for Global Media,
00:06:51l'agence fédérale américaine chargée de superviser les médias du software américain à l'échelle internationale.
00:06:57Software américain, Radio Free Europe, etc., etc.
00:07:00Voilà. Donc, cette agence Agency for Global Media,
00:07:05eh bien, ses achats de services auprès de l'AFP ont fortement augmenté à partir de 2007
00:07:10et plus que doublé dès la fin de 2020 pour l'administration Biden.
00:07:17Alors bon, c'est très bien et pourquoi pas ?
00:07:19L'AFP est une agence qui fait des services, qui donne des bases de données, etc.
00:07:25Mais quand même, ça fait beaucoup, ça, non ?
00:07:27Ça fait beaucoup, ça ne vous paraît pas beaucoup, par exemple ?
00:07:30Et alors là, nous arrivons, parce qu'ils ont vraiment tout regardé,
00:07:34les commandos envoyés par Elon Musk pour auditer justement USAID et les autres.
00:07:40Alors par exemple, USAID, donc, donne, distribue chaque année 40 milliards de dollars.
00:07:46Vous allez me dire, oui, mais quoi ?
00:07:47Eh bien, très simple.
00:07:49Soutien aux véhicules électriques, au développement des véhicules électriques au Vietnam.
00:07:53Financer une clinique transgenre en Inde.
00:07:57M1,5 millions de dollars à un groupe LGBT serbe pour promouvoir la diversité,
00:08:03l'équité et l'inclusion dans les lieux de travail et les communautés d'affaires en Serbie.
00:08:07164 millions de dollars, c'est toujours l'USAID,
00:08:11pour soutenir des organisations radicales à travers le monde,
00:08:14dont 122 millions attribués à des groupes liés à certaines organisations,
00:08:18aller, terroristes ou autres, enfin bon.
00:08:21Alors, on verse effectivement à des institutions humanitaires,
00:08:28et ça passe en partie à des institutions terroristes.
00:08:31Autre chose, 2 millions de dollars pour des opérations de changement de sexe ou au Guatemala.
00:08:37Tout ça avec l'argent, je répète, je le redis, du contribuable américain, bien sûr.
00:08:44Ensuite, Jackpot, 2 millions de dollars pour des opérations de changement de sexe au Guatemala, je l'ai dit.
00:08:51Ensuite, 20 millions de dollars pour produire une nouvelle émission de Sesame Street en Irak.
00:08:57C'est pas fini, c'est pas fini.
00:08:59Écoutez bien le petit bruit doux de la monnaie qui tombe, c'est beau et quelle monnaie, 10 milliards.
00:09:05USAID a donné 4,5 millions de dollars pour lutter contre la désinformation ou au Kazakhstan.
00:09:1210 millions de dollars en revanche sur un groupe qui s'appelle le Front Al Nosra, vous savez, un peu lié à Caïda,
00:09:20dont un certain Laurent Fabius disait qu'il faisait du bon travail.
00:09:231,5 million de dollars pour promouvoir l'activité, l'activisme LGBT ou en Jamaïque.
00:09:31Et 1,5 million de dollars pour construire l'écosystème médiatique humain.
00:09:37Alors vous allez me dire, oui, enfin tout ça, très bien, mais attendez, c'est pas fini.
00:09:42L'organisation de Bill Gates, Gavi, vous savez, qui est le principal donateur de l'Organisation Mondiale de la Santé.
00:09:50Eh bien, ils auraient reçu 5 milliards de dollars de l'USAID à aider.
00:09:585 milliards de dollars décontribuables vers une seule organisation, celle de Bill Gates.
00:10:04Et la subvention toujours active, puisque la subvention ne prend fin qu'en août 2030.
00:10:09Voilà, c'est quand même très intéressant tout ça. Et c'est pas fini, et c'est pas fini.
00:10:13Alors là, ça devient très intéressant, on va passer au département du Trésor.
00:10:17Le département du Trésor, vous savez, c'est le ministère des Finances américaines, c'est eux qui donnent et qui distribuent.
00:10:23Eh bien, Musk a affirmé que le département du Trésor américain, vers chaque année, écoutez-moi bien, asseyez-vous, prenez votre temps,
00:10:31100 milliards de dollars de prestations annuelles à des personnes non identifiées, c'est-à-dire sans numéro de sécurité sociale personnelle, ni pièce d'identité, aux États-Unis.
00:10:42Alors il a dit que la liste serait mise à jour, voilà.
00:10:44Musk a déclaré que les employés du Trésor, du département du Trésor, estiment qu'au moins la moitié de ces paiements,
00:10:51c'est-à-dire environ 50 milliards de dollars par an, ça veut dire 1 milliard de dollars par semaine, sont sans équivoque frauduleux.
00:10:59Voilà. Et il y a un juge fédéral, d'ailleurs, qui les empêche maintenant d'aller plus loin dans l'examen de ce qui se passe au Trésor.
00:11:10Autre polémique, Joe Biden aurait dépensé, on le met au conditionnel, mais toujours au conditionnel,
00:11:1610 millions de dollars pour créer des animaux trans, souris, rats et singes, dont 1 million pour étudier les effets combinés de la testostérone et du GHB, la drogue des violeurs sur les femelles.
00:11:26Le but ? Mesurer les risques d'overdose des hommes trans lors des chemchecks.
00:11:30Alors évidemment, chose extrêmement importante. Voilà.
00:11:33Donc c'est ça qui est en train de se passer.
00:11:36Et je vous parle des 2 millions pour des classes de poterie au Maroc,
00:11:40je vous parle de tout ce qui est dépensé au nom de la diversité, de l'équité et de l'inclusion en Serbie, je vous l'ai dit, et un peu partout.
00:11:51Il y a quand même quelque chose d'assez étrange au royaume des États, des United States of America.
00:11:59Et ça se passe partout comme ça.
00:12:01Et encore une fois, je rappelle la presse, ce qui se passe pour la presse, et combien de gens sont cités.
00:12:09Et autre chose aussi, par exemple, George Soros.
00:12:13George Soros, le célèbre philanthrope de l'Open Society qui soutient la disparition des frontières et la disparition de tout cela,
00:12:23et des Black Lives Matter et compagnie.
00:12:25En 2003-2004, l'International Renaissance Foundation de George Soros, qui a énormément d'ONG, s'est associé à USAID
00:12:34pour soutenir un certain nombre de mouvements révolutionnaires en Ukraine et ailleurs.
00:12:40Washington, effectivement, a dépensé des milliards de dollars ou des millions de dollars pour des programmes démocratiques.
00:12:46Tout cela, quand même, est assez hallucinant parce que ces fonds-là sont dépensés de façon absolument opaque jusqu'ici.
00:12:56Totalement opaque.
00:12:58Et on a envie de dire, mais attendez, c'est quoi la désinformation au Kazakhstan ?
00:13:03C'est quoi le Sri Lanka ?
00:13:06Ah oui, 7,9 millions de dollars aux journalistes du Sri Lanka pour éviter le langage binaire,
00:13:13c'est-à-dire être LGBT et l'écriture inclusive et compagnie.
00:13:18Voilà. Et j'ai parlé de la Jamaïque, j'ai parlé en Macédoine, même chose.
00:13:24Se battre sur tout cela, ça veut dire quoi ça ?
00:13:27Mais ça veut dire quelque chose d'incroyable.
00:13:30Ça veut dire que voilà ce comment sont dépensés, vous voyez, des milliards et des milliards,
00:13:35des centaines de milliards de dollars, sans que le contraire américain,
00:13:39le cochon de payant, le cochon d'imposé ne se doute.
00:13:43Et nous, nous alors en France ?
00:13:45Eh bien nous, en France, on peut se poser vraiment la question de savoir
00:13:50s'il ne serait pas temps aussi d'auditer toutes les agences et les ONG qui dépensent de l'État.
00:13:56Tous ceux et toutes celles, et il y en a qui travaillent formidablement.
00:14:00Encore une fois, il ne s'agit pas de généraliser.
00:14:02Mais enfin, la moindre des choses me paraît, et nous paraît, d'auditer, de regarder où va l'argent.
00:14:10Où va l'argent ?
00:14:12Des milliers, dizaines de milliers d'associations, d'ONG qui travaillent pour tel ou tel...
00:14:17Mais regardons où va l'argent.
00:14:19Je donne un exemple, parce que pour le moment, on en est où nous ?
00:14:23Il y a le budget du gouvernement Bayrou.
00:14:25Y a-t-il baisse des dépenses publiques ?
00:14:27Rien du tout.
00:14:28Augmentation des dépenses publiques ?
00:14:30Oui, 41 milliards d'euros en 2025.
00:14:33Les sociétés françaises, les grandes, impôts sur les bénéfices de 37%.
00:14:37Ah oui, peut-être le plus élevé du monde.
00:14:39Alors oui, il faut faire payer les riches.
00:14:42Mais s'ils disparaissent à l'étranger et prennent les emplois, il se passe quoi ?
00:14:45Ensuite, vous avez vu, ils ont compris la franchise de TVA pour les autres entrepreneurs.
00:14:50On voulait la réduire de 37 000 à 25 000 euros.
00:14:53Puis ils ont compris qu'ils allaient tuer des milliers d'autres entrepreneurs et d'entreprises.
00:14:57Ils se sont effectivement arrêtés.
00:15:01Et France Travail, on a vu les révélations sur France Travail.
00:15:0851 000 employés.
00:15:12Alors qu'est-ce qu'ils font face aux critiques ?
00:15:14France Travail a décidé d'investir 5 milliards d'euros, nos 5 milliards d'euros, en conseil stratégique de communication.
00:15:20Eh ben oui, il ne faut pas laisser tel ou tel politique venir parler comme ça.
00:15:25Sécurité sociale, déficit de 23 milliards d'euros en 2025.
00:15:29La ville de hier, subvention des consultations vétérinaires gratuites pour les animaux de compagnie.
00:15:34Vive la France !
00:15:36Une formation de 3 jours est nécessaire pour avoir le permis de changer une ampoule en mairie.
00:15:40Vive la France !
00:15:41En Picardie, une police des poubelles sanctionne d'une amende les poubelles mal triées.
00:15:45Vive la France !
00:15:46Le gouvernement lance une campagne de communication pour sensibiliser au tri des pots de yaourt.
00:15:51Eh oui, c'est très important, on vous l'a dit déjà ici.
00:15:54La mairie de Paris publie une vidéo. Imagine où l'argent tombe littéralement du ciel pour réaliser leurs bons projets bobos, etc.
00:16:00Végétalisation, etc.
00:16:02La ville de Strasbourg dépense 105 000 euros pour former des jeunes de banlieue aux enjeux climatiques.
00:16:08Oui, c'est très important les enjeux climatiques.
00:16:11La ville de Rouen offre les transports gratuits aux immigrés primo-arrivants.
00:16:15Oui, les autres, les gueux et les SDF, ils n'ont qu'à crever.
00:16:17La mairie de Rennes installe un musée des beaux-arts au cœur d'une zone de deal pour lutter contre le narcotrafic.
00:16:23Absolument, c'est évident que quand les narcotrafiquants verront une reproduction de la joconde,
00:16:29ils vont immédiatement arrêter le travail et servir du Coca-Cola ou du soda aux accros.
00:16:35Voilà. Et je ne parlerai pas d'un important réseau du trafic de drogue démantelé dans la Creuse.
00:16:42Je ne parlerai pas d'un bobini, d'un surveillant tabasse amoralisé.
00:16:47Je ne parlerai pas du maire de Béziers-Romers.
00:16:49Maintenant, on le recevra bientôt.
00:16:50Il est convoqué devant la justice pour a refusé de marier un clandestin sous son QTF.
00:16:55Voilà, etc, etc.
00:16:57Et l'influenceur, voilà.
00:16:58Voilà où on y est aujourd'hui.
00:17:00Est-ce qu'il n'est pas temps de commencer à regarder ce que font Musk et Trump sur les budgets ?
00:17:08Regardez cela.
00:17:09Et c'est vrai.
00:17:10Alors qu'est-ce que font, Maud, dites-moi, sur la CPME ?
00:17:14Je veux vous donner un petit peu de lumière quand même, parce que là, c'est bien son, tout ça, André Bercoff.
00:17:17Il serait temps.
00:17:18C'est le président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, la CPME,
00:17:21dont on parle beaucoup en ce moment, Amir Reza Tofighi,
00:17:24qui a appelé à la création en France d'une commission composée d'entrepreneurs
00:17:27pour réduire drastiquement les dépenses publiques sans baisser la qualité du service.
00:17:31Et il prend, pour exemple, Elon Musk, évidemment, aux Etats-Unis.
00:17:34Eh bien, écoutez, c'est une bonne chose.
00:17:36Voilà.
00:17:37Et c'est peut-être l'un des seuls, en tout cas, personnalités publiques aujourd'hui
00:17:40à prendre ce type de position en France,
00:17:43en prenant l'exemple sur Elon Musk, que tout le monde a tendance à critiquer.
00:17:46En tout cas, écoutez, on se retrouve vers vous, auditoires du Sud Radio.
00:17:50Vous, qu'est-ce que vous en pensez ?
00:17:51Est-ce que vous êtes pour écrivez-nous ?
00:17:53Mailez-nous ?
00:17:54Téléphonez-nous 0826 300 300.
00:17:56Est-ce que vous pensez qu'il est temps d'auditer
00:17:59toutes les organisations, associations, ONG, ONG et agences de l'État
00:18:04pour savoir un peu où ça va, tout ça ?
00:18:06Et retardez, encore une fois, écoutez bien le bruit des petites pièces qui tombent.
00:18:13Sud Radio, Bercoff, dans tous ses États, midi, 14h.
00:18:16André Bercoff.
00:18:17Oui.
00:18:22Eh oui, ça danse, ça danse.
00:18:24Mais il y en a qui n'aiment pas beaucoup ce rythme.
00:18:27Et on peut les comprendre avec cette espèce de tsunami planétaire
00:18:30engendré par les commandos de Musk, Trump,
00:18:35qui sont en train d'auditer, comme des bêtes,
00:18:38les agences les plus importantes de la plus grande puissance du monde.
00:18:42Alors, qu'est-ce qui se passe là-dessus ?
00:18:44Et effectivement, juste un mot.
00:18:46Avant, on va peut-être recevoir un mot d'un auditeur.
00:18:49Vous avez un auditeur.
00:18:50Vous faites réagir.
00:18:51C'est Romain, qui vient de Bourgoin.
00:18:53Bonjour Romain.
00:18:54Bonjour André, bonjour à toute l'équipe.
00:18:57Bonjour à vous.
00:18:58On vous écoute, Romain.
00:19:00Oui, c'est pour réagir, on va dire, au sujet brûlant.
00:19:04Évidemment, auditer l'État, évidemment,
00:19:08étant donné que nous sommes le pays au monde qui est le plus taxé,
00:19:12ça paraîtrait évident,
00:19:14étant donné que les services publics s'effondrent.
00:19:17Il y a l'éducation nationale aujourd'hui,
00:19:19il y a tous les services publics avec l'hôpital et compagnie.
00:19:23Où va l'argent ?
00:19:24Parce que de toute façon, ça c'est une question,
00:19:26je pense que la majorité des Français sont favorables à un audite.
00:19:30En l'État, qui est capable de nous proposer ça ?
00:19:33C'est pertinemment qu'aucun parti politique au pouvoir ou autour du pouvoir,
00:19:38quels que soient les candidats pour 2027,
00:19:40il n'y en a aucun qui aura le courage de faire ça.
00:19:42Absolument aucun.
00:19:43Donc, en fait, c'est quoi l'alternative qu'on a, M. Bercoff ?
00:19:46Et c'est là aussi où j'aimerais ouvrir le débat avec vos auditeurs.
00:19:49Quelle alternative on a pour tendre vers ça,
00:19:52vers plus de clarté, de transparence,
00:19:54en sachant que de toute façon, tout est pourri dès la base ?
00:19:57C'est même pas ça le débat.
00:19:59Mais c'est qui peut nous proposer de mettre un coup de pied dans la fourmilière ?
00:20:03– Mais Romain, vous croyez qu'il n'y a ni dans l'opposition,
00:20:06ni dans la majorité, il n'y a pas un parti, une formation,
00:20:09ou des hommes ou des femmes qui sont capables de dire
00:20:13que nous, la majorité, exigeons maintenant un audit.
00:20:16Effectivement, c'est nous qui payons, ce sont nos employés,
00:20:19ce sont des gens que nous subventionnons,
00:20:22que nous payons, si vous voulez le dire.
00:20:24Et vous pensez qu'il n'y a personne aujourd'hui
00:20:27qui est capable de lancer ça comme mot d'ordre de campagne ?
00:20:31– André, est-ce que vous allez mordre la main qui vous nourrit ?
00:20:35– Attendez…
00:20:36– Absolument pas ?
00:20:37– Oui.
00:20:38– Absolument pas ?
00:20:39Et aujourd'hui, si vous faites du propre dans le système,
00:20:42tous ces gens en place au pouvoir, ou ceux qui prétendent au pouvoir,
00:20:47ils ont tout à perdre.
00:20:48Donc en fait, qui aujourd'hui va aller croquer la main qui le nourrit ?
00:20:52Absolument personne.
00:20:53Clairement, aujourd'hui, un candidat anti-système,
00:20:56malheureusement, on va tomber dans le populisme et compagnie,
00:21:00mais aujourd'hui, si on n'a pas un candidat qui est hors politique, hors parti,
00:21:04comment voulez-vous qu'on amène de la clarté ?
00:21:06Ça me paraît incompatible avec les partis en l'État.
00:21:09– Non mais Romain, vous posez une vraie question,
00:21:11maintenant on peut se dire, parce qu'il ne faut pas aussi se méfier des étiquettes,
00:21:15évidemment que dès qu'un candidat ou un autre dira ça,
00:21:18on va le traiter de tous les noms, de populisme, de démagogie et tout ça,
00:21:22mais ça c'est classique, c'est l'indice.
00:21:25Ce qu'il faut savoir, et c'est une vraie question,
00:21:27et ce qu'on a en France, je pense qu'il y en a,
00:21:29et j'espère qu'il y en a de toutes mes forces,
00:21:31et je ne suis pas le seul d'avoir un homme ou une femme ou un groupe
00:21:35qui n'a pas besoin d'être payé et d'être assez honnête,
00:21:41et surtout assez courageux, parce qu'il faut beaucoup de courage évidemment,
00:21:45pour s'attaquer à ces forteresses.
00:21:47Mais c'est normal, regardez,
00:21:49pourquoi ce qui se passe aux États-Unis est impensable,
00:21:52pourquoi ça ne pourrait pas se passer en France et ailleurs ?
00:21:54Romain ?
00:21:56– Alors pourquoi c'est impossible en France ?
00:21:58Parce que de toute façon le système il est verrouillé.
00:22:00J'ai pris la parole sur votre antenne il n'y a pas plus tard qu'une semaine
00:22:03en disant que la Vème République elle est morte, elle n'existe plus.
00:22:06Donc en fait tout s'imbrique, tout s'imbrique.
00:22:09Ces gens-là ont clairement, au-delà de leur incompétence,
00:22:12que je ne pense pas si justifier que ça en fait.
00:22:14Au vu de leurs agendas respectifs à tous ces partis,
00:22:16je pense qu'ils font très bien leur boulot.
00:22:18Sous couvert d'incompétence aux yeux des Français, pas du tout.
00:22:21Tout roule à merveille pour eux,
00:22:23et donc ils ne vont pas venir mettre un grain de sable dans les rouages.
00:22:25Tout fonctionne à merveille pour eux.
00:22:27On détricote les services publics pour mieux privatiser par le futur.
00:22:31Le pouvoir d'achat des Français n'évolue pas.
00:22:33On précarise toujours plus la société.
00:22:35C'est la manière de les verrouiller, de toute façon,
00:22:37pour ne pas voir de rébellion s'activer.
00:22:41Le système il est pourri dès la base.
00:22:43Et aujourd'hui si on n'a pas, on va dire,
00:22:45un Messie qui sort à petit peu près de nulle part,
00:22:48je ne sais pas qui peut nous offrir, on va dire,
00:22:51ce grand ménage à la Trump, aujourd'hui.
00:22:54– Oui, écoutez, je vais vous dire,
00:22:56de toute façon tous les systèmes à un moment donné sont verrouillés
00:23:00jusqu'à ce qu'on les déverrouille.
00:23:02Moi je crois, vous savez, l'histoire est remplie,
00:23:04et heureusement, alors évidemment,
00:23:06je ne dis pas que c'est demain ou après-demain, on peut l'espérer,
00:23:09mais à un moment donné, vous savez,
00:23:11tous les systèmes verrouillés à un moment donné
00:23:13entraînent leur propre perte.
00:23:15Parce que vous dites, effectivement, on peut étouffer la rébellion,
00:23:18on peut jusqu'à un certain point,
00:23:20quand des gens arrivent à un seuil de précarité,
00:23:23et un seuil d'effectivement, pour des raisons x et y,
00:23:26on en parle tous les jours,
00:23:28à un moment donné, il peut y avoir un renversement.
00:23:31Qui aurait pensé, écoutez, il y a encore 6 mois,
00:23:34que les États-Unis seraient en train de faire ça ?
00:23:36Qui aurait parié un COPEC sur Musk et Trump
00:23:40en train de faire ce qu'ils font ?
00:23:42Après, vous avez des hommes politiques et des femmes politiques
00:23:45qui parlent de la dépense publique,
00:23:47et qui disent qu'il faut la résoudre.
00:23:49Après, je vais vous dire, c'est toujours pareil,
00:23:51mais c'est vrai depuis 3000 ans,
00:23:53c'est qu'à un moment donné,
00:23:55il faut casser le nœud gordien,
00:23:57et on espère, il y en a eu,
00:23:59vous savez, on a eu des hommes d'État,
00:24:01des femmes d'État dans l'histoire qui l'ont fait,
00:24:03on espère qu'il y aura, je crois qu'il y a un autre appel aussi.
00:24:06Absolument, vous avez un appel de Christiane de Versailles.
00:24:08Bonjour Christiane.
00:24:10Bonjour et bravo à tous.
00:24:13J'appelais parce que depuis 2016,
00:24:16toutes les villes de plus de 3500 habitants
00:24:20ont obligation d'afficher sur leur site
00:24:23le budget de la commune.
00:24:25C'est valable aussi
00:24:27pour toutes les collectivités locales,
00:24:29c'est-à-dire les agglos, etc.
00:24:31C'est un peu plus compliqué pour la métropole,
00:24:33mais je pense que c'est quand même aussi obligatoire.
00:24:36Donc, il est tout à fait possible,
00:24:38et dans le GPSO,
00:24:41c'est-à-dire Grand Paris-Sud-Ouest,
00:24:43une agglomération qui est regroupe
00:24:45vers Boulogne-Biancourt,
00:24:47ici les Moulinos, etc.,
00:24:49Bredon,
00:24:51on a constitué une petite association
00:24:54de personnes bénévoles,
00:24:56des citoyens,
00:24:58pour regarder les comptes publics.
00:25:00Donc, je pense, le compte de l'agglo
00:25:02et des communes.
00:25:04On s'est aperçu d'ailleurs de certaines choses.
00:25:06A Lyon, il y avait aussi
00:25:08la canole, dont vous avez peut-être
00:25:10entendu parler,
00:25:12qui regardait les comptes.
00:25:14Donc, je pense que tous les citoyens,
00:25:16au niveau de leur commune,
00:25:18peuvent voir les dépenses,
00:25:20c'est-à-dire savoir combien on a dépensé
00:25:22pour les trottoirs,
00:25:24ce qui est assez bizarre, souvent un carrefour,
00:25:26mais à Lyon...
00:25:28– Bravo, ce que vous nous dites,
00:25:30c'est que c'est faisable, en tout cas.
00:25:32– Tout à fait, au niveau communal,
00:25:34c'est tout à fait possible,
00:25:36parce qu'il y a beaucoup de gens,
00:25:38des anciens experts à la retraite.
00:25:40– Nous sommes d'accord, et c'est très bien,
00:25:42et bravo pour faire ça. Maintenant,
00:25:44il ne faut pas oublier le plus important,
00:25:46ce sont les ONG, ce sont les associations,
00:25:48ce sont les gens qui reçoivent
00:25:50l'argent de l'État, et ceux-là,
00:25:52on ne peut pas, et qui
00:25:54monopolisent des dizaines
00:25:56de milliards, voire plus, en tout cas,
00:25:58et ceux-là, il ne faut pas les oublier aussi,
00:26:00vous le savez, c'est très important.
00:26:02– Mais là, c'est au niveau de nos élus,
00:26:04c'est-à-dire au niveau des...
00:26:06– Eh bien oui, mais il est là, le problème.
00:26:08– Mais au niveau des collectivités locales,
00:26:10à chaque étage, il faut que ça se fasse.
00:26:12Au niveau des collectivités locales,
00:26:14c'est les citoyens, et je pense qu'on peut faire,
00:26:16parce qu'il y a bien sûr plein d'associations
00:26:18et d'interventions pour n'importe quoi.
00:26:20– Voilà, voilà. En tout cas, merci Clisiane,
00:26:22et bravo, c'est vrai que tous
00:26:24doivent suivre cet exemple, doivent,
00:26:26en tout cas, s'ils veulent s'y intéresser,
00:26:28c'est le moment, parce que
00:26:30sinon, sans eux, rien ne se fera.
00:26:32– Vous avez un autre appel
00:26:34de Claude, qui vient de Perpignan, cette fois.
00:26:36– Bonjour Claude.
00:26:38– Oui, bonjour André Bercoff,
00:26:40et merci de prendre mon appel.
00:26:42Oui, on citait, pourquoi c'est difficile
00:26:44chez nous de faire des grands travaux comme ça,
00:26:46parce qu'effectivement, du côté politique,
00:26:48moi, quand j'entends aujourd'hui
00:26:50qu'on parle de Richard Ferrand pour prendre
00:26:52la présidence du Conseil constitutionnel,
00:26:54je veux dire, on nage dans le même marigot,
00:26:56c'est-à-dire que voilà un monsieur
00:26:58qui a fait payer un immeuble
00:27:00au nom de sa femme par les loyers
00:27:02de la Mutuelle de Bretagne, et simplement
00:27:04par le fait que l'affaire est prescrite,
00:27:06on oublie qu'il y a eu l'affaire,
00:27:08et ce monsieur va être peut-être dans les ors
00:27:10de la République, moi, je suis scandalisé, voilà.
00:27:12– Non, en tout cas, écoutez,
00:27:14on verra, la chose va être rejugée,
00:27:16nous ne prenons pas parti
00:27:18présomption d'innocence,
00:27:20mais vous avez raison de soulever
00:27:22le problème, et ça ne veut pas dire
00:27:24encore une fois que tout est joué,
00:27:26il ne faut jamais croire
00:27:28que tout est joué, nous allons
00:27:30continuer d'en parler,
00:27:32de cet extraordinaire phénomène
00:27:34qui ne se passe pas loin de chez nous,
00:27:36et qui nous concerne, parce que les répercussions
00:27:38sur les organisations, sur les agences,
00:27:40on a vu sur certaines agences de presse
00:27:42et autres, et bien,
00:27:44elles sont extrêmement fortes,
00:27:46et je dois dire qu'il y a d'ailleurs,
00:27:48juste un mot, beaucoup, beaucoup
00:27:50de protestations, évidemment,
00:27:52l'USA, son
00:27:54ex-président dit
00:27:56c'est une des pires et plus coûteuses bourses de politique
00:27:58étrangère, cette décision met en péril
00:28:00des millions de vues, beaucoup de gens
00:28:02protestent évidemment, Médecins sans frontières
00:28:04ont reçu avec scintillation,
00:28:06voilà, on n'en subit pas
00:28:08les conséquences directes, tout l'écosystème
00:28:10beaucoup d'associations avec lesquelles nous travaillons
00:28:12sont touchées, c'est le chaos,
00:28:14mais si on veut supprimer le chaos,
00:28:16pour ceux qui disent c'est pas possible, etc,
00:28:18mais sortez du secret, dites-nous,
00:28:20où va l'argent ? J'ai donné des exemples
00:28:22hallucinants quand même, dans un certain
00:28:24pays, de la Jamaïque à la Serbie,
00:28:26et du Kazakhstan à ailleurs,
00:28:30d'argent du contraire de l'américain,
00:28:32alors qu'il faut se rappeler,
00:28:34qu'au contraire de l'américain, il y a une misère
00:28:36encore en Amérique, qu'il y a eu
00:28:38tous les orages,
00:28:40et à la Caroline du Nord,
00:28:42Los Angeles et compagnie, et pas seulement
00:28:44chez les riches, qui ont été très
00:28:46atteints, donc voilà, est-ce qu'on pense
00:28:48d'abord au sien, ou on pense
00:28:50d'abord au lointain ?
00:28:52C'est le problème aussi.
00:28:54Donc, en tout cas,
00:28:56question ouverte, et ça ne fait que commencer,
00:28:58je peux vous dire, ce qui se passe aux Etats-Unis,
00:29:00ils ne font que commencer, ça va être une bataille
00:29:02extrêmement sanglante, mais qu'on a
00:29:04intérêt à suivre.
00:29:06Ici Sud Radio.
00:29:10Les Français parlent
00:29:12au français.
00:29:14Je n'aime pas la blanquette
00:29:16de veau. Je n'aime pas
00:29:18la blanquette de veau.
00:29:20Sud Radio Bercov dans tous ses Etats.
00:29:22Oui,
00:29:24ce qui se passe effectivement là-bas,
00:29:26ça nous concerne,
00:29:28mais en même temps, ici,
00:29:30quand même en France, il y a des grands
00:29:32moments, vraiment des grands moments,
00:29:34notamment quelques
00:29:36excès oraux qui ne
00:29:38se perdent pas, heureusement pour nous.
00:29:40Écoutez.
00:29:42Sud Radio Bercov dans tous ses Etats.
00:29:44Les perles du jour.
00:29:46Je fais rien que des
00:29:48bêtises,
00:29:50des bêtises.
00:29:52Quand t'es pas là,
00:29:54j'ai tout démonté.
00:29:56Sabine Paturel, les bêtises.
00:29:58Écoutez, je ne sais pas si c'est des bêtises,
00:30:00mais voilà, une universitaire spécialiste
00:30:02dans le droit des migrations.
00:30:04C'était sur la 5,
00:30:06sur France 5, dans l'émission
00:30:08« C'est politique ».
00:30:10C'est toujours très politique sur France 1
00:30:12et assez politiquement correct,
00:30:14mais après tout, c'est leur droit.
00:30:16Ça s'appelle diversité.
00:30:18Eh bien, on parlait des
00:30:20migrations, des migrants, etc.
00:30:22Et voici ce que disait
00:30:24Marie-Laure Basilien-Guinche.
00:30:26Écoutez. L'intégration,
00:30:28c'est un effort qui est demandé
00:30:30par celui qui vient de l'étranger.
00:30:32Jamais on conçoit l'intégration comme
00:30:34un mouvement mutuel, un mouvement réciproque.
00:30:36Il y a celui qui s'intègre
00:30:38et celui qui intègre celui qui demande à s'intégrer.
00:30:40Et donc, je trouve que faire reposer
00:30:42toute la charge de l'intégration
00:30:44aux migrants est
00:30:46en fait un refus de se poser la question
00:30:48de notre capacité à être une société
00:30:50dynamique, une société ouverte.
00:30:52On est vraiment dans un univers
00:30:54où on a l'impression
00:30:56que l'identité, ça serait la même T.
00:30:58C'est-à-dire ne pas bouger, ne pas s'interroger,
00:31:00ne pas se questionner. Alors que
00:31:02l'identité, c'est l'ipséité, c'est s'ouvrir,
00:31:04c'est intégrer la diversité,
00:31:06c'est s'enrichir. Et je trouve que
00:31:08se priver de cette richesse est quand même inquiétant.
00:31:10Ah oui,
00:31:12cher professeur
00:31:14Marie-Laure Basilien-Guinche.
00:31:16C'est vrai que refuser de
00:31:18s'enrichir, refuser d'intégrer,
00:31:20c'est vrai. En fait, on voit très bien
00:31:22c'est-à-dire qu'au fond,
00:31:24celui qui doit s'intégrer,
00:31:26c'est pas lui à faire l'effort.
00:31:28Celui qui doit s'intégrer, c'est celui
00:31:30qui accueille. Et oui, il doit
00:31:32faire beaucoup plus
00:31:34d'efforts pour effectivement
00:31:36recevoir l'intégration. Comme chacun sait,
00:31:38on reçoit les intégrés
00:31:40comme des chiens. Enfin, les intégrés, les immigrés
00:31:42comme des chiens. Donc, selon
00:31:44Marie-Laure Basilien-Guinche,
00:31:46le RSA,
00:31:48le minimum vieillesse,
00:31:50l'AME, la CMU,
00:31:52l'aide au logement,
00:31:54l'aide au transport.
00:31:56Non, mais ça c'est rien.
00:31:58Ça nous enrichit, bien sûr. Ça, ça ne suffit pas.
00:32:00Mais ça, ce sont des
00:32:02vileux
00:32:04détails sonores et trébuchants.
00:32:06Ce qu'on fait pour l'accueil en France,
00:32:08on ne fait rien en France. On n'aide personne.
00:32:10Non, non, on essaie
00:32:12de renvoyer tout le monde. Vous savez,
00:32:14c'est au QTF.
00:32:16On mélange tout, d'ailleurs.
00:32:18Mais alors, dites-moi, tout ce qui se fait
00:32:20effectivement en France, qui est un des pays d'accueil,
00:32:22et ce pourquoi, et on comprend
00:32:24beaucoup d'immigrés,
00:32:26d'étrangers, veulent venir en Europe,
00:32:28veulent venir en France. Oui, mais ça,
00:32:30selon cette chère universitaire,
00:32:32ça ne compte pas.
00:32:34Non, non, non. C'est à vous,
00:32:36petits crétins de Français
00:32:38d'accueil, de recevoir,
00:32:40de faire plus d'efforts. C'est vrai.
00:32:42Vous avez raison. J'aime beaucoup
00:32:44cette espèce d'inversion
00:32:46de la charge de la preuve, cette espèce
00:32:48d'appel absolument
00:32:50permanent à « nous sommes
00:32:52coupables, repentons-nous,
00:32:54accueillons,
00:32:56serrez-mer avec ma discipline ».
00:32:58Voilà. Tartuffe is alive
00:33:00and well, un vivant
00:33:02à l'université. Vive
00:33:04Molière !
00:33:06Sud Radio Bercov, dans tous ses états.
00:33:08Je vous invite
00:33:10à l'indécence
00:33:12de ce
00:33:14tango presque argentin.
00:33:16Je vous invite à l'indécence.
00:33:18Oui, mais c'est très joli.
00:33:20C'était Brigitte Bardot.
00:33:22Mais c'est une autre indécence. Écoutez,
00:33:24je ne vais pas citer
00:33:26le nom de l'animateur
00:33:28qui a envoyé un tweet, celui-ci.
00:33:30Vous savez que récemment,
00:33:32après bien d'autres adolescents,
00:33:34Louise, 11 ans, a été retrouvée morte,
00:33:36comme on sait,
00:33:38lardée de coup de couteau,
00:33:40et
00:33:42après, après,
00:33:44après Elias, après
00:33:46combien d'adolescents, c'est devenu quotidien,
00:33:48encore une fois, on ne doit pas répéter ce qu'on dit.
00:33:50Voilà, il faut s'habituer,
00:33:52dit l'autre, c'est ça ? Il faut s'habituer ?
00:33:54Mais si on ne s'habitue pas,
00:33:56et voici ce que dit cet animateur
00:33:58de télévision, a envoyé
00:34:00ce tweet. C'était quelques
00:34:02heures après, effectivement,
00:34:04que l'on ait appris la découverte
00:34:06du corps
00:34:08de Louise, et la découverte
00:34:10de son massacre, il faut le dire.
00:34:12Voici le tweet. « J'ai échangé
00:34:14avec le papa de Louise. » Il remercie
00:34:16tous ceux qui se sont mobilisés,
00:34:18et tous ceux qui soutiennent la famille dans ce drame
00:34:20terrible, et surtout, c'est toujours
00:34:22l'auteur, l'animateur
00:34:24qui parle, qui tweet, il
00:34:26demande ceci, qu'aucune récupération
00:34:28politique ne soit réalisée
00:34:30sur notre malheur. Merci
00:34:32de respecter
00:34:34leur peine. Voilà.
00:34:36Après donc Thomas,
00:34:38Elias, Lola,
00:34:40Philippine. Voici
00:34:42que quelques heures après qu'un cadavre
00:34:44a été trouvé,
00:34:46la seule chose qu'il trouve à dire,
00:34:48« Attention, attention, attention, pas de récupération
00:34:50politique. » Mais c'est ça
00:34:52l'obscénité, mais c'est ça l'indécence.
00:34:54Attendez, est-ce qu'on a le droit
00:34:56de réagir ? Est-ce que réagir,
00:34:58sans parler de gauche, de droite, du nord
00:35:00et du sud, à ça,
00:35:02à son horreur, à son indignation
00:35:04de découvrir une petite fille de 11 ans
00:35:06lardée de coup de couteau,
00:35:08c'est de la récupération politique ?
00:35:10Et vous avez besoin de dire ça ?
00:35:12Et vous avez besoin de faire un tweet pour
00:35:14affirmer cela ? Mais c'est d'une obscénité
00:35:16totale, ça.
00:35:18D'une obscénité absolument totale.
00:35:20C'est honteux. D'abord, vous n'avez pas à vous faire
00:35:22le porte-parole de la famille, que la famille le dise elle-même
00:35:24et pas par votre
00:35:26intermédiaire.
00:35:28Je trouve ça hallucinant. C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:35:30si vous vous indignez
00:35:32de l'assassinat d'un enfant ou du
00:35:34viol d'un enfant ou quoi que ce soit, c'est de la
00:35:36récupération politique. Mais regardez-vous
00:35:38devant la glace et
00:35:40gerbez-vous dessus, monsieur l'animateur.
00:36:00Voilà ! Soignez,
00:36:02soignez, soignez. Il s'est passé
00:36:04beaucoup de choses. On est à 5
00:36:06ans de la première
00:36:08de la première
00:36:10irruption du Covid-19
00:36:12et on sait tout ce qui s'est passé. On ne va pas revenir là-dessus.
00:36:14Mais voici
00:36:16la confession, une confession d'une infirmière
00:36:18libérale qui avait été
00:36:20condamnée à 4 mois de prison avec sursis,
00:36:221000 euros d'amende
00:36:24et à l'interdiction de désencer pendant
00:36:2618 mois. Et voici
00:36:28pourquoi. Écoutez-la.
00:36:30Je suis Élodie.
00:36:32J'ai 39 ans. Je suis
00:36:34mère d'une enfant qui a 4 ans,
00:36:36jeune, en couple avec son papa.
00:36:38Je suis de Bordeaux
00:36:40et je suis infirmière de
00:36:42métier, infirmière libérale
00:36:44pendant le Covid. Et
00:36:46quand les obligations
00:36:48d'injection dites
00:36:50vaccinales s'imposent à nous,
00:36:52je ne peux pas m'y accorder
00:36:54du tout. Je ne peux pas
00:36:56répondre à ces obligations
00:36:58et je me dis, qu'est-ce que je fais ?
00:37:00Parce que je ne suis pas hospitalière
00:37:02à ce moment-là, je suis en libérale
00:37:04et je ne peux pas abandonner mes patients,
00:37:06je ne peux pas abandonner mes associés,
00:37:08je ne peux pas abandonner mon poste.
00:37:10Il y a un peu un truc qui dit, tu n'abandonnes pas ton
00:37:12poste s'il n'y a pas de raison valable
00:37:14et puis tu n'injectes pas
00:37:16un produit que tu ne connais pas.
00:37:18Donc comment je fais en fait ?
00:37:20On n'a pas trop de solutions
00:37:22qui sont proposées à nous
00:37:24et me suspendre et quitter mon poste,
00:37:26je ne peux pas m'y accorder non plus.
00:37:28Et donc je décide
00:37:30de faire des faux passes vaccinaux
00:37:32d'abord pour moi,
00:37:34pour honorer ce besoin
00:37:36de rester
00:37:38dans le lien professionnel et humain
00:37:40et puis ensuite
00:37:42assez rapidement pour d'autres personnes
00:37:44pour à peu près les mêmes raisons, soit
00:37:46conserver son emploi
00:37:48mais pour honorer l'emploi,
00:37:50pas par nécessité,
00:37:52vraiment pour honorer l'emploi
00:37:54ou alors...
00:37:56Et puis ça va être aussi
00:37:58des faux passes pour maintenir
00:38:00le lien familial, aller voir une personne
00:38:02âgée en structure,
00:38:04prendre un biais d'avion pour aller voir un parent
00:38:06souffrant à l'île de la Réunion,
00:38:08des exemples comme ça.
00:38:10Donc je m'engage
00:38:12et pourquoi je suis ici ?
00:38:14En fait parce que j'ai été dénoncée
00:38:16par mes associés à l'époque
00:38:18et il s'en est suivi tout
00:38:20un tas de procédures juridiques,
00:38:22un lynchage
00:38:24personnel énorme
00:38:26et je suis là
00:38:28je crois pour commencer un petit peu à témoigner
00:38:30de cette histoire parce que je suis
00:38:32loin d'être la seule à avoir
00:38:34fait ce choix-là
00:38:36et c'est vrai que jusque-là
00:38:38je pense qu'on nous a pas trop entendus
00:38:40en fait on a beaucoup entendu les soignants
00:38:42suspendus mais
00:38:44les soignants qui ont choisi
00:38:46finalement de trouver une solution pour je dirais
00:38:48maintenir le lien,
00:38:50on nous a très peu entendus jusque-là.
00:38:52Voilà, très peu entendus
00:38:54jusque-là. Alors c'est très intéressant
00:38:56quel que soit ce qu'on peut penser et je comprends
00:38:58très bien, chacun peut penser
00:39:00il dit oui mais enfin elle a contrevenu
00:39:02à la loi, elle a contrevenu
00:39:04aux ordres qui ont été
00:39:06donnés, elle mérite
00:39:08d'être condamnée à la
00:39:10prison, mille francs d'amende, interdiction
00:39:12d'exercice pendant 18 mois
00:39:14parce qu'elle avait fourni des faux passes
00:39:16et effectivement elle
00:39:18donc elle n'a pas été suspendue
00:39:20elle a continué
00:39:22comme des centaines
00:39:24et des milliers et même pour voir des dizaines
00:39:26de milliers de soignants
00:39:28qui ont considéré que
00:39:30eh bien il n'y avait pas
00:39:32un passé par effectivement
00:39:34l'injection, elles trouvaient
00:39:36en leur âme et conscience
00:39:38que ce n'était pas ça et elles ont fait
00:39:40effectivement des faux passes
00:39:42elles ont fait peut-être certains
00:39:44médecins des faux certificats
00:39:46je ne sais pas. En tout cas
00:39:48c'est vrai qu'on les a très peu entendus
00:39:50ces gens qui ont voulu garder, elle dit
00:39:52très très bien garder l'honneur
00:39:54des soins, garder les soins
00:39:56alors est-ce que effectivement
00:39:58ceux qui sont absolument adversaires
00:40:00de sa démarche disent oui vous avez
00:40:02contribué à peut-être vers mourir
00:40:04des gens et d'autres et beaucoup
00:40:06d'autres disent non, non on n'a pas
00:40:08contribué, on a essayé
00:40:10en toute conscience
00:40:12de continuer à soigner mais
00:40:14de contrevenir à tel ou tel
00:40:16mot d'ordre ou loi
00:40:18c'est une vraie question
00:40:20elle est ouverte, nous n'avons pas à nous
00:40:22à nous prononcer, nous avons simplement
00:40:24à vous faire entendre un témoignage
00:40:26comme cet infirmier
00:40:28libéral et nous connaissons tous
00:40:30effectivement dans nos entourages
00:40:32des infirmières, des employés
00:40:34de pharmacie
00:40:36des soignants et des soignantes
00:40:38qui ont exercé comme ça
00:40:40en estimant qu'il y avait un vrai
00:40:42conflit en voulant rester évidemment
00:40:44en voulant travailler encore et on peut comprendre
00:40:46c'est ce qui s'est passé avec les soignants suspendus
00:40:48mais en voulant travailler mais en même temps
00:40:50en refusant d'obéir
00:40:52à ce qu'elles considéraient comme contraire
00:40:54à leur conscience
00:40:56voilà, c'est un témoignage
00:40:58on voulait vous le donner
00:41:00à très très vite
00:41:02et puis si vous voulez réécouter cette émission
00:41:04ces podcasts rendez-vous sur Youtube
00:41:06Spotify ou sur le site internet de Sud Radio
00:41:08vous pouvez également suivre André Bercoff
00:41:10sur ses réseaux notamment Instagram
00:41:12depuis un mois vous êtes déjà 2000 à vous être abonnés bravo
00:41:14à vous et merci
00:41:16et voilà à tout de suite
00:41:26Eh bien aujourd'hui nous sommes
00:41:28et je suis heureux de l'accueillir
00:41:30avec Fabrice Epelouin, bonjour Fabrice
00:41:32Bonjour
00:41:34vous êtes enseignant à Sciences Po, je rappelle
00:41:36le cofondateur de Yogosha, une start-up
00:41:38à la croisée de la sécurité informatique
00:41:40et de l'économie collaborative
00:41:42on va parler de cela évidemment
00:41:44puisque nous sommes en pleine réunion
00:41:46de l'intelligence artificielle
00:41:48au Grand Palais à Paris
00:41:50sur l'initiative d'Emmanuel Macron
00:41:52mais auparavant Fabrice Epelouin
00:41:54je voulais que vous me parliez
00:41:56parce que je crois que vous connaissez ça assez bien
00:41:58quelque chose dans ce qui se passe
00:42:00actuellement avec le tsunami
00:42:02des audits des organisations
00:42:04gouvernementales surtout
00:42:06et non gouvernementales aux Etats-Unis
00:42:08avec Elon Musk
00:42:10vous savez qu'on parlait
00:42:12de ces Dodge Kids
00:42:14Dodge des OGLO
00:42:16c'est la fameuse commission à l'efficacité gouvernementale
00:42:18vérification lancée
00:42:20par Trump
00:42:22et qui a mis Elon Musk au travail
00:42:24alors qui sont
00:42:26ces jeunes adultes, quand je dis jeunes adultes
00:42:28on les appelle les Moscovites
00:42:30du nom de
00:42:32Elon Musk
00:42:34âgés de 19 à 24 ans
00:42:36ils sont une dizaine à peu près
00:42:38et ils ont tous été
00:42:40identifiés
00:42:42comme travaillant pour le Dodge
00:42:44au service d'Elon Musk
00:42:46alors je voudrais savoir ce qu'ils ont en point commun
00:42:48ces surdoués de l'informatique
00:42:50ces ingénieurs, peu d'expérience
00:42:52on travaillait un peu
00:42:54dans les entremises d'Elon Musk
00:42:56qu'est-ce que vous savez
00:42:58de ces jeunes surdoués
00:43:00le point commun c'est ça
00:43:02ce sont des jeunes surdoués de l'informatique
00:43:04qui n'ont pas eu l'occasion de travailler avec Elon Musk
00:43:06Elon Musk les a déjà repérés
00:43:08comme deux jeunes surdoués
00:43:10visiblement il y en a pas mal
00:43:12d'entre eux qui sont comme Elon Musk
00:43:14dans le spectre
00:43:16autistique
00:43:18vous pensez qu'il y a beaucoup d'aspergés là-dedans
00:43:20visiblement oui
00:43:22il y en a plus d'un, ce qui fait que
00:43:24ça n'en fait pas pour autant
00:43:26ils ont des petits génies en informatique
00:43:28ça n'en fait pas pour autant des petits génies en management
00:43:30d'autant plus que le génie en informatique
00:43:32ça peut être très précoce
00:43:34le génie en management ça demande quand même de l'expérience
00:43:36beaucoup de problèmes de frictions
00:43:38vu que très clairement
00:43:40ils sont là pour auditer
00:43:42la réalité des comptes
00:43:44pour l'instant de l'USA, demain de la NED
00:43:46et après demain du Pentagone
00:43:48et là on va passer de
00:43:50gaspillage qui se compte en milliards
00:43:52à des gaspillage qui au niveau du Pentagone
00:43:54se comptent en trilliards de dollars
00:43:56carrément trillions de dollars
00:43:58oui bien sûr, le Pentagone a des trous
00:44:00dans sa comptabilité qui s'évaluent
00:44:02à des milliards de dollars chaque année
00:44:04depuis des années et des années
00:44:06le jour où il va y avoir un audit sérieux de tout ça
00:44:08on va tomber de haut
00:44:10pour l'instant on commence avec l'USA
00:44:12donc les gaspillages
00:44:14ou les opérations d'ingérence
00:44:16parce que c'est les Etats-Unis
00:44:18se comptent en centaines de milliers
00:44:20en centaines de millions
00:44:22pas en dizaines de milliards
00:44:24on n'est pas là, on commence petit
00:44:26et on commence
00:44:28à démanteler
00:44:30la droite américaine
00:44:32Trumpiste appelle le Deep State
00:44:34c'est-à-dire une multitude d'opérations d'ingérence
00:44:36qui ont lieu
00:44:38souvent à l'insu de l'exécutif
00:44:40ce qui ne surprendra personne
00:44:42l'opération Mockingbird qui est une opération
00:44:44lancée par la CIA dès le lendemain
00:44:46de la seconde guerre mondiale
00:44:48consistait également à infiltrer toutes les rédactions
00:44:50de tous les États-Unis
00:44:52aussi bien à l'étranger qu'aux Etats-Unis
00:44:54de façon à orienter l'éditorial de ces différents médias
00:44:56finalement on est en train de s'apercevoir
00:44:58que c'est vraiment la même chose et que les Américains
00:45:00sont des Américains et que rien n'a changé
00:45:02Oui mais ce qui est intéressant quand même
00:45:04quand on parle de milliers d'agences
00:45:06et de dizaines de milliers de journalistes
00:45:08pratiquement ils disent
00:45:10alors on met au conditionnel
00:45:12payés par effectivement
00:45:14que ce soit l'USAID
00:45:16ou d'autres
00:45:18il y a Check News, comment il s'appelle
00:45:20vous savez
00:45:22une agence comme ça d'information
00:45:24qui s'occupe de recherche d'Américains
00:45:26Oui par exemple
00:45:28Ce n'est pas les moindres
00:45:30on est en train de s'apercevoir qu'il y a des centaines
00:45:32de médias divers et variés
00:45:34aussi bien des petits médias indépendants
00:45:36que des choses comme l'AFP
00:45:38qui n'a jamais vraiment été indépendant
00:45:40qui sont largement
00:45:42généreusement subventionnés
00:45:44par l'USAID et qui du coup
00:45:46on peut légitimement se poser
00:45:48des questions sur leur indépendance
00:45:50hier on voyait un communiqué de presse de Reporters sans frontières
00:45:52qui déplorait
00:45:54la mort prochaine de plus de 700 médias indépendants
00:45:56du fait de l'arrêt des aides américaines
00:45:58et quand même
00:46:00on se demande quelle est cette notion
00:46:02d'indépendance
00:46:04ils sont tellement dépendants d'une aide américaine
00:46:06qu'ils crèvent s'ils ne l'ont pas
00:46:08et du coup on peut quand même légitimement se demander
00:46:10ce qu'on entend par indépendance
00:46:14Si on écoute l'entourage
00:46:16de Donald Trump
00:46:18ce qu'il nous promet c'est
00:46:20le fait que les Européens
00:46:22réalisent qu'ils
00:46:24habitent un immense trou manchot
00:46:26mis en place par la puissance américaine
00:46:28Narratif
00:46:30un grand narratif
00:46:32dans le média verse comme on dit
00:46:34c'est ça
00:46:36et il est en train d'être démantelé
00:46:38dans la mesure où ces subventions vont sans doute
00:46:40s'arrêter on va assister
00:46:42soit à énormément de faillite
00:46:44dans le monde des médias
00:46:46soit à ce que d'autres compensent
00:46:48le problème c'est que la façon dont les subventions
00:46:50fonctionnent c'est que en général
00:46:52les subventions typiquement de l'Union Européenne
00:46:54sont conditionnées par le fait
00:46:56qu'il y ait d'autres subventions qui les complémentent
00:46:58et donc si la subvention principale qui est l'américaine
00:47:00disparaît, mécaniquement
00:47:02selon les règles, les autres
00:47:04devraient s'amoindrir également
00:47:06donc effectivement c'est une situation qui risque d'être catastrophique
00:47:08pour tous les médias
00:47:10qui sont alimentés par la puissance américaine
00:47:12sur le territoire européen et ailleurs
00:47:14il n'y a pas qu'en Europe que ça se passe
00:47:16et on voit bien Fabrice Epelbois ce que vous dites
00:47:18ça implique déjà l'OMS, on voit bien que
00:47:20depuis le retrait de l'Amérique de l'OMS
00:47:22ça commence à tanguer
00:47:24sur les rivages de l'OMS
00:47:26c'est le moins que l'on puisse dire
00:47:28alors l'OMS
00:47:30apparemment il semblerait que
00:47:32Bloomberg ainsi que Bill Gates
00:47:34aient l'intention de compenser les manques
00:47:36américains
00:47:38mais est-ce que ça va suffire ?
00:47:40puisque de toute façon ça ne portera pas préjudice
00:47:42à la réputation de l'OMS
00:47:44d'autant plus qu'on va apprendre tout un tas de fausses
00:47:46notamment les flux financiers
00:47:48qui ont entouré le fameux laboratoire de Wall
00:47:50qui demanderont des investigations un peu poussées
00:47:52avant d'être affirmatifs sur ce qui s'est passé
00:47:54mais très clairement il s'est passé des choses
00:47:56qui laissent entrevoir
00:47:58la raison pour laquelle
00:48:00Joe Biden a donné un pardon à Anthony Fauci
00:48:02Oui, depuis
00:48:04mai 2014, il faut le rappeler
00:48:06Fabrice Epelbois, ce qui est quand même
00:48:08intéressant, j'allais dire amusant
00:48:10mais ce n'est pas si amusant que cela
00:48:12c'est que les mêmes qui aujourd'hui
00:48:14se plaignent
00:48:18d'être
00:48:20démantelés
00:48:22ou d'être prochainement démantelés
00:48:24tirés à boulets rouges
00:48:26sur les interférences étrangères
00:48:28ils n'arrêtaient pas de dire mais non
00:48:30mais ce n'est pas possible
00:48:32en parlant de Moscou par exemple
00:48:34Alors Moscou a toujours été désigné comme
00:48:36le grand coupable de la moindre ingérence
00:48:38il y a fort à parier qu'on s'oriente
00:48:40vers les chinois assez rapidement
00:48:42la mode change
00:48:44il faut s'adapter à la mode mais en fait on est en train de s'apercevoir
00:48:46que la puissance qui fait le plus
00:48:48d'ingérence est de très très loin
00:48:50c'est la puissance américaine
00:48:52ce qui n'a rien de véritablement surprenant
00:48:54il faut que Moscou ait été utilisé
00:48:56de façon intensive
00:48:58comme la meilleure
00:49:00façon de faire taire toute forme d'adversaire politique
00:49:02en l'assimilant des russes
00:49:04Mediapart très récemment a fait une investigation
00:49:06particulièrement courageuse
00:49:08qui consistait à montrer en quoi
00:49:10l'OCCRP qui est un consortium
00:49:12international de journalistes qui regroupe
00:49:14les médias les plus prestigieux de la planète
00:49:16on parle du New York Times, du Guardian
00:49:18du Monde, de France
00:49:20vraiment de médias de calibre internationaux
00:49:22à qui on confiait
00:49:24des informations confidentielles
00:49:26comme par exemple les Karimannics
00:49:28ou tout un tas de fuites qui ont notamment
00:49:30permis de faire beaucoup d'investigations dans les paradis fiscaux
00:49:32mais pas que, également des investigations
00:49:34sur tout un tas de politiques
00:49:36il se trouve que tout ça était un fauné de la CIA
00:49:38Mediapart a
00:49:40publié
00:49:42cette enquête, a également
00:49:44publié la façon dont cette organisation
00:49:46contrait toute contestation
00:49:48et au premier rang des
00:49:50techniques mises en place pour contrer
00:49:52ce genre de choses
00:49:54y avait accusé
00:49:56les dénonciateurs
00:49:58d'être des agents de Moscou
00:50:00et c'est précisément la campagne de presse que s'est faite Mediapart
00:50:02à la suite de ces révélations
00:50:04donc effectivement ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'ingérence russe
00:50:06bien sûr qu'elle existe
00:50:08mais il y a énormément de gens qui sont des simples opposants politiques
00:50:10et qu'on disqualifie
00:50:12en les traitant d'agents russes
00:50:14c'est quelque chose qu'on voit quotidiennement
00:50:16sur Twitter. Bien sûr, qui veut noyer son
00:50:18chien à l'accuse de la rage
00:50:20on connaît hélas le dicton
00:50:22ne formalisez pas le point, vous allez écouter
00:50:24cela, on va parler aujourd'hui
00:50:26du grand Raoult, enfin qui se tient à Raoult
00:50:28pas pour être dépréciatif
00:50:30qui se tient aujourd'hui et demain à Paris
00:50:32au Grand Palais, l'intelligence
00:50:34artificielle, ça y est
00:50:36c'est Macron qui prend la tête
00:50:38de l'Europe de l'intelligence
00:50:40artificielle, on en parle tout de suite
00:50:42écoutez ce petit extrait de son
00:50:44discours. N'hésite pas à t'abonner pour plus
00:50:46de vidéos. Bisous mes petits loups
00:50:48Bien joué
00:50:50C'est assez bien fait, ça m'a plutôt
00:50:52fait rire. Mais plus sérieusement avec l'intelligence
00:50:54artificielle on peut faire de très grandes choses
00:50:56changer la santé, l'énergie, la vie dans notre société
00:50:58et donc la France et l'Europe doivent être au coeur de cette
00:51:00révolution pour saisir toutes leurs chances
00:51:02pour pousser aussi les principes qui sont les nôtres
00:51:04ce en quoi nous croyons. C'est le but de ce sommet
00:51:06pour l'action sur l'intelligence artificielle
00:51:08c'est dès demain à Paris. Alors je compte sur vous
00:51:10Alors il y a eu
00:51:12effectivement, c'était donc
00:51:14c'était hier, c'était la location de Emmanuel Macron
00:51:16après une vidéo qu'il avait réalisée
00:51:18de lui-même avec l'intelligence
00:51:20artificielle où il était
00:51:22dans plusieurs personnages
00:51:24et il y a eu un petit écho
00:51:26et après voilà ce qu'a dit une journaliste indienne
00:51:28écoutez
00:51:30sur l'opposé droit
00:51:32ça n'est pas drôle
00:51:34ça n'est pas drôle
00:51:36vous l'avez posté aujourd'hui
00:51:38vous l'avez posté aujourd'hui
00:51:40c'était aussi à lancer le débat
00:51:42mais ça c'est ce que l'intelligence
00:51:44artificielle permet de faire
00:51:46voilà alors
00:51:48c'était une journaliste indienne à qui on demandait
00:51:50sa réaction, elle ne trouvait pas ça
00:51:52pas drôle du tout. Ça peut se comprendre
00:51:54il y a la culture algaphe avec l'Inde
00:51:56alors il faut connaître la situation de l'Inde
00:51:58dans les campagnes de désinformation
00:52:00et notamment l'utilisation de deepfake
00:52:02mais autant en Occident pour l'instant
00:52:04on n'a pas encore vu quoi que ce soit
00:52:06d'époustouflant en matière
00:52:08de deepfake dans un but de
00:52:10vraiment désinformer, on a vu surtout
00:52:12des parodies, de l'humour
00:52:14mais les rares
00:52:16il y a 2-3 exemples mais rien d'extraordinaire
00:52:18autant en Inde
00:52:20oui il y a un énorme problème
00:52:22de désinformation qui va jusqu'à provoquer
00:52:24des émeutes, c'est un problème
00:52:26beaucoup plus critique en Inde
00:52:28il faut tout à fait comprendre qu'une Indienne
00:52:30ne trouve absolument pas ça drôle
00:52:32et que Macron
00:52:34qui est certainement
00:52:36pas au courant de ce qui se passe en Inde
00:52:38en matière de désinformation sur le terrain
00:52:40ne comprenne pas pourquoi cette femme
00:52:42trouve ça profondément choquant
00:52:44il y a vraiment un culte.
00:52:46Sur le fond, on va en parler tout de suite
00:52:48on va aborder
00:52:50vraiment le problème
00:52:52de cette montée
00:52:54de l'intelligence artificielle
00:52:56en tout cas du combat pour l'intelligence artificielle
00:52:58avec Emmanuel Macron, on va le comparer
00:53:00aux efforts américains et autres
00:53:02restez avec nous, on se revient dans 2 minutes
00:53:04à tout de suite
00:53:10et nous sommes toujours et plus que jamais
00:53:12avec Fabrice Eppelboin, enseignant à Sciences Po
00:53:14et cofredacteur du Yogocha, une start-up
00:53:16à la croisée de la sécurité informatique
00:53:18et de l'économie collaborative
00:53:20et puis nous allons parler de ce qui se tient
00:53:22actuellement donc
00:53:24le sommet sur l'intelligence artificielle
00:53:26aujourd'hui
00:53:28et demain à Paris
00:53:30alors voilà, il y a beaucoup de monde
00:53:32qui est là, du beau monde
00:53:34Gilles Devens en principe
00:53:36Justin Trudeau
00:53:38les dirigeants d'entreprises
00:53:40Farcom, Open Artificial
00:53:42Sam Altman, Artificial Intelligence
00:53:44le Google Deep Mind
00:53:46Denis Assabis, Anthropique
00:53:48Mistral
00:53:50voilà des chercheurs
00:53:52bon alors
00:53:54on a avancé un chiffre
00:53:56d'ailleurs c'est Emmanuel Macron qui l'a avancé
00:53:58de 109 milliards parce qu'on se rappelle
00:54:00que Donald Trump devant effectivement
00:54:02Sam Altman et d'autres
00:54:04a avancé le lancement
00:54:06d'équivalent de 500 milliards pour justement
00:54:08avec Stargate
00:54:10pour rapporter
00:54:12à la population des Etats-Unis
00:54:14alors Fabrice Eppelboin
00:54:16qu'est-ce que ça peut
00:54:18donner cela
00:54:20on ne va pas
00:54:22être dans le dénigrement
00:54:24mais en même temps qu'est-ce que lucidement
00:54:26est-ce que c'est un geste plutôt politique
00:54:28ou est-ce que c'est un geste de fond
00:54:30en disant l'Europe a son rôle à jouer
00:54:32entre la Chine et les Etats-Unis
00:54:34sur l'intelligence artificielle
00:54:36l'Europe a un rôle
00:54:38à jouer, l'Europe produit encore
00:54:40malgré un système éducatif
00:54:42qui bat un peu de lèvres
00:54:44énormément d'ingénieurs
00:54:46d'excellents mathématiciens, tout ça c'est exactement
00:54:48ce qu'il faut pour produire des cerveaux
00:54:50qui sont aptes à se saisir de l'intelligence artificielle
00:54:52le problème c'est que
00:54:54pour l'instant
00:54:56et ce n'est pas nécessairement ces 100 milliards
00:54:58annoncés par Macron qui vont y changer quoi que ce soit
00:55:00c'est un travail
00:55:02pour les Américains, pour l'essentiel
00:55:04demain peut-être pour les Émiratis
00:55:06parce qu'une large partie de ces fonds
00:55:08sont provenant des Émirats
00:55:10mais pas pour les Français, si vous prenez
00:55:12l'exemple de Mistral
00:55:14les tout premiers investisseurs ça a été Microsoft
00:55:16et aujourd'hui au conseil d'administration
00:55:18vous trouvez palanqués
00:55:20de grands investisseurs de la Silicon Valley
00:55:22donc certes les cerveaux
00:55:24qui y travaillent sont Français mais
00:55:26ils travaillent pour
00:55:28les Américains
00:55:30et c'est malheureusement
00:55:32généralisé
00:55:34alors ça serait rapide
00:55:36d'accuser Macron parce que c'était comme ça avant
00:55:38Macron, il n'a guère que fait accélérer le phénomène
00:55:40et la meilleure illustration de ça
00:55:42c'est la santé, qui était d'ailleurs
00:55:44le premier exemple cité par Emmanuel Macron
00:55:46dans son discours
00:55:48la santé va effectivement être
00:55:50radicalement bouleversée par l'intelligence
00:55:52artificielle et potentiellement
00:55:54ça pourrait être pour le meilleur des mondes
00:55:56alors comment
00:55:58juste je me dérange
00:56:00c'est intéressant, comment
00:56:02l'intelligence artificielle peut
00:56:04ou doit bouleverser la santé
00:56:06concrètement ça veut dire quoi ?
00:56:08vous avez deux types d'intelligence artificielle
00:56:10celle dans laquelle on baigne depuis maintenant
00:56:1215 ans, qu'on appelle
00:56:14le Deep Data, le Deep Mining
00:56:16le Deep Data, le Big Data
00:56:18celle qui vous fait des moteurs de recommandation
00:56:20celle qui vous suggère une série sur Netflix
00:56:22ou une chose à acheter
00:56:24sur Amazon, cette intelligence
00:56:26artificielle là est capable de prédire
00:56:28l'évolution d'un système, elle est capable de prédire
00:56:30du fait qu'elle a observé des millions d'utilisateurs
00:56:32de Netflix, que parmi
00:56:34ceux là beaucoup ont une consommation qui est
00:56:36similaire à la vôtre et beaucoup ont aimé
00:56:38quelque chose que vous n'avez pas encore vu
00:56:40c'est comme ça qu'elle va vous recommander quelque chose
00:56:42mais appliquée à la médecine, elle est capable
00:56:44à partir de vos données de santé personnelles
00:56:46d'extrapoler l'évolution de votre état de santé
00:56:48donc de prédire un problème de santé
00:56:50qui va arriver avant même
00:56:52qu'il soit visible pour vos examens
00:56:54et de façon
00:56:56assez juste et assez précise
00:56:58de façon très précise
00:57:00elle vous permet
00:57:02d'éviter un cancer plutôt que d'avoir à le soigner
00:57:04la différentielle de coût
00:57:06entre le fait d'éviter un cancer
00:57:08et de le soigner est colossale
00:57:10du coup, sur les comptes de la sécurité sociale
00:57:12ça pèse extrêmement lourd
00:57:14pour ça, il vous faut
00:57:16une intelligence artificielle, on n'en manque pas
00:57:18et il vous faut
00:57:20l'éduquer, et pour éduquer
00:57:22les intelligences artificielles, on leur donne à manger
00:57:24des données, donc pour éduquer
00:57:26HLGPT, qui est un autre type d'intelligence artificielle
00:57:28on lui a donné des quantités astronomiques
00:57:30de données qu'elle a avalées et ingurgitées
00:57:32on l'a en quelque sorte éduqué
00:57:34on a appris à l'intelligence artificielle
00:57:36tout un tas de choses, et si on voulait en faire
00:57:38une intelligence artificielle dédiée à la santé
00:57:40il faut lui donner des données de santé
00:57:42les plus qualitatives possibles pour l'éduquer
00:57:44à avaler des millions
00:57:46de dossiers médicaux, des centaines
00:57:48de millions d'analyses médicales
00:57:50de façon à ce qu'elle puisse demain prédire votre état
00:57:52de santé à vous, et pour ça
00:57:54il faut trouver quelque part dans le monde
00:57:56des gens qui ont des données de santé particulièrement
00:57:58qualitatives, et il se trouve que les français
00:58:00et c'est une exception dans le monde
00:58:02ont les données les plus qualitatives
00:58:04donc le capital
00:58:06que sont nos données de santé à nous français
00:58:08nous permet d'envisager
00:58:10d'être les champions du monde
00:58:12de la santé prédictive, c'est tout le projet
00:58:14de la santé et de l'intelligence artificielle
00:58:16et c'est tout l'exemple de ce que
00:58:18la Macronie a fait avec nos données de santé
00:58:20elle les a ni plus ni moins
00:58:22que donné à Microsoft
00:58:24enfin donné, il y a probablement une contrepartie
00:58:26mais toujours est-il que plutôt que de
00:58:28se dire qu'on avait la possibilité de
00:58:30en transformer notre système de santé
00:58:32on l'a donné à une entreprise américaine
00:58:34qui demain va nous
00:58:36vendre des systèmes de santé
00:58:38prédictifs qu'on aurait pu totalement
00:58:40fabriquer en France, on en avait parfaitement les moyens
00:58:42et qui demain, et c'est le plus inquiétant
00:58:44encore, va calculer
00:58:46un risque sur nos
00:58:48santé à chacun d'entre nous pour faire des mutuelles
00:58:50qui soient adaptées à nos profils de risque
00:58:52c'est-à-dire très concrètement
00:58:54elle va aller voir deux individus
00:58:56en assurer un pour un coût
00:58:58dérisoire, parce qu'elle sera capable d'anticiper
00:59:00le fait qu'il n'y aura pas de problème
00:59:02de santé majeur dans les années qui viennent
00:59:04en ayant des tarifs qui seront
00:59:06imbattables pour une mutuelle traditionnelle
00:59:08et de l'autre côté, refuser d'en assurer un autre
00:59:10parce qu'elle sait qu'il y aura un concert dans les 3 ans
00:59:12ce qui fait que le système
00:59:14traditionnel de santé, d'assurance
00:59:16ne pourront récupérer que des gens
00:59:18qui ne seront pas rentables
00:59:20donc c'est un cataclysme
00:59:22un véritable cataclysme de l'avoir laissé
00:59:24échapper ce trésor, et ça illustre à merveille
00:59:26l'attitude de l'état français
00:59:28vis-à-vis de l'intelligence artificielle jusqu'ici
00:59:30Oui, ce que vous dites, c'est assez
00:59:32hallucinant, parce qu'au fond
00:59:34ce que vous montrez très bien, enfin, ce qu'on le savait déjà
00:59:36mais vraiment c'est dit très clairement
00:59:38c'est que, en fait, l'intelligence
00:59:40artificielle, c'est un formidable
00:59:42boosting de la prévention, c'est une médecine
00:59:44enfin, c'est pas une médecine
00:59:46C'est pas une médecine chinoise, c'est vraiment
00:59:48on est en mesure de, scientifiquement
00:59:50ce qui n'est pas le cas des chinois, mais toute la médecine
00:59:52chinoise se base sur l'anticipation
00:59:54et ça marche pas si mal, parce que fondamentalement
00:59:56l'espérance de vie en Chine
00:59:58elle est pas si différente de la nôtre
01:00:00Nous, on peut
01:00:02avec l'intelligence artificielle, avoir une approche
01:00:04scientifique et cartésienne
01:00:06d'une médecine totalement préventive
01:00:08et vraiment, quand on voit le coût de traitement d'un cancer
01:00:10qui est quand même une maladie extrêmement banale
01:00:12Oui, oui
01:00:14C'est vraiment, ça coûte
01:00:16à la collectivité, soigner un cancer
01:00:18ça coûte affreusement cher
01:00:20et si on était capable, 5 ans
01:00:22ou 10 ans avant l'apparition de votre cancer
01:00:24de vous dire, bah écoutez, la viande rouge
01:00:26vraiment, on emmerde tout le monde avec la viande rouge
01:00:28mais vous, particulièrement, il faut arrêter la viande rouge
01:00:30par contre, vous pouvez continuer
01:00:32de fumer, parce que vous avez de la chance
01:00:34et il se trouve que chez vous, ça n'aura jamais le moindre
01:00:36impact. Et en donnant des conseils
01:00:38ultra individualisés à chaque personne
01:00:40on aura un impact considérable
01:00:42sur le coût de la santé à la collectivité
01:00:44et réduire les coûts
01:00:46c'est malheureusement quelque chose qui va devenir de plus en plus
01:00:48indispensable. Mais c'est évident
01:00:50ce qui est extraordinaire dans ce que vous dites
01:00:52ça m'a rappelé quand vous dites, voilà, mais
01:00:54on a vendu ça à Microsoft
01:00:56c'est en fait, quelque part, l'intelligence artificielle
01:00:58ce qu'on pouvait faire
01:01:00en données de santé, on a fait Alstom
01:01:02on a fait l'équivalent
01:01:04On a fait Alstom
01:01:06c'est pire qu'Alstom, parce que là, Alstom
01:01:08à la limite, c'était une entreprise
01:01:10ça ne vous appartenait pas, ni à moi
01:01:12ni à vous, à moins que vous
01:01:14ayez des actions Alstom
01:01:16c'était quelque part du domaine
01:01:18d'un pillage d'actifs qui sont
01:01:20quand même des actifs privés, français mais privés
01:01:22là, c'est nos données de santé
01:01:24à chacun d'entre nous français
01:01:26qui ont été volées et données
01:01:28à la puissance américaine, il y a une entreprise privée
01:01:30alors qu'on aurait, on avait
01:01:32tout à fait les moyens, ce dont je vous parle
01:01:34c'est l'affaire du Health Data Hub
01:01:36on avait tout à fait les moyens de faire ça
01:01:38sur des infrastructures françaises
01:01:40au centre de
01:01:42recherche universitaire française
01:01:44de façon à ce que ça profite à la France
01:01:46et que ce patrimoine informationnel
01:01:48qui sont nos données de santé
01:01:50bénéficient à chacun d'entre nous
01:01:52là, on l'a donné à Microsoft
01:01:54c'est l'un des plus grands scandales
01:01:56dans le numérique, parce qu'il y a
01:01:58certainement mieux ailleurs, mais dans le numérique
01:02:00c'est l'un des plus grands scandales du double quinquennat
01:02:02Macron.
01:02:04On va continuer à en parler Fabrice Epelboin avec vous
01:02:06parce qu'il faut vraiment voir
01:02:08qu'est-ce qu'on peut faire aujourd'hui
01:02:10à la fois
01:02:12de ces fautes, de ces béances
01:02:14et à la fois de ce qui nous reste
01:02:16et j'espère qu'on pourra en faire quelque chose
01:02:18on continue d'en parler après cette petite pause
01:02:20et puis vous pouvez intervenir, vous savez
01:02:220 826 300 300 ça vous concerne
01:02:24ce que vient de dire Fabrice Epelboin
01:02:26ce qui va se passer sur la santé
01:02:28mais c'est capital, c'est évidemment capital
01:02:30pour chacun d'entre nous
01:02:32donc on continue à en parler, à tout de suite.
01:02:38L'intelligence artificielle
01:02:40on est à la croisée des chemins
01:02:42effectivement, on en parle avec Fabrice Epelboin
01:02:44qui connaît bien
01:02:46la sécurité informatique et l'économie
01:02:48collaborative avec
01:02:50Yogocha et puis il est enseignant
01:02:52à Sciences Po, mais justement
01:02:54on a parlé un peu
01:02:56des chances et des malchances
01:02:58le fait que nous ayons une formidable
01:03:00donnée
01:03:02en matière de santé et malheureusement
01:03:04ce qu'on a un peu cédé
01:03:06je dirais pas bradé, mais cédé
01:03:08Fabrice Epelboin quand même, quand on regarde
01:03:10on dit
01:03:12mais écoutez attention, on a énormément
01:03:14de choses
01:03:16je cite
01:03:18Joëlle Barral, directrice de Google
01:03:20DeepMind auprès de Tech&Co
01:03:22elle disait en mars dernier
01:03:24il y a en France un écosystème naissant avec tous les éléments
01:03:26du puzzle, plus de 500 000
01:03:28chercheurs dans nos laboratoires publics et privés
01:03:30des startups spécialisées dans la French Tech
01:03:32comme Mistral, de grands
01:03:34labos installés à Paris comme Meta
01:03:36ou Google qui ont le savoir-faire et un pack
01:03:38qui a produit des millions, voire des milliards
01:03:40d'utilisateurs, effectivement je rappelle
01:03:42en 2015, Facebook a
01:03:44ouvert son grand laboratoire FAIR
01:03:46Facebook Artificial Intelligence Research
01:03:48à Paris et puis
01:03:50Google aussi avait fait
01:03:52effectivement cela
01:03:54alors est-ce que tout ça n'est pas
01:03:56quand même un bon signe pour dire malgré tout
01:03:58on peut commencer à lancer
01:04:00à faire, ou pas ?
01:04:02Oui et non
01:04:04c'est un bon signe parce qu'effectivement
01:04:06il y a plein de français qui créent
01:04:08énormément de valeur autour de l'intelligence artificielle
01:04:10c'est un signe catastrophique
01:04:12parce que tous ces français
01:04:14travaillent, comme le rappelle
01:04:16la patronne de l'IA de Google
01:04:18pour Meta, pour Google
01:04:20pour Microsoft, en France
01:04:22en étant très largement subventionnés
01:04:24en termes de salaire par le Crédit Impôt Recherche
01:04:26et donc ils travaillent avec nos impôts
01:04:28et donc nos impôts
01:04:30financent la recherche et le développement
01:04:32américaine, c'est ça
01:04:34la startup nation
01:04:36c'est une large partie de la startup nation
01:04:38les dispositifs fiscaux du Crédit Impôt Recherche
01:04:40servent à financer
01:04:42la R&D américaine
01:04:44quant aux jolies startups, il y en a de très belles
01:04:46Mistral est un parfait exemple
01:04:48au final, ça termine dans l'escarcelle
01:04:50américaine, donc ça crée éventuellement
01:04:52des millionnaires en France
01:04:54dont d'ailleurs Cédrico, qui est
01:04:56un des actionnaires de Mistral
01:04:58mais ça ne crée pas de valeur en France
01:05:00ça crée de la valeur pour les actionnaires
01:05:02américains, donc on est dans cette
01:05:04situation qui est objectivement
01:05:06désespérée et désespérante
01:05:08– Mais Fabrice et Benoit, est-ce qu'il y avait des moyens
01:05:10ou est-ce qu'il y a des moyens que ça ne tombe
01:05:12pas automatiquement, et vous parlez
01:05:14de ce qui s'est passé pour la santé
01:05:16vous parlez de reste, est-ce qu'il y avait
01:05:18des moyens politiques
01:05:20ou autres pour
01:05:22ne pas tomber dans l'escarcelle américaine
01:05:24ou chinoise d'ailleurs
01:05:26est-ce qu'il y avait des moyens
01:05:28où c'était dès le départ parti joué
01:05:30particulier ?
01:05:32– Non, on avait un moyen très simple
01:05:34qui est celui qu'ont appliqué les chinois
01:05:36avec DeepSeek
01:05:38qui est de faire de l'open source
01:05:40ou plus exactement du logiciel
01:05:42libre, c'est-à-dire de créer des logiciels
01:05:44d'intelligence artificielle qui soient des biens communs
01:05:46exactement comme les chinois
01:05:48à partir de là, ça n'appartient ni aux américains
01:05:50ni à qui que ce soit, c'est un bien commun universel
01:05:52la France aurait contribué à un bien commun
01:05:54universel et au moins
01:05:56ça n'aurait pas enrichi
01:05:58les actionnaires américains et au moins
01:06:00les investissements que la France
01:06:02aurait pu concéder là-dedans
01:06:04auraient bénéficié à la France
01:06:06pas que à la France mais à la France
01:06:08c'était l'un des moyens pour lesquels
01:06:10j'ai beaucoup
01:06:12– Travaillé oui
01:06:14– Avec tel nombre de politiques pour les convaincre
01:06:16de l'intérêt du logiciel libre
01:06:18mais ça pourrait par exemple permettre
01:06:20d'éviter d'enrichir les américains
01:06:22à notre détriment
01:06:24on aurait pu aussi investir lourdement
01:06:26dans le CNRS qui n'est pas mauvais
01:06:28sur ce genre de thème
01:06:30de façon à faire de la richesse
01:06:32en prenant garde
01:06:34que les brevets développés par le CNRS
01:06:36profitent au CNRS
01:06:38et en espérant qu'ils ne soient pas pillés
01:06:40mais ce n'est pas du tout l'orientation
01:06:42qu'on a pris, on a pris l'orientation
01:06:44de faire émerger 1000 start-up
01:06:46ce qui correspond là encore à
01:06:48une évolution de créativité dont on est capable
01:06:50parce qu'on produit encore des cerveaux
01:06:52mais très concrètement ce qu'on appelle
01:06:54le site stratégique de la quasi-totalité
01:06:56des start-up c'est-à-dire la fin
01:06:58de l'aventure en cas de réussite
01:07:00c'est de revendre à des américains
01:07:02donc tout ça là c'est vraiment subventionner
01:07:04la recherche et les développements américains
01:07:06– Mais c'est quand même intéressant
01:07:08vous dites vous-même
01:07:10vous avez discuté avec des politiques
01:07:12qu'est-ce qui fait qu'ils ne comprennent pas ça
01:07:14ce que vous racontez
01:07:16paraît assez clair
01:07:18et justement le bien commun
01:07:20et se dire écoutez voilà
01:07:22justement condamner
01:07:24à tout brader à l'Amérique
01:07:26et faire le bien commun, comment il se fait
01:07:28ce qui est quand même une question
01:07:30parce que moi je vois dans mes émissions
01:07:32dans tous les domaines, on tire le fil de la pelote
01:07:34et on arrive toujours à la même
01:07:36problème, est-ce que c'est un problème de compétence
01:07:38de courage
01:07:40d'innovation, c'est quoi le problème ?
01:07:42Pourquoi ça ne passe pas
01:07:44et pourquoi on n'entend pas ce que vous dites
01:07:46vous et parmi d'autres ?
01:07:48– Je ne vais pas utiliser le mot
01:07:50corruption parce que
01:07:52ça pourrait m'amener
01:07:54à une forme de harcèlement judiciaire
01:07:56dont je me passe bien
01:07:58on va dire qu'il y a un problème de conflit
01:08:00d'intérêt, il y a des problèmes de collusion
01:08:02il y a des problèmes
01:08:04de vase communiquant entre ces grandes
01:08:06sociétés américaines
01:08:08et nos décideurs
01:08:10ou les femmes ou les époux
01:08:12ou les épouses de nos décideurs
01:08:14il y a des problèmes
01:08:16– Suivez mon regard
01:08:18on a quand même des hommes politiques
01:08:20de premier plan dans la Macronie
01:08:22dont la campagne est
01:08:24à un poste très haut placé chez Google
01:08:26et ce n'est pas le seul exemple
01:08:28on a un ancien ministre
01:08:30du numérique qui
01:08:32au dépit d'une interdiction
01:08:34théorique de par la loi
01:08:36a terminé
01:08:38a enchaîné sa carrière de ministre
01:08:40par le fait d'être factionnaire d'une société
01:08:42dans la technologie
01:08:44dont le premier mouvement
01:08:46a été de se vendre
01:08:48à Microsoft
01:08:50je pense qu'à un moment
01:08:52il y a suffisamment d'indices, non pas pour tirer
01:08:54une conclusion, mais pour ne pas
01:08:56être surpris dans 5 ou 10 ans
01:08:58Mediapart nous révélera le poteau rose
01:09:00je pense que personne ne sera surpris
01:09:02– Oui, Mediapart et d'autres
01:09:04effectivement en tout cas c'est le rôle de le faire
01:09:06maintenant je voudrais qu'on
01:09:08peut-être on étende au-delà
01:09:10du problème de la France et au-delà de problèmes
01:09:12si vous voulez grosso modo
01:09:14vous avez l'air de dire quand même
01:09:16Fabrice Epelboin que c'est très bien
01:09:18d'organiser
01:09:20cette réunion
01:09:22ce Raoult disais-je
01:09:24à Paris mais qu'au fond
01:09:26les jeux sont faits
01:09:28les dés sont joués
01:09:30s'ils ont bipé
01:09:32– Alors ça pourrait changer
01:09:34parce que la centaine de milliards
01:09:36que vient d'annoncer Macron il va falloir regarder
01:09:38très près d'où elle vient
01:09:40– Les Emiratis vous l'avez dit vous-même
01:09:42les Emiratis ont versé une large partie
01:09:44et là les Emiratis
01:09:46on n'a pas affaire
01:09:48à n'importe qui, aux Emirats
01:09:50il y a un ministre de l'intelligence artificielle
01:09:52pas du numérique
01:09:54de l'intelligence artificielle
01:09:56il y en a un autre qui s'occupe de numérique
01:09:58spécifique à l'intelligence artificielle
01:10:00qui est quelqu'un d'extrêmement compétent
01:10:02qui est tout à fait à sa place
01:10:04contrairement à typiquement les ministres de numérique en France
01:10:06qui sont là en attendant d'avoir un poste un peu plus ronflant
01:10:08et pour qui le numérique n'est juste
01:10:10un marchepied vers autre chose
01:10:12là c'est pas du tout le cas
01:10:14le ministre de l'intelligence artificielle
01:10:16est parfaitement à sa place
01:10:18il est totalement compétent
01:10:20il sait parfaitement
01:10:22quels sont les enjeux
01:10:24c'est évidemment une dictature militaire
01:10:26donc les enjeux sont évidemment sécuritaires
01:10:28du côté des Emirats
01:10:30en France il n'est pas sécuritaire
01:10:32il ne surprendra personne
01:10:34et les Emirats ont un problème critique
01:10:36en termes de ressources humaines
01:10:38c'est un petit petit pays
01:10:40et donc même en imaginant qu'ils mettent sur place
01:10:42les plus grandes universités
01:10:44et pour l'instant ils ont plutôt tendance à envoyer
01:10:46leur jeunesse faire leurs études dans les plus grandes universités
01:10:48de toute façon la population n'est pas suffisamment
01:10:50nombreuse pour envisager de demain
01:10:52avoir des cerveaux
01:10:54Emiratis en quantité suffisante
01:10:56du coup visiblement
01:10:58ils ont l'air de faire comme les Américains
01:11:00ils viennent faire leur shopping en France
01:11:02donc on verra quelles sont les conditions
01:11:04d'investissement de ces 100 milliards
01:11:06et l'utilisation de l'IA
01:11:08qui va être faite
01:11:10sachant que la France dans le fameux
01:11:12IA Act qui est la loi européenne
01:11:14la directive européenne qui encadre
01:11:16l'intelligence artificielle a été
01:11:18l'agent, le lobbying
01:11:20le plus important
01:11:22et que la France a œuvré
01:11:24vers un usage des technologies
01:11:26d'intelligence artificielle qui permettront
01:11:28demain de faire un véritable contrôle social
01:11:30on n'est pas dans quelque chose
01:11:32qui revient à peu près au même
01:11:34objectifs sont similaires mais ce n'est pas la même chose
01:11:36que le crédit social, on est vraiment dans
01:11:38une intelligence artificielle qui va seconder
01:11:40et suppléer à la surveillance de masse
01:11:42qui est déjà quelque chose de très installé
01:11:44la fameuse vidéo surveillance algorithmique
01:11:46ou tout un tas d'autres qui sont déjà
01:11:48bien implantées dans les technologies
01:11:50françaises et qui demain vont
01:11:52ajouter un surplus d'intelligence de façon à
01:11:54mieux comprendre, contrôler, anticiper
01:11:56les réactions de la société
01:11:58pour vraiment faire du contrôle social
01:12:00c'est le plus grand danger
01:12:02qui est devant nous dans les usages
01:12:04de l'intelligence artificielle avec les usages militaires
01:12:06il faut être honnête qui sont tout aussi
01:12:08complétants et c'est
01:12:10clairement
01:12:12toute l'action de lobbying de la France
01:12:14a été orientée dans ce sens
01:12:16comme d'autres d'ailleurs
01:12:18les Etats-Unis aussi n'ont pas été en reste de ce point de vue là
01:12:20mais alors dites-moi quand
01:12:22non non non non
01:12:24les Etats-Unis n'ont pas été en reste là-dessus ?
01:12:26pas du tout, vraiment pas et c'est très important
01:12:28les Etats-Unis
01:12:30ont très très très lourdement
01:12:32œuvré pour l'utilisation
01:12:34d'IA à des fins de contrôle social
01:12:36sous l'administration Biden
01:12:38et si vous regardez
01:12:40si vous regardez les réactions
01:12:42de par exemple Marc Andresen
01:12:44qui est le plus gros investisseur de la Silicon Valley
01:12:46et qui est surtout l'inventeur du
01:12:48navigateur web, c'est vraiment pas n'importe qui
01:12:50lui
01:12:52qui a toujours été un fidèle des démocrates
01:12:54depuis qu'il a les moyens de les
01:12:56financer, c'est-à-dire depuis ses 25 ans où il a fait
01:12:58une fortune considérable
01:13:00c'est vraiment la première
01:13:02startup qui a explosé en bourse
01:13:04au milieu des années 80
01:13:06c'est un des très grands pontes
01:13:08c'est vraiment quelqu'un qui fait
01:13:10la pluie et le beau temps sur la Silicon Valley
01:13:12et qui a été terrifié
01:13:14par l'approche des démocrates sur l'intelligence artificielle
01:13:16parce que très clairement les démocrates
01:13:18avaient l'intention de ne laisser survivre que
01:13:20trois startups d'intelligence artificielle
01:13:22et d'en faire le
01:13:24joujou de l'Etat qui s'en
01:13:26verrait à des fins de contrôle social
01:13:28c'est pour ça que Marc Andresen a quitté les démocrates
01:13:30et rejoint le camp Trump
01:13:32donc aux Etats-Unis
01:13:34il y a eu une réaction et une résistance
01:13:36on se sent radicalement de point de vue
01:13:38en Europe non, en Europe on va
01:13:40dans cette direction. Alors justement
01:13:42quand on entend François Bayrou dire
01:13:44voici c'est très sain je rappelle
01:13:46la phrase
01:13:48après deux premières phases on verrait la
01:13:50troisième phase, on a créé, développé
01:13:52un réseau d'instituts interdisciplinaires
01:13:54d'intelligence artificielle et là le 6 février
01:13:56il dit
01:13:58donc à quelques jours avant le sommet
01:14:00qui se tient en ce moment
01:14:02il s'agit de mettre l'intelligence
01:14:04sur orbite, à la diffuser plus largement encore
01:14:06dans toute la société, c'est les mots
01:14:08de François Bayrou, et à accompagner
01:14:10les français pour que les bouleversements que provoquent
01:14:12l'intelligence artificielle ne créent pas
01:14:14une nouvelle fracture numérique
01:14:16alors il annonçait, Bayrou, une enveloppe
01:14:18de 400 millions d'euros pour l'année
01:14:202025, des annonces publiques
01:14:22privées européennes seront en outre dévoilées
01:14:24lors du sommet de l'IA
01:14:26investissements à 9 fois le
01:14:28formation et d'excellence en IA
01:14:30vont être créés pour former 10 000
01:14:32personnes en IA d'ici
01:14:342030, mais dites-moi tout va bien
01:14:36dans le meilleur des mondes, Fabrice
01:14:38Eppelboin, vous êtes pessimiste alors
01:14:42J'ai peur que
01:14:44François Bayrou
01:14:46soit passé plus ou moins volontairement
01:14:48parce que c'est quelqu'un qui a les capacités de comprendre
01:14:50qui est familier avec l'informatique depuis les années 80
01:14:52donc il a vraiment
01:14:54les moyens de comprendre ce qui se passe en matière
01:14:56d'intelligence artificielle et d'échanger avec des professionnels
01:14:58de façon constructive
01:15:00le bouleversement que va amener
01:15:02l'intelligence artificielle dans une économie comme la France
01:15:04qui est très basée sur du tertiaire
01:15:06c'est-à-dire de l'emploi de service
01:15:08qui est pour l'essentiel des gens
01:15:10dont le métier consiste à ingurgiter de l'information
01:15:12pour recracher de l'information
01:15:14transformer de l'information
01:15:16on est au coeur de ce que l'intelligence artificielle va radicalement
01:15:18transformer
01:15:20aujourd'hui on a à peu près un tiers
01:15:22des cadres dans les sociétés de service
01:15:24qui utilisent l'intelligence artificielle
01:15:26pour améliorer leur productivité
01:15:28et c'est fait de la façon
01:15:30la plupart du temps parfaitement
01:15:32clandestine, c'est-à-dire qu'il faut bien s'imaginer
01:15:34une boîte à la défense à Paris
01:15:36où il y a un tiers des cadres
01:15:38quand ils ont à rédiger
01:15:40un compte rendu de réunion, des slides pour présenter
01:15:42un projet
01:15:44un rapport sur je ne sais quoi
01:15:46de plus en plus font
01:15:48faire ça de façon assez
01:15:50avancée par chaque GPT
01:15:52il faut vraiment comprendre finement chaque GPT
01:15:54et vraiment avoir une véritable expertise
01:15:56dans l'utilisation du GPT pour en arriver
01:15:58à que en tant que cadre reçu par la défense
01:16:00je multiplie par deux ou par trois
01:16:02ma productivité grâce à chaque GPT
01:16:04mais ça pose deux énormes problèmes
01:16:06le premier problème
01:16:08phénoménal, c'est que les entreprises
01:16:10du CAC 40 se font piller de l'intérieur
01:16:12toutes ces informations vont venir
01:16:14nourrir chaque GPT
01:16:16et améliorer l'efficacité de chaque GPT
01:16:18et c'est de l'information qui est confidentielle
01:16:20au sein d'une entreprise qui va être
01:16:22donnée à chaque GPT pour améliorer
01:16:24chaque GPT
01:16:26c'est fait derrière le dos du patronat
01:16:28mais l'autre problème qui est
01:16:30colossal, c'est que
01:16:32ces gains de productivité aujourd'hui
01:16:34qui sont réels, parce que ce mouvement
01:16:36au sein des entreprises du secteur tertiaire a commencé
01:16:38il y a plusieurs mois
01:16:40ce gain de productivité
01:16:42n'a jamais fait l'objet d'une négociation
01:16:44entre les salariés et le patronat
01:16:46et donc très concrètement aujourd'hui
01:16:48on imagine qu'il est récupéré sous la forme de
01:16:50RTT, maquillé sous la forme de télétravail
01:16:52on ne sait pas trop bien où il va
01:16:54mais il ne va pas dans la productivité des entreprises
01:16:56les entreprises du secteur tertiaire en France
01:16:58n'ont pas vu leur productivité exploser
01:17:00donc il va bien quelque part
01:17:02assez naturel qu'il aille dans la poche
01:17:04des salariés parce que c'est eux qui ont
01:17:06appris l'artificiel
01:17:08c'est vraisemblablement eux qui ont acheté une licence
01:17:10par moi chez ChadGPT
01:17:12et c'est eux qui ont fait cet effort
01:17:14donc ça paraît naturel que ces gains de productivité
01:17:16aillent dans leur poche
01:17:18mais toujours est-il que 1. ça se fait en pillant
01:17:20l'entreprise et 2. à un moment ou à un autre
01:17:22le patronat n'est pas si idiot
01:17:24il va falloir poser les choses sur la table
01:17:26et poser les choses sur la table ça veut
01:17:28mécaniquement dire que si
01:17:30certains de mes salariés ont multiplié leur productivité
01:17:32par 2
01:17:34je peux augmenter leur salaire
01:17:36et virer ceux qui n'ont pas multiplié
01:17:38leur productivité par 2 tout en gardant
01:17:40une productivité équivalente parce que
01:17:42les besoins du marché ne sont pas exponentiels
01:17:44donc il ne faut pas doubler
01:17:46la production, le marché ne va pas doubler
01:17:48pour autant, mais il faut d'abord
01:17:50un moment de renégociation de la distribution
01:17:52de cette valeur qui arrivera tôt ou tard
01:17:54et qui mènera mécaniquement
01:17:56et à des augmentations de salaire
01:17:58pour certains et à des licenciements pour d'autres
01:18:00c'est inévitable
01:18:02on va en parler, c'est justement la dernière question
01:18:04très explosive, en quoi
01:18:06l'intelligence artificielle, parce que beaucoup de gens
01:18:08nous écrivent là-dessus et nous parlent de ça
01:18:10en quoi ça va fabriquer
01:18:12des millions et des millions de chômeurs
01:18:14comme dans le siècle, à chaque fois
01:18:16que ce soit de Gutenberg à la machine à vapeur
01:18:18beaucoup de choses se sont passées
01:18:20et justement, le problème de l'emploi
01:18:22étant celui qu'il est et que vous connaissez
01:18:24en quoi on risque de passer
01:18:26à totalement un autre stade, je dirais
01:18:28un stade vraiment aussi
01:18:30important que l'invention de la
01:18:32machine à imprimer, de l'imprimerie
01:18:34de la maison. A tout de suite
01:18:36après deux minutes sur Sud Radio
01:18:38avec Fabrice Eppelboin
01:18:40Sud Radio, Sud Radio Bercov
01:18:42dans tous ses états
01:18:44le face à face
01:18:46et nous sommes toujours avec Fabrice
01:18:48Eppelboin, l'intelligence artificielle
01:18:50à la croisée des chemins
01:18:52et on voit qu'il y a effectivement
01:18:54à la fois des béances et des espoirs
01:18:56c'est pas simple, mais beaucoup beaucoup
01:18:58beaucoup d'appels
01:19:00sur Sud Radio
01:19:02Vous avez trois appels
01:19:04le premier c'est Joël qui appelle de Grenoble
01:19:06Bonjour Joël
01:19:08Oui bonjour, bonjour à votre invité
01:19:10bonjour M. Bercov
01:19:12Je suis en attente depuis
01:19:14quelques temps, au départ je voulais réagir
01:19:16sur les données qui ont été
01:19:18donc des données de santé
01:19:20qui ont été données à un privé
01:19:22américain, entre autres Microsoft
01:19:24et bon
01:19:26c'est parmi d'autres scandales
01:19:28qui ont lieu aujourd'hui, on a l'impression
01:19:30qu'on perd notre souveraineté
01:19:32sur tous les domaines, donc en fait
01:19:34la question que je me pose, moi est-ce que c'est
01:19:36un suicide de la France ou est-ce que c'est un meurtre
01:19:38par préméditation
01:19:40et après
01:19:42sur l'intelligence artificielle il y a aussi beaucoup de choses à dire
01:19:44moi j'étais dans le domaine de l'informatique
01:19:46donc je trouve que
01:19:48beaucoup de gens ne mesurent pas tout ce qu'on peut faire
01:19:50avec le croisement
01:19:52de banques de données et l'intelligence artificielle
01:19:54ça peut être l'occasion
01:19:56de mettre une dictature numérique terrible
01:19:58sur un pays
01:20:00si les gens ne connaissent pas trop ce qui se passe
01:20:02ils n'ont qu'à aller voir un petit peu ce qui se fait
01:20:04en Chine et ils pourront comprendre
01:20:06les possibilités
01:20:08du contrôle numérique, c'est le danger
01:20:10de demain, ça dépend dans quelles mains
01:20:12il va être mis, qui est-ce qui va piloter ça
01:20:14ça peut être très dangereux
01:20:16ou ça peut vous aider aussi à
01:20:18je veux dire à peut-être mieux organiser
01:20:20la société, mais ça peut être très dangereux
01:20:22et ce qui est important c'est qui va contrôler ça
01:20:24Alors Fabrice Eppel et Belmoin
01:20:26la langue des hoppes, le meilleur
01:20:28et le pire et qui va contrôler effectivement
01:20:30par rapport au danger de cela
01:20:34ça risque fort d'être une fondation
01:20:36qui est en train de créer Emmanuel Macron
01:20:38et qui aura pour charge
01:20:40de contrôler la dimension éthique
01:20:44je vous laisse en conclure ce que vous voulez
01:20:46Oui, je dois dire que votre réponse
01:20:48elle laisse effectivement la voix
01:20:50c'est une réponse éclectique
01:20:52mais c'est vrai que
01:20:54le danger est là, continuons
01:20:56Un deuxième appel de Dominique de Rochefort
01:20:58Dominique, bonjour
01:21:00Oui, bonjour André, bonjour
01:21:02à votre invitée, j'ai oublié son nom
01:21:04Fabrice et Belmoin
01:21:06D'accord, oui donc
01:21:08tout à l'heure vous disiez
01:21:10pour que l'intelligence artificielle fonctionne
01:21:12bien dans la santé, il faut aller lui donner à manger
01:21:14avec des données connues
01:21:16tout un ensemble très riche de données
01:21:18alors moi la question que je me pose c'est que
01:21:20effectivement ces données là
01:21:22il y a beaucoup de données en santé
01:21:24qui sont hélas biaisées
01:21:26je pense par exemple aux effets secondaires
01:21:28où il y a des médicaments et des traitements
01:21:30parce que ça va rentrer aussi là dedans
01:21:32qui sont
01:21:34on dit que souvent ils sont déclarés
01:21:36avec un hauteur de 1%
01:21:38donc déjà c'est restrictif et
01:21:40ça exclut aussi certains types de médecine
01:21:42qui ne sont pas protocolairement
01:21:44reconnus par la CPAM
01:21:46et qui n'auraient pas sans doute
01:21:48dans les données
01:21:50Vous parlez des médecines
01:21:52alternatives notamment et autres, enfin on ne voit pas
01:21:54s'étendre là-dessus, mais d'accord
01:21:56Pour moi c'est un système qui resterait
01:21:58fermé, alors il pourrait rester ouvert
01:22:00mais il faudrait que ce soit toujours le praticien
01:22:02qui en soit le maître
01:22:04Moi je me pose la question, est-ce que ce serait le cas ?
01:22:06Parce que je vais vous souvenir en 2021
01:22:08lors du forum économique mondial
01:22:10qu'Emmanuel Macron
01:22:12avait fait une téléconférence
01:22:14avec eux, où pendant une heure
01:22:16je l'ai écouté et il parlait d'intelligence artificielle
01:22:18en disant qu'on serait
01:22:20chez soi avec des appareils de mesure
01:22:22et que au bout
01:22:24je ne serais même pas
01:22:26un médecin, ce serait l'intelligence artificielle
01:22:28et qui déterminerait votre état
01:22:30et la prescription, donc
01:22:32il n'y a pas un but caché
01:22:34derrière ça et moi ça me fait un petit peu peur
01:22:36il y a un problème de responsabilité aussi
01:22:38D'accord, alors Fabrice et Pellebois
01:22:40Alors, dans les données
01:22:42qui vont être données
01:22:44à cette intelligence artificielle
01:22:46ce ne sont pas les données des études
01:22:48sur les effets secondaires ou quoi que ce soit
01:22:50c'est vraiment vos prises de sang, vos radios, vos scanners
01:22:52ce genre de choses
01:22:54ainsi que les prescriptions médicales qui vont être données par les médecins
01:22:56et rien qu'avec ça
01:22:58on peut faire des choses absolument incroyables
01:23:00pour prédire l'évolution
01:23:02de ce qu'on observe à un moment donné
01:23:04là-dessus
01:23:06ça marche très très bien
01:23:08Oui, c'est ça qui est important
01:23:10Les effets secondaires, tout ça, ça n'a absolument rien à voir
01:23:12c'est pas du tout ces données-là
01:23:14auxquelles on s'intéresse
01:23:16Ensuite, ce que ça cache
01:23:18c'est qu'il y a une dimension financière
01:23:20Evidemment
01:23:22Prédire votre cancer, c'est une chose
01:23:24ne pas vous assurer parce que vous allez avoir un cancer
01:23:26c'en est une autre
01:23:28et on va faire face à ces deux problématiques
01:23:30La première, c'est que pour prédire votre cancer
01:23:32on achètera une licence chez Microsoft
01:23:34je caricature un, mais grosso modo c'est l'idée
01:23:36plutôt que de juste faire appel
01:23:38à un centre d'intelligence artificielle
01:23:40rattaché aux hôpitaux universitaires français
01:23:42Et le deuxième, c'est que
01:23:44pour compléter une sécurité sociale
01:23:46qui ne peut malheureusement aller
01:23:48qu'en diminuant et en se déchargeant
01:23:50petit à petit sur les mutuelles
01:23:52demain, on va voir apparaître de nouveaux types
01:23:54de mutuelles qui vous proposeront
01:23:56en échange de vos données de santé
01:23:58soit rien du tout
01:24:00parce que vous ne serez pas assurables
01:24:02soit des tarifs absolument imbattables
01:24:04qui feront que les autres mutuelles
01:24:06les anciennes générations de mutuelles
01:24:08disparaîtront mécaniquement parce qu'elles seront
01:24:10moins capables d'être compétitives auprès
01:24:12des gens que les mutuelles nouvelles
01:24:14assurant pour un prix imbattable
01:24:16et qu'elles ne voudront plus assurer les autres
01:24:18qui seront a priori ceux que même
01:24:20Fabrice, c'est pas le moins, mais c'est effarant
01:24:22c'est de la discrimination totale
01:24:24c'est les 3 poids, 3 mesures
01:24:26assurées quoi
01:24:28On est déjà dans une discrimination
01:24:30avec les mutuelles
01:24:32si vous avez 5 ans et que vous êtes en pleine forme
01:24:34vous n'aurez pas les mêmes tarifs que si vous avez
01:24:3665 ans et que vous fumez depuis vos 25 ans
01:24:38il y a déjà une discrimination
01:24:40mais là, on va rentrer dans quelque chose
01:24:42d'hyper granulaire dans la discrimination
01:24:44et on va clairement
01:24:46rentrer dans des populations qui seront
01:24:48mécaniquement exclues parce qu'inassurables
01:24:50encore une fois, un cancer, c'est l'affaire
01:24:52de plusieurs centaines de milliers d'euros
01:24:54en termes de traitement. Aucune assurance
01:24:56ne va délibérément assurer quelqu'un
01:24:58qui va lui coûter à terme plusieurs centaines
01:25:00de milliers d'euros. Tout le monde va éviter
01:25:02ces patients-là. Et le cancer
01:25:04c'est quelque chose qu'on va pouvoir
01:25:06prédire avec une grande efficacité. Alors la bonne nouvelle
01:25:08c'est qu'on va également pouvoir
01:25:10créer à terme des vaccins contre
01:25:12les cancers, qui coûteront une fortune
01:25:14parce que hyper individualisés, mais
01:25:16moins cher que le traitement d'un cancer.
01:25:18Au moins ça va exister, effectivement.
01:25:20Au moins ça va exister. Et c'est très important.
01:25:22On arrive hélas
01:25:24au terme de cette émission, on ne pourra pas prendre
01:25:26de nombreux auditeurs, et je les remercie
01:25:28nous ont appelés
01:25:30mais écoutez, quand tu l'as appelé, on en reparlera
01:25:32parce que l'intelligence artificielle
01:25:34ça ne fait, je ne dis pas que ça ne fait que commencer
01:25:36ça existe déjà depuis des années
01:25:38mais c'est en train de prendre un tour planétaire
01:25:40et nous devons apprendre à vivre
01:25:42à vivre au bon sens du terme
01:25:44avec ça. Merci Fabrice Epelbois.