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Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche

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00:00Quasiment 9h sur CNews, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:05Ils ne sont plus que l'ombre de ce qu'ils étaient au matin du 7 octobre 2023.
00:10Ouad Benhami, Or Lévy, Elie Charabi sont libres, mais sur leur visage on peut lire
00:15les sévices, la captivité dans les tunnels, ces 491 jours en enfer.
00:19A la découverte de ces innocents à la peau sur les os, des familles d'otages ont directement
00:24fait le lien avec les survivants de la Shoah.
00:27Dans cette parade inhumaine, le Hamas a montré encore une fois toute sa barbarie.
00:30Le Guardian révèle cette scène dépouvante.
00:33Elie Charabi, 52 ans, est contraint de dire devant les caméras qu'il était heureux
00:37de retrouver sa femme et ses filles.
00:39Les terroristes jubilent.
00:41Elie Charabi ne sait pas encore que son épouse Liane et ses filles, Noya, 16 ans et Yaël,
00:4613 ans, ont été assassinées alors qu'elles s'étaient réfugiées dans la pièce blindée
00:50de la maison le 7 octobre 2023, que les terroristes ont volontairement mis le feu à l'édifice.
00:56Je pense alors ce matin à ceux qui ont fait du Hamas un groupe de résistance, du 7 octobre
01:00une offensive armée à ceux qui ont nazifié Israël.
01:04Je pense à ces médias qui expliquent si c'est là que s'organise depuis le cessez-le-feu
01:09un simple échange de prisonniers.
01:11Je pense aux familles d'otages pour qui le supplice continue, au père Bibas qui attend
01:15encore sa femme et ses deux bébés, aux 73 innocents toujours retenus à Gaza dont au
01:20moins 34 ne sont plus en vie.
01:22Je pense aux ONG qui ont un sens de l'humanitaire à géométrie variable, aux victimes gazaouies
01:28utilisées par le Hamas comme des boucliers humains.
01:30Je pense à Marek Halter qui au moment des commémorations de la rafle du Veldiv me disait
01:35« si on oublie tout, on répète tout, c'était en 2020, comment lui donner tort aujourd'hui ? »
01:41Et nous en parlerons ce matin bien évidemment.
01:44Marine Sabourin pour Le Point sur l'information.
01:46Bonjour Eliott, bonjour à tous.
01:48Cette vive émotion après la découverte du corps de Louise, 11 ans, en apprenant que
01:51la fillette a été poignardée à plusieurs reprises, on le rappelle, elle avait disparu
01:56vendredi soir après être sortie de son collège à Epinay-sur-Orge dans l'Essonne.
01:59Son corps a été retrouvé dans la nuit de vendredi à samedi.
02:02Un couple d'une vingtaine d'années a été placé en garde à vue hier mais relâché
02:05sans poursuite.
02:06A ce stade, l'enquête se poursuit.
02:08Les consommateurs de drogue dans le viseur du gouvernement, le gouvernement qui lance
02:12dès aujourd'hui une campagne vidéo et qui espère créer un électrochoc car la situation
02:17est alarmante en France.
02:18La demande de cocaïne, par exemple, n'a jamais été aussi forte.
02:21Plus de 53 tonnes de cette drogue ont été saisies en 2024, deux fois plus qu'en 2023.
02:25Et puis aux Etats-Unis, un juge empêche l'équipe d'Elon Musk d'accéder à des données sensibles
02:30du trésor.
02:31Il s'agit des numéros de sécurité sociale et compte bancaire de millions d'Américains.
02:35Le juge ordonne aux milliardaires de détruire immédiatement toute copie de ces informations.
02:40Voilà pour l'essentiel de l'actualité, Eliott.
02:42Merci beaucoup Marine Sabourin pour Le Point sur l'information.
02:44Sarah Salman est avec nous, Arnaud Bénédicti, Joachim Le Floquimade, Olivier Vial et Axel
02:50Ronde.
02:51Bonjour à tous les cinq.
02:52Axel Ronde, vous êtes porte-parole du syndicat CFTC Police.
02:55J'aimerais tellement commencer cette émission par des actualités positives, heureuses,
03:00mais l'actualité en France est tellement lourde.
03:03On va commencer par ce drame en région parisienne et la petite Louise, 11 ans, tuée à coups
03:09de couteau.
03:10Son corps sans vie a été retrouvé à 2h30 du matin samedi, porté disparu la veille
03:16à la sortie de son collège à Épinay-sur-Orge.
03:18On pensait évidemment à sa famille, à ses proches.
03:21On sera très prudents ce matin puisque l'enquête est en cours.
03:25C'est le choc, la sidération, je le disais, la colère aussi, la colère du ministre de
03:30l'Intérieur qui le disait dès hier soir.
03:33Alice Sommerer est avec nous, vous êtes en duplex sur place, vous êtes en duplex depuis
03:38ce matin.
03:39On découvre derrière vous ces fleurs qui ont été déposées.
03:42Racontez-nous ce que vous avez vécu ce matin, vous avez peut-être rencontré des habitants
03:47qui sont venus se recueillir quelques instants pour rendre hommage à la petite Louise, 11
03:52ans.
03:53Oui, tout à fait, Eliott, l'émotion était et reste toujours très vive ici à Épinay.
04:00Hier, durant toute la journée, les habitants, les proches, les collégiens sont venus se
04:06rassembler devant ce collège où était scolarisée Louise.
04:09Vous le voyez ici sur les images de Jean-Laurent Constantini, ils sont venus déposer des fleurs
04:14et des bougies.
04:15On peut lire des mots très touchants également.
04:17« Repose en paix Louise, on ne t'oubliera jamais.
04:20Elle n'avait que 11 ans et n'a pas pu profiter de sa vie.
04:24Repose en paix.
04:25» Autre moment de recueillement, hier en fin d'après-midi, une centaine de personnes
04:28a assisté à une messe en hommage à cette jeune fille qui est décédée, je vous le
04:32rappelle.
04:33Dans la nuit, comme vous l'avez rappelé vous également, de vendredi à samedi, le
04:37maire de la ville a indiqué que des cellules psychologiques seraient mises en place pour
04:42les habitants mais aussi pour les collégiens dès demain matin.
04:44Merci Alice, merci à Jean-Laurent Constantini qui vous accompagne.
04:48Je vais demander à Jean-Laurent Constantini de rester sur ces images qui sont très importantes,
04:54ces fleurs qui sont déposées au pied du collège de la petite Louise.
04:59Quand on voit ces images, on pense évidemment au choc, à l'assidération après le meurtre
05:05de Lola.
05:06On pense à ces fleurs qui ont été déposées au pied du club de foot du Pitré-Auliers
05:12à Paris après la mort d'Elias, c'était il y a seulement deux semaines.
05:18On pense également à ces fleurs qui ont été déposées pour la petite Philippine,
05:21c'était le 20 septembre dernier.
05:24Ces drames se répètent en France, l'insécurité est grandissante.
05:28On avait fait un sondage il y a trois jours à peine avec cette question.
05:32Par rapport à Elias cinq ans, diriez-vous que la sécurité en France s'est améliorée,
05:35dégradée ou ni l'un ni l'autre ? 74% des Français considèrent qu'elle s'est déclarée.
05:42Avant de vous donner la parole et de revenir sur l'enquête avec vous bien sûr Axel Ronde,
05:46je voudrais qu'on voit ce sujet parce qu'hier, Alice le rappelait, il y a eu un moment dans
05:51cette horreur d'espérance avec un temps d'hommage, de recueillement, de prière.
05:58C'était dans l'église d'Épinay.
06:01Je vous propose de voir le sujet de Mathilde Couvillier-Fleurnoy et d'Audrey Legrès.
06:06Quelques heures seulement après l'annonce du drame, une messe est organisée pour Louise,
06:1011 ans, retrouvée morte dans la nuit de vendredi à samedi.
06:13Une cérémonie marquante rassemblant de nombreux habitants d'Épinay-sur-Orge.
06:17C'était très très bien, très émouvant, c'est dramatique.
06:21Je crois que c'était important que les gens du quartier se réunissent et se réconfortent.
06:27Ça s'est très bien passé avec beaucoup d'émotion, avec beaucoup de recueillement,
06:32et des prières et des chants pour la petite Louise.
06:35Devant la chapelle Saint-Dominique-Savio, parents et enfants ont tenu à rendre hommage
06:39à la fillette et sa famille.
06:41Beaucoup sont encore sous le choc.
06:43On est anéantis et effondrés, on le ressent dans notre chair.
06:50Ça a été le coup de massue quand on a appris l'issue dramatique.
06:55On est surtout inquiets parce qu'on se dit que c'est juste à côté de chez nous.
06:59On habite tout proche en plus du collège, donc ça aurait pu être totalement masseur.
07:03Ça inquiète beaucoup, on ne se dit pas que ça peut être vraiment chez nous.
07:07Devant la vive émotion, un dispositif d'écoute psychologique sera mis en place dès lundi
07:12pour les élèves et le personnel du collège.
07:14Christine Kelly a eu ces mots, Louise 11 ans tuée en sortant de l'école, Lola 12 ans
07:20tuée en sortant de l'école, Philippine 19 ans tuée en sortant des cours, qui protège
07:26nos enfants ? Je me tourne vers vous Axel Ronde, les forces de l'ordre font un travail
07:31extraordinaire.
07:32On sait à quel point vous travaillez dans des conditions difficiles, parce que vous
07:36manquez de bras, vous manquez de moyens, parce qu'il y a des responsables politiques qui
07:41préfèrent parler de racisme systémique plutôt que de saluer votre action.
07:45Mais aujourd'hui, on se pose la question, qui protège nos enfants ?
07:48Vous savez, c'est extrêmement compliqué nous pour enquêteurs, en étant enquêteurs
07:53et policiers, quand on intervient sur la mort et l'assassinat d'enfants, de très jeunes
07:59enfants.
08:00Nous, ça nous touche particulièrement, même les disparitions.
08:05Vous savez, mes collègues, dès qu'ils ont appris la disparition de la petite Louise
08:08ont mis en place tout de suite des recherches extrêmement dynamiques, des moyens qui ont
08:14été déployés sur place avec un hélicoptère, un drone.
08:20Et bien évidemment, là actuellement, on est très motivé pour retrouver le ou les
08:26assassins.
08:27C'est ce qui nous anime, parce qu'on le doit effectivement à la famille, mais aussi
08:33on le doit à l'opinion publique, à la France, pour qu'ils sachent que finalement, la police
08:39est quand même là, elle est quand même présente.
08:41Elle fait un travail difficile, souvent décrié malheureusement par une partie, une infime
08:49partie d'ailleurs de la population, mais qui a une opinion assez bruyante dans les
08:56différents médias et les réseaux sociaux.
08:58C'est ce que j'allais dire, parce que c'est une infime minorité extrêmement bruyante
09:02qui a non pas pignon sur rue, mais pignon sur plateau.
09:05C'est-à-dire que vous avez sur les plateaux de télévision régulièrement des individus
09:11qui ne représentent quasiment personne et qui vont vous parler de racisme systémique,
09:15de violences policières, plutôt que de saluer votre activité.
09:18Je voudrais vraiment qu'on continue de parler de la petite Louise.
09:22Pourquoi ? Parce que la sensation aussi qu'on peut avoir ce matin, c'est de se dire vous
09:29avez eu Lola, vous avez eu Philippine, vous avez eu Thomas, vous avez eu Elias, vous
09:33avez eu Nicolas, quel que soit le lieu désormais en France où l'on vit, la sensation que
09:40les Français ont, c'est de se dire que nous ne sommes plus en sécurité.
09:43Alors la sécurité est l'essence même d'un État.
09:47C'est l'une des premières règles d'or en quelque sorte.
09:50C'est de défendre ses citoyens.
09:52Et aujourd'hui, vous avez des Français qui se disent mais je ne peux plus laisser mon
09:56enfant aller à son entraînement de football, je ne peux plus laisser ma fille faire neuf
10:02minutes, puisque c'était le cas pour Louise, entre son collège et son domicile.
10:07Voilà la situation, la réalité qu'on a en France aujourd'hui.
10:09Oui, en fait, la sécurité, c'est le préalable même aux libertés.
10:13On dit quelques fois que c'est la première des libertés, mais c'est le préalable de
10:16la liberté.
10:17Et effectivement, aujourd'hui, ce meurtre, cet assassinat de plus, à la fois c'est un
10:23traumatisme pour la famille, bien sûr, mais pour tout le monde parce qu'on voit bien que
10:28cette répétition, elle commence à vraiment ronger notre confiance qu'on a dans la sécurité
10:39de nos villes, de nos villages, parce que comme vous l'avez dit, tout le monde, ça
10:42touche tout le monde.
10:43En plus, on s'aperçoit que les menaces sont multiples parce que dans les morts que vous
10:48avez citées, il y a eu des victimes de règlements entre jeunes, il y a des victimes collatérales
10:54quelquefois du trafic, et puis il y a, comme là, un meurtre qui semble plus inexpliqué,
11:01en tout cas avec quelque chose qui semble plus évident, on voit bien que les menaces
11:04sont multiples.
11:05Je me permets juste pour reprendre quand vous dites que dans ce que j'ai cité, il y a une
11:08sorte de règlement de compte entre jeunes, pour moi, Thomas, ce n'est pas un règlement
11:12de compte entre jeunes.
11:13C'est une attaque ciblée d'individus qui viennent à un bal avec des couteaux.
11:18Et l'enquête déterminera exactement ce qui s'est passé.
11:20Ils ont rapidement mis de côté le caractère raciste, alors qu'il y avait des témoignages,
11:26des individus, neuf personnes notamment, sur les plusieurs dizaines qui ont témoigné,
11:30qui expliquaient qu'ils avaient entendu qu'ils étaient là pour planter du blanc.
11:32Donc on n'était pas sur un règlement de compte entre Thomas et Philippine, Lola et Elias.
11:35Et je sais Olivier que vous ne pensiez pas à ça.
11:38Je me permettais de le préciser.
11:39Non mais c'est vrai, vous avez raison.
11:40Mais même dans les autres cas, Philippine, Lola et Elias, ce n'est pas la même chose.
11:43Je pense aussi à la famille de Thomas, bien évidemment.
11:46La liste macabre que vous avez rappelée, Eliott, est juste édifiante.
11:49On voit qu'on a des enfants, des adolescents qui ont été tués, qui appartenaient à toute
11:54classe sociale, qui étaient de toutes origines, de toutes religions.
11:58Et on voit encore une fois que c'est bien toute la France qui est concernée, de la
12:02ruralité aux grandes villes, en passant par les banlieues pavillonnaires chics, par les
12:07quartiers dits populaires.
12:08Et ce n'est pas juste un sentiment, encore une fois, puisque les statistiques du ministère
12:11de l'Intérieur sont accablantes.
12:12Depuis 2017, les homicides ont augmenté de 20 %, les tentatives d'homicide de 88 %.
12:18Donc la question de la protection des Français, des corps, de notre jeunesse est plus que
12:22jamais posée.
12:23Et je pense qu'on n'y répondra pas à classe politique, à technostructures administratives
12:27constantes.
12:28Avançons.
12:29Et je remercie Jean-Laurent Constantini qui nous propose ces images qui n'ont même pas
12:35besoin d'être commentées à tel point.
12:36Elles sont bouleversantes et émouvantes, et toutes ces fleurs qui sont déposées au
12:40pied du collège à Épinay-sur-Orge, collège où était la petite Louise qui est une enfant
12:48à 11 ans, bien évidemment.
12:50L'enquête à présent, puisqu'une enquête a été ouverte pour meurtre sur mineurs de
12:53moins de 15 ans dès hier, pour faire toute la lumière sur les circonstances de ce drame,
12:58on sera extrêmement prudents, très prudents sur, évidemment, le déroulé de cette enquête.
13:04Charlotte Gersala.
13:06Un bouquet a même le sol, tout près de là où a été retrouvé le corps.
13:10Selon les premiers éléments de l'enquête ouverte hier par le parquet d'Evry, l'autopsie
13:15de Louise a révélé de très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les
13:19parties vitales.
13:20Samedi soir, le procureur de la République précisait toutefois qu'aucun élément à
13:24ce stade ne permet d'affirmer que des violences sexuelles ont été commises.
13:28L'enquête pour meurtre sur mineurs, qui n'en est encore qu'à ses balbutiements, avait permis
13:33hier de placer un couple en garde à vue, mais les deux individus d'une vingtaine d'années
13:38ont été relâchés plus tard dans l'après-midi, sans qu'aucune poursuite ne soit à ce stade
13:42engagée contre eux.
13:43L'alerte avait été donnée la veille par sa famille sur les réseaux sociaux.
13:46Les forces de l'ordre ont ratissé toute la nuit le bois des Templiers à l'aide d'un
13:50hélicoptère, de drones et de maîtres chiens.
13:52C'est notamment grâce aux flaires de leur limier que le corps a été retrouvé vers
13:56une heure du matin dans la nuit de vendredi à samedi.
13:58Le bois, situé à quelques centaines de mètres à peine entre le collège où étudiait la
14:02jeune fille et son domicile, est resté toute la journée inaccessible au public, fermé
14:07par une rubalise des forces de l'ordre.
14:09Je me tourne une nouvelle fois vers vous Axel Rond, je rappelle que vous êtes porte-parole
14:12du syndicat CFTC Police, que peut-on dire ce matin à 9h15, tout en étant évidemment
14:18extrêmement prudent, parce que l'enquête est en cours ?
14:21Oui, l'enquête est en cours et elle ne fait que commencer, il y a l'analyse très fine
14:28des vidéos protections pour voir qui était dans la zone, qui était présente, si des
14:36potentiels suspects ont été repérés par les effectifs locaux de la police nationale.
14:41Donc il est ressorti un individu qui a probablement apparaissé sur ces vidéos et on a fait un
14:49travail d'enquête, on lui a posé des questions sous le régime de la garde à vue, il semblerait
14:56que cette personne ne soit pas considérée comme suspecte.
15:01Et c'est pour ça qu'il a été libéré, et c'est pour ça qu'un CIC s'accompagne,
15:06a été libéré également et à cette heure-ci ces deux individus sont blanchis dans ce dossier
15:16bien sûr.
15:17Je me permets, et on n'a pas envie évidemment de polémiquer, il n'y a pas de polémique
15:21à avoir après un tel drame aujourd'hui, mais il y a des questions évidemment politiques
15:25qui se posent.
15:26La question de la sécurité, de la protection des enfants, la répétition de ces drames
15:32qui s'enchaînent.
15:33Il y a un tweet qui m'a marqué, c'est le tweet de Christophe Beaugrand, un excellent
15:38journaliste, qui a dit « j'ai échangé avec le papa de Louise, il remercie tous ceux
15:42qui sont mobilisés et tous ceux qui soutiennent leur famille de ce drame terrible et surtout
15:46il demande ceci, alors il met des guillemets, donc c'est probablement un message que veut
15:50faire passer le père, qu'aucune récupération politique ne soit réalisée sur notre malheur
15:56Merci de respecter leur peine.
15:57Et la récupération politique, vous savez, on en a beaucoup parlé au moment de l'affaire
16:01Lola, on en a beaucoup parlé au moment de l'affaire de Thomas Crépole, le principe
16:07même du politique Arnaud Bénédicti, c'est de prendre un drame, de récupérer ce drame
16:13au sens propre du terme, de le traiter, d'ensuite poser des questions politiques, sociétales
16:19pour répondre à ce dernier et que demain il n'arrive plus, c'est le propre même
16:24drame du politique ou sinon les politiques ne servent à rien, on les met de côté
16:27et c'est l'anarchie à présent, où on fait justice nous-mêmes.
16:31Je suis d'accord parce que tout simplement, on l'a dit autour de ce plateau, ce sujet
16:34pose la question de la sécurité, tout simplement, et que la question de la sécurité c'est
16:38une question régalienne et une question régalienne par construction c'est une question politique
16:43et surtout vous avez un phénomène, et ça a été dit aussi autour de ce plateau, c'est-à-dire
16:46que vous avez une répétition fréquente de ce que l'on appelait par le passé des
16:52faits divers et qui ne sont plus des faits divers et qui sont des faits de société,
16:55à partir du moment où ce sont des faits de société, ce sont des faits politiques,
16:58donc il est tout à fait naturel que les politiques à un moment donné, j'allais dire, interviennent
17:04dans ce débat-là et posent des questions.
17:07Donc je crois que la question de la récupération, vous savez, quand on dit, bien évidemment
17:12je ne me permettrai pas et je crois qu'aucun de nous autour de ce plateau ne se permettra
17:16de juger, je veux dire, la position du père qui est d'abord, je veux dire, un père qui
17:21est aujourd'hui frappé par un malheur épouvantable en l'occurrence, mais je pense à d'autres
17:28qui sont des leaders d'opinion qui peuvent en effet dire attention à la récupération.
17:33Et en fait ils se cachent derrière la récupération politique, ils se cachent derrière cette
17:38phrase pour masquer leur échec, pour masquer leur faillite.
17:43Attention à la récupération c'est déjà une position politique en l'occurrence.
17:46Oui, mais c'est aussi pour masquer leur faillite Arnaud.
17:48Je pense à l'ancien ministre de la Justice, le ministre du sentiment de l'insécurité
17:53qui au moment de l'affaire Lola disait c'est de la récupération politique.
17:58La théorie du sentiment de l'insécurité je crois qu'elle est aujourd'hui totalement
18:00affirmée.
18:01Vous avez raison, je pense que cet homme n'est plus crédible politiquement, ça a été un
18:06grand, et ça le sera peut-être demain, un grand comédien, ça a été effectivement
18:12un grand avocat, ça le sera peut-être aussi demain, mais politiquement il s'est décrédibilisé
18:16en parlant du sentiment d'insécurité.
18:18La logique de géométrie variable qui est accablante dans ces histoires de récupération,
18:21enfin pardon, mais quand on instruit un procès en racisme systémique après le meurtre de
18:25George Floyd, la récupération ça ne pose pas de problème, quand une catastrophe climatique
18:29survient et qu'on parle directement des enjeux liés au réchauffement climatique, ça ne
18:32pose pas de problème, lorsqu'une actrice est agressée sexuellement et qu'on parle
18:35de culture du viol, ça ne pose pas de problème, donc voilà, c'est ça qui décrédibilise
18:41ces procès en récupération, on n'est jamais sortis de la vieille logique dont Chanfort
18:44parlait déjà au XVIIIe siècle, en France on laisse en repos ceux qui mettent le feu
18:48et on persécute ceux qui sonnent le toxin.
18:49Pensons évidemment à la famille et voilà ce qu'on pouvait dire sur le meurtre de Louise,
18:57mais ce que je vais vous lire est peut-être intimement lié à ça, puisque Bruno Retailleau
19:03dans les colonnes du JDD, qu'est-ce qu'il dit ? Ce titre est un réquisitoire pour tous
19:08ceux qui ont été au pouvoir ces dernières années, notre droit ne protège plus les Français,
19:14notre droit ne protège plus les Français, et c'est le premier flic de France, Bruno
19:18Retailleau, qui le dit, il va plus loin, il revient sur l'affaire Doualème, le droit
19:22tel qu'il est appliqué aujourd'hui met en échec la volonté de l'État de protéger
19:26les Français et de faire respecter l'ordre républicain, elle illustre parfaitement
19:30ce que je dis depuis longtemps, l'État de droit a été dévoyé au point que la règle
19:33de droit ne protège plus la société française, mais désarme l'État régalien, quand une
19:38règle ne protège plus les Français, il faut la changer, notre droit ne protège plus les
19:42Français, je suis le Président de la République Emmanuel Macron, je dis notre droit ne protège
19:47plus les Français, je peux dans un premier temps être en colère et puis ensuite me
19:50remettre en question, je me dis mais depuis 2017 qu'est-ce que j'ai fait ? Comment
19:54se fait-il qu'en 2025 on ait Bruno Retailleau qui est le ministre de l'Intérieur, celui
20:01qui gère justement la question de la sécurité, qui dit attention là, là on ne fait plus
20:05tout.
20:06Si le droit ne protège plus, il faut changer le droit tout simplement, et changer le droit
20:09c'est une décision politique en l'occurrence, c'est une décision notamment législative
20:13qui permet en l'occurrence de changer le droit, c'est ce qu'il faut aujourd'hui.
20:16Les juges ont aussi une appréciation souveraine, et là on peut l'observer, Nicolas Sarkozy
20:19il y a un réel acharnement, je pense qu'on peut tous être d'accord là-dessus.
20:23On en parlera dans un instant, à ça pour Nicolas Sarkozy, vous avez une justice exemplaire.
20:27Du Alem il est dehors et Boquer c'est 120 000 euros, donc je pense qu'il y a une justice
20:32qui est plutôt politique parfois plutôt que juridique.
20:34C'est vrai que Bruno Retailleau dans la dernière séquence, alors il parle d'ailleurs
20:39de Le Sancho, c'est vrai qu'il a réussi à montrer ce qu'on savait tous, mais là
20:44cette fois-ci c'est une démonstration par exemple du fait qu'effectivement le droit
20:48aujourd'hui est très souvent beaucoup plus favorable aux délinquants qu'aux victimes,
20:53et qu'effectivement on a besoin de ce changement-là, et enfin il y a une prise de conscience claire.
20:58Au-delà de la petite politique, moi ce qui m'intéresse c'est que par exemple les
21:02policiers ont rappelé ces dernières années, attention notre droit ne protège plus les
21:07français, on interpelle le lendemain, on voit les délinquants dehors Axel Ronde, mais
21:13combien de fois sur les plateaux vous l'avez dit ? Mais là cette fois-ci c'est le ministre
21:16de l'Intérieur.
21:17Le ministre enfin nous écoute, enfin il y a un homme politique sensé qui veut, qui
21:21a fait ce constat que nous on le fait depuis de nombreuses années, quel dommage tout ce
21:25temps perdu, en tous les cas on espère que maintenant ça va bouger, bouger les choses
21:30et qu'on va enfin nous donner les moyens de travailler, rien que sur les caméras augmentées
21:34par exemple.
21:35Il y a une expérimentation dans quelques endroits jusqu'à la fin du mois, mais on
21:39ne sait pas si elles vont être pérennisées parce que finalement ça abafoue les libertés
21:44publiques, alors même que ces caméras nous elles nous sont essentielles, puisqu'il
21:47va y avoir de l'intelligence artificielle derrière et qui va pouvoir aider les opérateurs
21:52en nous disant attention il y a un potentiel danger sur cette zone, parce que vous imaginez
21:57bien sur les centaines de caméras qu'il peut y avoir dans une ville, un opérateur
22:00ne peut pas regarder tous les écrans, donc c'est un outil qui nous aide, mais ça encore
22:04une fois, certains bien-pensants veulent ne pas continuer cette expérience.
22:10Non mais c'est très important parce que lorsque vous avez le ministre de l'Intérieur
22:13Bernard Tailloux qui dit que notre droit ne protège plus les français, vous pouvez vous
22:16dire que le chef est comptable de cette insécurité, le chef est comptable de cette faillite.
22:21Quand vous êtes chef d'entreprise et que vous avez votre N plus 2 qui vous dit, attendez,
22:27aujourd'hui.
22:28Vous avez craint que le chef aille peut-être à rebours de certains dogmes européistes
22:31qui sont quand même au cœur de son ADN idéologique, parce que Bruno Retailloux il
22:35a parfaitement raison, mais il n'invente pas l'eau chaude en disant ça, ça fait
22:38soixante ans qu'une révolution juridique est devenue avec des arrêts, Costa contre
22:42Enel, Van Gogh en Lousse, Société des Cafés Jacques Vabre, l'arrêt Nicolas, tout ça
22:48ne dit rien aux français, mais Macron est le produit de tout ça.
22:51Et puis il y a à la fois toute cette architecture juridique, mais il y a aussi, il faut regarder
22:57la sociologie de ceux qui deviennent juristes et juges, quand on a 35% ou 30% d'affiliés
23:08au syndicat de la magistrature, effectivement ça pose une question.
23:11Je pense aux français qui nous regardent ce matin, ils se disent quoi ? Ils se disent
23:15à ça pour Bocquer, pour le maire de Bocquer, 120 000 euros pour une crèche, là la justice
23:20est forte.
23:21Quand c'est pour Monsieur Ménard, qui le 28 février prochain va se retrouver devant
23:25les juges parce qu'il a refusé de marier un OQTF, là on va avoir une justice exemplaire.
23:30Quand c'est Nicolas Sarkozy à qui on met un bracelet électronique pour la faire des
23:35écoutes, parce qu'il parlait avec son avocat, là aussi la justice… En revanche quand
23:41c'est Monsieur Doualème, quand c'est ces délinquants multirécidivistes que vous
23:45interpellez à chaque fois, Monsieur Ronde, que vous retrouvez le lendemain qui vous narguent,
23:49notamment sur les questions du narcotrafic, on entend moins la justice.
23:53Donc c'est cette justice un peu à haute vitesse que peuvent ressentir les français.
23:56Et puis ce qu'on a parlé, tiens, j'ai abordé la crèche de Bocquer, vous savez
23:59qu'on sera avec le maire de Bocquer à 9h30, qui vient sur le plateau de CNews, parce que
24:05je le disais, il a été condamné, la ville a été condamnée par la justice, a payé
24:10120.000 euros d'amende pour avoir refusé de manière délibérée de retirer une crèche.
24:14120.000, c'est la crèche la plus chère du monde.
24:16Il manque juste le bracelet électronique.
24:18Peut-être qu'il va venir avec un bracelet électronique.
24:20C'est la prochaine étape.
24:21Merci beaucoup Axel Ronde d'être venu sur le plateau.
24:23On revient dans un instant, on parle de tout ça juste après la pub.
24:30Quasiment 9h30 sur CNews pour la suite de l'heure des pros, toujours avec Joachim Leflocq-Imad,
24:34avec Arnaud Benedetti, avec Olivier Vielle, Sarah Salmane, et nous avons sur le plateau
24:39le plaisir d'accueillir le maire de Beaucair, Nelson Chaudon.
24:44Merci d'être avec nous monsieur le maire.
24:46Vous êtes le maire qui a dans sa ville, dans sa mairie, désormais la crèche la plus chère du monde.
24:53Puisque vous avez été condamné par la justice, vous avez eu le malheur de dire non à des militants,
25:00des associations qui voulaient supprimer votre crèche, et vous avez été condamné par la justice
25:05à payer 120.000 euros d'amende pour avoir refusé de manière...
25:08délibéré de retirer une crèche installée dans la mairie.
25:12Le 20 septembre dernier, le tribunal administratif de Nîmes avait donc demandé de retirer la crèche
25:18dans un délai de 48 heures sous peine d'une astreinte de 1.000 euros par jour de retard.
25:23120.000 euros monsieur le maire, racontez-nous cette histoire qui est complètement folle.
25:27Une crèche qui déjà à la base est totalement gratuite pour la commune,
25:32c'est-à-dire qu'elle est installée bénévolement par un artiste chaque année.
25:37Les derniers cent ans qu'on a rajoutés dans la crèche, c'est entre autres moi qui les ai achetés
25:40avec ma carte bancaire personnelle.
25:42Donc si on n'est pas poursuivi, la crèche de Beaucar ne coûte strictement rien à la collectivité
25:46hormis le prix de l'électricité de la petite guirlande qui clignote.
25:50Mais étant donné que la loi est écrite mais qu'elle est à l'appréciation des juges,
25:55juges qui sont souvent appelés à agir de la part de certaines associations,
26:00walkistes, bobos, parisiennes, qui viennent chercher des noises à notre culture,
26:05à nos traditions, à l'identité française qu'ils détestent très profondément,
26:09je me retrouve dans cette situation-là, tout à fait.
26:12Donc oui, je le disais, la loi est écrite.
26:14Une jurisprudence du Conseil d'Etat a dit qu'une crèche peut être installée dans une mairie
26:18à condition qu'elle remplisse un de ses trois critères,
26:22qu'elle ait un caractère culturel, festif ou artistique.
26:27La crèche de Beaucar revêt ces trois caractères-là.
26:30Pour autant, le tribunal administratif s'est prononcé initialement
26:34en me demandant de démonter cette crèche sous une astreine journalière de 1000 euros,
26:38qui a ensuite passé, d'une manière un petit peu soudaine, à 5000 euros.
26:44Et aujourd'hui, je me retrouve dans cette situation-là.
26:47Sauf qu'on m'avait demandé de démonter la crèche qui se trouvait
26:51sous l'escalier d'honneur de la mairie de Beaucar.
26:53Chose que j'ai faite.
26:55J'ai démonté cette crèche et j'en ai inauguré une nouvelle dans l'accueil de la mairie de Beaucar.
26:59Donc en soi, l'ordonnance du tribunal administratif a été respectée.
27:03Moi, ce qui m'intéresse, c'est de...
27:05Déjà, est-ce que vous allez faire appel de cette décision ?
27:07L'appel est déjà lancé sur la première décision.
27:10Sur la deuxième décision, il est en train d'être lancé.
27:13Et évidemment que je ferai, en tout cas, appel à tous les recours possibles.
27:17J'entends. Le budget, par exemple, de Beaucar, c'est de l'ordre de combien ?
27:22120 000 euros, c'est beaucoup pour un budget dans une ville comme Beaucar ?
27:25C'est beaucoup trop pour un sujet comme celui-ci, qu'on soit bien d'accord.
27:29Mais c'est refaire une route.
27:32C'est refaire une rue.
27:33Évidemment que ça me dérange.
27:34Évidemment que ça me gêne de payer ces 120 000 euros.
27:36Mais je ne compte pas les payer, pour une raison très simple.
27:38C'est que je compte gagner devant le Conseil d'État.
27:40Il y a tellement de vices dans ce dossier, tellement de vices de forme...
27:43J'entends.
27:44... qu'il n'y a pas vraiment de suspense.
27:46Alors, on a posé, et on pose la question aux téléspectateurs,
27:49parce que vous avez parlé de quelque chose de très important, c'est la culture.
27:52C'est notre histoire, c'est notre patrimoine.
27:54Qu'est-ce qui est culturel ? Qu'est-ce qui est cultuel ?
27:56Faut-il autoriser les crèches dans les mairies ?
27:58C'est une consultation.
27:59Vous prenez votre téléphone, et puis vous scannez le QR code.
28:02Vous répondez à la question.
28:03On verra la réponse dans un instant.
28:05Pourquoi cette histoire est si dérangeuse ?
28:07Parce que, justement, vous avez interpellé votre population, vos administrés,
28:12en proposant une sorte de, non pas référendum, mais de consultation.
28:17Une votation citoyenne, tout à fait.
28:19Affrontez-nous ça aussi.
28:20C'est important de le rappeler.
28:21Écoutez, la question est simple.
28:23On me demande de retirer cette crèche qui était sous l'escalier d'honneur de la mairie de Bocaire.
28:28Elle y est installée depuis dix ans.
28:30Mon prédécesseur avait relancé cette tradition,
28:32qui est une tradition noble, je pense, chez nous.
28:35Et quand le tribunal administratif s'est prononcé,
28:39je me suis dit que la meilleure manière de savoir ce que pensaient les gens,
28:42c'était malgré tout de leur demander leur avis.
28:45Donc je les ai fait passer aux urnes.
28:48Et les résultats sont clairs.
28:5098,56 % des Bocairois se sont prononcés
28:55pour que la crèche reste dans la mairie de Bocaire,
28:58comme c'est le cas depuis dix ans.
29:00Il faut rappeler également qu'on peut avoir une justice anime,
29:04administrative différente que celle de Montpellier,
29:07parce que vous avez une crèche à la mairie de Perpignan,
29:10vous avez une crèche à Béziers,
29:12mais celle de Bocaire, visiblement, pose problème.
29:14Vous savez, il y a un grand débat en ce moment
29:17qui veut être lancé par le Premier ministre,
29:19c'est qu'est-ce qu'être français ?
29:21Est-ce qu'aujourd'hui, selon vous,
29:23la crèche est dans la continuité d'un patrimoine,
29:26d'une culture française ?
29:28Mais évidemment, la France, ces 2000 ans d'histoire,
29:32c'est nous, c'est nos traditions,
29:36c'est tout ce qui nous a été inculqué par nos parents,
29:39par nos grands-parents.
29:41Et évidemment que la culture a du religieux,
29:45et c'est normal, mais c'est pas du culturel,
29:48c'est du culturel, c'est rentré.
29:50D'ailleurs, l'Église catholique, elle-même,
29:52avait tranché en 1563, à l'occasion du Concile de Trent,
29:55puisqu'elle avait rejeté le principe même de la crèche.
29:57C'est vrai qu'il me le fait.
29:59Le mot tradition a été rappelé, c'est très important.
30:02Ce qui est intéressant, c'est que vous savez que la LDH,
30:05qui vous attaque tous les ans,
30:08tous les ans, c'est la même histoire.
30:10Que ce soit cela ou d'autres.
30:11J'entends, mais les associations qui vous attaquent,
30:13très bien, ou la Libre Pensée, bref,
30:15c'est les mêmes qui étaient en croisade
30:18contre l'interdiction de la baïa à l'école.
30:21Là aussi, on est sur l'indice.
30:23La LDH, par exemple, ne s'est pas maudisée pour Boalem Sansal,
30:26qui est aujourd'hui en prison et emprisonné en Algérie.
30:29Mais ce qu'il faut dire, en effet, c'est complètement culturel.
30:31En plus, il y a une tradition, qui est une tradition provençale,
30:34qui est extrêmement importante.
30:35Les santons, les crèches, quand vous écoutez
30:38quelqu'un comme Jean-François Colosimo,
30:39qui est un spécialiste de l'histoire de religion,
30:41il vous montre que les crèches, notamment provençales,
30:43sont déjà, elles-mêmes, très laïcisées.
30:45Parce que les santons, quand vous voyez les santons de Provence,
30:47vous avez des métiers.
30:48C'est-à-dire que ce n'est pas seulement, je veux dire,
30:50ce n'est pas seulement l'aspect religieux.
30:52– Je suis d'accord avec vous, mais la question ne devrait même pas
30:55se poser de laïcité ou pas laïcité.
30:57On parle de santons provençaux, de petits bonhommes
31:00qui sont fabriqués chez nous depuis des centaines d'années,
31:04qui représentent un village provençal d'antan,
31:07en tout ce qu'il a de plus beau,
31:08en tout ce que la France avait de plus beau à l'époque.
31:11Et on vient nous voir en nous disant,
31:13et j'ai été condamné, je vais vous le dire,
31:14avant le 25 décembre.
31:16C'est-à-dire que la scène de la nativité n'était même pas installée
31:20dans la crèche, au milieu de ces 300 santons.
31:23Et j'ai été, avant l'arrivée de la scène de la nativité, condamné.
31:27C'est pour vous dire, en fin de compte, la subjectivité de tout ça.
31:32– C'est l'interprétation de la loi.
31:34– C'est important, monsieur le maire, d'être sur ce plateau
31:36pour témoigner ce matin.
31:38Marion Maréchal, ce qui m'étonne aussi, c'est l'absence de soutien
31:41des hommes politiques ou des femmes politiques.
31:43Parce que là, c'est transpartisan, cette question-là.
31:46À part les idéologues les plus radicaux.
31:49Tout mon soutien au maire de Nelson-Chandon et à la ville de Boquer,
31:52condamné pour une simple crèche de Noël,
31:54pour en finir avec ses persécutions judiciaires en décembre 2023.
31:58J'avais proposé à 150 maires et élus locaux la reconnaissance
32:01et l'affirmation des rathiennes chrétiennes de la France et de l'Europe
32:04dans notre Constitution.
32:06Et puis, je voulais aussi signaler la proposition de loi du député Johan Gillet.
32:12Le député Dugard, crèche de Noël.
32:14Malgré les décisions du Conseil d'État de nombreux maires,
32:16comme Nelson-Chandon, font face à des poursuites judiciaires
32:19intentées par des associations wokistes.
32:21Dans ce contexte, j'ai déposé une proposition de loi
32:24visant à clarifier la loi de 1905
32:26qui affirmait clairement la légalité d'installer une crèche dans une mairie.
32:29Vous imaginez le temps perdu.
32:31Et l'argent ?
32:32Le temps perdu au lieu de soutenir ces crèches.
32:37En fait, on a un vrai combat.
32:39C'est pour ça qu'il faut soutenir ces initiatives.
32:42Parce qu'en face, on a des associations qui mènent un combat
32:46qui est culturel, qui consiste à déconstruire
32:50notre culture, notre civilisation, notre identité.
32:53C'est un combat idéologique.
32:54C'est un combat idéologique, mais ils utilisent le droit depuis longtemps.
32:57Et effectivement, face à ça, on a besoin de réaffirmer tout ça.
33:00Et quand vous posiez la question de savoir si ça faisait partie de notre identité,
33:04moi, ça me rappelle un astronaute qui disait que
33:07l'identité française, c'était d'abord un héritage commun de souvenirs.
33:11Eh bien, l'héritage commun de souvenirs, forcément, la crèche en fait partie.
33:16La crèche en fait partie de ces souvenirs qu'on a tous
33:18et qu'on a envie de continuer à pouvoir célébrer.
33:20Alors, ce qui est encore plus grotesque, c'est que,
33:22dites-moi si je me trompe dans le solde,
33:24mais si demain, vous devez payer les 120 000 euros d'amende,
33:27il y a, je crois, 80 % qui doivent revenir à l'État.
33:31Et une partie qui va ?
33:33À l'association, ou du moins à ceux aux requins.
33:37Donc, on va demander à un maire de donner,
33:39donc une mairie qui donne à l'État,
33:41donc qui va participer en quelque sorte ensuite au refinancement des collectivités.
33:45C'est Kafka, votre histoire.
33:46C'est aussi simple que ça.
33:47– Mais de toute façon, voilà, dans l'ensemble,
33:49on est sur quelque chose qui est ridicule.
33:51À la base, je suis là pour offrir une manifestation culturelle,
33:56comme Bocaire en fait très régulièrement, des centaines dans l'année.
34:00Ça en est une qui vient s'impliquer au milieu du marché de Noël,
34:03au milieu de toutes les manifestations de Noël.
34:05Et en fin de compte, c'est juste une volonté de faire rayonner nos traditions.
34:09C'est rien de plus que ça.
34:10Et ces associations, en s'en prenant à ce genre de manifestation,
34:15la seule chose qui se passe, c'est qu'on est en train de créer des conflits,
34:21alors qu'on a la preuve par le vote qu'il y a une unanimité quand même,
34:25pratiquement, dans la commune.
34:27– Mais c'est intéressant aussi,
34:28parce que c'est un courage à géométrie variable.
34:30Je peux vous dire qu'ils ne vont pas du côté de chez Arnaud Benedetti en Corse,
34:33où on bénit les bâtiments publics,
34:36où vous avez dans la mairie, j'imagine, les crèches,
34:39ça ne pose de problème à personne.
34:40– Aucun problème.
34:41– Là, je peux vous dire, on n'y va pas.
34:43La Corse, on vous laisse tranquille.
34:44Parfois, on a envie d'être un peu plus corse.
34:47– Libre à vous de devenir.
34:49– Une dernière chose qui est très importante,
34:51parce qu'on parlait évidemment d'une proposition de loi
34:54qui sera très certainement transpartisane.
34:56Mais il y a, du côté de la population de Bocaire,
34:59quelles que soient les religions,
35:01on vous soutient, j'imagine, monsieur le maire ?
35:03– Mais c'est là que je parle d'unanimité,
35:05parce qu'en fin de compte,
35:07toutes les personnes bien conçues psychologiquement
35:11sont totalement d'accord avec ça.
35:13Et peu importe l'âge, peu importe les origines,
35:15et peu importe la religion,
35:17ces personnes-là sont venues en nombre dans la cour de l'hôtel de ville
35:21pour adminérer cette belle crèche de Noël.
35:24Donc évidemment que ça doit être transpartisan,
35:27mais le problème c'est de devoir en discuter.
35:29Voilà, la France en est arrivée à un point
35:32où on doit mettre au débat des évidences.
35:35Et c'est ce qui est problématique.
35:36Et si on part comme ça et qu'on laisse passer ça,
35:38on finira par quoi ?
35:39Par déboulonner des statues.
35:40C'est les mêmes qui un jour voudront peut-être brûler des livres.
35:42Il faut qu'on reste très très prudent vis-à-vis de ça.
35:45La culture doit rester la culture.
35:47Et en tout cas, à Bocaire, j'y veillerai.
35:48Et je remercie les Bocairois pour leur soutien.
35:50– Et merci d'être venu sur le plateau,
35:52d'avoir fait ces centaines de kilomètres de Bocaire jusqu'à Paris
35:55pour témoigner ce matin.
35:57Il nous reste si peu de temps.
35:59Malheureusement, ça va à une vitesse cette émission.
36:02Je vais demander à Serge Neidjar qu'on fasse 5 heures non-stop.
36:05Au même prix pour vous, bien évidemment.
36:085 heures non-stop.
36:09Un peu de sourire parce qu'on va aborder à présent
36:13une actualité absolument dramatique.
36:15Hier, on a vécu une scène qui nous rappelle
36:18les heures les plus sombres de notre histoire.
36:20Le sort qui a été fait aux otages du Hamas,
36:22les images découvertes hier,
36:24tout cela balaie évidemment les thèses
36:26d'un mouvement de résistance,
36:28tous ceux qui expliquaient que le 7 octobre
36:30était une offensive armée.
36:32Et je voudrais qu'on s'arrête un instant
36:34sur ces trois otages dont Elie Charabi.
36:36Vous allez découvrir l'avant et l'après.
36:38Puisque Elie Charabi n'est que l'ombre de lui-même.
36:42N'est que l'ombre de ce qu'il était
36:44au matin du 7 octobre 2023.
36:47Pourquoi je voudrais qu'on voit Elie Charabi ?
36:49Parce que cet homme a été contraint, devant les caméras,
36:51de dire qu'il était heureux de retrouver
36:53sa femme et ses filles.
36:55Il a été forcé par les terroristes du Hamas.
36:57Et ces terroristes jubilaient au moment où ils disaient ça.
36:59Pourquoi ? Parce qu'Elie Charabi,
37:01hier matin, ne savait pas
37:03que son épouse,
37:05ses enfants de 16 et 13 ans,
37:07avaient été assassinés alors qu'elle s'était réfugiée
37:09le 7 octobre 2023.
37:11Et que les terroristes ont mis volontairement
37:13le feu à l'édifice.
37:15Je n'ai pas entendu depuis 24 heures
37:17de levées de boucliers des ONG,
37:19des groupes humanitaires,
37:21des partis politiques. Dans un instant, tiens,
37:23on sera avec Manuel Bombard,
37:25de la France Insoumise, dans le Grand Rendez-Vous.
37:27Je serais curieux d'entendre ce qu'il va dire,
37:29de condamner ce qui est en train de se passer.
37:31Qu'est-ce qu'il va dire quand il va voir
37:33l'évolution
37:35et les sévices qu'a pu subir
37:37M. Charabi ?
37:39Il y a deux autres otages et la différence,
37:41là aussi, est sidérante.
37:43Que ce soit pour Or-Levy ou encore
37:45Ouad Benami. Voyons ces images,
37:47s'il vous plaît, ça c'est Or-Levy.
37:49Et pour
37:51Ouad Benami également.
37:53Je voudrais qu'on voit le sujet
37:55de Charlotte Diry, parce que vous avez
37:57des associations de familles d'otages
37:59qui ont directement fait le rapprochement,
38:01en voyant ces images,
38:03avec les rescapés de la Shoah.
38:05Charlotte Diry.
38:07Amégris, éprouvés
38:09et marqués. Après près de
38:11500 jours de captivité aux mains du Hamas,
38:13Ouad Benami, Elie Charabi
38:15et Or-Levy portent sur eux
38:17les marques de leur détention.
38:19Malgré la joie de retrouver leurs proches,
38:21les familles des ex-otages ont été
38:23stupéfaites de les retrouver aussi affaiblis.
38:25Ça a été
38:27vraiment très dur de le voir comme ça.
38:29Il ne se ressemble plus. On voit qu'il a
38:31énormément souffert durant tout ce temps où il n'a pas
38:33été à la maison. C'est vraiment
38:35difficile pour moi de le voir comme ça.
38:37Vraiment difficile.
38:39Durant 16 mois, ils ont vécu
38:41l'enfer. Le regard vide et les
38:43mains très tirées témoignent de l'horreur
38:45à laquelle ils ont dû faire face.
38:47Depuis le début de la trêve, aucun
38:49autre otage n'était apparu si marqué.
38:51Ce qui provoque consternation
38:53et effroi dans tout le pays.
38:55Ce matin, nous avons vu
38:57un problème de grave maltraitance
38:59qui
39:01exprime l'horreur qu'ils ont
39:03vécu dans leur
39:05captivité,
39:07l'état de leur corps. Ce sont
39:09des images difficiles
39:11pour leurs familles,
39:13pour les familles des autres otages
39:15et pour nous. La faiblesse des
39:17otages libérés hier laisse planer
39:19l'inquiétude quant à l'état de santé
39:21de ceux qui restent captifs à Gaza.
39:2373 personnes demeurent
39:25prisonnières du Hamas. Parmi elles,
39:27une quarantaine serait toujours en vie.
39:29J'attends encore une fois la levée
39:31de bouclier des ONG
39:33qui se présentent comme des ONG dites humanitaires.
39:35On est avec Nathalie Sosna.
39:37Merci d'être avec nous. Vous êtes notre correspondante
39:39à Tel Aviv.
39:41Nathalie, je le disais,
39:43beaucoup d'associations de familles d'otages
39:45ont fait rapidement le rapprochement
39:47entre les images qu'on a pu découvrir
39:49hier et les rescapés de la
39:51Shoah. Racontez-nous cette sidération
39:53qu'il y a pu avoir au moment
39:55de la libération des otages.
39:57Bonjour, Eliott. Ces images
39:59ont provoqué une véritable
40:01onde de choc dans tout le pays.
40:03Le Premier ministre Benhamin Netanyahou
40:05a annoncé que ces images choquantes
40:07ne resteront pas sans réponse.
40:09Le président Yitzhak Herzog a dénoncé
40:11un crime contre l'humanité et a
40:13appelé, je cite, le monde entier
40:15à regarder ces trois affamés
40:17aux visages émaciés,
40:19souffrant d'être exploités pour un
40:21spectacle cynique et cruel
40:23par d'immondes assassins.
40:25On savait bien sûr par les témoignages
40:27des ex-otages que les
40:29conditions de détention à Gaza étaient
40:31inhumaines et avaient des incidences
40:33sur l'état de santé des captifs.
40:35Rien ne nous avait préparé
40:37à de telles images et ici,
40:39on n'hésite pas évidemment à faire
40:41le parallèle avec celle des survivants de
40:43la Shoah libérés des camps
40:45il y a 80 ans.
40:47D'après les premiers témoignages des otages
40:49libérières, on sait qu'ils ont été détenus
40:51principalement dans des tunnels
40:53sans voir la lumière du jour,
40:55dans des conditions d'hygiène déprorables
40:57et qu'ils ont été affamés délibérément,
40:59sans parler des violences,
41:01des humiliations et des menaces permanentes.
41:03Les médecins ont déclaré
41:05qu'ils étaient dans un état de santé inquiétant
41:07et en grave détresse nutritionnelle.
41:09D'ailleurs, pour
41:11Elisha Rabhi, il a perdu
41:1330 kilos. Alors,
41:15ces images laissent présager le pire
41:17pour les 76 otages
41:19toujours détenus à Gaza,
41:21dont un deuxième ressortira sans français.
41:23Les familles sont très inquiètes,
41:25elles ont exhorté le Premier ministre
41:27à accélérer le processus de leur
41:29libération afin de sauver
41:31tous ceux qui peuvent l'être, car on l'a
41:33vu hier, c'est indéniable,
41:35chaque heure compte qui sait
41:37combien de temps ces trois hommes auraient
41:39pu encore survivre dans l'enfer de Gaza.
41:43Je me tourne vers vous. Merci beaucoup
41:45Nathalie Osnaofir.
41:47Je me tourne vers vous Sarah Salman.
41:49C'est vrai que le parallèle avec les camps de
41:51concentration est assez saisissant, à la différence
41:53près que dans les camps de concentration, ils
41:55essayaient un peu de cacher
41:57la torture. Là, ils s'en
41:59tentent, ils en sont fiers, et ils le revendiquent.
42:01C'est quand même une nuance qui a, à mon sens, son
42:03importance. Evidemment, ça ne présage
42:05rien de bon pour les semaines à venir,
42:07et la barbarie a son paroxysme.
42:09Après, pour les enfants bi-basses,
42:11toutes les semaines, j'ai une pensée pour la
42:13mère et les enfants bi-basses, et
42:15pour la première fois cette semaine, je suis vraiment
42:17très pessimiste, alors que jusque-là, je me disais
42:19que c'est peut-être une stratégie du Hamas.
42:21Là, j'y crois de moins en moins, mais
42:23c'est absolument épouvantable. Arnaud Benedetti, ceux qui ont fait
42:25du Hamas depuis le 7 octobre, un groupe d'horaires
42:27de résistance, qui ont expliqué que
42:29c'était une offensive armée,
42:31qui ont nazifié
42:33Israël. Qu'est-ce qu'ils disent
42:35aujourd'hui ? On ne les entend pas,
42:37mais je crains qu'ils ne changent pas d'avis, et c'est bien
42:39tout l'enjeu et bien tout le problème aujourd'hui.
42:41C'est qu'on est face à un groupement terroriste
42:43qui, et je retiens ce que vous dites,
42:45c'est-à-dire qu'en effet, est fier de ce
42:47qu'il fait, c'est-à-dire que c'est totalement
42:49ostentatoire. Ce n'est pas seulement cynique,
42:51c'est totalement sadique,
42:53cette exposition des otages,
42:55ce qui a été fait à cet otage qui a perdu
42:57sa femme et ses enfants dans des conditions
42:59absolument épouvantables,
43:01relève véritablement
43:03d'un traitement,
43:05c'est plus que de la maltraitance
43:07psychologique, un traitement déshumanisant
43:09qui est caractéristique
43:11d'un groupement terroriste qui est
43:13explicitement antisémite, parce que les
43:15cordes qu'il utilise sont les cordes de l'antisémitisme.
43:17On n'ose imaginer que pendant ces
43:1991 jours, peut-être que
43:21Elie Charabia
43:23a tenu en se disant
43:25je vais retrouver ma famille, je vais retrouver mes proches.
43:27Mais c'est sûr qu'il a tenu comme ça.
43:29Et on lui impose d'arriver sur cette estrade,
43:31on l'oblige à
43:33expliquer qu'il est heureux de retrouver ses proches,
43:35vous avez les terroristes autour qui
43:37rient. Mais jusqu'à la dernière minute,
43:39effectivement, comme le révèle
43:41le guardiane. La première phrase qu'il dit, c'est
43:43où sont-elles ? C'est comme qu'il y croit, c'est ça
43:45qui est absolument épouvantable. Le guardiane qui révèle ça.
43:47C'est ça, jusqu'à la dernière minute,
43:49ils font
43:51une torture, une torture cette fois-ci qui est psychologique
43:53et effectivement qui laissera des traces.
43:55Parce qu'on a vraiment là-dessus un
43:57moyen de torture barbare
43:59et c'est terroriste et barbare.
44:01Et nous en parlerons évidemment dans nos prochaines
44:03éditions. Je serai intéressé vraiment,
44:05très curieux de savoir ce que va dire Manuel Bompard
44:07sur ces visages
44:09qu'on a découverts hier
44:11qui est l'invité du Grand Rendez-Vous. Merci à tous les 5.
44:13Monsieur le maire, merci beaucoup.
44:15Le maire de Boquer, vous savez, on a posé une question, donc
44:17une consultation, ce n'est pas un sondage.
44:19En l'espace de dix minutes, vous avez eu plus de
44:21dix mille votants. Non mais regardez,
44:23vous avez eu dix mille,
44:25non mais regardez, vous avez eu dix mille
44:27participants en l'espace de
44:29cinq minutes. Vous imaginez ?
44:31Donc peut-être que
44:33c'est qu'une consultation. C'est une confirmation.
44:35Emmanuel Macron pense à faire un référendum.
44:37Bientôt la même chose sur le droit du sol. Il en parle, on le fait.
44:39Un peu de sourire, c'est important,
44:41surtout dans cette actualité
44:43dramatique. Merci à vous, merci vraiment.
44:45Merci à Tania qui a préparé cette émission,
44:47Tania Tsollet et tous les équipements.
44:49Dans un instant, c'est le grand rendez-vous.

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