Eliot Deval et ses invités débattent des grands thèmes de l'actualité dans #HDProsWE à 9h le samedi et le dimanche
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00:00 Il est quasiment 9h, merci d'être avec nous pour l'heure des pros.
00:04 A la une ce matin, Nora Argamany est sauvée, tout comme Almog, Shlomi et Andrei, libérés
00:10 par l'armée israélienne après un raid dans la bande de Gaza.
00:13 Comment rester insensible au sourire de Nora, 26 ans, lorsqu'elle retrouve son père hier,
00:18 un visage angélique après 245 jours en enfer dans les geôles du Hamas.
00:23 Un visage que le monde avait découvert sur une moto de terroriste du 7 octobre venu semer
00:27 la mort lors d'un festival pour la paix.
00:30 Avinatan, le compagnon de Nora, a lui aussi été capturé il y a 8 mois.
00:35 Il ne fait pas partie pour le moment de ces miraculés.
00:37 Il y aurait 120 otages toujours aux mains du Hamas, mais combien sont encore en vie ?
00:43 Cette opération redonne de l'espérance à des familles qui ne vivent plus depuis 8 mois,
00:47 attendent désespérément la fumée blanche.
00:49 Aucune institution comme la Croix-Rouge a pu rencontrer les otages, leur apporter une
00:54 aide médicale, s'assurer qu'ils ne sont pas maltraités.
00:58 Enfin, une semaine après la proposition d'un accord global annoncé par Joe Biden, qui
01:02 viendrait faire taire les bombes, soulager les populations civiles, libérer les otages,
01:07 qu'attend le Hamas ? On en parlera évidemment dans cette émission.
01:10 Merci à tous les 4 d'être avec nous ce matin.
01:13 Arnaud Benetti, Raphaël Steinville, Georges Fenech et Sarah Salman.
01:17 On parlera bien sûr de cette libération des otages, mais avant cela, commençons par
01:22 les européennes, puisque c'est le jour J.
01:25 Je le dis à tous les 4, je le répète, on en a parlé juste avant la publicité, attention,
01:29 on ne peut pas parler des élections.
01:30 Donc on donne les informations, le bureau de vote, les bureaux de vote ont ouvert en
01:35 France à 8h ce dimanche matin.
01:38 Il y a 50 millions de Français qui sont appelés à voter, une vingtaine de pays votent ce
01:43 dimanche.
01:44 À 20h ce soir, nous connaîtrons les 81 représentants français au Parlement, élection européenne,
01:51 le mode d'emploi, alors que Marine Le Pen devrait voter à Nimbomonde, ça doit être
01:56 d'un instant à l'autre.
01:57 On voit d'abord le sujet du mode d'emploi de Célia Gruyère et on en parle juste après.
02:01 Ils seront 751 députés élus ce dimanche, pour représenter les quelques 448,4 millions
02:09 d'habitants de l'Union européenne.
02:11 Des sièges au Parlement européen, attribués au pays de façon proportionnelle au nombre
02:16 d'habitants.
02:17 Ainsi, c'est l'Allemagne qui récupère le plus de députés avec 96 sièges.
02:22 La France est en deuxième position, elle en a droit cette année à 81, contre 79 il
02:28 y a 5 ans.
02:29 Une hausse qui s'explique par une réattribution des sièges après le Brexit, autrefois détenu
02:35 par le Royaume-Uni.
02:36 En France, le choix se fait entre 38 listes, chacune composée de 81 noms.
02:41 Certains pays ont déjà commencé à voter, notamment les Pays-Bas qui ont ouvert le
02:45 scrutin dès jeudi, ou encore en Italie et en Slovaquie où les électeurs étaient appelés
02:50 aux urnières.
02:51 En France, les bureaux de vote sont ouverts aujourd'hui à partir de 8h et jusqu'à
02:56 18h ou 20h selon les villes.
02:57 On va rejoindre tout de suite Audrey Bertheau, merci d'être avec nous.
03:01 Vous êtes dans un de ces nombreux bureaux de vote qui ont ouvert ce dimanche matin.
03:07 Ça a ouvert à 8h, chère Audrey, est-ce qu'il y a du monde déjà autour de vous ? Est-ce
03:11 que les premiers sont arrivés ?
03:12 Bonjour Eliott, écoutez, il est 9h, donc oui, c'est ouvert depuis maintenant une
03:20 heure.
03:21 Ici, dans l'huitième arrondissement, les électeurs arrivent tout doucement, c'est
03:24 assez calme pour tout vous dire.
03:25 À 8h05, il n'y avait toujours pas de vote.
03:28 Là, à 9h, on comptabilise à peu près une vingtaine de votants.
03:33 Eliott, en tout cas, tout est prêt pour les accueillir tout au long de la journée.
03:36 Ils ont jusqu'à 20h du soir à Paris pour venir voter.
03:41 Ici, il y a 1150 personnes inscrites, donc voilà, évidemment, ils sont attendus.
03:47 Généralement, les pics, les moments où les personnes viennent le plus voter, c'est
03:50 entre 10h et midi, puis en fin de journée.
03:52 Donc, évidemment, il n'est que 9h.
03:55 Vous l'avez dit, Eliott, je rappelle, une vingtaine de pays européens votent aujourd'hui,
04:00 ce matin, c'est la Grèce qui a ouvert le bal.
04:03 Et puis, je rappelle également qu'il faut que les partis fassent au moins 5% des suffrages
04:08 pour bénéficier d'un nombre de députés proportionnel au nombre de voix reçues.
04:12 - Permettez-moi de vous couper, puisque nous sommes en direct et Marine Le Pen est en train
04:17 de voter à Hénin-Beaumont.
04:19 Vous avez l'image en direct.
04:22 Elle a récupéré plusieurs bulletins.
04:26 Je ne suis pas sûr qu'elle ait pris les 37.
04:27 - C'est bon ?
04:28 - Pas sûr, non plus.
04:29 - Ça prendrait du temps.
04:30 - Pas sûr qu'ils soient tous présents.
04:31 - Pas sûr qu'ils soient tous présents, d'ailleurs, les 37.
04:34 - Non, parce qu'il y en a certains qui ne sont pas présents et vous pouvez les télécharger
04:38 sur Internet.
04:39 - Il faut les imprimer soi-même.
04:40 - Il faut les imprimer.
04:41 - C'est obligé de fournir le matériel électoral et donc certaines listes n'ont pas les moyens
04:47 d'imprimer ces bulletins.
04:49 - Bon, qu'est-ce qu'on peut dire ? Parce qu'il y a beaucoup de choses qu'on ne peut pas dire
04:53 à 9h du matin, Georges Fenech.
04:55 - Donc, on peut dire qu'ils sont ok.
04:56 - Oui, parce qu'on peut parler de la participation.
04:58 - C'est essentiel.
04:59 - Voilà, qui est peut-être là aussi, finalement, le 38e.
05:01 - Elle est introduite en hausse.
05:03 - En hausse par rapport à 2019.
05:04 - Qui est attendue.
05:05 - Il va falloir une confirmation.
05:06 - Ce qu'on peut dire peut-être aussi, c'est que nous, on a un focus, bien sûr, sur ce
05:11 qui se passe avec nos listes et notre campagne, mais l'intérêt, ça va être quand même
05:15 de voir le Parlement européen.
05:17 - De manière générale.
05:18 - De manière générale.
05:19 Quel sera le courant qui va l'emporter entre les européistes, disons, ou ceux les tenants
05:25 d'une Europe des nations.
05:26 C'est ça, en fait, l'enjeu.
05:27 - Il y a aussi beaucoup d'indécision.
05:28 - Bien sûr.
05:29 - Personne ne nous dit, on se décidera au dernier moment.
05:30 - À la dernière seconde.
05:31 - Il y a des gens qui vont se décider sur place en voyant les listes ou les affiches.
05:36 - Marine Le Pen, donc, qui s'apprête à voter.
05:39 C'est une Française comme les autres, c'est-à-dire qu'elle fait la queue, elle attend sagement
05:42 de passer.
05:44 - Il y a juste des photographes.
05:46 - J'imagine que ça doit faire bizarre pour cette Française qui va voter à 9h du matin
05:51 à Hénin-Beaumont, qui se retrouve derrière ou devant Marine Le Pen.
05:55 Marine Le Pen qui a été, je le rappelle, un député européen entre 2004 et 2017.
05:59 Elle n'est pas sur la liste menée par le Rassemblement national.
06:03 - Si, si, elle y est.
06:04 - Elle y est sur la liste.
06:05 - Je crois qu'elle est dernière sur la liste.
06:06 - Ah oui, un peu comme pour Renaissance, c'est-à-dire que les ténors étaient dans les dernières
06:10 années.
06:11 - Elle est accompagnée de Brunobil, d'autres députés Rassemblement national.
06:15 - Bon, beaucoup de monde, elle a l'air détendue.
06:18 On va voir si...
06:20 Bon, elle n'a pas oublié ses papiers d'identité parce que je rappelle qu'il faut avoir un
06:24 papier d'identité pour voter.
06:26 - Vous venez de m'en souvenir.
06:28 - Mais pas forcément la carte électorale.
06:30 - C'est pas forcément...
06:31 - Non, on peut ne pas l'avoir.
06:32 - Vous pouvez avoir un passeport.
06:33 Vous êtes sûr de vous, c'est-à-dire que même avec...
06:37 Ah, on va écouter le "à voter".
06:39 Alors, on regarde l'image et on écoute...
06:42 - Qu'est-ce qui se passe ?
06:47 - T'es un p*tain de...
06:54 - Ah oui.
07:01 Nerveuse.
07:05 Alors, visiblement, je le dis au téléspectateur, on cherche le nom Marine Le Pen sur cette
07:17 liste.
07:18 Est-ce qu'elle se serait trompée de bureau ?
07:21 - De bureau de vote ?
07:22 - C'est long, hein ?
07:23 - C'est long.
07:24 - On sent d'ailleurs qu'elle était très souriante, ce crispe.
07:27 - Oui.
07:28 - Marine Le Pen, elle se dit "mais qu'est-ce qui se passe ?"
07:30 - Elle tient pas le temps dans tous les sens.
07:32 - Ah, là, ça serait quand même...
07:34 Faucasse.
07:35 - Non, mais c'est pas vrai.
07:37 - Elle a été raviée.
07:38 - En présence des citoyens, il voit le maire des Limbeaumont.
07:45 - Qui cherche lui aussi sur la liste.
07:48 - Tout le monde cherche, là.
07:50 - C'est bon.
07:53 - Madame Le Pen, Marine.
07:57 - Sauvée par le temps.
08:00 - Marine, ici.
08:02 - Ici, ici.
08:04 - S'il vous plaît.
08:07 - Marine, par ici.
08:10 - À votre côté.
08:13 - Madame Le Pen.
08:16 - Marine Le Pen est donc allée voter à Hénin-Beaumont.
08:30 Ça a mis un peu plus de temps.
08:32 Je pense aux téléspectateurs qui se disent "mais pourquoi elle vote à Hénin-Beaumont, Raphaël Stainville ? Pourquoi elle ne vote pas ?"
08:37 - Elle est députée de là-bas.
08:40 - Elle s'est installée plusieurs années à Hénin-Beaumont.
08:46 - Avec ceux que nous avons pu voir à l'écran.
08:50 - Steve Briouat qui en est devenu maire et Bruno Bill qui en est le député.
08:54 - C'est vraiment le laboratoire du Rassemblement National qui a commencé la véritable aventure politique pour Marine Le Pen.
09:02 - Elle a été conseillère régionale du Nord-Pas-de-Calais entre 2010 et 2015.
09:06 - Conseillère régionale des Hauts-de-France entre 2016 et 2021.
09:10 - Elle est en fonction, en tous les cas, députée française depuis 2017 dans cette circonscription.
09:18 - Marion Maréchal, vous savez, il y a toute une liste de candidats qui vont voter en région parisienne aux alentours de 9h30.
09:29 - Nous aurons peut-être cette image à vous faire découvrir.
09:34 - Je rappelle aux téléspectateurs qu'à partir de 17h ce dimanche, édition spéciale, toutes nos équipes sont sur le terrain en plateau.
09:44 - C'est Romain Desarbes qui commence cette édition spéciale élection européenne.
09:49 - Après c'est à 19h, vous allez découvrir les résultats avec Laurence Ferrari et Pierre De Villeneuve.
09:55 - Et puis à 22h, j'ai la chance, l'honneur de continuer.
10:00 - À 20h les résultats.
10:02 - Mais comme Laurence fait 19h.
10:04 - Laurence prend les rênes à partir de 19h.
10:06 - À 20h01, on connaîtra effectivement les résultats, les premières estimations.
10:10 - Et puis de 22h jusqu'à minuit 30, nous serons en direct.
10:14 - Aujourd'hui, édition spéciale élection européenne sur CNews Europe 1 en partenariat avec le JDD.
10:20 - Venons-en à l'actualité majeure également de ce week-end, à savoir la libération de 4 otages israéliens.
10:27 - Une nouvelle miraculeuse de savoir qu'après 245 jours de captivité, des otages sont libérés dont Noa Argamany, je le disais.
10:35 - Donc elle a 26 ans.
10:37 - Elle a été, d'ailleurs assez terrifiante de se dire ça, c'est-à-dire qu'elle a été prise en otage le 7 octobre dernier.
10:43 - Elle avait 25 ans, elle a fêté son anniversaire dans les joules du Hamas.
10:49 - Après 8 mois d'horreur, la libération et donc ces images où elle retrouve ses proches et cette émotion.
10:55 - On va vous montrer le sujet de Célia Gaviria.
10:57 - C'est une annonce qui a suscité la joie et le soulagement partout en Israël.
11:04 - Nous, les citoyens de l'israél, nous souhaitons à tous de vous remercier.
11:12 - Car les 4 otages sont libérés et vivent en paix depuis le 7 juin.
11:17 - Noa Argamany, 26 ans, Almog Merian, 21 ans, Andrei Kozlov, 27 ans et Shlomi Ziv, 40 ans.
11:25 - Tous ont été capturés par le Hamas lors de l'attaque du 7 octobre sur le site du festival de musique Electro Nova.
11:31 - Au moment des retrouvailles, impossible pour les familles de retenir plus longtemps les larmes.
11:36 - Les proches des otages, émus, ont tenu à remercier l'armée israélienne.
11:46 - Il ne fait aucun doute que c'est un jour heureux et joyeux pour moi et tous les membres de ma famille.
11:53 - Je tiens à remercier l'armée la plus morale, la plus humaine et la meilleure de toutes les armées du monde.
12:01 - Le premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a également rendu visite aux otages libérés et à leur famille.
12:12 - À ce jour, il reste encore 120 otages aux mains du Hamas dans la bande de Gaza.
12:18 - Comment ne pas rester insensible face à ces images ? C'est un seul mot qui vient, c'est "enfin".
12:24 - Enfin, mais n'oublions pas les 120 autres otages qui sont décédés. J'aimerais aussi qu'on ait une pensée pour Arnon Zamora,
12:29 qui est un commandant qui est décédé pendant la libération de ces otages.
12:33 C'est quand même fondamental de le rappeler que chaque jour, il y a des soldats qui risquent leur vie,
12:37 qui ont le sens du sacrifice et il ne faut pas les oublier.
12:42 Et n'oublions pas aussi que beaucoup ont demandé un cessez-le-feu.
12:45 Et ça nous montre une chose, le cessez-le-feu n'était absolument pas souhaitable, comme l'a dit Benyamin Netanyahou.
12:50 Si jamais on avait fait un cessez-le-feu, ces quatre otages seraient encore dans les mains du Hamas.
12:55 Donc ça, vraiment là-dessus, j'insiste.
12:57 - Dans l'accord global qui a été présenté la semaine dernière par Joe Biden, il y avait un cessez-le-feu.
13:02 Mais la condition sine qua non, c'était la libération des otages.
13:05 - Dans ce cas-là, oui, c'est ce que Benyamin Netanyahou a dit.
13:07 - Mais depuis des mois, des semaines, des mois, c'est la même ligne.
13:12 - Oui, mais en novembre, on avait eu un cessez-le-feu contre 80 otages.
13:16 On avait eu aussi un cessez-le-feu en novembre.
13:18 Mais c'était à J+5 mois.
13:20 Là, J+8 mois, on ne peut pas se permettre de faire, à mon sens, un cessez-le-feu aussi long,
13:23 alors qu'il y a des otages qui, tous les jours, sont dans les mains du Hamas,
13:26 étant précisé que là, les otages étaient dans des familles.
13:29 Donc ce qui explique qu'ils soient en bonne condition physique, mentale, c'est autre chose,
13:33 puisqu'ils ont été contraints de lire le Coran tous les jours et des versets également.
13:37 - Ils ont été libérés, ça s'est passé au centre de la bande de Gaza.
13:42 Je vous propose d'écouter la réaction d'Emmanuel Macron suite à la libération des quatre otages.
13:46 C'est très intéressant parce que, est-ce qu'on peut se permettre de faire du en même temps
13:49 lorsqu'on a une telle nouvelle ?
13:52 - À Gaza, nous voulons obtenir la libération immédiate des otages.
13:58 Et à ce titre, nous nous félicitons des quatre otages israéliens libérés ce jour par l'armée israélienne.
14:06 Nous voulons parvenir à un cessez-le-feu immédiat et ouvrir la perspective d'une solution politique,
14:12 la seule à même de créer les conditions pour une paix juste et durable
14:17 et répondre aux demandes de sécurité des deux peuples.
14:20 C'est la raison pour laquelle nous soutenons la proposition d'accord global des Etats-Unis.
14:25 Après neuf mois de conflit, la situation à Rafah, comme le bilan humain, sont inacceptables.
14:32 Il est aussi intolérable qu'Israël n'ouvre pas tous les points de passage à l'aide humanitaire,
14:37 comme la communauté internationale le demande depuis plusieurs mois.
14:41 Et nous réitérons notre demande de cessez-le-feu pour que l'aide puisse arriver massivement.
14:46 Le Conseil de sécurité doit, à ce titre, pouvoir jouer tout son rôle.
14:51 On parle là de quatre personnes qui ont été prises en otage pendant 245 jours.
14:57 Et donc vous avez un président de la République qui vient vous faire du en même temps sur une situation comme celle-ci.
15:03 Est-ce que ça vous surprend ?
15:06 C'est le chef de l'État, il a son mot à dire en égard au règlement global de ce conflit.
15:14 Je ne pense pas qu'on puisse dire que là il y a tant de mal en même temps.
15:19 Il s'est félicité de la libération des otages et il se projette évidemment en tant que l'un des acteurs de la politique internationale.
15:28 Avec les Américains qu'il soutient, dont le projet de règlement global est soutenu par la France.
15:35 Et il appelle effectivement un règlement global. Je pense qu'il est dans son rôle là.
15:40 Je voudrais simplement rajouter à ce qu'a dit Sarah tout à l'heure sur les 120 otages et tout.
15:45 Il y a encore deux Français aussi, on les oublie un petit peu, mais on a deux Français qui sont actuellement toujours détenus.
15:51 Mais qui sont invisibilisés depuis...
15:53 Absolument.
15:54 Moi je suis plus critique à l'égard de l'allocution du président parce que à l'entendre on a l'impression que l'activisme,
16:03 les efforts diplomatiques ont permis quasiment cette libération d'otages.
16:08 Il n'en est rien, c'est une opération militaire qui a été décidée par Tsaïl sans que ni Emmanuel Macron ni Joe Biden n'y soient pour rien.
16:19 Et c'est pour ça, de la même manière, je me permettrais de modérer ce qu'a pu dire Sarah.
16:25 C'est-à-dire que non pas que le cessez-le-feu ne soit pas souhaitable, mais c'est précisément...
16:31 On n'est pas obligé d'attendre un cessez-le-feu pour multiplier les efforts.
16:35 Et cette opération militaire de grande envergure, spectaculaire, a permis, sans repousser à plus loin un éventuel accord de cessez-le-feu,
16:46 cette libération d'otages.
16:48 Donc je pense que les deux peuvent être menés de manière parallèle.
16:51 Complètement. Et je le disais, l'accord global, il ne manquait plus que le feu vert du Hamas.
16:57 Et personne aujourd'hui ne met la pression sur le Hamas pour ne pas finalement accepter cet accord global.
17:06 Ce qui viendrait dire que du jour au lendemain, vous avez cette libération des otages.
17:10 Qui retient aujourd'hui le Hamas ? Personne.
17:12 On ne croit pas au règlement global avec le Hamas. C'est impossible.
17:15 Le Hamas, c'est impossible.
17:16 Mais c'est qui en a intérêt à ce que la guerre s'arrête ? C'est pas leur intérêt.
17:18 J'entends, mais le récit qui est présent...
17:20 Revandication du Hamas, disparition d'Israël.
17:21 J'entends, mais depuis des semaines et des semaines, le récit qui peut être présenté à travers des médias,
17:26 à travers des responsables politiques, que sais-je, ça n'est pas ce discours-là.
17:30 Vous avez dit, effectivement, c'est une opération militaire millimétrée par Tsahal.
17:36 C'est une nouvelle miraculeuse, mais finalement, c'est le fruit de cette opération militaire.
17:42 Donc ça n'a rien de, finalement, miraculeux.
17:44 Voyons le sujet de Charlotte Gorzala sur cette opération.
17:49 On a des soldats israéliens qui, au péril de leur vie, vont sauver ces otages.
17:54 C'est le visage d'une mère qui part retrouver son fils de retour en Israël
18:00 après 35 semaines de captivité aux mains du Hamas.
18:03 Pour les quatre otages libérés ce samedi, le calvaire s'est terminé sur une plage de Nousse-et-Ratte,
18:08 en plein cœur de la bande de Gaza.
18:10 Encadrés par des militaires israéliens, ils sont escortés jusqu'aux hélicoptères
18:14 qui les ramènent auprès de leur famille.
18:16 Une opération spéciale de grande envergure, minutieusement coordonnée par les forces de sécurité.
18:22 C'est une des opérations les plus héroïques et les plus impressionnantes
18:26 que j'ai pu voir pendant mes 47 ans de carrière dans les forces de sécurité.
18:30 Nos combattants et les unités de soutien ont mené une opération sans précédent.
18:35 L'audace, l'exécution brillante, le courage incroyable et l'étroite coordination de nos forces
18:41 ont permis de mener à bien cette opération.
18:44 Si le ministre de la Défense israélien se félicite autant de la réussite de l'opération,
18:49 c'est qu'elle était particulièrement délicate.
18:51 Menée en plein jour sur un terrain dangereux, l'exfiltration des otages s'est faite à découvert.
18:57 Il s'agissait d'une mission complexe à haut risque,
19:00 sous les tirs, à l'intérieur des bâtiments, sous le feu en chemin.
19:05 En sortant de Gaza, nos forces ont sauvé nos otages.
19:10 Touché pendant l'opération de secours, un membre des forces spéciales de police israélienne
19:14 est mort peu après des suites de ses blessures.
19:17 Les otages, eux, sont en bonne santé et ont été transférés pour des examens
19:21 dans ce centre médical en banlieue de Tel Aviv.
19:24 Et concernant Noah, par exemple, son compagnon qui a été pris en otage le 7 octobre dernier
19:29 et tout le monde se souvient de cette vidéo qui avait été diffusée dans le monde entier,
19:34 on voit Noah sur une petite moto, le visage absolument terrifié,
19:39 qui tend la main pour essayer de retrouver son compagnon et lui ne fait pas partie des...
19:43 - Ce qu'il faut signaler, c'est que c'est une victoire politique pour Netanyahou
19:48 à un moment où c'est quand même très compliqué pour lui,
19:51 parce qu'il faut rappeler que l'un des piliers de son gouvernement, M. Gantz,
19:54 a menacé de démissionner.
19:56 Alors, pour l'instant, il devait d'ailleurs tenir une conférence de presse, je crois,
20:00 très prochainement et manifestement il ne va pas la tenir.
20:03 Donc, en effet, Netanyahou, dans un contexte difficile, peut capitaliser, en tout cas,
20:07 quand on sait quand même, je veux dire, l'importance de cet enjeu des otages
20:10 dans la société israélienne, sur ce succès en effet particulièrement difficile,
20:13 en l'occurrence, cette opération très difficile menée par les forces de sécurité israéliennes.
20:18 - Vous savez, le 7 octobre, ça a été un coup de massue pour l'image que nous avions tous de Tzad,
20:25 le renseignement israélien qui était considéré comme le meilleur au monde,
20:29 la meilleure armée du monde et une fragilité terrible.
20:32 Là, tout à coup, on retrouve les opérations commando d'Israël,
20:35 le renseignement du Schinbelt, parce que manifestement,
20:38 ces otages étaient localisés depuis plusieurs semaines.
20:41 Donc, le renseignement, cette fois-ci, a fonctionné.
20:43 L'intervention, ça nous rappelle les grandes heures d'NTB, par exemple,
20:48 contre le commandant.
20:50 - Oui, on retrouve là l'image que nous avions, la réputation dans le monde entier...
20:56 - Et lors de cette opération, le frère aîné de Benjamin Netanyahou,
20:59 qui était le chef de l'opération, était décédé.
21:02 Parce qu'en fait, les chefs de ces opérations, les chefs militaires,
21:05 ils sont toujours au front, en première ligne.
21:07 - Donc, c'est une grande victoire et c'est un bonheur de lui retrouver ses otages.
21:11 Une grande victoire pour l'armée, pour le renseignement,
21:14 pour tous ceux qui, jusqu'à le 7 octobre,
21:18 donnaient le sentiment d'être vraiment fragiles comme n'importe quel autre pays,
21:22 alors qu'Israël faisait exception, surtout dans cette région du monde.
21:25 - Je me tourne vers vous, Raphaël Stainville,
21:27 parce que j'invite les téléspectateurs à lire ce dimanche matin,
21:31 le journal du dimanche.
21:32 - C'est gentil.
21:33 - Non, mais c'est pas gentil, c'est parce que, déjà,
21:35 il y a tout un dossier sur les européennes.
21:37 Je n'ai pas le droit d'en parler.
21:38 - Je ne m'en dirai rien.
21:40 - En revanche, vous avez une interview, un témoignage,
21:43 d'un médecin sans frontières, qui parle...
21:46 - Exactement.
21:48 - ...sous couvert d'anonymat, et qui raconte un peu
21:51 ce qui pouvait se passer dans la bande de Gaza.
21:53 - Oui, c'est un médecin sans frontières.
21:55 Alors, on ne donne ni son nom, ni sa nationalité,
21:58 pour des raisons évidentes de sécurité.
22:01 Il a travaillé pendant plusieurs mois dans l'hôpital Al-Shifa,
22:06 qui est devenu célèbre parce que les Israéliens soupçonnaient
22:12 qu'une base du Hamas soit abritée dans cet hôpital.
22:17 Et il témoigne, il raconte de ce qu'il a pu voir
22:20 de ses yeux lorsqu'il œuvrait sur place.
22:24 Effectivement, il y avait des zones qui étaient interdites
22:27 au personnel médical.
22:29 Tout le monde savait que des membres du personnel militaire du Hamas
22:34 étaient dans ces zones interdites.
22:36 Ils étaient menacés d'exécution si jamais ils s'aventuraient
22:40 dans ces zones.
22:42 Et ce qui est assez troublant et diffiant, c'est de voir
22:46 à quel point finalement, et c'est ce qu'il raconte,
22:49 que les ONG travaillant sur place n'ont d'autre choix
22:52 que de collaborer, ou en tout cas, il y a une connivence évidente.
22:56 Si jamais ces médecins qui travaillent sur place
23:00 contrevenaient aux règles édictées par le Hamas,
23:03 elles ne pourraient plus continuer à travailler sur place.
23:07 Donc on voit, et ça permet de comprendre aussi
23:10 un certain nombre d'ambiguïtés qui ont pu être soulevées
23:14 ces derniers mois sur les ONG onusiennes.
23:18 En fait, ils sont tenus par le Hamas.
23:22 La publicité, on revient dans un instant,
23:25 on pense aux familles, on pense aux deux Français
23:28 qui sont toujours pris en otage aux portées disparues.
23:30 Je crois que cette semaine, même Emmanuel Macron avait dit
23:33 qu'on était sans nouvelles pour l'instant des otages franco-illégaux.
23:36 Franco-israéliens, ou 120 autres aujourd'hui détenus
23:40 par les terroristes du Hamas.
23:42 - Les enfants bibas aussi. - Bien sûr.
23:44 Après la publicité, nous reviendrons sur ces scènes
23:47 de guérillas rurales en marge de la manifestation interdite
23:51 sur l'AS 69. C'est-à-dire qu'on avait vécu Saint-Sauline
23:54 et Rebelote cette fois-ci. En fait, ils ne s'arrêteront jamais.
23:57 C'est hallucinant. Vous allez découvrir des images exclusives.
24:01 Ça fait quand même vraiment peur. La pub.
24:05 - On a l'heure 30 sur CNews. La suite de l'heure des pros.
24:09 On va faire le point sur l'information dans un instant
24:11 avec Isabelle Piboulot, Arnaud Bédé, Thierry Raphaël,
24:14 Stainville, Georges Fenech et Sarah Salmane sont toujours avec nous.
24:16 Le temps du point sur l'information. J'ai un petit cadeau pour vous.
24:19 Ce sont des petits dragées parce qu'hier j'étais absent.
24:21 C'est Elodie Huchard qui a travaillé. J'ai regardé l'heure des pros 2 hier.
24:26 - C'était le baptême de votre nièce. - Exactement.
24:29 Je vous ai rapporté des petits dragées.
24:32 - Le point sur l'information Isabelle.
24:35 - Le soulagement et la joie en Israël après la libération
24:38 de 4 otages du Ramas hier.
24:41 Noah, Almog, Andrei et Shlomi sont en bonne santé.
24:44 Ils avaient été enlevés lors du festival Nova le 7 octobre.
24:47 L'opération militaire complexe à Nousserat a coûté la vie
24:50 à un agent de l'armée israélienne mais permet de redonner
24:53 un peu d'espoir aux autres familles dont les proches sont toujours retenus à Gaza.
24:57 Dans le même temps, la livraison d'aide humanitaire dans la bande de Gaza
25:00 a repris hier via la jetée temporaire américaine.
25:03 Annonce de l'armée des Etats-Unis qui nie que le port artificiel
25:06 est servi à la libération des 4 otages israéliens.
25:09 Près de 500 tonnes d'aide humanitaire ont été livrées.
25:12 Enfin, la visite d'état de Joe Biden en France s'achève aujourd'hui.
25:15 Hier, le président américain et son homologue français
25:18 ont affiché leur unité face aux défis transatlantiques
25:21 comme la guerre en Ukraine.
25:24 Alliés nous sommes, alliés nous resterons, a déclaré Emmanuel Macron.
25:27 Joe Biden repartira aujourd'hui après la visite d'un cimetière américain.
25:30 Le direct tout de suite est le terrain puisque nous sommes,
25:33 c'est le jour J, le grand jour pour les élections européennes
25:36 et vous voyez Marion Maréchal qui va donc voter ce dimanche matin.
25:39 Je pense que c'est la première tête de liste aux européennes
25:42 qui va voter ce matin, je crois.
25:45 Elle vote en région parisienne.
25:48 Je rappelle qu'une vingtaine de pays votent ce dimanche
25:51 pour choisir leur candidature.
25:54 À 20h ce soir, on va connaître les 81 représentants français au Parlement.
25:57 Élections européennes, on a vu le mode d'emploi tout à l'heure.
26:00 Marine Le Pen a voté à 9h à Hénin-Beaumont.
26:03 Marion Maréchal donc à 9h30 en région parisienne,
26:06 souriante, vêtue de blanc.
26:09 Marion Maréchal qui avait été députée,
26:12 mais jamais eurodéputée.
26:15 - Non, elle n'y aurait pas eu de grande place.
26:18 - Non, elle n'y aurait pas eu de grande place.
26:21 - La plus jeune.
26:24 - C'était la plus jeune députée, effectivement.
26:27 Il y a l'air d'avoir un peu de monde pour cette élection.
26:30 Vous disiez que peut-être que la participation
26:33 c'est l'élément majeur, évidemment.
26:36 - C'est l'élément quand même le plus difficile toujours à estimer
26:39 pour les instituts de sondage, la participation.
26:42 Mais quand on regarde finalement les estimations de participation
26:45 comparativement à celles de l'autre côté du pays,
26:48 les estimations de participation comparativement à celles de 2019,
26:51 elles semblent aujourd'hui un peu supérieures
26:54 à ce qu'elles étaient en 2019.
26:57 - Les services du renseignement s'attendent
27:00 à une mobilisation de +5 points par rapport à 2019.
27:03 - Ce qui serait important.
27:06 - Ce serait positif.
27:09 - Bien sûr.
27:12 - 2009 était en hausse déjà par rapport à 2014.
27:15 On considérait que 2019 était plutôt un bon cru
27:18 en termes de participation pour cette élection.
27:21 - C'est toujours difficile, les téléspectateurs qui nous regardent,
27:24 pourquoi ils ne parlent pas plus ?
27:27 Parce qu'on n'a pas le droit, Georges, de parler des enjeux
27:30 de ces élections européennes, on n'a pas le droit de faire de la politique.
27:33 C'est normal, c'est le devoir de réserve.
27:36 - Oui, c'est le devoir de réserve, y compris pour les journalistes.
27:39 - Et bien c'est pour ça qu'on te tête.
27:42 - Pour surveiller.
27:45 - On les salue, parce qu'ils ont beaucoup de travail.
27:48 - Marion Maréchal qui a l'air de faire la queue,
27:51 ça veut dire que plus les minutes passent, plus les gens arrivent
27:54 et il y a donc un peu plus de monde. On regarde Marion Maréchal.
27:58 - Il faut passer là.
28:01 - Vous l'avez, la carte ? Ah ben voilà.
28:14 - Ah ben génial. - Ah ben c'est parfait.
28:17 - Vous avez vu ?
28:20 - Oui.
28:23 - Alors, vous allez même la signer.
28:26 - Alors, on va noter 1172.
28:29 - Ah ben oui, c'est parce que vous êtes bascule lors de la dernière révision.
28:32 - C'est pour ça.
28:35 - Oui, tout le monde va signer.
28:38 - C'est super.
28:41 - C'est super.
28:44 - C'est super.
28:47 - On a votre électronique ici.
28:50 - Donc, Mme Maréchal, Marion.
28:53 - C'est parfait.
28:56 - Allez-y. Donc, vous appuyez sur la petite pastille sous la liste
28:59 sous le métal de votre choix.
29:02 Et c'est moi qui ouvre, le on a là.
29:05 Ça y est, elle est ouverte.
29:12 - Marion Maréchal qui se trouve donc installée dans l'isoloir.
29:15 Alors, c'est là aussi un peu particulier parce que ce n'est pas
29:18 comme à énormément, c'est un vote électronique.
29:21 - C'est pas un vote à distance.
29:24 - Ah non. - Sur place.
29:27 Ça n'a rien à voir. - Bon, ça prend moins de temps que pour
29:30 Marine Le Pen. Elle est très vite.
29:33 Marion Maréchal qui va quitter le bureau de vote.
29:36 Et qui vient encore signer, évidemment.
29:39 - La liste de démarchement.
29:42 - Comment, qu'est-ce que vous avez dit? - La liste de démarchement.
29:45 - La liste de démarchement.
29:48 - Je dis un petit mot sur la participation. - Faites gaffe.
29:51 - Chaque fois, je pense, je ne sais pas si mes collègues sur le plateau
29:54 seront venus à ma vie. Un citoyen, il a des droits et des devoirs.
29:57 Voter, ça devrait être obligatoire.
30:00 - Ah, alors, oui, mais bon, je ne sais pas si j'ai le droit...
30:03 - Je l'ai dit de plusieurs fois. - Je ne sais pas si on a le droit de parler de ça.
30:06 - Faites gaffe. - Écoutez, moi, je vous propose qu'on fasse ce débat-là
30:09 demain matin, ce soir à 20h01. - On n'a pas le droit de parler de ça non plus?
30:12 - Je ne sais pas. - C'est les modalités de vote.
30:15 - Non, mais vous avez raison, mais je ne sais pas si on a le droit de se dire...
30:18 - Enfin, je l'ai dit déjà. - Oui, vous l'avez dit déjà, mais peut-être
30:21 vous l'avez dit vendredi matin. - Il est d'accord. - Je pense qu'on peut le dire.
30:24 - Je suis d'accord. - Je suis plus réservé.
30:27 - Et vous en pensez quoi de cette impossibilité, cette interdiction
30:30 pendant 48 heures de parler des élections?
30:33 - Je trouve que c'est bien, finalement. Il faut à un moment donné
30:36 un temps de latence pour laisser, finalement, les gens
30:39 en conscience, comme on dit, faire leurs choix
30:42 sans affluence. Mais enfin, il est très peu respecté
30:45 aujourd'hui parce qu'il suffit d'aller sur les réseaux sociaux pour voir que la campagne continue.
30:48 - Oui, vous avez entièrement raison. Pas que d'aller sur les réseaux sociaux,
30:51 vous pouvez aller en manifestation aussi et voir que la campagne
30:54 continue. - Vous n'en direz rien. - Moi non plus.
30:57 - Vous lirez le... - Ou lire le quoi?
31:00 - Le JDD. - Vous pouvez lire le JDD, bien sûr.
31:03 Autre sujet, et là aussi c'est à la une ce dimanche,
31:06 c'est scène de Guerriard en zone rurale. Hier,
31:09 à Puy-Laurent, dans le Tarn, contre la construction d'une
31:12 autoroute. Ce n'est pas la première fois qu'il y a eu une manifestation contre
31:15 l'As 69, ce n'est pas la première fois qu'il y a des heures, ce n'est pas
31:18 la première fois, quand je vais vous montrer, j'ai choisi trois séquences
31:21 précises d'hier, et vous allez me dire
31:24 "mais attendez, c'est exactement ce qu'on a vécu à Sainte-Soline,
31:27 c'était mars 2023. Mars 2023, juin 2024,
31:30 rien n'a changé. C'est-à-dire que les écolos
31:33 radicaux, les éco-terroristes, ce n'est pas moi,
31:36 c'est le ministre de l'Intérieur qui parlait d'éco-terroristes,
31:39 toute impunité, ils y vont. - Vous n'auriez pu remonter à Notre-Dame-des-Landes.
31:42 - C'est-à-dire que manifestation interdite, 1 600
31:45 personnes, 1 200 éléments radicaux,
31:48 et ils continuent. Et c'est grave ce qui s'est passé,
31:51 puisque là, regardez cette image, vous avez un des membres
31:54 des forces de l'ordre qui va être touché par un cocktail molotov
31:57 et il va prendre en quelque sorte feu.
32:00 Regardez.
32:01 Et je vous propose une autre séquence, une vidéo cette fois
32:23 en caméra embarquée qui a été produite par la gendarmerie
32:26 nationale.
32:28 (Bruits de la foule)
32:32 (...)
32:36 (...)
33:02 - Il est blessé, il est blessé.
33:04 Il est blessé.
33:05 - Et on entend donc l'un des membres des forces de l'ordre dire
33:09 qu'il est blessé en parlant d'un de ses collègues. Vous savez qu'on prend des pincettes
33:12 toujours quand on parle de ces images. Moi je dis "guérilla rural"
33:15 parce que factuellement ces images correspondent à cela.
33:18 Donc on va voir si Jean-Paul Nascimento, qui est secrétaire
33:21 national UNSA du pôle CRS, partage
33:24 cet avis et on ira le voir dans un instant.
33:27 Mais le terrain, toujours, Mathieu Dewez,
33:30 vous êtes notre envoyé spécial sur place. C'est vous qui avez
33:33 suivi cette mobilisation interdite
33:36 hier, je le rappelle. Racontez-nous
33:39 ce que vous avez vécu, surtout que vous étiez à Sainte-Solide.
33:42 Donc vous pouvez nous faire le comparatif.
33:45 - Effectivement, cher Eliott, des affrontements extrêmement
33:49 violents ont eu lieu hier et avec Florian Pomme, nous sommes
33:52 retournés ce matin sur le principal point
33:55 de tension de cette mobilisation. On va essayer de vous faire revivre un peu
33:58 ce qui s'est passé. Il était aux alentours de 16h, donc
34:01 quand des centaines de militants radicaux étaient
34:04 positionnés dans ce champ, généralement juste derrière ces bottes
34:07 de paille, souvent en feu. Et là, ils visaient juste en face
34:10 les policiers et gendarmes mobilisés. Et regardez ce qu'on a
34:13 retrouvé ce matin. Un mortier d'artifice
34:16 qui était utilisé par ces centaines de militants radicaux
34:19 qui visaient les forces de l'ordre juste à côté, qui répliquaient
34:22 tant bien que mal, avec majoritairement du gaz lacrymogène
34:25 et puis, peu à peu que l'heure passait,
34:28 la situation est devenue de plus en plus tendue.
34:31 Les militants radicaux utilisaient également des cocktails Molotov qui
34:34 lançaient à l'aide d'une catapulte en direction des forces
34:37 de l'ordre. D'ailleurs, trois représentants des forces de l'ordre ont été
34:40 blessés, deux gendarmes et un CRS. Ces militants radicaux
34:43 - voyez d'ailleurs Florian Pomme qui vous montre encore ce sol
34:46 calciné, conséquence bien sûr des cocktails Molotov -
34:49 et ces militants radicaux qui essayaient tout simplement d'atteindre ce tunnel
34:52 que vous voyez juste en face. En fait, c'est un tunnel qui est en lien
34:55 plus ou moins directement avec ce chantier
34:58 de l'autoroute A69. C'est un échec cuisant,
35:01 on va le dire, pour ces militants radicaux qui n'ont pas réussi à mener
35:04 des actions de sabotage contre ce chantier
35:07 de l'autoroute A69 qui doit relier Castres à Toulouse.
35:10 Un chantier qui a commencé et pour avoir couvert
35:13 Sainte-Soline, effectivement, on assistait à des véritables scènes de guérilla
35:16 avec des militants radicaux qui n'hésitaient pas non plus à nous viser
35:19 personnellement, à nous lancer des pierres. Je tiens à saluer d'ailleurs le travail
35:22 de nos deux agents de sécurité sans qui cette mission tout simplement
35:25 n'aurait pas été possible. Aujourd'hui encore
35:28 1600 policiers et gendarmes sont mobilisés, elles restent sur le qui-vive
35:31 alors que les organisateurs de cette mobilisation
35:34 annoncent des actions plus pacifiques avec notamment
35:37 des tableaux rondes et des conférences aujourd'hui.
35:40 Mathieu, une toute dernière question. La manifestation
35:43 un peu plus pacifique, comme vous dites, elle est interdite ou elle est
35:46 autorisée ?
35:49 Elle est interdite, cher Elliot, sur les trois jours de mobilisation
35:52 vendredi, samedi et aujourd'hui. Cette manifestation
35:55 est interdite. En revanche, les centaines de participants
35:58 qui sont sur un terrain privé qui se situe à quelques kilomètres
36:01 d'ici, eux ont bien le droit d'être sur ce terrain privé
36:04 car la propriétaire a donné son accord.
36:07 Eh bien écoutez, merci Mathieu de donner toutes ces précisions.
36:10 Moi je pense que les Français qui nous regardent tombent de leur chaise.
36:13 Ils comprennent qu'il y a une manifestation interdite sur trois jours,
36:16 que vous avez 1600 participants, 1200 éléments radicaux,
36:19 que vous avez vu, quand vous voyez les images, on aurait pu avoir
36:22 des blessés graves du côté des forces de l'ordre. Donc on parle de quoi
36:25 Jean-Paul Nacimento ce matin ? Vous êtes secrétaire nationale
36:28 UNSA du pôle CRS. On parle de manifestations
36:31 extrêmement tendues, de guérillas rurales.
36:34 Est-ce que vous partagez l'expression qui avait été employée
36:37 par le ministre de l'Intérieur l'année dernière, à savoir de l'éco-terrorisme ?
36:40 Je pense qu'on a passé
36:43 ce mot "éco-terroriste".
36:46 Pour moi, ces gens-là sont des criminels.
36:49 Ils sont venus là pour en découdre avec les forces de l'ordre
36:52 et tirer sur le groupe
36:55 de CRS que vous voyez là actuellement à l'image
36:58 plus d'une centaine de cocktails Molotov.
37:01 Il faut savoir qu'un cocktail Molotov, c'est une arme de première catégorie.
37:04 Donc pour moi, ces gens-là sont des
37:07 criminels.
37:10 Il faut que vous sachiez que nos collègues fonctionnaires de police vont déposer plainte
37:13 pour ce qui s'est passé hier.
37:16 Et on verra à l'enquête ce qu'elle va donner.
37:19 En tout cas, nous à l'UNSA Police,
37:22 on apporte tout notre soutien et notre prompte
37:25 rétablissement aux 15 collègues CRS
37:28 et gendarmes qui ont été blessés hier sur cette action
37:31 de maintien de l'ordre. Vous restez avec nous bien sûr.
37:34 Il faut parler des sanctions pénales à venir peut-être,
37:37 mais encore faut-il prouver que ce sont bien les auteurs
37:40 de ces faits, qu'ils soient jugés
37:43 et qu'ils soient condamnés à la hauteur de leurs méfaits.
37:46 Vous avez entièrement raison, mais ce qu'on peut rappeler, c'est que le fait de participer
37:49 à une manifestation interdite, beaucoup nous disent que c'est un délit.
37:52 En réalité, pas du tout. C'est une contravention de quatrième classe.
37:55 Donc ça veut dire 135 euros. Ce n'est absolument pas
37:58 dissuasif. 135 euros qui pour la plupart du temps...
38:01 Ça ne fait peur à personne, surtout que la plupart... Il y a 38% des amendes
38:04 qui sont impayées. En quoi ça leur fait peur ? 135 euros, ça ne leur fait pas peur.
38:07 Il y a un arrêt de la Cour de cassation qui avait estimé que les manifestations
38:10 non déclarées, parce qu'il y a aussi ce cas de figure, là ce n'est pas le cas,
38:13 ce n'était absolument pas un délit, mais une contravention.
38:16 Contravention, 135 euros, non dissuasif. Ensuite, sur les sanctions
38:19 pénales, on l'a vu à Saint-Sauline, il y a eu des sanctions.
38:22 Il n'y en a pas eu beaucoup, c'était souvent des peines d'emprisonnement
38:25 avec sursis. Là encore, ce n'est pas du tout dissuasif.
38:28 Donc, soyons fermes sur les sanctions, envoyons un message
38:31 d'exemplarité de la peine et peut-être qu'ils ne recommenceront pas.
38:34 C'est le même discours, c'est le même débat qu'on a, qu'on l'a eu en mars 2023.
38:37 Il y a 1 200 personnes. S'il y a 1 200 personnes qui ont participé à ça,
38:42 les 1 200 personnes elles doivent être condamnées.
38:45 Et ceux qui ont visé les criminels, comme dit M. Nacimento,
38:49 qui ont visé les gendarmes hier, c'est des peines de prison lourdes.
38:54 On n'est pas démuni sur un plan législatif. Certes, il y a la contravention,
38:58 on parle Sarah, mais il y a aussi d'autres infractions beaucoup plus graves,
39:02 notamment un attroupement armé. C'est un délit qui est puni, je crois,
39:07 il y a 10 ans dans le prisonnement, il faut le vérifier.
39:10 Vous avez évidemment la tentative d'homicide volontaire.
39:14 Quand on lance un mortier sur la tête d'un policier ou d'un gendarme,
39:18 c'est quoi sinon de vouloir attenter à sa vie ?
39:21 Donc là, on attend maintenant la réponse judiciaire.
39:24 Que va faire le parquet ?
39:25 Il y a eu très peu de choses pour Saint-Sauline.
39:27 Oui, c'est vrai. Le tribunal va être saisi.
39:29 Donc c'est la réponse pénale qui sera importante.
39:32 Trois images, il nous reste cinq minutes.
39:34 J'espère que ces criminels, comme disait M. Nacimento, vont être retrouvés.
39:39 Merci beaucoup pour votre témoignage.
39:42 On verra ce qui va se passer, on reviendra vous voir.
39:45 Peut-être que ça peut être intéressant de voir à J+7 la semaine prochaine
39:48 si on a retrouvé ces criminels, si il y a eu des placements en détention provisoire
39:53 et si les gendarmes vont bien.
39:55 On va voir comment ça va se passer encore aujourd'hui.
39:57 Mais ça pourrait être un peu plus calme.
39:59 Dans l'actualité, ce week-end également, vous avez dû le voir,
40:04 Christophe Deloire, directeur général de Reporters sans frontières,
40:07 est décédé ce samedi à l'âge de 53 ans.
40:10 C'est l'organisation défendant la liberté de la presse à travers le monde
40:13 qui l'a annoncé, des suites d'un cancer fulgurant.
40:16 Je voulais vous montrer deux tweets.
40:18 D'abord celui du président de la République qui a rendu hommage à Christophe Deloire,
40:21 enquêteur, formateur, président de l'ONG.
40:24 Christophe Deloire avait le journalisme au cœur.
40:26 Pour la liberté d'informer et le débat démocratique,
40:28 cet esprit libre se battait sans frontières, sans repos.
40:31 Je pense à ses proches, à ses amis de RSF.
40:33 Son combat universel reste le nôtre.
40:37 Et puis Eric Nolot, c'est un message là aussi qui m'a marqué.
40:41 Des désaccords passés, aussi rudement exprimés furent-ils,
40:44 passent au second plan devant la mort d'un homme.
40:46 Toutes mes condoléances à la famille et aux proches de Christophe Deloire.
40:52 Hommage donc à Christophe Deloire.
40:54 Je me souviens très bien lorsqu'il est venu, j'étais présent,
40:57 il se trouve j'étais présent sur le plateau de Pascal Praud.
40:59 Il était extrêmement courageux de venir expliquer
41:03 ce qu'il était en train de faire avec les états généraux de la presse.
41:06 Et on ne peut que s'incliner, évidemment.
41:08 Bien sûr, et pensons à sa famille.
41:11 Un tout autre sujet, et c'est difficile évidemment
41:14 de basculer sur une autre actualité.
41:16 Je disais que vendredi, ça devenait la baignade la plus chère de l'histoire.
41:21 1 milliard 400 millions d'euros pour faire trempette dans la Seine
41:24 et assainir le fleuve.
41:26 Et la proposition de Mme Hidalgo,
41:29 le souhait de sauter dans la Seine le 23 juin prochain,
41:33 s'est reportée.
41:34 Et l'équipe de France d'eau en âge libre
41:37 qui devait s'entraîner la semaine prochaine,
41:40 a été reportée aussi.
41:41 Donc 1 milliard 400 millions, peut-être que c'est un peu trop.
41:44 On voit le sujet très rapidement de Célia Gruyère.
41:46 Vous allez me donner votre avis.
41:47 Finalement, pas de baignade pour Anne Hidalgo dans la Seine le 23 juin.
41:51 Les fortes pluies du mois de mai et un très fort débit d'eau
41:54 contraignent les équipes à reporter l'événement.
41:57 La date de report la plus probable serait une semaine après,
42:00 soit le dimanche 30 juin.
42:02 L'équipe de France en âge libre,
42:04 qui voulait également s'entraîner dans la Seine demain,
42:06 ne le fera pas non plus.
42:07 Depuis le 1er juin, des prélèvements quotidiens sont effectués.
42:11 En cas de pluie intense, de l'eau non traitée,
42:13 mélange de pluie et d'eau usée,
42:15 peut être rejetée dans le fleuve, détériorant la qualité de l'eau.
42:18 À quelques semaines des JO,
42:20 le suspense demeure sur la tenue des épreuves,
42:22 d'autant plus que la mairie de Paris
42:24 voudrait rendre le flavonnageur parisien après les JO.
42:27 S'il fallait annuler le grand bain d'Anne Hidalgo,
42:29 ce sera une vraie déconvenue pour ses équipes.
42:31 Et pour cause, 1,4 milliard d'euros ont été investis pour assainir la Seine.
42:36 Je le dis en toute transparence,
42:38 je ne suis absolument pas un géosceptique de Paris.
42:41 Je ne fais pas partie de ces...
42:43 - Des pénageouirs.
42:44 - Oui, des pénageouirs, et après elle avait dit les gnagnagna.
42:47 Voilà, donc je ne fais pas partie de ces gnagnagna.
42:49 Juste, je me dis 1,4 milliard d'euros à Arnaud Benéti
42:52 pour sauter dans la Seine, ça me paraît...
42:55 - Je crois qu'on est en train d'exploser tous les budgets avec les JO.
42:58 C'est un grand classique.
43:01 On peut s'étonner sur cette communication de Mme Hidalgo
43:03 qui nous annonce tous les jours qu'elle va plonger dans la Seine
43:06 et on se rend compte que les conditions ne le permettent pas.
43:09 Donc déjà, elle a un petit souci en termes de communication.
43:13 - Puis il y a une hiérarchie d'informations, c'est que tout le monde s'en fiche
43:16 qu'elle aille sauter dans la Seine.
43:18 Là aussi, je ne suis pas sûr que ce soit la priorité,
43:21 le Francilien qui se réveille le matin et ne se dit pas
43:24 "Quand est-ce qu'elle va se baigner ?"
43:26 - Non, mais par contre, la priorité des Franciliens
43:28 et de beaucoup de Parisiens, c'est de savoir
43:30 s'ils peuvent avoir encore une vie normale
43:33 avec l'organisation des JO.
43:35 C'est une question essentielle, notamment à ceux qui travaillent.
43:37 Parce qu'on oublie quand même, il y a des gens qui travaillent en été à Paris,
43:40 et les conditions d'existence vont être assez compliquées.
43:43 - Il y a des commerçants qui nous expliquaient qu'ils allaient devoir fermer
43:46 et ils ne vont pas être indemnisés, ils ne vont pas rien percevoir.
43:49 Et pendant ce temps-là, il y a 1,4 milliard pour cette baignade.
43:53 Donc c'est vrai que cette dichotomie est un peu singulière.
43:55 - Cette non-baignade.
43:57 - Cette baignade reportée, cette baignade différée.
44:00 Une dernière image, et c'est un chiffre plus qu'une image,
44:03 qui est allé voir un petit truc en plus au cinéma ?
44:06 Ah ! Vous savez que ça cartonne dans toute la France, sauf à Paris.
44:11 6 millions de téléspectateurs, 6 millions de "merci, la folle aventure continue"
44:16 a écrit vendredi sur son compte Instagram,
44:18 le distributeur du film "Pan de distribution".
44:20 C'est le plus gros succès de l'année.
44:23 Et c'est le plus gros succès français en salles depuis la crise sanitaire,
44:28 depuis la crise Covid.
44:30 Alors en 10 secondes, Raphaël Stainville, pourquoi il faut voir un petit truc en plus ?
44:33 - C'est un bonbon, c'est vraiment...
44:36 C'est un film qui fait du bien, avec toute une équipe,
44:41 qu'il s'agisse de ces acteurs handicapés, trisomiques,
44:44 mais tous les acteurs sont vraiment formidables.
44:47 C'est une vraie parenthèse enchantée.
44:50 J'encourage tout le monde à se précipiter dans les salles pour les encourager.
44:54 - Je constate qu'il n'y en a pas un de vous qui a goûté le petit dragé.
44:57 - On l'a goûté. - Je pense que ce n'est pas très sympa.
44:59 - On n'a pas goûté. - C'est un bonbon, c'est un bonbon.
45:01 Bon, vous avez intérêt à tous les manger.
45:03 Merci à tous les 4.
45:05 Dans un instant, c'est le grand entretien avec du grand rendez-vous, pardon,
45:09 Gilles Kepel qui sera l'invité.
45:12 Et puis, ne ratez pas à partir de 17h,
45:14 donc édition spéciale sur CNews, les Européennes, Rosemain-des-Arpes d'abord,
45:18 Laurence Ferrari à partir de 19h.
45:20 A 20h, on connaîtra les premiers résultats.
45:23 Et à 22h, on poursuit jusqu'à minuit et demi.
45:25 On appelle ça une all night long.
45:27 Il y aura peut-être une musique à la fin.
45:28 Merci à tous.
45:29 Rapport poursuit sur CNews.
45:31 merci à bientôt !